Document présenté par Bernard Neumeister lors de l'Open Coffee de Lorient Technopole du 23 avril 2014, sur le thème des nouvelles tendances technologiques.
Panorama des objets connectés permettant de suivre notre état de santé
Similar a Les nouvelles tendances technologiques de 2014. Bernard Neumeister, infohightech. Présentation de l'Open Coffee Lorient Technopole du 23 avril 2014
Similar a Les nouvelles tendances technologiques de 2014. Bernard Neumeister, infohightech. Présentation de l'Open Coffee Lorient Technopole du 23 avril 2014 (20)
2. La révolution du « Wearable »
Selon une étude Accenture, plus de la moitié des
consommateurs seraient prêts à investir dans
l’informatique vestimentaire. Le marché du wearable
computing pour les entreprises devrait, selon
Forrester, progresser significativement dans les cinq
prochaines année. Quel est l’état du marché actuel et
futur ?
3. La révolution du « Wearable »
Il devrait se vendre cette année dans le monde 19,2
millions de " wearables " (bracelets électroniques,
lunettes à réalité augmentée, et montres connectées),
selon IDC qui prévoit une progression spectaculaire
pour ce type d'appareils. Le cabinet table en effet sur
un taux de croissance annuel moyen de 78,4% d'ici
2018, année où il devrait s'écouler 111,9 millions de ces
objets. Pour les lunettes, il faudra attendre que les
applications suivent.
4. La révolution du « Wearable »
Vueling et Sony présentent la première
carte d’embarquement au monde à
porter au poignet.
L’application permettra aux clients de la compagnie aérienne de
porter au poignet toutes les informations relatives à leur vol, ainsi
que leur carte d’embarquement sous forme de code-barres 2D.
Cette technologie innovante est disponible depuis fin mars sur le
Play Store de Google et en exclusivité pour la SmartWatch 2 de
Sony.
le Rufus Cuff, un «communicateur au
poignet» qui peut s’associer aussi bien à
des smartphones iPhone qu’Android.
Avec son énorme boitier, ce « poignet communicateur »
fonctionne sous Android 4.4 KitKat et affiche une résolution de
400 x 240 avec un écran de 3 pouces. Le Cuff a a également un
appareil photo de face pour le chat vidéo, est alimenté par un
processeur Cortex A8 , et dispose du Bluetooth 4.0 pour se
connecter à votre smartphone.
5. La révolution du « Wearable »
Fujitsu a mis au point un appareil portable
sous la forme d’un gant, équipé d’un lecteur
d’étiquettes NFC et qui dispose d’un système
d’entrée d’informations basé sur les gestes
pour les opérations de maintenance et autres
sur le terrain
Avec le dispositif portable développé par
Fujitsu Laboratories, les utilisateurs peuvent
recevoir des instructions de travail et d’autres
informations, en faisant simplement l’action
naturelle de toucher un objet. Les résultats de
la tâche peuvent également être entrés à l’aide
de gestes afin que les opérations puissent être
effectuées en douceur.
6. La révolution du « Wearable »
Androidwear, le système d’exploitation
pour les wearables
Quatre fonctions principales listées :
- les informations sont accessibles à tout
moment et de n’importe où,
des réponses claires vous sont fournies en
posant des questions oralement
accompagnées des mots magiques « OK
Google » comme par exemple les calories
contenues dans votre alimentation, l’heure
de décollage d’un avion, le résultat d’un
match de foot, etc.
La capacité à surveiller votre santé grâce aux
différents rappels et les comptes rendus
réalisés par Android Wear.
Le possibilité de contrôler les autres
appareils depuis votre poignet.
7. La révolution du « Wearable » ?
Un tiers des consommateurs abandonnent les
appareils
Cette observation est renforcée par une recherche de
Endeavour Partners aux États-Unis, qui a révélé
qu’un tiers des consommateurs américains qui
possédaient un produit portable ont cessé de
l’utiliser dans les six mois après l’achat.
De plus, alors qu’un américain adulte sur 10 possède
une certaine forme de capteur pour le suivi
d’activité, la moitié d’entre eux ne l’utilisent plus.
Les raisons invoquées:
Pas de Killer App aujourd’hui
Les mêmes fonctions accessibles avec un smartphone
Les trackers de fitness n’ont rien de séduisant
Les achats impulsifs et les « early adopters »
sont la principale raison d’une acquisition
qui se retrouve ensuite sur eBay
8. La révolution du « Wearable » pour
les professionnels
Generix Group présente la première application de
lunettes connectées en entrepôt
Développée en partenariat avec l’Ecole Centrale de
Lille, dans le cadre d’un programme de recherche
appliquée autour de la réalité augmentée dans le
domaine de la Supply Chain
Une des premières applications professionnelles des
lunettes connectées, Generix Group vise à améliorer
les conditions de travail des opérateurs logistiques et
la productivité en entrepôt.
Par l’intégration d’algorithmes avancés, ces lunettes
informatives créées par Laster Technologies offrent
aux utilisateurs une expérience de vision en réalité
augmentée inégalée où informations virtuelles et
monde réel peuvent se superposer. Destinée au
personnel de l’entrepôt pour les applications
logistiques industrielles, cette innovation vise
notamment les préparateurs de commandes et leur
guidage en entrepôt.
9. La révolution du « Wearable »
Des chaussures haptiques pour vous guider en
envoyant des vibrations à vos pieds
Un ensemble complet de chaussures, et de semelles en
polyuréthane qui peuvent être insérées dans les
chaussures existantes. Elles fonctionnent en
communiquant avec le smartphone de l’utilisateur via
Bluetooth.
Ce téléphone fait appel à une app de navigation dédiée
sous Android, iOS ou Windows. Afin de guider
l’utilisateur à partir de leur emplacement actuel vers
leur destination, le système lui permet de savoir où et
quand tourner en faisant vibrer l’une des chaussures –
la chaussure gauche pour tourner à gauche, et la droite
pour tourner à droite.
Un soutien-gorge « intelligent » qui ne s’ouvre
que pour le véritable amour.
Le fabricant de lingerie Ravijour vient de sortir un
soutien-gorge pour célébrer le 10e anniversaire de
l’entreprise. Doté de capteurs embarqués et d’un
fermoir high-tech, le soutien-gorge True Love Tester se
connecte à une application pour smartphone via
Bluetooth. Ses capteurs surveillent le rythme cardiaque
de la femme et l’application analyse les données reçues
pour déterminer si la femme est amoureuse ou le
devient.
10. Impression, scanner, casque à réalité virtuelle, le
monde de la 3D s’impose partout sauf à la télévision.
Bientôt, nous pourrons imprimer avec du chocolat, du
béton, du métal, de la fibre de carbone…. Sans oublier
les smartphones qui se transforment en scanner 3D ou
encore le projet ARA de Google pour personnaliser soi-
même son mobile avec une imprimante 3D. Etat de
l’art
11. Selon la société de recherche Gartner, le marché global
de l’impression en 3D a pesé 412 millions de dollars en
2013, dont 325 millions du côté des entreprises et 87
millions du côté des consommateurs. Cette année, la
hausse devrait être de l’ordre de 60% sur ces deux
marchés.
12.
13.
14. Les ingénieurs de l’University of
Sheffield’s Advanced Manufacturing
Research Center (AMRC), cependant
ont fabriqué un drone imprimé en 3D
qui est conçu pour minimiser la
quantité de matériaux nécessaires à sa
construction, qui peut être imprimé et
dans les airs en une seule journée.
Envergure: 1,5 mètre pour un poids
inférieur à 2 kg, sans compter le
moteur et l’électronique, qui devront
être ajoutés par l’utilisateur.
15. Three Over Seven numérise et
imprime en 3D des chaussures sans
chaussette parfaitement ajustées à
vos pieds.
Les clients de l’entreprise de
chaussures basée en Nouvelle-
Zélande, seront en mesure de
numériser leurs pieds avec une
application pour smartphone et de
disposer ensuite d’une paire de
chaussures sur mesure produite et
livrée.
16. Protéger les designers et les
utilisateurs.
L’impression 3D représente un risque pour les
designers qui peuvent facilement se faire voler leur
adresse IP et pour les consommateurs, qui doivent
faire face à une offre encore limitée, onéreuse et à un
long processus. Enfin, les détenteurs d’imprimante
3D peuvent se trouver confrontés à une technologie
assez compliquée à maîtriser.
La start-up israélienne Pzartech propose de
résoudre le problème en rendant l’expérience de
l’impression 3D accessible à tous et financièrement
intéressante.
Pzartech travaille sur une application qui fera office
de guichet unique pour l’impression 3D, incluant un
service d’impression 3D local et un fonctionnement
largement simplifié, de telle sorte que le
consommateur aura enfin la possibilité d’acquérir
des objets imprimés en 3D sans les complications
actuelles. De plus, l’application protègera l’IP des
designers en empêchant l’accès des consommateurs
aux fichiers 3D.
17. Vers la production de pièces par impression 3D
pour le spatial pour la Japan Aerospace
Exploration Agency
Il s’agit de pièces en métal à partir de poudre
métallique (titane).
Les résultats récents obtenus à la JAXA montrent
que la résistance des pièces produites par
impression 3D est équivalente à celle des pièces
obtenues par usinage classique
Un crâne imprimé en 3D implanté chez un
patient
Lors d’une première mondiale, un chirurgien du
cerveau, le Dr. Bon Verweij du CHU d’Utrecht aux
Pays-Bas, a remplacé avec succès le crâne complet
d’une femme de 22 ans avec un crâne en plastique
sur mesure imprimé en 3D, une procédure
chirurgicale qui a duré 23 heures
18. Comment l’impression 3D pourrait transformer
Amazon et les achats en ligne
Dans le nouveau modèle, l’impression 3D pourrait
être utilisée pour offrir une expérience de vente au
détail en juste-à – temps, dans laquelle Amazon
n’aurait pas besoin de maintenir un réseau
d’entrepôts à travers le pays rempli de produits, et
n’aurait pas besoin d’investir dans des drones pour
livrer ces produits.
Théoriquement, un jour Amazon pourrait bien
vendre le fichier de conception d’un produit et le
consommateur pourrai imprimer ce fichier à la
maison avec une imprimante 3D dans le confort de
son salon. Vraisemblablement, ces consommateurs
achèteraient également leurs imprimantes 3D et les
filaments en plastique depuis la 3D Printer Store
d’Amazon.
19. Shapify utilise une Kinect pour permettre aux utilisateurs de
créer une mini copie 3D d’eux-mêmes à la maison
Vous prenez une série de huit photographies en 3D de vous-
même sur tous les côtés à l’aide de l’application Shapify et d’une
Kinect. Le logiciel, compatible avec Mac et PC, assemble ensuite
les photos en 3D en un modèle 3D à 360 degrés. Une fois que
vous êtes satisfait de l’image 3D, il suffit d’appuyer sur un bouton
pour passer une commande et la mini figurine sera livré au bout
de quelques semaines.
Des scientifiques présentent un nouveau logiciel qui
transforme votre smartphone en un scanner 3D
Au lieu de prendre une photo normale, un utilisateur déplace
simplement son téléphone autour de l’objet et après quelques
mouvements, un modèle 3D apparaît sur l’écran. A mesure que
l’utilisateur continue de se déplacer, d’autres images sont
automatiquement enregistrées et utilisées pour étendre le
modèle 3D. Comme tous les calculs sont effectués directement
sur le téléphone, l’utilisateur obtient une rétroaction immédiate
et peut sélectionner des points de vue supplémentaires pour
couvrir les pièces manquantes du modèle 3D. La technologie en
instance de brevet a été développé exclusivement par l’EPF de
Zurich et peut fonctionner sur une large gamme de smartphones
20. La 3D: pour les pros et le grand public
Le projet ARA de Google est un smartphone où tous les
composants sont interchangeables : mémoire vive, processeur,
carte vidéo, mémoire de stockage ou capteur photo/vidéo. l'idée est
de pouvoir moduler son smartphone suivant ses besoins
quotidiens, sans avoir à changer de terminal, et de disposer d’un
modèle économique libre de diffusion des "modules" avec Google
aux sommets du brevet, et tous les autres constructeurs pouvant
créer leurs propres modules d'utilisation.
Tous ces modules s'assemblent in fine sur un bloc central
renfermant la carte-mère du smartphone. Plus écologique, plus
économique, ce smartphone modulaire s'inscrit en complète
contradiction avec la théorie de obsolescence programmée, un
principe où l'utilisateur doit changer de produit quand celui-ci
devient trop obsolète vis à vis du marché.
Dans le kit de développement fourni par Google, les pièces
s’articulent autour de la base du smartphone, nommée Endo. Cet
Endo est décliné en trois formats, petit, moyen et grand. Les
développeurs doivent harmoniser leurs créations (notamment pour
les APN, batterie ou hauts parleurs) . Pas de vis mais un système
d’électro-aimant. Les modules seront fabriqués et personnalisés
grâce à la technologie d’impression 3D. Google s’est d’ailleurs
associé à 3D Systems pour pouvoir disposer d’assez de ressources
21. La sécurité des données
Pilier incontournable de tous les développements
actuels, la sécurité des données est enfin prise en
compte par les entreprises et le grand public:
smartphones cryptées, chiffrement de données placées
dans un Cloud…., mais la France accuse encore un
« certain » retard, malgré un marché gigantesque.
22. La sécurité des données
Selon une étude commandée par BT auprès de Vanson Bourne, moins d’un
dirigeant français sur quatre (23%) considère la cybersécurité comme une
priorité majeure.
L’étude mondiale – réalisée dans sept pays dont le Royaume-Uni, la France,
l’Allemagne, les Etats-Unis, le Brésil, Hong Kong et Singapour – évalue auprès
des décideurs IT les attitudes face à la cybersécurité et les niveaux de
préparation des entreprises. Cette étude souligne le retard de la France dans ce
domaine, avec seulement 23% des dirigeants français qui considèrent la
cybersécurité comme une priorité majeure, comparé à 52% au Brésil et 30% au
niveau mondial.
Moins des deux tiers (64%) des entreprises françaises sont capables d’évaluer le
retour sur investissement (ROI) de leurs mesures de cybersécurité, contre près
de neuf sur dix (88%) en Allemagne. Moins de la moitié (48%) des dirigeants
en France suivent des formations en sécurité informatique, contre 86% aux
Etats-Unis.
23. La sécurité des données
Le Rapport Annuel sur la Sécurité 2014 de Cisco révèle que le nombre total de
vulnérabilités et de menaces a atteint un niveau record depuis le début de leur
recensement en mai 2000. En octobre 2013, le nombre total d’alertes cumulées a
augmenté de 14 % en glissement annuel par rapport à 2012.
Principales conclusions du rapport :
- Une pénurie de spécialistes de la sécurité informatique à prévoir en 2014
- 99% des malware mobiles ont ciblé les appareils Android en 2013
- Les grandes entreprises, passerelles vers les sites web piratés
- La recrudescence et le renforcement des attaques DDoS (par déni de service)
- Les chevaux de Troie multi-cibles constituent les attaques malveillantes les plus
fréquemment repérées sur le Web
- Java demeure le langage de programmation le plus fréquemment visé par les
cybercriminels.
24. La sécurité des données
De la reconnaissance par
le son
L’équipe de SlickLogin, une entreprise
israélienne travaillant sur la technologie
d’authentification en ligne en utilisant les sons
à partir d’un téléphone mobile, vient de
rejoindre Google.
Un site Web émet un produit unique et
inaudible par les haut-parleurs de l’ordinateur
de l’utilisateur. Une application qui s’exécute
sur le téléphone portable de l’utilisateur capte le
son, l’analyse et renvoie un signal confirmant
qu’il est l’utilisateur autorisé.
25. La sécurité des données
Des chercheurs du MIT développent Mylar , une plate-
forme pour créer des applications Web sécurisées
Une équipe de chercheurs du MIT, dirigée par Raluca Popa Ada, a mis au point une plate-
forme pour créer des applications Web sécurisées qui est basée sur la garantie que les
données sur les serveurs sont toujours cryptées. La plateforme, baptisée Mylar, peut
selon les développeurs, protéger les données utilisateur contre l’espionnage, même si un
pirate obtient un accès complet à un serveur.
26. La sécurité des données
CyActive anticipe les
failles des futurs virus
informatiques
Parce que les nouveaux virus
informatiques ne sont que des copies
légèrement modifiées de virus plus
anciens, la start-up israélienne CyActive
propose la détection proactive de toute
future cyberattaque.
CyActive emploie une dizaine de
personnes et se dit capable de prévenir
« des centaines de milliers de futurs
dérivés de logiciels malveillants, en
quelques heures seulement » puis de
générer « des détecteurs aptes à
affronter ces menaces postérieures. »
27. La sécurité des données
Vodafone lance une application pour
smartphone afin de crypter les appels
Vodafone Allemagne tentera de simplifier le cryptage
des appels de téléphonie mobile avec son application
Secure Call, dont il prévoit le lancement pour les
appareils Android, iOS et Windows Phone.
Il a développé l’application en partenariat avec
Secusmart, et l’a dévoilé lors du Cebit
La nouvelle application Secure Call offre aux
entreprises et aux particuliers le même niveau de
cryptage de la communication vocale que celui de
Mme Merkel, mais sur une base indépendante de la
plateforme, selon Vodafone. L’application sera
d’abord disponible pour les smartphones basés sur
Android, et plus tard pour iOS et Windows Phone,
selon Alexander Leinhos , chef de la communication
externe chez Vodafone Allemagne.
L’app sera lancée vers la fin de l’année, et coûtera
environ 10 € par mois et par utilisateur.
28. La sécurité des données
Boeing dévoile un nouveau téléphone super sécurisé
Le Black de Boeing dispose de deux cartes SIM, permettant
aux opérateurs de basculer entre les réseaux
gouvernementaux et commerciaux. L’appareil ne sera pas
disponible pour le grand public mais réservé à la Défense et
la sécurité des États-Unis.
Blackphone annonce un smartphone crypté conçu
pour le plus grand nombre
Le suisse Blackphone lance un smartphone qui sera à la fois
sécurisé et facile d’utilisation, développé comme une
partenariat entre les fondateurs de l’entreprise de cryptage
Silent Circle et le fabricant de téléphone Geeksphone.
La plupart des smartphones existants s’appuient sur le
protocole GSM pour sécuriser les communications vers et
depuis l’appareil. Blackphone franchit une étape
supplémentaire importante, avec une puce de
cryptographie qui chiffre et déchiffre la transmission de
données. Dans le cas d’une attaque sur le téléphone qui
désactive la protection de GSM, les données restent encore
chiffrées grâce à sa couche de sécurité supplémentaire.
29. La sécurité des données
Deux chercheurs de l’EPFL ont mis au point une
application intelligente qui décide à la place de
l’utilisateur quels renseignements elle peut transmettre
ou non, et avec quel niveau de détail. Une
expérimentation Android est prévue pour la fin de l’été
2014 afin de fournir des données réelles pour valider
l’approche et affiner l’outil.
STMicroelectronics dévoile un module de sécurité
avancée qui renforce et augmente la fiabilité des réseaux
électriques intelligents
Cisco propose 300 000 dollars de récompense à celui qui
sécurisera l’Internet des Objets
Un système basé sur les Google Glass pourrait renforcer
la sécurité de l’utilisateur aux guichets automatiques. En
utilisant un système logiciel appelé Ubic, le DAB
identifie la signature numérique unique des Google Glass
de l’utilisateur, et répond en affichant un code QR
personnalisé sur son écran. Pour tout le monde (même
les autres porteurs de lunettes intelligentes avec des
signatures différentes), ce code reste illisible. Les lunettes
de l’utilisateur sont en mesure de le lire, cependant, et
elles affichent un code PIN utilisable une fois, à la place
du code, à l’intérieur de la lentille des lunettes.
30. La nouvelle médecine
Le « Tricorder » est en passe de devenir une réalité. Cet
appareil portable, de type smartphone, capable d’aider
au diagnostic d’une maladie, apparaitra en 2014. Mais
la 3D, les capteurs, la robotique et d’autres
technologies révolutionnent ce secteur. Etat de l’art.
31. La nouvelle médecine
Du diagnostic de poche grâce une application pour
smartphone
L’application, développée par des chercheurs de
l’Université de Cambridge, permet d’effectuer par
colorimétrie des tests à la maison, dans des installations
cliniques ou à distance, et permet la transmission de
données médicales de patients directement aux
professionnels de santé.
Après avoir testé l’urine, la salive ou un autre fluide
corporel avec un test colorimétrique, l’utilisateur prend
simplement une photo du test avec l’appareil photo de
son téléphone. L’application analyse les couleurs du
test, les compare avec un étalonnage préenregistré, et
affiche un résultat numérique sur l’écran du téléphone.
Le résultat peut alors être stocké, envoyé à un
professionnel de santé, ou directement analysé par le
téléphone pour un diagnostic.
32. La nouvelle médecine
L’adaptateur eyeGO permet
d’effectuer des examens oculaires
avec un smartphone
Développé par les Dr Robert Chang
et Dr David Myung, le système se
compose de deux adaptateurs qui
sont simplement ajoutés à l’appareil
photo des smartphones existants –
l’un d’eux prend des photos de la
surface avant de l’œil, tandis que
l’autre focalise la lumière à travers la
pupille pour obtenir des photos de la
rétine, le long de l’arrière de l’œil.
33. La nouvelle médecine
Des chercheurs de l’Université de
Newcastle utilisent des Google Glass
pour aider les gens atteints de la maladie
de Parkinson
Peut-être la façon la plus simple pour
l’équipe d’utiliser les Glass est de fournir
des rappels personnels pour des actions
telles que des rendez-vous et les horaires
de prise de médicaments. Des
conditions que les malades de Parkinson
ont besoin en suivant une routine
complexe et en temps opportun pour la
prise de médicaments et qui peuvent
peut être difficiles à suivre pour les
patients.
34. La nouvelle médecine
Watson, le superordinateur d’IBM, s’attaque
à un cancer du cerveau
Watson, le superordinateur d’IBM basé sur
le Cloud, est de nouveau chargé d’aider les
cliniciens à créer des traitements
personnalisés pour une forme commune de
cancer du cerveau baptisé glioblastome.
Le projet, qui est une collaboration entre
IBM et le New York Genome Center (NYGC),
espère faire usage de l’intelligence artificielle
de Watson pour analyser de vastes quantités
de données afin de proposer un traitement
personnalisée capable de sauver la vie, basé
sur le cas de chaque patient.
35. La nouvelle médecine
Une prothèse de hanche imprimée en 3D permet à une
adolescente de marcher à nouveau
Mobelife, une entreprise de conception de prothèses basée en
Belgique, a imprimé en 3D, une prothèse de hanche sur mesure
et a redonné à une adolescente en fauteuil roulant, la possibilité
de remarcher par elle-même.
Le traitement des maladies cardiaques transformé grâce à
des imprimantes 3D
Une équipe de médecins, dirigée par Igor Efimov , PhD , à
l’École d’ingénierie et de sciences appliquées de l’Université de
Washington à St Louis, a utilisé une imprimante 3D pour créer
un appareil qui pourrait révolutionner la façon dont nous
traitons et surveiller les conditions cardiaques.
L’équipe a imprimé une membrane en matériau de silicium
élastique qui peut être personnalisée afin de s’adapter à la
forme exacte d’un cœur humain. Ce matériau est ensuite bardé
de minuscules capteurs qui peuvent être utilisés pour surveiller
un certain nombre de points de données importants sur la
santé cardiovasculaire – y compris la température et la pression.
Le dispositif est également capable d’envoyer de petites
impulsions électriques pour corriger les arythmies.
36. La nouvelle médecine
Un patch cutané et extensible pour la surveillance de la
santé doté de composants standards
Une équipe d’ingénieurs de l’Université de l’Illinois à
Urbana -Champaign et la Northwestern University a
développé un patch qui se colle sur la peau , et qui
assure un suivi de la santé plus souple et plus pratique.
S’appuyant sur des travaux antérieurs, le dernier
modèle remplace les composants sur mesure par des
composants standards, des composants à puce
électronique pour proposer un système électronique
souple, comme un tatouage épidermique pour une
surveillance de la santé sans fil.
Les ingénieurs prévoient que ce patch sera utilisé pour
le suivi de la santé sans fil via les téléphones cellulaires
et les ordinateurs, ainsi que pour la surveillance
clinique comme les ECG (électrocardiogrammes) et les
tests EEG (électroencéphalogrammes).
37. L’énergie et l’environnement
Avec 9 milliards d’habitants dans le monde en 2030, de
nouvelles sources d’énergie et le respect de
l’environnement sont primordiaux. Des technologies
d’avenir existent déjà, appliquées dans les grandes
villes. Un pari sur le futur ?
38. L’énergie et l’environnement
Une « peau de panneaux solaires » pourrait rendre les maisons hollandaises énergétiquement
neutres
Une équipe d’étudiants de l’université de Delft aux Pays-Bas a développé un concept pour une peau solaire
afin d’équiper une maison hollandaise typique, et aligner sa consommation d’énergie avec les exigences
énergétiques du 21e siècle.
La peau recouvre l’extérieur de la maison existante de l’avant à l’arrière, avec un côté équipé de vitres et de
panneaux photovoltaïques pour récupérer l’énergie du soleil, tandis que l’autre renferme une isolation
additionnelle pour piéger la chaleur à l’intérieur. Selon l’équipe, ce concept montre comment 1,4 million de
foyers néerlandais construits de façon similaire, pourraient devenir entièrement énergétiquement neutres.
La maison modèle sera construite à Versailles, lors de l’évènement Solar Decathlon Europe 2014 en Juin et
Juillet, une compétition où les universités du monde entier sont invitées à démontrer des concepts à grande
échelle de maisons solaires fonctionnelles.
39. L’énergie et l’environnement
Du sable hydrophobe pour les plantations du désert
Panasonic et l’université de Kyoto conduisent
actuellement des recherches pour créer du sable
repoussant l’eau pour les exploitations dans le
désert qu’ils espèrent commercialiser en 2016.
Le principe du projet est d’enrober le sable d’une
couche empêchant l’eau de passer à travers ses
grains. Les chercheurs ont ainsi réalisé l’expérience
de placer au fond d’un trou creusé dans du sable
normal, une couche de sable hydrophobe et de la
recouvrir ensuite avec du sable normal. Lorsque
l’eau est versée à cet endroit, elle constitue une
réserve souterraine en étant retenue par le sable
hydrophobe. Cette nouvelle solution pourrait
constituer une amélioration aux bâches jusqu’à
présent utilisées et également limiter le phénomène
de corrosion dû à l’eau de mer.
40. L’énergie et l’environnement
Des parcs flottants situés tout près des berges
pourraient être l’avenir du compostage de la
ville de New-York
La ville de New York produit beaucoup de
déchets : plus de 14 millions de tonnes par an,
dont la plupart sont transportés par autobus
et expédiées hors de la ville à un coût annuel
de 300 millions de dollars et au bilan
environnemental encore plus élevé. Aussi, les
membres du cabinet d’architecture PRESENT
ont commencé à réfléchir à un moyen de
réduire le trafic sur les déchets, la pollution
sonore et les émissions de gaz à effet de serre.
Et ils en sont venus avec la Green Loop (La
Boucle Verte), un centre en bord de mer
disposant d’une installation de compostage au
niveau de la rue surmontée d’un parc.
41. L’énergie et l’environnement
La Smart Home productrice d’énergie signée Honda
donne plus qu’elle n’en prend et devrait générer un
excédent de 2,6 MWh d’électricité
La « Honda Smart Home US » est géré par le
système de gestion de l’énergie de la maison (HEMS
: Home Energy Management System) de la société
japonaise. Ce système exclusif, le cerveau de
l’opération, a pris place dans le garage pour
surveiller et optimiser la consommation électrique
à travers des micro-réseaux de la maison.
Placée à côté du HEMS, se trouve une batterie de 10
kWh qui utilise les mêmes cellules lithium-ion que
vous trouverez dans la voiture électrique Fit de
Honda. Cette batterie stocke l’énergie collectée par
le système solaire photovoltaïque de 9,5 kW monté
sur le toit pour une utilisation de nuit (lorsque les
pics de demande et les véhicules sont susceptibles
de devoir se recharger).
42. L’énergie et l’environnement
Qarnot computing - Un radiateur numérique
Qarnot computing a eu l'idée d'utiliser la chaleur produite par les serveurs
informatiques pour chauffer gratuitement bureaux et appartements.
L'originalité de sa solution : ce n'est pas la chaleur qui est apportée dans
les locaux, mais le calcul ! Celui-ci est effectué directement sur des
processeurs installés dans un « radiateur ».
Le concept est simple : les résistances du radiateur sont remplacées par des
ordinateurs réduits à leur plus simple expression, c’est-à-dire
essentiellement des processeurs capables d’effectuer des calculs.
L’utilisateur branche le radiateur sur une prise Internet et règle le
thermostat à la température souhaitée. Qarnot computing envoie des
calculs à effectuer pour atteindre puis maintenir cette température.
La société vend cette puissance de traitement à des entreprises. « Cela leur
revient moins cher que lorsqu’elles font appel à un data center puisqu’il n’y
a pas de data center à construire, à alimenter enénergie, à gérer, à refroidir.
De plus, cela produit de la chaleur gratuitement », explique Paul Benoit
La plate-forme Qarnot computing fonctionne tout au long de l’année. S’il
fait très froid et que la demande de calcul ne suffit pas, la société met sa
puissance de traitement gratuitement au service de réseaux associatifs ou
propose à des chercheurs d’utiliser ses ressources. Quand le temps se
réchauffe, les habitants peuvent passer en mode « basse consommation »
ou couper leurs radiateurs.
Pour conserver un minimum de puissance de calcul tout au long de
l’année, en particulier en été, Qarnot computing privilégie les lieux les
plus adaptés : les régions « froides », les écoles ou les universités fermées
en été, les logements étudiants, les bâtiments de montagnes, etc. Paul
Benoit est lucide : « Nous ne prétendons pas remplacer les data centers,
mais la question de l’énergie devient cruciale, nous apportons une
solution alternative à tout cela ».
43. La nébuleuse Google
Pour comprendre l’évolution des technologies du
numérique, suivre Google et son écosystème en cours de
mise en place est indispensable.
Google, c’est l’énergie, la médecine, les smartphones, les
PCs, les tablettes, le Cloud, le Web et les services associés,
la sécurité, les réseaux, le Smart Home, la Smart Car, le
commerce électronique, la télévision, le « wearable », le
divertissement…. et un bénéfice net de 13 milliards de
dollars en 2013, et un trésor de guerre de 50 milliards de
dollars.
45. Le CES 2014 en chiffres
3.200 exposants
130.000 m² d’exposition
20.000 nouveaux produits et services
90 sociétés françaises exposantes mais
isolées
6000 journalistes internationaux présents
Un chiffre d’affaire de 1.000 milliards de
dollars en 2013
Une dépense mondiale de 2.300 milliards de
dollars en 2013
46. Actions pour le CES 2015
Faire venir les start-up françaises dans
l’espace Eureka Park du CES
Cet espace ouvert depuis 2012, a regroupé lors du CES
2014, plus de 200 start-up.
Les avantages sont multiples:
Visite de toute la presse internationale
Prix très avantageux pour les exposants
Large possibilité de networking pour établir des
partenariats et conclure des contrats
Participation à un voyage d’études pour les PMEs
Découvertes et compréhension des nouvelles
tendances et des nouveaux produits du marché de
l’électronique grand public
Accompagnement sur place
Débriefings quotidiens et networking entre les
PMEs, les Grands Comptes et les sociétés
internationales présentes