1. L’institut de la francophonie pour l’informatique
Rapport final :
RÉSEAU INTELLIGENT DANS LE DOMAINE
DE TELECOMMUNICATION
Cours : Travail Personnel Encadré
Superviseur : NGUYEN Hong Quang
Etudiante : DANG Thi Hai Ha
Promotion : 12 - IFI
Hanoi, juillet 2007
2. Travail Personnel Encadré
Sujet : Réseau Intelligent dans le domaine de télécommunication
Table des matières
1 Introduction................................................................................................................. 4
2 Réseau Intelligent........................................................................................................ 4
2.1 Définition du RI .................................................................................................. 4
2.2 Les objectifs du RI .............................................................................................. 5
2.3 Architecture du RI............................................................................................... 5
2.3.1 Architecture fonctionnelle .......................................................................... 5
2.3.2 Architecture conceptuelle ........................................................................... 6
2.4 Plan service de l’ensemble CS-1......................................................................... 8
2.5 Plan fonctionnel global de l’ensemble CS-1..................................................... 10
2.5.1 SIB de l’ensemble CS-1............................................................................ 10
2.5.2 POI de l’ensemble CS-1............................................................................ 11
2.5.3 POR de l’ensemble CS-1 .......................................................................... 12
2.6 Plan fonctionnel réparti..................................................................................... 13
2.6.1 Fonctions relatives au traitement d’appel ................................................. 13
2.6.2 Fonctions relatives aux services................................................................ 14
2.6.3 Fonctions relatives à la gestion ................................................................. 15
2.6.4 Relations entre entités fonctionnelles ....................................................... 15
2.7 Plan physique .................................................................................................... 15
2.7.1 Entités physiques ...................................................................................... 15
2.7.2 Protocole INAP......................................................................................... 18
2.8 Services du RI ................................................................................................... 19
2.8.1 Classification............................................................................................. 19
2.8.2 Quelques services populaires.................................................................... 19
2.9 L’utilisation du RI dans le monde et au Vietnam ............................................. 20
2.9.1 Dans le monde........................................................................................... 20
2.9.2 Au Vietnam............................................................................................... 20
3 Etude de cas : Télévote ............................................................................................. 21
4 NGN - Successeur du RI........................................................................................... 25
4.1 La demande pour RI.......................................................................................... 25
4.1.1 Gestion de service ..................................................................................... 25
4.1.2 Inter-connexion ......................................................................................... 26
4.2 Caractéristiques de l’architecture désirée ......................................................... 26
4.3 Solution : Next Generation Network ................................................................ 26
4.3.1 Objectifs du NGN ..................................................................................... 27
4.3.2 Architecture............................................................................................... 27
4.3.3 Services du NGN ...................................................................................... 29
5 Conclusion et perspectives........................................................................................ 29
6 Références................................................................................................................. 30
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3. Travail Personnel Encadré
Sujet : Réseau Intelligent dans le domaine de télécommunication
Table des figures et tableaux
Figure 1 - L’architecture fonctionnelle du RI [1] ............................................................... 6
Figure 2 - Modèle conceptuel du RI [2].............................................................................. 8
Figure 3 - Entités fonctionnelles du plan fonctionnel réparti [21].................................... 14
Figure 4 - Entités physiques du réseau intelligent et leurs relations [21] ......................... 18
Figure 5 - Le scénario de fonctionnement du RI en fonction de service Télévote ........... 24
Figure 6 - Architecture en couche du NGN [16] .............................................................. 28
Table 1 - Ensemble cible des éléments de services CS-1 ................................................... 9
Table 2 : Table des éléments de service du Télévote........................................................ 21
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4. Travail Personnel Encadré
Sujet : Réseau Intelligent dans le domaine de télécommunication
1 Introduction
Les réseaux téléphoniques font aujourd’hui partie de la vie de chaque individu. Ils
fournissent de nombreux services dits de valeurs ajoutées via le téléphone. Ce dernier
peut nous servir non seulement à communiquer avec la voix, mais également à jouer, à
faire des affaires et à se détendre, etc. Cela pousse donc le développement des réseaux
téléphoniques. Le téléphone et le réseau téléphonique en particulier maintenant sont
beaucoup plus “intelligents” que ceux d’il y a 10 ans. A partir du réseau téléphonique
traditionnel, pour y arriver, il y a des changements qu’on doit surmonter. Le premier
problème se pose quand l’opérateur de réseau désirant introduire un nouveau service
dépend fortement de ses fournisseurs qui sont seuls à même de modifier les programmes
fort complexes faisant fonctionner leur commutateur. Le fournisseur se trouve dans une
situation de force où il peut facturer très cher la modification du programme demandé.
Pour l’opérateur, ces coûts sont multipliés par le nombre de fabricants fournissant des
commutateurs pour son réseau [1][2].
De plus, on estime habituellement qu’il faut entre 3 et 5 ans entre le moment où la
décision d’introduire un nouveau service est prise et la mise en oeuvre effective de ce
service dans le réseau. Ces délais ne permettent pas à un opérateur de réagir rapidement à
la demande d’un client pour un service particulier [2][6].
D'autre part, certains services nécessitent que le commutateur traite des informations qui
ne sont pas locales, mais communes à l'ensemble des commutateurs du réseau. Par
exemple, l'application numéro vert qui permet à un appelant de faire un appel gratuit,
repose sur la traduction d'un numéro logique à préfixe spécifique (0800 en France) en un
numéro de destination réelle. La table de traduction est une donnée globale à tous les
commutateurs. Dupliquer une telle table dans tous les commutateurs du réseau implique
une gestion très difficile pour garantir sa cohérence [1][2]. Par contre, disposer d'un
noeud central stockant cette table et étant accessible par l'ensemble des commutateurs est
une solution simple à mettre en oeuvre et peu coûteuse. Ainsi le réseau est enrichi d'une
fonctionnalité nouvelle et du fait de sa capacité à traiter des informations et à offrir un
service plus évolué que l'appel de base, il est qualifié "d'intelligent" [2]. C’est ça l’idée du
réseau intelligent, qui est nécessaire pour développer le réseau traditionnel et pour que les
commutateurs puissent faciliter leur travail.
2 Réseau Intelligent
2.1 Définition du RI
Le terme Réseau Intelligent (RI) est utilisé pour décrire un concept d’architecture qui est
destiné à être appliqué à tous les réseaux de télécommunications [1][5].
Le RI a pour objectif de faciliter l’introduction de nouveaux services (des exemples
seront explicités plus loin : les Télécommunications Personnelles Universelles ou TPU, le
Réseau Privé Virtuel ou RPV, le libre appel...) en se basant sur plus de flexibilités et des
fonctionnalités nouvelles [1][6].
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Le terme “service” doit être interprété dans un sens restrictif : ce sont des services réseau
(de télécommunications), construits sur des services basiques de transport d’informations
tels que le transport de la parole, de données ou d’images vidéo. Cela ne couvre donc pas
la mise en oeuvre de ressources physiques pour les services de transport d’information.
2.2 Les objectifs du RI
Les objectifs principaux du RI sont :
• de faciliter l’introduction et la modification de nouveaux services, avec une réduction
importante des délais de développement associés,
• en même temps, de réduire les coûts de développement,
• enfin, d’introduire dans le réseau des fonctions plus sophistiquées, par exemple pour
permettre à l’usager de gérer et de modifier ses propres données [1][6].
L’UIT-T[a] décrit les moyens qui permettent “de faciliter l’introduction de nouveaux
services” :
• l’architecture doit être indépendante de la mise en oeuvre des services. Cela veut dire
que la mise en oeuvre de nouveaux services ne doit pas impliquer une modification de
l’architecture, ce qui serait alors coûteux ;
• l’architecture doit être indépendante de la mise en oeuvre du réseau. Cela veut dire
que l’architecture ne dépend pas de la configuration physique du réseau ni des
systèmes spécifiques des fournisseurs. L’objectif est de permettre à un opérateur de
réseau de choisir le matériel adéquat et de ne pas être obligé de re-développer un
service en cas de changement de configuration du réseau [1].
2.3 Architecture du RI
2.3.1 Architecture fonctionnelle
L’architecture fonctionnelle du RI est définie très simplement par l’identification d’un
certain nombre de fonctions (figure 1) qui peuvent physiquement être mises en oeuvre sur
le même système ou sur des systèmes séparés [1][5]. Il y a plusieurs types de fonctions :
• les fonctions de transport temps réel classiques (terminal, commutateur de
rattachement, commutateur de transit),
• les fonctions temps réel nouvelles pour le RI (d’une part en adaptant le commutateur,
qui est alors appelé CAS ou Commutateur d’Accès aux Services, d’autre part, les
nouvelles ressources aussi appelées PI ou Périphérique Intelligent),
• les fonctions de commande du RI (logique du service, appelée PCS ou Point de
Commande de Services, et Base de données),
• les fonctions de gestion du RI (gestion de la logique et des données, accès par les
utilisateurs, création des services).
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Figure 1 - L’architecture fonctionnelle du RI [1]
2.3.2 Architecture conceptuelle
En vue de décrire les différents éléments du réseau intelligent, l’ITU-T[a] a introduit une
architecture conceptuelle qui doit servir de carde à la spécification et à la description de
cette architecture.
Le réseau intelligent se divise en quatre plans. Chacun de ces plans correspond à une
abstraction différente du réseau. Ce sont le plan service (SP, Service Plan), le plan
fonctionnel global (GFP, Global Functional Plan), le plan fonctionnel réparti (DFP,
Distributed Functional Plane), le plan physique (PP, Physical Plane) [2][5][8].
Plus en détail, le plan service décrit une vue qui ne prend en compte que les services. Un
service est une offre commerciale mise à disposition par un fournisseur de service (qui
peut être un opérateur) pour des abonnés pour satisfaire un besoin de télécommunication.
Le plan service est pris en charge par le markéteur de service chez un opérateur de réseau
ou de service. Il ne contient aucune information concernant l’implantation des services
dans le réseau. Le service est décrit en langage naturel. Un service consiste en un ou
plusieurs éléments de service (FE, Service Feature) un élément de service étant la plus
petite unité utilisée à ce niveau. Un élément de service est un composant de service
correspondant à une partie du service ou au service lui-même. Cela signifie qu’un
élément de service peut lui-même être un service, c'est-à-dire correspondre à une offre
commerciale. Généralement, un élément de service est indépendant d’un service donné.
Cela est le cas par exemple des éléments de services pour « authentification» ou « mise
en file d’attente » qui peuvent être réutilisés pour la création de nombreux services RI [2].
Le plan fonctionnel global modélise un réseau intelligent comme une seule entité. Cette
entité est capable d’effectuer un certain nombre de fonctions représentées par des blocs
de construction indépendants des services (SIB, Service Independent Building Block). Un
SIB particulier représente la fonctionnalité du traitement d’appel (BCP, Basic Call
Process). C’est à partir de ce SIB que le service est généralement initié. Un service
correspond dans le GFP à un chaînage de SIBs. Ce chaînage commence à un endroit
précis dans le traitement d’appel. Ce point de départ est appelé point d’initiation (POI,
Point Of Initiation). Dans l’exemple du service numéro vert, le POI correspond à la
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Sujet : Réseau Intelligent dans le domaine de télécommunication
détection du préfixe « 0800 ». Après exécution de la séquence de SIBs, le contrôle est à
nouveau passé au BCP. Le point dans le traitement d’appel où celui-ci reprend le contrôle
est appel point de retour (POR, Point of Return).
Une chaîne de SIBs pour un service donné, associée aux points d'initiation et de retour,
constitue une logique globale de service (GSL, Global Service Logic). En terme de
programmation, une logique globale de service est assimilable à un script. Le GFP est
pris en charge par le concepteur de service. [2]
Le plan fonctionnel réparti modélise le réseau intelligent comme un ensemble d’entités
fonctionnelles réparties qui exécutent des actions (FEA, Functional Entity Action). Une
entité fonctionnelle (FE, Functional Entity) peut être assimilée à un objet de traitement.
Un SIB est matérialisé dans le DFP par une séquence d’actions FEAs exécutés dans les
FEs. Certaines de ces actions FEAs peuvent induire des flux d’information (IF,
Information Flow) entre FEs. [2]
Le DFP est pris en charge par le concepteur de réseau.
Le plan physique modélise les aspects physiques du réseau intelligent. Il identifie les
différentes entités physiques (PE, Physical Entity) et protocoles qui existent dans le
réseau intelligent réel. Il spécifie par ailleurs les entités fonctionnelles implantées dans les
différentes entités physiques. Cette implantation doit respecter la règle qu'une entité
fonctionnelle ne peut être répartie sur plusieurs entités physiques. Elle peut par contre
être dupliquée dans différentes entités physiques.
Les flux d’information (IF) du DFP correspondent habituellement à des protocoles
d’application. Dans le plan physique, on leur assigne la pile de protocole sur laquelle ils
vont fonctionner. Le plan physique est pris en charge par les équipementiers et les
opérateurs de réseau. [2]
Relation entre plans
Les éléments de services (SF) définis dans le plan service (SP) sont traduits en logique
globale de service (GSL) dans le plan fonctionnel global (GFP). Une GSL est un
regroupement d’un POI (Point Of Initiation), d’un chaînage de SIBs et d’un POR (Point
Of Return). Un SIB du GFP est réalisé dans le plan fonctionnel réparti (DFP) par une
séquence d’actions d’entités fonctionnelles (FEAs) exécutées dans les entités
fonctionnelles (FEs). Les FEs sont traduits en entités physiques (PE) dans le plan
physique. Des regroupements de FEs peuvent s’opérer avant translation vers un PE donné
[2].
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Figure 2 - Modèle conceptuel du RI [2]
2.4 Plan service de l’ensemble CS-1
Le champ du CS-1 couvre une certaine catégorie de services, dits services de type A. Ces
services ont la caractéristique de n’être actifs qu’à une seule extrémité d’une connexion,
donc d’être des services à terminaison simple (single ended) et de n’avoir qu’un point de
commande unique (single point of control ). « Actif à une seule extrémité » signifie que
le service ne concerne qu’une seule des deux parties impliquées dans un appel et qu’il est
entièrement indépendant des services qui pourraient être actifs à d’autres extrémités de la
connexion. Un point de commande unique implique que les mêmes aspects d’un appel ne
peuvent être télécommandés que par une seule entité SCF à un moment donné dans le
temps [21].
Tout autre service ne présentant pas ces caractéristiques est identifié comme étant de type
B et sort du cadre du CS-1. Cependant, certains de ces services existant déjà, tels le
rappel automatique sur occupation ou la communication conférence, ils continuent d’être
fournis en tant que service basé sur la commutation et sont pris en charge partiellement
par le CS-1. L’ensemble cible de services de l’ensemble CS-1 est détaillé dans [21],
extrait de la recommandation Q1211.
Note : CS signifie capability set, ensemble de capacités. CS-1 correspond à la première version du réseau
intelligent.
Par ailleurs, il existe deux types de services, les services à l’abonné et les services réseau.
Les services à l’abonné sont souscrits par un abonné particulier (par exemple services de
filtrage des appels au départ et à l’arrivée) et personnalisables par ce dernier, alors que les
services réseau sont offerts à l’ensemble des abonnés (par exemple télévote, kiosque
téléphonique).
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9. Travail Personnel Encadré
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Un service étant composé d’éléments de service, le CS-1 identifie un ensemble de 38
éléments de service, listés dans le tableau 1.
Comme nous l’avons mentionné, certains éléments de service sont également des
services. Citons à titre d’exemples la numérotation abrégée, le renvoi d’appel ou encore
le filtrage des appels au départ ou à l’arrivée. Enfin, certains éléments de service ne sont
que partiellement pris en charge par le CS-1 car, comme pour certains services, ils
requièrent des capacités supplémentaires des services de type B. L’indication d’appel en
instance ou le rappel automatique en sont des exemples [1][21].
Table 1 - Ensemble cible des éléments de services CS-1
Numérotation abrégée Opérateur de renseignement
Authentification Code d’autorisation
Rappel automatique (1) Répartition des appels
Renvoi d’appel Mise en garde avec message (1)
Espacement d’appel Limitation du nombre d’appels
Consignation des paramètres d’appel Mise en file d’attente
Transfert d’appel Indication d’appel en instance (1)
Groupe fermé d’usagers Communication de consultation
Gestion de profil client Annonces vocales personnalisées
Sonneries personnalisées Guidage du demandé
Télécommande de renvoi d’appel Appels groupés
Conférence « rendez-vous » (1) Appels multipoints (1)
Accès depuis l’extérieur du réseau Appel vers l’extérieur du réseau
Numéro unique Acheminement en fonction de l’origine
Filtrage des appels au départ Guidage du demandeur
Numérotation personnalisée Kiosque
Plan de numérotage privé Taxation à l’arrivée
Taxation partagée Filtrage des appels à l’arrivée
Acheminement en fonction de la date et de Renvoi d’appel sur non-réponse ou sur
l’heure occupation
(1) Ces éléments de services sont également des services.
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2.5 Plan fonctionnel global de l’ensemble CS-1
Ce plan est détaillé dans la recommandation Q1213 pour l’ensemble de capacités 1 du RI.
Il modélise la fonctionnalité du réseau d’un point de vue global, à l’échelle du réseau. Il
correspond à l’interface de programmation. Dans ce plan, les services identifiés au plan
des services sont décomposés en éléments de service et ensuite redéfinis en langage
naturel en termes de larges fonctions modulaires du réseau nécessaires pour leur support.
Ces fonctions ne sont spécifiques ni aux services, ni aux éléments du service. Ces briques
de construction réutilisables et normalisées sont donc définies indépendamment de tout
service et de toute implantation et sont appelées service independent building blocks
(SIB) [2][21].
Un module SIB particulier appelé le SIB BCP (basic call process), représente le
traitement d’appel de base. À ce point s’effectue un transfert de contrôle entre le
traitement d’appel et le service.[2][21]
Lorsqu’un service pris en charge par le réseau intelligent doit être invoqué, sa logique de
service (GSL), qui précise comment les modules SIB sont enchaînés pour décrire les
éléments de service qui le composent, est lancée au point d’initiation POI (point of
initiation) au moyen d’un mécanisme de déclenchement issu du SIB BCP. À la fin de la
chaîne de SIB, le contrôle est de nouveau transféré au traitement d’appel, à un point
appelé point de retour (point of return : POR). [2][21]
Une chaîne de SIB pour un service donné, associée aux points d’initiation et de retour,
constitue donc une logique globale de service. En termes de programmation, une logique
globale de service est assimilable à un script. [2][21]
2.5.1 SIB de l’ensemble CS-1
La fonctionnalité du CS-1 peut être atteinte avec un ensemble de quatorze SIB. Nous les
présentons très brièvement ici.
Algorithm effectue une opération mathématique (addition, soustraction).
Authenticate fournit la fonction d’authentification, c’est-à-dire vérifie que l’utilisateur du
service est doté des privilèges d’accès.
Charge permet d’appliquer une taxation particulière.
Compare effectue une comparaison entre deux paramètres. Ce SIB possède quatre sorties
logiques : « plus grand », « plus petit », « égal » et « erreur ».
Distribution distribue les appels vers ses différentes sorties en fonction d’un algorithme
défini (par exemple pourcentage alloué à chaque sortie).
Limit limite le nombre d’appels qui peuvent atteindre un but en fonction d’un algorithme
paramétrable (par exemple appels limités à un intervalle de temps particulier). Ce SIB
possède trois sorties logiques : « passe », « ne passe pas » et « erreur ».
Log call information enregistre certaines informations relatives à l’appel dans un fichier.
Queue permet de mettre des appels en attente.
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11. Travail Personnel Encadré
Sujet : Réseau Intelligent dans le domaine de télécommunication
Screen compare un identificateur avec une liste et détermine si l’identificateur est présent
dans la liste ou non.
Service data management permet de manipuler les données permanentes (c’est-à-dire qui
survivent à l’instanciation d’un service).
Status notification permet de connaître l’état des ressources du réseau (par exemple l’état
d’une ligne).
Translate traduit un paramètre d’entrée en un paramètre de sortie en utilisant comme
table de traduction un fichier dont l’identifiant est un paramètre statique.
User interaction permet de dialoguer avec un utilisateur.
Verify vérifie la consistance syntaxique d’une information reçue.
Le SIB BCP (processus d’appel de base) représente la fonction de traitement de l’appel
de base. Il assure l’interaction entre ce traitement et la logique de service. Pour cela, il
contient un ensemble de points d’initiation et de retour (POI et POR). Les POI
correspondent à des étapes dans le traitement d’appel où un service de réseau intelligent
peut être invoqué, le traitement d’appel étant alors suspendu.
Les POR représentent les étapes où le traitement d’appel peut reprendre une fois le
service exécuté.
Ces SIB sont relativement peu nombreux mais permettent la définition d’un grand
nombre de services en raison de la souplesse avec laquelle ils peuvent être paramétrés.
2.5.2 POI de l’ensemble CS-1
L’ensemble suivant de points POI a été identifié pour l’ensemble CS-1 du RI [21].
Call originated (appel au départ) vérifie si l’utilisateur n’a pas fait une demande de
service sans avoir spécifié auparavant une adresse de destination (par exemple
décrochage, mais avant composition du numéro). Ce POI est utilisé par des services de
filtrage de sécurité.
Address collected (adresse recueillie) détermine si l’introduction d’une adresse par
l’utilisateur a été reçue. Depuis ce POI, il est possible d’activer des services tels que
Filtrage des appels au départ ou Numérotation abrégée.
Address analyzed (adresse analysée) indique que l’adresse introduite a été analysée pour
déterminer ses caractéristiques (par exemple, numéro de libre appel, numéro de télévote).
Prepared to complete call (prêt à faire aboutir l’appel) indique que le réseau est prêt à
essayer d’acheminer l’appel jusqu’au destinataire final. Il est utilisé pour l’activation de
services tels que Filtrage des appels à l’arrivée ou Renvoi d’appel.
Busy (occupation) indique que l’appel est destiné à un utilisateur actuellement occupé. Ce
POI peut invoquer un service tel que Rappel automatique sur occupation du côté appelant
ou Renvoi d’appel sélectif sur non-présence ou sur occupation du côté appelé.
No answer (non-réponse) indique que l’appel a été présenté à l’utilisateur qui n’a pas
répondu. Parmi les services pouvant être invoqués par ce point POI, figure le renvoi
d’appel sélectif sur non-présence ou sur occupation.
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12. Travail Personnel Encadré
Sujet : Réseau Intelligent dans le domaine de télécommunication
Call acceptance (acceptation d’appel) indique que l’appel est toujours actif mais que la
connexion entre le demandeur et le demandé n’est pas encore établie (le demandé
décroche mais la commutation n’est pas achevée). Son application concerne des services
pour lesquels l’appelant peut décider de continuer l’appel ou de le libérer. On peut
considérer l’exemple où avant d’établir la communication entre l’appelant et l’appelé, il
est nécessaire que l’appelé s’authentifie. Ce point POI activera alors le service Filtrage de
sécurité.
Active state (état actif) indique que l’appel est actif et que la connexion entre le
demandeur et le demandé est établie. Son utilisation est liée à la facturation du côté
émetteur ou récepteur ou des deux côtés.
End of call (fin d’appel) indique qu’un correspondant s’est déconnecté. Sa principale
application (du côté appelant ou appelé) est d’invoquer la logique de service qui libérera
les ressources qui ont été réservées afin de supporter l’appel, et effectuera les procédures
de facturation. Ce POI peut aussi être utilisé afin de permettre à un appelant de se mettre
en relation avec un autre destinataire sans avoir à raccrocher.
2.5.3 POR de l’ensemble CS-1
L’ensemble suivant de points POR a été identifié pour l’ensemble CS-1 du RI [21].
Continue with existing data (continuer avec les données existantes) indique que le
processus BCP devrait continuer le traitement de l’appel sans modification. Dans le cas
du service Filtrage des appels au départ, si le numéro de destination ne figure pas dans la
liste de filtrage, alors la logique de service renvoie ce POR afin que le BCP puisse
continuer le traitement de l’appel normalement.
Proceed with new data (passer à de nouvelles données) indique que le processus BCP
devrait passer au traitement de l’appel uniquement en cas de modification des données.
Dans le cas du service Numéro Vert, la logique de service retourne au processus BCP une
nouvelle information à travers ce POR, à savoir le numéro physique correspondant au
numéro vert.
Handle as transit (traitement en transit) indique que le processus BCP devrait traiter
l’appel comme s’il venait d’arriver.
Clear call (libération d’appel) indique que le processus BCP devrait libérer la
communication. De nombreux services utilisent ce POR. Par exemple, à la fin d’un vote,
on libère l’appel de l’utilisateur ayant voté par un POR Clear call émis du SCP vers le
SSP.
Enabling call party handling (autorisation de traitement des correspondants) indique que
le processus BCP devrait effectuer des fonctions permettant une commande d’appel pour
des correspondants individuels. L’utilisation de ce POR concerne des services tels que la
Communication conférence.
Initiate call (tentative d’appel) indique que l’appel devrait être lancé. Ce lancement peut
être indépendant d’un appel existant ou se faire dans le contexte d’un appel existant. Un
service tel que le réveil automatique par téléphone génère ce POR dont le but est de
mettre en relation un utilisateur (ayant souscrit au service et ayant programmé son réveil
à une heure donnée correspondant à l’activation du service) avec la logique de service.
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2.6 Plan fonctionnel réparti
Alors que le plan fonctionnel global traite le « quoi ? » ou plus précisément quels SIB
constituent le service, le plan fonctionnel réparti traite le « comment ? », autrement dit,
comment les SIB ou fonctions du service sont réalisées. Au plan fonctionnel réparti, le
réseau intelligent est vu comme un ensemble d’objets distribués appelés entités
fonctionnelles (FE, functional entities) qui interagissent à travers des échanges de
messages appelés flux d’informations (IF, information flows) à travers des supports de
communication abstraits appelés relations (relationships). Ce plan est introduit dans la
recommandation Q1214 pour l’ensemble de capacités 1 du RI [2][21].
Au plan physique, les entités fonctionnelles sont traduites en entités physiques (PE,
physical entities) ; les relations deviennent des supports physiques associés à des
protocoles de communication et les flots d’information sont traduits en messages
protocolaires.
Le plan fonctionnel réparti (DFP, distributed fonctional plane) est le niveau d’abstraction
où l’on introduit donc les entités fonctionnelles ou fonctions (figure 3) qui doivent
collaborer pour accomplir les tâches du réseau. Ce plan est pris en charge par le
concepteur de réseau.
2.6.1 Fonctions relatives au traitement d’appel
• La fonction Commande d’appel (CCF, Call control function) s’occupe du traitement
d’appel et de connexion au sens classique du terme (il s’agit du commutateur
traditionnel).[21]
• La fonction Agent de commande d’appel (CCAF, Call control agent function) fournit
un accès au réseau à l’utilisateur. Elle est habituellement implantée dans un terminal.
[21]
• La fonction Commutation de service (SSF, Service switching function) sert
d’interface entre le SCF et le CCF. Elle permet au CCF d’être piloté par le SCF. Un
exemple de rôle du SSF est la suspension du traitement de l’appel afin que le SCF
puisse convertir un numéro vert en une adresse réseau appropriée. Les fonctions CCF
et SSF sont inséparables ; un élément de réseau possédant la fonction SSF doit
posséder la fonction CCF. C’est la raison pour laquelle on retrouve fréquemment la
dénomination SSF/CCF. [21]
• La fonction Ressources spécifiques (SRF, Specialized resource function) fournit des
ressources spéciales qui peuvent être utilisées par d’autres entités du réseau. Ces
ressources sont habituellement utilisées pour établir un dialogue avec l’utilisateur du
réseau. Il s’agit typiquement d’émetteurs et récepteurs DTMF (dual tone multiple
frequency), de conversion de protocole, de synthèse vocale, d’analyse vocale, etc.
[21]
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14. Travail Personnel Encadré
Sujet : Réseau Intelligent dans le domaine de télécommunication
Figure 3 - Entités fonctionnelles du plan fonctionnel réparti [21]
2.6.2 Fonctions relatives aux services
• La fonction Commande de service (SCF, Service control function) contient la logique
de service et contrôle l’exécution. Elle contient la capacité logique afin d’influencer
le traitement d’appels en interagissant avec SSF/CCF et avec d’autres entités
fonctionnelles pour réaliser des actions spécifiées. [21]
• La fonction Base de données du service (SDF, Service data function) gère les données
relatives aux services et au réseau. Elle fournit au SCF une vue abstraite de ces
données, lui cachant la façon dont elles sont implantées. [21]
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15. Travail Personnel Encadré
Sujet : Réseau Intelligent dans le domaine de télécommunication
2.6.3 Fonctions relatives à la gestion
• La fonction Gestion de service (SMF, Service management function) s’occupe du
déploiement des logiques de service initialement développées dans l’environnement
de création de service, de la configuration et de la gestion des services. [21]
• La fonction Agent de gestion de service (SMAF, Service management agent function)
joue le rôle de terminal qui fournit une interface utilisateur (par exemple X-Window)
pour l’accès à l’entité fonctionnelle SMF. [21]
• La fonction Environnement de création de service (SCEF, Service creation
environment function) permet de définir, développer, tester un service du réseau
intelligent, puis de le transférer dans l’entité SMF. La fonction SCEF s’appuie sur
l’existence d’interfaces de programmation. Son utilisation permet de développer la
logique de service, les structures de données du service et les informations associées
aux critères de déclenchement dans le commutateur. [21]
2.6.4 Relations entre entités fonctionnelles
Les relations entre entités fonctionnelles s’appuient sur le modèle client/serveur. Afin
qu’une entité fonctionnelle cliente puisse invoquer les services fournis par une entité
fonctionnelle serveuse, une relation doit être établie entre les deux entités fonctionnelles
concernées. Les rôles ne sont pas figés. Une entité fonctionnelle peut jouer le rôle de
client à un instant donné et le rôle de serveur à un autre moment. [21]
2.7 Plan physique
Deux aspects sont traités dans le plan physique. Le premier est relatif à l’affectation
d’entités fonctionnelles dans des entités physiques (PE, physical entity) et est traité dans
la recommandation Q 1215 pour le premier ensemble de capacités du RI. Le second est
lié à la spécification du protocole réseau intelligent INAP (intelligent network application
protocol) et est traité dans la recommandation Q1218. [21]
2.7.1 Entités physiques
Il est à noter que plusieurs entités fonctionnelles peuvent être « mappées » sur une même
entité physique alors qu’une entité fonctionnelle ne peut pas être distribuée sur plusieurs
entités physiques (figure 8).
• Point de commutation de service (SSP, Service switching point) Un point de
commutation de service, qui est en fait un commutateur, effectue toutes les fonctions
de commutation nécessaires et fournit l’accès aux capacités de réseau intelligent. Un
point SSP contient une fonction commande d’appel (CCF) et une fonction
commutation de service (SSF). S’il s’agit d’un commutateur local, il peut alors aussi
intégrer une fonction agent de commande d’appel (CCAF). Un point SSP peut
contenir par ailleurs une fonction ressource spécialisée (SRF). Enfin, un point SSP
peut sur option contenir une fonction de commande de service (SCF) et une fonction
données de service (SDF). [21]
• Point de commande de service (SCP, Service control point) Un point de commande
de service contient une fonction de commande de service (SCF) et sur option une
fonction données de service (SDF). Le point SCP est connecté aux points SSP et aux
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16. Travail Personnel Encadré
Sujet : Réseau Intelligent dans le domaine de télécommunication
périphériques intelligents à travers le réseau sémaphore. Le point SCP peut accéder
aux données d’un point de données de service (SDP) soit directement, soit à travers le
réseau sémaphore. [21]
• Point de données de service (SDP, Service data point) Le point de données de service
contient les données d’abonné et de réseau qui sont accédées pendant l’exécution
d’un service. Fonctionnellement, le point SDP intègre la fonction de données de
service (SDF). Le point SDP peut se trouver dans le même réseau que celui contenant
le point SCP, ou dans un réseau distinct. [21]
• Périphérique intelligent (IP, Intelligent peripheral) L’entité fonctionnelle SRF
(Specialized resource function ) va fournir aux services les moyens de communiquer
avec l’utilisateur. L’entité SRF pose le problème quant à sa localisation dans une
entité physique. Lorsqu’une fonction SRF est mise à contribution dans le cadre d’un
service, on se retrouve avec trois entités fonctionnelles impliquées : SCF qui contrôle
le service, SSF qui permet à SCF de contrôler l’appel et SRF. SCF doit pouvoir
dialoguer avec les deux autres entités qui elles-mêmes doivent avoir une relation leur
permettant au moins d’établir une connexion entre elles. L’entité SRF peut être
intégrée au périphérique intelligent ou au SSP. [21]
• Complément (AD, Adjunct) Un complément équivaut fonctionnellement à un point
SCP mais est directement connecté à un point SSP à travers une interface haut débit
et non à travers le réseau sémaphore. Par contre, le contenu des messages est
identique. Il n’y a donc pas de différence au niveau protocolaire entre un complément
et un point SCP. Un complément peut être connecté à plusieurs points SSP et un point
SSP peut être connecté à plusieurs compléments. [21]
• Noeud de service (SN, Service node) Un noeud de service est similaire à un
complément. En plus dejouer le rôle de point SCP, il peut aussi jouer le rôle de
périphérique intelligent. Le noeud de service peut communiquer avec plusieurs points
SSP mais doit disposer d’une liaison sémaphore et de transport avec chaque SSP avec
lesquels il communique. Fonctionnellement, le noeud de service contient la fonction
commande de service (SCF), la fonction données de service (SDF), la fonction
SSF/CCF, la fonction ressource spécialisée (SRF). La fonction SSF/CCF est associée
à la fonction SCF du noeud de service et n’est pas accessible par des entités
fonctionnelles SCF externes. [21]
• Point de commutation et de commande de service (SSCP, Service switching and
control point) Un point de commutation et de commande de service combine les
points SSP et SCP en un même noeud. Il contient obligatoirement les entités
fonctionnelles de ces deux points, à savoir, SSF, CCF, CCAF, SCF et SDF. Un point
SSCP peut aussi contenir une fonction SRF. L’interface entre les entités SSF/CCF et
SCF est propriétaire ; il en va de même pour l’interface entre SCF et SDF. Toutes les
entités supportent les interfaces normalisées externes, si bien que par exemple, la
fonction SSF/CCF du point SSCP peut communiquer avec un point SCP externe ou
encore la fonction SCF peut dialoguer avec un point SDP externe. [21]
• Point d’accès au réseau (NAP, Network access point) Un point d’accès au réseau ne
comporte que les entités fonctionnelles CCAF et CCF. Le point d’accès au réseau
permet un déploiement rapide et généralisé de services de réseau intelligent. Il ne peut
pas communiquer avec une entité fonctionnelle SCF mais possède la faculté de
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17. Travail Personnel Encadré
Sujet : Réseau Intelligent dans le domaine de télécommunication
déterminer le moment où un traitement par le réseau intelligent est requis. Il doit
envoyer à un point SSP les appels demandant un traitement RI. [21]
• Point de gestion de service (SMP, Service management point) Le point de gestion de
service configure et gère les services. Il contient la fonction de gestion de service
(SMF) et peut intégrer les fonctions agent de gestion de service (SMAF) et
environnement de création de service (SCEF). Le point SMP est connecté à toutes les
entités physiques à travers un réseau de gestion (par exemple, un réseau X.25) et non
pas à travers le réseau de signalisation lui-même. [21]
• Point agent de gestion de service (SMAP, Service management agent point) Le point
agent de gestion de service contient la fonction SMAF. Il fournit un accès au SMP
d’une part à des gestionnaires de service pour leur permettre une exploitation
commerciale des services et d’autre part à des abonnés pour leur permettre de
modifier des données de service. Il implante l’entité SMAF. Les modifications sur des
profils d’usager ou de service, demandées par le point SMAP, sont émises au point
SMP qui les relaye au point SDP. [21]
• Point environnement de création de service (SCEP, Service creation environment
point) Le point environnement de création de service est l’atelier dans lequel le
service sera créé et testé. Il contient la fonction SCEF et est connecté au point SMP à
travers un réseau de gestion (par exemple, un réseau X.25). [21]
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Superviseur : Nguyen Hong Quang
18. Travail Personnel Encadré
Sujet : Réseau Intelligent dans le domaine de télécommunication
Figure 4 - Entités physiques du réseau intelligent et leurs relations [21]
2.7.2 Protocole INAP
La recommandation Q1218 [5] spécifie le protocole d’application de réseau intelligent
(INAP, intelligent network application protocol) utilisé afin de prendre en charge
l’ensemble de capacités CS-1.
Ce protocole supporte les interactions entre les quatre entités fonctionnelles SSF, SCF,
SRF et SDF.
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19. Travail Personnel Encadré
Sujet : Réseau Intelligent dans le domaine de télécommunication
2.8 Services du RI
2.8.1 Classification
Il est possible de répertorier les différents services proposés par l’ensemble CS-1[b] dans
la recommandation Q.1211[c] en différents groupes:
• Le groupe services de traduction de numéro permet une numérotation et un routage
flexibles. Ce groupe contient les services tels que Numérotation abrégée, Renvoi
d'appel, Répartition des appels, Télécommande de renvoi d'appel, Numéro d'accès
universel, Renvoi d'appel sélectif sur non-réponse ou sur occupation, Kiosque
téléphonique, Acheminement des appels par destination, Télécommunications
personnelles universelles et Répartition des ré-acheminements d'appels [2].
• Le groupe services de taxation alternée permet une taxation flexible. Ce groupe peut
inclure des services qui traduisent des numéros mais la caractéristique principale de
ces services réside dans leur taxation qui est spécifique. Les services pris en charge
par ce groupe sont Communication avec carte de facturation, Facturation automatique
sur compte tiers, Communication avec carte de crédit, Taxation partagée, et Carte
prépayée [2].
• Le groupe services de filtrage offre des fonctionnalités de filtrage des appels afin de
restreindre l'établissement de l'appel. Ce groupe intègre naturellement les services
Filtrage de sécurité, Filtrage des appels au départ et Filtrage des appels à l'arrivée [2].
• Le groupe autres services regroupe les services ne pouvant être inclus dans aucun des
groupes définis précédemment. Ces services peuvent s'appuyer sur une traduction de
numéro, une taxation alternée ou encore un filtrage d'appel mais ce qui les caractérise
en particulier est une autre fonctionnalité. Parmi ces services, figurent Rappel
automatique sur occupation, Communication conférence, Télévote, Identification
d'appels malveillants, Appels groupés et Réseau privé virtuel [2].
2.8.2 Quelques services populaires
• Libre-appel (FPH) : Le service FPH permet d’imputer à l’utilisateur desservi les frais
des appels adressés au numéro en libre-appel [1][7].
• Numéro d’appel universel (UAN) : Le service UAN permet à l’utilisateur qui y est
abonné d’avoir une ou plusieurs installations auxquelles il est possible d’accéder
depuis tout le territoire national ou depuis une partie seulement au moyen d’un seul et
unique numéro UAN. Les appels destinés au numéro UAN doivent être acheminés
vers les destinations définies par l’abonné au service [7].
• Communication avec carte de facturation (ACC) : Le service ACC permet à
l’utilisateur d’être facturé automatiquement sur un compte d’abonné au service en
question. L’appel est gratuit pour la ligne de provenance de l’appel. Après avoir
accédé au service, l’utilisateur doit introduire le numéro de la carte, un code
personnel et le numéro appelé [7].
• Réseau privé virtuel (VPN) : Le service VPN permet à l’abonné de définir un plan de
numérotage privé couvrant partiellement ou totalement ses besoins de numérotage. Le
nombre de chiffres envoyés et reçus sur l’installation de l’abonné est choisi à sa
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Superviseur : Nguyen Hong Quang
20. Travail Personnel Encadré
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discrétion, dans une gamme de valeurs déterminée spécifiée par le réseau connecté
assurant le service VPN. L’abonné doit avoir la possibilité de définir un emplacement
virtuel ou non sur le réseau dans le cadre d’un plan de numérotage privé établi par ses
soins [1][7].
• Télécommunications personnelles universelles (UPT) : Le service UPT permet
d’accéder à des services de télécommunication autorisant une mobilité personnelle.
Chaque usager peut ainsi participer à un ensemble défini par lui-même de services
souscrits, et lancer et recevoir des appels, au moyen d’un numéro de TPU personnel
et indépendant du réseau, sur des réseaux multiples et sur tout type de terminal, fixe
ou mobile, dans la seule limite des capacités du terminal et du réseau et des
restrictions imposées par le prestataire de services [1][5][7].
2.9 L’utilisation du RI dans le monde et au Vietnam
2.9.1 Dans le monde
Comme d’avoir été développé il y a vingt ans, le RI est très bien appliqué dans tous les
continents du monde. Dans des pays développé comme les Etats-Unis ou la France ou
l’Angleterre ainsi que d’autres pays, presque les réseaux de communication sont
construits selon l’architecture RI. De plus, il y a aussi des améliorations dans la
fonctionnalité des entités physiques du RI. Matériellement, le RI se superpose à
l'ensemble des réseaux précédents. Il est constitué d'ordinateurs, appelés PCS (Point de
Commande de Services), répartis sur plusieurs étages fonctionnels. Le PCS-R (Réseau)
sert d'interface avec les commutateurs du réseau public, avec lesquels il communique, via
un système de signalisation par canal sémaphore CCITT n°7. Le PCS-R utilise une base
de données liée au service, pour mettre en relation appelant et appelé. Les PCS-R et les
bases de données distribuées sont eux mêmes administrés à partir de PCS-G (Gestion).
Enfin, au dernier niveau, se trouve les PCS-C (Commercial), destinés aux services
commerciaux et aux abonnés, pour gérer les données du service et consulter les éléments
statistiques et de facturation. En marge de ce RI, des ateliers de création de service PCS-
D (Développement) permettront de programmer, tester et simuler de nouveaux services,
avant leur déploiement dans le réseau. Ainsi, un nouveau service pourra être injecté dans
le RI, en version Bêta test, quitte à adapter ses spécifications plus tard, au gré des besoins
des utilisateurs. Le potentiel des services développés pourra être multiplié, grâce aux
possibilités d'interaction entre réseaux publics. La souplesse de mise en oeuvre des
services, conjuguée aux capacités d'intégration du RI, constituera une arme marketing
décisive, dans la bataille qui s'engage entre opérateurs. Fort de leurs RI, les opérateurs
américains ATT, MCI et Sprint rivalisent d'ingéniosité pour se rafler des clients, à coup
d'opérations "discount" et de remises réservées aux abonnés fidèles. A n'en pas douter, les
limites créatives du RI sont loin d'être atteintes et la pression de la concurrence excitera
sûrement l'imagination des opérateurs.
2.9.2 Au Vietnam
J’ai fait des recherches sur l’utilisation du RI au VN. Le RI au VN est très bien appliqué.
Selon [5], le concept RI peut être appliqué à divers types de réseau de
télécommunication, comprenant : le réseau téléphonique public commuté (RTPC), le
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21. Travail Personnel Encadré
Sujet : Réseau Intelligent dans le domaine de télécommunication
réseau public de données à commutation de paquets (RPDCP), les réseaux mobiles et les
réseaux numériques à intégration de services à bande étroite et à large bande (RNIS-BE
et RNIS-LB). Au VN, aujourd’hui, on en a tout. C’est à dire qu’on a appliqué le RI dans
tous types de réseaux de télécommunication au VN. On fournit aussi presque tous types
de services du RI que j’ai abordé ci-dessus, comme Télévote, réseau privé virtuel, filtrage
des appels à l’arrivée, etc. Ces services sont très bien intégrés dans la vie de chaque
citoyen. Cependant, l’architecture de RI est bien appliquée seulement au réseau
téléphonique mais pas encore aux autres réseaux comme réseau numériques à
l’intégration des services ou réseau de commutation à paquet. Heureusement, il y a des
compagnies internationales qui effectuent récemment de grands projets pour aider des
entreprises vietnamiennes à améliorer leurs réseaux vers l’architecture RI. Cela permet
d’avoir un bon développement dans le domaine de télécommunication au Vietnam dans
l’avenir proche.
3 Etude de cas : Télévote
Télévote est un service de type RI. C’est un service populaire dans tous les continents. Ce
service permet de faire des sondages via le réseau téléphonique. Télévote est un service
par lequel un abonné de téléphone peut indiquer son opinion sur un sujet quelconque en
faisant un appel suivi par une suite de chiffres pour l’opinion. Ce service est très utilisé
par un grand nombre d’émissions télévisées. Par exemple, la télévision vietnamienne
organise un concours des jeunes chanteurs. Pour augmenter le nombre d’auditeurs de
cette émission, la télévision vietnamienne encourage des auditeurs de voter pour le
chanteur qu’ils aiment le plus via un numéro téléphonique spécial. Pour voter, il ne faut
qu’appeler ce numéro et appuyer quelques d’autres chiffres pour indiquer son opinion.
Pour montrer le service Télévote en différentes vues pour vous faire comprendre
l’architecture du RI, je vais le décomposer en éléments de service, en SIB et en entité
fonctionnelle ou entité physique correspondant les quatre plans dans l’architecture
conceptuelle du RI.
En fonction de plan service, Télévote se décompose en éléments de service Appels
groupés et optionnellement d’autres éléments de service comme Acheminement en
fonction de l’origine, Filtrage des appels au départ, Acheminement en fonction de la date
et l’heure, Répartition des appels, Espacement d’appel, Limitation du nombre d’appels,
Mise en file d’attente, Gestion de profile client, Annonces vocales personnalisées, etc.
Ces éléments sont définis dans la recommandation Q.1211 de l’UIT-I.
Table 2 : Table des éléments de service du Télévote
Elément de service Description
Appels MAS Mass calling Cet élément de service permet de traiter un large
groupés nombre d’appels arrivant qui sont générés par des jeux
ou publicités télévisés
Acheminement ODR Origin Cet élément de service permet à l’abonné d’accepter ou
en fonction de Dependant de rejeter un appel, et en cas d’acceptation d’acheminer
cet appel en fonction de la location géographique de
l’origine Routing l’appelant.
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22. Travail Personnel Encadré
Sujet : Réseau Intelligent dans le domaine de télécommunication
Filtrage des OCS Originating Cet élément permet l’abonné de filtrer des appels depuis
appels au Call un nombre de régions en se basant sur le code de région
au départ.
départ Screening
OUP Originating Cet élément de service permet de déclencher l’appelant
User avec une annonce spécifique. Une telle annonce peut
demander à l’appelant d’entrer un extra numéro (par
Prompter exemple, via DTMF) ou une instruction vocale utilisée
par la logique de service pour continuer à traiter l’appel.
Acheminement TDR Time
en fonction de Dependant
la date et Routing
l’heure
Répartition des CD Call Cet élément permet de spécifier le pourcentage des
appels Distribution appels à être distribués entre deux destination ou plus.
D’autres critères peuvent aussi s’appliquer à la
distribution des appels à chaque destination.
Espacement GAP Call Gapping Cet élément permet le fournisseur de service de limiter
d’appel automatiquement le nombre des appels à être acheminés
à l’abonné.
Limitation du LIM Call Limiter Cet élément de service permet à l’abonné de indiquer le
nombre nombre maximal des appels simultanés à la destination
de l’abonné. Si la destination est occupée, l’appel peut
d’appels être acheminé vers une destination alternative.
Mise en file QUE Call Queueing Cet élément permet à l’abonné de mettre en file
d’attente d’attente des appels qui lui sont arrivés quand s ligne est
occupée. Lors de la mise en file d’attente, l’appelant
entend une annonce lui informant que l’appel sera
répondu dès que une ligne est disponible.
Gestion de CPM Customer Cet élément permet à l’abonné de gérer en temps réel
profile client Profile son profile, comme destination terminant, l’annonce
jouée, distribution d’appels, etc.
Management
Annonces CRA Customized Cet élément permet à un appel d’être complété avec une
vocales recorded annonce terminant au lieu d’une ligne abonnée.
L’abonné peut définir de différentes annonces pour la
personnalisées announcement complétion des appels échoués à cause des différentes
raisons différentes (ligne occupée, appel hors heures
ouvrables)
Ces éléments de service sont ensuite redéfinis en langage naturel en termes de larges
fonctions modulaires du réseau nécessaires pour leur support. Ces fonctions ne sont
spécifiques ni aux services, ni aux éléments du service. Ces briques de construction
réutilisables et normalisées sont donc définies indépendamment de tout service et de toute
implantation et sont appelées service independent building blocks (SIB).[2][21]
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23. Travail Personnel Encadré
Sujet : Réseau Intelligent dans le domaine de télécommunication
La logique globale de service de Télévote contient des SIBs suivant : le SIB Distribution
est responsable de distribuer l’appel vers le plus proche SCP. De plus, la logique globale
de service de Télévote comprend aussi d’un SIB Limit pour déterminer le nombre
maximal des appels servis en même temps par chaque SCP (Cela concerne la capacité des
SCPs dans le réseau). Le SIB Queue permet de mettre l’appel en attente dans le cas où il
y a trop d’appels arrivant en même temps. Et puis, le SIB User Interaction permet
d’interagir avec l’appelant pour obtenir des informations nécessaires de l’utilisateur et de
son vote. Près ça, le SIB Verify vérifie si ces informations sont pertinentes pour les
stocker dans la base de données par le SIB Log Call Information. Le dernier travail est la
taxation pour l’appelant. Cela se fait par les deux SIBs Charge et Algorithm. Ici je
présente seulement le fonctionnement du SIB User Interaction. Pour les autres, ils ont le
même principe.
La réalisation du SIB User Interaction implique les entités SCF, SRF et SSF/CCF, le but
étant de permettre à l'entité SCF de diriger la connexion d'un utilisateur vers une
ressource spécialisée (i.e., l'entité SRF) pour la diffusion d'un message vocal ou la
collecte d'informations provenant de cet utilisateur. L'entité SRF reçoit les instructions de
la fonction SCF et diffuse le message ou collecte les données ou réalise les deux
opérations à la fois. Si une donnée est collectée, elle est alors renvoyée à l'entité SCF.
[21]
L'entité SRF dispose d'une relation avec l'entité SSF/CCF et d'une relation avec l'entité
SCF. La premier est une interface à travers le réseau téléphonique commuté public alors
que la seconde est une interface à travers le réseau sémaphore N°7.[21]
Initialement, la fonction SCF demande à l'entité SSF/CCF à travers le flux non confirmé
Connect To Resource d'établir une connexion en direction d'une entité SRF afin que
l'interaction puisse avoir lieu avec l'utilisateur final. L'entité SSF/CCF émet alors un
message Set-up à travers le RTCP en direction de la fonction SRF qui renvoie une
confirmation de réponse Set-up une fois la SRF connectée à l'utilisateur. L'entité SCF
produit alors soit le flux Play Announcement soit le flux Prompt and Collect User
Information selon qu'elle souhaite que la fonction SRF diffuse une annonce ou qu'elle
diffuse une annonce et collecte une donnée utilisateur.[21]
Dans le premier cas, la confirmation de la fonction SRF est représentée par le flux
d'information Specialized Resource Report, et dans le second cas par le flux Collected
User Information. La diffusion d'un message peut être arrêtée à tout moment par l'entité
SCF à travers l'émission du flux d'information Cancel Announcement à l'entité SRF. [21]
L'entité SRF peut par ailleurs déconnecter l'entité SRF en produisant le flux non confirmé
Disconnect Forward Connection émis à la fonction SSF/CCF. Cette dernière relaye alors
un flux Release à travers le RTCP à l'entité SRF.[21]
Note : RTCP : Réseau téléphonique commuté publique.
Dans l’explication ci-dessus, on voit apparaître des entités fonctionnelles du RI pour
accomplir le scénario.
Dans le plan physique, un appel vers un numéro du service Télévote se passe comme
suivant : Une requête de service (1) effectuée par un abonné normalement comprenant
d’une action d’appeler au numéro spécial de service Télévote de la télévision
Etudiante : Dang Thi Hai Ha – P.12 – IFI Page 23
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24. Travail Personnel Encadré
Sujet : Réseau Intelligent dans le domaine de télécommunication
vietnamienne. La fonction de commande d’appel CCF n’a aucune information de service
mais elle est programmée pour identifier la requête de service. Cette CCF interrompe
l’appel pour l’instance et (2) informe la fonction de commutation de service SSF de l’état
de cet appel. La fonctionnalité de SSF est d’interpréter la requête, puis de former une
requête standardisée de service et de (3) l’envoyer à SCF. SCF, à son tour, reçoit la
requête et la décode. A partir des informations de la requête, SCF (6) envoie une
instruction à SRF pour activer le répondeur automatique de service Télévote associé.
Ensuite, il forme, encode et (4) envoie une réponse standardisée à SSF. Cette réponse
permet à SSF de (5) (7) demander à CCF d’établir une connexion entre l’appelant et le
répondeur automatique activé sur SRF. Pendant l’appel, le répondeur collecte les
informations nécessaires (numéro de l’appelant, son opinion pour l’émission, l’heure, la
date de l’appel, etc.). Après terminer la connexion avec l’appelant, SRF (8) envoie ces
informations à SCF. SCF (8) les stocke dans la base de données. Ces données seront
rapporter à la télévision après un délai défini dans la contrat entre le fournisseur de
service télécom et la télévision vietnamienne. [20]
Figure 5 - Le scénario de fonctionnement du RI en fonction de service Télévote
Dans ce scénario, on peut voir facilement le rôle des entités fonctionnels de RI pour
assurer le service. Il faut seulement une connexion entre l’appelant et le répondeur
automatique. Tout le reste est fait par des programmes stockés dans des entités physiques
s’interagissant selon le protocole INAP. Si le service Télévote était lancé dans un réseau
téléphonique normal, ce serait très coûteux car on devait traiter des requêtes de service,
ou bien collecter des informations et les stocker dans la base de données de façon
cohérente sur tous les commutateurs du réseau. Alors que avec RI, seulement les SCFs
doivent traiter le logique de service et communiquer avec d’autres ressources du réseau,
et c’est eux qui joue le rôle de maître dans le réseau intelligent. Toutes les autres entités
Etudiante : Dang Thi Hai Ha – P.12 – IFI Page 24
Superviseur : Nguyen Hong Quang
25. Travail Personnel Encadré
Sujet : Réseau Intelligent dans le domaine de télécommunication
sont sous sa direction et les SCFs permettent d’assurer la qualité de service et la
performance de réseau.
Avec cet exemple, on peut voir le rôle du RI pour optimiser la performance du réseau
téléphonique. C’est donc la raison expliquant la popularité du RI dans le monde. Grâce au
RI, les appels et aussi d’autres types de service des autres réseaux sont traités de façon
intelligente.
Pourtant, l’architecture de RI est appliquée à un seul réseau, pas pour l’inter-connexion
entre des réseaux. On trouve que chaque réseau (PSTN, ISDN, etc.) a été très bien
développé avec des matériels particuliers. Cela posait donc l’idée de profiter les bandes
passantes de ces réseaux pour améliorer la qualité de service et aussi la performance de
chaque réseau. Ce n’est pas la faute du RI mais c’est sa limite. Pour répondre au besoin
actuel, une autre architecture a été développée en réutilisant des avantages du RI et
construire à nouveau une autre relation entre des réseaux existants. C’est l’architecture de
réseau de prochaine génération (Next Generation Network – NGN). Cette dernière
reprenait le chemin du RI et a réussi à convaincre la clientèle de sa capacité. Elle fournit
non seulement des services de types RI mais aussi d’autres services comme des jeux
interactifs, des services multimédias, ou services de types E-Commerce, etc.
4 NGN - Successeur du RI
4.1 La demande pour RI
Dans des années 90s, le travail d’architecture sur le Réseau Intelligent est tout à fait
incomplet (voir l’article de Roberto Kung), puisque les aspects gestion n’ont pas
vraiment été approfondis et qu’une flexibilité globale est nécessaire au niveau du temps
réel, mais aussi au niveau de la gestion du réseau, des applications informatiques et des
terminaux [15].
4.1.1 Gestion de service
Premièrement, il faut assurer une flexibilité de modification ou d’introduction de
nouvelles applications, à tous les niveaux :
• que ce soit au niveau temps réel, exemple pour introduire une nouvelle
technologie de transport (comme le large bande) [15],
• que ce soit au niveau de la commande du réseau, exemple pour introduire la
mobilité [15],
• que ce soit au niveau de la gestion, exemple pour permettre à un usager de
modifier certaines données de son service [15],
• que ce soit au niveau des applications informatiques, exemple pour facturer un
nouveau service [15],
• que ce soit enfin au niveau des terminaux, exemple pour “présenter” à un client
avec de la valeur ajoutée les informations fournies par le réseau (statistiques...)
[15].
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Superviseur : Nguyen Hong Quang
26. Travail Personnel Encadré
Sujet : Réseau Intelligent dans le domaine de télécommunication
4.1.2 Inter-connexion
Une architecture plus globale est nécessaire pour traiter des aspects gestion du RI, et
aussi de l’interconnexion aux applications informatiques des opérateurs (telles que la
facturation ou l’affectation des ressources). Il faut aussi permettre l’interconnexion de
plusieurs réseaux. Un besoin essentiel est d’abord de faciliter l’interconnexion des
applications (de gestion, informatique...). Par exemple, il faut toujours s’interconnecter à
une application de facturation, ou à une application de supervision du trafic du réseau
[15].
4.2 Caractéristiques de l’architecture désirée
La maîtrise de l’ensemble de ces applications passe nécessairement par le développement
d’une architecture de système offrant les caractéristiques suivantes :
• ouverture : pour permettre la construction de systèmes à bases de composants
hétérogènes (machines de traitement, réseaux, protocoles de communications,
systèmes d’exploitation, langages de programmation, etc.), et de garantir
l’indépendance vis-à-vis des fournisseurs de ces composants. L’ouverture se
manifeste par l’interopérabilité (ouverture au sens de l’OSI) et la portabilité [15];
• variabilité (“scalability”) : pour permettre la construction de systèmes de taille
quelconque, depuis des systèmes s’appuyant sur un seul réseau de
télécommunications (LAN, Local Area Network - MAN, Metropolitan Area
Network - WAN, Wide Area Network) jusqu’à des systèmes d’envergure
planétaire [15];
• évolutivité : pour permettre l’évolution des systèmes au cours du temps, leur
adaptation à des environnements différents, à des besoins utilisateurs différents.
L’évolutivité se manifeste notamment par la programmabilité et l’existence de
fonctions de reconfiguration dynamique [15];
• fédération : pour permettre la coopération entre systèmes autonomes, gérés par
des autorités distinctes, de divers types (administration, sécurité), appliquant des
politiques d’usage et de gestion différentes [15];
• intégration : pour permettre la construction de systèmes cohérents et
administrables comme des “tout” uniques, sans encourir les coûts requis par des
développements ad hoc pour garantir l’ouverture [15].
4.3 Solution : Next Generation Network
Next Generation Networks qui signifie "réseaux de prochaine génération" est un concept
qui a été développé pour prendre en considération les nouvelles réalités dans le monde
des télécommunications qui sont: la concurrence accrue entre les opérateurs, la croissance
du trafic de type "digital", l'utilisation toujours plus importante d'Internet, la demande
croissante pour des services multimédias, le besoin de mobilité généralisée, la
convergence des services et réseaux de type fixe et mobile [10].
Etudiante : Dang Thi Hai Ha – P.12 – IFI Page 26
Superviseur : Nguyen Hong Quang
27. Travail Personnel Encadré
Sujet : Réseau Intelligent dans le domaine de télécommunication
4.3.1 Objectifs du NGN
Selon l'UIT, les réseaux de prochaine génération sont définis comme étant des réseaux de
transmission par paquets capables de fournir des services de télécommunication et
capables de faire usage de multiples accès large bande, avec des technologies de
transmission permettant une qualité de service et dans lesquels les fonctions liées aux
services sont indépendantes des fonctions fondamentales de transmission. Ils permettent
aux utilisateurs l’accès libre aux réseaux et aux fournisseurs de services concurrents et/ou
aux services de leurs choix. NGN devrait permettre une mobilité généralisée associée à la
fourniture omniprésente de services aux utilisateurs [10].
D’ailleurs, ces réseaux de prochaine génération seront interconnectés à d'autres réseaux
(PSTN, cellulaires, Internet, autres NGN, etc.) par l'intermédiaire d'interfaces réseaux-
réseaux ouvertes. De plus, d'autres types d'interfaces ouvertes seront également
disponibles pour que d'autres fournisseurs de services puissent aussi offrir leurs
prestations aux usagers par l'intermédiaire des réseaux NGN. Ces interfaces seront de
type API (Application Programming Interfaces) et permettront de relier des plateformes
de services basées sur SIP, "OSA/PARLEY"1 ou "CAMEL"2 [10].
4.3.2 Architecture
En fait, les services évoluent beaucoup plus vite que les infrastructures de transport. Or,
la couche transport constitue le gros des investissements. Il est donc important de ne pas
remettre en cause les investissements de la couche transport lorsque que l’on veut
changer un service [11].
Par ailleurs, les opérateurs veulent disposer d’une architecture plus ouverte permettant de
tirer un meilleur parti du marché. Compte tenu de la complexité des solutions mises en
œuvre pour les réseaux de télécommunications, il est impossible qu’un fournisseur soit le
meilleur dans tous les domaines. Avec une architecture ouverte qui favorise la
segmentation de l’offre, certains industriels peuvent développer une expertise très pointue
et proposer des offres vraiment innovantes. Ainsi, les opérateurs disposent de meilleurs
produits tout en faisant jouer la concurrence. Actuellement, dans les réseaux intelligents
par exemple, si un opérateur veut définir de nouveaux services, il dépend du constructeur
de sa plate-forme. Si le constructeur est trop cher, il ne peut pas faire évoluer son réseau
[11].
Autre avantage d’une architecture ouverte : l’amélioration des cycles de mise en œuvre
de nouveaux services. Dans un monde concurrentiel comme celui des
télécommunications, il faut être capable de réagir très vite. Les technologies « ouvertes »
permettent de changer un composant et de mettre en œuvre un nouveau service dans des
cycles de quelques mois (actuellement, les délais sont plutôt de l’ordre de l’année) [11].
Ci-dessous présente une description globale de l’architecture du NGN :
Etudiante : Dang Thi Hai Ha – P.12 – IFI Page 27
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28. Travail Personnel Encadré
Sujet : Réseau Intelligent dans le domaine de télécommunication
SoftSwitch Soft Switching Equipment
ISN Intelligent Service Node AGW Access Gateway
SGW Signaling Gateway WGW Wireless Gateway
TMG Trunking Media Gateway MA Multi-service Access Equipment
Billing
Server
Network AAA
Server Network
Service Layer NM Database
Server
Network SoftSwitch
Control Layer ISN SGW SS7
Core Switching
IP Over/ATM/SDHDWDM
Layer
Edge Access
WGW MA
Layer TMG
AGW
GMS/CDMA
PSTN/ISDN
Residental
Large
User
Entreprise
Figure 6 - Architecture en couche du NGN [16]
• Network Service Layer : traiter la logique de service inclus logique de service du
RI, résolution d’adresses et AAA. Cette couche développe aussi des applications
de service adoptant le protocole standard et l’interface de programmation
applicative (API). Cette couche consiste du RI, de l’environnement de création de
service, de TMN (Telecommunications Management Network), etc. [16].
• Network Control Layer : est responsable de la logique d’appel, de traiter des
requêtes d’appel et de commander à la couche Core Switching Layer de construire
une connexion adéquate. Cette couche consiste des SoftSwitchs [16].
Etudiante : Dang Thi Hai Ha – P.12 – IFI Page 28
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29. Travail Personnel Encadré
Sujet : Réseau Intelligent dans le domaine de télécommunication
• Core Switching Layer est prise en charge de construire et de gérer des connexions
titulaires et d’effectuer la commutation et le routage pour ces connexions en
répondant aux commandes de contrôle de la couche contrôle. Cette couche
consiste de l’échange de multi-service à large bande, de l’échange du noyau
ATM, de haute capacité de routage IP, etc. [16].
• Edge Access Layer : fournit l’accès des utilisateurs variés. Cette couche consiste
des passerelles médiatiques, des équipements de concentration d’accès de
multiservice, des passerelles d’accès de la voix et de l’accès au serveur distant,
etc. [16].
L’architecture NGN donne un niveau de souplesse que l’on n’avait pas jusqu’à
maintenant même pour offrir le service téléphonique [11].
Des passerelles assurent l’interface avec le réseau téléphonique. Les interfaces du type
NGN peuvent être introduites dans un réseau de façon « souple » et en plus délocalisée,
ouvrant de nouvelles possibilités pour des applications au niveau international. Par
exemple, on peut envisager d’avoir un call serveur sur le territoire national et des
passerelles dans les différentes filiales européennes du groupe pour offrir certains
services intelligents [11].
4.3.3 Services du NGN
Les services existant actuellement dans les réseaux traditionnels tels que les services
PSTN (Public Switched Telephone Network) ou RNIS (Réseau Numérique à Intégration
de Services) seront aussi fournis par les NGN. Ceci se fera par émulation ou simulation
de services. Les terminaux actuels des usagers pourront aussi être utilisés, cependant pour
pouvoir bénéficier de toutes les fonctionnalités des futurs nouveaux services, des
terminaux spécifiques seront développés [10].
De plus, NGN offre aussi de nombreux services comme des services multimédias, des
réseaux personnels virtuels, des jeux interactifs, E-Commerce, etc.
5 Conclusion et perspectives
Dans ce rapport je vous ai présenté des aspects importants de la notion Réseau intelligent.
Ce sont des explications sur la raison d’être du RI, les architectures fonctionnelle et
conceptuelle selon la recommandation de l’UIT-T. Ce rapport présente aussi en détail les
caractéristiques importants de chaque plan dans l’architecture conceptuelle du RI. Une
analyse précise sur le service Télévote dans l’étude de cas vous faisait mieux comprendre
ces caractéristiques. De plus, on a abordé l’évolution du réseau intelligent dans la
situation actuelle dans le monde de télécommunication. C’est que le Next Generation
Network-NGN reprend le chemin du RI. Le NGN avec ces caractéristiques a réussi à la
fois de favoriser les avantages du RI et de développer de nouveaux services pour
répondre aux besoins de la clientèle. Pourtant, on ne pouvait pas donner une vue plus
précise sur NGN dans ce rapport car cela est hors du cadre de ce sujet de TPE.
Aujourd’hui, il y a de plus en plus de convergence dans les solutions fixe et mobile
proposées par les industriels. D’autant que l’on parle de plus en plus d’introduire la
gestion de la mobilité sur le fixe. Le mobile se différentie simplement par la gestion de la
Etudiante : Dang Thi Hai Ha – P.12 – IFI Page 29
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30. Travail Personnel Encadré
Sujet : Réseau Intelligent dans le domaine de télécommunication
mobilité en temps réel alors qu’au niveau fixe dès l’instant que le client s’est déclaré à un
endroit toute la cession va s’y dérouler [11].
Ces solutions communes ne veulent pas dire pour autant que l’on va vers un réseau
unique fixe et mobile, essentiellement évoqué par les gens du fixe. Côté opérateurs
mobiles, on envisage plutôt des scénarios où le réseau mobile prend en charge l’ensemble
des services en utilisant le réseau fixe comme ADSL simplement pour le transport des
paquets. Les réseaux mobiles sont plus récents et ont des commandes plus évolutives
[11].
L’architecture du RI est déjà bien intégrée dans plusieurs types de réseau de
communication. Il est donc très intéressant de savoir que son successeur d’aujourd’hui est
presque réussit à continuer le chemin. Il nous reste à découvrir de nouveaux services du
NGN qui sont en train d’être conçus.
Dans l’avenir, des recherches dans ce domaine seront dirigées vers de nouveaux types de
service du réseau intelligent (ou bien NGN). La plupart des spécialistes considèrent que
les nouveaux types de service seront des services de type multimédia. De plus,
concernant la gestion de réseau, la tendance s’oriente vers l’inter-connexion, c’est-à-dire,
on a l’intention de profiter de plusieurs réseaux (PSTN, ISDN, Internet, etc.) pour fournir
les meilleurs services possibles. Grâce aux SoftSwitchs de NGN, on peut inter-connecter
entre plusieurs réseaux pour profiter de la capacité de la bande passante et de pouvoir
fournir plusieurs types de service de télécommunication. Mais l’architecture de RI et de
NGN est un peu compliqué et on veut donc la simplifier le plus possible. C’est la raison
qui fait apparaître la notion IP Multimedia Subsystem. C’est une architecture de référence
(ou bien un cadre architectural) qui permet d’introduire de nouveaux services plus
facilement en suivant l’architecture orientée service (Service Oriented Architecture -
SOA). Je trouve donc que ce sera un sujet très intéressant pour des TPEs des années
suivantes.
6 Références
[1] Roberto Kung, X 76, ENST 81, Le Réseau Intelligent : 1 - ce qui est fait
actuellement, octobre 1993
(www.francetelecom.com/sirius/rd/fr/memento/mento1/m1chap3.pdf),
[2] Simon Znaty, EFORT, Le Réseau Intelligent : Principes, Service et Architecture,
(http://www.efort.com/r_tutoriels/RI_EFORT.pdf).
[3] Intelligent network
(http://en.wikipedia.org/wiki/Intelligent_network)
[4] Intelligent network (www.iec.org/online/tutorials/in/)
[5] Thierry HUA & Marie-Pierre GERVAIS, Les Services Réseau Intelligent dans un
contexte Réseau Intelligent Global, Laboratoire PRiSM, Juillet 1994
(wwwex.prism.uvsq.fr/rapports/1994/document_1994_20.ps)
[6] Gestion de réseaux "intelligents", Fiche Technologie-clé n : 49, version 3
(http://www.evariste.org/100tc/1996/f049.html)
Etudiante : Dang Thi Hai Ha – P.12 – IFI Page 30
Superviseur : Nguyen Hong Quang
31. Travail Personnel Encadré
Sujet : Réseau Intelligent dans le domaine de télécommunication
[7] Département des services du réseau public, Royaume d’Arabie saoudite, Présentation
de l'architecture, des éléments de service et des services du réseau intelligent de saudi
telecom (www.itu.int/itudoc/itu-d/rtdc96/025f_ww2-fr.doc), octobre 1996
[8] Igor FAYNBERG & Lawrence R. GABUZDA & Marc P. KAPLAN & Nitin J.
SHAH, AT&T Bell Laboratories, The Intelligent Network Standards – Their
Application to Services, McGaw-Hill Companies, 300 pages, 1997
[9] Union International pour Télécommunication, Next Generation Network – NGN,
Septembre, 2004, (http://www.itu.int/itudoc/gs/promo/tsb/86258-fr.html)
[10] Bureau national de Télécommunication, Suède, Next Generation Network, mars,
2006
(http://www.bakom.ch/dokumentation/Newsletter/01315/01319/01388/index.html?lang=f
r)
[11] France Telecom, NGN : Réseaux de demain pour la voix et les données,
http://www.francetelecom.com/sirius/rd/fr/ddm/fr/technologies/ddm200208/index1.php
[12] Site web www.quantrimang.com, M ng th h k ti p : Công ngh và tri n v ng,
septembre, 2006
http://www.quantrimang.com/view.asp?Cat_ID=8&Cat_Sub_ID=0&news_id=32353
[13] VDC, Các d ch v kh d ng trên NGN, août, 2004
http://internet.vdc.com.vn/chitiet.asp?PostID=3383,
[14] Wikipedia, Next Generation Networking
http://en.wikipedia.org/wiki/Next_Generation_Networking
[15] France Telecom, Réseau Intelligent : 2 – vers l'architecture long terme
SERENITE, octobre, 1993,
www.francetelecom.com/sirius/rd/fr/memento/mento1/m1chap4.pdf
[16] Huawei, NGN Report : Construct your networking with C&C08 iNET , 2001
www.huawei.com/publications/view.do?id=146&cid=84&pid=61
[17] VDC, fiche technique, M ng qu n lý và m ng thông minh,
http://support.vnn.vn/tailieu/isdn/bisdn_7_5.asp
[18] Telcordia Technologies, Next Generation Network (NGN) Services,
www.mobilein.com/NGN_Svcs_WP.pdf
[19] Nguy n Thanh Tùng, Các d ch v NGN m i, Magazine de télécommunication et
informatique, août, 2006, http://www.tapchibcvt.gov.vn/News/PrintView.aspx?ID=16838
[20] Mika Pykalisto, Televoting in an intelligent network, janvier, 2000,
http://www.patentstorm.us/patents/6016337-fulltext.html
[21] Simon Znaty, Réseau Intelligent,
http://ir2008.bepolytech.be/tmp/IR5/ELEC321%20-
%20R%E9seaux%20publics%20de%20t%E9l%E9communications/Art_TI/IN.pdf
[22] ITU-T Rec. Q1211, Recommandations générales sur la commutation et la
signalisation téléphonique, réseau intelligent, 1993.
Etudiante : Dang Thi Hai Ha – P.12 – IFI Page 31
Superviseur : Nguyen Hong Quang
32. Travail Personnel Encadré
Sujet : Réseau Intelligent dans le domaine de télécommunication
[23] ITU-T Rec. Q1213, Plan fonctionnel global de l'ensemble de capacités 1 du réseau
intelligent, 1995.
[24] ITU-T Rec. Q1214, Plan fonctionnel réparti pour l'ensemble de capacités 1 du réseau
intelligent, 1995.
[25] ITU-T Rec. Q1214, Plan physique pour l'ensemble de capacités 1 du réseau
intelligent, 1995.
[26] ITU-T Rec. Q1218, Recommandations relatives à l'interface de l'ensemble de
capacités 1 du réseau intelligent, 1995.
[a]
L'UIT-T (CCITT, « Comité Consultatif International Téléphonique et
Télégraphique », jusqu'en 1993) : est un de trois groupe de travail de L'Union
internationale des télécommunications (UIT). Il traite les questions techniques et de
normalisation. À chaque catégorie de normes correspond une lettre de l'alphabet, la
référence de la norme étant complétée d'un nombre. Les normes de la série V
(Transmission de données par le réseau téléphonique), par exemple V.24 ou V.90, et de la
série X (Réseaux informatiques et systèmes ouverts), par exemple X.25, X.400 ou X.500,
sont plus particulièrement connues des utilisateurs.
[b]
CS-1 et [c] Q.1211 : Ce sont des standards dans l’ensemble de standards d’ITU-T qui
s’appelle de Q.1210 à Q.1219 ou Capability Set One (CS-1) qui émergent une description
complète du Réseau Intelligent. Ces standards définissent une architecture complète
incluant la vue architecturelle, des machines d’état, l’implémentation physique et des
protocoles. Ils sont universellement embarqués par des fournisseurs et des opérateurs de
télécommunication.
Etudiante : Dang Thi Hai Ha – P.12 – IFI Page 32
Superviseur : Nguyen Hong Quang