2. Plan De TravailPlan De Travail
I.I. Introduction.Introduction.
objectif.objectif.
FondateursFondateurs..
II. Typo morphologie des éléments.II. Typo morphologie des éléments.
Typologie des bâtiments.Typologie des bâtiments.
Typologie des espaces non bâtis.Typologie des espaces non bâtis.
III. Croissance.III. Croissance.
Modes de croissanceModes de croissance
Limites de croissanceLimites de croissance
Dépassement de la limiteDépassement de la limite
IV. Articulation de l’espace urbain.IV. Articulation de l’espace urbain.
HiérarchieHiérarchie
ImbricationImbrication
V. Repérage et lisibilité.
Le paysage urbain
Le système monumental
VI. Conclusion
Méthode D’Analyse
3. I. Introduction :I. Introduction :
- Les méthodes d’analyse se sont développées au lendemain du 2ème
conflit mondial, elle avait pour but de mettre un terme à l’absence de
maîtrise de l’expansion urbaine qui avait caractérisé les époques
antérieures.
- L’analyse typo morphologique est née suite à l’apparition de l’école
italienne muratorienne en référence à l’ouvrage de Saverio Muratori
publié en 1959 et qui porte sur la forme de la ville et elle sera réintroduite
en France elle va s’intéressé aux:
• Typologies des éléments
• Croissance
• Articulation de l’espace urbain
• Repérage et lisibilité
Fondateurs :Fondateurs : ItalienItalien FrançaisFrançais
• MURATORI SaverioMURATORI Saverio Né en 1910, - Philipe Panerai
• CANIGGIA Gianfranco Né à Rome en 1933 . - jean cartex
• MALFROY Sylvain est né en 1955.
Méthode D’Analyse
4. - objectif :objectif :
• Connaître les structures physiques et spatiales, des milieux bâtis.
• Comprendre le processus de formation et de transformation des structures
du milieu bâti à l’échelle des bâtiments, des tissus urbains, des organisme
urbains et territoriaux.
• Savoir caractériser les structures formelles d’un tissu urbain, d’un organisme
urbain ou territorial : identifier leurs éléments et formuler les règles qui
gouvernent leurs relations réciproques.
• Savoir reconstituer à partir de la forme existante les mutations successives
d’un tissu ou d’un organisme urbain.
-- L’analyse typo morphologique nous permettra :
• De faire une évaluation critique de la forme des tissus et des organismes
urbains.
• D’identifier des permanences structurales associées à l’identité culturelle des
lieux et des contraintes relatives à la conservation du patrimoine bâti et des
paysages culturels.
• De définir des mesures de contrôle des transformations du cadre bâti et
d’encadrement des projets d’intervention.
Méthode D’Analyse
5. L’origine du mots type – typologie:
Le mots « type », le robert date son apparition de la fin du 15eme
siècle, issu
du grec typo: empreinte, le type désigne d’abord le caractère d’imprémerie, le
caractère typographique en plond qui vient d’étude inventer, de se premier
sens, retenons qui le type n’est pas l’objets ou la figure à imiter mais le moyen
concret de la reproduction comme le modèle qui se confond à l’origine avec le
module.
Au 18ème
siècle son application se précisé comme concept exprimant le sens
d’un ensemble d’objets ou de personnes
Le concept est d’abord étudier dans les sciences botanique zoologie
minéralogie le type est d’abord lié à l’idée de classement ,une classification à
plusieurs niveaux qui rassemble les plantes ou les animaux en espèces.
Typologie du bâti / Morphologie urbaine/ esquisse italienne:
Dans les années 50, la critique du mouvement moderne donne lieu à
quelques tentatives spectaculaires pour redéfinir les bases du travail des
architectes ,pendant se temps à Venise se développé un travail qui va passer
en termes nouveaux le rapport de l’architecture à la ville ,l’ouvrage de Save
Rio Muratori publié 1959 Muratori oriente son enseignement vers le double
objectif:
- Éviter la rupture entre les disciplines techniques et les disciplines
historique et théorique.
- Remplacer l’architecture et la crise de l’architecture dans la crise urbaine.
Méthode D’Analyse
6. Pendant 10 ans il mène avec les enseignants et les étudiants de l’institut
d’architecture de Venise,une étude du tissu urbain de la ville basés sur la
méthode morphologique ,cours et travaux pratiques forment un tout qui
intègre l’étude historique l’analyse architecturale ,relevé constructif et que
se définit comme une histoire du bâti ,de cette étude largement documentée
par le relevé et l’analyse précisé d’échantillons importants du tissus urbain
,il tire 3 leçons fondamentale:
le type ne se caractérise pas en dehors de sont application concrète
,c’est-à-dire en dehors d’un Tissus Construit.
Le tissus urbain à son tour ne se caractérise pas en dehors de son
cadre ,c’est-à-dire en dehors de l’étude de L’Ensemble de la structure
urbaine.
L’étude d’une structure urbaine ne se conçoit pas que dans ça dimension
historique ,car sa réalité se fonde dans le temps par une succession de
réaction et de croissance à partir d’un état antérieur.
Méthode D’Analyse
7. Méthode de l’analyse Typo morphologique
Définition du type:
Le Type est l’ensemble des caractère organisé en un tout ,constituant un
instrument de connaissance par « abstraction rationnelle » et permettant de
distinguer des catégories d’objets et de faits ,autrement dit un type est un
objet abstrait ,construit par l’analyse qui reproduit les propriétés essentielle
d’une catégories d’objets réels et permet d’en rendre compte avec économie .
Le type est la catégories de chose ou de personnes déterminer par des
critères distinctifs (synonyme sorte ,genre) l’idée de type comprend elle de
parente dans l’organisation ,c’est-à-dire elle insiste sur les traits communs.
Définition de la typologie :
Analyse des caractère spécifique des composants (d’un ensemble ou d’un
phénomène) afin de les décrire et établir une classification affin c’est aussi un
classement des données selon un ou plusieurs deyteer significatifs dont on
aura déterminer les différents valeurs
Méthode D’Analyse
8. L a Morphologie
Forme et aspects extérieurs et général.
Le type et la typologie sont indispensable pour définir et analyse le rapport
des élément avec la structure urbaine qui est spécifique d’une phase donnée
de croissance urbaine.
Le Rapport Typo Morphologie:
La confrontation d’analyse portant sur des tissus différents ayant les
mêmes caractéristiques et le même mode de génération permet d’établir des
typologies de vocabulaire architecturale et urbain et ce la permet la
destination des similitudes .
NOTE:
L’établissement d’une typologie suppose 4 temps:
-un inventaire reconnaître l’organisation des éléments d’un échantillons
-décomposition de l’élément en fragments constructifs.
-classer les éléments par type.
-le regroupement des types composent un petit nombre de modèles.
Méthode D’Analyse
9. • Les Différents Niveau De L’analyse
Typologique:
l’analyse typologique peut se situer a plusieurs niveaux , une
typologie aboutie devrait mettre en évidence leur articulation
(comment la logique d’un niveau influe tell sur un autre, qu’elle sont
les traits caractéristiques d’un niveau qui restent permanant dans
un autre et rejoindre ainsi la morphologie.
• PHASES DE L’ANALYSE TYPOLOGUIQUE :
a) La définition du corpus.
b) le classement préalable.
c) l’établissement des types.
d) La typologie.
Méthode D’Analyse
10. 1)Définition Du Corpus :
Elle consiste a l’élaboration du sujet d’étude , elle est liée au questions que
l’on se pose au départ .
Deux aspects interviennent dans la définition du corpus :
a) Le chois des niveaux
b) Détermination de la zone d’étude.
a) Le choix des niveaux :
- La typologie commence par un classement, il est préférable de classer les
éléments appartenant au même niveau de lecture du tissu urbain.
-Sur cette aspect l’intérêt d’une analyse typologique est de permettre une
articulation entre les différents niveaux.
Donc on pourrai faire des typologie de:
11. 1) DE PARTIES DE BATIMENTS :
a condition q’elles soient significatives tell que façade, cours, séquences de
distribution, logement, etc.
2) DE BATIMENTS.
3) CE PARCELLES BATIES :
il semble que ce soit un des niveaux dont l’analyse est la plus fructueuse, il
consiste a repérer comment se constitue le tissu, les propriétés distributives
qui caractérisent l’organisation interne de chaque parcelle mais aussi les
propriétés associatives qui conditionnent l’assemblage des parcelles et
l’imbrication des bâtiments entre parcelles voisines.
4) DE GROUPEMENT DE PARCELLES :
Parmi ceux-ci l’îlot consiste un autre niveau privilégier de l’analyse urbaine
notamment par l’évidence de son découpage .
Plutôt que de partir du bâtis, on peut aussi choisir comme unités les espaces
publiques: rues et ruelles, avenues et boulevards, squares et jardins , quais
et canaux , et relier alors dans une même analyse leur tracé avec celui
des monuments et des ordonnances monumentales.
12. Une étude typologique bien élaboré devrait rendre compte deUne étude typologique bien élaboré devrait rendre compte de
l’articulationl’articulation de ses différents niveaux .de ses différents niveaux .
b) Délimitation de la zone d’étude:
Elle dépend de la question posée et des moyens d’investigations
( temps et personnes)
ainsi que de :
l’importance démographique
du site d’implantation
la région (culturelle, économique, historique…)
16. 2) Le classement préalable :
Méthode D’Analyse
• Ce classement commence par un inventaire.
• C’est une phase d'observation minutieuse des objets, où l'on cherche à
les décrire, puis à mettre en évidence les propriétés qui les distinguent, à
établir des critères.
• A partir des réponses à ces différents critères, on peut procéder à un
premier classement, c’est à dire regrouper par famille les objets qui
offrent la même réponse à une série de critères.
• Ces familles ne sont pas encore les types , ce classement n’est pas
encore une typologie .
3) Élaboration des types
•Le type se construit. Cette construction par abstraction rationnelle peut
se faire en deux temps. D'abord dans chaque famille donnée, on
explicitera les propriétés des objets qui la composent .Puis on réunira les
propriétés des objets d'une famille pour définir le type ; l'ensemble des
propriétés non communes marque les différentes variations sur le type.
17. II. Typo morphologie des éléments.II. Typo morphologie des éléments.
Méthode D’Analyse
•Ces types isolés ne présentent pas un grand intérêt .Ils ne prennent leur
sens que remplacés dans un système globale . C'est à dire l'ensemble des
types et leur relations que nous nommerons typologie. Cette dernière va
reproduire en définitive la créativité de la forme urbaine.
•On cherchera alors a expliquer comment certain types se déduisent
d’autre par croisement, adjonction, modification ;comment les types se
déforment .
•Une typologie bien élaborée mettra en évidence outre les variations
possible sur chaque type les équivalences et les hiérarchies qui structure
la forme urbaine.
18. Méthode D’Analyse
Dans l'optique d'une analyse morphologique urbaine on
prend en considération :
A)TYPOLOGIE DES BATIMENT
Les critères d’analyse
22. Méthode D’Analyse
Externes ; si le bâtiment "élément"de l'ensemble urbain on parle
ici de relations d'éléments.
Elles peuvent être :
a) NULLES (système bloqué):
2) Propriétés associatives
23. Méthode D’Analyse
Utilisation de la parcelle
Capacités d’association des types
bâtis sur la parcelle dans le centre
de Versailles .
1. Immeuble principale sur la rue
2. Une cours ruelle allongée
3. Bâtiments secondaires.
29. Méthode D’Analyse
Interne: le bâtiment est ici considère comme résultant du
groupement de plusieurs fragment, corps, ailes, etc.) :
(les identifier);
-le groupement obéit à un schéma.
-il existe un élément ordonnateur autour duquel s'organise
le groupement (élément dominant: corps principal de logis, par
exemple; élément distributif,cour,galerie) ;
2) Propriétés distributives
34. 11 2 1 2 1
1
2
Corps principale
(habitations)
Élément distributive
Corps secondaire (cage
d’escalier)
35. Méthode D’Analyse
Elément de distributionElément de distribution
Corps secondaire :Corps secondaire : LA COURSIVELA COURSIVE
36. Méthode D’Analyse
a) homogène / composite.
b) décomposable / non décomposable (horizontalement,
verticalement).
c) modifiable /figée.
d) ouverte / fermée (c à d permettent ou non l'association
éventuelle avec d'autres constructions).
e) symétrique / dissymétrique.
f) parure / absence de parure ( on verra surtout dans la parure un
variant indiquant la hiérarchie des statuts sociaux, ou l'opposition
public / privé).
3) Composition des façades
37. Méthode D’Analyse
FACADE OMOGENE :FACADE OMOGENE :
Rue de Novi Sad (SerbieRue de Novi Sad (Serbie)
Rue de Skopje (Macédoine)
HabitationHabitation
CommerceCommerce
FACADE COMPOSITEFACADE COMPOSITE ::
42. Méthode D’Analyse
EXISTANCE DE PARURE :EXISTANCE DE PARURE :
Rathaus (Bonn, Allemagne)
Hôtel de ville .Rossetti, façade du palais
des Diamants (Ferrare, Italie)
47. Méthode D’Analyse
- Dans la multiplicité des bâtiments, il est très important de distinguer
le nombre de ceux qui sont exceptionnels, l’élément exceptionnel est
important dans l’espace urbain (repérage, symbolisation…) il peut
être :
engagé dans un tissus : 1- caché
2- une face révélé
3-deux faces révélée
-progressivement dégagé : 4-saillant en partie
5- trois faces révélée
6-quatre faces visibles
Élément courant, élément exceptionnel
49. Méthode D’Analyse
Vue aérienne d'Anvers
La cathédrale Notre-Dame d'Anvers
est l'une des plus grandes églises de
style gothique de Belgique
Vue aérienne de Bari (Pouille)
Vue du quartier de Bari donnant sur le
vieux port. On peut voir, en particulier,
le môle de Saint-Nicolas et, à droite, le
théâtre Petruzzelli,
52. Méthode D’Analyse
On s'intéresse ici à la construction physique de la voie, sans
préjuger son activité, son niveau de référence dans la ville, son rôle
dans la croissance et la construction du tissu.
a) Relation des voies dans le système des voies :
•Voies conductrices.
•Voies non conductrice.
•Voie assurant une continuité.
•N’assurant pas de continuité :
•(se qui peut être marqué par une protection, un élément de
séparation ).
1) Typologie des voies:
56. b)Définition de l’espace :
existence et valeurs des clôtures
- Largeur de la voie , de l’espace limité entre les clôtures ( des
bâtiments riverains)
• Position de la voie dans l’espace :
1. Dominante( surélever)
2. Dominée
• Homogène ou hétérogène .
Méthode D’Analyse
61. c) Intersection des voies :
• Type de carrefour en fonction des voies affluentes, de leur
nombres et de leurs ongle ( tracé particulier en croix, en T ou
en I )
• Les éléments caractéristiquement du carrefour sont:
1. Indépendant des bâtiments ( mobilier urbain, équipement, signes
ponctuels, obélisque, fontaine ou statue)/
2. Modifiant les bâtiments ( traitement de l’angle)
• Elle Nécessitent l'usage d'éléments exceptionnels liés
directement à la morphologie du carrefour (certains
carrefours de l'addition recula de Ferrare sont marqué par
quatre palais).
Méthode D’Analyse
62. Méthode D’Analyse
Place Merde ka (Jakarta)
- Carrefour indépendant des
bâtiments .
Une voie à LondresUne voie à Londres
63. Carrefour en T Carrefour en Croix +
(Ali Kodja)
Carrefour en Croix +(Ali Kodja)
64. Méthode D’Analyse
-Autonomie du carrefour par rapport aux voies (l'intersection
comme lie distinct); ronds-points et échangeurs.
65. Décomposition de la voie :
-La voie possède des zones spécialisées au sol (y compris des
plantations).
-Ces zones sont ordonnées (en fonction d'un axe de référence
urbain /quotidien /privé) et donc on aura des rues, avenues,
boulevards…
-Relations avec les bâtiment (pris ensemble au niveau des types):
relations discontinues / continues (on parle d'un espace mixte
malléable -espace de la vitrine et des étal.
Méthode D’Analyse
70. Méthode D’Analyse
a) position par rapport aux voiesa) position par rapport aux voies: à l'écart de ( place close): à l'écart de ( place close)
/ contiguë à / le long de / position des liaisons./ contiguë à / le long de / position des liaisons.
b) relation avec les voies d'accèsb) relation avec les voies d'accès
1 dissolution et absence de limite précise / 2 transition1 dissolution et absence de limite précise / 2 transition
graduelle (éventuellement au moyen d'un élément degraduelle (éventuellement au moyen d'un élément de
jonction , évasement etc. / 3 entrée soudaine, diaphragme /jonction , évasement etc. / 3 entrée soudaine, diaphragme /
4 célébration de l'entrée (arc triomphal, porte).4 célébration de l'entrée (arc triomphal, porte).
1) Typologie des places :
71. Méthode D’Analyse
Place du Commerce (Lisbonne)
GRAND-PLACE (Grote Markt) d'Audenarde,
Almagne.
Place de la Liberté (San Salvador)
73. • Plan De Travail
1)Introduction:
• Présentation .
• Objectifs.
2)Le processus de la méthode.
3)Les types de croissance:
1)Croissance Linéaire.
2)Croissance Polaire.
4)4)Les limites de croissanceLes limites de croissance::
1)Barrière.
2)Borne.
5)Franchissement de limites.
6)Les modes de croissancede croissance::
1)1)Croissance continue.Croissance continue.
2)Croissance2)Croissance discontinuediscontinue
7)Les formes de croissance:
1)Croissance par densification .
2)Croissance par extension
3)Croissance dirigée.
4)Croissance spontanée.
8)Juxtaposition et conflit
Méthode D’Analyse
74. • Définition de la croissance*(1) :
– La notion de croissance emprunte largement aux études
italiennes (S.Muratori,C.Aymonino et A.Rossi).
– Pour « Aymonino » la forme urbaine est un processus continu et
s’il est possible de la décrire ou l’identifier à une période précise
pour la comprendre ,on peut négliger l’étude des périodes qui ont
conditionné leur développement et formation.
– Elle comprend aussi l’analyse des phénomènes d’extension et de
densification des agglomération
Objectifs de la méthode
– L’appréhension globale de l’agglomération dans une perspective
dynamique comprendre l’évolution de la ville suivant un axe
de temps .
– La compréhension de la structure urbaine , de son
fonctionnement qui sont la base d’intervention futur en révélant le
point fixes des transformation .
_ Ne pas envisager les différents aménagements de détail
sous leur seul angle monumental ,mais de mesurer leur place et
leur rôle dans la structure d’ensemble
Méthode D’Analyse
75. • Processus de la méthode :
• Étudier les formes matérielles de l’extension des
agglomérations sans chercher les causes .
• Étudier les phénomènes de croissance selon son
développement historique .
• Donner une logique de la forme urbaine «déterminer les
éléments régulateurs de la croissance. »
Méthode D’Analyse
76. 3)Types de croissance:
a)LA CROISSANCE LINEAIRE :
La croissance de l’ensemble s’effectue selon une direction
déterminée ( axe de croissance) ou ( ligne de croissance).
*L’ élément ordonnateur de cette croissance:
a)La ligne:
•c’est le support d’une croissance qui s’effectue selon une seul
direction.
•exemple : la route le long de laquelle croit l’agglomération
,rivière ,canal,voie ferrée,autoroute, vallée…etc.
– son rôle:
-tracé sur lequel viendraient s’aligner des éléments bâtis .
-fournir une structure.
Méthode D’Analyse
77. .
.exemple :Rio une cité linéaire ou succèdent des noyaux bien identifier le
long de la baie :Gloria,Flamengo,Botafogo,Leme …etc.
1) 1er
élément urbain.
ligne de croissance
Méthode D’Analyse
79. Exemple :ȃtapes dՎvolution spatiale
de la ville de « Bordj El Kiffan »:
• Croissance linéaire suivant
une seul direction « la mer ».
Méthode D’Analyse
vue sur alignement suivant
la mer « la Marsa »
81. • Exemple2Exemple2:: carte de fort de l’eau :carte de fort de l’eau :
• croissance linéaire suivant unecroissance linéaire suivant une
seul directionseul direction
« boulevard central Ali« boulevard central Ali Khodja »Khodja »
Méthode D’Analyse
82. • Types de lignes de croissance:
– a)ligne de croissance naturelles:
• Elle sont inscrites dans le site avant que la croissance ne
s’effectue ex :le rôle des anciens chemins dans la forme
ultérieure des agglomérations.
– b) ligne de croissance artificielles:
• Elle sont projetées et réalisées au début d’une phase d’extension.
• b)La croissance multidirectionnelle (polaire ):
_ La croissance s’effectue à partir d’un pôle.
_ La croissance de l’ensemble se confond avec celle de l’élément,
la croissance de l’ensemble est la somme des croissances des
éléments.
_ Selon l’échelle (hameau – agglomération), les phénomènes ont
des manifestations différentes mais leur logique reste la même
• .
Méthode D’Analyse
83. Le pôle:
C’est l’origine ,le 1er
groupement à partir duquel va s’opérer le
développement de l’agglomération ,et le point de référence du
développement .en général le centre d’une ville est un pôle ,il peut être
un monument ou un carrefour .
Son rôle :
Ordonner la constitution du tissu
L’ élément ordonnateur de cette croissance:
Méthode D’Analyse
85. 1733 1735 1790 1799
1801 1815 1841 1856
La croissance polaire de Savannah George 1733_1856
86. – Les limites de la croissance:
– a)la borne :
_C’est un obstacle à une croissance linéaire ,un accident sur
une ligne de croissance joue le rôle de borne .
Elle peut être :
a)Un accident naturel (gué ,rupture de pente)
b)Ou crée (détour ,carrefour,édifice…etc.)
born
e
born
e
Méthode D’Analyse
88. Méthode D’Analyse
borne
Exemple:carte de Bordj
El Kiffan .
Intersection des deux
rues : « Rue Ali Khodja »
et la « Rue colonel Amir
Ouche » constitue une
borne de croissance
.
Carrefour
Ali Khodja
89. • b)la barrière:
– c’est un obstacle à la propagation d’un tissu (croissance polaire ou
somme de croissance linéaire)
• Types de barrière:
– Barrière géographique:
• ligne de relief,cours d’eau,foret…etc.
– Barrière artificiel :
• enceinte ,fossé, route , voie ferrée…etc.
– Barrière administrative :
• limite de propriété,changement de commune ou de
département,zone protégée…etc.
Méthode D’Analyse
Vue aérienne de Bari (Pouille)
90. • Exemple de barrière
géographique: « Oued El Hamiz »
Carte de Bordj El Kiffan. ECH:1:7000
barrière géographique la mer Bordj
El Kiffan
Méthode D’Analyse
91. • Exemple de barrière artificielle : le mur d’ enceinte de la
Casbah pendant la période ottomane.
Méthode D’Analyse
92. • Exemple de barrière
administratives:
– Carte de Bordj El Kiffan limite
administrative. .
Méthode D’Analyse
Exemple du site: les
chemins d’exploitation qui
constitue une limite entre la
partie réservée à l’ habitat
et la partie réservée à
l’agriculture (pendant la
période coloniale.)
Carte de Bordj El Kiffan.1850
93. – Le seuil de croissance:
• Chaque type d’agglomération est compris dans une fourchette de
population à l’intérieur de laquelle l’équilibre entre les distances, les
équipements, la situation démographique s’établit harmonieusement.
Une structure propre à chaque type permet cet équilibre. La borne
supérieure de l’intervalle correspond à un seuil au-delà duquel
l’agglomération change de nature et modifie sa structure.
• Franchissement de limites:
• C’est le passage d’une coupure ville / compagne à ville/ faubourg.
• Ce passage est du à la saturation du tissu ancien à l’intérieur,ou
toutes possibilités de croissance interne sont bloquées ,par
contre l’extérieur est un tissu nouveau encore lâche.
Méthode D’Analyse
94. – Changement de structure et modification de
la barrière:
• a)changement de structure :
– le passage d’une structure à pôle unique à une
structure à plusieurs pôles et du à la transformation
de borne en un pôle .
• b)Modification de la barrière:
– Les différents cas lors du franchissement de la
barrière:
– 1) l’extension de l’agglomération s’effectue sans
modification ,la barrière subsiste et introduit une
coupure dans le tissu,la parti la plus récente
s’organise de façon autonome à partir des tracés
antérieurs.
Méthode D’Analyse
96. • 2)Suppression de la barrière après la naissance du tissu externe et la
remplacer par un élément structurant.
Limite de croissance
Dépassement de la limite
Méthode D’Analyse
97. • 3)la barrière est supprimée avant la création du quartier extérieur ,et
remplacée par un élément structurant qui ordonne la nouvelle
croissance.
dépassement de la limite
Méthode D’Analyse
98. Méthode D’Analyse
2)Suppression de la barrière et réorganisation
de la limite :
entre la porte d’Aquitaine et la porte
de Bercy
.le tracé du nouveau cours néglige l’ancienne
enceinte
qui est englobée dans le tissu .
un nouveau front
va permettre les relations avec
le faubourg Sainte- Eulalie.
1)conservation de la barrière
: le fort Saint –Louis.
3)Suppression de la borne et
organisation
de la croissance
: la porte des Capucins avec
la place du marché
aux bœufs et le tracé de la
route de Toulouse
; la transformation
s’accompagne du percement
de deux voies en retour vers
l’extérieur
100. • Les modes de croissance :
• Croissance continue:
• elle se caractérise par le fait qu’à chaque stade du développement
,les extensions se font en prolongement direct des parties déjà
construite .
• La forme de l’agglomération reste unique, déterminée par une limite
identifiable.
• L’extension se fait dans une direction principale ou dans de
multiples directions.
• Exemple:la ville Amsterdam.
–
Méthode D’Analyse
101. • Croissance discontinue:
Elle se présente comme une organisation plus globale du
territoire ,ménageant des coupures (végétales/ agricoles) entre
les parties anciennes et les extensions ,et par l’éclatement de
la ville dans l’urbain.
Exemple:le plan d’extension de Francfort de1930
Méthode D’Analyse
–Exemple: Carte de Bordj El Kiffan:centre ville.
102. Méthode D’Analyse
–Exemple: Carte de Bordj El Kiffan:centre ville: croissance continue.
–La périphérie croissance discontinue.
croissancecontinuecroissancediscontinue
103. • Les formes de croissance:
• Croissance par densification:
– C’est une croissance sans extension territoriale que ce
soit à l’échelle de la ville entière ,qui se densifie à
l’intérieur de ses limites ,en comblant toutes ses réserves
de terrains ,que se soit à l’échelle de l’îlot ou de parcelle.
Méthode D’Analyse
104. • Le tissu urbain se constitue progressivement par:
– Redécoupage des îlots
– Surélévation du bâti.
– Aux niveaux élémentaires,parcelles ,îlots,la densification
joue sur les propriétés distributives des unités.
– A chaque niveau ,il y a :
*Modification.
*Adjonction.
*Comblement.
*surélévation.
1.Densification Par Substitution :
Elle consiste à substituer globalement les unités. Cette substitution
s’effectue en conservant les mêmes relations avec les unités
voisines. A l’échelle de la ville, c’est le recyclage des terrains urbains
et la reconstruction de la ville sur elle-même
Méthode D’Analyse
105. . .Densification Par Elévation :
C’est le fait de s’aligner verticalement sur un immeuble déjà construit.
2)Croissance par extension:
• C’est une croissance qui conduit à une modification des limites
territoriales.
• Cas du franchissement de limites:
Méthode D’Analyse
3)Croissance spontanée:
C’est une croissance qui n’obéit pas à des plans d’urbanisme.
4)Croissance dirigée:
C’est une croissance qui obéit à des plan d’urbanisation
(croissance planifiée).
107. • JUXTAPOSITION ET
CONFLIT
Les différents modes de
croissance peuvent coexister,
cette coexistence se traduit par
une juxtaposition ou un conflit.
LA JUXTAPOSITION:
Les différentes croissances
produisent de fait une croissance
globale, mesurable mais non
ordonnée dans son ensemble.
C’est si l’on veut une croissance
aléatoire qui ne peut généralement
pas se poursuivre très longtemps
sans engendrer une perte de
lisibilité
Méthode D’Analyse
Champ Lam (Essonne)
108. de l’agglomération et parfois de grave dysfonctions
.
2)LE CONFLIT
Les différentes croissances s’opposent, s’enchevêtrent,
s’annulent, s’épuisent sans aboutir à une organisation
du tissu.
Méthode D’Analyse
109. • III- Articulation de l'espace urbain:
• La compréhension de la ville comme un tout à l'intérieur duquel
s'articulent des parties est facilitée par l'analogie de la structure du récit;
l'analyse structurelle fournie un modèle d'analyse qui rend compte des
fragmentation de l'ensemble ( ville) en unités d'un niveau inférieur
( quartiers ) et de la décomposition de celle ci en secteurs plus
restreints; elle permet de saisir de cette hiérarchie en terme de relation
( et de référence ).
• 1- Hiérarchie:
• - le niveau privée;
• Il s'agit d'un privé "collectif " qui constitue le niveau élémentaire de la
ville et il se définie par rapport à l'individu comme la sphère de proximité
immédiate. Il s'identifie à l'élément ( immeuble, maison de la famille
patriarcale) ou groupement d'éléments ( groupe d'immeuble, îlots...ect )
• Il est nécessaire de archaïsme :
• - les lieux privés d' activités spécifiques ( habitat, commerce...etc.)
• - les lieux qui se réfèrent exclusivement au niveau privé.
• - les lieux qui mettent en relation l'espace privé et l'espace public.
• -les lieux publics appropriés par le privé.
• Les marques sur le niveau privé des contraintes publiques
(réglementation, propreté…)
Méthode D’Analyse
110. Il renvoie à la notion du quartier qui véhicule un certain nombre d'archaïsme;
village, paroisse...etc.
On distinguera :
- la définition administrative du quartier.
- l'image " touristique
- l'image qui s'en font les habitants.
pôles d'activités banales et spécifique du quartier.
- Le niveau urbain:
La ville n’est pas seulement la réunion de plusieurs quartiers. Elle propose
une structure d’ensemble de l’espace et possède des éléments qui font
références à la collectivité tout entière ; organes administratifs et
fonctionnels. Monuments lieux chargés de symboles, ils intéressent tous
les schémas suivants :
il existe un centre exclusif
il existe un centre (souvent d’origine historique).
Il existe plusieurs centres complémentaires qui se répondent à travers
l’agglomération.
Méthode D’Analyse
111. - Imbrication :
- Facteurs d’articulation :
Certains composants de l’espace urbain présentent une ambiguïté de lecture et
offrent des références simultanées à deux niveaux. La rue traditionnelle
articule les relations du privé au quotidien ; le boulevard, quelques
monuments, celles du quotidien à l’urbain.
Ces éléments permettent l’articulation des différents niveaux dans le tissu
urbain et évitent les disjonctions.
- Superposition :
Cette hiérarchie qui ordonne l’espace urbain doit bien être comprise comme une
organisation, contrairement aux villes nouvelles où les différents niveaux
s’excluent et sont matérialisés dans des zones séparées, l’espace urbain
traditionnel forme un tout.
IV- Repérage et lisibilité
Méthode D’Analyse
112. - Le paysage urbain :
Sous le nom de paysage urbain c’est l’espace visuel de la ville qui est désigné.
- A l’échelle de la ville ; l’image de la ville.
En se référant à l’ouvrage de Kevin lynch « The image of the City », on pourra
identifier :
Les parcours et les artères ;
Les nœuds (points stratégiques de la ville) ;
Les secteurs doués d’identité ;
Les limites ;
Les repères.
- A l’échelle d’un parcours :
- séquence visuelles.
- description globale du parcours.
Trois diagramme parallèles permettent de noter :
L’orientation : présence des repères, accidents, point de décision ; leur
position par rapport au trajet et leur apparition dans le champ visuel ;
Le mouvement propre de l’observateur qui se déplace ; on peut le fractionner
en séquences motrices ( mouvement du sol, virage, vitesse) ;
Méthode D’Analyse
113. Le mouvement apparent du champ visuel, lié directement à la définition des
espaces traversés et au lien des espaces entre eux ; on constitue ici des
séquences visuelles qui jouent en contrepoint des séquences motrices.
Le système monumental :
Le monument est dans la ville un élément exceptionnel reconnu dans sa
fonction et sa forme.
- Répertoire des monuments.
Il comprendra ; nom / fonction à l’origine / fonction actuelle / date de création /
de transformation / de spoliation / aire de références / type formel.
La détermination des aires de références et d’influences donne un découpage
de la ville ; une échelle progressive permet ce découpage : idéal du
« monument par excellence », dépassant à la fois les catégories et les
références) / territoire régional / rivalité de ville à ville / urbain / ensemble de
quartiers / privé (isotopie).
-Monument et contrôle de la structure urbaine.
On détermine la position du monument par rapport aux éléments structurants.
Monument et axe de croissance ; position remarquables : pôle / borne ;
graduation de l’axe.
Méthode D’Analyse
114. Monument à barrière :
le monument assure l’articulation des deux zones urbaines de
part et d’autre de la barrière (suture, mise en continuité et
change) ;
dans la croissance, après dépassement d’un seuil de
nouvelles fonctions exceptionnelle apparaissent qui trouve
place :
sur la barrière qui vient à peine d’être franchie (ou aménagée,
ring de vienne) ;
sur la barrière qui définit le nouvel ensemble.
Monument et îlot :
le monument, au lieu de figurer sur un élément structurant
très lisible, est retiré dans l’îlot la distorsion entre le niveau de
référence du monument (l’urbain par exemple) et celui de l’îlot
( le privé) entraîne des modifications réciproque.
3- Identification et rôle symbolique.
- Le quartier est représenté par le monument qu’il abrite, la
substitution est répétée dans la toponymie.
Méthode D’Analyse
115. IlotsIlots
critères forme Surface position voies
588 CENTRE
VILLE
NORD: Boulevard
ali kodja
OUEST:rue bougara
6615 STATION
NORD: boulevard
front de mer
SUD:rue larbi
Tebessi
Façade
240
Nord-est
De l’îlot
1
2
1
Plan Façade Surface (m2) position
Parcelle
critères
116. IlotsIlots
critères
1
2
1
Parcelle
critères
association affectation n° de niveau Etat de bâtis
Nulle
bloqué
Habitat R+1 moyen
Nulle
bloqué
Habitat R+1 Vétuste
CES
0.58
COS
0.58
Surface
bâtis
140
voies
NORD:
Boulevard ali
Kodja.
Affectation
habitation
Etat de
bâtis
Moyen
Gabarit
du bâtis
R.D.CH