3. INDICE
-PAGE 3 : VIE- ENFANCE ET ADOLENSCENCE
-PAGE 4 : VIE- VIE DE BOHEMIE
-PAGE 5: VIE- ZOLA COMME JOURNALISTE POLITIQUE
-PAGE 6 : VIE- MAÎTRE DU NATURALISME
-PAGE 7 : VIE- RESUMÉ DES ROMANS
-PAGE 8 : VIE- MORT
-PAGE 9 : STYLE
-PAGE 10 :STYLE
4. VIE
ENFANCE ET ADOLESCENCE
ZOLA AVEC SES PARENTS :
Émile François Zola naît rue
Saint-Joseph à Paris le 2
avril 1840 d'un père italien
et d'une mère française. Il
est le fils unique de François
Zola, natif de Venise, et
d’Émilie Aubert, native de
Dourdan. Son père, ingénieur de travaux publics, ancien
officier subalterne italien, soumissionne la construction
d'un système d'eau potable à Aix-en-Provence depuis la
montagne Sainte-Victoire. Il obtient le contrat le 19 avril
1843 et s'installe alors avec sa famille à Aix-en-Provence.
La concession est signée en 1844, il crée avec des
partenaires financiers la société du canal Zola. Les travaux
commencent en 1847. Il meurt de pneumonie en 1847
après avoir été responsable de la construction du Barrage
Zola à Aix-en-Provence.
5. VIE DE BOHEMIE
Émile Zola quitte Aix en 1858 et rejoint sa mère à Paris,
pour y vivre dans de modestes conditions, espérant
trouver le succès. Mais petit à petit, Zola se constitue un
petit cercle d'amis, majoritairement aixois d'origine N 3.
Installé à Paris, il complète sa culture humaniste en lisant
Molière, Montaigne et Shakespeare, mais pas encore
Balzac qui ne l'inspirera que plus tardivement. Il est aussi
influencé par des auteurs contemporains, comme Jules
Michelet, source de ses inspirations scientifiques et
médicales.
ZOLA COMME JOURNALISTE POLITIQUE
ZOLA AVEC 32 ANS :
L'écrivain n'a pas été mobilisé en 1870.
Il aurait pu être intégré à la Garde
6. nationale, mais sa myopie et son statut de soutien de
famille (pour sa mère) l'en ont écarté. Il suit la chute du
Second empire avec ironie, mais ne se trouve pas à Paris
pendant la Semaine sanglante. On sait toutefois que sans
soutenir l'esprit de la Commune, dont il relate
modérément les évènements dans la presse, il ne s'est pas
associé à Flaubert, Goncourt ou Daudet dans leur joie
d'une violente répression. Le 3 juin 1871 dans le
Sémaphore de Marseille, Zola écrivait à propos du peuple
de Paris : « Le bain de sang qu'il vient de prendre était
peut-être d'une horrible nécessité pour calmer certaines
de ses fièvres. Vous le verrez maintenant grandir en
sagesse et en splendeur». Au moment de l'avènement de
la République, Zola a cherché à se faire nommer sous-
préfet à Aix-en-Provence mais malgré un voyage à
Bordeaux, lieu de refuge du gouvernement, c'est l´ échec.
Zola n'est pas un homme d'intrigues.
MAÎTRE DU NATURALISME
Cette période, qui marque le début d'une certaine
reconnaissance professionnelle, est assombrie par
plusieurs évènements dans la vie d'Émile Zola. 1880 est à
ce titre une année très difficile pour l'écrivain. Les décès
d'Edmond Duranty , mais surtout de Gustave Flaubert
7. terrassé par une attaque, atteignent profondément le
romancier. Ces disparitions, qui se conjuguent avec la
perte de sa mère à la fin de la même année, plongent
durablement Zola dans la dépression. En 1881, parvenu à
l'autonomie financière grâce à la publication régulière des
Rougon-Macquart, il cesse son travail de journaliste. À
cette occasion, il publie des « adieux » dans lesquels il
dresse un bilan de quinze années de combat dans la
presse. Il ne reprend la plume du journaliste, hormis
quelques interventions çà et là, comme à l'occasion de
l'affaire Dreyfus en 1897, principalement au Figaro et à
L'Aurore.
RESUM DE ROMANCES
Jeanne Rozerot, une jeune lingère de 21 ans, entre au
service des Zola à Médan. . Le romancier en tombe
immédiatement éperdument amoureux. Émile conçoit
pour elle un amour d’autant plus fort qu’elle lui donne les
8. deux enfants qu’il n’avait jamais pu avoir avec sa femme
Alexandrine. Jeanne élève Denise, née en 1889 et Jacques,
né en 1891, dans le culte de leur père. Pour autant, celui-ci
n’abandonne pas la compagne de sa jeunesse. L'idylle est
secrète pendant trois ans, seuls quelques très proches
amis de l'écrivain étant au courant. Zola installe sa
maîtresse dans un appartement parisien et lui loue une
maison de villégiature à Verneuil, à quelques encablures
de Médan, où il se rend à vélo.
MORT
Le 29 septembre 1902, de retour de Médan où il avait
passé l'été, Émile Zola et son épouse Alexandrine sont
intoxiqués dans la nuit, par la combustion lente résiduelle
9. d'un feu couvert, produite par la cheminée de leur
chambre dans leur appartement de la rue de Bruxelles
(Paris 9e). Lorsque les médecins arrivent sur place, il n'y a
plus rien à faire. Émile Zola décède officiellement à 10h du
matin. En revanche, son épouse survit.
STYLE
Dès 1864, Zola a élaboré sa première théorie du style, qu'il
10. expose au moyen de la métaphore des trois écrans :
l'écriture est un écran entre l'œil et le monde, et cet écran
peut être de trois natures différentes, suivant l'esthétique
à laquelle l'écriture obéit. De ces trois écrans, le classique,
le romantique et le réaliste, il choisit le dernier parce qu'il
est celui qui lui semble le moins déformer la réalité : « un
simple verre à vitre, très mince, très clair, et qui a la
prétention d'être si parfaitement transparent que les
images le traversent et se reproduisent ensuite dans toute
leur réalité70. » Cette même exigence de transparence et
de clarté dans l'écriture l'amène à refuser « l'écriture
artiste », celle des symbolistes notamment, contre
lesquels il écrit en 1896 un article dans Le Figaro dans
lequel il exprime son désir d'une écriture d'où l'« idée »
puisse transparaître avec une « solidité de diamant dans le
cristal de la langue»
Le maître-mot est dès lors la « simplicité dans la langue»
contre les excès de la rhétorique et le « déluge de lieux
communs, d'images connues, qui fait dire au grand public :
« C'est bien écrit ». » Pour « acquérir un style simple, clair
et fort », Zola, dans une préface de 1889, conseille aux
jeunes écrivains de se frotter à l'écriture journalistique :
l'urgence, la nécessité de la concision, les amèneront à se
débarrasser des adjectifs superflus, à ne plus conserver «
que le verbe». C'est en effet à ce prix que la langue peut