1. 1 euro
Le Progressiste
Mercredi 03 mars 2010 - N° 2121
“La chance de la Martinique
c’est le travail des Martiniquais” Hebdomadaire du PPM - Fondateur : Aimé Césaire
- Aimé CESAIRE
AN BEL BALAN POU PEYI-A !
« JE M’ÉLÈVERAI TOUJOURS CONTRE LES
MANIPULATEURS DE CONSCIENCES… » (S. LETCHIMY)
AU SOMMAIRE
- La prétendue bonne gestion du Président sortant (pp.8 et 11)
- Planning des meetings (p.9)
« LES MEILLEURS SPÉCIALISTES DES AFFAIRES MARTINIQUAISES SONT LES
MARTINIQUAIS EUX-MÊMES » (DR ALIKER)
2. EDITORIAL
CAMPAGNE : QUELLE CAMPAGNE ?
a campagne électorale est engagée et bien engagée ! Mais quelle
L campagne ? De dénigrement, de mensonges, de propos perfides, de
vilenies, de mépris pour des élus du peuple, de contrevérités, de dis-
crédit… La langue française regorge de termes précis pour qualifier le com-
portement de certaines têtes de listes qui –plutôt que de présenter aux
électeurs du 14 mars (dans 11 jours) le bilan de leur inaction et de leur pro-
poser un programme- nʼont quʼun objectif, quʼun leitmotiv, quʼune tête de
turc : TSL (Tout Sauf Letchimy) ou, pire encore, TCL (Tous Contre Let-
chimy) ! Sera-t-on vraiment surpris que ces hérauts se situent davantage à
gauche sur lʼéchiquier politique ?
D. COMPERE
Face à cette bassesse, un calme olympien. Une totale maîtrise des nerfs. Une
attention toute particulière à ne froisser aucune PERSONNE, quand bien même il sʼagirait du président sortant
du Conseil Régional et de ses affidés qui ont, avec lui, contribué durant 12 longues années à lʼ « encayage » de
lʼoutil de développement quʼest censée être la Région. Une élévation de pensée et dʼargumentation qui contraste
dʼemblée avec les incessantes attaques ad hominem qui fleurissent sur les tréteaux et les blogs !
« ENSEMBLE pour une Martinique NOUVELLE », cʼest un appel –par-delà les chapelles politiciennes- au ras-
semblement du Peuple Martiniquais dans toutes ses saines composantes pour construire un pays débarrassé
de ses scories et de ses entraves, tant mentales que naturelles ou conjoncturelles : « Je remercie tous ceux et
toutes celles qui, au nom de lʼouverture, ont accepté de faire peuple pour mener un combat historique. Quʼils sa-
chent que leurs différences ne font quʼenrichir la cause martiniquaise. Pour ma part, lʼambition qui mʼanime, cʼest
de donner une véritable chance à ce pays qui sʼeffondre » (Serge LETCHIMY-voir pp.3 à 5).
Bien entendu, pour lʼédification de ce peuple-électeur, il importe de redresser les fausses affirmations, de chiffrer
les manques, de dénoncer les mystifications, de rappeler les promesses non tenues, de démasquer lʼéquipe
trop longtemps au pouvoir sʼabritant derrière les faux-semblants dʼun pseudo article 74 ! Cʼest aussi ce à quoi
nous nous employons depuis quelques numéros de notre « Progressiste » (voir pp.8, 10 et 11).
Comme il ne sʼagit pas, pour un peuple mûr, de sʼen remettre les yeux fermés à un messie, il nous faut, chacun
et chacune, nous approprier le discours et les propositions, participer selon nos moyens à lʼédification des chan-
tiers envisagés et pour cela aller écouter nos orateurs et conforter lʼengagement de nos 43 co-listiers. Le planning
des meetings est ici (p.9).
Le mot de la fin revient à celui que de plus en plus de Martiniquais souhaitent voir occuper la présidence du
Conseil Régional : « Le peuple sʼest levé ! Il est debout et avance. Rien ni personne ne pourra retarder son avan-
cée, entraver sa marche, différer sa rencontre avec son histoire ! Les 10 et 24 janvier, le peuple a décidé. Le 14
mars, il saura aller au bout de sa logique ». (Serge LETCHIMY à Trinité le samedi 27 février 2010).
Daniel COMPERE
Directeur de publication
Le Progressiste - Page 2 - Mercredi 03 mars 2010
3. REGIONALES
« ENSEMBLE POUR UNE MARTINIQUE NOUVELLE » :
EN AVANT POUR GAGNER !
amedi 27 février 2010, can- semblée unique pour un décollage déterminés et solidaires comme un
S tine scolaire de Trinité : pré-
sentation des candidats de la
liste « Ensemble pour… ». 18h30 :
économique que tous appellent de
leurs vœux.
Le maire de Trinité, député de la
poing conquérant à lʼallongée du
bras. 43, tous concernés, chacun à
sa manière mais tous portés par la
par vagues successives, les pre- même foi en lʼœuvre de construc-
miers arrivants déferlent et occu- Martinique et 1er Secrétaire de la tion à assurer, portés par cette sin-
pent lʼespace. Cʼest un début de Fédération Socialiste, Louis-Jo- gulière tâche que le destin leur a
soirée de carême suffocant quʼun seph MANSCOUR entame la soi- déléguée. Serge LETCHIMY ou-
ciel frappé dʼune lune congestion- rée : « BISSOL, CESAIRE, vrant la voie, Rodolphe DESIRE
née charrie- comme me le fait re- DARSIERES, BRANGLIDOR, fixant les assises. Et puis ces
DOGUE… les grands hommes du hommes et ces femmes se présen-
marquer Raymond SAINT-LOUIS-
panthéon socialiste et progressiste, tent, conscients de représenter
AUGUSTIN - les pérégrinations de
27 ans plus tard, nous rassemblent dans leur diversité géographique,
« Ti Jean Lʼhorizon ». Présages.
ici ce soir sous leur égide. Ils ne
Bon présages. philosophique, dʼopinions, dʼidées
mourront jamais. Rassemblés et
et de pensées, la Martinique plu-
Comme dʼhabitude, le grand, lʼim- unis, aussi nombreux, nous attes-
rielle et fraternelle.
mense, lʼunique Jean-Claude DU- tons – sʼil en était besoin - notre vo-
VERGER, notre griot flamboyant, lonté de procéder au changement. Serge LETCHIMY, candidat tête de
installe la soirée. Sa chanson mar- Nous avons le privilège du rassem- liste de « Ensemble pour une Mar-
tiale de la Convention (« Demain il blement, de lʼunité et de lʼunion, car tinique nouvelle », entre en scène :
fera beau »), avec le temps est de- nous sommes, dans toutes nos « Mes remerciements à tous ! Mon
venue une geste homérique, re- composantes, le rassemblement, salut familial à ma grandʼtante Thé-
prise e, chœur par la salle. Près de lʼunité et lʼunion. Nous devons as- rèse. Une pensée émue à Georges
2.000 personnes, maintenant, dans surer un score massif à la liste, LERIDER qui vient de nous quitter.
une salle chauffée à blanc. NOTRE liste, que conduit Serge Je remercie tous ceux et toutes
LETCHIMY. Nous marquerons défi- celles qui, au nom de lʼouverture,
Saël, le jeune artiste martiniquais nitivement notre volonté de rompre ont accepté de faire peuple afin de
aux textes engagés, invite tout un avec un mode de fonctionnement mener un combat historique. Quʼils
chacun à prendre son destin en qui a montré ses limites. Nous de- sachent que leurs différences ne
main « sans discrimination et sans vons relever ce défi, pas pour nous font quʼenrichir la cause martini-
haine ». Remous, mouvement de mais pour la Martinique. Ensemble, quaise. Pour ma part, lʼambition qui
foule : Entrée de Serge LET- nous avons tellement de choses à mʼanime, cʼest celle de donner une
CHIMY. Cʼest immanquablement le construire ! »
véritable chance à ce pays qui sʼef-
même phénomène à chacune de fondre !
ses apparitions. Au fil du temps,
lʼhomme est devenu une véritable LES GRANDS CHANTIERS Pour construire ce pays, nous de-
icône et incarne aux yeux de beau- vons respecter la décision de ce
coup de Martiniquais lʼespoir dʼun Jean-Claude DUVERGER, maître peuple dans le message sans équi-
profond et vrai changement dans la de cérémonie, présente les impé- voque quʼil nous a assigné par son
gouvernance de ce pays, le seul à trants : ils sont 43, unis, rassem- vote des 10 et 24 janvier 2010. Les
impulser la mise en place de lʼas- blés, impliqués, volontaires, combattants de la liberté et de la di-
Le Progressiste - Page 3 - Mercredi 03 mars 2010
4. REGIONALES
TETE
gnité que nous sommes sérénité la
doivent respecter la parole gestion de
de ce peuple ! Nous devons assu- ce pays !
mer lʼincurie économique qui est la
caractéristique de cette Région : Je ne man-
nous sommes la Région française querai de
la plus en retard en termes dʼinitia- respect à
tives de développement écono- quiconque
mique ! dès lors que
lʼon me res-
Dès que nous serons aux respon- pectera !
sabilités, nous devrons mettre en
route quatre grands chantiers :
La préparation de la loi ordinaire et
comptes administratifs peuvent être
de la loi organique qui doivent fixer
Je mʼélèverai toujours contre les vérifiés. La CACEM [dont le député-
la configuration du contour de lʼas-
manipulateurs de consciences qui maire fut président] elle aussi de-
semblée unique qui doit régir notre
sévissent dans le populisme et qui meure un modèle de gestion
Collectivité.
excellent dans lʼautoritarisme et lʼir- responsable et avisée.
- Mettre en place très rapidement respect des valeurs et de lʼéthique
qui nous singularisent. Alors, que peuvent-ils dire de plus ?
un plan de relance économique
Sinon quʼil est un temps pour tout et
et solliciter un emprunt à hauteur
Et alors nos détracteurs, qui ne sont quʼils sont arrivés au bout de leur
de 50 à 60 millions pour soutenir
pas des adversaires loyaux, peu- cycle ! Le désamour sʼest installé
cette relance, avec en point de mire
vent bien se répandre en propos entre eux et le peuple ! Lʼincompré-
la création de 5.000 emplois.
fielleux, véhiculant une rhétorique hension aussi. Et quoi quʼils feront
- Relancer le tourisme. verbeuse, déversant une logorrhée ou diront désormais, rien nʼy fera !
verbale infecte ! Le peuple sʼest levé ! Il est de-
- Organiser le transport. bout et avance ! Rien ni personne
A bout dʼarguments, eux qui doivent ne pourra retarder son avancée,
- Redynamiser la pêche.- Dégager présenter leur bilan quʼils savent entraver sa marche, différer sa ren-
de réelles perspectives à lʼagricul- catastrophique, ils tentent vaine- contre avec son histoire ! Les 10 et
ture.- Redonner ses lettres de no- ment, ils essaient maladroite- 24 janvier, le peuple a décidé. Le 14
blesse à la formation. ment de « municipaliser » le mars, il saura aller jusquʼau bout de
débat. Mais mal leur en a pris ! Les sa logique ».
- Développer une véritable poli-
tique sportive. Et alors, plus dʼune heure durant,
ce fut un diagnostic sans conces-
- Installer durablement la culture
sion des manquements et des fail-
dans lʼesprit et le comportement
lites de cette Région sortante ; ce
de lʼhomme martiniquais.
fut aussi la déclinaison des solu-
LE TEMPS DʼUNE NOUVELLE tions contenues dans le projet de
GOUVERNANCE « Ensemble… » et portés par cette
liste.
Pour nous aider dans cette tâche,
nous bénéficierons du travail et Ce samedi à Trinité, les premières
des conseils dʼun pool dʼexperts pages de cette nouvelle histoire ont
composé de Marcel OSENAT, comptes administratifs de la Ville de commencé à se couvrir dʼune nou-
Serge CHALONS, Jean-Claude Fort-de-France sont en équilibre et velle écriture : la nôtre ! Celle de
WILLIAM entre autres. Leurs diag- le dernier exercice dégage un ex- notre peuple !
nostics nous seront extrêmement cédent de 244.000 euros. Les do-
précieux. Nous sommes prêts à as- cuments peuvent être tenus à tous
sumer ces nouvelles responsabili- ceux qui en feront la demande ou Serge SOUFFLEUR
tés car cʼest la volonté du peuple consultés sur les sites prévus à cet
souverain. Il est venu le temps effet.
dʼune nouvelle gouvernance pour
mener dans la transparence et la La SEMAFF jouit dʼune situation fi-
nancière saine. Là encore, les
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5. SEANCE DE VERITE AU CONSEIL MUNICIPAL DE FDF
Communiqué de presse du Conseil Municipal de Fort de France
Ce mardi 02 mars 2010 , le Conseil Municipal a pris connaissance de la situation financière de la Ville de Fort
de France,de 2001 à 2008, de la CACEM de 2006 à 2009, et de la SEMAFF de 1992 à 1999.
Le Conseil Municipal de Fort de France tient à rendre ces situations publiques .
La situation financière de la ville de Fort de France en chiffres
Les chiffres donnés sont attestés par le Trésor Public et soumis au contrôle de la Préfecture
et de la Cour Régionale des Comptes
Des résultats financiers positifs :
Les résultats financiers des exercices 2001 à 2008 ont été constamment positifs, sʼétablissant par un excédent
dont lʼévolution est retracée comme suit :
2001 : 3 280 223.85 €
2002 : 3 719 928.46 €
2003 : 6 432 827.42 €
2004 : 5 764 078.67 €
2005 : 2 350 620.89 €
2006 : 2 489 462.62 €
2007 : 2 681 154.20 €
2008 : 299 819.94 €
Des investissements qui génèrent de lʼemploi :
Les investissements de la ville de Fort de France et ses achats(travaux, fournisseurs, etc ..), ont créé des em-
plois indirects qui se répartissent comme suit dans tout le tissu économique de la Martinique:
Une solvabilité de la ville de Fort de France qui garantit la confiance des prêteurs :
Selon le ratio du Ministère de lʼEconomie et des Finances, le taux dʼendettement calculé par le rapport annuité
de la dette sur recettes réelles de fonctionnement est égal à 11.8% pour la ville de Fort de France . La moyenne
nationale des communes métropolitaines (50 à 100 000 habitants) est de 11.4 %.
Années Total Investissements et Achats en € Equivalents emplois
2001 31 059 933 1582
2002 19 272 858 1014
2003 25 714 331 1353
2004 31 123 337 1638
2005 34 826 341 1833
2006 37 465 349 1972
2007 55 017 592 2896
2008 66 229 403 3486
En conclusion,
La situation, retracée de façon synthétique par la présente note, des comptes approuvés des exercices 2001 à
2008, montre sans ambiguïté que la ville de Fort de France maîtrise ses finances par lʼadaptation constante de
ses investissements à ses capacités budgétaires.
LA CACEM
Par une note financière en date du 01 mars 2010, la Cacem a retracé les résultats globaux des comptes admi-
nistratifs de 2006 à 2009,allant de 9 783832 euros en 2006 à 714 385 euros en 2008 ,et de son endettement
(note ci-jointe).
Ces résultats cumulés sur les quatre dernières années sont positifs et permettent dʼassumer sans difficulté le rem-
boursement de la dette et les nouveaux investissements .
La dette au 1er janvier 2010 sʼélève à 63 millions dʼeuros ; son taux moyen est de 3,08%, et sa durée de vie ré-
siduelle est de 13 ans .
Le Progressiste - Page 5 - Mercredi 03 mars 2010
6. SEANCE DE VERITE AU CONSEIL MUNICIPAL DE FDF (SUITE)
Cette note permet de constater que les chiffres montrent sans ambiguité que la situation financière de la
Cacem est saine, que la dette est maitrisée et supporte avec aisance les capacités financières de rem-
boursement .
SEMAFF
En ce qui concerne la SEMAFF, notamment les années où elle a été dirigée par Serge Letchimy, le Conseil Mu-
nicipal note que ses résultats globaux ont été constamment positifs, variant de 247 421 euros en 1990 à 32 799
euros en 1999.
Entre 1999 et 2004, cette société a livré 246 logements pour un investissement global de 19,5 millions dʼeuros,
et le cumul des investissements quʼelle a réalisé entre 1988 et 2000, est de lʼordre de 183 millions dʼeuros.
Il est rare que des résultats puissent être plus positifs .
DROIT DE RÉPONSE - Art.13 loi 13 juillet 1981
Quoique les extraits sous-cités ne concernent pas un article de Mme de Grandmaison, en réponse à lʼarticle
de la page 8 du n° du 24/02/2010.
Ces extraits que nous publions nʼengagent que leur auteur. Nous espérons que le camarade Renaud com-
prendra que le “PROGRESSISTE”, journal du PPM, ne peut, en cette période, publier “in-extenso” le bilan in-
tégral et peu objectif de la tête de liste dʼune liste adverse, qui par ailleurs, ne se prive pas à longueur de
campagne dʼattaquer notre liste et surtout notre tête de liste Serge LETCHIMY
La rédaction
LA TETE HAUTE
... On ne juge pas une personne publique positions, dʼun herbier et dʼune photothèque lʼabandon de ce projet...
sur ce quʼelle nʼa pas fait, mais sur ce de près de 10 000 diapos sur la flore marti-
quʼelle a fait. Césaire a accompli une œuvre niquaise... LE COMITE DE BASSIN
municipale monumentale et il en reste en-
core bien plus à faire... ... La qualité du travail de la société des ga- En 1996, la Conseillère régionale est élue
leries dont elle est la présidente fondatrice par ses pairs Présidente du comité de Bas-
Quʼa fait Madeleine De GRANDMAISON ? à conduit le Ministère de lʼEnvironnement à sin de Martinique, fonction non rémunérée.
lui confier la réalisation du programme Elle sʼattelle à la conception, la réalisation
AJOUPA BOUILLON ZNIEFF à la Martinique, cʼest-à-dire, le re- du Schéma Directeur de Gestion et dʼAmé-
censement exhaustif de la flore et de la nagement des Eaux, mission principale du
...1972, à la demande du Maire, avec lʼac- faune de zones remarquables du territoire, Comité de Bassin, chargée de veiller en-
cord du parti, elle entre au Conseil Munici- lʼEtat et la Région partageant les frais... suite à son application (il y a 6 Comités de
pal dʼAjoupa Bouillon, sa commune Bassin en France). Pour cette action elle
dʼorigine. Elle est première adjointe en ... Par ailleurs, le Ministère de la Recherche établit un vrai consensus entre les deux As-
1977... et de lʼEducation Nationale a intégré les ga- semblées.
leries de géologie et de botanique de Fort
Elle se passionne pour le fleurissement de de France sur la liste des musées contrôlés ... Son engagement pour lʼenvironnement
la commune, quitte le Conseil Municipal en par lʼEducation Nationale. La ville décide lui vaut dʼêtre connue dans la Caraïbes.
1983. alors de créer un muséum dʼhistoire natu- Membre de lʼassociation Caraïbe pour lʼEn-
relle prenant en compte lʼensemble des col- vironnement dont le siège est à Barbade
Entre 1983 et 1939, elle crée le syndicat lections. Ce projet de muséum est porté par elle est aussi membre et Vice Présidente de
dʼInitiative et le jardin des Ombrages. Madeleine de GRANDMAISON. ... lʼassociation pour la conservation de lʼenvi-
ronnement de la Caraïbe de lʼest. Elle est
En 1990, elle lance la manifestation an- LA REGION membre fondatrice de lʼassociation des Mu-
nuelle Convergence. sées de la Caraïbe.
1983, élue conseillère régionale sur la liste
En 1992, elle crée le Pays dʼAccueil Touris- dʼAimé CESAIRE, elle est nommée Prési- Le 1er janvier 2004 elle reçoit la charge non
tique « du Plein Nord Martinique » et por- dente de la commission de la culture. Sou- rémunérée de la Présidence du Comité
tera toutes ces structures jusquʼen 2005, et tenue par le premier Président de la Martiniquais du Tourisme, (fusion de lʼOffice
faute de relève et de moyens... Région, elle attaque la conception, lʼorgani- Départemental du Tourisme de la Marti-
sation, la mise sur pied de lʼécole régionale nique et de lʼAgence Régionale de Déve-
FORT DE FRANCE dʼArts Plastiques de Martinique, qui reçoit loppement Touristique de la Martinique), à
des étudiants de toute la Caraïbe... charge pour elle dʼen faire une structure
... Professeur de sciences naturelles, elle opérationnelle et efficace pour la promotion
réalise avec le soutien de Césaire et Aliker Elle met en place la préfiguration du musée du Tourisme...
une Galerie de Géologie avec le concours dʼethnographie et dʼhistoire, cʼest-à-dire, le
de ses amis enseignants, les techniciens et bureau du Patrimoine. Elle se passionne Ce ne sont pas les douze travaux dʼhercule,
ingénieurs du BRGM... pour lʼécole de musique, jusquʼau stade ul- mais il y a de quoi être fier et je le suis.
time des études et de la programmation,
Ensuite elle entame la réalisation dʼune ga- mais les difficultés financières de la Région
lerie de botanique, riche aujourdʼhui dʼex- et le changement dʼexécutif ont conduit à Renaud de GRANDMAISON
Le Progressiste - Page 6 - Mercredi 03 mars 2010
7. REGIONALES
A PROPOS DU MAUVAIS PROCES FAIT À CAMILLE DARSIERES
FACE À L’INJUSTICE ET L’INJURE, CAMILLE DARSIERES
PRECISE L’ESPRIT ET LES DIFFERENTES ACTIONS MENEES
À LA REGION (83 À 92)
Ce texte est d’une actualité brûlante, puisque, jusqu’à ce jour, Mimistes, Palimistes, communistes,
et autres « patriotistes »,ou « renégatistes », essayent mesquinement de dénaturer l’extraordinaire
esprit de Responsabilité de la Région de la Gauche Unie, qui a tant donné à ce pays, avec des
moyens financiers dérisoires… Mais Justice sera faite !...
Après avoir énuméré les différents points de développement dans le Pays, et les aides, objectivement et équita-
blement, données aux Communes, pour les équipements, le B.T.P., et les logements, ce qui aboutit à la création
dʼemplois, Camille Darsières poursuit :
Lʼéducation et les lycées
« ………
- prenant acte des besoins exprimés par les syndicats cherche avec Trinidad, à la tentative de relations, en des
dʼenseignants, les fédérations de parents dʼélèves, les domaines divers (culturel, agronomique, touristique, …)
élèves eux-mêmes, alors que sept lycées sʼavéraient avec Cuba … ;
nécessaires, que dix-huit établissements transférés de
lʼEtat à la Région exigeaient des réparations importantes, - La Région et lʼEurope
nous avons construit trois lycées avec, pour la première
fois, le concours de lʼEurope à la porte de laquelle nous - Antillais, ne pouvant éviter dʼêtre embarqués dans la
allions constamment frapper à cet effet ; et aussi – soit Communauté européenne, nous avons milité pour un
dit avec force – avec lʼaide des travailleurs du bâtiment rassemblement des collectivités, lesquelles ayant le
qui, pour permettre lʼouverture des classes en septembre même souci que nous et recherchant une solution
1991 , ont obtenu de leurs syndicats dʼécarter de ces identique, accepteraient dʼunir leurs forces aux nôtres
constructions les mouvements de grève ; pour constituer un front, non agressif mais plus efficace,
qui conduise lʼEurope à reconnaître notre différence, sur
- La formation professionnelle le plan économique, sur le plan culturel …, avec toutes
les conséquences qui doivent en découler.
- convaincus que la lutte pour lʼemploi passe par la formation Dʼoù lʼimportance de la déclaration de Madère du 25
de lʼhomme, nous avons été à lʼorigine ou au soutien de novembre 1988, réunissant certes déjà les régions
lʼouverture de trois centres de formation professionnelle : françaises mais aussi, pour mieux affronter, les régions
au François, à Rivière-Salée, au quartier Gouraud à portugaises et espagnoles, Madère, les Açores, les Canaries
Schoelcher ; …
- La promotion de notre identité Que de choses ont été accomplies, de par notre volonté, de
par notre motivation ! Et ne voit-on pas que si tout cela
- intimement persuadés, comme nous lʼavions dit dans nos nʼavait pas été fait, la crise qui sévit aujourdʼhui, partout, ten-
grandes orientations de septembre 1983 , que le développement taculaire, au niveau des communes, de lʼhôpital public, de
économique ne saurait être dissocié du développement lʼhôtellerie, du petit et du grand commerce, des établisse-
culturel, nous avons mené une politique de promotion de ments scolaires, du BTP … , aurait commencé de sévir dès
notre identité et de notre culture : création du Bureau du 1985 pour le moins ?
Patrimoine et les acquisitions et les actions qui lʼont suivie;
création de lʼEcole Régionale dʼArts Plastiques ; Tout cela a été fait. Or, beaucoup encore reste à faire : dʼau-
participation à lʼinstallation du Corps Musical, amorce de tres classes, voire dʼautres lycées, dʼautres logements, dʼau-
mise en place dʼun Conservatoire de Musique … ; tres équipements culturels et sportifs, dʼautres réserves
foncières, dʼautres aménagements dans les hôtels de ville,
- Le souci de la Santé encore de lʼhumanisation dans les hôpitaux et les centres de
retraite … Enorme, le travail à poursuivre.
- nʼentendant rien laisser pour compte de notre très ample
mission, nous avons apporté notre contribution à Qui appelle que les Martiniquais sʼunissent afin de continuer
lʼhumanisation des hôpitaux : Saint-Joseph, Marin, de réclamer, ensemble, donc avec plus de force et plus dʼef-
Saint-Pierre, Lorrain, Trinité, Lamentin … ; participation à ficience, des moyens financiers, des moyens juridiques pour
la création du centre de rééducation fonctionnelle du Carbet sʼatteler à la tâche du rattrapage économique et culturel. Là
…; est le salut.
Non pas misérablement le salut dʼun clan, le salut dʼune
- La coopération avec la Caraïbe classe, le salut de quelques-uns, mais le salut dʼun peuple et
dʼun pays. Et cʼest des nôtres quʼil sʼagit ! »….
- Martiniquais nʼoubliant pas dʼêtre Antillais, nous avons
passé la première convention de coopération avec Haïti, CAMILLE DARSIERES (« ECRITS POLITIQUES » 1994)
- ce qui pour nous fut hautement symbolique ; et nous EXTRAITS CHOISIS PAR J.D.
avons porté notre part à la mise en place à Castries dʼun
centre culturel, à la concrétisation de contrats de re
Le Progressiste - Page 7 - Mercredi 03 mars 2010
8. REGIONALES
SUR LA PRÉTENDUE BONNE GESTION DU PRÉSIDENT
SORTANT DE LA RÉGION MARTINIQUE
e président sortant de la région PIB Guadeloupéen avait atteint 7,8 scrutin, ils étaient informés par le
L Martinique, avec ce qui lui reste
de zélateurs, sillonne la Marti-
nique en répétant : « jʼai un bon bilan,
milliards dʼeuros et celui de la Marti-
nique 7,6 milliards !
candidat lui-même, personnellement,
des sommes qui leur avaient été attri-
buées. Et cʼest une question posée
je nʼai pas endetté la région, jʼai Politique clientéliste en plénière par notre regrettée Chris-
même des excédents, je mérite que tiane Dorléans, concernant cette opé-
lʼon me confie une troisième fois la Au cours de ses deux mandatures, il ration clientéliste qui déclencha la
région » sous-entendu « en dépit de mit la Région sous anesthésie géné- colère hystérique du sortant, dont le
toutes mes turpitudes à la Domi- rale, en pratiquant une politique visage grimaçant et les lèvres trem-
nique, à la Grenade et ailleurs ». basée sur des principes dʼun ar- blantes, sont restés à ce jour dans
Il est grand temps de tordre le cou chaïsme inouï: ne pas emprunter, et toutes les mémoires.
aux fausses vérités et aux âneries donc, maintenir lʼinvestissement ré-
que le sortant prétend présenter gional au niveau le plus bas ; refuser Autoritarisme et incapacité de dé-
comme des preuves de bonne ges- de travailler dans un esprit coopératif velopper
tion. avec lʼEtat ; nʼaccompagner les pro-
jets dʼautres collectivités quʼen A lʼinstar de ces dictateurs tropicaux
Comment il a cassé la croissance échange dʼune contrepartie politique dont lʼhistoire de la Caraïbe regorge
économique de la Martinique (tel que le vote à main levée en fa- dʼexemples -Trujillo en République
veur de lʼarticle 74 !) ; intimider par la Dominicaine, Batista à Cuba, Duva-
Commençons par le commencement menace tous ceux qui osent critiquer lier en Haïti ou Eric Gairy à la Gre-
: sa politique et proposer une alterna- nade- le sortant ne conçoit la
Sous prétexte de résorber un hypo- tive. Et de surcroit, tout en dénonçant gouvernance que centralisée, per-
thétique déficit – alors que les fi- à cris dʼorfraie ce quʼil appelle lʼassis- sonnalisée, despotique. Toute déci-
nances régionales étaient tanat, il nʼhésita pas à acheter la sion ne peut être prise que par lui et
parfaitement saines- le sortant a conscience des électeurs grâce à selon son bon vouloir. Toute relation
passé les deux premiers budgets de lʼaide aux associations, à lʼorganisa- ne peut-être que de domination de sa
1998 et 1999, à désendetter massi- tion de fêtes et de jeux fastueux, et à part et de soumission pour les autres.
vement la région. 137 millions dʼeu- lʼaide sociale individuelle aux per- Les idées de collaboration, de coopé-
ros furent ainsi remboursés en deux sonnes. A cet effet, il créa dès 1999, ration, de délégation de responsabi-
ans. Ce qui prouve, audelà du une ligne spéciale dʼ« aide sociale» lité… ne font pas partie de son
conservatisme et de lʼincompétence au sein du budget du Conseil Régio- univers mental. Mais, comme dans le
du personnage, en matière financière nal, une institution dont la mission à monde complexe et changeant dʼau-
et budgétaire, quʼil nʼy avait pas de lʼorigine est pourtant dʼimpulser le dé- jourdʼhui personne ne peut tout sa-
déficit régional ! En effet, comment veloppement économique. Ainsi voir, tout décider, ni tout faire, cette
une collectivité pourrait-elle rembour- peut-on constater que le cumul dé- conception archaïque de la gouver-
ser en si peu penses réalisées en fonctionnement nance se traduit par une incapacité à
de temps une somme aussi impor- et investissement sur la ligne budgé- réaliser le moindre projet dʼenver-
tante si elle nʼavait pas une excel- taire « santé et action sociale » sont gure. Une incapacité même dʼutiliser
lente situation financière ? Dans le passées de 13,2 millions dʼeuros en de manière complète et satisfaisante
même temps, il réduisait lʼinvestisse- 2006 à 26,5millions dʼeuros en 2007, les crédits mis à la disposition de la
ment régional de 10%, cassant la dy- année précédant les élections muni- région.
namique de croissance existant à cipales pour retomber à 12,9 millions Loin de constituer la preuve dʼune
cette époque. Le taux de croissance en 2008. A quoi a bien pu servir cet bonne gestion, les excédents budgé-
de la Martinique, sʼeffondrait de 3,6% accroissement brutal des aides so- taires exhibés par le sortant ne sont
en 1998, à 0,7% dès 2000. Et comme ciales si ce nʼest à acheter la que les conséquences négatives
pendant la même période, le taux de conscience dʼélecteurs ? Sur le ter- dʼune politique faite dʼautoritarisme,
croissance de la Guadeloupe passait rain, on a vu la méthode à lʼoeuvre de clientélisme et de démagogie. Ils
de 3,4% en 1998 à 4,9 % en 2000, dans les communes de Sainte Luce, se sont dʼabord accrus de 20 millions
lʼîle soeur dépassait la Martinique, en Rivière-Salée, Trois-Îlets, Saint-Es- dʼeuros en 2000, à 55 millions en
termes de PIB, pour la première fois prit. Dans les permanences rutilantes 2002, 67 millions en 2007. Puis, avec
de son histoire. A ce jour, la situation où était installé le candidat du MIM, la crise ils sont tombés à 28 millions
nʼa pas changé. Alors quʼen 1998, le les électeurs pouvaient remettre leurs en 2008.
PIB de la Martinique était de 5 mil- demandes dʼaide au candidat qui
liards dʼeuros et celui de la Guade- sʼengageait à les acheminer aux ser-
loupe de 4,8 milliards. En 2008, le vices de la région. A lʼapproche du Jean CRUSOL(suite p.11)
Le Progressiste - Page 8 - Mercredi 03 mars 2010
9. REGIONALES
CAMPAGNE DES REGIONALES 2010
PLANNING DES MEETINGS PUBLICS DE LA LISTE
« ENSEMBLE POUR UNE MARTINIQUE NOUVELLE »
SEMAINE DU 1ER AU 7 MARS 2010
PRÉSENTATION OFFICIELLE DE LA LISTE : SAMEDI 27 FÉVRIER 2010 À 18 H
RESTAURANT SCOLAIRE AU BOURG DE TRINITÉ
Lundi 1er Mars TROIS ILETS – BOURG - BORD DE MER
SAINTE-LUCE – BOURG – PLACE DE LA MAIRIE
Mardi 2 mars SCHOELCHER – BOURG – PLACE DES ARAWAKS
CARBET – BOURG - PAILLOTTE
BELLEFONTAINE – BOURG
Mercredi 3 mars TRINITE – BOURG – PLACE JOYEUSE
LORRAIN – BOURG – PLACE DE LA LIBERTE
Jeudi 4 mars FORT-DE-FRANCE – TRENELLE - DILLON
LAMENTIN – BOURG – MARCHE COUVERT
Vendredi 5 mars FRANCOIS – BOURG – PLACE DES FUMIERS
RIVIERE SALEE – BOURG - MARCHE
Samedi 6 mars SAINTE-MARIE – RESTAURANT LA TABLE CREOLE
ROBERT – BOURG - PLACE DU COURBARIL
Dimanche 7 mars TOURNEE DU GRAND NORD AVEC PRISE DE PAROLES ET DISTRIBUTION DE TRACTS
BASSE-POINTE - MACOUBA – GRAND RIVIERE – AJOUPA BOUILLON
16 h 30 : Paillotte Pacoubana – Petite Anse (Anses d’Arlet)
Semaine du 8 au 13 mars
Lundi 8 mars SAINT-JOSEPH – BOURG – CROIX MISSION
GROS-MORNE – BOURG – PLACE DES FETES « ARISTIDE MAUGEE »
Mardi 9 mars MORNE ROUGE – BOURG – PLACE DU 22 MAI
FONDS SAINT DENIS – BOURG
PRECHEUR – BOURG - PLACE DU 22 MAI
SAINT-PIERRE – BOURG - PLACE BERTIN
Mercredi 10 mars DIAMANT – BOURG – PLACE DE LʼEGLISE
ANSES DʼARLET – PETITE ANSE
MARIN – CANTINE SCOLAIRE DU BOURG
Jeudi 11 mars SAINTE-ANNE – PLACE DU 22 MAI
VAUCLIN – BOURG – BORD DE MER
Vendredi 12 mars DUCOS – PLACE DES FETES
SAINT-ESPRIT – BOURG – ESPACE CONTIGU A SALLE FIIT DUVAL
Samedi 13 mars Journée : TOURNEE CARAVANE SUD
Soirée : LAMENTIN
Final : Soirée : FORT DE FRANCE – PLACE ABBE GREGOIRE
Tous les meetings commencent à 18 heures 30 – Lʼordre de prise de parole nʼest pas prédéfini
et dépend de lʼarrivée des orateurs et de leurs engagements sur dʼautres points.
Le Progressiste - Page 9 - Mercredi 03 mars 2010
10. KOUTT ZEPON
CA VOLE TOUJOURS AUSSI BAS CHEZ LISE !!!
Je crois que cʼest le lieu qui ne lui réussit pas. La vallée encaissée dans laquelle se trouve le
hall des sports de Ducos lui empêche certainement une élévation de ses neurones et donc de
sa réflexion. Toujours aussi gnan gnan !!!! Toujours les mêmes arguments ! Letchimy par ci,
Letchimy par là. Il doit en faire des cauchemars la nuit. Je crois que comme Aimé Césaire, il
devrait faire un tour du côté de lʼAileron chaque après-midi, histoire de prendre…. un peu de
hauteur !!!
CONSEIL GÉNÉRAL EN TOUTE SAUCE !!!!
Ca peut remplir des listes, un personnel !!! En effet, ils sont nombreux à être de vrais cumulards : « employé
de Président – candidat pour Président ». Impressionnant, le nombre dʼemployés du Conseil Général colis-
tiers de la liste RDM pour les Régionales.
Ca remplit aussi les travées des halls des sports, ça danse le bèlè pour Président, etc.….
Et malgré ça, zot ké ni toupé di neg ingrat !!!!
DERNIERE MINUTE : LES HOMMES DU PRESIDENT NE RESPECTENT PAS LEUR DEVOIR DE RESERVE
Dans un zèle aveuglant, Pascal Marguerite, collaborateur du cabinet du Président Lise ne se retient plus. Cʼest
régulièrement quʼil tient des propos disgracieux, voire injurieux lors des plénières et des CP à lʼendroit des élus
non acquis à la cause présidentielle. Il nʼavait pas manqué récemment de proférer des menaces envers notre
collègue, Fred Lordinot. Maintenant, il va plus loin et ne se gêne pas pour traiter Clémenté, Pamphile et Dulys
de « prostitués » via un site internet. Affaire à suivre !!! Maré yo Président, maré yo !!!!
SEANCE DE VERITE AU CONSEIL COMMUNAUTAIRE DE LA CACEM
Le Conseil Communautaire de la CACEM sʼest réuni dans la ville-capitale vendredi 26 février dernier afin de
débattre de ses orientations budgétaires. Moment solennel puisque ce débat doit configurer le budget à venir
qui devra illustrer une volonté politique en chiffres.
Cʼest aussi un grand moment pour les bilans de lʼannée achevée et en particulier des annonces en matière de
solde de compte administratif.
Un compte administratif qui sera validé sous peu et qui sʼannonce déjà avec un excédent dépassant les 5
millions dʼeuros
Cette séance a une fois de plus consacré ce que nous savions déjà : la CACEM est un modèle de bonne ges-
tion depuis sa création. Pas une année inscrite en rouge, autrement dit en déficit. Pas une année ! Pas de
déficit non plus en matière dʼactions et de chantiers audacieux et majeurs pour la Martinique : transport, énergies
renouvelables ….
Un vrai moment de bonheur que nous aurions aimé partager avec tous ces imposteurs de tout poil que nous
découvrons au fur et à mesure que la campagne avance.
Alors ALE DI YO : pas un seul exercice déficitaire à la CACEM depuis sa création
ALE DI YO : « un endettement très maîtrisé » dixit son Directeur financier
ALE DI YO : un niveau dʼinvestissement important qui dépasse les 20 millions dʼeuros
Kou ta la moin kouè zot comprenn !!!
Le Progressiste - Page 10 - Mercredi 03 mars 2010
11. REGIONALES
SUR LA PRÉTENDUE BONNE GESTION DU PRÉSIDENT SORTANT DE LA RÉGION
MARTINIQUE (SUITE)
Un conservatisme économique ir- que seul lʼinvestissement public, fi-
Ils correspondent à une stérilisation responsable nancer par lʼemprunt, permet de re-
sans précédent des moyens finan- lancer lʼactivité économique et que ce
ciers des contribuables martiniquais Alors notre béotien régional de la faisant, il accroît les recettes fiscales,
et à la mise à la disposition de lʼÉtat, technique financière nous dira : « je fournissant ainsi les moyens néces-
que par ailleurs le sortant exècre, nʼinvesti pas, mais je nʼai pas de saires pour rembourser lʼemprunt.
dʼune abondante trésorerie dont ce dette». Et en effet, le taux dʼendette- Les présidents des conseils régio-
dernier fait ses choux gras. Dʼautre ment de région Martinique est de naux de la Guadeloupe et de la Réu-
part, cette politique sʼest traduite par 0,0% en 2008. Un comportement nion lʼont compris depuis longtemps.
une diminution régulière de la part parfaitement irresponsable dans un En 2008, alors quʼà la Martinique, le
des dépenses dʼinvestissement par pays où le taux de chômage atteint le remboursement de la dette était égal
rapport au fonctionnement, dans le quart de la population active, au mi- à 0,0 € il était de 24,8 millions en
budget régional: de 63,3% en 1999, lieu dʼune crise locale qui le plonge
Guadeloupe et 23,5 millions à la Réu-
elle est passée à 59,6% en 2002, et dans la plus grave récession de son
nion. Mais ces deux régions sʼen ac-
49% en 2006. En 2008, lʼinvestisse- histoire, et face à une crise financière
quittaient sans difficulté puisque la
ment régional nʼest plus que de 46,5 mondiale qui conduit les théoriciens
%, ce qui confère à la Martinique la Guadeloupe dégageait une épargne
les plus libéraux et les responsables
sombre distinction dʼêtre parmi les ré- nette de 63 millions € après acquit-
politiques les plus conservateurs à
gions dʼOutre-mer, la seule dont les pratiquer des taux de déficit budgé- tement de sa dette, et la Réunion,
dépenses de fonctionnement sont taire et dʼendettement public quʼils 168 millions, contre 71 millions pour
supérieures à celles dʼinvestisse- auraient eux-mêmes qualifiés de la Martinique.
ment. En 2008, à la Guadeloupe, les scandaleux, il y a peu. Dans le vaste Le sortant nʼa vraiment pas de quoi
dépenses dʼinvestissement représen- monde où nous vivons, la Martinique pavoiser en matière de bilan. Et nous
taient 53,4% du budget et à la Réu- est certainement le seul endroit où un aurons lʼoccasion dʼen reparler dans
nion 68,4%. A la même date, président de collectivité publique dont les temps qui viennent.
exprimées par tête dʼhabitant, les dé- le rôle est dʼimpulser le développe-
penses dʼéquipement brut sʼélevaient ment économique peut prononcer
à 207 € à la Martinique tandis quʼen une telle phrase sans provoquer lʼhi- Jean CRUSOL
Guadeloupe elles étaient de 249 € et larité générale. Car point nʼest besoin
à la Réunion de 503€. Mais sur le pé- dʼêtre grand économiste pour savoir
riode 2005-2008, les
dépenses de fonc-
tionnement par tête
dʼhabitant de la ré-
gion Martinique sʼac-
croissaient de 25%.
Et, cerise sur le gâ-
teau, parmi les dé-
penses de
fonctionnement,
celles consacrées
aux « Fêtes et Céré-
monies » passaient
de 100 000 à 1 438
811,49 € entre 1998
et 2008.
Une augmentation
de 1400 % en dix
ans. Panem et cir-
censes, du pain et
des jeux, telle est la
devise du maître de
plateau Roy!
Le Progressiste - Page 11 - Mercredi 03 mars 2010
12. RÉGIONALES
1
Serge
Letchimy
57 ans
Urbaniste
Député-Maire
Fort-de-France
2 3 4 5 6 7
Catherine Maurice Patricia Didier Yvette Luc Louison
Conconne Antiste Telle Laguerre Galot Clémenté
46 ans 56 ans 50 ans 44 ans 41 ans Cadre bancaire
Dirigeante d’entreprise Enseignant Assist. sociale Affmar Enseignant Cadre culturel Maire & Cons. Gral
Maire Adj. & Cons. Gral Maire & Cons. Gral Maire Adjointe SG du PPM Conseillère municipale Schoelcher
Fort-de-France François Trinité Maire adjoint Diamant
Fort-de-France
8 9 10 11 12 13
Jenny Justin Jocelyne Daniel Karine Daniel
Dulys-Petit Pamphile Pinville Robin Roy-Camille Chomet
55 ans 41 ans 57 ans 48 ans 45 ans 41 ans
Enseignante Cadre territorial Principale de collège Dirigeant d’entreprise Agent de voyage Enseignant
Maire & Cons. Gral Maire & Cons. Gral Maire Adjoint Conseiller Régional Fort-de-France Schoelcher
Morne Rouge Lorrain Sainte-Luce Rivière Salée
14 15 16 17 18 19
Christiane Simon Marie-France Jean Marie-Thérèse Fred
Mage Morin Thodiard Crusol Casimirius Lordinot
68 ans 60 ans 48 ans 68 ans 56 ans 52 ans
Enseignante retraitée Enseignant Agent de propreté Prof. des universités Cadre Pôle Emploi Dirigeant d’entreprise
Gros-Morne 1er Maire Adjoint Conseillère municipale Fort-de-France Basse-Pointe Conseiller Gral
Saint-Joseph François Sainte-Marie
20 21 22 23 24 25
Marleine Camille Karine José Elisabeth Thierry
Lanoix Chauvet Galy Maurice Landi Fondelot
59 ans 61 ans 37 ans 48 ans 48 ans 39 ans,
Comptable Enseignant Maître de Conf. UAG Agriculteur Enseignante Agent territorial
Anc. 1ère Secrét. FSM Fort-de-France 1er Maire Adjoint Vice-Pdt Chbre Agric. Fort-de-France Député Suppléant
Vauclin Trois-Ilets 1er Maire Adjoint Lamentin
Sainte-Luce
26 27 28 29 30 31
Manuela Jean-Claude Chimène Louis Valérie Patrice
Mondesir Duverger Alcibiade Marie-Sainte Bernadine Dintimille
39 ans 61 ans 40 ans 48 ans 34 ans 37 ans
Technicien Territorial Educateur spécialisé Directrice d’école Cadre Fce Télécom Conseillère municipale Agent d’achat
Saint-Joseph Anc. Cons. Gral & Mun. Maire Adjointe Conseiller municipal Marin Maire Adjoint
Fort-de-France Sainte-Luce Ducos Gros-Morne
32 33 34 35 36 37
Véronique Max Régine Wilfrid Josiane Eric
Vermignon Dufrenot Caprice Firmin Alerte Coppet
48 ans 68 ans 60 ans 39 ans 46 ans 43 ans
Formatrice Biologiste Retraitée de banque Coiffeur Archiviste hospitalier Dirigeant d’entreprise
Robert Carbet Conseillère municipale Fort-de-France Conseillère municipale Sainte-Anne
Carbet Trinité (FSM)
38 39 40 41 42 43
Syndie Jean-Marie Josette Steeve Stephanie Rodolphe
Laplume Clovis Nicole Moreau Azile Désiré
29 ans 54 ans 61 ans 35 ans 19 ans 73 ans
Employée mutuelle Infirmier libéral Retraitée Educ. nat° Agent CGSS Etudiante Medecin retraité
Maire Adjointe 1er Maire Adjoint Maire Adjointe Syndicaliste Sainte-Marie Maire & Cons. Gral
Bellefontaine Prêcheur François Fort-de-France Marin
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Le Progressiste - Page 12 - Mercredi 03 mars 2010