1. Étude de cas Intel® Gigabit
Victoria & Albert Museum
Pour assurer rapidement et fiablement la
sauvegarde des informations que gèrent
ses ordinateurs multimédias manipulant
intensivement les données, le Victoria &
Albert Museum choisit le Gigabit.
Le recours à des cartes réseau Gigabit Ethernet Intel® a largement réduit la durée des
opérations de sauvegarde pour les serveurs du V&A, éliminé les risques de congestion
sur son réseau et stimulé de 60 % les performances de son site Internet.
En bref…
Structure Le Victoria & Albert Museum (V&A), musée londonien.
Enjeu Le volume et les mouvements de données impressionnants
générés par la technologie multimédia que le V&A a mis en
place à l’intention des visiteurs exigeaient une connectivité
plus fiable et performante sur la dorsale du réseau ainsi
qu’entre serveurs et mémoires de masse.
Solution Mettre en œuvre une dorsale Gigabit ainsi qu’un réseau de
stockage SAN (Storage Area Network) relié aux serveurs NEC
Express* et Dell PowerEdge* du musée par des cartes réseau
Gigabit Ethernet Intel® PRO installées sur ces derniers.
Avantages Diminution du délai de sauvegarde, d’une durée de quatorze
heures à l’origine à deux heures à peine, l’opération s’effectuant
la nuit. Augmentation importante des débits. Élimination des
risques de congestion du trafic sur les réseaux. Performances
en hausse de 60 % pour le site Internet du musée.
Synthèse
Créé en 1852 suite au retentissant succès à l’Exposition Universelle et Internationale de
Londres l’année précédente, le Victoria & Albert Museum est aujourd’hui le principal musée
britannique consacré aux beaux-arts, aux arts et traditions populaires ainsi qu’au design.
Avec des visiteurs aussi nombreux sur son site Internet que dans ses murs du quartier de
South Kensington, près de Hyde Park, il est actuellement classé sixième des attractions les
plus prisées de Grande-Bretagne. Doté d’effectifs de six cents personnes, il dispose d’un
parc de huit cent cinquante ordinateurs qui desservent près de deux mille usagers réguliers :
visiteurs, chercheurs et étudiants.
En 2001, suite à l’ouverture de nouvelles salles dédiées exclusivement à l’art anglais et qui
ont vu également l’arrivée du multimédia dans la vénérable institution, le réseau vieillissant
du V&A fonctionnait au maximum absolu de ses possibilités et les opérations de sauvegarde
étaient problématiques. Ian Croxford, responsable des Services informatiques, s’est alors
aperçu que l’infrastructure allait devoir disposer de capacités en mémoire de masse considéra-
blement plus importantes ainsi que d’une dorsale largement plus rapide s’il fallait espérer
pouvoir étendre le multimédia aux autres départements de ce vaste musée.
La solution retenue a été de recourir à des cartes réseau Gigabit Ethernet Intel pour relier
les serveurs à des mémoires de masse par l’intermédiaire de la dorsale du réseau. Il s’en
est suivi une hausse de la vitesse de traitement, une réduction des délais de sauvegarde et
l’élimination des risques de congestion sur les réseaux.
2. Enjeu Pour, Ian Croxford, la principale difficulté du V&A
était que la capacité insuffisante de ses serveurs
MISE EN PLACE DE MOYENS
vieillissants leur permettait difficilement de gérer toute
INFORMATIQUES MODERNES
la panoplie des applications qui leur était désormais
Avec des collections comptant huit millions d’objets,
imposée. Parallèlement, il pense qu’il aurait été inutile
le V&A a pour vocation de propager la culture ainsi
de tenter de renforcer les serveurs existants en
que de distraire et séduire les deux millions et demi
mémoire de masse à cause de la plage horaire
de visiteurs qui franchissent chaque année ses portes.
limitée à l’intérieur de laquelle la sauvegarde pouvait
Ses actions auprès du public sont donc axées sur la
intervenir.
mise en valeur des objets exposés, de ses collections
en général et de ses compétences, auprès des visiteurs « Il nous fallait au moins quatorze heures, en moyenne,
venus de Grande-Bretagne et du monde entier. pour réaliser les sauvegardes. Celles-ci s’effectuaient
à l’aide d’ArcServe et Sun Solstice, les serveurs
C’est dans ce contexte que le musée s’est lancé
étant reliés au réseau par des liaisons à 100 Mbit/s.
voici quatre ans dans un projet de modernisation sur
En fait, nous ne parvenions pas à sauvegarder certains
vingt ans de ses espaces de présentation et de sa
fichiers, tout simplement à cause du manque de temps,
muséographie afin de les mettre au goût du jour et
parce que l’opération n’était pas encore terminée le
se rapprocher du public contemporain. Une partie de
lendemain matin à la réouverture du musée. C’est
ce processus supposait la mise en place de systèmes
surtout cette vulnérabilité à la perte de données qui
de consultation multimédias afin de rendre les œuvres
a motivé notre décision de nous doter d’une dorsale
plus vivantes, par exemple en les replaçant dans leur
Gigabit Ethernet. »
contexte historique ou géographique. C’est ainsi qu’Ian
Croxford et ses quinze informaticiens ont été chargés
Processus
de l’installation de bornes multimédias dans tous les
départements du musée. RÉDUCTION DES DÉLAIS DE SAUVEGARDE
ET AMÉLIORATION GLOBALE DES
Ian Croxford : « Il n’est plus possible aujourd’hui de PERFORMANCES RÉSEAU
présenter des objets dans des vitrines en se contenant
Si le V&A était déjà passé à Gigabit Ethernet quatre
d’y coller un cartel. Il faut au contraire faire un effort
ans plus tôt pour administrer et segmenter sa dorsale
didactique pour rendre les collections intéressantes.
afin d’y accélérer les débits, ses serveurs NEC
C’est pour cette raison que nous proposons, en
Express* 5800 et Dell PowerEdge* 1650, équipés de
accompagnement des œuvres, des photographiques
cartes réseau Intel® PRO/1000 Server, n’étaient
numériques, des séquences vidéo en temps réel,
cependant reliés au réseau que par des liaisons
des représentations en 3D et des modélisations
limitées à 10 ou 100 Mbit/s. Ian Croxford a donc
interactives. Par nature, le multimédia muséologique
décidé de basculer ces liaisons sur cuivre en Gigabit.
est extrêmement riche en contenu et impose
d’énormes moyens de stockage. » L’infrastructure du musée ayant beaucoup évolué avec
le temps, il se disposait plus d’une salle informatique
Les micro-ordinateurs au cœur de ces bornes inter-
centralisée. Depuis plusieurs années déjà, les
actives imposaient par ailleurs un accès ultrarapide
ordinateurs qui géraient les applications et réalisaient
aux banques de données centrales qui, elles-mêmes,
les sauvegardes étaient en effet dispersés sur les 10
nécessitaient une actualisation constante. C’est pour
hectares que recouvre le V&A. Ian Croxford l’admet,
cette raison, estime Ian Croxford, que le musée avait
cette situation était loin d’être idéale en termes
absolument besoin d’un réseau de stockage SAN et
d’administrabilité du réseau, aussi a-t-il été décidé
d’une dorsale ultraperformante, afin de sauvegarder en
de mettre en place une salle informatique.
permanence et rapidement les données enregistrées :
« C’est en 2001 que nous nous sommes aperçus Dès que celle-ci a été prête, elle a accueilli la
que nos moyens informatiques étaient insuffisants, majeure partie de l’équipement d’infrastructure.
avec l’ouverture des nouvelles salles consacrées à Elle a également permis à Ian Croxford et à son
l’art britannique — ce qui faisait incidemment du V&A équipe d’installer une dorsale Gigabit et d’y relier
le premier musée au monde à faire un usage aussi cinq nouveaux serveurs Dell PowerEdge dotés de
complet du multimédia comme partie intégrante de cartes réseau Intel PRO/1000 Server, eux-mêmes
sa muséographie. Cette première expérience du reliés à un nouveau réseau SAN et à une bando-
multimédia nous imposait d’augmenter la mise, avec thèque Overland Storage* série LT02, qui assure
des capacités de stockage renforcées et une dorsale désormais au musée une rapidité de sauvegarde
plus rapide. Il était évident qu’il nous aurait été phénoménale.
impossible, avec notre infrastructure existante,
ne serait-ce que de doubler le nombre de bornes
interactives. »
3. « À condition, bien sûr, admet Ian Croxford, de Perspectives
transmettre les données aux mémoires de masse à
D’EMBLÉE, DES GAINS DE
une vitesse à l’avenant. Auparavant, nous étions
PERFORMANCES DE 60 %
pieds et poings liés par un réseau trop simpliste, qui
Le nouveau site Internet du V&A a été victime de son
n’assurait aux serveurs qu’une connectivité à 100
succès. Ian Croxford s’en explique : « Notre infrastructure
Mbit/s. À présent que nos serveurs et notre réseau
existante ne suffit plus face au nombre d’internautes
fonctionnent à des débits Gigabit, nous pouvons
qui consultent notre site. Il tourne pourtant très vite,
réellement envisager pour l’avenir le développement
mais la montée en charge a été telle que le système
de nombreuses autres applications multimédias. »
peut paraître lent. »
Ce site est actuellement hébergé sur une infrastructure
Solution
complexe composée de trois serveurs qui ne sont pas
UN RÉSEAU RAPIDE ET FIABLE, DOTÉ d’Architecture Intel : un serveur frontal, un serveur de
D’UNE MARGE DE DÉVELOPPEMENT gestion des contenus et un serveur de base de données
En pratique, le V&A dispose à présent de trois réseaux en arrière-plan. En raison de la méthode précédemment
Gigabit, chacun doté d’un domaine d’adressage IP utilisée pour les interfacer, ils étaient sujets à des
distinct et qui relient les serveurs entre eux. Chacun problèmes de latence. Une version totalement
de ces derniers est équipé de deux cartes réseau, remaniée du site était prévue pour mai 2004, date à
ce qui leur permet d’effectuer leur sauvegarde de laquelle la configuration serveur aura été remplacée
manière totalement indépendante sur le réseau SAN par un système d’Architecture Intel ultraperformant.
et sans provoquer de congestion. Le premier des En prévision de cette modernisation, Ian Croxford a
trois réseaux dessert les utilisateurs, le second se basculé ses serveurs sur l’un des trois réseaux
charge uniquement des sauvegardes tandis que le Gigabit : « Même ni n’avons ni augmenté la rapidité
troisième sert aux serveurs Web et de messagerie d’aucun des serveurs ni des connexions Internet, le
du musée. site enregistre pourtant des gains de performances
Ian Croxford : « Nos serveurs étaient entièrement de l’ordre de 60 %, rien que grâce à la nouvelle
d’Architecture Intel : cartes mères, processeurs et dorsale. »
cartes réseau. C’est pourquoi, lorsqu’il s’est agi de « L’amélioration donc nous « Nous avons donc
les remplacer, nous aurions certainement pu trouver bénéficions déjà après avoir
meilleur marché, mais nous voulions des ordinateurs
opté pour l’Architecture
relié notre serveur frontal Dell
ultraperformants, totalement fiables et capables de Intel parce qu’elle
PowerEdge 1650 et un vieux
gérer toutes les fonctions informatisées du musée. » serveur Sun* de gestion de nous assure la
« Nous avions le choix entre une configuration contenus à la dorsale, avec des fiabilité voulue à un
d’Architecture Intel et un système propriétaire, sachant débits réellement Gigabit, nous prix conforme à
que les machines de la seconde catégorie sont souvent a permis de migrer autant
notre budget. »
beaucoup plus chères. En termes de rapport qualité/ d’applications que possible et
prix et de fiabilité, la question ne se posait donc même aussi rapidement que possible Ian Croxford,
pas. Nous ne sommes pas une entreprise commerciale sur le nouveau réseau », conclut responsable des
et nous ne pouvons donc pas nous permettre de Ian Croxford avec un sourire.
Services informatiques
gaspiller nos fonds dans l’achat d’ordinateurs
scandaleusement chers. Nous avons donc opté pour
l’Architecture Intel parce qu’elle nous assure la
fiabilité voulue à un prix conforme à notre budget. »
« Comme nous ne disposions pas en interne des
moyens pour mettre en œuvre un projet d’une telle
envergure, nous avons lancé un appel d’offre et
c’est Bull Information Systems qui l’a remporté.
Les serveurs dont cette entreprise nous a équipés
sont tous d’Architecture Intel. C’est sur eux que
tournent nos principales applications et tout
fonctionne sans anicroches. »