1. To~louse, le 25 juin 1979
Nctz no 7 3/CTiGLFfiJV2 70
LE GROWE D'ETLDES
CES ~~ÉNOMÈNEAÇÉ ROSPATIA UX !'hW 1 DENTIF I ÉS
2. C E N T R E N A T I O N A L D'ITUD'ES S P A T I A L E S
CENTRE SPATIAL
DE TOULOUSE
18, avenue EDOUARD-BELIN
3 105 5 TOULOUSE CEDEX
TEL. : (61) 53.11.12
TELEX : 510672
Note technique faite sur proposition du Pr. DUPL4NDIN et de Mme ASKEVIS.
Travaux développés par Paul LEGENDRE-Un
ensemble de 106 rapports d'observation classés dans Za
rubrique D formée "des rapports pour ZesqueZs iZ n'est pas possible,
maZgrd Zes détai Zs ddcrits, d 'identifier Ze phénomène observé", a ser-v
i de base à la constitution d'une première version du fichier nationaZ
d'observation. Ces observations ont eu Zieu, dans leur majorité, durant
les années 1974 à 1977. Seulement 9 rapports sont antérieurs à cette
période. Les rapports proviennent tous de Za Gendarmerie nationale.
A partir des variables psycho-sociologiques codées dans Ze
fichier, nous avons tenté de faire une analyse statistique. Cette note
en présente Zes résuZtats.
3. M. DURANDIN (Labo de psychologie sociale - PARIS)
Mme AS KE V 1 S (psychosociologue - PARIS)
M. JIMENEZ (psychologue UER ~oulouse/Mirail)
M. LEGENDRE (Rédacteur)
M. PRADO (Groupe Statistiques)
M. DORRER (Groupe Enquêtes)
M. PENOT (Groupe Enquêtes)
M. BAB IT S (Groupe Expertise)
M. DUVAL (Groupe Codage)
CIRCULATION 1 ex. - Groupe Radar
Gr6upe Traces
Groupe Enquêtes
Groupe Expertise
Groupe Optique
Groupe Statistiques
Groupe Inf omtiq ue
Groupe Codage
4. 1 - LES VARIABLES PSYCHO-SOCIALES
Département du lieu d'observation
Nombre de témoins
Profession du témoin principal
Age du ténoin principal
2 - CORRÉLATIONS AVEC LE PHÉNOMÈNE OBSERVÉ
2.1. Le type de phénomène observé
2.2. La forme de l'objet observé
3 - CONCLUSION
5. 1, LES VARIABLES PSYCHO-SOCIALES
Dans l e code retenu (annexe 2 1 du rapport de juin 78 au
Conseil s c i e n t i f i q u e ) , figurent l e s variables suivantes :
- départsmext dü l i e u d'observation,
- nombre de témoins,
- profession du témoin principal,
- âge du témoin principal.
Le dépouillement r e l a t i f à ces variables f o u r n i t l e s résultats
cmsignés dans l e s paragraphes ci-dessous ( l e codage utilisé correspond
à c e l u i d é c r i t dans l a note no I&~/CT/GEPAN du 2 juin 1978) .
1.1. DEPARTEMENT DU LIEU D'OBSERVATION
Dépmtemmt (code postal)
r.
Effectif
(nbre dépt
Nbre de
rapports
5
4
3
2
1
O
théorique
+ 2 rapports provenant des t e r r i t o i r e s e t départements d'outre-mer.
k Distribution aléatoire avec même probabilité pour chaque dépt.
6. La distribution de l ' e f f e c t i f par nombre de rapports ne d i f f è r e
pas significativement de l a distribution théorique correspondant à l'hypo-thèse
d'une distribution uniforme (F = 3,81 avec 3 d.d.1).
1.2. NOMBRE DE TEMOINS
L'histogramme e s t :
Nbre de
témoins
Non ment ionné
I
Nbre de
rapport s
L ' e f f e c t i f de l a classe "1 seul témoin" e s t vraisemblablement
sous représenté dans l a mesure où l a présence de plusieurs témoins peut
ê t r e un facteur incitant l e s "experts" à placer une t e l l e observation dans
l a catégorie D. On retrouve cependant 1' estimation de POHER (rapport au
Conseil Scientifique de décembre 77) :
"70 % des observations ont au moins 2 témoins e t plus de 50 %
des observations ont au moins 3 témoins".
1.3. PROFESSION DU TEMOIN PRINCIPAL
Compte tenu du f a i b l e e f f e c t i f global, nous n'avons retenu que
l a c l a s s i f i c a t i o n par groupes socio-professionnels (ler chiffre de l a
c l a s s i f i c a t i o n I.N.S.E.E.).
7. GROUPE SOCIO-PROFESSIONNEL DU TEMOIN PRINCIPAL
O . Agriculteurs. exploitants .....................
1 . Salariés agricoles ............................
2 . Patrons de l ' indus t r ie e t du corrunerce .........
3 . Professions l ibérales e t cadres supérieurs ....
4 . Cadres myens .................................
5 . Employés ......................................
6 . Ouvriers ......................................
7 . Personnel de service ..........................
8 . Autres catégories (en f a i t : Armée . Police) ..
9 . Personnes non actives .........................
Non mentionné .................................
EFFECTIF
12
2
9
4
7
6
24
7
11
21
3
Il est possible de d é t a i l l e r l e s groupes 6 et 9 :
6 . Ouvriers :
60 . Contrmîtres .............................
61 . Ouvriers qualifiés ........................
63 . Ouvriers spécialisés ......................
67 . Apprentis ouvriers ........................
68 . Manoeuvres ................................
Le groupe 9 e s t d é t a i l l é page suivante .
2 4
4
7
10
3
-
8. f
9 - Personnes non actives : I
91. Etudiants e t élèves de 17 ans e t plus .......
92. Militaires du contingent ....................
93. Anciens agriculteurs ........................
94. Retirés des affaires ........................
95. Retraités du secteur public .................
96. Anciens salariés du secteur public ..........
97. Autres personnes non actives de - 17 ans ....
98. Autres personnes non actives de 17 à 64 ans .
99. Autres personnes non actives de + 64 ans ....
Ces données permettent de reprendre l a conclusion de POHER :
"un t r è s l a r g e é v e n t a i l de professions existe parmi l e s témoins".
On peut cependant préciser quelques points en comparant cet
e f f e c t i f à l ' e f f e c t i f théorique obtenu à p a r t i r de l'importance numérique
de chaque groupe. Nous ne disposons de ces données que pour l e s catégories
O à 8 (référence : recensement 1975).
Groupe
socio-prof.
Nbre de
personnes
Effectif
théorique
de rapports
Effectif
constaté
k Mee t police exclusivement.
9. Deux groupes sont sur-représentés :
- agriculteurs exploitants et salariés agricoles,
- armée - police,
-. et un groupe sous-représenté :
- employés.
Les différences sont significatives au seuil 0.025. La sur-représentation
du groupe "armée-police" peut s'expliquer par le fait
que nous travaillons exclusivement sur des rapports de gendarmerie et
que les personnes de ce groupe sont plus prêtes àaller témoigner. A
moins que cela ne résulte de l'expertise : cette catégorie apparaissant
aux experts particulièrement crédible, encore que cet indice ntintervien-ne,
en principe, qu'après la classification en A, B, C ou D.
La sur-représentation des agriculteurs et la sous-représentation
des employés est, semble-t-il, la conséquence d'un même phénomène : les
observations d'OVNI sont faites à la campagne. Les agriculteurs, personna-ges
de la campagne, sont beaucoup plus "favorisés" que les employés, per-sonnage
s citadins .
1 .4. AGE DU TEMOIN PRINCIPAL
1
AGE W TENOIN
enfant de O à 13 ans ...............
adolescent de 14 à 20 ans ..........
adulte de 21 à 59 ans ..............
vieillard de 60 ans e t plus ........
information ncn disponible .........
EFFECTIF
3
14
73
12
4
Dans la très grande majorité des cas, le témoin principal est
CLASSE
E
J
A
V
un adulte. Le faible effectif des classes E et J, résulte vraisemblablement
10. de l'une ou l ' a u t r e des causes suivantes :
-.
l'expertise : l e s enfants sont considérés comme peu crédibles !
en cas de témoignages multiples, l e témoin principal est de
préférence un adulte,
"aller voir l e s gendarmes" pour raconter son histoire est plus
d i f f i c i l e pour un enfant.
REMARQUE
La nouvelle version des règles de codage permettra d'étudier plus précise-ment
cette variable puisque l'âge figurera exp1iciternen.k et non à l ' a i d e
d'une classification a priori.
11. 21 LES CORR~LATIONS AVEC LES PHÉNOMÈNES OBSERVÉS
Comme l ' a v a i t suggéré Mme ASKEVIS ( l e t t r e à M. POHER du 12.07.78)
nous avons étudié l e s corrélations entre l e s variables psychosociales et
aussi des paramètres décrivant l'observation :
- l e type de phénomène ( é t a b l i par l e s experts),
- la forme de "1 'objet".
2.1. LE TYPE DE PHENOMENE OBSERVE
Sur l'ensemble des 106 cas analysés, on trouve :
- 46 cas : "lumière nocturne"
- 6 cas : "disque diurne"
- 4 cas : "observation instrumentale"
- 22 cas : "observation rapprochée type 1" ( < 200 m)
- 25 cas : "observation rapprochée type 2" (avec trace)
- 3 cas : "observation rapprochée type 3" (avec débarquement )
Compte tenu du faible e f f e c t i f , nous regroupons l e s t r o i s premiè-res
catégories formant ainsi l a catégorie C La catégorie C2 correspond ex-
1 '
clusivement aux observations rapprochées de type 1 et l a catégorie C regrou-
3
pe l e s deux dernières.
12. 2.1.1. Relation avec la profession du témoin principal
GROUPE SOCIO-PROFESSIONNEL
O-1-Agriculteurs exploitants
et salariés agricoles ........................
2-Patrons de l'industrie et du comrce.......,
3-Professions libérales et cadres sup5rieurs. ..
4-Cadres myens.... ............................
7-Personnel de service ........................
9-Personnes non actives .......................
Compte tenu des p e t i t s e f f e c t i f s pour chaque profession, l e s
d i f f é r e n c e s p a r rapport à une r é p a r t i t i o n homogène ne sont pas s i g n i f i c a-t
i v e s . On peut cependant représenter géométriquement ces r é s u l t a t s pour
f a i r e apparaître l e s points suivants :
O l e s a g r i c u l t e u r s e x p l o i t a n t s e t s a l a r i é s agricoles (O + 1)
a i n s i que l e s employés se distinguent par une f o r t e propor-t
i o n de type Cg, l e s premiers l'emportant sur l e s seconds
en ce qui concerne l e type C - 2 y
O l e s professions l i b é r a l e s e t l e s cadres moyens se distinguent
au c o n t r a i r e p a r l'absence de Lype C 3 '
13. REPRESENTATION GEOMXTRIQUE DE LA REPARTITION
DES TYPES D'OBSERVATION PAR PROFESSION
(La distance à l'axe C2C3 est proportionnelle à l a fréquence de cas
de type Cl pour l a catégorie représentée).
14. 2.1.2. Relation avec l'âge du témoin principal
--
10(71%)
36(49%)
S i l ' o n excepte l a classe E, dont l'effectif e s t très f a i b l e ,
on n'observe aucune variation s i g n i f i c a t i v e de la r é p a r t i t i o n des types
d'observation entre l e s d i f f é r e n t e s classes d'âge. L'âge du témoin prin-cipal
e t l e type d'observation apparaissent indépendants.
.
CLASSE
E
J
A
V
2.1.3. Relation avec l e nombre de témoins
L
AGE W TEMOIN PRINCIPAL
d e O à 1 3 ans .................
d e 1 4 à 20 ans ................
d e 2 1 à 59 ans ................
tde60ans ...................
Nbre de ténioins
1. ...................
2 ....................
3 ....................
4 - 5.. ............... > 5.. ...............
Pour chacune des modalités du nombre de témoins, l e s différences
par rapport à l a r é p a r t i t i o n globale ne sont pas s i g n i f i c a t i v e s . Toutefois,
apparaissent l e s phénomènes suivants :
Pour l e s quatre ~remiéres c l a s s e s , l a fréquence des rencon-t
r e s (types Cp e t C ) diminue.
3
8(38%)
12(43%)
11(48%)
14(82%)
9(60%)
C2
4(19%)
9(32%)
6(26%)
1(06%)
2(13%)
C3
9(43%)
7(25%)
6(26%)
2(12%)
4(27%)
16. En e f f e t :
- 1 témoin .... 62 %
- 2 témoins . . . 57 %
2-3 témoins ...... 55 % - 3 témoins ... 52%
- 4/5 témoins ... 18 %
+ de 3 témoins . . . 28 %
- + de 5 témoins.. 40 %
O Parallèlement à c e t t e évolution, on observe également une
décroissance de l a fréquence de la classe C 3.
- 1 témoin .... 42 %
- 2/3 témoins. . . . 25,5 %
- + de 3 témoins.. 19 %
Autrement d i t , "l ' é t r a ngetéw des observations diminue avec l e
nombre de témoins. Trois types d'explication peuvent ê t r e proposés :
k l o r s de l'observation d'un phénomène physique, l e nombre des
témoins e s t proportionnel à l a distance d'où on peut voir l e
phénomène - Les rencontres rapprochées ont donc naturellement
un nombre moindre de témoins ;
R l a m u l t i p l i c i t é des témoins est un facteur limitant l ' é c a r t
entre l a r é a l i t é observée et l e r é c i t de l'observation ;
f durant l a sélection des cas, l e s experts ont retenu des cas
avec un nombre r e s t r e i n t de témoins préférentiellement l o r s-que
ceux-ci étaient "étranges".
2.2. LA FORME DE L'OBJET OBSERVE
L'étude de ce paramètre e s t p l u s d é l i c a t du f a i t de l a grande
variété de ses modalités, amplifiant ainsi l e s d i f f i c u l t é s dues à l a p e t i-tesse
de l ' é c h a n t i l l o n . Par a i l l e u r s , l e codeur a f f e c t e une observation dans
une classe de forme en fonction de son i n t e r p r é t a t i o n , ce qui impose une
grande prudence pour l ' u t i l i s a t i o n de ces données.
Les r é s u l t a t s figurant page suivante, ne peuvent que suggérer
des hypothèses.
17. La répartition des formes est l a suivante :
A - disque, soucoupe lenticullaire ................. 1 O
B - ronde, c i r c u l a i r e , boule ...................... 32
C - cigare, cylindre, fusée ......................... 14
D - oeuf , ovale, ovoïde, bal lon de rugby .......... 13
E - conique, triangulaire, chapeau asiatique,
trapézoïdale .................................. 8
H - soucoupe à coupole, chapeau de canot ier ....... 7
K - ponctuelle, é t o i l e , grosse planète ............. 1
L - dome, tasse, parachute, parapluie, meule
de foin ....................................... 2
N - méduse, champignon ............................ 1
P - croissant ..................................... 2
Q - cigare accompagné de disques .................. 1
k - information non disponible .................... 7
. - non codable ................................... 8
-
TOTAL ............. 106
2.2.1. Relation avec l a profession du témoin principal
Nous nous limiterons aux formes l e s plus représentées. Se
reportez au tableau r é c a p i t u l a t i f page suivante.
Afin de faire apparaître quelques f a i t s de structures,
nous avons procédé, malgré l a faiblesse de l ' e f f e c t i f , à une analyse
f a c t o r i e l l e des correspondances sur ce tableau ( se reporter page 17)
18. GRarPE SOCIO-PROFESSIONNEL
Apiculteurs exploitants et
salariés a~sr)icoles .........
Patrons de l'industrie
e t du commerce .............
Professions libérales
e t cadres supérieurs .......
Cadres moyens ..............
Employés ...................
Ouvriers ...................
Personnel de service .......
Aimée - police .............
Personnes non actives ......
- TABLEAU RECAPlrIiULATIF -
Relation entre les formes et la profession du
thin principal
19. ANALYSE FACTORIELLE DES CORRESPONDANCES DU TABLEAU
PROFESSION x FORME DE L'OBJET
REPRESENTATION DANS LE PLAN DES DEUX PREMIERS FACTEURS
On distingue un regroupement, en 3 catégories, des groupes
socio-professionnels :
( 1) "agriculteurs exploitants et salariés agricoles" avec "armée-police"
et "personnes non actives". Ce groupe est fortement
associé à la forme A et proche des formes D et E.
(2) "cadres moyens" avec "employés" et "ouvrier". Ce groupe est
associé aux gammes C et B et proche de E.
(3) enfin "patrons de l'industrie et du commerce" avec "professions
libérales et cadres supérieurs" et "personnel de service". Ce
groupe est proche de E, D et H (c'est le groupe le plus proche
de H).
Remarquons que ce regroupement des groupes socio-professionnels n'est pas
sans logique. Cependant, les liaisons avec le paramètre forme sont peu in-t
erprétable .
20. 2.2.2. Relation avec l'âge du témoin principal
CLASSE
AGE DU TEMOIN PRINCIPAL
d 13 ans ..............
de 14 à 20 ans ...........
de 21 à 59 ans ...........
) 60 ans .............. /
Pas de f a i t s s i g n i f i c a t i f s .
2..2.3. R-el ation avec l e nombre de témoins
C
O
1
10
A
1
O
5
2
B
O
6
24
2
D
1
3
9 310
E
1
1
6
H
O
1
5
O 1
21. Une analyse f a c t o r i e l l e des correspondances, limitée aux
seules formes A, B, C, D, E et H, conduit à e x t r a i r e un premier facteur
représentant 75 % de l ' i n e r t i e t o t a l e du nuage. Une i n t e r p r é t a t i o n de ce
facteur apparait clairement : l e s quatre premières modalités se retrou-vent
ordonnées naturellement sur cet axe *. Si l'on ne t i e n t pas compte
de l a modalité "plus de 5 témoins", on peut dire que ce facteur repré-sente
l e nombre de témoins.
L'analyse f a c t o r i e l l e e s t représentée page suivante.
La part d ' i n e r t i e expliquée (75 %) permet de conclure à une
l i a i s o n entre l e nombre de témoins e t l a forn-@ de l ' o b j e t principal d é c r i t .
Soumettons une hypothèse pour 1 ' i n t e r p r é t a t i o n de c e t t e l i a i s o n .
Pour cela, nous distinguerons t r o i s catégories de forme :
O formes que nous nommerons "i n t e rpr é t a t i v e s" : ce sont l e s
formes suggérant un véhicule s o i t directement (fusée) s o i t
indirectement (soucoupe à coupole = forme du véhicule extra-t
e r r e s t r e popularisé par l a science f i c t i o n ) ;
O formes que nous nommerons "anti- interprétatives" qui, comme
l e s précedenkes, ne donnent une description que par l ' i n t e r-médiaire
de l a référence à un objet mais sans que cet objet
ne donne une i n t e r p r é t a t i o n de l'observation : ballon de rugby,
oeuf, meule de foin, e t c . . . ;
O enfin, formes géométriques : ronde, conique, trapézoïdale.
Bien que l e s classes de formes u t i l i s é e s dans l e codage ne
soient pas homogènes vis à vis de ces catégories (ex : l a classe H com-porte
1 élément formes "i n t e r p r é t a t i v e s" : soucoupe à coupole e t 1 élé-ment
de formes "anti-interprétatjves" : chapeau de canotier), nous
2 Ce phénomène e s t d'autant plus remarquable que l'analyse
f a c t o r i e l l e ne t i e n t pas compte des relations d'ordre.
22. 4-5 témoins
3 térrioins
+ 5 témoins
2 témoins
ANALYSE FAcT0RTETJ.E DES
CORRESPONDANCES ENCRE LE
NOMBRF: DE TEM3INS ET LA
FOM DE L'OBSEX'
1 témoin
75 % de l'inertie
- D oeuf , ovaïe, ovoïde
ballon de rugby
-- E conique, triangulaire, chapeau asiatique trapezoïdale
- B rmde, circulaire, boule A disque, soucoupe lenticullaire
- C cigare, cylindre, fusée - H soucoupe à coupole, chapeau de canotier
23. proposons la classification suivante :
- formes interprétatives : C, H,
- formes géométriques : A, B, E,
- formes "anti-interprétatives" : D.
Notre hypothèse concernant la liaison : nombre de témoins/forme
de 1 'objet décrit, peut s'exprimer alors :
lorsque le nombre de témoinsest restreint, les témoins utilisent
plus volontiers des formes interprétatives pour la description
de leur observation.
Il importe de remarquer qu'il ne s'agit que d'une hypothèse
suggérée par les données. Pour la confirmer ou l'infirmer, il est néces-saire
:
- de rééxaminer la description fournie dans chaque rapport
de gendarmerie afin de surmonter les difficultés dues au
codage actuel,
- d'examiner le niveau d'indépendance des témoins.
24. 3 CONCLUSION
L' analyse s t a t i s t i q u e dont nous venons de présenter l e s r é s u l t a t s
a permis de mettre en lumière quelques f a i t s .
Le plus remarquable e s t , à notre avis, l a l i a i s o n entre l e nombre
de témoins e t l a forme de l ' o b j e t . Ce nombre de témoins e s t également li6
au type de phénomène.
Il faut cependant rappeler que l'échantillon s u r l e q u e l p o r t e
c e t t e analyse e s t t r è s r e s t r e i n t . L'extension prochaine du f i c h i e r permet-t
r a de confirmer ou d'infirmer certains r é s u l t a t s . Il nous semble toutefois
que 1' analyse effectuée permet de poser quelques hypothèses permettant de
développer 1 ' étude.
Le rédacteur,
Paul LEGENDRE
Le Chef du GEPAN.