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NOTE 
D'INFORMATION 
Lee dtudes de phdnomknes akrospatiaux non identifiks 
aux Etats-Unis
Les Notes d'Informations sont gSndraZement constitudes 
de documents e t de comptes rendus de travaux auxquels te CEPAN 
n'a pas participd. Le CEPAB a 6Eors seutement choisi de tes 
pubtier en raison de leur importance historiqué, ou thdorique, 
pour une bonne connaissance e t comprkhension du problame des 
phdnomdnes adrospatiaux non identifida. Cependant, c e t t e ddci-sion 
de pubtioation ne s i g n i f i e . en rien que t e GEPAN s'associe 
cux iddes, thdories ou concZusions prdsentdes dans ces t e x t e s . 
EZZes r e s t e n t sous t a responsabilitk exctusive~d e l e u r s aut eur s . 
C'est dans les Notes Techniques que Ze GEPAN fburnit tes i n f o r-mations 
r e l a t i v e s d ses propres a c t i v i t é s .
- AVANT - PROPOS 1. 
- PROJET " SIGN " (FÉYRIER 1949) 2 a 47 
- PROJET " SOUCOUPE " (AVRIL 1949) 48 à 69 
- RAPPORT " ROBERTSON (JANVIER 1953) 70 a 102
. . 
A V A N T - P R O P O S 
-. .. ...., .. . . . . 
111==1111=1111111111=1= 
La Rote d'rnfonnatwn no 2 fournissait un aperçu assez ddtaittk & 
t'kuotutwn &a recherches officiettes aux Etats-Unis h propos des phdnomè-nee 
akrospatiaux nonidentifide. Dkeireux & aomptkter cette information, 
nous prdsentom maintenant quelques une8 des anaZyses et conctusions ciès 
Cdssions qui ont jatonnd te dkbut de ces activitde offzo.istZee de re-chemhe 
aux Etata-Unis. 
Bien entendu, nous n'avons pu traduire Za totatitd des document8 
ainsi rédigka dans les anndes &nquante. Nous mns choisi ceta qui nous 
ont sembtd tes plusmarquants. 
IZ faut signaler que te texte du Projet *Saccoupe" (czvrii? 4BI est 
en queique sorte ta version grad pubtic du rapport final du -,jet "Sign8' 
(février 49). De pZu8, tes apprdciations, évatuatwns et estimatwns d'ordre 
scientif+ (en particutier dans te -jet 'ISign") doivent être considérées 
en tenant compte de ta date d taquette ettee furent énoncées. 
La prochaine Note t 'Infomtwn oontiendra tee documents qui, h Za 
fin des anndes so&ante, ont conduit h t'arrêt de ce tgpe de recherches 
offidettes aux USA. Cette &te d'&formation no 4 achdvera ta 8drk comnencée 
avec ta Note d'infonnatùm no 2.
Rapport Technique 
OBJETS A~RIENS NON IDENTIFIES 
PROJET " SIGN " 
L . H . True ttner 
A. R. Deyarmond 
Publte par : 
Technical I n t e l l i g e n c e Division 
I n t e l l i g e n c e Department, A i r Material Command 
Wright - Patterson Atr Force Base, Dayton, Ohio 
'Date de parution : Fevrier 1949
P R O J E T "SIGN" 
Résumé 
Avant-propos 
I n t r o d u c t i o n 
Somma i re 
Concl usions 
Recommandations 
Analyse 
Analyse des données sur l e s observations 
Analyse psycho1 ogi,que 
Agences e x t é r i e u r e s f o u r n i s s a n t des informatfons e t 
analyses 
Considérations r e l a t i v e s i!i 1 'analyse e t a 1 @évaluation 
des o b s e r v a t i ons 
Considérations o p é r a t i o n n e l l e s 
Considérations techniques 
Analyse technique de diverses c o n f i g u r a t i o n s 
Disques v o l a n t s 
Fuselages v o l a n t s 
Objets ronds 
Boules de 1umiCre 
P o s s i b i l i t é de developpeaents s c i e n t i f i q u e s en avance sur 
l e niveau de l a connaissance de ce gays. 
Annexe A 
Annexe B 
Annexe C : quelques c o n s i d é r a t i o n s s u r l ' I n t e r p r é t a t i o n des r a p p o r t s 
sur l e s Objets Volants Non I d e n t i f i é s 
lere P a r t i e : B r e f résumé des observations 
2eme P a r t i e : E x p l i c a t i o n s possibles des observations 
3ème! Pdrtfe : Recommandations 
Annexe D
Ce rapport présente une étuâe descriptive et analytique des objets 
adriens non identifiés observés aussi bien aux Etats Unis que dans des pays 
étrangers. 
Une brhe description de cas p a r t i c u l i e r s est donnee en annexe. 
Le traitement analytique du s u j e t est dans une large mesure de 
caractere q u a l i t a t i f et général. On donne cependant des analyses et des r é s u l t a t s 
détaillés lorsque c e t t e procedure est possible et aide é t a b l i r l a v a l i d i t é 
ou l a solidite d'une hypothese générale. 
Le p r o j e t @@Signcao ns i s te encore es sent iel lement en une accumulation 
de données, l'information recueillie n'&tant pas suffisante pour permettre 
d'en tirel: des conclusions précises et spécifiques. Nous ne disposons encore 
d'aucune preuve formelle qui confirme ou infirme l'existence effective des 
objets volants non identifiés en tant que types nouveaux et inconnus d'aéronefs. 
Un nombre l i m i t é d'observations a été i d e n t i f i é comme correspondant 
B des objets connus.
A V A N T - P R O P O S 
Le projet "sign" a &té lance Par la Technical Intelligence Division 
(division des services de renseignement technique) de l'Air Material Conmand, 
et s'est vu a t t r i b u e r le n&ro de projet X 8-304 le 22 janvier 1948 par me 
lettre du Chef dtEtat Major Adjoint de 1'Amee de l'Air, service du materiel 
USAF. C e t t e lettre est reférencee C/S, USAF, 30 décenhre 1947, objet : les 
"disques volantsm. 
D'autres divisions de l'Air Haterial Comnand ont fourni une assistance 
pour l'analyse des rapports d'observations en accord avec les instructions 
techniques TI-2185, addendm n03, datées du 11 février 1948, objet : projet "signw 
Etude des ab jets volants non identiff es. 
L'analyse des rapports d'observations, en t a n t qu'effort -pour 
i d e n t i f i e r les phénomènes astrophysiques est realisée par l'Université de 
l'Ohio aux termes d'un contrat avec l'Air Material Connaand. 
Le projet Rand a lancd une etude spéciale en accord avec la lettre de 
l'Armée de l'Air n080.10 datée du 21 j u i l l e t 1948, destinGe a fournir 
l'information q u i s e r v i r a i t Zi Bvaluer la possibilite infime que certains des 
objets observés soient des vaisseclux spatiaux ou des véhicules s a t e l l i t e s . 
Des membres du Scientific Advisory Board to the Chief of S t a l l , 
UçAF (Conseil Scientifique auprès du Chef d'Etat Major de l'Armée de l'Air des 
~tatsU nis) o n t également fourni des s e rvi c e s , en t a n t que consul tants.
I N T R O D U C T I O N 
L'objet:& ce rapport est de présenter 1'6tat d'avancement du projet 
"Sgnm'et de résuner les données rassenblées sur les observations d'objets 
aériens non identifiés, & passer en revue les méthodes et Xe raisonnement 
appliqués h l'analyse de ces données et de présenter les résultats obtenus 
jusqu'ici par l'étude des données disponibles. 
Ce rapport n'a pas pour but de faire le point d'une manisre définitive 
sur toutes les observations ayant fait l'objet d'un rapport, les données sont 
encore étudiées par des spêcialistes en astrophysique et en psychologie, et des 
,-"- . 
informations complémentaires sont actuellement collectées pour permettre aux 
personnes étudiant les cas d'observations du projet "Signn, àe déterminer les 
explications possibles de certains cas. Toutefois, le rapport fournit des 
fnformations correspondant 8 l'btat actuel des recherches, B l'intention 
des niembres de 1'Etat Major et aux niveaux plus élev&, ainsi qu'a ceux qui 
ont pour tache d'examiner la possibilité d'une menace sur la sécurité nationale 
résultant de l'observation d'un aussi grand nombre d'objets volants non identifiés.
I R E 
Les r é s u l t a t s de l'atude trait& dans ce docinent ont ét6 établis B 
partir d'informations tirées des rapports de 243 observations ayant eu l i e u aux 
~tatsm is e t de 30 b ltbtranger. Us données concernant ces observat ions s o n t 
actuellement résumées, reproduites et diffusées aupres des organismes et des 
individus qui coopèrent di leur analyse et leur évaluation. Jusqu'à maintenant 
l a diffusion a été f a i t e pour les résuda de 172 observations et d'autres 
sont en cours de reproduction a l'heure actuelle. 
Un répertoire des élt5ments devant etre notés dans les rapports d'obser-vations 
a été préparé et distribué aux organismes d8enqu@te gouvernementaux. 
Les renseignements obtenus dans les rapports sont étudiés en relation avec 
de nombreux facteurs tels que les a c t i v i t é s de recherche sur les missiles 
guidés, lancements de ballons météo ou autres, vols d'avions comaerciaux et 
militaires, vols d'oiseaux migrateurs et autres considérations afin de trouver 
des explications possibles aux observations. 
En prenant comne point de départ, la possibilité que les objets soient 
réellement des aéronefs de types non i d e n t i f i é s et non conventionnels on a 
procédd 8 une analyse technique de c e r t a i n s des rapports pour determiner 
ltaérodynamisme, le type de propulsion et les dléxnents de commande qui seraient 
nécessaires pour que ces objets puissent évoluer de Pa façon d é c r i t e dans les 
rapports, Les objets observés ont été r é p a r t i s en quatre catégories en fonction 
de leur configuration : 
1- disques volants, c'est-&-dire aéronef avec allongement géométrique 
très f a i b l e r 
2- objets en forme de torpille ou de cigare sans ailes ou ailerons 
visibles en vol t 
3- objets sphériques ou en forme de ballons 8 
4 - boules de lumière. 
Les engins des troispemières catégories sont capables de voler par 
des moyens aérodynamiques ou aérostatiques et peuvent etre mus et conniandés 
par des &thodes connus des ingénieurs aironautiqws. Ceux de la quatribe 
catégorie ne semblent pas avoir de forme pr€cise mais il est possible que 
les moyens de support n'aient pas été vu8 par les observateurs, 
Environ 20 % des cas observés ont étë i d e n t i f i é s comne Qtant des objets 
aériens conventionnels, résu1tat:qui a paru s a t i s f a i s a n t au personnel responsable 
du projet "Signa. On s'attend à ce qu'une dtude des cas observés en relation 
avec les ballons météo et autres sondes atmosphériques fournisse des solutions 
dans une même proportion. Les déclarations .verbales f a i t e s par un astrophysicien 
de l'université de l'Ohio et des psychologues du Aero Medical Laboratory 
(Laboratoire Aéro médical) indiquent q u ' i l est possible de résoudre une quantité 
appréciable des observations par l e s r é s u l t a t s de leurs recherches. 
L'élimination des cas ayant une explication raisonnablement s a t i s f a i s a n t e permet-tra 
d ' é c l a i r c i r le problème posé par un projet de cette nature.
C O N C L U S I O N S 
11 n'existe encore aucune prewe ddfinitive et decisive qui prouverait 
l'existence ou la non existence de ces objets non identifiés en tant qu'aéronefs 
réels de configuration inconnue et non conventionnelle. Il est peu probable que 
la prewe certaine de leur existence puisse etre obtenue sans examiner les 
restes d'objets qui se seraient écrases au sol. 11 est également impossible 
de fournir la preuve de leur non existence h moins que l'on puisse fournir 
une explication raisonnable et convaincante 11 chaque cas d'observation. 
Beaucoup d'observations faites pet des témoins qualifiés et apparemment 
dignes de confiance ont fait l'objet de rapports. Neanmoins, chaque cas a 
certaines caractéristiques qui ne sont pas satisfaisantes, par exemple la durée 
tres breve de l'observation, la distance par rapport 8 l'observateur, l'impré-cision 
de la description ou des photos, des contradfctions entre les témoins, 
un manque de données descriptives qui font qu'il est impossible de tirer des 
conclusions définitives. Les explications de certaines observations ont mis en 
évidence l'existence de causes simples et faciles h comprendre, si bien qu'il 
est possible que bon nombre des cas puisse etre résolu permettant dqéliminer, 
ou du moins de fortement réduire le mystbre qui entoure ces phénomhes. 
L'évaluation des rapport d'objets non identifiés est une activite néces-saire 
des services de renseignements militaires. Ce genre d'observations est , 
inévitable et en cas de gnerre des solutions rapides et convaincantes doivent 
etre donnees pourmaintenirle moral des militaires et des civils. C'est dans 
cette optique que nous considérons que l'établissement de procédures et 
leentrainemont du personnel justifie l'effort mis en oeuvre pour ce projet.
ôn a envisagé la p o s s i b i l i t é que certains cas représentent &s 
développements techniques tri% en avance sur les connaissances actuelles des 
ingenieurs et des chercheurs de ce pays. 
~ucunf a i t connu du personnel r e l evant de ce conmandement (Matériel 
Aérien) ne permet d'émettre une estimation objective de cette possibilitd. 
Toutes les informations prgsentées sur l'existence potentielle de vaisseaux 
spatiaux venus d'une autre planète ou aéronefs propulsés par une centrale 
nucléaire d'un type avancé sont largement fondées sur des suppositions. 
En se référant b l'expérience de ce pays dans le domaine de la recherche 
sur les centrales nucl8aires, l'existence sur terre d'engins suffisamment p e t i t s 
et légers pour avoir servi de sources d'énergie aux o b j e t s d é c r i t s est tr&s 
improbable. v 
Les tapports d'objets volants non identifiés ne sont pas propres a notre 
époque. Dans "The Books of Charles Fort" (le6 l i v r e s de Charles Fort) de 
Tiffany Taylor édité en 1941 par Richard Holte et Cie, New York, sont décrits 
des phenodnes identiques ayant eu lieu au cours des siècles précédents. 
AU cours de l a dernière guerre de norijDreuses observations de 
"boules de lumi&reWda ns l 'air o n t été signalees par des équipages de bombardiers.
Dans le futur, ce projet devrait etre poursuivi au niveau minimrmi néces-saire 
pour enregistrer, resumer et analyser les données reçues sur les observa-tions 
à venir et pour compléter les enquates des spécialistes actuellement 
en cours..Si un nombre suffisant de rapports trouvent une solution indiquant 
que ces observations ne sont pas une menace pour la s4curite nationale, il 
pourrait etre alors mis un tete 4i l'attribution du statut de projet spécial 
a cette activite. 
Les enquetes à venir sur ies observations pourraient alors étre 
conduites sw une base routiniere coumie n'importe quel travail de renseignement. 
On devrait insister aupres des agences participant au projet sur la 
necessite d'obtenir plus de preuves factuelles sur les observations telles 
que des photos, des preuves physiques, de détection au radar et des données 
s u la taille et la forme des objeta. Les personnes observant de tels objets 
devraient demander l'aide d'autres personnes, quand c'est possible, de façon 
a obtenir des ~OM&S plus prgcises. Par exemple, les pilotes militaires devraient 
signaler par radio aux bases voisinee la présence et la direction de vol d'un 
objet non identifié de façon ce que d'autres observateurs, en vol ou au sol, 
puissent aider ZL son identification.
A N A L Y S E 
L---lClCCI 
On a fait l'examen jusqu'à présent d'environ 243 observations 
sur le territoire national. Pour chaque observation, les témoins ont ét 
interrogés par des enqueteurs et les rdusltats analysés par le personnel 
que de 1 'Armée de l'Air. 
On a préparé des résumés condensés de la série d'observations afin de 
rendre l'information de base facilement accessible aux personnes et aux organismes 
intéressés ou partie prenante dans le projet (voir annexe A) . 
UF répertoire &taillé indiquant les principaux é16ments d'information 
nécessaires b l'analyse d'une observation donnée a Btd établi par le personnel 
' 
technique du projet et distribué aux agences gouvernementales concern6es. 
Pour identifier les objets courants et conventionnels qui ont probable-ment 
été inclus dans la liste d'observations signaldes, il a et6 appliqué des 
méthodes graphiques de façon h présenter les donnees de base sous une forme 
telle qu'elle fasse apparartre les caractéristiques globales implicites 
dans les données rassemblées (voir annexe B). 
Les graphiques suivants ont &te prBparés : 
a) graphiques concernant les objets aeriens non identifiés et indiquant: 
1 - le type d'objet observé, 
2 - l'environnement dans lequel tel type d'objet a ét6 observé, 
3 - la direction do d4placement. 
b) localisations des bases de missiles guidés, des centres de recherche 
etc., 
C) localisations des lignes aériennes et des terrains d'atterrissage 
tant milf taires que civi ls, 
d) emplacement des installations de radiobalises, 
e) stations de radar connues ou en projet dont on peut obtenir des 
rapports et une assistance, 
f) stations météorologiques dont on peut obtenir des informations sur 
les lancements de ballons et des enregistrements de radiosondes 
et de théodolites,
g) phénomènes célestes passés, en murs ou prévus, 
h) zones de passage d'oiseaux migrateurs. 
Le laboratoire de medecine aérienne (Aero-Medical Laboratory) prépare 
actuellement une analyse psychologique des données dans le but de déterminer 
les observations qui sont, selon toute probabilit6, fondées sur des erreurs 
d'origine cérébrale ou sensorielle. Selon un rapport verbal préliminaire de 
psychologues professionnels, un nombre considérable deobservations peuvent 
s'expliquer comme des phénomènes courants décrits de maniere erronee du fait 
d'erreurs humaines. 
On considere que l'état de vertige, bien connu en particulier des 
pilotes d'avion, joue un r61e important dans certaines des observations 
rapportées. Deun point de vue médical, le vertige est défini par le dictionnaire 
Webster conme %n étourdissement ou un flottement cerebral, un.trouble qui donne 
l'impression que les objets, bien que stationnaires, se déplacent dans differentes 
directions t la personne affectée ayant des difficultés h se tenir debout, 
le vertige peut resulter de changements dans l'irrigation sanguine du cerveau 
ou d'affections du sang, des des oreilles, de l'eistomac ou d'autres 
organes m. 
Les acc6lérations au cours de manoeuvres a&rfemes, ainsi que les 
difficultés d'eientation dans lmespace,que l'on éprouve la nuit en avion, du 
fait du manque de références visuelles ou de leur aspect étrange, renâ le 
personnel naviguant plus susceptible d'etre sujet au vertige, en vol de nu'it 
que dans des conditions normales. 
Le faft que le pilote et le copilote puissent fatre état des mêmes 
impressions n'est pas une preuve absolue d'exactitude dans la mesure oQ ils 
ont été soumis tous les àew aux mêmes manoeuvres et accéldrations et oa ils 
ont vu les &mes luderes et le même environnement dans des conditions optiqucrs 
identiques (y coaipris a travers le même pare-brise et la même verrière du 
cockpit) . - 
Une analyse plus complate des facteurs psychologiques devrait etre 
fournie dans un prochain rapport. Il est tout fait probable que certaines 
des observations de "lumi8resa rapides et tr&s mobiles signalees a la fois 
par des observateurs en vol et au sol rdsultent de nvertigesm ou d'illusions 
d'optiques. 
En toute rigueur, on ne devrait pas commencer l'étude scientifique 
d'une observation avant d'en avoir fait une analyse psychologique qui démontre 
que cette observation ne peut seepxliquer par des facteurs psychologiques.
un certain nonbre d'agences procure des services spécialisés complémen-taires 
de ceux fournis par les bureaux techniques de l'Air Material cowaand. 
L'Air Weather Service (Service de Météorologie Aérienne) a passé en 
revue la liste des observations et a indiqué que 24 d'entre elles corncident, 
campte tenu a la fois de la localisation et du moment de l'observatio~awc 
des. largages de ballons-sondes. 
L'Université de l'Ohio a passé w contrat avec l'Air Haterial Conmiand 
pour la fourniture d' études astronomiques destinées a identifier les météores, 
les planétoLdes et les phénomënes ass6ci6s. Le professeur tlynek, astrophysicien 
à l'université de l'Ohio et Directeur de l'Observatoire de l'Université, a 
entrepris l'examen des résumés d'observaldons. Ce travail n'est pas achevé mais 
le Professeur Hynek a déja déclaré de vive voix dtre convaincu qu'un certain 
nombre de ces observations représentent des phénomènes astrophysiques. 
On compte pazmi les membres du Scientific Advisory Board to the Chief 
of Staff, USAI? (Conseil Scientifique auprès du Chef d'Et& Major de l'Année 
de l'Air) consult6s en tant qu'experts pour le projet "Signa, le Docteur 
Irving Langmuir, Directeur du service de recherches de la General Electric et 
le Docteur G.E Valley du M.I.T. 
Durant les premières phases du projet, des entrevues préliminaires ont 
eu lieu entre le Docteur Langmuir et le personnel du projet "Signa. Il est prévu 
de poursuivre.les consultations avec le Docteur Langmuir afin de compléter 
les efforts techniqwes actuels tendant a l'identification des objets signalés. . 
Le Docteur G.E Valley s'est intéresse activement au projet "Signa, au 
point d'étudier les observations décrites et de rédiger un modele d'analyse 
général dans lequel il regroupe les différents objets, puis analyse chaque 
groupe du point de vue de la faisabilité scientifique. Cette analyse est fournie 
en annexe C de ce rapport. 
Etant donné lesdiverseshypoth&ses selon lesquelles les observations 
rapportées pourraient représenter des "vaisseaux spatiaux" au des véhicules 
satellites, on a entrepris une étude spécifique avec la Rand Corporation, au 
titre du projet Rand, qui fournira une analyse de ce point de vue et donnera 
également l'information fondamentale relative b Pa forme de base et aux 
caractéristiques de performance qui pourraient caractériser un éventuel 
"vaisseau spatial".
En guise de prBliPPinaire, le projet Rand a souuis une itude du 
Docteur Lipp qui a pour obj e t d'explorer l a possibilit~p our une planete de 
l'univers connu de se trouver dans un état physique et cultutel tel qu'il per-mette 
le àéveloppeiwnt et lwutilisation d'un *vaisseau spatial" ; le rappbrt 
concluant cette &tude est présent4 dans l'annexe D. 
La bibliotheque du Bureau mi5tëorologique du ûépartement du coimerce a 
fourni de la âocmentation sur l a wfoudre en boule* (certaines personnes croient 
en e f f e t qu'une partie des objets observ6s pourraient &tre de l a "foudre en 
boule"). Il en ressort que l a notion de "foudre en boule* a un s t a t u t indéter-min6 
e t que les experts ne sont pas du tout convaincus de l'existence concrete 
dmun t e l phénomène. 
Le FBX a prété son concours au projet "Signa dans un certain nombre 
& cas, en effectuant des-enquetes sur le caractere et le sérieux des 
observateurs et en fournissant d'autres services de ce type.
Etant donne q u ' i l existe clairement Une possibilitd qu'un certiiin ndre 
d'observations correspondent des projets c l a s s i f i é s de défense nationale, 
la liste d'observations a bté soumise pour examen aux plus hauts échelons. 
Comme certaines observations peuvent correspondre des ballons 
météorologiques, des dirigeables de reconnaissance, des avions de taille ou de 
forme inhabituelles et des engins d'essai de missiles guidés, on a entrepris 
Be collecter l'information concernant les programmes et les vols de ces engins 
aupres des agences appropriées. 
En relation avec les études psychologiques en cours, on a réalise des 
enquetes approfondies sur le caractère et le sérieux des tdmoins. 
CONSIDERATIONS TECmIQUES 
Une certaine proportion des objets observés semblent dtre en f a i t des 
avions, mais de configuration non conventionnelle. Pour dtudier cette Bventualite 
il faut prendre en compte dans toute analyse technique les facteurs suivants : 
AVION : Méthode de sustentation (portance) 
a i l e s 
portance du fuselage (sans a i l e s ) 
rotor 
rdacteur v e r t i c a l 
effet Magnus (cylindre, c8ne ou sphère en rotation soumis a une vitess 
de translation par rapport B l ' a i r ) 
e f f e t aérostatique (engin plus léger que l ' a i r ) 
Moyen de propulsion (poussée) 
f combinaison d'une hélice et d'un moteur a l t e r n a t i f 
i avion a réaction, fusée, statoréacteur ( u t i l i s a n t des aonburants et 
des carburants canventionnels ou éventuellement l'énergie atomique) 
f aerodynamisme ( e f f e t Katzmayer - p r o f i l s o s c i l l a n t s - développant 
une train6e négative (poussée)). 
Si l'on disposait d'un engin mu par l'énergie atomique, un faible flux 
de matiere a grande v i t e s s e d e v r a i t fournir les forces requises pour l a portance 
et l a propulsion et la ccmsommation d'énergie élevée n'aurait pas beaucoup d'im-portance.
Cependant, les conditions d'echange calorifique pour un engin à pro-pulsion 
atomique semblent exiger des dimensions démesur6es qui, & l'heure 
actuelle, rendraient inpossible l ' u t i l i s a t i o n de cette bnergie pour un abronef.. 
De plus un engin non automatique a u r a i t besoin pour la protection de l'équipage 
- .% d'écrans représentant un pourcentage excessif de son poids, 8 moins que 
l'on u t i l i s e des configurations de trb grandes dfmensionsSi des engins sans 
écran protecteur é t a i e n t en action, il est probable que leur présence aurait 
été repérée par les moyens de dgtection existants. 
Les lidtations d'ordre métallurgique restreignent l'heure actuelle 
le taux de conversion de l'énergie calorifique de la source atomique en force 
propulsive h un ordre de grandeur si faible qu'un tel systhe de propulsion 
semble tout à f a i t improbable pour des raisons de taille et de poids. 
f stabilité r aérodynamique (B la fois statique et dynamique par 
l ' u t i l i s a t i o n des surfaces aérodynamiques et de répartition de 
masses) 
servoinecanisme (gyro ou accélérom5tre, système servomo-teur) 
f commande : 
Surfaces mobiles dans un flux d'air ou de gaz de combustion 
Jet (réacteur 4i poussée modulable en intensité ou en direction) 
fvai.Sseawspatiaux possibles : 
On considere que les connaissances, les techniques et les ressources 
mondiales sont actuellement suffisantes pour le développement de 
vaisseaux spatiaux. 
Le projet Rand d o i t fournir une étude spécifique des paramètres 
caractéristiques de conception et de performance. 
Z phbnomènes naturels vraisemblables t 
Astrophysiques (météores, comètes, planétofdes, etc.) 
L'analyse astrphysique doit Btre fournie par l a Research Foundation 
(Fondation de Recherche) de l'Université de 1' Ohio. 
Electroaragnétiques (foudre en boule, feu de Saint Elme, phosphorescence 
e f f e t couronne, etc.) 
f éléments d ' a r t i l l e r i e : 
Bien que dans cette analyse nous considérions les objets signalés 
surtout d'un point de vue aéronautique, c'est-&-dire répondant h 
des critares de vitesse, deautononde et de rayon d'action substantiel, 
il est tout h fait possible que les objets observés de p e t i t e t a i l l e 
soient des munitions très u t i l e s pour remplacer (ou pour compl&er) 
des armes de combat terrestre a faible rayon d'action, tels que le 
mortier de tranchbe, l a grenade B mina, etc. De p e t i t s disques tour-noyant 
en forme de soucoupe conçus, selon certaines informations,en 
URSS avec l'aide de scientifiques allemands, munis de bords explosifs 
etlancéspar unecatapulteh a i r comprimé (peut-Btre comne des pigeons 
d'argile projetés par un mécanisme de type ball-trap) pourraient 
etre des 6léments d ' a r t i l l e r i e .
De plus, de tels d i s p o s i t i f s potIrraient étre u t i l i s é s par un aeronef 
pour attaquer une formation d'avions ennemis. bans ce cas, une vitesst 
modérée, un court rayon d'action et une durée de vol limitée 
suffiraient, et par consequent, l'efficacftc? aémdynaadque de leengin 
n'aurait pas grande importance. 
f information insuffisante même pour l a détermination d'un modele 
possible ou hypothétique 
f rapports douteux 
f rapports erronés (voir annexe r erreurs psychollogiques) 
f rapports faux
Le manque critique de données pour chacune des observations rapportées 
rend actuellement impossible d'identifier avec précision les engins d é c r i t s 
en ce qui concerne leur conception et leurs perforarances. 
Une analyse technique doit etre f a i t e en envisageant des possiblités 
et &a éventualités qui ne seront confirmées ou infirmées que lorsque des données 
completes ou bien des spécimen physiques (h l a s u i t e d'un accident par 
exemple) seront disponibles. Les différents objets aériens non identifies semblent 
pouvoir Btre regroupés comme, s u i t r 
1 ) disques (soucoupes) volants 
2) engins en forme de torpilles ou de cigares (sans ailes n i ailerons 
visibles en vol) 
3) objets sphériques ou en forme de ballon (capables de vol stationnaire, 
descendant, ascendant ou translatiomel a vitesse élevée) 
4) boules de lumière (sans forme physique apparente associee capables 
de planer, de descendre, de monter et de se déplacer a grande 
vitesse) 
Les trois premiers groupes daobjets sont capables de voler dans 
l'atmosphère selon des modèles aérodynamiques et de propulsion (réalisant 
la portance et l a poussée voulue )facilement concevables par des ingénieurs en 
aéronautique. Il est d'autre part concevable que les systèmes de s t a b i l i s a t i o n 
et de commande necessaires, bien que moins évidents 8 définir, puissent titre 
réalisables. La question se pose cependant de savoir si ces configurations 
permettraient une vitesse élevée, une autonomie suffisante et un rayon d'action 
adéquat pour titre utilisees comme aéronef. 
ra DISQUES VOLANTS 
Le disque ou forme plane c i r c u l a i r e n'estpas: u t i l i s é d'une manigre 
génerale pour les avions militaires ou c i v i l s parce que l a poussée induite, 
d&mninée par l a théorie de la portance de Prandtl, s e r a i t apparenment trop 
élevée (puisque laallongeoent d'une forme plane circulaire est seulement de 
1,271. Une extension de la théorie de Prandtl a demontré également que pour des 
formes planes i!i allongement géométrique aussi faible, le coefficient de 
portance maximum possible devrait également etre médiocre. De plus, l a corde 
aérodynamique moyenne relativement grande poserait de d i f f i c i l e s probl&mes de 
conception pour obtenir une stabilité longitudinale statique dans le cas de 
p r o f i l s ayant un déplacement du centre de poussée conséquent, ou pour des profils 
du type d i t "stablesa lorsqu'ils sont équipés d'ailerons au bord de fuite.
eans l a gamne des allongements de trQs faible valeur, la théorie 
de Prandtl est probablement tr@S inexacte. Des tests en soufflerie aérodynamique 
de p r o f i l s à très faible allongement indiquent me augmentation de la trafnée 
induite trss inférieure 3 celle prévue par la théorie et démontrent également 
un coefficient de portance maximum tres élevé a i n s i que des angles de décro-chage 
tr&s importants. Cependant, en général, l a trainée induite d'ailes 
a tres faible allongement est beaucoup plus importante que l a trainée induite 
d ' a i l e s d'avions conventionnels, ce qui a f f e c t e r a i t défavorablement tous 
les critères de performances dans des conditions de vol nécessitant des 
coefficients de portance moyens ou élevés. c'est pourquoi les performances as-centionnelles 
en a l t i t u d e et pour de longs rayons d'action s e r a i e n t relativement 
mauvaises, bien que l e s p o s s i b i l i t é s de vitesse élevée soient peu affectées. 
Malgr6 les inconvénients aérodynamiques prevus pur des ailes planes 
c i r c u l a i r e s , ce type de configuration a été plus d'une f o i s expérimenté, et 
pas seulement par des personnes ignorant tout des principes de leaérodynamique. 
Des expériences en soufflerie h l a NACA (1933) ont mntr(S un coefficient de 
portance maximum et des caractéristiques de décrochage bien plus favorables 
que ce qui pouvait Rtre pr6vus. 
Le problbme de l a s t a b i l i t é s t a t i q u e longitudinale pourrait peut-étre 
étre résolu en u t i l i s a n t un profil stable du type bord de f u i t e incurvé, 
avec des ailerons en bout d'aile, indépendants de l'aile du point de vue 
aérodynamique (éven tue1 lemen t f l o t t a n t s . 
A des vitesses supersoniques, quand l a trainée induite est faible, la 
forme plane c i r c u l a i r e peut probablement fournir une tratnée réduite caractérfs-tique 
de surfaces portantes 8i f a i b l e allongement dans la gamme supersonique. 
La forme plane c i r c u l a i r e présente également un bord d'attaque avec fleche 
a r r i è r e (de fl6che va r i abl e le long de l'envergure) qui d e v r a i t a b o u t i r €uin 
nombre de Mach e f f e c t i f réduit avec me f a i b l e trainée associée pour une 
certaine gamme de vitesses supersoniques. 
On ne dispose d'aucune information précise sur les moyens de propulsion 
u t i l i s é s par les diques volants observés. Cependant, du fait des distances 
impliquées dans les observations, il est tout h fait possible qu'une propulsion 
8 hélices ou 8 réaction a i t 6té employée sans que l'oùservateur l'ait reamrgué. 
(B FUÇEWIGES VûL?iNTS (Engins en forme de torpille ou de cigare) 
A l o r s qu'un engin en forme de t o r p i l l e ou de cigare présente une 
forme adaptée pour le fuselage d'un avion ou pour un m i s s i l e guidé, cette 
forme n'a été u t i l i s é e dans au& de ces deux cas comme surface 
primaire génératrice de portance. Neammoins, une extension de la théorie 
de l a portance de Prandtl démontre qu'un fuselage ayant les dimensions signalées 
par les pilotes de l'Eastern Airlines, Whited et Chiles lors de l'observation 
de Hontgoméry (Alabama) pourrait supporter une charge comparable au poids 
d'un avion de cette taille 3 des vitesses subsoniques. La théorie de Prandtl 
donne probablement des valeurs très sous-évaluées de portance maxianun pour des 
corps de cette taille.
Une expérience allemande indique que la portance mimum peut etre deux fois 
plus élevée que celle donnée par la théorie , 
Bien que l'engin observe par Whited et Chiles ait ét4, d'aprb leur 
description, dépourvu d'ailes et d'ailerons, il aurait Bté équipé d'ailes 
extensibles pour le décollage et l'atterrissage, rentrées I l'intérieur 
du fuselage en vol de croisi5re. 
Ce type d'aéronef pourrait aussi &tre partiellement sustenté au 
cours du décollage et de l'atterrissage par la composante verticale de la poussée 
des réacteurs, si, lors du décollage et de l'atterrissage, l'axe du fuselage 
ou la direction d'éjection des gaz était vertical ou quasi vertical. 
De plus, la possibilité d'utiliser un rotor extensible, dissimulé 
dans le fuselage, fournit un autre moyen d'atterrissage et de décollage qui 
permettrait un vol sans ailes à tres grande vitesse. Une telle conception 
pourrait permettre une durée de vol relativement longue et un rayon d'action 
correspondant . 
Bien que le 'fuselage volant* décrit par Whited et Chiles ne comportait 
pas d'ailerons stabilisateurs apparents, il est possible que des pales li l'in-térieur 
de l'engin, commandées par un syst6me gyro-servo, aient assuré 
une stabilité statique longitudinale, directionnellement et latéralement. 
Les phies pourraient egalement avoir été utilisées pour obtenir l'équilibre ou 
l'ajustement statiques, ainsi que la commande des manoeuvres. 
.,I L'analyse ci-dessus concernant le poids, la commndabilité, la 
stabilité, etc., n 'est pas censEe etre le résultat de déductions sur la nature 
exacte des engins en forme de torpille ou de cigare, vus par les pilotes de 
ligne Whited et Chiles et par d'autres. Il s'agit plutôt de la formulation 
d'interprétations possibles destinees h mntrer qu'un tel type d'engins peut 
assurer sa sustentation et sa comnande par des moyens aérodynamiques. 
Le système de propulsion de ce type de véhicule semblerait dtre 
un réacteur. ou un moteur de fusée, La consonmation de carburant spécifique 
de ce type de moteur serait relativement élevée. Ceci, ajouté au fait que la 
portance aérodynamique d'un tel engin s'acconpagnerait d'une trafnee élevée, 
impose de sérieuses limites au rayon d'action de ces engins pour n'importe 
quel poids important. Si ce type d'objet aérien non identifié a un rayon d'action 
tres long, il est probable que son moyen de propulsion est très en avance sur 
les moteurs actuellement connus. 
(B OBJETS KNDS (Ob jets sphériques ou en forme de ballons) 
On considère habituellement que les objets sphériques ou en forme de 
ballons ne peuvent pas constituer des aéronefs efficaces. Non seulement la 
trainée de tels engins serait élevée, mais la consommation d'énergie pour 
assurer la portance par des moyens aérodynamiques serait excessive. Le seul 
moyen concevable d'assurer la portance d'un tel engin autrement que par des 
moyens aérostatiques (simple flottabilité), serait une rotation de la sphère 
accompagnée d'ûn mouvement de translation par rapport à 1 'air r ou bien 
l'éjection d'un flux d'air verticale vers le bas. Me sphere en rotation pourrait 
effectuer un vol aérodynamique, il condition que les problèmes & conception, 
y compris ceux de stabilité et de comnande, aient été mis au point dans le 
detail.
Les dthodes employant un système de ventilation ou des moteurs 8 réaction, 
nécessiteraient des quantités d'énergie relativement plus importantes et, 
bien qu'utilisables pour des vols de très faible. durGe et rayon d'actaon, 
elles ne seraient pas en gbnéral considérées conme u t i l i s a b l e s couramment par 
les ingénieurs en aéronautique. 
t'explication la plus évidente pour l a plupart des objets de forme 
sphérique , ce est qu Yls représenten t en f a i t des ballons météorologiques ou 
d'un type similaire. C e c i n'explique pas cependant les comptes rendus selon 
lesquels ils se déplacent a grande vitesse ou manoeuvrent rapidement. Il est 
possible que le mouvement de ces o6jets soit une sorte d'illusion d'optique 
ou bien qu'un wuvement dQ a une f u i t e de gaz dans le ballon pendant une brève 
période ait été exagéré par les observateurs. 
Qi BOULES DE LUMIERE 
Aucune hypothsse raisonnable sur l a nature des boules de lumiBre, 
telles que celles qui ont été observées par le Lieutenant Goman h Fargo, 
North Dakota, n'a été avancée pour expliquer le comportement décrit. 
L'explication l a plus raisonnable consiste b supposer que les lumidres é t a i e n t 
suspendues à des ballons ou iP d'autres supports, invisibles l a nuit, et que 
les manoeuvres violentes observées sont dues 3 une i l l u s i o n deoptique. 
B POSSIBILITE DE DEVEïDPPEMEWTS SCIENTIFIQIJES EN AVANCE SUR PIE NIVEAU DES 
CUWAISSANCES DANS CE PAYS 
On a envisagé l'éventualité que ces engins non i d e n t i f i é s correspondent 
à des développements scientifiques dépassant le niveau de connaissances a t t e i n t 
dans ce pays. Etant donné que les Etats Unis représentent probablement l a nation 
l a plus avancée parmi les pays i n d u s t r i a l i s é s et qu'ils sgint6ressent activeoeent 
aux d6veloppements scientifiques dans le reste du nionde, il faudrait pour 
qu'un pays puisse conduire un t r a v a i l de recherche et développement ayant 
a t t e i n t un tel niveau scientifique sans etre soupçonn6,que ce t r a v a i l soit 
accompli dans le secret le plus total. L'URSS est la seule nation au monde 
possédant 3 la fois des ressources techniques étendues et un aysthe de 
sécurite rigoureux. Si l'on évalue objectivement la capacité de l'Union 
Soviétique 3 produire des techniques aussi en avance sur le reste du amde, 
on aboutit 8 la conclusion que la probabilite en est extrêmenient faible. 
La plupart des succBs aéronautiques sovi6tiques ont été obtenus en u t i l i s a n t 
l'expérience deautres nations, certaines de leurs r é a l i s a t i o n s dtant de 
proches copies de modèles étrangers ; il est donc tout f a i t improbable 
q u ' i l s a i e n t développé les mécanismes de propulsion et de commande nécessaires 
pour faire fonctionner des objets comme nous leawns d é c r i t ci-dessus.
Une a u t r e p o s s i b i l i t é serait que ces objets soient des visiteurs 
d'une autre planète. On connaSt mal les probabilités de vie sur d'autres 
planetes et on ne dispose donc pas de base solide pour évaluer l a proba-bilité 
que des c i v i l i s a t i o n s trh en avance guo l a nbtre existent en dehors 
de l a Terre. Dans ses conmentaires li ce s u j e t (annexe D), le Dr James Lipp 
du projet Rand considère que cette solution du mystere des objets volants 
non identifiés est extremement improbable. En attendant l'elimination de 
toutes les autre solutions ou l a preuve formelle de la nature de ces objets, 
cette p o s s i b i l i t é ne sera pas explorée plus avant.
A N N E X E 
A i r Material Comnand (Direction du Matériel Aérien) 
Aéro Medical taboratory (Laboratoire de médecine aérienne) 
Weather Liaison (Services météorologique) 
Research and Development (Recherche et Développement) 
Electronic Plans (Plans électroniques) 
Technical Intelligence, Technical Sections (Services de renseigneraentg 
techniques services techniques) 
Autres agences 
Directorate of Intelligence, Hq, USAF (AFOIR) (Direction des services 
de renseignements de 1'Etat Major de l'Année de l'Air) 
Office of Naval Intelligence (Bureau des services de renseignements 
de la Marine) 
Lambridge Field Station, Lahridge* Mass (Station de Lambridge, Mass) 
A i r Weather Services (Services météorologiques de l'Air) 
ohio State University (Université de l'Ohio), Dr Hynek 
Rand Inc, Rand Project (USAF) 
Scientific Advisory Board (USAF) (Conseil Scientifique de l'Armée de 
1 ' A i r ) , D r Valley
lisque Sphère Qlindre 
REPARTITION DES OBSERVATIONS SUIVANT 
LEUR FORME (OBSERVATION No 1-203) 
Ovale avec 
ailes 
Carré Parechute Canular Indéterminé
Janvier 1947 
Fdvri er 
Mars 
Avril 
Mal 
Juin 
Juillet 
A0Qt 
Septembre 
Octobre 
Novembre 
Ddcembre 
Janvier 1948 
FiJvrier 
Mars 
A v r i l 
Mai 
Juin 
Juillet 
Août 
Septembre 
Octobre 
Novembre 
DOcemLre 
Janvier 1349
Annexe B 
26.
; Janvier 
Fevrf er 
Mars 
A v r i l 
Mal. 
Juin 
Juillet 
AoQt 
septembre 
Octobre 
Novembre 
Decembre 
Janvier 
~Bvriei 
Mars 
A v r i l 
M a i 
Juin 
ailaet 
Aoat 
Septembre 
Octobre 
Nov@rubre 
D6cenbKa 
Janvier
Janvier 
Février 
Mars 
Avril 
Mai 
Juin ' 
Juillet 
A0Qt 
Septembre 
Octobre 
Novembre 
Décembre 
Janvier 1948 
Février 
MCiTS 
Avril 
M a i 
Juin 
Juillet 
A~a:t 
I 
Septembre 
Octobre 
Novembre 
Décembre 
Janvier 1949
Janvier 1947 
Fdvri er 
Mars 
A v r i l 
Mai 
Juin 
Juillet 
Aout 
Septembre 
Octobre 
Novembre 
Décembre 
Janvier 
Février 
Mars 
A v r i l 
Mai 
Juin 
Juillet 
AoQt 
~eptérabre 
octobru 
Novembre 
Decenbre 
Janvier
par C.E. VaZZey, Manber Suientific Adubory Baard, Office of the Chief of 
Staff, United Stutes A i r Forae (membre du Conseil Scientif<que du bureau 
du Chef d'Etat -*or de ZtAde de Z'ACr AmdScaine). 
L'auteur a etudié les résumés et commentaires sommaires relatifs aux 
objets volants non identifiés qui lui ont été transmis par l'Air Force 
Intelligence (Services de Renseignement de l'Armée de l'Air). Ses remarques se 
üiviscnt en trois prties yrinci;.loo 8 la 2rewFiire lartie est un breP r&swé 
des comptes rendus d'observations ; la dewieme partie consiste en une étude 
génerale des différentes possibilit& d'explication, la troisihe partie contient 
un certain nombre de recommandations pour la conduite de l'action future. 
&RE PARTIE : ~ERFE MD ES OBSERVATIONS 
w 
Les rapports peuvent etre regroupés corne suit : 
GRWPE 1 : La plupart des rapports décrivent l'observation de jour d'objets 
oiétalliques ressemblant a des disques dont le diamètre represente environ dix 
fois l'épaisseur. Il est suggbré que la section efficace est assymétrique et 
ressemble plut6t a une carapace de tortue. Les rapports s'accordent sur le 
fait que ces objets sont capables d'acc~lQrations et de vitesses élevées r ils 
sont souvent observés en groupes, quelquefois en formation. Parfois, ils 
oscillent. 
GfEOUPE 2 : Le second groupe rassemble des observations de lumi&res la nuit. 
Elles sont également capables de vitesse et dnaccél6ration 6levées. Elles 
sont moins fréquewient observées en groupes. Elles apparaissent habituellement 
compe des objets lumineux nettement definis. 
GROUPE 3 : Le troisième groupe rassemble les observations de différents types 
de fusées ayant en général une apparence voisine de celle des fusees V 2. 
GFKNPE 4 t Le quatrieme groupe contient des observations d'engins variés qui, 
selon l'auteur, sont des ballons sondes de forme inhabituelle tels que ceux 
qui sont fabriques par la General Mills Company aux termes d'un contrat avec 
la Marine Nationale.
GROUPE 5 : Le cinquième groupe comprend les observat ions d'objet- - crédibles 
REMARQUES GENERALES 
e D'une mani8re générale, on peut noter que très peu de comptes rendus 
signalent que les o b j e t s o n t produit du b r u i t ou des interferences radio. . 
11 n'y a pas non plus d'indications d'effet matériel ou de dommage physique 
attribuables aux objets observ6s. 
RESUME DE LA 16re PARTIE 
Ce rapport prendra en compte principalement les observations 
des groupes 1 et 2. 
2& PARTIE : EXPLICATIONS POSSIBLES ES OBSERVATIOOJS 
SECTION A : Que peut-on déduire d'une seule observation sur la nature d'un 
objet aerien non i d e n t i f i é 3 
On se trouve confront4 3 deux problèmes : 
lo) que peut-on déduire sur l a nature des objets à partir de 
calculs géométriques uniquement ? 
2*) que peut-on déduire de plus, si l'on admet que les objets 
obéissent aux lois de l a nature telles que nous les connaissons 
En ce qui concerne le premier probleme, on peut affirmer que, seuls 
les rapports de longueur et les taux de variation de ces rapports peuvent 
etre déterminés avec préhision. Par conséquent, la distance et la taille de 
ces objets ne peuvent etre déterminees ; et il est clbir que les déclarationssi 
la t a i l l e des objets observés varient considérablement. Cependant, des angles 
tels que 1' angle sous lequel a et4 vu l'&jet, peuvent Btre observ6s. En 
outre, il y a une assez bonne concordance entre les déclarations de plusieurs 
observateurs selon lesquelles le diamètre des objets du groupe 1 repr6sente 
à peu près dix f o i s leur épaisseur. Bien que l a vitesse ne puisse etre 
déterminée, l a vitesse angulaire peut lt&tre t et en p a r t i c u l i e r , l a 
fréquence d'oscillation pourrait, en prfncipe, etre détennin4e. 
V o i c i tout ce queon peut tirer comne conclusions à p a r t i r de 
considérations géométriques seulement, sur l a distance et la t a i l l e des 
objets : 
1) du f a i t que les tailles estimées varient considérablement, les objets 
devaient Btre en f a i t , soit de différentes tailles, soit plus vraisemblablement 
suffisamnent éloignés des observateurs pour que l a vision binoculaire ne 
produise pas d ' e f f e t st6réoscopique t ce qui signifie simplement qu'ils se ~ trouvaient 3 une distance supérieure a 30 pieds R ; 
i environ 10 mètres.
2) puisque ces objets ont disparu derriere des arbres, des bbtiments, des 
nuages, etc., ils étaient suffisanment gros pour etre visibles aux distances où 
se trouvaient ces obstacles reconnaissables. 
Il est de toute évidence de première importance d'estimer la taille 
et la masse des objets observés. Ceci peut etre possible si l'on accepte 
d'admettre qu'ils obéissent aux lois de la physique. Puisque l'on n'a pas 
observe que les objets produisent un quelconque effet physique (excepté dans le 
cas ail un nuage s'est évaporé le long de la trajectoire), il n'est pas certain 
que les lois de la mécanique, par exemple, soient suffisantes pour expliquer 
les phénomènes observés. 
Mais si l'on suppose que les lois de la mecanique suffisent, 
l'exemple suivant apporte une preuve qu'une dimension au moins pourrait, en 
principe, etre déterminée : 
Supposons qu'on observe un simple pendule suspendu dans le ciel t 
après avoir observé sa fréquence d'oscillation, on pourrait en déduire sa 
longueur avec précision d8apr&s les lois de la mécanique. Ce qui nous =&ne a 
suggérer que l'on pourrait déduire quelque chose du mouvement deoscillation 
de certains des objets dugrbupl. Supposons que nous connaissiorsla fréquence 
angulaire et l'amplitude angulaire de ce mouvement d'oscillation (on peut les 
mesurer en principe à partir d'Un film). Pour les besoins du calcul, supposons 
que l'objet ait un diarnetre de 30 pieds r, qu'il soit aussi rigide qu'une aile 
d'avion normale de 30 pieds d'envergure, qu'il soit construit dans un matériau 
de rapport poids-résistance optimum, et qu'il ait une structure de conception 
optimale. Il est possible de calculer quel poids doit avoir l'objet tout en 
étant soumis au mouvement angulaire observé. 
Faisons le calcul pour une série de tailles supposées de 1, 2, 4, 
8, 16, 32, 64, ... jwqu'à disons, 200 pieds et représentons graphiqueqient ka 
masse calculée, en fonction de la taille supposée. Le caractère non linéaire 
de la courbe devrait indiquer une limite supérieure approximative a la taille 
de l'objet. 
Si, de plus, on suppose que l'oscillation est due a des forces 
aérodynamiques, il est possible qu'on puisse obtenir des informations plus 
pr6cises. 
On peut probablement obtenir des témoins, avec une granùe fiabilité, 
les donnees angulaires requises en utilisant un modele de démonstration 
qu'on peut faire osciller ou vibrer d'une mani6re connue. 
RESUME î&me Partie a Section A 
On ne peut calculer la taille des objets observés ii partir d'une 
seule position, uniquement par des calculs géométriques ; on peut utiliser par 
contre, une observation de ce type (en admettant que les objets sont essentiel-lement 
des aéronefs) pour fixer des limites de taille raisonnables. 
f environ 10 mètres.
SECTION B t Po s s i b i l i t é d e S~stentatione t de propulsion d'un o b j e t s o l i d e 
par des moyens inhabituels. 
Etant donné que certains observateurs ont de toute évidence enjolivé 
leurs rapports en parlant de rayons, jets de gaz, faisceaux lumineux, 
vaisseaux spatiaux et autres, il est hkm d'emniner les posbibilités existantes 
dans ce domaine. Ceci est également important é t a n t donné les concPusions de 
l a 2ème p a r t i e , section A, de ce rapport. 
-l-&--re--M -E-T-H-O-D-E : Propulsions e t sus t ent a t ion par "rayons" ou "faisceaux lumineux" 
On entend par "rayons" ou Taisceaux lumineux", soit des radiations 
purement électromagnétiques, s o i t des radiations essentiellement corpusculaires 
telles que des rayons cathodiques,des rayons cosmiques ou des faisceaux 
cyclotroniques. 
Il est évident que tout appareil propulse ou sustenté par de tels 
moyens est essentiellement un appareil à réaction. Il est fondamental de savoir 
que, dans la théorie d'un t e l type d'appareils, une quantité d'énergie donnée e 
. dépensée plus efficacement si la quantite de mouvement rejetée vers l ' a r r i è r e 
ou vers le bas est importante. Ceci signiffe qu'une masse importante devrait 
recevoir une faible accélération - théorèmes bien compris des constructeurs 
d'hélicoptères. 
Les faisceaux de lumière ou rayons donnent l qe f f e t contraire, une 
f a i b l e masse étant affectée d'une vitesse blevee, et par conséquent, c'est une 
puissance erronée, supérieure aux réserves énergétiques t o t a l e s du golbe qui 
s e r a i t nécessaire pour sustenter même le plus p e t i t objet par de tels moyens. 
-2-6m--e- -M-E-TH-O-D-E- : Ut i l i s a t i o n d i r e c t e du champ magnetique t e r r e s t r e . 
Un observateur (observation no 68) a remarqué un violent déplacement 
de l'aiguille d'une boussole qu'il t e n a i t 8. l a main. Si nous admettons, a 
p a r t i r de là, que les objets produisent un champ magnétique, comparable au 
champ magnétique terrestre, précisément 0,l gauss, et que l'observateur a 
noté de son point d'observation que l ' o b j e t é t a i t vu sous un angle 8 , le 
nombre d'ampères-tours de l'électro-aimant requis est donné par : 
n i = -30R 03 R est l a di s t anc e d e leobjet 
82 
Par exemple, si l a distance R est de un kilomètre et si l'objet a 
un diamstre de 10 mètres, n i est proche de 1 milliard dOampêres-tours. 
Maintenant si l'objet é t a i t en f a i t 3 une distance de 10 mètres 
seulement et é t a i t proportionnellement plus p e t i t , c'est-&dire, de 10 
ceptimètres de diamGtre, il faudrait encore presque 10 millions d'ampères- tour^ 
Ces chiffres sont légèrement supérieurs à ce qui peut etre réalisé 
sans inconvénient au sol. Cela rend improbable l'observation effective d'un 
tel phénomène.
* 8 
D'autre part, le champ magnétique terrestre r é a g i r a i t sur un tel 
aimant pour produire non seulement un couple de torsion, mais aussi une force. 
C e t t e force ne dépend pas directement de l ' i n t e n s i t é du champ magnétique terres-tre, 
mais de son i r r é g u l a r i t é ou gradient. C e t t e force est manifestement 
infinitésimale puisque les variations du champ sur une distance de dix m è t r e s 
(diaaètre supposé de l'objet) sont à peine mesurables ; de plus, le gradient 
n'est pas prévisible mais varie avec la localisation des gisements de 
minerais. Ainsi, m&e si l ' e f f e t etait suffisament important pour Btre u t i l i s é , 
il s e r a i t imprévisible et peu fiable. 
-3-im--e- M-E-T-H-O-D-E- : Sus tentat ion d'un objet chargé électriquement par un mouvement 
de cet objet transversalement au champ magnétique terrestre. 
Un objet charge positivement se deplaçant d'Ouest en E s t ou un 
objet chargé négativement se deplaçant d'Est en Ouest s e r a i t soumis h une 
force ascendante due au champ magnetique terrestre. 
Une sphsre de 10 mitres de diamètre se déplaçant a une vitesse de 
un kilbitre / seconde s e r a i t soumise à une force ascendante de l'ordre d'une 
l i v r e B 18Equateur, si elle était charg6e à un potentiel de 5 x 1012 voltç. 
Ce qui est évidement ridicule. 
RESïR4E 26me Partie : Section B 
On a envisage plusieurs moyens non orthodoxes de sustenter ou de 
propulser un objet solide ; ils sont tous impraticables. C e t t e constatation 
confère de la c r é d i b i l i t é à l'hypothese de départ proposée dans l a dewtieme 
p a r t i e selon laquelle les objets sont sustentés et propulsés par des méthodes 
classiques ou bien ce ne sont pas des solides. Aucune analyse du type de c e l l e 
de l a section B de l a deuciime partie ne peut bien sQr, en principe étre 
exhaustive. 
SECTION C : Causes possibles des observations. 
C--a-t-é g-o-r-i-e- 1- : .P.h.é.n.o.m..ë.n..e.s. .n.a..t.u.r.e.l.s.. .t.e.r.r.e. stres 
1) Les observations peuvent etre dues h certains phénomènes tels que la foudre 
en boule. L'auteur n'a pas de suggestion à f a i r e sur ce problbe essentiel-lement 
météQrologlque. 
2) Les objets peuvent etre une sorte d'animal. Nous pouvons f a i r e cette remarque 
&me pour le cas célégbre de l'observation na172 où une lumiire a été prise 
en chasse pendant une demi- heure par un P51 et O& le p i l o t e a estimé qu'elle 
était pilotee de façon intelligente, en considdrant qu'il est improbable 
qu'une intelligence'capable de fabriquer un appareil aussi remarquable 
s'amuse d'une manière aussi f u t i l e que celle décrite par le pilote.
Dans cet ordre duidees, il pourrait etre bon de se demander si cer-taines 
des lumières observées l a nuit n'étaient pas des lucioles. 
3) Les objets observés peuvent avoir une origine hallucinatoire ou psychologiqu~ 
L'étude de cette p o s s i b i l i t é est d'une importance primordiale car nous 
powons en deduire quelque chose sur les caractéristiques psychologiques 
de l a population : sa réponse 3 une attaque t et aussi quelque chose sur l a fia. 
bilité de l'observation visuelle. 
On aimerait supposer que l e s positions occupées par un grand 
nombre des observateurs garantie la qualit6 de leurs observations. Malheureu-sement, 
beaucoup de p i l o t e s ont rapporté des phenmenes curieux pendant l a 
guerre - le cas des chasseurs de boules de feu vient l ' e s p r i t . Dans le 
même ordre d'idées, les marins rapportent avoir vu des serpents de mer depuis 
des centaines d'années mais aucun n'a encore pu produire une rotog graphie. 
Il s e r a i t intéressant d'analyser en tableaux, les comptes rendus 
'd'observations de ballons japonais pendant la guerre de façon à voir 
jusqu'a quel point ils é t a i e n t fiables. Nous avons là un phénomène dont 
l a réalité a é t é prouvée. 
11 est int6ressant de constater que les observations atteignent 
rapidement une frgquence maximum 3 la fin de juin 1947 puis diminuent lentement 
Nous pouvons supposer que ceci est effectivement une indication sur le nombre 
e f f e c t i f d'objets, ou bien au contraire, nous powons considérer que cette 
courbe de fréquence donne des indications su. la psychologie de masse. 
On peut tester cette hypothese. Supposons que l a population soit 
momentanément excitée ; cunment la frdquence des observations varie- t- elle 
avec le temps ? Une etude des lettres excentriques envoyees après la récente 
publicité f a i t e au programme de satellites devrait donner la distribution de 
fréquence requise. 
Il est probablement nécessaire, mais certainement pas suffisant 
que l a courbe des objets non i d e n t i f i e s et la courbe de ces lettres excentrique: 
soient similaires pour classer les disques volants comme des hallucinations. 
Une expérience à grande échelle a éré r é a l i s é e avec l'annonce d'un 
débarquement martien par Orson Wells à l a radio. Il doit subsister des 
dossiers 8 ce s u j e t dans les archives des journaux. 
C--a-t-é g-o-r-ie-- 2- : P..h.é.n.o.m..G..n.e.s. .t.e.r.r.e..s.t.r.e..s. .f abrigu--e-s- p -ri-r- -l'-h-a-a-m-e- 
Les objets pourraient etre des avions russes. S ' i l en était a i n s i , 
nos considérations des sections A et B indiquent que nous aurions des raisons 
d'etre inquiets. L'auteur estime que seule une découverte accidentelle d'un 
degré de nouveauté jamais a t t e i n t , pourrait s u f f i r e a expliquer de tels 
engins. Il est douteux par a i l l e u r s qu'un ennemi potentiel é v e i l l e notre 
curiosité d'une manière aussi vaine.
Il est intéressant de noter que le physicien britanique Love11 
'Z mentionne dans la revue @@Physics Todaym la découverte par radar d'un nouveau 
flux diurne de météorites qui atteint son maximum au cours du mois de juin 
1947. Les objets observés perdent cependant peu de leur'intéret si ce sont 
des &teores. 
-2--- -A-n-i-m-a-u-x- : 
Bien que les objets décrits afent plus un comportement d'animal 
que de n'importe quoi d'autre, il y a peu de rapports dignes de foi sur des 
animaux extra-terrestres. 
3--- -V-a-i-s-s-e-a-u-x- -s-p a-t-i--a-u-x : 
On peut avancer les considérations suivantes : 
a) il existe une civilisation extra-terrestre capable de réaliser 
des engins tels qu'ils sont d6crits, il est des plus probable 
que son developpement est tres en avance sur le n6tre. Cet argment 
peut etre défendu par les seuls arguments de probabilite sans 
recourir A des hypotheses astronomiques, 
b) une telle civilisation pourrait observer que nous avons 
maintenant sur Terre des bombes ataniques et que nous développons 
rapidement la technologie des fusées. Elle devrait s'alarmer au 
vu de l'histoire passee de l'humanité. Nous devrions par 
conséquent à l'heure actuelle espérer par dessus tout recevoir 
de telles visites. 
Puisque les actions humaines, les plus facilemnt observables 
a distance, sont les explosions de boinbes A, nous devrions 
nous attendre à trouver une certaine relation entre les dates 
d'explosions de bombes A, les dates auxquelles des vaisseaux 
spatiaux sont observés et le temps requis pour que de tels 
và&sseaw viennent de leur base et y retournent. 
SECTION D : Le bouclier anti-gravitationnel 
Un certain nombre d'écrivains et peut-&tre B.G. Wells le premier, 
ont supposé qu'il serait possible de realiser un moyen de protéger lin corps 
pesant de l'influence de la pesanteur. Un tel objet flotterait alors. Récemment 
on a pu lire dans la presse qu'un économiste en vue avait offert de financer 
une recherche sur ce sujet. 
De toute evidence, le principe de la conservation de l'énergie 
exigerait de fournir une dnergie considérable à l'objet sustenté afin de le 
placer sur le bouclier. Cependant, cette quantité d'énergie n'est en aucune
façon prohibitive et, de plus, elle peut dtre r6cupérée quand l'objet atterrit. 
Outre le fait que nous n'avons aucune suggestion sur la maniare 
de réaliser un tel mécanisme, les différentes théories de la relativité 
générale sont toutes d'accord pour admettre que la force gravitionnelle et 
la force due h l'accélt!!ration ne peuvent pas etre distinguées, et h partir de 
cette hypothsse, les théories prévoient certains effets qui sont observés 
dans la pratique. Par conséquent, cette hypothèse est probablement correcte et 
un de ses corollaires est essentiellement que la gravité ne peut etre contr'eba-lancée 
que par une accélt5ration. Nous pouvons réaliser cela avec succes 
en fabriquant par exemple un satelltie artificiel, mais ce n'est vraisembla-blement 
pas ce qui a été observé. 
Le dossier ne devrait pas dtre clos. 
Un météorologiste devrait calculer l'énergie approximative 
ndcessaire pur faire évaporer une masse de nuage telle que sur 
les photos de l'observation 11.26, Avec l'aide d'un spécialiste 
en aérodynamique, il devrait Btudier si un météorite de 
taille inhabituelle peut se déplacer de la maniere decrite. 
Les calculs suggérés dans la section A de la 2ème partie 
devraient être évalués par un spécialiste en aérodynamique 
avec les difications que ses connaissances plus approfondies 
peuvent lui suggérer. 
Les études de psychologie de masse proposées dans la 2èmc partie 
section C, catégorie.: 1, 3, devraient etre conduites par une 
équipe compétente de statisticiens et de spécialfstes de la 
psychologie de masse. 
Les enqudteurs devraient transporter avec eux des objets ou des 
images animées h comparer avec les souvenirs de l'observateur. 
Les équipements devraient etre conçus de mani&re appropriée 
par un psychologue qui ait de l'expérience des'problëmes 
relatifs aux avions et a la conception des équipements de 
commande d'avions de façon h ce qu'il ait quelque idée sur ce 
qu'il y a 3 rechercher. Si l'Air Force a des raisons dl&tre 
sérieusement intéressée par ces rapports, elle devrait prendre 
des dispositions indidiates pour interroger les observateurs 
de maniere plus précise. 
Une personne compétente en optique de l'oeil et de l'atmosphère 
devrait se pencher sur le point particulier sur lequel s'accor-dent 
plusieurs rapports qui décrivent les objets corne étant dix 
fois plus larges qu'épais ; il s'agirait de voir s'il y a une 
pluralité de fonnes réelles qui apparaissent ainsi lorsqu'elles 
sont vues dans des conditions proches des limites en matière 
de résolution et de contraste détectable.
A N N E X E D 
I-nID-Ic.cI-= 
Bmgadier Généra2 Rtt t 
United States Air Force 
Director of Reseamh and ikvetopnent Offhe (Directeur chc bureau de ta 
Reohemhe et drc iMvetOppemerit) 
Chief of Staff Irkzteriut (Chef du Pereonnet) 
Wmhington 25, D.C. 
Cher GénBral Putt, 
Ceci fait suite à votre lettre du 18 novembre 1948 relative au pro-blème 
des "objets volants" et B la reponse de M. Collbohm datée du 
24 novembre 1948. Dans le paragraphe (b) de sa réponse, M. Collbohm promettait 
(entre autres choses) d'envoyer une analyse de "la conception partfculiGre 
et les caract&istiques de performance qu'on estime spécifiques des vaisseaux 
spatiauxn, 
La lettre qui suit donne en termes très généraux une étude de la 
probabilité d'une visite de la Terre a partir d'autres planètes (analyse des 
problhes d'engineerlng) et donne quelques éléments sur l'utilisation de 
vehicules spatiaux en comparant avec les descriptions d'objets volants. 
M. Collbohm en donnera des copies au Colonel Mc Coy à la base aérienne 
Wright-Patterson à la réunion d'information de la RAND dans quelques jours. 
Un bon début serait de rechercher les quelques lieux d'origine 
possibles de vaisseaux spatiaux. 11 y a un accord assez lrirge parmi les 
astronomes pour estimer qu'une seule planète du système solaire (à part la 
Terre)peut porter des formes supérieures de vie. C'est la planète Mars. 
Encore semble-t-elle taut à fait désolée et inhospitalière si bien que ses 
habitants seraient plus occupés par leurs problèmes de survie que nous ne le 
saamassur Terre. La référence nol donne les descriptions adéquates des 
conditions naturelles existant sur les diff6rentes plan6tes et leurs satellites. 
Nous donnorsici une citation de la rgference Nol. 
"Se demander si des etres intelligents existent sur Mars pour 
apprecier les splendeurs du paysage martien est de la pure spéculation. Si nous 
avons correctement reconstitue l'histoire de Mars, il y a peu de raisons 
de croire que les processus de la vie puissent ne pas avoir suivi un cours 
similaire h l'évolution terrestre. A partir de cette hypothèse émergent trois 
possibilités générales. Dos etres intelligents peuvent sl&tre protégés de la 
perte excessivement rapide deatmosph&re, d*oxyg&ne et d'eau en c~nstruioant 
des maisons et des villes dans des conditions physiques contr8lées scientifi-f 
pas trop grandes sinon elles pourraient étre visibles. Peut-etre Sous 
terre où la pression atmosph6rique serait plus élevée et où les extrémes de 
température seraient reduits.
queutent. Une seconde possibilité serait que l'évolution ait développé un 
etre qui puisse resister aux rigueurs du climat martien ou bien encore 
cette civilisation pourrait avoir péri". 
"Ces possibilités ont été suffis~tdé velopp6es par la fittératu 
pseudo-scientifique pour rendre superflus de plus amples développements. 
Cependant, il peut exister certaines restrictions intéressantes a l'astronomie 
et a la physiologie d'un martien. La rarete de lWatmosph6re, par exemple, peut 
rendre nécessaire un système respiratoire complète~nt transford mur des 
créature B sang chaud. Si la pression atmosphérique est tres inférieure 3 la 
pression de vapeur de l'eau h la température du corps d'un individu, le proces 
sus de la respiration avec notre type de poumons devient impossible. Sur 
Mars, la pression pour une température du corps de 98,6 F (37OC) devient 
critique quand une colonne de l'atmosphère contient un sixième de la masse 
d'une colonne similaire sur la Terre. Pour une température du corps de 77OF(25 
le rapport de masse critique est réduit a un douzième et pour une tempdrature 
de 60" F(15,S°C) h un vingt-quatri8me. Ces valeurs critiques sont du meme 
ordre que les valeurs estimées pour lWatnmsph&re de Mars. En conséquence, 
l'anatomie et la physiologie d'un martien peuvent étre radicalement 
différentes des niitres. Mais tout ceci neest que conjecturew. 
'Nous ne connaissons pas les origines de la vie, même sur Terre. 
Nous sommes incapables d'observer le moindre signe de vie intelligente sur 
Mars. Le lecteur peut se faire sa propre opinion. S'il croit que la force 
vitale est universelle et que des etre intelligents ont pu un jour se développ 
sur Mars, il n'a qu'a imaginer qu'ils ont survecu pendant d'innombrables 
générations avec une atmosphere rare, presque dépourvue deoxygSne et d'eau, 
et sur une planète ou les nuits sont beaucoup plus froides que nos hivers 
arctiques. L'existence d'une vie intelligente sur Mars n'est pas impossible, 
mais n'est absolument pas prouvée". 
11 n'est pas trop déraisonnable de faire un pas de plus et dwenvisa 
ger la possibilit6 que Vénus soit habitée par une forme de vie intelligente. 
Son atinosphhre, c'est certain, est appareament canposc5e essentiellement de 
dioxyde de carbone avec des nuages epais de gouttelettes de fomaldéhyde 
et il semble qu'il n'y ait que peu ou pas d'eau. Cependant, des organismes 
vivants pourraient se développer dans des environnements chimiques qui nous 
sont inconnus : le regne végétal par exemple opëre sur un cycle énergétique 
diff6rent de celui de l'Home. Des corps pourraient etre constitués et mûs 
par des éléments chimiques differents et d'autres principes phyLiques que 
ceux des créatures connues. Une chose est évidente : les poissons, les 
insectes et les mamnifères fabriquent tous à l'intérieur de leur propre 
corps des canposés chimiques complexes qui n'existent pas en tant que minéraux 
Dans cette mesure, la vie est autosuffisante et pourrait bien s'adapter 
elle-même B n'importe quel environnement 8 l'intérieur de certaines limites 
de température (et de taille des créatures). 
Vdnus a deux handicaps par rapport B Mars. Sa masse et sa gravit6 s 
presque aussi grandes que celles de la Terre (Mars est plus petite) et son 
atmosphère nuageuse devrait décourager l'astronomie et donc les voyages 
spatiaux. Les autres planètes du système solaire offrent si peu de perspective 
qu'elles peuvent être ignorées.
Dans les quelques paragraphes qui vont suivre, nous parlerons de 
Mars. Il faut signaler que la plupart des remarques que nous ferons, s'appli-quent 
aussi bien b Vénus. 
Diverses personnes ont suggér6 qu'une civilisation avancée pourrait 
avoir visité la Terre 8 partir de Mars ou de Vénus à des intervalles de dizaines 
ou de milliers d'années. Des rapports sur des objets observés dans le ciel 
semblent avoir été transmis à travers les genérations. Si cela était vrai 
une civilisation possédant de telles connaissances et un tel pouvoir aurait 
dtabli une certaine forme de contact direct. Elle pourrait voir que les 
habitants de la Terre sont impuissants a causer des donunages interplanétaires. 
Si elle craignait de ramener chez elle des maladies, elle pourrait au moins 
essayer de camnuniquer. 11 est difficile de croire qu'une civilisation 
technologiquement développée viendrait sur Terre, ferait etalage de ses 
capcites par des voies mystérieuses, puis repartirait tout simplement. 
L'auteur estime qu'une longue pratique du voyage spatial implique une technologie 
et une shience, des armes et des modes de pensée très avances. 11 n'est 
pas plausible de méler (comma beaucoup d'écrivains le font) les vaisseaux 
spatiaux et les épées. De plus, il est peu probable qu'une civil.isation qui 
aurait assez d'initiative pour explorer les plant%tes,soit trop timide pour 
conclure quand le travail serait fait. 
Il faut.analyser une autre hypothèse. Les Martiens auraient 
maintenu une observation de routine de la Terre depuis longtemps et aurait 
été alarmé à la vue de nos tirs de bombes A prouvant que nous sommes 
belliqueux et au seuil du voyage spatial (Vénus est élirnin6e de cette 
hypothèse puisque son atmosphere nuageuse rendrait cette surveillance peu 
pratique). Les premiers objets volants ont été vus au printemps 1947, aprës 
cinq explosions atomiques au total, soit Alamogordo, Hiroshima, Nagasaki, 
Crossroadç A et Crossroads B. Parmi celles-ci, les deux premieres étaient 
en position d'étre vues de Mars, la troisième était au bord du disque 
terrestre a la lumiere du jour et il est douteux qu'elle ait pu &tre aperçue 
et les deux dernieres étaient du mauvais &té de la Terre. Il est vraisem-blable 
que les astronomes martiens avec leur atmosphere mince pourraient 
construire des télescopes suffisamaient grands pour voir des explosions 
de bombes A sur la Terre, bfen que nous ayions été respectivement a 165 et à 
153 millions de miles de Mars aux dates des explosions d'Alamogordo et 
d'Hiroshima. Le point le plus faible de cette hypothhe consiste b dire qu'une 
surveillance défensive de la Terre sur de longues périodes (peut-&tre des 
milliers d'années) serait ennuyeuse et qu'aucune civilisation ressemblant 
mhe de loin, à leHumanité ne l'entreprendrait. Nous n'avons meme pas 
envisage de le faire pour Vénus ou Mars, par exemple. 
En conclusion de cette analyse, si les ~artiens nous rendent visite 
actuellement sans prendre contact avec nous, on peut supposer qu'ils'ne 
se sont lancés que recemment dans le voyage spatial et que leur civilisation 
est presque au même niveau que la nbtre. 
La probabilité que les Martiens dans des conditions aussi différentes 
de celles de la Terre, aient une civilisation ressemblant 3 la notre est 
extremement faible.
~t il est pratiquement improbable que leur civilisation soit moins d'un demi 
siecle en avance sur la nôtre. C'est seulement dans les cinquante dernieres 
années que nous avons commencé ii utiliser l'avion et dans les cinquante 
années à venir, nous allons presque certainement commencer B explorer l'espace. 
11 semble donc que le voyage spatial 8 partir d'une autre planète du 
syst&me solaire soit possible, mais tres improbable. Il n'y a pas plus d'une 
chance sur miale. 
Ce qui laisse la totalité des planètes des autres étoiles de la 
galaxie comte sources possibles. Beaucoup d'astronomes modernes pensent que 
les plarietes sont des phénomènes liormaux et logiques dans l'histbfre d'une 
étoilei(plut6t que des bizareries cataclysmiques), si bien que l'on peut 
s'attendre à l'existence de nombreuses planètes dans l'espace. 
Pour restreindre,le champ unl.petit peu?!. on peut déterminer des spéci-fications 
assez ldches pour l'étoile autour de laquelle la planete d'origine 
des vaisseaux spatiaux tournerait. Disons que l'étt5ile devrait avoir une 
certaine ressemblance avec le soleil qui fait partie de ce qu'on appelle la 
'série principale' d'étoiles, c'est-à-dire que nous éliminons les naines 
blanches, les géantes rouges et les supergéantes. Pour la description de ces 
types d'étoiles, voir la référence 2, chapitre 5. Il n'y a pas de raison 
précise pour faire cette hypothèse si ce n'est une simplification de la 
discussion. Nous prenons encore en consldt5ration la majorkt4 des étoiles. 
Par ailleurs, les véritables dtoiles variables peuvent étre élimi-nées 
puisque les conditions sur une planete attachde a une étoile variable 
fluctueraient trop pour permettre la vie. Le nombre d'étoiles élimin6es 
pour cette raison est négligeable. Dans la référence 3, pages 76 et.85 
on voit que les types les plus courants sont trop brillants pour étre dans 
l'espace proche de nous sans qu'on les remarque. Enfin, nous éliminerons 
les étoiles binaires ou multiples puisque les conditions nécessaires pour que Ir 
planetes aient des orbites stables dans ce cas sont mal connues. Cette 
restriction nous permet dV6liminer 3 peu pr&s un tiers des étoiles. 
Nous pouvons prendre l'échantillon d'espace que nous connaissons 
le mieux, soit un volme qui aurait le soleil pour centre et un rayon de 
16 annks lumière. Une compilation des 47 dtoiles connues, y compris le soleil, 
à l'intérieur de cet espace, est donnée dans la référence 4, pages 52 B 57 
Sont éliminées suivant les criteres donnés ci-dessus : 3 naines blanches, 
8 binaires, soit 16 étoiles, et deux ternaires, soit 6 étofles. On considère 
que les autres, soit 22 étoiles peuvent avoir des planètes habitables. 
Si l'on abet que le volume d'espace considéré est typique, on peut 
d4teminer le contenu d'un autre volume raisonnable en faisant yarier le 
nombre d'étoiles proportionnellement au volume avec le cube du rayon 
se = 22 x ( r 33 
où S est le nombre d'étoiles pouvant convenir et r le 
16 e 
rayon de la sphère en années lumigre (cette formule ne devrait étre utilisée que 
pour des rayons supérieurs 3 16 années lumitke). Pour de plus petits échantil-lons, 
nous conseillons un pointage (par exemple, il n'y a qu'une seule 
étoile envisageable connue autre que le soleil qui soit 3 moins de 8 années 
lumière) .
Maintenant que nous avons une estimation du nombre d'étoiles envisa-geable~, 
il est nécessaire d'évaluer le nombre des planetes habitables. Nous 
ne disposons que d'un échantillon observé, le systieme solaire,et l'évaluation 
doit &tre faite avec un faible degr6 de confiance, puisque la vie intelligente 
peut ne pas etre distribuée du tout au hasard te soleil a neuf planètes, dont 
les orbites sont disposées suivant une progression assez régulière (voir 
référence 1, annexe I), ce qui confère de la credibilité aux théories selon 
lesquelles beaucoup d'étoiles ont des plhn6tes. Sur les neuf planètes, seule 
une #anate, la Terre, convient parfaitement h la vie. Deux autres (suivant 
des orbites adjacentes) sont proches des conditions requises. Mars présente 
des conditions de vie extremement rigoureuses et Vénus a une atmosphère 
inadéquate. En envisageantles choses d'une maniBre très large, cela pourrait 
signifier que chaque étoile aurait une serie de planeths espacées de te611e 
sorte que l'une ou éventuellement deux d'entre elles auraient une température 
correcte, une teneur en humidité et une atmosphere correctes pour accueillir 
une civilisation. Admettons qu'il y ait, en moyenne, une planete habitable 
par étoile retenue. 
11 n'y a pas de raisonnement ou de preuve qui puisse indiquer si la 
vie va se développer effectivement sur une planète oii les conditions sont pro-pices. 
Là encore, la Terre pourrait &tre unique et non pas un echantillon pris 
au hasard. L'auteur peut seulement faire part de son intuition personnelle r la 
vie n'est pas unique SUE Terre ni même le résultat d'un hasard de faible 
probabilité, mais est pratiquement inévitable dans les conditions adéquates. 
Ce qui revient h dire que le nombre de planètes habitées est égal au nombre 
de celles qui sont habitables. 
11 faut encore prendre en considération un autre point. Etant 
donné que nous ne savons rien des autres civiUsations, nous devons admettre 
que l'iiomne se trouve 8 un niveau moyen du point de vue de l'avance technolo-gique, 
des difficultés liées B l'environnement, etc.. C'est-à-dire que la 
moitié des autres planètes est en retard par rapport à nous et ne pratique pas 
le voyage spatial, et l'autre moitié est en avance et pratique différents 
niveaux de voyage spatial. Nous pouvons donc imaginer que dans notre volume 
Bchantillon, il y a onze civilisations da&tres qui ont compencé l'exploration 
de l'espace. La formule de la page précédente devient maintenant r 
R= llx est nombre civilisations 
l'espace dans un volume16 sphérique de rayon r), 16 années lumi8re. 
explorant 
Des argumentations telles que celles qui sont appliquées au Martiens 
(page 40 ) ne s'appliquent pas nécessairement h des civilisations provenant 
d'autres systèmes d'étoiles. Au lieu d0&tre une première escale, il est 
possible que la Terre ne soit atteinte qu8apr&s de nombreux siecles de 
développement et deexploration.à l'aide de vaisseau spatiaux, si bien qu'il 
faut s'attendre a ce qu'une civilisation qui nous rendrait visite soit trgs 
en avance sur 1 '-me . 
Résumons l'argumentation ci-dessus : les chances pour qua il existe
des voyageurs de l'espace sur des planètes, s a t e l l i t e s d'étoiles voisines de 
nous sont bien plus grandes que les chances pour q u ' i l y ait des Martiens 
voyageant dans l'espace. 
La premiere éventualité peut Btre consid4rée presque comne une 
certitude (si l'on accepte les hypotheses de départ), tandis que le seconde 
a vraiment une très f a i b l e probabiliti. 
Afin d'estimer les chances r e l a t i v e s pur que des v i s i t e u r s 
provenant de Mars ou d'ureitoile X viennent sur Terre et aient des comporte-ments 
"d'objets volantsa, il est nécessaire d'analyser les caractéristiques 
des vaisseaux spatiaux. 
Occupons-nous du cas simple d'abord : un voyage de Mars 3 l a 
Terre serait propulsé par une fusée. En arrivant, la fusée u t i l i s e r a i t 
probablement plus de carburant pour freiner à l ' a t t e r r i s s a g e qu'elle n'en 
a u r a i t u t i l i s é pour la décollage i n i t i a l , é t a n t donné l a force gravitation-nelle 
plus élevée de la Terre. On peut f a i r e une estimation grossière de l a 
performance pour le voyage a l l e r en additionnant ce qu'on appelle l a vitesse 
de libération de Mars ii celle de l a Terre, plus la quantité totale d'énergie 
(cinétique et potentielle) utilisee pour passer d'une orbite planétaire 3 
l'autre. Ce qui donne 3,l + 7,O + 10,7 m i l e s par seconde, soit une vitesse 
totale requise de 20,8 miles par seconde pour le vol dans un sens * Si l'on 
exclut l'hypothèse d'une mission suicide, le véhicule devrait atterrir pour 
r e f a i r e le plein ou bien transporter une réserve suffisante pour le voyage de 
retour. 
Admettons que les Martiens a i e n t d6veloppé un véhicule nucléaire 
propulsé 3 lthydrogène (le systhe le plus efficace qui a i t éti conçu sur 
Terre) qui u t i l i s e la noitit5 de ses étages pour venir et ltautre moitié pour 
retourner sur Mars, accomplissant donc un voyage aller-retour sans r e f a i r e 
le plein de carburant, mais r a l e n t i s s a n t suffisamnent dans notre atmosphere 
pour etre facilement v i s i b l e (c'est-&dire a t t e r r i s s a n t pratiquement). 
Puisqueil s ' a g i t de propulsion nucléaire, les températures des gaz seront 
limitées aux températures maximum dtutilisation que les materiaux peuvent 
supporter (la chaleur doit &tre transfirée de la p i l e aux gaz, si bien qu'on 
ne peut pas mettre en oewre un refrbidissement dans l a pile). Le compose 
d'uranium ayant le point de fusion le plus élev4 que nous puissions trouver 
est le carbure d'uranium. Il a un point de fusion de 4560eR. Supposons que 
les Martiens soient capables de rdaliser une température de gaz de 4500eR 
(= 2500eK) et qu'ils aient également des a l l i a g e s qul rendent économiques les 
pressions élevées de moteur ; l'impulsion spécifique sera 1 = 1035 secondes 
et l a vitesse d'échappement des gaz sera C = 33400 pieds/secande (environ 
10 km/s) voir référence 5. Le calcul montre que l'utilisation d'un seul étage 
pour chaque étape du voyage n é c e s s i t e r a i t un rapport carburant/poids brut 
de 0,96(pur chaque étage) ce qui est trop élev4 pour etre réalisable dans 
l a pratique. 
R (soit 4,98 + 11,26 + 17,23 km/S = 33,57 km/s)
L ' u t i l i s a t i o n de deux étages, dans chaque sens (quatreen tout)ramSne le rapport 
de carburant requis II 0,91, valeur qui peut etre réalisée en pratique. 
S i par le développement d'alliages r&sistants, le poids de base peut 
&tre maintenu 1 10 du poids total pour chaque étage, un résidu de 9 O pourrait 
Btre u t i l i s é comme charge u t i l e . Un véhicule de quatre étages a u r a i t aloie 
un poids brut de (jE)4=15 ôûô f o i s l a charge u t i l e 8 a i n s i , si l a charge 
9 
u t i l e était de 2 000 l i v r e s (environ 1 tonne), le poids brut s e r a i t de 30 
millions de l i v r e s (15 000 tonnes) au moment du décollage i n i t i a l ( l i v r e s 
t e r r e s t r e s ) . 
Bien sûr, si nous admettons que les Martiens se ravitaillent en . 
combustible, le vaisseau pourrait n'avoir que deux étages X et son poids s e r a i t 
(9 = 123 f o i s la charge u t i l e , c'est-&-dire 123 tonnes. Ceci n é c e s s i t e r a i t 
d'apporterdes,+uipements d'électrolyse et de réfrigération et de stationner au 
pôle sud suffisanment longtemps pour e x t r a i r e du combustible pour le voyage de 
retour puisque nous neavons pas ét6 sollicités. Nos océans (électrolyse pour 
fabriquer Hz) seraient v i s i b l e s dans les télescopes des Martiens et il. est 
plausible qu'un tel plan puisse etre suivi surtout si ces derniers vi'ennent 
sans savoir à l'avance que l a Terre a une c i v i l i s a t i o n . 
De l a même manière, nous pouvons calculer les conditions requises pour 
un woyage à p a r t i r d'une planete liée B une &toile autre que le Soleil. Dans 
ce cas, l'énergie (ou l a vitesse) requise a plus de composantes : 
a) vitesse de l i b é r a t i o n de la planète, 
b) v i t e s s e de libération de l*6toile, 
C) une v i t e s s e suffisante pour traverser quelques années lumière 
deespace dans un t e m p s raisonnable, 
d) décelération en direction du soleil, 
e) d8célération en direction de la Terre. 
L'étoile "éligible" la plus proche est un objet appelé Wolf 359 (cf. réf. 4 
p. 52) h 8,O années lumiare de distance. E l l e est petite, sa magnitude 
absolue est de 16,6 et c'est un exemple type de "naines rougesm qui constituent 
plus de la moitie des populations é l i g i b l e s . Par comparison avec des étoiles 
semblables dont l a masse est connue, on estime que l a masse de cette étoile 
est de 0,03 fois celle du Soleil. Puisque l'étoile a une f a i b l e luminosité 
(Btant beaucoup plus petite et plus froide que le soleil) une planète habitable 
devrait nécessairement se trouver sur une p e t i t e o r b i t e pour la chaleur- 
Parmi les diverses énergie nécessaires indiquées au paragraphe 
précédent, le point c) vitesse pour traverser l'espace, est tellement irsmense 
qu'il rend les autres totalement négligeables. Si les v i s i t e u r s vivAient 
très longtemps et pouvaient *hibernera pendant 80 ans à l'aller et au retour, 
alors 1/10 de l a vitesse de la lumière serait nécessaire, c'est-&-dire l a 
vitesse énorme de XI 000 km/s. Ceci est totalement hors de portBe de tous les 
niveaux imaginables de propulsion par fusée. 
*Trois étages en f a i t . Lors du voyage vers la Terre, le premier étage serait 
rempli de combustible, le second serait partiellement rempli, le trotsi-serait 
vide. Le premier étage serait eliminé en vol. Lors du retour vers Mars, 
les deuxieme et troisième étages seraient remplis de combustible. Le poids 
brut du véhicule i n i t i a l s e r a i t de l'ordre de grandeur d'une fusée à deux 
étages.
Si une race était suffisamnent avancée pour utiliser de façon 
vraiment efficace, l'bnergie nucléaire, une grande partie de la masse du com-bustible 
nucléaire pourrait etre convertie en énergie de réaction. Nous 
ne savons pas comment y parvenir et la référence fi indique que les niatiares 
dont on a besoin pour supporter ces températures, etc. sont peut etre 
fondamentalement impossible I obtenir. Prenons pour départ, un rapport de 
*combustible propulseudpoids bruta de 0,75. Si le total du matériau utilisé 
(nttcléaire + combustible propulseur) consititue 85 b du poids brut, le niatériau 
nucléaire utilisé représente 10 8 du poids brut. 
Si nous prenons un coefficient de rendement de 0.5 pour convertir 
l'énergie nucléaire en énergie de réaction et si nous négligeons les modifica- 
Lions de masse dues a la relativite, il serait possible d'obtenir une vitesse 
de fusée &gale 3 la moitié de la vitesse de la lumidre. Ceci iihpliquerait 
un temps de transit de 16 ans dans les deux sens entre l'étoile Wolf 359, 
ou des durées plus longues pour d'autres étoiles éligibles. Essayer d'aller 
beaucoup plus vite signifierait dépenser beaucoup plus d'énergie pour 
les modifications de masse dues 21 la relativité et donc ceci signifierait 
opérer avec une efficacité moindre. 
Pour résumer cette partie de la discussion, nous pouvons dire qu'un 
voyage depuis Mars implique un progrès logique par rapport 8 nos propres 
connaissances techniques actuelles mais qu'un voyage h partir d'un autre 
syst~iw stellaire implique des améliorations de propulsion que nous n'avons 
pas encore pu concevoir. 
En combinant les efforts de tous les auteurs de science-fiction 
nous pouvons évoquer un grand nombre de methodede transport hypothétiques 
comw les Boucliers gravitationnels, les transferts d'espace, les téléporta-tions, 
simulateurs, faisceaux d'énergie, etc. Il est possible que parmi les 
myriades de syfit&nes stellaires de la galaxie, une (ou plusieurs) race 
ait découvert des méthoàes pour se déplacer qui pour nous seraient fantastiques. 
Cependant, plus nous reculons les limites de l'espace impliqué pour renforcer 
cette éventualite, plus les chances que la race en question trouve un jour 
la Terre sont faibles. Notre galaxie a un diamètre d'environ lûû 000 années lu-mi& 
e et une masse totale équivalente & environ deux cents milliard de fois 
celle du soleil (réf. 4). D'autres galaxies ont été photographiées et: leur 
nombre estiné a plusieurs centaines de millions (ré£. 2, p 4 ) h des 
distances allant jusqu'a des milliard deann6es lumiere (réf. 7, page 158). 
Le nombre des &toiles dans l'univers connu est énorme de même que les 
distances impliqu4es. Une super-race (h moins qu'elles ne soient frequentes) 
aurait peu de chances de tomber sur la planète III (Terre) de SOL (Soleil), une 
étoile de magnitude 5 dans les zones rar8fiées aux lisieres de la galaxie. 
Une description des caractéristiques probables de fonctionnement 
des vaisseaux spatiaux doit partir de l'hypoth8se que ces vaisseaux sont 
des fusées puisque c'est la seule forme de propulsion donc nous savons qu'elle 
fonctionne dans l'espace. Ci-dessous sont indiqués quelques facteurs importants ' 
de la technologie des fusdes en relation avec les "objets volants*. 1
a) -ma--ni-a-b-i-l-i-t-d- : 
Une fusée spéciale peut Atre fabriquée de façon B Btre aussi 
maniable que nous le désirons avec des acc6lérations élevées, soit dans le sens 
de la trajectoire, soit perpendiculairement & celle-ci. 
Cependant un vaisseau spatial perforteant, certainement lourd et peu maniable 
peut difficilement avoir &té conçu pour évoluer dans 1'atmosphGre terrestre. 
La seule manoeuvre économique serait de se poser et de décoller plus ou moins 
B la verticale. 
b) r..é.s.e.r..v.e.s. .d..e. .c.o.m..b.u.s.t. ible : 
Il est difficiie d'imaginer comment une fusée seule pourrait 
transporter suffisamment de combustible pour effectuer plusieurs descentes 
dans l'.atmosphère terrestre. Le grand nombre d'objets volants signalés B bref 
intervalle les uns des autres ne peut s'expliquer que par un grand 
nombre de vaisseaux venus en visite. Deux cas sont donc possibles : 
1) un certain nombre de vaisseaux spatiaux pourraient etre venus 
en groupe constitue. Ceci serait fait uniquement s'il était 
prévu d'établir un contact en grande pompe 1 
2) des petits vaisseaux seraient descendus en nombre d'un vaisseau 
"m&reW qui tourne sur une orbite autour de la terre. Mais ceci 
impliquerait que les petits vaisseaux soient des fusées avec des 
performances de satellites et pour pouvoir les contenir, le 
vaisseau "mèren devrait etre v4ritablernent énorme. 
C) -a ep-r-e-n-c--e : 
Une fusée descendant a la verticale peut tres bien Btre prise pour 
un disque lumineux, par une personne situee directement dessous. Néammoins, 
, d distance, des observateurs reconnaitraient la fusee pour ce qu'elle est 
vraiment. Et il y aurait probablement davantage de rapports de vues de 
cbtd que de vues de dessous. Bien sQr, la forme ne doit pas necessairement 
Atre celle de nos fusdes 1 cependant, l'échappement devrait etre facilement 
visible. 
Une ou deux remarques qiii peuvent avoir de l8intér&t pour les 
vaisseaux spatiaux en tant qu' "objets volants@@. La distribution des objets 
volants est pour le moins étrange. Pour autant que l'auteur de ce texte le 
sache, toutes les observations ont eu lieu au dessous des ~ta'ts Unis alors 
qu'on pourrait penser que des homoies de l'espace venus en visiteurs reparti-raient 
leurs visites plus ou moins uniformément sur toute la terre. Le fait que 
la zone concernée soit petite pousse fortement a faire penser que les 
objets volants sont d'origine terrestre, qu'elle soit physique ou psychologique. 
L'absence apparente de but au cours des divers épisodes est 
déconcertante. Un seul motif peut Atre invoqué : les hommes de l'espace 
sont en train de "sonder* nos défenses sans vouloir Btre belligérents. Dans 
ce cas, ils devraient depuis longtemps se réjouir du fait que nous ne Pouvons Pas 
les capturer. Il semble stérile pour eux de répéter les mêmes expériences.
Bien que des visites de l'espace soient considerées comae possibles, 
elles semblent tout a fait improbables. En particulier les actions attribuées 
au objets volants signales durant la période 1947 et 1948 semblent incompati-bles 
avec les conditions necessaires pour un voyage a travers l'espace. 
Salutations, 
m. LIPP 
Missiles Division (division des missiles) 
1 - "Earth, moon and planets" (la Terre, la Lune et les planetes) de 
F.L. Whipple, Harvard Books on Astronomy, Blakiston 1941. 
2 - "Rtom,Stars and Nebulae" (Atomes, Etoiles..et Nébuleuses) de Goldbers, 
Alter ; Harvard Books on Astronomy, Blakiston 1943. 
a 
3 - "The story of variable stars" (l'histoire des étoiles variables) de 
Campbell et Jacckis, Harvard Books on Astronomy, Blakiston 1945. 
4 - "the milky wayw (Pa voie lactee) de Bok and Bok, Harvard Books on 
Astronomy, Blakiston 1941. 
5 - Calculated properties of hydrogen propellant at high temperatures (proprié-tésde 
l'hydrogène combustible aux hautes températures) - Renseignements 
fournis à la RAND par le Dr Attman puis I JP Lipp - non publié - 
6 - "The Use of Atomic Power for Rockets" (Utilisation de 1'6nergie atomique 
pour les fus6es) de R. Serber - Annexe IV, Second quarterly report, 
RA 1504, Douglas Aircraft Co, Inc, project Rand. 
7 - "~alaxies" de Shapley, Harlow Harvard Books on Astronomy, Blakiston 1943.
PROJET "SOUCOUPE " (PROJET "SAUCER") ....................................... 
Bureau d'Information Publique - WASHINGTON 25 D.C. 
Communiqué de presse - no M 26.49 
Conmunication immédiate - 27 avril 1949 RE 6 7 0 Poste 3201 
Le rapport qui va suivre constitue te rksumk succint &s dtudes 
pr&~naires entrepkdses pur &? A.M.C. f W&&t Field, DAYTON, OHIO, sur 
Ze sujet suiuant "Les Soucoupes Votantes". 
r(l;-L---- 
i A.M.C. = A i r lrkrteriat &mnd fComnandement du Mutkmet Adrien).
"SOUCOUPE" 
Le mardi 24 juin 1947, lfENNETH ARNOLD, un homme d'affaires de BOISE 
dans l'IDAHO, a vu, de son avion priv4, une chaine de neuf objets ressemblant 
a des "soucoupes" qui jouaient au chat èt I la souris avec les pics du hnt 
Ranier (washington)a des vitesses "fantastiques" dlapr&s la description. 
Le rapport d'ARNOLD a déclenché une véritable réaction en chaîne. 
ûans les jours qui suivirent, les fabuleuses "soucoupes volantes" avsiient 
fait leur apparition sur le plan national. Certains observateurs ont rapporté 
avoir vu des "enjoliveurs chrainésu, des "piecee de monnaie (10 cts US) volantes", 
des "lames volantes", des "lumigres i3 gaz" volantes, des "cornets B glace" 
volants et des massiettes B dessert" volantes, 
Mais pour le Renseignement Militaire, ce pot-pourri céleste tombait sous 
le coup d'un seul chapitre, celui des "Phénm&nes Aériens Non Identifiés". 
Des investigations plus poussées sur chacun d'entr'eux ont été menées. Ainsi 
naquit le "Projet Soucoupe". 
Deux ans plus tard, le projet "Soucoupe" n'est ni fini ni oublié par 
le USAF Material Conaand 3 Wright Field, DAYTON, OHIO. 
La naissance officielle du projet eut lieu Je 22 janvier 1948 et depuis, 
la Division de Renseignement Technique de I'AMC, chargée de la collecte, de 
* l'investigation et de l'interprétation des données relatives B des OVNI, a 
examiné plus de 240 incidents nationaux et plus de 30 incfdents i3 l'étranger, 
Le personnel du projet "Soucoupew, aidé par plusieurs Départements Gowerne-mentaux, 
par des organes privés et par les laboratoires de Wright Field, a 
déjB identifié environ 30 b des observations examinées h ce jour ; il s'agit 
d'objets aériens conventionnels. Des examens plus poussés des incidents de 
ballons météo et de leur emplacement devraient fournir des réponses simples 
a un pourcentage de nysteres dériens sensiblement égal. 
Des réponses ont été ou seoont apportees par les activités de recherche 
en matière de missiles guidés, de ballons mét6o ou ballons sonde, de ph6nomènes 
astronomiques, de vols d'avions militaires ou conaaerciaux, de vols d'oiseaux 
migrateurs, de décharges de fusées de détresse, de farceurs, de victimes d'il-lusions 
optiques, de phénomènes d'hallucinations mashives, etc. 
Mais, même 3 ce jour, il existe des interrogations pour certains points 
de "l'Histoire des Soucoupes". 
Bien évidemment, la possibilité suivante a déja éte prise en conipte, 
3 savoir que certains incidents consnuniques B AMC Intelligence pourraient être 
le résultat de développements techniques bien supérieurs aux connaissances 
actuellement disponibles aux Ingénieurs et aux Scientifiques U.S. Cependant 
des remarques, basées sur lVexpérience acquise en matière de recherche nucléaire 
dans ce pays, considèrent conune "hautement improbable" l'existence sur terre 
de systèmes de propulsion de taille et de poids suffisamment petits pour Otre 
montés 3 bord de ces "soucoupes" capricieuses. t'autre possibilit6 évidente, 
c'est-&dire celle de visiteurs en provenance de Mars, de Vénus ou de planètes 
éloignées d'un autre système stellaite est considérée comme quasi-impos~ible~
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  • 1. NOTE D'INFORMATION Lee dtudes de phdnomknes akrospatiaux non identifiks aux Etats-Unis
  • 2. Les Notes d'Informations sont gSndraZement constitudes de documents e t de comptes rendus de travaux auxquels te CEPAN n'a pas participd. Le CEPAB a 6Eors seutement choisi de tes pubtier en raison de leur importance historiqué, ou thdorique, pour une bonne connaissance e t comprkhension du problame des phdnomdnes adrospatiaux non identifida. Cependant, c e t t e ddci-sion de pubtioation ne s i g n i f i e . en rien que t e GEPAN s'associe cux iddes, thdories ou concZusions prdsentdes dans ces t e x t e s . EZZes r e s t e n t sous t a responsabilitk exctusive~d e l e u r s aut eur s . C'est dans les Notes Techniques que Ze GEPAN fburnit tes i n f o r-mations r e l a t i v e s d ses propres a c t i v i t é s .
  • 3. - AVANT - PROPOS 1. - PROJET " SIGN " (FÉYRIER 1949) 2 a 47 - PROJET " SOUCOUPE " (AVRIL 1949) 48 à 69 - RAPPORT " ROBERTSON (JANVIER 1953) 70 a 102
  • 4. . . A V A N T - P R O P O S -. .. ...., .. . . . . 111==1111=1111111111=1= La Rote d'rnfonnatwn no 2 fournissait un aperçu assez ddtaittk & t'kuotutwn &a recherches officiettes aux Etats-Unis h propos des phdnomè-nee akrospatiaux nonidentifide. Dkeireux & aomptkter cette information, nous prdsentom maintenant quelques une8 des anaZyses et conctusions ciès Cdssions qui ont jatonnd te dkbut de ces activitde offzo.istZee de re-chemhe aux Etata-Unis. Bien entendu, nous n'avons pu traduire Za totatitd des document8 ainsi rédigka dans les anndes &nquante. Nous mns choisi ceta qui nous ont sembtd tes plusmarquants. IZ faut signaler que te texte du Projet *Saccoupe" (czvrii? 4BI est en queique sorte ta version grad pubtic du rapport final du -,jet "Sign8' (février 49). De pZu8, tes apprdciations, évatuatwns et estimatwns d'ordre scientif+ (en particutier dans te -jet 'ISign") doivent être considérées en tenant compte de ta date d taquette ettee furent énoncées. La prochaine Note t 'Infomtwn oontiendra tee documents qui, h Za fin des anndes so&ante, ont conduit h t'arrêt de ce tgpe de recherches offidettes aux USA. Cette &te d'&formation no 4 achdvera ta 8drk comnencée avec ta Note d'infonnatùm no 2.
  • 5. Rapport Technique OBJETS A~RIENS NON IDENTIFIES PROJET " SIGN " L . H . True ttner A. R. Deyarmond Publte par : Technical I n t e l l i g e n c e Division I n t e l l i g e n c e Department, A i r Material Command Wright - Patterson Atr Force Base, Dayton, Ohio 'Date de parution : Fevrier 1949
  • 6. P R O J E T "SIGN" Résumé Avant-propos I n t r o d u c t i o n Somma i re Concl usions Recommandations Analyse Analyse des données sur l e s observations Analyse psycho1 ogi,que Agences e x t é r i e u r e s f o u r n i s s a n t des informatfons e t analyses Considérations r e l a t i v e s i!i 1 'analyse e t a 1 @évaluation des o b s e r v a t i ons Considérations o p é r a t i o n n e l l e s Considérations techniques Analyse technique de diverses c o n f i g u r a t i o n s Disques v o l a n t s Fuselages v o l a n t s Objets ronds Boules de 1umiCre P o s s i b i l i t é de developpeaents s c i e n t i f i q u e s en avance sur l e niveau de l a connaissance de ce gays. Annexe A Annexe B Annexe C : quelques c o n s i d é r a t i o n s s u r l ' I n t e r p r é t a t i o n des r a p p o r t s sur l e s Objets Volants Non I d e n t i f i é s lere P a r t i e : B r e f résumé des observations 2eme P a r t i e : E x p l i c a t i o n s possibles des observations 3ème! Pdrtfe : Recommandations Annexe D
  • 7. Ce rapport présente une étuâe descriptive et analytique des objets adriens non identifiés observés aussi bien aux Etats Unis que dans des pays étrangers. Une brhe description de cas p a r t i c u l i e r s est donnee en annexe. Le traitement analytique du s u j e t est dans une large mesure de caractere q u a l i t a t i f et général. On donne cependant des analyses et des r é s u l t a t s détaillés lorsque c e t t e procedure est possible et aide é t a b l i r l a v a l i d i t é ou l a solidite d'une hypothese générale. Le p r o j e t @@Signcao ns i s te encore es sent iel lement en une accumulation de données, l'information recueillie n'&tant pas suffisante pour permettre d'en tirel: des conclusions précises et spécifiques. Nous ne disposons encore d'aucune preuve formelle qui confirme ou infirme l'existence effective des objets volants non identifiés en tant que types nouveaux et inconnus d'aéronefs. Un nombre l i m i t é d'observations a été i d e n t i f i é comme correspondant B des objets connus.
  • 8. A V A N T - P R O P O S Le projet "sign" a &té lance Par la Technical Intelligence Division (division des services de renseignement technique) de l'Air Material Conmand, et s'est vu a t t r i b u e r le n&ro de projet X 8-304 le 22 janvier 1948 par me lettre du Chef dtEtat Major Adjoint de 1'Amee de l'Air, service du materiel USAF. C e t t e lettre est reférencee C/S, USAF, 30 décenhre 1947, objet : les "disques volantsm. D'autres divisions de l'Air Haterial Comnand ont fourni une assistance pour l'analyse des rapports d'observations en accord avec les instructions techniques TI-2185, addendm n03, datées du 11 février 1948, objet : projet "signw Etude des ab jets volants non identiff es. L'analyse des rapports d'observations, en t a n t qu'effort -pour i d e n t i f i e r les phénomènes astrophysiques est realisée par l'Université de l'Ohio aux termes d'un contrat avec l'Air Material Connaand. Le projet Rand a lancd une etude spéciale en accord avec la lettre de l'Armée de l'Air n080.10 datée du 21 j u i l l e t 1948, destinGe a fournir l'information q u i s e r v i r a i t Zi Bvaluer la possibilite infime que certains des objets observés soient des vaisseclux spatiaux ou des véhicules s a t e l l i t e s . Des membres du Scientific Advisory Board to the Chief of S t a l l , UçAF (Conseil Scientifique auprès du Chef d'Etat Major de l'Armée de l'Air des ~tatsU nis) o n t également fourni des s e rvi c e s , en t a n t que consul tants.
  • 9. I N T R O D U C T I O N L'objet:& ce rapport est de présenter 1'6tat d'avancement du projet "Sgnm'et de résuner les données rassenblées sur les observations d'objets aériens non identifiés, & passer en revue les méthodes et Xe raisonnement appliqués h l'analyse de ces données et de présenter les résultats obtenus jusqu'ici par l'étude des données disponibles. Ce rapport n'a pas pour but de faire le point d'une manisre définitive sur toutes les observations ayant fait l'objet d'un rapport, les données sont encore étudiées par des spêcialistes en astrophysique et en psychologie, et des ,-"- . informations complémentaires sont actuellement collectées pour permettre aux personnes étudiant les cas d'observations du projet "Signn, àe déterminer les explications possibles de certains cas. Toutefois, le rapport fournit des fnformations correspondant 8 l'btat actuel des recherches, B l'intention des niembres de 1'Etat Major et aux niveaux plus élev&, ainsi qu'a ceux qui ont pour tache d'examiner la possibilité d'une menace sur la sécurité nationale résultant de l'observation d'un aussi grand nombre d'objets volants non identifiés.
  • 10. I R E Les r é s u l t a t s de l'atude trait& dans ce docinent ont ét6 établis B partir d'informations tirées des rapports de 243 observations ayant eu l i e u aux ~tatsm is e t de 30 b ltbtranger. Us données concernant ces observat ions s o n t actuellement résumées, reproduites et diffusées aupres des organismes et des individus qui coopèrent di leur analyse et leur évaluation. Jusqu'à maintenant l a diffusion a été f a i t e pour les résuda de 172 observations et d'autres sont en cours de reproduction a l'heure actuelle. Un répertoire des élt5ments devant etre notés dans les rapports d'obser-vations a été préparé et distribué aux organismes d8enqu@te gouvernementaux. Les renseignements obtenus dans les rapports sont étudiés en relation avec de nombreux facteurs tels que les a c t i v i t é s de recherche sur les missiles guidés, lancements de ballons météo ou autres, vols d'avions comaerciaux et militaires, vols d'oiseaux migrateurs et autres considérations afin de trouver des explications possibles aux observations. En prenant comne point de départ, la possibilité que les objets soient réellement des aéronefs de types non i d e n t i f i é s et non conventionnels on a procédd 8 une analyse technique de c e r t a i n s des rapports pour determiner ltaérodynamisme, le type de propulsion et les dléxnents de commande qui seraient nécessaires pour que ces objets puissent évoluer de Pa façon d é c r i t e dans les rapports, Les objets observés ont été r é p a r t i s en quatre catégories en fonction de leur configuration : 1- disques volants, c'est-&-dire aéronef avec allongement géométrique très f a i b l e r 2- objets en forme de torpille ou de cigare sans ailes ou ailerons visibles en vol t 3- objets sphériques ou en forme de ballons 8 4 - boules de lumière. Les engins des troispemières catégories sont capables de voler par des moyens aérodynamiques ou aérostatiques et peuvent etre mus et conniandés par des &thodes connus des ingénieurs aironautiqws. Ceux de la quatribe catégorie ne semblent pas avoir de forme pr€cise mais il est possible que les moyens de support n'aient pas été vu8 par les observateurs, Environ 20 % des cas observés ont étë i d e n t i f i é s comne Qtant des objets aériens conventionnels, résu1tat:qui a paru s a t i s f a i s a n t au personnel responsable du projet "Signa. On s'attend à ce qu'une dtude des cas observés en relation avec les ballons météo et autres sondes atmosphériques fournisse des solutions dans une même proportion. Les déclarations .verbales f a i t e s par un astrophysicien de l'université de l'Ohio et des psychologues du Aero Medical Laboratory (Laboratoire Aéro médical) indiquent q u ' i l est possible de résoudre une quantité appréciable des observations par l e s r é s u l t a t s de leurs recherches. L'élimination des cas ayant une explication raisonnablement s a t i s f a i s a n t e permet-tra d ' é c l a i r c i r le problème posé par un projet de cette nature.
  • 11. C O N C L U S I O N S 11 n'existe encore aucune prewe ddfinitive et decisive qui prouverait l'existence ou la non existence de ces objets non identifiés en tant qu'aéronefs réels de configuration inconnue et non conventionnelle. Il est peu probable que la prewe certaine de leur existence puisse etre obtenue sans examiner les restes d'objets qui se seraient écrases au sol. 11 est également impossible de fournir la preuve de leur non existence h moins que l'on puisse fournir une explication raisonnable et convaincante 11 chaque cas d'observation. Beaucoup d'observations faites pet des témoins qualifiés et apparemment dignes de confiance ont fait l'objet de rapports. Neanmoins, chaque cas a certaines caractéristiques qui ne sont pas satisfaisantes, par exemple la durée tres breve de l'observation, la distance par rapport 8 l'observateur, l'impré-cision de la description ou des photos, des contradfctions entre les témoins, un manque de données descriptives qui font qu'il est impossible de tirer des conclusions définitives. Les explications de certaines observations ont mis en évidence l'existence de causes simples et faciles h comprendre, si bien qu'il est possible que bon nombre des cas puisse etre résolu permettant dqéliminer, ou du moins de fortement réduire le mystbre qui entoure ces phénomhes. L'évaluation des rapport d'objets non identifiés est une activite néces-saire des services de renseignements militaires. Ce genre d'observations est , inévitable et en cas de gnerre des solutions rapides et convaincantes doivent etre donnees pourmaintenirle moral des militaires et des civils. C'est dans cette optique que nous considérons que l'établissement de procédures et leentrainemont du personnel justifie l'effort mis en oeuvre pour ce projet.
  • 12. ôn a envisagé la p o s s i b i l i t é que certains cas représentent &s développements techniques tri% en avance sur les connaissances actuelles des ingenieurs et des chercheurs de ce pays. ~ucunf a i t connu du personnel r e l evant de ce conmandement (Matériel Aérien) ne permet d'émettre une estimation objective de cette possibilitd. Toutes les informations prgsentées sur l'existence potentielle de vaisseaux spatiaux venus d'une autre planète ou aéronefs propulsés par une centrale nucléaire d'un type avancé sont largement fondées sur des suppositions. En se référant b l'expérience de ce pays dans le domaine de la recherche sur les centrales nucl8aires, l'existence sur terre d'engins suffisamment p e t i t s et légers pour avoir servi de sources d'énergie aux o b j e t s d é c r i t s est tr&s improbable. v Les tapports d'objets volants non identifiés ne sont pas propres a notre époque. Dans "The Books of Charles Fort" (le6 l i v r e s de Charles Fort) de Tiffany Taylor édité en 1941 par Richard Holte et Cie, New York, sont décrits des phenodnes identiques ayant eu lieu au cours des siècles précédents. AU cours de l a dernière guerre de norijDreuses observations de "boules de lumi&reWda ns l 'air o n t été signalees par des équipages de bombardiers.
  • 13. Dans le futur, ce projet devrait etre poursuivi au niveau minimrmi néces-saire pour enregistrer, resumer et analyser les données reçues sur les observa-tions à venir et pour compléter les enquates des spécialistes actuellement en cours..Si un nombre suffisant de rapports trouvent une solution indiquant que ces observations ne sont pas une menace pour la s4curite nationale, il pourrait etre alors mis un tete 4i l'attribution du statut de projet spécial a cette activite. Les enquetes à venir sur ies observations pourraient alors étre conduites sw une base routiniere coumie n'importe quel travail de renseignement. On devrait insister aupres des agences participant au projet sur la necessite d'obtenir plus de preuves factuelles sur les observations telles que des photos, des preuves physiques, de détection au radar et des données s u la taille et la forme des objeta. Les personnes observant de tels objets devraient demander l'aide d'autres personnes, quand c'est possible, de façon a obtenir des ~OM&S plus prgcises. Par exemple, les pilotes militaires devraient signaler par radio aux bases voisinee la présence et la direction de vol d'un objet non identifié de façon ce que d'autres observateurs, en vol ou au sol, puissent aider ZL son identification.
  • 14. A N A L Y S E L---lClCCI On a fait l'examen jusqu'à présent d'environ 243 observations sur le territoire national. Pour chaque observation, les témoins ont ét interrogés par des enqueteurs et les rdusltats analysés par le personnel que de 1 'Armée de l'Air. On a préparé des résumés condensés de la série d'observations afin de rendre l'information de base facilement accessible aux personnes et aux organismes intéressés ou partie prenante dans le projet (voir annexe A) . UF répertoire &taillé indiquant les principaux é16ments d'information nécessaires b l'analyse d'une observation donnée a Btd établi par le personnel ' technique du projet et distribué aux agences gouvernementales concern6es. Pour identifier les objets courants et conventionnels qui ont probable-ment été inclus dans la liste d'observations signaldes, il a et6 appliqué des méthodes graphiques de façon h présenter les donnees de base sous une forme telle qu'elle fasse apparartre les caractéristiques globales implicites dans les données rassemblées (voir annexe B). Les graphiques suivants ont &te prBparés : a) graphiques concernant les objets aeriens non identifiés et indiquant: 1 - le type d'objet observé, 2 - l'environnement dans lequel tel type d'objet a ét6 observé, 3 - la direction do d4placement. b) localisations des bases de missiles guidés, des centres de recherche etc., C) localisations des lignes aériennes et des terrains d'atterrissage tant milf taires que civi ls, d) emplacement des installations de radiobalises, e) stations de radar connues ou en projet dont on peut obtenir des rapports et une assistance, f) stations météorologiques dont on peut obtenir des informations sur les lancements de ballons et des enregistrements de radiosondes et de théodolites,
  • 15. g) phénomènes célestes passés, en murs ou prévus, h) zones de passage d'oiseaux migrateurs. Le laboratoire de medecine aérienne (Aero-Medical Laboratory) prépare actuellement une analyse psychologique des données dans le but de déterminer les observations qui sont, selon toute probabilit6, fondées sur des erreurs d'origine cérébrale ou sensorielle. Selon un rapport verbal préliminaire de psychologues professionnels, un nombre considérable deobservations peuvent s'expliquer comme des phénomènes courants décrits de maniere erronee du fait d'erreurs humaines. On considere que l'état de vertige, bien connu en particulier des pilotes d'avion, joue un r61e important dans certaines des observations rapportées. Deun point de vue médical, le vertige est défini par le dictionnaire Webster conme %n étourdissement ou un flottement cerebral, un.trouble qui donne l'impression que les objets, bien que stationnaires, se déplacent dans differentes directions t la personne affectée ayant des difficultés h se tenir debout, le vertige peut resulter de changements dans l'irrigation sanguine du cerveau ou d'affections du sang, des des oreilles, de l'eistomac ou d'autres organes m. Les acc6lérations au cours de manoeuvres a&rfemes, ainsi que les difficultés d'eientation dans lmespace,que l'on éprouve la nuit en avion, du fait du manque de références visuelles ou de leur aspect étrange, renâ le personnel naviguant plus susceptible d'etre sujet au vertige, en vol de nu'it que dans des conditions normales. Le faft que le pilote et le copilote puissent fatre état des mêmes impressions n'est pas une preuve absolue d'exactitude dans la mesure oQ ils ont été soumis tous les àew aux mêmes manoeuvres et accéldrations et oa ils ont vu les &mes luderes et le même environnement dans des conditions optiqucrs identiques (y coaipris a travers le même pare-brise et la même verrière du cockpit) . - Une analyse plus complate des facteurs psychologiques devrait etre fournie dans un prochain rapport. Il est tout fait probable que certaines des observations de "lumi8resa rapides et tr&s mobiles signalees a la fois par des observateurs en vol et au sol rdsultent de nvertigesm ou d'illusions d'optiques. En toute rigueur, on ne devrait pas commencer l'étude scientifique d'une observation avant d'en avoir fait une analyse psychologique qui démontre que cette observation ne peut seepxliquer par des facteurs psychologiques.
  • 16. un certain nonbre d'agences procure des services spécialisés complémen-taires de ceux fournis par les bureaux techniques de l'Air Material cowaand. L'Air Weather Service (Service de Météorologie Aérienne) a passé en revue la liste des observations et a indiqué que 24 d'entre elles corncident, campte tenu a la fois de la localisation et du moment de l'observatio~awc des. largages de ballons-sondes. L'Université de l'Ohio a passé w contrat avec l'Air Haterial Conmiand pour la fourniture d' études astronomiques destinées a identifier les météores, les planétoLdes et les phénomënes ass6ci6s. Le professeur tlynek, astrophysicien à l'université de l'Ohio et Directeur de l'Observatoire de l'Université, a entrepris l'examen des résumés d'observaldons. Ce travail n'est pas achevé mais le Professeur Hynek a déja déclaré de vive voix dtre convaincu qu'un certain nombre de ces observations représentent des phénomènes astrophysiques. On compte pazmi les membres du Scientific Advisory Board to the Chief of Staff, USAI? (Conseil Scientifique auprès du Chef d'Et& Major de l'Année de l'Air) consult6s en tant qu'experts pour le projet "Signa, le Docteur Irving Langmuir, Directeur du service de recherches de la General Electric et le Docteur G.E Valley du M.I.T. Durant les premières phases du projet, des entrevues préliminaires ont eu lieu entre le Docteur Langmuir et le personnel du projet "Signa. Il est prévu de poursuivre.les consultations avec le Docteur Langmuir afin de compléter les efforts techniqwes actuels tendant a l'identification des objets signalés. . Le Docteur G.E Valley s'est intéresse activement au projet "Signa, au point d'étudier les observations décrites et de rédiger un modele d'analyse général dans lequel il regroupe les différents objets, puis analyse chaque groupe du point de vue de la faisabilité scientifique. Cette analyse est fournie en annexe C de ce rapport. Etant donné lesdiverseshypoth&ses selon lesquelles les observations rapportées pourraient représenter des "vaisseaux spatiaux" au des véhicules satellites, on a entrepris une étude spécifique avec la Rand Corporation, au titre du projet Rand, qui fournira une analyse de ce point de vue et donnera également l'information fondamentale relative b Pa forme de base et aux caractéristiques de performance qui pourraient caractériser un éventuel "vaisseau spatial".
  • 17. En guise de prBliPPinaire, le projet Rand a souuis une itude du Docteur Lipp qui a pour obj e t d'explorer l a possibilit~p our une planete de l'univers connu de se trouver dans un état physique et cultutel tel qu'il per-mette le àéveloppeiwnt et lwutilisation d'un *vaisseau spatial" ; le rappbrt concluant cette &tude est présent4 dans l'annexe D. La bibliotheque du Bureau mi5tëorologique du ûépartement du coimerce a fourni de la âocmentation sur l a wfoudre en boule* (certaines personnes croient en e f f e t qu'une partie des objets observ6s pourraient &tre de l a "foudre en boule"). Il en ressort que l a notion de "foudre en boule* a un s t a t u t indéter-min6 e t que les experts ne sont pas du tout convaincus de l'existence concrete dmun t e l phénomène. Le FBX a prété son concours au projet "Signa dans un certain nombre & cas, en effectuant des-enquetes sur le caractere et le sérieux des observateurs et en fournissant d'autres services de ce type.
  • 18. Etant donne q u ' i l existe clairement Une possibilitd qu'un certiiin ndre d'observations correspondent des projets c l a s s i f i é s de défense nationale, la liste d'observations a bté soumise pour examen aux plus hauts échelons. Comme certaines observations peuvent correspondre des ballons météorologiques, des dirigeables de reconnaissance, des avions de taille ou de forme inhabituelles et des engins d'essai de missiles guidés, on a entrepris Be collecter l'information concernant les programmes et les vols de ces engins aupres des agences appropriées. En relation avec les études psychologiques en cours, on a réalise des enquetes approfondies sur le caractère et le sérieux des tdmoins. CONSIDERATIONS TECmIQUES Une certaine proportion des objets observés semblent dtre en f a i t des avions, mais de configuration non conventionnelle. Pour dtudier cette Bventualite il faut prendre en compte dans toute analyse technique les facteurs suivants : AVION : Méthode de sustentation (portance) a i l e s portance du fuselage (sans a i l e s ) rotor rdacteur v e r t i c a l effet Magnus (cylindre, c8ne ou sphère en rotation soumis a une vitess de translation par rapport B l ' a i r ) e f f e t aérostatique (engin plus léger que l ' a i r ) Moyen de propulsion (poussée) f combinaison d'une hélice et d'un moteur a l t e r n a t i f i avion a réaction, fusée, statoréacteur ( u t i l i s a n t des aonburants et des carburants canventionnels ou éventuellement l'énergie atomique) f aerodynamisme ( e f f e t Katzmayer - p r o f i l s o s c i l l a n t s - développant une train6e négative (poussée)). Si l'on disposait d'un engin mu par l'énergie atomique, un faible flux de matiere a grande v i t e s s e d e v r a i t fournir les forces requises pour l a portance et l a propulsion et la ccmsommation d'énergie élevée n'aurait pas beaucoup d'im-portance.
  • 19. Cependant, les conditions d'echange calorifique pour un engin à pro-pulsion atomique semblent exiger des dimensions démesur6es qui, & l'heure actuelle, rendraient inpossible l ' u t i l i s a t i o n de cette bnergie pour un abronef.. De plus un engin non automatique a u r a i t besoin pour la protection de l'équipage - .% d'écrans représentant un pourcentage excessif de son poids, 8 moins que l'on u t i l i s e des configurations de trb grandes dfmensionsSi des engins sans écran protecteur é t a i e n t en action, il est probable que leur présence aurait été repérée par les moyens de dgtection existants. Les lidtations d'ordre métallurgique restreignent l'heure actuelle le taux de conversion de l'énergie calorifique de la source atomique en force propulsive h un ordre de grandeur si faible qu'un tel systhe de propulsion semble tout à f a i t improbable pour des raisons de taille et de poids. f stabilité r aérodynamique (B la fois statique et dynamique par l ' u t i l i s a t i o n des surfaces aérodynamiques et de répartition de masses) servoinecanisme (gyro ou accélérom5tre, système servomo-teur) f commande : Surfaces mobiles dans un flux d'air ou de gaz de combustion Jet (réacteur 4i poussée modulable en intensité ou en direction) fvai.Sseawspatiaux possibles : On considere que les connaissances, les techniques et les ressources mondiales sont actuellement suffisantes pour le développement de vaisseaux spatiaux. Le projet Rand d o i t fournir une étude spécifique des paramètres caractéristiques de conception et de performance. Z phbnomènes naturels vraisemblables t Astrophysiques (météores, comètes, planétofdes, etc.) L'analyse astrphysique doit Btre fournie par l a Research Foundation (Fondation de Recherche) de l'Université de 1' Ohio. Electroaragnétiques (foudre en boule, feu de Saint Elme, phosphorescence e f f e t couronne, etc.) f éléments d ' a r t i l l e r i e : Bien que dans cette analyse nous considérions les objets signalés surtout d'un point de vue aéronautique, c'est-&-dire répondant h des critares de vitesse, deautononde et de rayon d'action substantiel, il est tout h fait possible que les objets observés de p e t i t e t a i l l e soient des munitions très u t i l e s pour remplacer (ou pour compl&er) des armes de combat terrestre a faible rayon d'action, tels que le mortier de tranchbe, l a grenade B mina, etc. De p e t i t s disques tour-noyant en forme de soucoupe conçus, selon certaines informations,en URSS avec l'aide de scientifiques allemands, munis de bords explosifs etlancéspar unecatapulteh a i r comprimé (peut-Btre comne des pigeons d'argile projetés par un mécanisme de type ball-trap) pourraient etre des 6léments d ' a r t i l l e r i e .
  • 20. De plus, de tels d i s p o s i t i f s potIrraient étre u t i l i s é s par un aeronef pour attaquer une formation d'avions ennemis. bans ce cas, une vitesst modérée, un court rayon d'action et une durée de vol limitée suffiraient, et par consequent, l'efficacftc? aémdynaadque de leengin n'aurait pas grande importance. f information insuffisante même pour l a détermination d'un modele possible ou hypothétique f rapports douteux f rapports erronés (voir annexe r erreurs psychollogiques) f rapports faux
  • 21. Le manque critique de données pour chacune des observations rapportées rend actuellement impossible d'identifier avec précision les engins d é c r i t s en ce qui concerne leur conception et leurs perforarances. Une analyse technique doit etre f a i t e en envisageant des possiblités et &a éventualités qui ne seront confirmées ou infirmées que lorsque des données completes ou bien des spécimen physiques (h l a s u i t e d'un accident par exemple) seront disponibles. Les différents objets aériens non identifies semblent pouvoir Btre regroupés comme, s u i t r 1 ) disques (soucoupes) volants 2) engins en forme de torpilles ou de cigares (sans ailes n i ailerons visibles en vol) 3) objets sphériques ou en forme de ballon (capables de vol stationnaire, descendant, ascendant ou translatiomel a vitesse élevée) 4) boules de lumière (sans forme physique apparente associee capables de planer, de descendre, de monter et de se déplacer a grande vitesse) Les trois premiers groupes daobjets sont capables de voler dans l'atmosphère selon des modèles aérodynamiques et de propulsion (réalisant la portance et l a poussée voulue )facilement concevables par des ingénieurs en aéronautique. Il est d'autre part concevable que les systèmes de s t a b i l i s a t i o n et de commande necessaires, bien que moins évidents 8 définir, puissent titre réalisables. La question se pose cependant de savoir si ces configurations permettraient une vitesse élevée, une autonomie suffisante et un rayon d'action adéquat pour titre utilisees comme aéronef. ra DISQUES VOLANTS Le disque ou forme plane c i r c u l a i r e n'estpas: u t i l i s é d'une manigre génerale pour les avions militaires ou c i v i l s parce que l a poussée induite, d&mninée par l a théorie de la portance de Prandtl, s e r a i t apparenment trop élevée (puisque laallongeoent d'une forme plane circulaire est seulement de 1,271. Une extension de la théorie de Prandtl a demontré également que pour des formes planes i!i allongement géométrique aussi faible, le coefficient de portance maximum possible devrait également etre médiocre. De plus, l a corde aérodynamique moyenne relativement grande poserait de d i f f i c i l e s probl&mes de conception pour obtenir une stabilité longitudinale statique dans le cas de p r o f i l s ayant un déplacement du centre de poussée conséquent, ou pour des profils du type d i t "stablesa lorsqu'ils sont équipés d'ailerons au bord de fuite.
  • 22. eans l a gamne des allongements de trQs faible valeur, la théorie de Prandtl est probablement tr@S inexacte. Des tests en soufflerie aérodynamique de p r o f i l s à très faible allongement indiquent me augmentation de la trafnée induite trss inférieure 3 celle prévue par la théorie et démontrent également un coefficient de portance maximum tres élevé a i n s i que des angles de décro-chage tr&s importants. Cependant, en général, l a trainée induite d'ailes a tres faible allongement est beaucoup plus importante que l a trainée induite d ' a i l e s d'avions conventionnels, ce qui a f f e c t e r a i t défavorablement tous les critères de performances dans des conditions de vol nécessitant des coefficients de portance moyens ou élevés. c'est pourquoi les performances as-centionnelles en a l t i t u d e et pour de longs rayons d'action s e r a i e n t relativement mauvaises, bien que l e s p o s s i b i l i t é s de vitesse élevée soient peu affectées. Malgr6 les inconvénients aérodynamiques prevus pur des ailes planes c i r c u l a i r e s , ce type de configuration a été plus d'une f o i s expérimenté, et pas seulement par des personnes ignorant tout des principes de leaérodynamique. Des expériences en soufflerie h l a NACA (1933) ont mntr(S un coefficient de portance maximum et des caractéristiques de décrochage bien plus favorables que ce qui pouvait Rtre pr6vus. Le problbme de l a s t a b i l i t é s t a t i q u e longitudinale pourrait peut-étre étre résolu en u t i l i s a n t un profil stable du type bord de f u i t e incurvé, avec des ailerons en bout d'aile, indépendants de l'aile du point de vue aérodynamique (éven tue1 lemen t f l o t t a n t s . A des vitesses supersoniques, quand l a trainée induite est faible, la forme plane c i r c u l a i r e peut probablement fournir une tratnée réduite caractérfs-tique de surfaces portantes 8i f a i b l e allongement dans la gamme supersonique. La forme plane c i r c u l a i r e présente également un bord d'attaque avec fleche a r r i è r e (de fl6che va r i abl e le long de l'envergure) qui d e v r a i t a b o u t i r €uin nombre de Mach e f f e c t i f réduit avec me f a i b l e trainée associée pour une certaine gamme de vitesses supersoniques. On ne dispose d'aucune information précise sur les moyens de propulsion u t i l i s é s par les diques volants observés. Cependant, du fait des distances impliquées dans les observations, il est tout h fait possible qu'une propulsion 8 hélices ou 8 réaction a i t 6té employée sans que l'oùservateur l'ait reamrgué. (B FUÇEWIGES VûL?iNTS (Engins en forme de torpille ou de cigare) A l o r s qu'un engin en forme de t o r p i l l e ou de cigare présente une forme adaptée pour le fuselage d'un avion ou pour un m i s s i l e guidé, cette forme n'a été u t i l i s é e dans au& de ces deux cas comme surface primaire génératrice de portance. Neammoins, une extension de la théorie de l a portance de Prandtl démontre qu'un fuselage ayant les dimensions signalées par les pilotes de l'Eastern Airlines, Whited et Chiles lors de l'observation de Hontgoméry (Alabama) pourrait supporter une charge comparable au poids d'un avion de cette taille 3 des vitesses subsoniques. La théorie de Prandtl donne probablement des valeurs très sous-évaluées de portance maxianun pour des corps de cette taille.
  • 23. Une expérience allemande indique que la portance mimum peut etre deux fois plus élevée que celle donnée par la théorie , Bien que l'engin observe par Whited et Chiles ait ét4, d'aprb leur description, dépourvu d'ailes et d'ailerons, il aurait Bté équipé d'ailes extensibles pour le décollage et l'atterrissage, rentrées I l'intérieur du fuselage en vol de croisi5re. Ce type d'aéronef pourrait aussi &tre partiellement sustenté au cours du décollage et de l'atterrissage par la composante verticale de la poussée des réacteurs, si, lors du décollage et de l'atterrissage, l'axe du fuselage ou la direction d'éjection des gaz était vertical ou quasi vertical. De plus, la possibilité d'utiliser un rotor extensible, dissimulé dans le fuselage, fournit un autre moyen d'atterrissage et de décollage qui permettrait un vol sans ailes à tres grande vitesse. Une telle conception pourrait permettre une durée de vol relativement longue et un rayon d'action correspondant . Bien que le 'fuselage volant* décrit par Whited et Chiles ne comportait pas d'ailerons stabilisateurs apparents, il est possible que des pales li l'in-térieur de l'engin, commandées par un syst6me gyro-servo, aient assuré une stabilité statique longitudinale, directionnellement et latéralement. Les phies pourraient egalement avoir été utilisées pour obtenir l'équilibre ou l'ajustement statiques, ainsi que la commande des manoeuvres. .,I L'analyse ci-dessus concernant le poids, la commndabilité, la stabilité, etc., n 'est pas censEe etre le résultat de déductions sur la nature exacte des engins en forme de torpille ou de cigare, vus par les pilotes de ligne Whited et Chiles et par d'autres. Il s'agit plutôt de la formulation d'interprétations possibles destinees h mntrer qu'un tel type d'engins peut assurer sa sustentation et sa comnande par des moyens aérodynamiques. Le système de propulsion de ce type de véhicule semblerait dtre un réacteur. ou un moteur de fusée, La consonmation de carburant spécifique de ce type de moteur serait relativement élevée. Ceci, ajouté au fait que la portance aérodynamique d'un tel engin s'acconpagnerait d'une trafnee élevée, impose de sérieuses limites au rayon d'action de ces engins pour n'importe quel poids important. Si ce type d'objet aérien non identifié a un rayon d'action tres long, il est probable que son moyen de propulsion est très en avance sur les moteurs actuellement connus. (B OBJETS KNDS (Ob jets sphériques ou en forme de ballons) On considère habituellement que les objets sphériques ou en forme de ballons ne peuvent pas constituer des aéronefs efficaces. Non seulement la trainée de tels engins serait élevée, mais la consommation d'énergie pour assurer la portance par des moyens aérodynamiques serait excessive. Le seul moyen concevable d'assurer la portance d'un tel engin autrement que par des moyens aérostatiques (simple flottabilité), serait une rotation de la sphère accompagnée d'ûn mouvement de translation par rapport à 1 'air r ou bien l'éjection d'un flux d'air verticale vers le bas. Me sphere en rotation pourrait effectuer un vol aérodynamique, il condition que les problèmes & conception, y compris ceux de stabilité et de comnande, aient été mis au point dans le detail.
  • 24. Les dthodes employant un système de ventilation ou des moteurs 8 réaction, nécessiteraient des quantités d'énergie relativement plus importantes et, bien qu'utilisables pour des vols de très faible. durGe et rayon d'actaon, elles ne seraient pas en gbnéral considérées conme u t i l i s a b l e s couramment par les ingénieurs en aéronautique. t'explication la plus évidente pour l a plupart des objets de forme sphérique , ce est qu Yls représenten t en f a i t des ballons météorologiques ou d'un type similaire. C e c i n'explique pas cependant les comptes rendus selon lesquels ils se déplacent a grande vitesse ou manoeuvrent rapidement. Il est possible que le mouvement de ces o6jets soit une sorte d'illusion d'optique ou bien qu'un wuvement dQ a une f u i t e de gaz dans le ballon pendant une brève période ait été exagéré par les observateurs. Qi BOULES DE LUMIERE Aucune hypothsse raisonnable sur l a nature des boules de lumiBre, telles que celles qui ont été observées par le Lieutenant Goman h Fargo, North Dakota, n'a été avancée pour expliquer le comportement décrit. L'explication l a plus raisonnable consiste b supposer que les lumidres é t a i e n t suspendues à des ballons ou iP d'autres supports, invisibles l a nuit, et que les manoeuvres violentes observées sont dues 3 une i l l u s i o n deoptique. B POSSIBILITE DE DEVEïDPPEMEWTS SCIENTIFIQIJES EN AVANCE SUR PIE NIVEAU DES CUWAISSANCES DANS CE PAYS On a envisagé l'éventualité que ces engins non i d e n t i f i é s correspondent à des développements scientifiques dépassant le niveau de connaissances a t t e i n t dans ce pays. Etant donné que les Etats Unis représentent probablement l a nation l a plus avancée parmi les pays i n d u s t r i a l i s é s et qu'ils sgint6ressent activeoeent aux d6veloppements scientifiques dans le reste du nionde, il faudrait pour qu'un pays puisse conduire un t r a v a i l de recherche et développement ayant a t t e i n t un tel niveau scientifique sans etre soupçonn6,que ce t r a v a i l soit accompli dans le secret le plus total. L'URSS est la seule nation au monde possédant 3 la fois des ressources techniques étendues et un aysthe de sécurite rigoureux. Si l'on évalue objectivement la capacité de l'Union Soviétique 3 produire des techniques aussi en avance sur le reste du amde, on aboutit 8 la conclusion que la probabilite en est extrêmenient faible. La plupart des succBs aéronautiques sovi6tiques ont été obtenus en u t i l i s a n t l'expérience deautres nations, certaines de leurs r é a l i s a t i o n s dtant de proches copies de modèles étrangers ; il est donc tout f a i t improbable q u ' i l s a i e n t développé les mécanismes de propulsion et de commande nécessaires pour faire fonctionner des objets comme nous leawns d é c r i t ci-dessus.
  • 25. Une a u t r e p o s s i b i l i t é serait que ces objets soient des visiteurs d'une autre planète. On connaSt mal les probabilités de vie sur d'autres planetes et on ne dispose donc pas de base solide pour évaluer l a proba-bilité que des c i v i l i s a t i o n s trh en avance guo l a nbtre existent en dehors de l a Terre. Dans ses conmentaires li ce s u j e t (annexe D), le Dr James Lipp du projet Rand considère que cette solution du mystere des objets volants non identifiés est extremement improbable. En attendant l'elimination de toutes les autre solutions ou l a preuve formelle de la nature de ces objets, cette p o s s i b i l i t é ne sera pas explorée plus avant.
  • 26. A N N E X E A i r Material Comnand (Direction du Matériel Aérien) Aéro Medical taboratory (Laboratoire de médecine aérienne) Weather Liaison (Services météorologique) Research and Development (Recherche et Développement) Electronic Plans (Plans électroniques) Technical Intelligence, Technical Sections (Services de renseigneraentg techniques services techniques) Autres agences Directorate of Intelligence, Hq, USAF (AFOIR) (Direction des services de renseignements de 1'Etat Major de l'Année de l'Air) Office of Naval Intelligence (Bureau des services de renseignements de la Marine) Lambridge Field Station, Lahridge* Mass (Station de Lambridge, Mass) A i r Weather Services (Services météorologiques de l'Air) ohio State University (Université de l'Ohio), Dr Hynek Rand Inc, Rand Project (USAF) Scientific Advisory Board (USAF) (Conseil Scientifique de l'Armée de 1 ' A i r ) , D r Valley
  • 27. lisque Sphère Qlindre REPARTITION DES OBSERVATIONS SUIVANT LEUR FORME (OBSERVATION No 1-203) Ovale avec ailes Carré Parechute Canular Indéterminé
  • 28. Janvier 1947 Fdvri er Mars Avril Mal Juin Juillet A0Qt Septembre Octobre Novembre Ddcembre Janvier 1948 FiJvrier Mars A v r i l Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre DOcemLre Janvier 1349
  • 30. ; Janvier Fevrf er Mars A v r i l Mal. Juin Juillet AoQt septembre Octobre Novembre Decembre Janvier ~Bvriei Mars A v r i l M a i Juin ailaet Aoat Septembre Octobre Nov@rubre D6cenbKa Janvier
  • 31. Janvier Février Mars Avril Mai Juin ' Juillet A0Qt Septembre Octobre Novembre Décembre Janvier 1948 Février MCiTS Avril M a i Juin Juillet A~a:t I Septembre Octobre Novembre Décembre Janvier 1949
  • 32. Janvier 1947 Fdvri er Mars A v r i l Mai Juin Juillet Aout Septembre Octobre Novembre Décembre Janvier Février Mars A v r i l Mai Juin Juillet AoQt ~eptérabre octobru Novembre Decenbre Janvier
  • 33. par C.E. VaZZey, Manber Suientific Adubory Baard, Office of the Chief of Staff, United Stutes A i r Forae (membre du Conseil Scientif<que du bureau du Chef d'Etat -*or de ZtAde de Z'ACr AmdScaine). L'auteur a etudié les résumés et commentaires sommaires relatifs aux objets volants non identifiés qui lui ont été transmis par l'Air Force Intelligence (Services de Renseignement de l'Armée de l'Air). Ses remarques se üiviscnt en trois prties yrinci;.loo 8 la 2rewFiire lartie est un breP r&swé des comptes rendus d'observations ; la dewieme partie consiste en une étude génerale des différentes possibilit& d'explication, la troisihe partie contient un certain nombre de recommandations pour la conduite de l'action future. &RE PARTIE : ~ERFE MD ES OBSERVATIONS w Les rapports peuvent etre regroupés corne suit : GRWPE 1 : La plupart des rapports décrivent l'observation de jour d'objets oiétalliques ressemblant a des disques dont le diamètre represente environ dix fois l'épaisseur. Il est suggbré que la section efficace est assymétrique et ressemble plut6t a une carapace de tortue. Les rapports s'accordent sur le fait que ces objets sont capables d'acc~lQrations et de vitesses élevées r ils sont souvent observés en groupes, quelquefois en formation. Parfois, ils oscillent. GfEOUPE 2 : Le second groupe rassemble des observations de lumi&res la nuit. Elles sont également capables de vitesse et dnaccél6ration 6levées. Elles sont moins fréquewient observées en groupes. Elles apparaissent habituellement compe des objets lumineux nettement definis. GROUPE 3 : Le troisième groupe rassemble les observations de différents types de fusées ayant en général une apparence voisine de celle des fusees V 2. GFKNPE 4 t Le quatrieme groupe contient des observations d'engins variés qui, selon l'auteur, sont des ballons sondes de forme inhabituelle tels que ceux qui sont fabriques par la General Mills Company aux termes d'un contrat avec la Marine Nationale.
  • 34. GROUPE 5 : Le cinquième groupe comprend les observat ions d'objet- - crédibles REMARQUES GENERALES e D'une mani8re générale, on peut noter que très peu de comptes rendus signalent que les o b j e t s o n t produit du b r u i t ou des interferences radio. . 11 n'y a pas non plus d'indications d'effet matériel ou de dommage physique attribuables aux objets observ6s. RESUME DE LA 16re PARTIE Ce rapport prendra en compte principalement les observations des groupes 1 et 2. 2& PARTIE : EXPLICATIONS POSSIBLES ES OBSERVATIOOJS SECTION A : Que peut-on déduire d'une seule observation sur la nature d'un objet aerien non i d e n t i f i é 3 On se trouve confront4 3 deux problèmes : lo) que peut-on déduire sur l a nature des objets à partir de calculs géométriques uniquement ? 2*) que peut-on déduire de plus, si l'on admet que les objets obéissent aux lois de l a nature telles que nous les connaissons En ce qui concerne le premier probleme, on peut affirmer que, seuls les rapports de longueur et les taux de variation de ces rapports peuvent etre déterminés avec préhision. Par conséquent, la distance et la taille de ces objets ne peuvent etre déterminees ; et il est clbir que les déclarationssi la t a i l l e des objets observés varient considérablement. Cependant, des angles tels que 1' angle sous lequel a et4 vu l'&jet, peuvent Btre observ6s. En outre, il y a une assez bonne concordance entre les déclarations de plusieurs observateurs selon lesquelles le diamètre des objets du groupe 1 repr6sente à peu près dix f o i s leur épaisseur. Bien que l a vitesse ne puisse etre déterminée, l a vitesse angulaire peut lt&tre t et en p a r t i c u l i e r , l a fréquence d'oscillation pourrait, en prfncipe, etre détennin4e. V o i c i tout ce queon peut tirer comne conclusions à p a r t i r de considérations géométriques seulement, sur l a distance et la t a i l l e des objets : 1) du f a i t que les tailles estimées varient considérablement, les objets devaient Btre en f a i t , soit de différentes tailles, soit plus vraisemblablement suffisamnent éloignés des observateurs pour que l a vision binoculaire ne produise pas d ' e f f e t st6réoscopique t ce qui signifie simplement qu'ils se ~ trouvaient 3 une distance supérieure a 30 pieds R ; i environ 10 mètres.
  • 35. 2) puisque ces objets ont disparu derriere des arbres, des bbtiments, des nuages, etc., ils étaient suffisanment gros pour etre visibles aux distances où se trouvaient ces obstacles reconnaissables. Il est de toute évidence de première importance d'estimer la taille et la masse des objets observés. Ceci peut etre possible si l'on accepte d'admettre qu'ils obéissent aux lois de la physique. Puisque l'on n'a pas observe que les objets produisent un quelconque effet physique (excepté dans le cas ail un nuage s'est évaporé le long de la trajectoire), il n'est pas certain que les lois de la mécanique, par exemple, soient suffisantes pour expliquer les phénomènes observés. Mais si l'on suppose que les lois de la mecanique suffisent, l'exemple suivant apporte une preuve qu'une dimension au moins pourrait, en principe, etre déterminée : Supposons qu'on observe un simple pendule suspendu dans le ciel t après avoir observé sa fréquence d'oscillation, on pourrait en déduire sa longueur avec précision d8apr&s les lois de la mécanique. Ce qui nous =&ne a suggérer que l'on pourrait déduire quelque chose du mouvement deoscillation de certains des objets dugrbupl. Supposons que nous connaissiorsla fréquence angulaire et l'amplitude angulaire de ce mouvement d'oscillation (on peut les mesurer en principe à partir d'Un film). Pour les besoins du calcul, supposons que l'objet ait un diarnetre de 30 pieds r, qu'il soit aussi rigide qu'une aile d'avion normale de 30 pieds d'envergure, qu'il soit construit dans un matériau de rapport poids-résistance optimum, et qu'il ait une structure de conception optimale. Il est possible de calculer quel poids doit avoir l'objet tout en étant soumis au mouvement angulaire observé. Faisons le calcul pour une série de tailles supposées de 1, 2, 4, 8, 16, 32, 64, ... jwqu'à disons, 200 pieds et représentons graphiqueqient ka masse calculée, en fonction de la taille supposée. Le caractère non linéaire de la courbe devrait indiquer une limite supérieure approximative a la taille de l'objet. Si, de plus, on suppose que l'oscillation est due a des forces aérodynamiques, il est possible qu'on puisse obtenir des informations plus pr6cises. On peut probablement obtenir des témoins, avec une granùe fiabilité, les donnees angulaires requises en utilisant un modele de démonstration qu'on peut faire osciller ou vibrer d'une mani6re connue. RESUME î&me Partie a Section A On ne peut calculer la taille des objets observés ii partir d'une seule position, uniquement par des calculs géométriques ; on peut utiliser par contre, une observation de ce type (en admettant que les objets sont essentiel-lement des aéronefs) pour fixer des limites de taille raisonnables. f environ 10 mètres.
  • 36. SECTION B t Po s s i b i l i t é d e S~stentatione t de propulsion d'un o b j e t s o l i d e par des moyens inhabituels. Etant donné que certains observateurs ont de toute évidence enjolivé leurs rapports en parlant de rayons, jets de gaz, faisceaux lumineux, vaisseaux spatiaux et autres, il est hkm d'emniner les posbibilités existantes dans ce domaine. Ceci est également important é t a n t donné les concPusions de l a 2ème p a r t i e , section A, de ce rapport. -l-&--re--M -E-T-H-O-D-E : Propulsions e t sus t ent a t ion par "rayons" ou "faisceaux lumineux" On entend par "rayons" ou Taisceaux lumineux", soit des radiations purement électromagnétiques, s o i t des radiations essentiellement corpusculaires telles que des rayons cathodiques,des rayons cosmiques ou des faisceaux cyclotroniques. Il est évident que tout appareil propulse ou sustenté par de tels moyens est essentiellement un appareil à réaction. Il est fondamental de savoir que, dans la théorie d'un t e l type d'appareils, une quantité d'énergie donnée e . dépensée plus efficacement si la quantite de mouvement rejetée vers l ' a r r i è r e ou vers le bas est importante. Ceci signiffe qu'une masse importante devrait recevoir une faible accélération - théorèmes bien compris des constructeurs d'hélicoptères. Les faisceaux de lumière ou rayons donnent l qe f f e t contraire, une f a i b l e masse étant affectée d'une vitesse blevee, et par conséquent, c'est une puissance erronée, supérieure aux réserves énergétiques t o t a l e s du golbe qui s e r a i t nécessaire pour sustenter même le plus p e t i t objet par de tels moyens. -2-6m--e- -M-E-TH-O-D-E- : Ut i l i s a t i o n d i r e c t e du champ magnetique t e r r e s t r e . Un observateur (observation no 68) a remarqué un violent déplacement de l'aiguille d'une boussole qu'il t e n a i t 8. l a main. Si nous admettons, a p a r t i r de là, que les objets produisent un champ magnétique, comparable au champ magnétique terrestre, précisément 0,l gauss, et que l'observateur a noté de son point d'observation que l ' o b j e t é t a i t vu sous un angle 8 , le nombre d'ampères-tours de l'électro-aimant requis est donné par : n i = -30R 03 R est l a di s t anc e d e leobjet 82 Par exemple, si l a distance R est de un kilomètre et si l'objet a un diamstre de 10 mètres, n i est proche de 1 milliard dOampêres-tours. Maintenant si l'objet é t a i t en f a i t 3 une distance de 10 mètres seulement et é t a i t proportionnellement plus p e t i t , c'est-&dire, de 10 ceptimètres de diamGtre, il faudrait encore presque 10 millions d'ampères- tour^ Ces chiffres sont légèrement supérieurs à ce qui peut etre réalisé sans inconvénient au sol. Cela rend improbable l'observation effective d'un tel phénomène.
  • 37. * 8 D'autre part, le champ magnétique terrestre r é a g i r a i t sur un tel aimant pour produire non seulement un couple de torsion, mais aussi une force. C e t t e force ne dépend pas directement de l ' i n t e n s i t é du champ magnétique terres-tre, mais de son i r r é g u l a r i t é ou gradient. C e t t e force est manifestement infinitésimale puisque les variations du champ sur une distance de dix m è t r e s (diaaètre supposé de l'objet) sont à peine mesurables ; de plus, le gradient n'est pas prévisible mais varie avec la localisation des gisements de minerais. Ainsi, m&e si l ' e f f e t etait suffisament important pour Btre u t i l i s é , il s e r a i t imprévisible et peu fiable. -3-im--e- M-E-T-H-O-D-E- : Sus tentat ion d'un objet chargé électriquement par un mouvement de cet objet transversalement au champ magnétique terrestre. Un objet charge positivement se deplaçant d'Ouest en E s t ou un objet chargé négativement se deplaçant d'Est en Ouest s e r a i t soumis h une force ascendante due au champ magnetique terrestre. Une sphsre de 10 mitres de diamètre se déplaçant a une vitesse de un kilbitre / seconde s e r a i t soumise à une force ascendante de l'ordre d'une l i v r e B 18Equateur, si elle était charg6e à un potentiel de 5 x 1012 voltç. Ce qui est évidement ridicule. RESïR4E 26me Partie : Section B On a envisage plusieurs moyens non orthodoxes de sustenter ou de propulser un objet solide ; ils sont tous impraticables. C e t t e constatation confère de la c r é d i b i l i t é à l'hypothese de départ proposée dans l a dewtieme p a r t i e selon laquelle les objets sont sustentés et propulsés par des méthodes classiques ou bien ce ne sont pas des solides. Aucune analyse du type de c e l l e de l a section B de l a deuciime partie ne peut bien sQr, en principe étre exhaustive. SECTION C : Causes possibles des observations. C--a-t-é g-o-r-i-e- 1- : .P.h.é.n.o.m..ë.n..e.s. .n.a..t.u.r.e.l.s.. .t.e.r.r.e. stres 1) Les observations peuvent etre dues h certains phénomènes tels que la foudre en boule. L'auteur n'a pas de suggestion à f a i r e sur ce problbe essentiel-lement météQrologlque. 2) Les objets peuvent etre une sorte d'animal. Nous pouvons f a i r e cette remarque &me pour le cas célégbre de l'observation na172 où une lumiire a été prise en chasse pendant une demi- heure par un P51 et O& le p i l o t e a estimé qu'elle était pilotee de façon intelligente, en considdrant qu'il est improbable qu'une intelligence'capable de fabriquer un appareil aussi remarquable s'amuse d'une manière aussi f u t i l e que celle décrite par le pilote.
  • 38. Dans cet ordre duidees, il pourrait etre bon de se demander si cer-taines des lumières observées l a nuit n'étaient pas des lucioles. 3) Les objets observés peuvent avoir une origine hallucinatoire ou psychologiqu~ L'étude de cette p o s s i b i l i t é est d'une importance primordiale car nous powons en deduire quelque chose sur les caractéristiques psychologiques de l a population : sa réponse 3 une attaque t et aussi quelque chose sur l a fia. bilité de l'observation visuelle. On aimerait supposer que l e s positions occupées par un grand nombre des observateurs garantie la qualit6 de leurs observations. Malheureu-sement, beaucoup de p i l o t e s ont rapporté des phenmenes curieux pendant l a guerre - le cas des chasseurs de boules de feu vient l ' e s p r i t . Dans le même ordre d'idées, les marins rapportent avoir vu des serpents de mer depuis des centaines d'années mais aucun n'a encore pu produire une rotog graphie. Il s e r a i t intéressant d'analyser en tableaux, les comptes rendus 'd'observations de ballons japonais pendant la guerre de façon à voir jusqu'a quel point ils é t a i e n t fiables. Nous avons là un phénomène dont l a réalité a é t é prouvée. 11 est int6ressant de constater que les observations atteignent rapidement une frgquence maximum 3 la fin de juin 1947 puis diminuent lentement Nous pouvons supposer que ceci est effectivement une indication sur le nombre e f f e c t i f d'objets, ou bien au contraire, nous powons considérer que cette courbe de fréquence donne des indications su. la psychologie de masse. On peut tester cette hypothese. Supposons que l a population soit momentanément excitée ; cunment la frdquence des observations varie- t- elle avec le temps ? Une etude des lettres excentriques envoyees après la récente publicité f a i t e au programme de satellites devrait donner la distribution de fréquence requise. Il est probablement nécessaire, mais certainement pas suffisant que l a courbe des objets non i d e n t i f i e s et la courbe de ces lettres excentrique: soient similaires pour classer les disques volants comme des hallucinations. Une expérience à grande échelle a éré r é a l i s é e avec l'annonce d'un débarquement martien par Orson Wells à l a radio. Il doit subsister des dossiers 8 ce s u j e t dans les archives des journaux. C--a-t-é g-o-r-ie-- 2- : P..h.é.n.o.m..G..n.e.s. .t.e.r.r.e..s.t.r.e..s. .f abrigu--e-s- p -ri-r- -l'-h-a-a-m-e- Les objets pourraient etre des avions russes. S ' i l en était a i n s i , nos considérations des sections A et B indiquent que nous aurions des raisons d'etre inquiets. L'auteur estime que seule une découverte accidentelle d'un degré de nouveauté jamais a t t e i n t , pourrait s u f f i r e a expliquer de tels engins. Il est douteux par a i l l e u r s qu'un ennemi potentiel é v e i l l e notre curiosité d'une manière aussi vaine.
  • 39. Il est intéressant de noter que le physicien britanique Love11 'Z mentionne dans la revue @@Physics Todaym la découverte par radar d'un nouveau flux diurne de météorites qui atteint son maximum au cours du mois de juin 1947. Les objets observés perdent cependant peu de leur'intéret si ce sont des &teores. -2--- -A-n-i-m-a-u-x- : Bien que les objets décrits afent plus un comportement d'animal que de n'importe quoi d'autre, il y a peu de rapports dignes de foi sur des animaux extra-terrestres. 3--- -V-a-i-s-s-e-a-u-x- -s-p a-t-i--a-u-x : On peut avancer les considérations suivantes : a) il existe une civilisation extra-terrestre capable de réaliser des engins tels qu'ils sont d6crits, il est des plus probable que son developpement est tres en avance sur le n6tre. Cet argment peut etre défendu par les seuls arguments de probabilite sans recourir A des hypotheses astronomiques, b) une telle civilisation pourrait observer que nous avons maintenant sur Terre des bombes ataniques et que nous développons rapidement la technologie des fusées. Elle devrait s'alarmer au vu de l'histoire passee de l'humanité. Nous devrions par conséquent à l'heure actuelle espérer par dessus tout recevoir de telles visites. Puisque les actions humaines, les plus facilemnt observables a distance, sont les explosions de boinbes A, nous devrions nous attendre à trouver une certaine relation entre les dates d'explosions de bombes A, les dates auxquelles des vaisseaux spatiaux sont observés et le temps requis pour que de tels và&sseaw viennent de leur base et y retournent. SECTION D : Le bouclier anti-gravitationnel Un certain nombre d'écrivains et peut-&tre B.G. Wells le premier, ont supposé qu'il serait possible de realiser un moyen de protéger lin corps pesant de l'influence de la pesanteur. Un tel objet flotterait alors. Récemment on a pu lire dans la presse qu'un économiste en vue avait offert de financer une recherche sur ce sujet. De toute evidence, le principe de la conservation de l'énergie exigerait de fournir une dnergie considérable à l'objet sustenté afin de le placer sur le bouclier. Cependant, cette quantité d'énergie n'est en aucune
  • 40. façon prohibitive et, de plus, elle peut dtre r6cupérée quand l'objet atterrit. Outre le fait que nous n'avons aucune suggestion sur la maniare de réaliser un tel mécanisme, les différentes théories de la relativité générale sont toutes d'accord pour admettre que la force gravitionnelle et la force due h l'accélt!!ration ne peuvent pas etre distinguées, et h partir de cette hypothsse, les théories prévoient certains effets qui sont observés dans la pratique. Par conséquent, cette hypothèse est probablement correcte et un de ses corollaires est essentiellement que la gravité ne peut etre contr'eba-lancée que par une accélt5ration. Nous pouvons réaliser cela avec succes en fabriquant par exemple un satelltie artificiel, mais ce n'est vraisembla-blement pas ce qui a été observé. Le dossier ne devrait pas dtre clos. Un météorologiste devrait calculer l'énergie approximative ndcessaire pur faire évaporer une masse de nuage telle que sur les photos de l'observation 11.26, Avec l'aide d'un spécialiste en aérodynamique, il devrait Btudier si un météorite de taille inhabituelle peut se déplacer de la maniere decrite. Les calculs suggérés dans la section A de la 2ème partie devraient être évalués par un spécialiste en aérodynamique avec les difications que ses connaissances plus approfondies peuvent lui suggérer. Les études de psychologie de masse proposées dans la 2èmc partie section C, catégorie.: 1, 3, devraient etre conduites par une équipe compétente de statisticiens et de spécialfstes de la psychologie de masse. Les enqudteurs devraient transporter avec eux des objets ou des images animées h comparer avec les souvenirs de l'observateur. Les équipements devraient etre conçus de mani&re appropriée par un psychologue qui ait de l'expérience des'problëmes relatifs aux avions et a la conception des équipements de commande d'avions de façon h ce qu'il ait quelque idée sur ce qu'il y a 3 rechercher. Si l'Air Force a des raisons dl&tre sérieusement intéressée par ces rapports, elle devrait prendre des dispositions indidiates pour interroger les observateurs de maniere plus précise. Une personne compétente en optique de l'oeil et de l'atmosphère devrait se pencher sur le point particulier sur lequel s'accor-dent plusieurs rapports qui décrivent les objets corne étant dix fois plus larges qu'épais ; il s'agirait de voir s'il y a une pluralité de fonnes réelles qui apparaissent ainsi lorsqu'elles sont vues dans des conditions proches des limites en matière de résolution et de contraste détectable.
  • 41. A N N E X E D I-nID-Ic.cI-= Bmgadier Généra2 Rtt t United States Air Force Director of Reseamh and ikvetopnent Offhe (Directeur chc bureau de ta Reohemhe et drc iMvetOppemerit) Chief of Staff Irkzteriut (Chef du Pereonnet) Wmhington 25, D.C. Cher GénBral Putt, Ceci fait suite à votre lettre du 18 novembre 1948 relative au pro-blème des "objets volants" et B la reponse de M. Collbohm datée du 24 novembre 1948. Dans le paragraphe (b) de sa réponse, M. Collbohm promettait (entre autres choses) d'envoyer une analyse de "la conception partfculiGre et les caract&istiques de performance qu'on estime spécifiques des vaisseaux spatiauxn, La lettre qui suit donne en termes très généraux une étude de la probabilité d'une visite de la Terre a partir d'autres planètes (analyse des problhes d'engineerlng) et donne quelques éléments sur l'utilisation de vehicules spatiaux en comparant avec les descriptions d'objets volants. M. Collbohm en donnera des copies au Colonel Mc Coy à la base aérienne Wright-Patterson à la réunion d'information de la RAND dans quelques jours. Un bon début serait de rechercher les quelques lieux d'origine possibles de vaisseaux spatiaux. 11 y a un accord assez lrirge parmi les astronomes pour estimer qu'une seule planète du système solaire (à part la Terre)peut porter des formes supérieures de vie. C'est la planète Mars. Encore semble-t-elle taut à fait désolée et inhospitalière si bien que ses habitants seraient plus occupés par leurs problèmes de survie que nous ne le saamassur Terre. La référence nol donne les descriptions adéquates des conditions naturelles existant sur les diff6rentes plan6tes et leurs satellites. Nous donnorsici une citation de la rgference Nol. "Se demander si des etres intelligents existent sur Mars pour apprecier les splendeurs du paysage martien est de la pure spéculation. Si nous avons correctement reconstitue l'histoire de Mars, il y a peu de raisons de croire que les processus de la vie puissent ne pas avoir suivi un cours similaire h l'évolution terrestre. A partir de cette hypothèse émergent trois possibilités générales. Dos etres intelligents peuvent sl&tre protégés de la perte excessivement rapide deatmosph&re, d*oxyg&ne et d'eau en c~nstruioant des maisons et des villes dans des conditions physiques contr8lées scientifi-f pas trop grandes sinon elles pourraient étre visibles. Peut-etre Sous terre où la pression atmosph6rique serait plus élevée et où les extrémes de température seraient reduits.
  • 42. queutent. Une seconde possibilité serait que l'évolution ait développé un etre qui puisse resister aux rigueurs du climat martien ou bien encore cette civilisation pourrait avoir péri". "Ces possibilités ont été suffis~tdé velopp6es par la fittératu pseudo-scientifique pour rendre superflus de plus amples développements. Cependant, il peut exister certaines restrictions intéressantes a l'astronomie et a la physiologie d'un martien. La rarete de lWatmosph6re, par exemple, peut rendre nécessaire un système respiratoire complète~nt transford mur des créature B sang chaud. Si la pression atmosphérique est tres inférieure 3 la pression de vapeur de l'eau h la température du corps d'un individu, le proces sus de la respiration avec notre type de poumons devient impossible. Sur Mars, la pression pour une température du corps de 98,6 F (37OC) devient critique quand une colonne de l'atmosphère contient un sixième de la masse d'une colonne similaire sur la Terre. Pour une température du corps de 77OF(25 le rapport de masse critique est réduit a un douzième et pour une tempdrature de 60" F(15,S°C) h un vingt-quatri8me. Ces valeurs critiques sont du meme ordre que les valeurs estimées pour lWatnmsph&re de Mars. En conséquence, l'anatomie et la physiologie d'un martien peuvent étre radicalement différentes des niitres. Mais tout ceci neest que conjecturew. 'Nous ne connaissons pas les origines de la vie, même sur Terre. Nous sommes incapables d'observer le moindre signe de vie intelligente sur Mars. Le lecteur peut se faire sa propre opinion. S'il croit que la force vitale est universelle et que des etre intelligents ont pu un jour se développ sur Mars, il n'a qu'a imaginer qu'ils ont survecu pendant d'innombrables générations avec une atmosphere rare, presque dépourvue deoxygSne et d'eau, et sur une planète ou les nuits sont beaucoup plus froides que nos hivers arctiques. L'existence d'une vie intelligente sur Mars n'est pas impossible, mais n'est absolument pas prouvée". 11 n'est pas trop déraisonnable de faire un pas de plus et dwenvisa ger la possibilit6 que Vénus soit habitée par une forme de vie intelligente. Son atinosphhre, c'est certain, est appareament canposc5e essentiellement de dioxyde de carbone avec des nuages epais de gouttelettes de fomaldéhyde et il semble qu'il n'y ait que peu ou pas d'eau. Cependant, des organismes vivants pourraient se développer dans des environnements chimiques qui nous sont inconnus : le regne végétal par exemple opëre sur un cycle énergétique diff6rent de celui de l'Home. Des corps pourraient etre constitués et mûs par des éléments chimiques differents et d'autres principes phyLiques que ceux des créatures connues. Une chose est évidente : les poissons, les insectes et les mamnifères fabriquent tous à l'intérieur de leur propre corps des canposés chimiques complexes qui n'existent pas en tant que minéraux Dans cette mesure, la vie est autosuffisante et pourrait bien s'adapter elle-même B n'importe quel environnement 8 l'intérieur de certaines limites de température (et de taille des créatures). Vdnus a deux handicaps par rapport B Mars. Sa masse et sa gravit6 s presque aussi grandes que celles de la Terre (Mars est plus petite) et son atmosphère nuageuse devrait décourager l'astronomie et donc les voyages spatiaux. Les autres planètes du système solaire offrent si peu de perspective qu'elles peuvent être ignorées.
  • 43. Dans les quelques paragraphes qui vont suivre, nous parlerons de Mars. Il faut signaler que la plupart des remarques que nous ferons, s'appli-quent aussi bien b Vénus. Diverses personnes ont suggér6 qu'une civilisation avancée pourrait avoir visité la Terre 8 partir de Mars ou de Vénus à des intervalles de dizaines ou de milliers d'années. Des rapports sur des objets observés dans le ciel semblent avoir été transmis à travers les genérations. Si cela était vrai une civilisation possédant de telles connaissances et un tel pouvoir aurait dtabli une certaine forme de contact direct. Elle pourrait voir que les habitants de la Terre sont impuissants a causer des donunages interplanétaires. Si elle craignait de ramener chez elle des maladies, elle pourrait au moins essayer de camnuniquer. 11 est difficile de croire qu'une civilisation technologiquement développée viendrait sur Terre, ferait etalage de ses capcites par des voies mystérieuses, puis repartirait tout simplement. L'auteur estime qu'une longue pratique du voyage spatial implique une technologie et une shience, des armes et des modes de pensée très avances. 11 n'est pas plausible de méler (comma beaucoup d'écrivains le font) les vaisseaux spatiaux et les épées. De plus, il est peu probable qu'une civil.isation qui aurait assez d'initiative pour explorer les plant%tes,soit trop timide pour conclure quand le travail serait fait. Il faut.analyser une autre hypothèse. Les Martiens auraient maintenu une observation de routine de la Terre depuis longtemps et aurait été alarmé à la vue de nos tirs de bombes A prouvant que nous sommes belliqueux et au seuil du voyage spatial (Vénus est élirnin6e de cette hypothèse puisque son atmosphere nuageuse rendrait cette surveillance peu pratique). Les premiers objets volants ont été vus au printemps 1947, aprës cinq explosions atomiques au total, soit Alamogordo, Hiroshima, Nagasaki, Crossroadç A et Crossroads B. Parmi celles-ci, les deux premieres étaient en position d'étre vues de Mars, la troisième était au bord du disque terrestre a la lumiere du jour et il est douteux qu'elle ait pu &tre aperçue et les deux dernieres étaient du mauvais &té de la Terre. Il est vraisem-blable que les astronomes martiens avec leur atmosphere mince pourraient construire des télescopes suffisamaient grands pour voir des explosions de bombes A sur la Terre, bfen que nous ayions été respectivement a 165 et à 153 millions de miles de Mars aux dates des explosions d'Alamogordo et d'Hiroshima. Le point le plus faible de cette hypothhe consiste b dire qu'une surveillance défensive de la Terre sur de longues périodes (peut-&tre des milliers d'années) serait ennuyeuse et qu'aucune civilisation ressemblant mhe de loin, à leHumanité ne l'entreprendrait. Nous n'avons meme pas envisage de le faire pour Vénus ou Mars, par exemple. En conclusion de cette analyse, si les ~artiens nous rendent visite actuellement sans prendre contact avec nous, on peut supposer qu'ils'ne se sont lancés que recemment dans le voyage spatial et que leur civilisation est presque au même niveau que la nbtre. La probabilité que les Martiens dans des conditions aussi différentes de celles de la Terre, aient une civilisation ressemblant 3 la notre est extremement faible.
  • 44. ~t il est pratiquement improbable que leur civilisation soit moins d'un demi siecle en avance sur la nôtre. C'est seulement dans les cinquante dernieres années que nous avons commencé ii utiliser l'avion et dans les cinquante années à venir, nous allons presque certainement commencer B explorer l'espace. 11 semble donc que le voyage spatial 8 partir d'une autre planète du syst&me solaire soit possible, mais tres improbable. Il n'y a pas plus d'une chance sur miale. Ce qui laisse la totalité des planètes des autres étoiles de la galaxie comte sources possibles. Beaucoup d'astronomes modernes pensent que les plarietes sont des phénomènes liormaux et logiques dans l'histbfre d'une étoilei(plut6t que des bizareries cataclysmiques), si bien que l'on peut s'attendre à l'existence de nombreuses planètes dans l'espace. Pour restreindre,le champ unl.petit peu?!. on peut déterminer des spéci-fications assez ldches pour l'étoile autour de laquelle la planete d'origine des vaisseaux spatiaux tournerait. Disons que l'étt5ile devrait avoir une certaine ressemblance avec le soleil qui fait partie de ce qu'on appelle la 'série principale' d'étoiles, c'est-à-dire que nous éliminons les naines blanches, les géantes rouges et les supergéantes. Pour la description de ces types d'étoiles, voir la référence 2, chapitre 5. Il n'y a pas de raison précise pour faire cette hypothèse si ce n'est une simplification de la discussion. Nous prenons encore en consldt5ration la majorkt4 des étoiles. Par ailleurs, les véritables dtoiles variables peuvent étre élimi-nées puisque les conditions sur une planete attachde a une étoile variable fluctueraient trop pour permettre la vie. Le nombre d'étoiles élimin6es pour cette raison est négligeable. Dans la référence 3, pages 76 et.85 on voit que les types les plus courants sont trop brillants pour étre dans l'espace proche de nous sans qu'on les remarque. Enfin, nous éliminerons les étoiles binaires ou multiples puisque les conditions nécessaires pour que Ir planetes aient des orbites stables dans ce cas sont mal connues. Cette restriction nous permet dV6liminer 3 peu pr&s un tiers des étoiles. Nous pouvons prendre l'échantillon d'espace que nous connaissons le mieux, soit un volme qui aurait le soleil pour centre et un rayon de 16 annks lumière. Une compilation des 47 dtoiles connues, y compris le soleil, à l'intérieur de cet espace, est donnée dans la référence 4, pages 52 B 57 Sont éliminées suivant les criteres donnés ci-dessus : 3 naines blanches, 8 binaires, soit 16 étoiles, et deux ternaires, soit 6 étofles. On considère que les autres, soit 22 étoiles peuvent avoir des planètes habitables. Si l'on abet que le volume d'espace considéré est typique, on peut d4teminer le contenu d'un autre volume raisonnable en faisant yarier le nombre d'étoiles proportionnellement au volume avec le cube du rayon se = 22 x ( r 33 où S est le nombre d'étoiles pouvant convenir et r le 16 e rayon de la sphère en années lumigre (cette formule ne devrait étre utilisée que pour des rayons supérieurs 3 16 années lumitke). Pour de plus petits échantil-lons, nous conseillons un pointage (par exemple, il n'y a qu'une seule étoile envisageable connue autre que le soleil qui soit 3 moins de 8 années lumière) .
  • 45. Maintenant que nous avons une estimation du nombre d'étoiles envisa-geable~, il est nécessaire d'évaluer le nombre des planetes habitables. Nous ne disposons que d'un échantillon observé, le systieme solaire,et l'évaluation doit &tre faite avec un faible degr6 de confiance, puisque la vie intelligente peut ne pas etre distribuée du tout au hasard te soleil a neuf planètes, dont les orbites sont disposées suivant une progression assez régulière (voir référence 1, annexe I), ce qui confère de la credibilité aux théories selon lesquelles beaucoup d'étoiles ont des plhn6tes. Sur les neuf planètes, seule une #anate, la Terre, convient parfaitement h la vie. Deux autres (suivant des orbites adjacentes) sont proches des conditions requises. Mars présente des conditions de vie extremement rigoureuses et Vénus a une atmosphère inadéquate. En envisageantles choses d'une maniBre très large, cela pourrait signifier que chaque étoile aurait une serie de planeths espacées de te611e sorte que l'une ou éventuellement deux d'entre elles auraient une température correcte, une teneur en humidité et une atmosphere correctes pour accueillir une civilisation. Admettons qu'il y ait, en moyenne, une planete habitable par étoile retenue. 11 n'y a pas de raisonnement ou de preuve qui puisse indiquer si la vie va se développer effectivement sur une planète oii les conditions sont pro-pices. Là encore, la Terre pourrait &tre unique et non pas un echantillon pris au hasard. L'auteur peut seulement faire part de son intuition personnelle r la vie n'est pas unique SUE Terre ni même le résultat d'un hasard de faible probabilité, mais est pratiquement inévitable dans les conditions adéquates. Ce qui revient h dire que le nombre de planètes habitées est égal au nombre de celles qui sont habitables. 11 faut encore prendre en considération un autre point. Etant donné que nous ne savons rien des autres civiUsations, nous devons admettre que l'iiomne se trouve 8 un niveau moyen du point de vue de l'avance technolo-gique, des difficultés liées B l'environnement, etc.. C'est-à-dire que la moitié des autres planètes est en retard par rapport à nous et ne pratique pas le voyage spatial, et l'autre moitié est en avance et pratique différents niveaux de voyage spatial. Nous pouvons donc imaginer que dans notre volume Bchantillon, il y a onze civilisations da&tres qui ont compencé l'exploration de l'espace. La formule de la page précédente devient maintenant r R= llx est nombre civilisations l'espace dans un volume16 sphérique de rayon r), 16 années lumi8re. explorant Des argumentations telles que celles qui sont appliquées au Martiens (page 40 ) ne s'appliquent pas nécessairement h des civilisations provenant d'autres systèmes d'étoiles. Au lieu d0&tre une première escale, il est possible que la Terre ne soit atteinte qu8apr&s de nombreux siecles de développement et deexploration.à l'aide de vaisseau spatiaux, si bien qu'il faut s'attendre a ce qu'une civilisation qui nous rendrait visite soit trgs en avance sur 1 '-me . Résumons l'argumentation ci-dessus : les chances pour qua il existe
  • 46. des voyageurs de l'espace sur des planètes, s a t e l l i t e s d'étoiles voisines de nous sont bien plus grandes que les chances pour q u ' i l y ait des Martiens voyageant dans l'espace. La premiere éventualité peut Btre consid4rée presque comne une certitude (si l'on accepte les hypotheses de départ), tandis que le seconde a vraiment une très f a i b l e probabiliti. Afin d'estimer les chances r e l a t i v e s pur que des v i s i t e u r s provenant de Mars ou d'ureitoile X viennent sur Terre et aient des comporte-ments "d'objets volantsa, il est nécessaire d'analyser les caractéristiques des vaisseaux spatiaux. Occupons-nous du cas simple d'abord : un voyage de Mars 3 l a Terre serait propulsé par une fusée. En arrivant, la fusée u t i l i s e r a i t probablement plus de carburant pour freiner à l ' a t t e r r i s s a g e qu'elle n'en a u r a i t u t i l i s é pour la décollage i n i t i a l , é t a n t donné l a force gravitation-nelle plus élevée de la Terre. On peut f a i r e une estimation grossière de l a performance pour le voyage a l l e r en additionnant ce qu'on appelle l a vitesse de libération de Mars ii celle de l a Terre, plus la quantité totale d'énergie (cinétique et potentielle) utilisee pour passer d'une orbite planétaire 3 l'autre. Ce qui donne 3,l + 7,O + 10,7 m i l e s par seconde, soit une vitesse totale requise de 20,8 miles par seconde pour le vol dans un sens * Si l'on exclut l'hypothèse d'une mission suicide, le véhicule devrait atterrir pour r e f a i r e le plein ou bien transporter une réserve suffisante pour le voyage de retour. Admettons que les Martiens a i e n t d6veloppé un véhicule nucléaire propulsé 3 lthydrogène (le systhe le plus efficace qui a i t éti conçu sur Terre) qui u t i l i s e la noitit5 de ses étages pour venir et ltautre moitié pour retourner sur Mars, accomplissant donc un voyage aller-retour sans r e f a i r e le plein de carburant, mais r a l e n t i s s a n t suffisamnent dans notre atmosphere pour etre facilement v i s i b l e (c'est-&dire a t t e r r i s s a n t pratiquement). Puisqueil s ' a g i t de propulsion nucléaire, les températures des gaz seront limitées aux températures maximum dtutilisation que les materiaux peuvent supporter (la chaleur doit &tre transfirée de la p i l e aux gaz, si bien qu'on ne peut pas mettre en oewre un refrbidissement dans l a pile). Le compose d'uranium ayant le point de fusion le plus élev4 que nous puissions trouver est le carbure d'uranium. Il a un point de fusion de 4560eR. Supposons que les Martiens soient capables de rdaliser une température de gaz de 4500eR (= 2500eK) et qu'ils aient également des a l l i a g e s qul rendent économiques les pressions élevées de moteur ; l'impulsion spécifique sera 1 = 1035 secondes et l a vitesse d'échappement des gaz sera C = 33400 pieds/secande (environ 10 km/s) voir référence 5. Le calcul montre que l'utilisation d'un seul étage pour chaque étape du voyage n é c e s s i t e r a i t un rapport carburant/poids brut de 0,96(pur chaque étage) ce qui est trop élev4 pour etre réalisable dans l a pratique. R (soit 4,98 + 11,26 + 17,23 km/S = 33,57 km/s)
  • 47. L ' u t i l i s a t i o n de deux étages, dans chaque sens (quatreen tout)ramSne le rapport de carburant requis II 0,91, valeur qui peut etre réalisée en pratique. S i par le développement d'alliages r&sistants, le poids de base peut &tre maintenu 1 10 du poids total pour chaque étage, un résidu de 9 O pourrait Btre u t i l i s é comme charge u t i l e . Un véhicule de quatre étages a u r a i t aloie un poids brut de (jE)4=15 ôûô f o i s l a charge u t i l e 8 a i n s i , si l a charge 9 u t i l e était de 2 000 l i v r e s (environ 1 tonne), le poids brut s e r a i t de 30 millions de l i v r e s (15 000 tonnes) au moment du décollage i n i t i a l ( l i v r e s t e r r e s t r e s ) . Bien sûr, si nous admettons que les Martiens se ravitaillent en . combustible, le vaisseau pourrait n'avoir que deux étages X et son poids s e r a i t (9 = 123 f o i s la charge u t i l e , c'est-&-dire 123 tonnes. Ceci n é c e s s i t e r a i t d'apporterdes,+uipements d'électrolyse et de réfrigération et de stationner au pôle sud suffisanment longtemps pour e x t r a i r e du combustible pour le voyage de retour puisque nous neavons pas ét6 sollicités. Nos océans (électrolyse pour fabriquer Hz) seraient v i s i b l e s dans les télescopes des Martiens et il. est plausible qu'un tel plan puisse etre suivi surtout si ces derniers vi'ennent sans savoir à l'avance que l a Terre a une c i v i l i s a t i o n . De l a même manière, nous pouvons calculer les conditions requises pour un woyage à p a r t i r d'une planete liée B une &toile autre que le Soleil. Dans ce cas, l'énergie (ou l a vitesse) requise a plus de composantes : a) vitesse de l i b é r a t i o n de la planète, b) v i t e s s e de libération de l*6toile, C) une v i t e s s e suffisante pour traverser quelques années lumière deespace dans un t e m p s raisonnable, d) décelération en direction du soleil, e) d8célération en direction de la Terre. L'étoile "éligible" la plus proche est un objet appelé Wolf 359 (cf. réf. 4 p. 52) h 8,O années lumiare de distance. E l l e est petite, sa magnitude absolue est de 16,6 et c'est un exemple type de "naines rougesm qui constituent plus de la moitie des populations é l i g i b l e s . Par comparison avec des étoiles semblables dont l a masse est connue, on estime que l a masse de cette étoile est de 0,03 fois celle du Soleil. Puisque l'étoile a une f a i b l e luminosité (Btant beaucoup plus petite et plus froide que le soleil) une planète habitable devrait nécessairement se trouver sur une p e t i t e o r b i t e pour la chaleur- Parmi les diverses énergie nécessaires indiquées au paragraphe précédent, le point c) vitesse pour traverser l'espace, est tellement irsmense qu'il rend les autres totalement négligeables. Si les v i s i t e u r s vivAient très longtemps et pouvaient *hibernera pendant 80 ans à l'aller et au retour, alors 1/10 de l a vitesse de la lumière serait nécessaire, c'est-&-dire l a vitesse énorme de XI 000 km/s. Ceci est totalement hors de portBe de tous les niveaux imaginables de propulsion par fusée. *Trois étages en f a i t . Lors du voyage vers la Terre, le premier étage serait rempli de combustible, le second serait partiellement rempli, le trotsi-serait vide. Le premier étage serait eliminé en vol. Lors du retour vers Mars, les deuxieme et troisième étages seraient remplis de combustible. Le poids brut du véhicule i n i t i a l s e r a i t de l'ordre de grandeur d'une fusée à deux étages.
  • 48. Si une race était suffisamnent avancée pour utiliser de façon vraiment efficace, l'bnergie nucléaire, une grande partie de la masse du com-bustible nucléaire pourrait etre convertie en énergie de réaction. Nous ne savons pas comment y parvenir et la référence fi indique que les niatiares dont on a besoin pour supporter ces températures, etc. sont peut etre fondamentalement impossible I obtenir. Prenons pour départ, un rapport de *combustible propulseudpoids bruta de 0,75. Si le total du matériau utilisé (nttcléaire + combustible propulseur) consititue 85 b du poids brut, le niatériau nucléaire utilisé représente 10 8 du poids brut. Si nous prenons un coefficient de rendement de 0.5 pour convertir l'énergie nucléaire en énergie de réaction et si nous négligeons les modifica- Lions de masse dues a la relativite, il serait possible d'obtenir une vitesse de fusée &gale 3 la moitié de la vitesse de la lumidre. Ceci iihpliquerait un temps de transit de 16 ans dans les deux sens entre l'étoile Wolf 359, ou des durées plus longues pour d'autres étoiles éligibles. Essayer d'aller beaucoup plus vite signifierait dépenser beaucoup plus d'énergie pour les modifications de masse dues 21 la relativité et donc ceci signifierait opérer avec une efficacité moindre. Pour résumer cette partie de la discussion, nous pouvons dire qu'un voyage depuis Mars implique un progrès logique par rapport 8 nos propres connaissances techniques actuelles mais qu'un voyage h partir d'un autre syst~iw stellaire implique des améliorations de propulsion que nous n'avons pas encore pu concevoir. En combinant les efforts de tous les auteurs de science-fiction nous pouvons évoquer un grand nombre de methodede transport hypothétiques comw les Boucliers gravitationnels, les transferts d'espace, les téléporta-tions, simulateurs, faisceaux d'énergie, etc. Il est possible que parmi les myriades de syfit&nes stellaires de la galaxie, une (ou plusieurs) race ait découvert des méthoàes pour se déplacer qui pour nous seraient fantastiques. Cependant, plus nous reculons les limites de l'espace impliqué pour renforcer cette éventualite, plus les chances que la race en question trouve un jour la Terre sont faibles. Notre galaxie a un diamètre d'environ lûû 000 années lu-mi& e et une masse totale équivalente & environ deux cents milliard de fois celle du soleil (réf. 4). D'autres galaxies ont été photographiées et: leur nombre estiné a plusieurs centaines de millions (ré£. 2, p 4 ) h des distances allant jusqu'a des milliard deann6es lumiere (réf. 7, page 158). Le nombre des &toiles dans l'univers connu est énorme de même que les distances impliqu4es. Une super-race (h moins qu'elles ne soient frequentes) aurait peu de chances de tomber sur la planète III (Terre) de SOL (Soleil), une étoile de magnitude 5 dans les zones rar8fiées aux lisieres de la galaxie. Une description des caractéristiques probables de fonctionnement des vaisseaux spatiaux doit partir de l'hypoth8se que ces vaisseaux sont des fusées puisque c'est la seule forme de propulsion donc nous savons qu'elle fonctionne dans l'espace. Ci-dessous sont indiqués quelques facteurs importants ' de la technologie des fusdes en relation avec les "objets volants*. 1
  • 49. a) -ma--ni-a-b-i-l-i-t-d- : Une fusée spéciale peut Atre fabriquée de façon B Btre aussi maniable que nous le désirons avec des acc6lérations élevées, soit dans le sens de la trajectoire, soit perpendiculairement & celle-ci. Cependant un vaisseau spatial perforteant, certainement lourd et peu maniable peut difficilement avoir &té conçu pour évoluer dans 1'atmosphGre terrestre. La seule manoeuvre économique serait de se poser et de décoller plus ou moins B la verticale. b) r..é.s.e.r..v.e.s. .d..e. .c.o.m..b.u.s.t. ible : Il est difficiie d'imaginer comment une fusée seule pourrait transporter suffisamment de combustible pour effectuer plusieurs descentes dans l'.atmosphère terrestre. Le grand nombre d'objets volants signalés B bref intervalle les uns des autres ne peut s'expliquer que par un grand nombre de vaisseaux venus en visite. Deux cas sont donc possibles : 1) un certain nombre de vaisseaux spatiaux pourraient etre venus en groupe constitue. Ceci serait fait uniquement s'il était prévu d'établir un contact en grande pompe 1 2) des petits vaisseaux seraient descendus en nombre d'un vaisseau "m&reW qui tourne sur une orbite autour de la terre. Mais ceci impliquerait que les petits vaisseaux soient des fusées avec des performances de satellites et pour pouvoir les contenir, le vaisseau "mèren devrait etre v4ritablernent énorme. C) -a ep-r-e-n-c--e : Une fusée descendant a la verticale peut tres bien Btre prise pour un disque lumineux, par une personne situee directement dessous. Néammoins, , d distance, des observateurs reconnaitraient la fusee pour ce qu'elle est vraiment. Et il y aurait probablement davantage de rapports de vues de cbtd que de vues de dessous. Bien sQr, la forme ne doit pas necessairement Atre celle de nos fusdes 1 cependant, l'échappement devrait etre facilement visible. Une ou deux remarques qiii peuvent avoir de l8intér&t pour les vaisseaux spatiaux en tant qu' "objets volants@@. La distribution des objets volants est pour le moins étrange. Pour autant que l'auteur de ce texte le sache, toutes les observations ont eu lieu au dessous des ~ta'ts Unis alors qu'on pourrait penser que des homoies de l'espace venus en visiteurs reparti-raient leurs visites plus ou moins uniformément sur toute la terre. Le fait que la zone concernée soit petite pousse fortement a faire penser que les objets volants sont d'origine terrestre, qu'elle soit physique ou psychologique. L'absence apparente de but au cours des divers épisodes est déconcertante. Un seul motif peut Atre invoqué : les hommes de l'espace sont en train de "sonder* nos défenses sans vouloir Btre belligérents. Dans ce cas, ils devraient depuis longtemps se réjouir du fait que nous ne Pouvons Pas les capturer. Il semble stérile pour eux de répéter les mêmes expériences.
  • 50. Bien que des visites de l'espace soient considerées comae possibles, elles semblent tout a fait improbables. En particulier les actions attribuées au objets volants signales durant la période 1947 et 1948 semblent incompati-bles avec les conditions necessaires pour un voyage a travers l'espace. Salutations, m. LIPP Missiles Division (division des missiles) 1 - "Earth, moon and planets" (la Terre, la Lune et les planetes) de F.L. Whipple, Harvard Books on Astronomy, Blakiston 1941. 2 - "Rtom,Stars and Nebulae" (Atomes, Etoiles..et Nébuleuses) de Goldbers, Alter ; Harvard Books on Astronomy, Blakiston 1943. a 3 - "The story of variable stars" (l'histoire des étoiles variables) de Campbell et Jacckis, Harvard Books on Astronomy, Blakiston 1945. 4 - "the milky wayw (Pa voie lactee) de Bok and Bok, Harvard Books on Astronomy, Blakiston 1941. 5 - Calculated properties of hydrogen propellant at high temperatures (proprié-tésde l'hydrogène combustible aux hautes températures) - Renseignements fournis à la RAND par le Dr Attman puis I JP Lipp - non publié - 6 - "The Use of Atomic Power for Rockets" (Utilisation de 1'6nergie atomique pour les fus6es) de R. Serber - Annexe IV, Second quarterly report, RA 1504, Douglas Aircraft Co, Inc, project Rand. 7 - "~alaxies" de Shapley, Harlow Harvard Books on Astronomy, Blakiston 1943.
  • 51. PROJET "SOUCOUPE " (PROJET "SAUCER") ....................................... Bureau d'Information Publique - WASHINGTON 25 D.C. Communiqué de presse - no M 26.49 Conmunication immédiate - 27 avril 1949 RE 6 7 0 Poste 3201 Le rapport qui va suivre constitue te rksumk succint &s dtudes pr&~naires entrepkdses pur &? A.M.C. f W&&t Field, DAYTON, OHIO, sur Ze sujet suiuant "Les Soucoupes Votantes". r(l;-L---- i A.M.C. = A i r lrkrteriat &mnd fComnandement du Mutkmet Adrien).
  • 52. "SOUCOUPE" Le mardi 24 juin 1947, lfENNETH ARNOLD, un homme d'affaires de BOISE dans l'IDAHO, a vu, de son avion priv4, une chaine de neuf objets ressemblant a des "soucoupes" qui jouaient au chat èt I la souris avec les pics du hnt Ranier (washington)a des vitesses "fantastiques" dlapr&s la description. Le rapport d'ARNOLD a déclenché une véritable réaction en chaîne. ûans les jours qui suivirent, les fabuleuses "soucoupes volantes" avsiient fait leur apparition sur le plan national. Certains observateurs ont rapporté avoir vu des "enjoliveurs chrainésu, des "piecee de monnaie (10 cts US) volantes", des "lames volantes", des "lumigres i3 gaz" volantes, des "cornets B glace" volants et des massiettes B dessert" volantes, Mais pour le Renseignement Militaire, ce pot-pourri céleste tombait sous le coup d'un seul chapitre, celui des "Phénm&nes Aériens Non Identifiés". Des investigations plus poussées sur chacun d'entr'eux ont été menées. Ainsi naquit le "Projet Soucoupe". Deux ans plus tard, le projet "Soucoupe" n'est ni fini ni oublié par le USAF Material Conaand 3 Wright Field, DAYTON, OHIO. La naissance officielle du projet eut lieu Je 22 janvier 1948 et depuis, la Division de Renseignement Technique de I'AMC, chargée de la collecte, de * l'investigation et de l'interprétation des données relatives B des OVNI, a examiné plus de 240 incidents nationaux et plus de 30 incfdents i3 l'étranger, Le personnel du projet "Soucoupew, aidé par plusieurs Départements Gowerne-mentaux, par des organes privés et par les laboratoires de Wright Field, a déjB identifié environ 30 b des observations examinées h ce jour ; il s'agit d'objets aériens conventionnels. Des examens plus poussés des incidents de ballons météo et de leur emplacement devraient fournir des réponses simples a un pourcentage de nysteres dériens sensiblement égal. Des réponses ont été ou seoont apportees par les activités de recherche en matière de missiles guidés, de ballons mét6o ou ballons sonde, de ph6nomènes astronomiques, de vols d'avions militaires ou conaaerciaux, de vols d'oiseaux migrateurs, de décharges de fusées de détresse, de farceurs, de victimes d'il-lusions optiques, de phénomènes d'hallucinations mashives, etc. Mais, même 3 ce jour, il existe des interrogations pour certains points de "l'Histoire des Soucoupes". Bien évidemment, la possibilité suivante a déja éte prise en conipte, 3 savoir que certains incidents consnuniques B AMC Intelligence pourraient être le résultat de développements techniques bien supérieurs aux connaissances actuellement disponibles aux Ingénieurs et aux Scientifiques U.S. Cependant des remarques, basées sur lVexpérience acquise en matière de recherche nucléaire dans ce pays, considèrent conune "hautement improbable" l'existence sur terre de systèmes de propulsion de taille et de poids suffisamment petits pour Otre montés 3 bord de ces "soucoupes" capricieuses. t'autre possibilit6 évidente, c'est-&dire celle de visiteurs en provenance de Mars, de Vénus ou de planètes éloignées d'un autre système stellaite est considérée comme quasi-impos~ible~