2. Un corbeau et un colibri sont devenus amis. Avec le temps, leur amitié est devenue tellement forte qu’ils étaient comme frères. Le corbeau et le colibri ne se séparaient presque plus, ils passaient tout leur temps ensemble et avaient une confiance totale l’un en l’autre.
3. Un jour, le colibri décida d’inviter le corbeau à sa table, ce que celui-ci accepta avec empressement. Le jour venu, le colibri prépara une très jolie table et y présenta les nectars les plus variés de toutes sortes de fleurs nobles, du miel et tout ce qu’il avait de meilleur.
4. Le corbeau arriva à l’heure dite et se délecta de tous ces mets succulents. Tout était naturel, très savoureux. Le corbeau était tellement content, qu’il décida de rendre l’invitation à son ami colibri. Il l’invita donc à venir déjeuner chez lui, ce que le colibri accepta avec plaisir. Le jour venu, le colibri arriva chez le corbeau et vit que celui-ci aussi avait préparé ce qu’il avait de “meilleur”.
5. Ce que le corbeau avait de mieux : des morceaux de rongeurs, des restes d’animaux en décomposition et toute sorte de viande pourrie. Au nom de leur amitié, le colibri se senti obligé de manger toute cette pourriture pour ne pas choquer son ami. Lui qui avait l’habitude des mets les plus rares et délicieux se dénatura ce jour-là quelque peu pour manger la nourriture des corbeaux...
6. Moralité : Si un chrétien colibri se rapproche trop d’un corbeau du monde, il finira par se nourrir comme les corbeaux.
7. Pour les corbeaux, notre amitié est délectable. Nous leur apportons le meilleur de nous-mêmes, les qualités devenues les plus rares dans ce système.
8. Mais les corbeaux, qui ne sont pas formés par Jéhovah, ne pourront nous donner que ce qu’ils ont de mieux : obscénités, beuveries, célébrations d’anniversaires, de nouvel an, recherche des loisirs et de plaisir douteux. Toute sorte de pourriture de ce monde...
9. Au nom de notre amitié, nous pourrions perdre notre identité. Et pourtant, Jésus l’avait dit :”le monde n’est pas digne d’eux”.