27 M€ investis pour le Schéma départemental d’aménagement numérique
La Loire-Atlantique, département numérique : ce sera une réalité d’ici 2015 avec un plan départemental d’investissement de 27 M€. Grâce à la mise en oeuvre du Schéma départemental d’aménagement numérique, financé aux deux tiers par le Conseil général et à un tiers par le Syndicat des énergies de Loire-Atlantique (Sydela), 150 sous-répartiteurs vont être équipés pour assurer une montée en débit aux quatre coins de la Loire-Atlantique.
Au total, 34 000 lignes d'usagers (particuliers et entreprises) actuellement mal desservies bénéficieront d’une montée en débit dans les trois prochaines années. Les premiers coups de pioche viennent de commencer : les mises en service démarreront début 2014.
Aménagement numérique des territoires (Cas de la Manche, d'Issy Les Moulineau...
Le Département déploie l'internet à haut débit pour tous
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Arthon-en-Retz, le 16 septembre 2013
27 M€investis pour le Schéma départemental d’
aménagement numérique
Le Département déploie
l’
internet à haut débit pour tous
La Loire-Atlantique, département numérique : ce sera une réalité d’ 2015 avec un plan
ici
départemental d’
investissement de 27 M€ Grâce à la mise en œuvre du Schéma départemental
.
d’
aménagement numérique, financé aux deux tiers par le Conseil général et à un tiers par le
Syndicat des énergies de Loire-Atlantique (Sydela), 150 sous-répartiteurs vont être équipés pour
assurer une montée en débit aux quatre coins de la Loire-Atlantique.
Au
total,
34 000
lignes
d'usagers
(particuliers
et
entreprises) actuellement mal
desservies bénéficieront d’
une
montée en débit dans les
trois prochaines années. Les
premiers coups de pioche
viennent de commencer : les
mises en service démarreront
début 2014.
@ Christopher Bernard
Exemple à La Sicaudais
(commune d’
Arthon-en-Retz),
où neuf habitants sur dix n’
ont
aujourd’ pas accès au haut
hui
débit (2Mbps) : la très grande
majorité des 251 lignes sera
éligible à un haut débit de
qualité (plus de 8Mbps) dès
janvier 2014.
Visite de chantier avec Philippe Grosvalet, président du Département, Hervé Bocher, son viceprésident délégué aux équilibres territoriaux et à l’
action foncière, Bernard Clouet, président du
Syndicat des énergies de Loire-Atlantique, et Joseph Laigre, maire d’
Arthon-en-Retz.
2. Le numérique : un besoin pour tous les habitants
Tout le monde n'utilise pas internet de la même façon et n'a pas les mêmes besoins. Mais la tendance
est là : une transmission numérique de plus en plus performante est devenue essentielle, aussi bien
en milieu rural qu’ ville. L'accès au haut débit est donc devenu un enjeu majeur de
en
l'aménagement du territoire. C’ également un objectif de solidarité territoriale et sociale.
est
Avant même de penser au très haut débit, les connexions haut débit doivent être accessibles au plus
grand nombre. En Loire-Atlantique, 1 % de la population n’ pas accès à un débit minimal de
a
512Kb/s et 9 % ne bénéficie pas du haut débit (débit minimal de 2Mbps).
Un schéma départemental pour réduire les inégalités numériques
Pour réduire les inégalités numériques et garantir à tous les citoyens et toutes les entreprises un
accès aux outils de communication souhaités, l’
action publique est devenue indispensable. C’
est
dans ce cadre que le Département de Loire-Atlantique s’
engage à travers le Schéma départemental
d’
aménagement numérique (SDAN) pour :
Combler les inégalités d’
accès au numérique.
Préparer la transition vers le très haut débit sur l’
ensemble du territoire.
3. L’
action publique en complément aux opérateurs privés
Dans le déploiement de la fibre optique (très haut débit), les
opérateurs privés de communications électroniques
ciblent les seules zones permettant de dégager une
rentabilité à court ou moyen terme. Ainsi, pour les
prochaines années trois zones de Loire-Atlantique sont
concernées par des investissements privés : Nantes
métropole, la Communauté d’
agglomération de la région
nazairienne et de l’
estuaire et la Communauté
d’
agglomération de la Presqu’ de Guérande. Dès lors,
île
ces trois territoires ne peuvent pas être concernés par les
initiatives publiques telles que le programme de montée en
débit du Département.
Pour garantir l’
équilibre entre les territoires, le
Département a donc piloté l'élaboration du schéma
d'aménagement numérique en concertation avec les
intercommunalités, la Région, l'Etat et le Syndicat des énergies de Loire-Atlantique (Sydela).
Objectif : assurer la cohérence et la complémentarité des actions de développement de
réseaux sur tout le territoire.
La mise en œuvre du Schéma départemental d’
aménagement numérique montre l’
intérêt des
collectivités du département pour les problématiques d’
accès à internet, l’
existence
d’
opportunités importantes pour le passage futur au très haut débit mais aussi l’
importance pour ces
mêmes collectivités de se regrouper autour d’ projet commun, compte-tenu des enjeux
un
techniques, économiques et de développement local.
Agir vite tout en préparant le très haut débit
Lors de sa session du 19 mars 2012, l’
Assemblée départementale a adopté le schéma directeur
d’
aménagement numérique pour la Loire-Atlantique et les grands principes de sa mise en œuvre :
Cibler prioritairement l'action sur les zones les plus mal desservies en haut débit. La
montée en débit dans les zones actuellement non desservies en 2 Mbps par seconde sera ainsi
assurée d’ à 2015.
ici
Mettre en place des solutions pérennes anticipant correctement les besoins futurs : les
solutions basées sur la fibre optique seront préférées aux solutions transitoires.
Inscrire la stratégie en complémentarité avec les initiatives privées et publiques existantes :
le schéma d'aménagement numérique doit prendre en compte les intentions d'investissements
privés, notamment sur les territoires de Nantes métropole, la Carene et Cap Atlantique.
Assurer le raccordement progressif en fibre optique des sites identifiés comme prioritaires,
zones d’
activités économiques et services publics.
27 millions d’
euros investis pour 150 sous-répartiteurs
Le Schéma départemental d’
aménagement numérique prévoit, pour sa mise en œuvre jusqu’
en
2015, au total 27 M€d’
investissements. Le Département s’
engage à en financer les deux tiers, soit
18 M€ le Sydela prenant en charge le tiers restant, soit 9 M€
,
.
Le projet porté par le Département prévoit à ce stade la montée en débit de 150 sous-répartiteurs
par le déploiement de fibres optiques. Cette solution vise à garantir un débit minimal de 2Mbps à
toutes les lignes raccordées (34 000 lignes concernées), mais la plupart d’
entre elles verront leur
4. débit augmenter bien au-delà.
La montée en débit, comment ça marche ?
La montée en débit consiste à apporter la fibre optique, solution performante de transfert de données,
plus près des usagers et principalement dans les zones actuellement non ou mal desservies. Entre
2013 et 2015, 150 sous-répartiteurs téléphoniques seront équipés pour monter en débit sur
l’
ensemble du département. Après les travaux, plus de 34 000 lignes pourront ainsi profiter
d’ vitesse de connexion nettement améliorée et supérieure à 2 Mbps.
une
Le coût de la montée en débit d’ sous-répartiteur (installation d’ nœud de raccordement
un
un
des abonnés ou NRA-MED) varie de 150 000€à 250 000€ Il faut compter 8 mois entre le début de
.
l’
opération et sa mise en service.
Les résultats attendus sur les 34 000 lignes impactées (estimation)
Aujourd’
hui
Inéligibles DSL (512 Kbps)
Après
1 770
26
Débit < 2 Mbps
16 122
646
Débit > 8 Mbps
1 746
30 859
5. Quelles sont les communes concernées par le programme 2013 - 2015 ?
Pour connaitre le détail des zones concernées par la montée en débit sur une commune, une carte
interactive est en ligne sur le site loire-atlantique.fr/hautdebit
Le grand public va également être informé grâce à des panneaux d’
information installés sur l’
ensemble
des chantiers de travaux de montée en débit. Un dépliant explicatif va par ailleurs être distribué auprès des
habitants et des acteurs concernés, sans oublier un affichage en mairies.
6. Un enjeu aussi pour les entreprises
Au-delà des particuliers, c’ également l’
est
attractivité économique des différents territoires de
la Loire-Atlantique qui est concernée. La possibilité de communiquer et d’
échanger en temps réel
avec ses clients et fournisseurs est un enjeu économique fort qui peut conditionner l’
implantation
d’
activités économiques sur un territoire. Le développement de la fibre optique à destination du tissu
économique connaît actuellement trois freins essentiels :
La disponibilité géographique réduite. A la différence des réseaux téléphoniques en cuivre qui
sont présents sur tout le territoire départemental, le réseau de fibres optiques est encore peu
développé.
Les tarifs proposés dépendent fortement de l'intensité concurrentielle sur les territoires.
L'inadéquation des offres de service au vivier de PME des territoires.
Un kit satellite comme solution aux dernières zones d’
ombre
Le Conseil général s'est engagé à ce que les territoires oubliés par l'internet ADSL puissent en
bénéficier dans les plus brefs délais. Pour ceux qui resteraient dans une zone d’
ombre, le
Département accorde une subvention prenant en charge les frais d'installation d’ kit
un
statellite permettant d’
offrir un accès de plus en plus performant à internet.
Particuliers,
entreprises,
agriculteurs,
commerçants et professionnels indépendants
sont tous concernés. Pour en bénéficier, les
locaux d’
habitation ou professionnels doivent
être situés dans le département de LoireAtlantique, dans un secteur non éligible à l’
ADSL
à 2 Mb et pour lequel le déploiement d’
une
solution filaire d’
accès à l’
internet haut débit n’
est
programmé
par
les
opérateurs
de
télécommunication.
La ligne téléphonique peut être testée auprès de
différents sites (http://www.degrouptest.com,
http://orange.degrouptest.com,
http://www.ariase.com, par exemple).
Il faut ensuite s’
abonner à l'opérateur internet
satellite de son choix, faire installer l’
antenne par
un antenniste professionnel. Les opérateurs ont
agréé un réseau d’
antennistes dont le montant
de la prestation de base est en moyenne de 200
€ sauf conditions techniques particulières. Le
,
Conseil général verse une subvention pour
cette prestation à concurrence de 200 €
(valeur HT pour les entreprises).
Pour percevoir cette subvention, il suffit
d’
adresser un courrier au Conseil général de
Loire-Atlantique en y joignant le formulaire haut
débit (à imprimer sur le site internet du
Département), un RIB bancaire ou postal ainsi
que la facture acquittée de l'installation par un
antenniste.
7. Le glossaire du numérique
ADSL (asymmetric digital subscriber line, ligne numérique asymétrique d’
abonné) : technologie de
communications électroniques utilisée pour la desserte. L’
ADSL s’
appuie sur la boucle locale
téléphonique. Les fréquences utilisées sont différentes de celles utilisées pour le transport de la voix,
ce qui permet aux deux signaux de cohabiter sur une même ligne.
Atténuation (ou affaiblissement) : phénomène physique par lequel la puissance des signaux
propagés sur un support diminue avec la distance. Dans le cas des technologies DSL (support : fils de
cuivre), l’
atténuation est très marquée, ce qui limite la portée et le débit.
Bit par seconde (bit/s) : unité de mesure des débits dans les communications électroniques. Un bit
désigne l’
élément de base de l’
information numérique : il peut prendre la valeur 0 ou 1. On emploie
généralement les multiples kilobit par seconde (kbit/s) et mégabit par seconde (Mbit/s). Un débit de 2
Mbit/s signifie que 2 millions de signaux sous forme de 0 ou de 1 sont transmis en une seconde.
Câble : on désigne généralement par « le câble » le transport d’
informations sur le réseau de
télévision câblé, présent dans certaines agglomérations. Le câble permet aujourd’ d’
hui apporter le
téléphone et l’
accès internet haut débit.
Débit : quantité de données numériques transmises pendant une unité de temps. On l’
exprime
généralement en bit/s. On parle de débit montant pour désigner les flux de l’
usager vers le coeur de
réseau et de débit ascendant ceux du coeur de réseau vers l'usager. En flux ADSL, le débit
descendant est environ 10 fois plus élevé que le débit montant.
Fibre optique : Guide d’
ondes optiques permettant de transporter des signaux sur des grandes
distances avec de faibles pertes et à très haut débit. Ces fibres optiques sont assemblées par nombre
pair (modulo 6 ou 12) dans des câbles de différentes technologies. On parle de fibre noire lorsque la
fibre optique n'est pas activée (pas de signal car pas d'équipements d'extrémités actifs), ce qui permet
de la louer à des opérateurs / fournisseurs de services qui mettront en place les équipements propres
à générer et entretenir le signal à transporter via ce support.
NRA : noeud de raccordement des abonnés pour les technologies DSL (tête de boucle),
communément appelé répartiteur téléphonique, permettant de relier les lignes des différents abonnés
du secteur desservi par le NRA (secteur appelé « zone arrière ») au commutateur téléphonique, en
amont. Le NRA est le lieu où s'effectue le dégroupage.
NRO : noeud de raccordement optique (pour les technologies fibre optique) où sont installés les
équipements actifs permettant à un opérateur de relier ses abonnés à son réseau national, en amont.
Les NRO ont généralement une capacité de plusieurs milliers de prises.
er
Opérateur historique : France Telecom, dont les statuts ont été modifiés au 1 janvier 1997 pour
devenir une société anonyme. Opérateur chargé du service universel (téléphonie fixe...) jusqu'à fin
2012.
Peer to peer : de pair à pair (d'égal à égal) ; se dit des échanges de fichiers qui s'opèrent entre
abonnés haut débit via des serveurs qui gèrent leurs adresses et les contenus qu'ils mettent à
disposition d'autrui.
WiMax : technologie de réseau de communications électroniques sans fil. Le WiMAX est adapté à la
desserte. Il s'agit d'une technologie récente, dont le déploiement a commencé en France en 2007.
Une licence est nécessaire pour son utilisation. xDSL (ou DSL) : désigne l’
ensemble des technologies
de desserte utilisant la transmission de données numérique à haut débit sur la boucle locale
téléphonique cuivre. (exemples : ADSL, ADSL2+, SDSL, VDSL... ). Les technologies DSL ont pour
principal inconvénient d’ très sensibles à l’
être
atténuation du signal sur les câbles, ce qui limite leur
portée à quelques kilomètres et entraîne une décroissance des débits en fonction de la longueur et du
calibre des lignes.
Source : CETE de l'Ouest