17. La croissance vveerrttéébbrraallee
Chaque vertèbre possède 3 à 4 cartilages
de croissance
chaque corps vertébral est constitué d’un
cartilage de croissance supérieur et d’un
cartilage de croissance inférieur .
Ces 2 cartilages de conjugaison tendent
à s’ossifier l’un vers l’autre, vers le
centre du corps vertébral.
A 10A apparaissent les listels marginaux
supérieur et inférieur qui vont progresser
d’avant en arrière tout en s’ossifiant
progressivement et se fusionnant au
corps vertébral.
L’ossification de toutes les vertèbres
n’est définitive que vers 20A
49. LL’’éécchhooggrraapphhiiee
Cartilage limbus
acétabulair
e
Cartilage
en Y
Tête
fémorale
Ilion
HANCHE N pubis
HANCHE LUXEE
Cartilage
pubien
pulvina
FC r
A PARTIR DE LA 4ème SEMAINE
55. Réduction par traction progressive aauu zzéénniitthh
La mise en rotation externe et l’abduction sont très progressives afin de
ménager la vascularisation de la tête
191. • PPIIEEDD PPLLAATT VVAALLGGUUSS::
BBIILLAANN
Big toe test et pointe des pieds
podoscope ou podométrie
RX + CT SCAN
Trouble statique MI
192. PPiieedd ppllaatt vvaallgguuss
La semelle n'a aucun intérêt en cas de
pied plat valgus hypotonique,"banal",
physiologique
Wenger D. et al. Corrective shoes and inserts as
treatment of flexible flatfoot. J. Bone Joint Surg. 71:A
270. Pièges et signes d’alarmes
DysplasieDévelopementale ddee llaa
HHaanncchhee ((DDDDHH))
•GALEAZZI+
• ILMI/
•Abd limitée
•!!! si luxation bilat.
•boiterie dès les 1ers pas
271. Pièges et signes d’alarmes
FFrraaccttuurree ssppiirrooiiddee ssoouuss ppéérriioossttééee
dduu ttiibbiiaa
•1 à 2 ans
•Rx svt -
•! lit à barreau
272. Pièges et signes d’alarmes
SSyynnoovviittee TTrraannssiittooiirree AAiigguuee
•boiterie matinale sans notion traumatique ni
septique
•3 à 6 ans
•gonalgie irradiée
•Diagnostic échoraphique
•! LEGG CALVE PERTHES
•tjrs RX bassin
281. Pièges et signes d’alarmes
EEppiipphhyyssiioollyyssee FFéémmoorraallee
SSuuppéérreerriieeuurree
•boiterie subaigue ou chronique
•surcharge pondérale,facteurs hormonaux…
•garçon de 10 à 15 ans
•«attitude en ROT. EXT. automatique»
•RX profil !!!
282. Pièges et signes d’alarmes
EEppiipphhyyssiioollyyssee FFéémmoorraallee SSuuppéérreerriieeuurree
283. Pièges et signes d’alarmes
OOssttééoommyyéélliittee
• D+ / T°/ impotence fonctionnelle
• atteinte métaphysaire élective
• parfois chaleur locale
• mais!!!! forme atypique et subaigue
Avant d’arriver à l’ossature définitive ,le squelette a subi un grand nombre de modification depuis la période embryonnaire et fœtale pour voir ensuite une ossification progressive de sa maquette cartilagineuse et ce pendant toute la période de croissance.
Je rappelle également que l’os de l’enfant présente des particularités qui lui sont propore,en particulier:
Présence de cartilage de croissance, d’un noyau epiphysaire ,d’un périoste très épais qui présente des caractéristiques biomécaniques importantes.
La croissance osseuse est caractérisée par plusieurs phases depuis la période intrautérine jusqu’à la naissance et la fin de croissance
L'ossification se déroule, au plan histogénétique, en plusieurs étapes :
-ossification primaire, à partir d'un tissu conjonctif (ossification de membrane)c’est le cas des os plats ou à partir d'une ébauche cartilagineuse (ossification endochondrale) c’est les cas des os longs
-ossification secondaire, à partir d'un tissu osseux déjà constitué (os primaire)
l'ossification primaire comporte plusieurs étapes associant une ossification endochondrale à une ossification de type périostique
constitution des maquettes cartilagineuses faites d'un cartilage hyalin entouré de périchondre.apparition du centre d'ossification primaire de la diaphyse, par pénétration vasculaire à la partie centrale de celle-ci (Figure 5)
.organisation de la diaphyse et formation de la cavité médullaire, par progression du centre d'ossification endochondrale jusqu'à la région des métaphyses, formation de la virole périostique et résorption de la partie centrale de la diaphyse (Figure 6)
L’ossification secondaire après la naissance sera donc caractérisé par une ossification progressive des zones épiphysaires grace à la pénétration vasculaire qui comme au niveau diaphysaire assure le passage de la phase cartilagineuse vers la phase osseuse.
Pendant toute la période de croissance staturale post-natale, la croissance en longueur des os longs est sous la dépendance de facteurs hormonaux agissant sur les cartilages de conjugaison, au premier rang desquels se situent IGF1 (dont l’hormone de croissance GH stimule la production par le foie) et les stéroïdes sexuels, androgènes et œstrogènes, ce qui explique la poussée de croissance au moment de la puberté. Quand tous les cartilages de conjugaison ont été remplacés par du tissu osseux et qu’il ne reste plus de chondrocytes susceptibles de se diviser, la croissance en longueur des os longs est terminée et la taille définitive de l’individu est atteinte c’est-à-dire entre 16 et 18 ans.
En conclusion la croissance osseuse est caractérisé par des mécanismes de formation et de résorption qui s’équilibre chacun
A savoir un cycle constant d’ostéogénèse assuré par les ostéoblastes et d’ostéorésorption assuré par les ostéoclaste
Enfin la croissance se fait par l’activité des cartilagess de croissances mais aussi par le périoste qui assure un croissance en épaisseur de l’os par apposition périostée
Au cours de l’enfance et l’adolescence la croissance est caractérisée au cours des premières années par une forte poussée qui finira par se ralentir sauf au moment du dernier pic pubertaire.
A la naissance, le segment inférieur mesure environ 20 cm : le fémur 9 cm, le tibia 7 cm et le pied 4 cm.En fin de croissance, le segment inférieur mesure 80 cm.
La croissance du fémur est forte pendant les 5 premières années de vie ; ainsi à l’âge de 5 ans le fémur mesure 60 % de sa taille finale.
A partir de 5 ans la croissance fémorale se ralentit à 2 cm/an et reste uniforme jusqu’à la puberté.En fin de croissance, la longueur du fémur est de 45 cm (elle a été multipliée par 5).
La croissance du tibia est inférieure à celle du fémur, même si son profil de croissance est calqué sur celui du fémur : forte croissance pendant les 5 premières années de vie, puis net ralentissement à partir de 5 ans. A cet âge, le tibia grandit de 1,75 cm/an.En fin de croissance, la longueur du tibia est de 35 cm (elle a été pratiquement multipliée par 5).
10 cartilages de croissance participent à la croissance du membre inférieur (6 pour le fémur et 4 pour le tibia).
Le genou détient 65 % de la croissance du membre inférieur, c’est à dire environ 35 cm, dont 20 cm pour le fémur et 15 cm pour le tibia. Tout traumatisme grave du genou pendant les premières années de vie est susceptible d’entraîner un raccourcissement sévère du membre inférieur.
La vitesse de croissance est forte : la taille augmente de 10 cm entre 1 et 2 ans, et de 7 cm entre 3 et 4 ans. Ainsi, en 5 ans, l’enfant aura grandi de 55 cm pour atteindre 62 % de sa taille définitive !Pendant cette période, taille assise et segment inférieur ont une croissance à peu près superposable. A 5 ans, il reste environ 30 cm à parcourir sur la taille assise, 35 cm sur les membres inférieurs.
La croissance du rachis est forte pendant les 5 premières années de vie, de l’ordre de 30 cm. A l’âge de 5 ans, il reste encore 30 cm de croissance sur le rachis, dont 15 cm sur le segment T1 L1. Mais près de 70 % de la croissance rachidienne a été effectuée entre 0 et 5 ans.
On realise une coupe frontale,par abord latéral,visualisant l’aile iliaque parrallèle à la sonde, le fond du cotyle ossifé,la tête fémorale cartilagineuse hypoéchogène poctué de fins écho correspondant aux nombreux vaisseaux ici un début d’ossification,le col fémoral ossifié,le grand trochanter cartilagineux et le noyau pubien
La déformation est complexe tridimensionnelle; le pied est varus / supinatus dans le plan frontal; adductus dans un plan horizontal ; reste l’équin qui est une composante essentielle bien qu’initialement masquée par les précédentes.
But today 2 type of treatment ,one the so called French Method developped By Pr Seringe and the PONSETI Method are the most popular all around the world and we will have a nice battle between these 2 techiques
NE TROUVE TU PAS SUR CETTE IMGE QUE NOS ATTELLES RESSEMBLENT FURIEUSEMENT A RES PLATRES SUCCESSIFS
Notre rappel commence à la troisième semaine. C'est la phase de mise en place
de la chorde qui préside à l'organisation des structures axiales.
A ce moment, la ligne primitive, apparue à l'extrémité caudale du disque embryon-
naire, voit son extrémité craniale s'épaissir pour former le noeud de Hensen.
Vers le 16ème jour, se produit le processus notochordal qui correspond à la
migration de cellules depuis le noeud de Hensen vers l'extrémité craniale de
l'embryon. Ce processus va s'infiltrer sur la ligne médiane entre l’ectoderme et
l'endoderme vers la membranne pharyngienne en prenant successivement la forme d'un canal, d'une plaque et enfin d'un cordon. (fig 1)
Pendant ces deux phases, le mésoderme forme de chaque côté, des colonnes
longitudinales, qui vont former les somites. Ces somites vont se segmenter dans
le sens cranio-caudale à partir du 20ème jour. Chaque somite va se différencier en sclérotome sur son versant interne formant ainsi la future vertèbre, en myotome sur son versant externe, à l'origine des muscles et en dermatome à l’origine du derme
et du tissu sous cutané. (fig 3)
Au terme de cette phase qui va du 28ème au 48ème jour, il existe 42 à 44 paires
de somites.
L'organisation définitive de l'axe vertébro-neural est atteint au terme de la phase
de différenciation régressive qui va du 48ème jour à la naissance.
Le tube neural va régresser au niveau coccygien pour donner un cordon fibreux
future filum terminal. Par des mécanismes compétitifs de croissance vertébrale
plus rapide et de régression du tube neural,le renflement médullaire terminal
remonte au niveau L4 vers la 18ème semaine de gestation jusqu'au niveau L2-L3 à la naissance et enfin atteindre son niveau adulte L1-L2 deux mois après la naissance.
Les courbures sagittale évoluent également avec la croissance et en fonction de la posture de l’enfant
Chers Etudiants,
ce cours permettra de survoler de façon globale un grand nombre de situations pathologique que nous rencontrons en orthopédie Pédiatrique.
Il aura également pour but de définir le normale du pathologique.
En effet comme vous le savez, avant d’arriver à l’âge adulte nous passons par différentes étapes morphologiques qui sont des passages obligés et ne doivent donc pas nécessiter des traitements abusifs voir inutiles.
Les cours suivants développeront de façon plus précise un certain nombre de pathologies orthopédiques spécifiques à l’enfant
Voyons donc les troubles statiques de MI qui comprennent les Déviations angulaires ou frontales, les anomalies de torsion et les troubles statiques des pieds
Bien évidemment ces troubles sont souvent associés les uns aux autres et parfois une morphologie particulière peut être la conséquence d’une autre
LES DEVIATIONS FRONTALES SONT REPRESENTE PAR LE GENU VARUM ET LE GENU VALGUM
Quelque rappel de biomécanique
Il faut savoir que l’acquisition progressive de la posture érigée et la bipédie auront comme conséquences une modification des axes mécaniques du squelette des membres inférieurs
Chez l’homme l’axe mécanique passe par le centre de la tête fémorale,l’échancrure intercondylienne et le milieu de la mortaise tibiotarsienne
Toute modification de cet axe mécanique sera rseponsable d’une déviation en varus ou en valgus
Depuis la naissance , l’enfant présente des variations physiologiques de ces axes mécaniques et qui se modifient au cours de la croissance
Depuis la naissance jusqu’à l’age de 4A la morphologie des MI passe d’un schéma en varu à un valgus progressif
A près la puberté le schéma sera plutôt en varus chez le garçon et en valgus chez la fille
La torsion d’un os est définie par la rotation de celui-ci autour d’un axe longitudinale
Cela aura pour conséquence que les épiphyses proximales et distales se trouve dans 2 plans différents
La torsion de l’os est inhérent à celui-ci et varie avec la croissance ,l’âge et le sexe
La torsion fémorale ou antétorsion diminue progressivement depuis la naissance pour atteindre les 15 à 20° à l’âge adulte.
La torsion externe du squelette jambier s’accroit quant à elle de façon proportionnelle.
On peut dès lors considérer que le passage de la petite enfance à l’âge adulte représente une ouverture de notre corps au monde extérieur.
La première étape consistera en l’analyse de la marche de l’enfant et l’évaluation de l’angle de progression du pas
La valeur N se situe entre 5 et 20° par rapport à la ligne de progression du pas
On parlera de OUT TOEING lorsque l’angle sera donc supérieur à 20° et IN TOEING lorsqu’il est inférieur à 5°
Dans la plupart des cas cet angle est lié au profil tosionnel de l’enfant
On évaluera ensuite la torsion du squelette fémoral
Soit par la méthode de Netter qui permet d’avoir une évaluation approximative de l’antéversion fémoral ou par la mesure de la rotation interne de la hanche l’enfant étant couché sur le ventre.
Par définition la démarche vers l’intérieur est essentiellement liée à une RI excessive et donc a une antéversion exagérée
Cliniquement il s’agit d’une boiterie douloureuse d’apparion progressive
La douleur est inguinale parfois rapportée au genou
On observe une limitation du volant d’abduction et à un stade avancé une amyotrophie et une retraction des adducteurs
La biologie est normale