المسابقة البيئية لفائدة تلاميذ المدارس الابتدائية في تأليف القصة باللغة العربية أو الفرنسية حول أهمية الحيوان وضرورة الرفق به وحمايته المنظمة خلال الفترة الممتدة من منتصف شهر مارس إلى نهاية شهر أفريل 2012 ، وقد نال التلميذ بشير بن مفتاح المرسم بالسنة الخامسة - ب - الجائزة الثانية التي تسلمها بمقر وزارة التربية يوم الإثنين 25 جوان 2012
1. Naissance d’une amitié
Béchir Ben Meftah
5ème B
Ecole El Houria, Nouvelle Ariana
2011-2012
2. A la sortie de l’école, j’ai pris le chemin du
retour à la maison accompagné de mon fidèle
camarade Ali. On prenait toujours le chemin
le plus proche et le plus court. On était en
train de parler de football comme d’habitude
et très exactement du derby Barça-Real :
- Tu as vu le match hier, demandait Ali
- Mais quelle question !
Soudain un bruit bizarre a interrompu notre
conversation. J’ai regardé du côté droit et j’ai
vu un groupe de cinq garçons qui
maltraitaient un pauvre chien sans défense.
3. Ils étaient vraiment méchants, il y avait de la
noirceur qui coulait dans leurs veines.
Le pauvre chien ! Plutôt un chiot, moyen
de taille avec une tête ronde, des oreilles
larges, une queue peu touffue et de petites
pattes.
Il poussait de petits cris de secours, j’ai
senti qu’il essayait de communiquer avec moi,
qu’il me demandait de l’aide. Alors j’ai décidé
d’intervenir, mais que faire ? Ils étaient
nombreux et vraiment vilains pour leur faire
entendre raison !
4. Il fallait donc les distraire. Ali a décidé de
faire ce qu’il réussissait le mieux : provoquer
ces méchants pour qu’ils lui courent après :
- Hé les nuls ! Attrapez-moi si vous pouvez !
- Tu vas voir, on t’attrapera et on t’écrasera.
- D’accord, ça marche. Attrapez-moi!
Ce brave garçon est très fort dans le jeu de
course. Personne ne peut l’attraper. Et puis, il
connait bien les ruelles du quartier. Moi de
mon côté, j’ai pris le chiot dans mes bras et
j’ai couru aussi vite que j’ai pu pour
disparaitre de leur vue.
5. Mission accomplie ! On a sauvé le petit
chien. Il était très reconnaissant, il me léchait
les mains, remuait la queue. Il était mignon. Je
ne pouvais pas l’abandonner. J’ai décidé alors
de l’adopter. Mais il y avait un petit souci.
Mes parents ne voulaient pas d’animal à la
maison. Je devais les convaincre.
J’ai d’abord caché le chien au fond de notre
petit jardin. Je lui ai donné à boire et à
manger, puis je suis allé parler à mes parents
et je les ai suppliés :
6. - S’il vous plait, je veux le garder. Il est tout
seul, il n’a personne, il a besoin
d’affection. Je vous promets de bien m’en
occuper. Allez maman, allez papa !
- D’accord, mais tu dois être à la hauteur de
cette responsabilité.
- C’est promis, vous ne serez pas déçus.
En fin de compte, ils ont accepté et c’est
comme ça qu’une grande amitié est née, je
l’ai appelé Meuray.
Le lendemain, je suis sorti avec mon père
au jardin pour lui construire une petite niche à
7. sa taille. Chaque dimanche, on va au parc. Je
lui lance un petit bâton pour qu’il aille le
chercher, puis je cours avec lui pour me faire
un peu d’exercice. A midi, on rentre à la
maison pour déjeuner. Moi je mange ce que
m’a préparé ma maman avec ses doigts de
fée. Quant à lui, il prend la nourriture que je
lui ai achetée du supermarché. Il est souvent
régalé par les meilleures marques de
nourriture et quotidiennement cajolé par le
meilleur shampoing afin de surveiller son
hygiène corporelle.
8. Tous mes amis l’aiment bien. Ils sont
même épatés par sa discipline.
Il m’a fallu presque une année pour le
dresser. Maintenant, il sait ce que veut dire :
« assis, attaque….etc ». Je pense que c’est le
meilleur chien du quartier. Il ne poursuit pas
les chats et n’aboie pas sur les gens.
Meuray est vraiment spécial. Grâce à lui,
je pense devenir vétérinaire. J’ouvrirai alors
un centre de refuge pour m’occuper des
animaux abandonnés. Ça sera le plus grand de
tout le pays.
9. Meuray est un bon chien. Je ne regrette
pas de l’avoir adopté. Le chien, n’est-ce pas le
meilleur ami de l’homme !