3. « De gueules, au lion à la
tête contournée, d’or , armé
et lampassé d’azur ». Peu
usité et plus tardivement
apparaît « un chef cousu
d’azur, chargé d’une fleur de
4. L’origine de cette petite ville remonte
à la Gaule indépendante et elle passa
aussi, durant une courte période, aux
Rois d’Espagne au IVe siècle…
Capitale du Comté du Charolais au XIIIe
siècle, elle a appartenu aux Ducs de
Bourgogne dont Charles le Téméraire. Le
comté ne fut définitivement rattaché à la
couronne de France qu’au XVIIIe siècle..
Ville méridionale de Bourgogne, elle s’étend
en pays Charolais-Brionnais, entourée de
collines couvertes de bocages et de forêts.
Cette région est bien connue pour l’élevage de
la vache charolaise destinée à la boucherie.
5.
6. Un peu partout autour de Charolles,
on peut découvrir de belles fermes
fortifiées… Certaines ont une
histoire comme celle du Château de
Montessus qui offre au regard une
belle tour avec quatre échauguettes.
Un souterrain l’aurait relié au
château de Charles le Téméraire…
8. La vache charolaise est blanche,
robuste, musclée, plantée sur
des membres courts mais
solides. Elle est réputée pour la
9. Charolles, ville d’environ 3500
habitants garde un charme de petite
cité rurale entourée de pâturages.
Construite au confluent de l’Arconce
et de la Semence, elle est surnommée
la Venise du Charolais ou la Venise
verte…
On y trouve de nombreux ponts et
passerelles piétonnières, quelquefois
complètement privés pour donner
accès à des habitations riveraines.
10.
11. Un peu difficile
de se retrouver
dans les
multiples voies
d’eaux qui
baignent la
Venise du
Charolais…
On y retrouve, bien
sûr, l’Arconce et son
affluent la Semence
mais il y a aussi des
dédoublements avec
un petit canal nommé
La Catin…
12. Photos estivales trouvées
sur le site des Gâs du
Tsarollais montrant un
canal et le Grand Pont à
l’endroit où se trouvait
l’une des portes de
l’antique cité dont il reste
les traces de deux tours..
13. Découvrons maintenant le cœur
historique de la ville avec ,
notamment , les vestiges datant
des XIVe et XVe siècles, de l’ancien
château fort qui appartint
successivement à Philippe le Hardi,
duc de bourgogne, Philippe le Bon
et Charles le Téméraire qui porta le
titre de comte du Charolais. On
retrouve aussi anciens couvents et
prieuré. Toutefois, je n’ai pas visité
le couvent des Visitandines fondé
au XVIIe siècle abritant maintenant
le lycée et le Palais de Justice.
14. Un nom curieux pour
cette place sur laquelle
s’ouvre l’ancien couvent
des Clarisses offrant une
belle façade ornée de
15. La cour du couvent
des Clarisses qui
abrite maintenant
l’Office du
Tourisme. Sainte
Marguerite Marie
Alacoque vécut
dans ce couvent et
y fit sa première
communion en
1656…
18. Voie conduisant à l’hôtel
de ville dans l’enceinte de
l’ancien château-fort,
avec, à droite, la maison
du bailliage et près de
l’entrée, la tour de
Diamants du XIVe siècle.
Pendant la Terreur on y
enfermait les suspects.
19. Dans le salon de la mairie se
trouve une grande murale de
céramique illustrant l’histoire de
la ville avec l’entrée du duc de
Bourgogne en 1434 et les portraits
des différents maîtres des lieux au
cours des âges.
20.
21. Face à l’hôtel de ville,
érigée au XVe siècle, la
tour de Charles le
Téméraire aux murs
épais de 2,10 m creusés
de petites loges où se
tenaient les guetteurs
armés. Elle n’abrite
maintenant que les
pigeons et l’on ne peut
admirer la charpente du
dernier étage qui,
paraît-il, constitue un
travail remarquable en
forme de roue dont les
rayons sont chevillés.
22. Ce charmant pavillon a déjà
hébergé le cinéma de la ville
et non loin on peut admirer
ce canon, autre vestige du
passé.
23. Au pied des remparts, les maisons
anciennes se pressent encore, sans
se toucher toutefois, laissant un
espace dit « passe-échelle » pour les
pompiers en cas de feu!
24.
25. Au loin l’hôpital, l’ancien Prieuré bénédictin de La
Madeleine et la tour qui fut un four destiné à la
26. La Sous-préfecture
occupe un bâtiment
du XVIIIe siècle.
Elle fut la demeure
de Charles Fricaud,
député du bailliage
en 1789.
27. Sur la colline, un Prieuré fut
fondé au Xe siècle mais les
bâtiments actuels datent du
XVe. On peut y admirer
fenêtres à meneaux et escalier
à vis dans la tour.
Le musée
municipal y est
installé offrant
une belle
collection de
faïences ainsi
que des
peintures et
sculptures
28. Dans la période où les églises fleurissaient
nombreuses en France, soit la deuxième moitié du
XIXe siècle, fut érigée l’Eglise du Sacré-Cœur de
29. Récemment
restaurée, elle
offre aux regards
de beaux vitraux
modernes mais elle
abrite aussi une
statue et un bas-
relief représentant
Sainte
Marguerite-Marie
Alacoque, œuvres
du statuaire
charolais René
Davoine.
30.
31. Une curiosité charolaise : la petite
chapelle du Gros Bon Dieu érigée
au XVIIIe siècle. On y accède par
38 marches et l’on découvre un
Christ gisant de facture très
naïve.
32.
33. C’est en 1844 qu’Hippolyte Prost
fonda une faïencerie qu’il transféra
en 1857 à l’emplacement du château
des Sires de la Magdeleine, face au
Prieuré. Il utilisa les communs
pour ses réalisations et construisit
deux grands fours à bois dont l’un
subsiste. En 1976 la faïencerie fut
transférée dans une usine plus
moderne. La vieille faïence de
Charolles est très prisée des
connaisseurs et on la retrouve dans
plusieurs musées. Elle se perpétue
encore selon les modèles
traditionnels et contemporains.
36. C’est en 1995 que fut créé l’Institut
du Charolais. Il a pour mission
principale de valoriser la chaîne de
la viande par la recherche, la
promotion et l’innovation
En juillet 1999 fut inaugurée la
Maison du Charolais qui permet au
public de découvrir la race bovine
d’exception, fleuron de la région,
fruit d’un élevage respectueux de
l’environnement..
38. Musique : La Bourguignonne
Musique de nos
terroirs
Documentation : Office du Tourisme
Photos non identifiées, conception et
réalisation :
Marie-Josèphe Farizy-Chaussé
Avril 2010
marijo855@gmail.com