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Année	
  scolaire	
  2012-­‐2013	
  
  2	
  
Table	
  des	
  matières	
  
1.	
  Les	
  devoirs	
  sur	
  feuilles	
  lignées	
  ..........................................................................................	
  3	
  
2.	
  Les	
  règles	
  essentielles	
  en	
  un	
  coup	
  d’oeil	
  ...........................................................................	
  4	
  
3.	
  Règles	
  générales	
  de	
  présentation	
  des	
  travaux	
  ..................................................................	
  6	
  
3.1	
  Le	
  papier	
  ................................................................................................................	
  6	
  
3.2	
  Le	
  traitement	
  de	
  texte	
  ...........................................................................................	
  6	
  
3.3	
  Les	
  marges	
  .............................................................................................................	
  7	
  
3.4	
  La	
  pagination	
  .........................................................................................................	
  7	
  
3.5	
  Une	
  copie	
  du	
  travail	
  ...............................................................................................	
  7	
  
4.	
  Les	
  différentes	
  parties	
  du	
  travail	
  .......................................................................................	
  8	
  
4.1	
  La	
  page	
  de	
  titre	
  ......................................................................................................	
  8	
  
4.2	
  La	
  table	
  des	
  matières	
  ...........................................................................................	
  10	
  
4.3	
  Le	
  corps	
  du	
  travail	
  ................................................................................................	
  10	
  
4.4	
  Les	
  citations	
  et	
  références	
  bibliographiques	
  dans	
  le	
  texte	
  ....................................	
  11	
  
4.5	
  Les	
  illustrations,	
  photos,	
  tableaux	
  et	
  cartes	
  ..........................................................	
  15	
  
5.	
  Les	
  références	
  bibliographiques	
  ......................................................................................	
  17	
  
6.	
  La	
  recherche	
  ...................................................................................................................	
  21	
  
6.1	
  La	
  méthodologie	
  de	
  recherche	
  .............................................................................	
  21	
  
6.2	
  Les	
  cinq	
  étapes	
  d’un	
  travail	
  de	
  recherche	
  –	
  fiche	
  de	
  travail	
  ..................................	
  21	
  
7.	
  Le	
  rapport	
  de	
  laboratoire	
  ................................................................................................	
  22	
  
7.1	
  Le	
  but	
  de	
  l’expérience	
  ..........................................................................................	
  22	
  
7.2	
  L’hypothèse	
  (pas	
  toujours	
  obligatoire)	
  .................................................................	
  22	
  
7.3	
  Le	
  protocole	
  expérimental	
  :	
  Le	
  matériel	
  et	
  les	
  manipulations	
  ...............................	
  23	
  
7.4	
  Les	
  résultats	
  .........................................................................................................	
  24	
  
7.5	
  L’analyse	
  des	
  résultats	
  .........................................................................................	
  27	
  
7.6	
  La	
  conclusion	
  ........................................................................................................	
  28	
  
8.	
  Bibliographie	
  ..................................................................................................................	
  29	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
	
   	
  
  3	
  
1.	
  Les	
  devoirs	
  sur	
  feuilles	
  lignées	
  
	
  
Lorsque	
  tu	
  fais	
  un	
  devoir	
  sur	
  feuilles	
  lignées,	
  tu	
  dois	
  respecter	
  les	
  consignes	
  suivantes:	
  
	
  
Ø Au	
  Collège,	
  on	
  écrit	
  à	
  l’encre	
  bleue	
  de	
  préférence;	
  
Ø Dans	
  le	
  coin	
  gauche	
  supérieur,	
  tu	
  écris	
  ton	
  nom;	
  
Ø En	
  dessous,	
  tu	
  écris	
  ta	
  classe;	
  
Ø Dans	
  le	
  coin	
  droit	
  supérieur,	
  tu	
  écris	
  la	
  date;	
  
Ø Tu	
  sautes	
  2	
  lignes;	
  
Ø Tu	
   écris	
   le	
   titre	
   du	
   devoir	
   et	
   tu	
   le	
   soulignes:	
   ex.	
   dictée,	
   interrogation	
   de	
  
géométrie…;	
  
Ø Tu	
  réponds	
  aux	
  questions	
  dans	
  l’ordre	
  des	
  numéros;	
  
Ø Tu	
  sautes	
  1	
  ou	
  2	
  lignes	
  entre	
  chacune	
  de	
  tes	
  réponses;	
  
Ø Le	
  professeur	
  te	
  précisera	
  si	
  tu	
  dois	
  écrire	
  au	
  recto	
  de	
  la	
  feuille	
  seulement	
  ou	
  si	
  
tu	
  dois	
  écrire	
  recto	
  verso.	
  
	
  
EN	
  FRANÇAIS:	
  
	
  
Ø Une	
  dictée	
  et	
  une	
  rédaction	
  s’écrivent	
  toujours	
  à	
  double	
  interligne	
  
Ø Pour	
  la	
  rédaction:	
  
o Tu	
  écris	
  le	
  sujet	
  
o Tu	
   traces	
   une	
   nouvelle	
   marge	
   pour	
   permettre	
   les	
   annotations	
   du	
  
professeur	
  
o Tu	
  écris	
  seulement	
  au	
  recto	
  de	
  la	
  feuille	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
	
   Julie Deslauriers 7 janvier 2013
	
   2A
	
   	
  
	
   	
  
	
   Interrogation sur les planètes
	
   	
  
	
   Début du travail…
	
   	
  
	
   	
  
	
   	
  
	
   	
  
	
   	
  
	
   	
  
  4	
  
2.	
  Les	
  règles	
  essentielles	
  en	
  un	
  coup	
  d’oeil	
  
	
  
Le	
  tableau	
  suivant	
  présente	
  les	
  éléments	
  importants	
  à	
  considérer	
  lorsqu’on	
  remet	
  un	
  
travail	
  écrit	
  à	
  l’ordinateur.	
  	
  Des	
  informations	
  plus	
  détaillées	
  se	
  trouvent	
  aux	
  pages	
  qui	
  
suivent	
  ce	
  tableau.	
  
GÉNÉRALITÉS
• Le papier utilisé doit être blanc, opaque, non ligné et
de format standard, soit21,6 cm sur 28 cm.
• Chaque feuille n'est imprimée que d'un côté.
• Le document est agrafé dans le coin supérieur gauche.
MARGES
• Pour toutes les pages du travail, on respectera les
marges suivantes : 2,5 à 4 cm à gauche, à droite, en
haut et en bas (Voir page 7).
PARAGRAPHES ET
ALINÉAS
• Tout le texte est justifié à gauche et à droite (Voir
page 6).
• La première ligne de chaque paragraphe présente un
alinéa de cinq ou six frappes (une tabulation).
• Chaque citation longue se présente comme un
paragraphe auquel on a ménagé un retrait de 10
frappes (environ 1 cm) à droite et à gauche.
POLICE ET TAILLE
• Un caractère de type Times dont la taille n'excède pas
12 points est recommandé. (Voir page 6) Seules les
notes en bas de page sont en 10 points (voir « Notes de
bas de page » à la page 12).
• Il importe de conserver le même caractère du début à
la fin du travail.
CARACTÈRES ROMAIN
ET ITALIQUE
Dans les textes, le caractère de base est le romain (droit).
En édition, il est d'usage d'utiliser l'italique dans les cas
suivants :
• les titres d'ouvrages et d'œuvres (recueils, romans,
pièces de théâtre, œuvres musicales ou picturales, etc.);
• les noms de périodiques (revues et journaux);
• les mots ou expressions en langue étrangère (ex. :
idem, op.cit., a priori, un one man show);
• les devises et les proverbes (ex. : Je me souviens; Qui
ne risque rien n'a rien);
• les détails secondaires (ex. : voir la page 99).
  5	
  
GUILLEMETS
• On utilise les guillemets (« ») dans les cas suivants :
- les citations courtes;
- les extraits (poème, chapitre);
CARACTÈRES GRAS • Tous les titres et les sous-titres doivent être en gras.
MAJUSCULES
• Le titre de chaque partie du travail est écrit en lettres
majuscules.
• On écrit en lettres majuscules les sigles (ex. : ONF,
NPD, PQ) et les acronymes (ex. : BENELUX,
ACNOR, OTAN, ONU).
• Sont également écrits en majuscules les noms d'auteurs
dans les références bibliographiques.
• Il est recommandé de mettre les accents sur les
majuscules (État, États-Unis), sauf pour les sigles et les
acronymes.
INTERLIGNES
En règle générale, le texte fait l'objet d'une présentation à
double interligne. Toutefois, le simple interligne doit être
utilisé dans les cas suivants :
• les notes en bas de page;
• les citations longues placées en retrait;
• les titres de plus d'une ligne;
• la liste des tableaux et des figures;
• la liste des annexes;
• la bibliographie.
Entre les paragraphes, on utilise le double interligne.
Le titre et le premier paragraphe sont séparés par quatre
espaces à simple interligne (ou deux espaces à double
interligne). Il est recommandé de changer de page pour débuter
une nouvelle partie.
PAGINATION
• Toutes les pages sont comptées, y compris la page de
titre.
• La page de titre n’est jamais numérotée.
• En revanche, les listes de tableaux et de figures sont
numérotées en chiffres romains.
• Le numéro de page est placé en haut à droite des pages.
	
  
	
  
	
  
	
  
  6	
  
3.	
  Règles	
  générales	
  de	
  présentation	
  des	
  travaux	
  
	
  
Un	
   travail	
   présenté	
   proprement,	
   selon	
   les	
   normes	
   de	
   présentation	
   généralement	
  
admises	
  dans	
  le	
  milieu	
  scolaire,	
  peut	
  faire	
  toute	
  la	
  différence.	
  Il	
  a	
  été	
  démontré	
  que	
  la	
  
présentation	
  visuelle	
  influence	
  le	
  correcteur.	
  Pour	
  un	
  même	
  travail,	
  l’écart	
  entre	
  une	
  
bonne	
  et	
  une	
  excellente	
  note	
  peut	
  résider	
  dans	
  la	
  présentation	
  de	
  celui-­‐ci.	
  
Voici	
  les	
  éléments	
  à	
  considérer	
  avant	
  la	
  remise	
  d’un	
  travail.	
  
3.1	
  Le	
  papier	
  
Il	
  doit	
  être	
  blanc	
  et	
  de	
  dimension	
  uniforme	
  :	
  22	
  cm	
  sur	
  28	
  cm	
  (8”	
  x	
  11”).	
  Le	
  document	
  
est	
  agrafé	
  dans	
  le	
  coin	
  supérieur	
  gauche	
  et	
  imprimé	
  sur	
  le	
  recto	
  des	
  feuilles,	
  à	
  moins	
  
que	
  vous	
  ne	
  receviez	
  des	
  indications	
  contraires	
  par	
  votre	
  enseignant.	
  	
  	
  	
  
3.2	
  Le	
  traitement	
  de	
  texte	
  
En	
   tout	
   temps,	
   le	
   travail	
   est	
   réalisé	
   à	
   l’aide	
   d’un	
   traitement	
   de	
   texte	
   (Word,	
   Works,	
  
Pages,	
  etc.).	
  On	
  s’assure	
  de	
  bien	
  connaître	
  les	
  options	
  de	
  la	
  mise	
  en	
  page.	
  Le	
  travail	
  sera	
  
présenté	
  avec	
  une	
  police	
  de	
  12	
  points	
  (par	
  exemple	
  Times	
  New	
  Roman,	
  Arial,	
  Calibri,	
  
etc.)	
  et	
  toujours	
  en	
  «	
  mode	
  justifié	
  »	
  tel	
  que	
  le	
  présente	
  l’image	
  ci-­‐dessous	
  :	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
Le	
  mode	
  justifié	
  se	
  trouve	
  dans	
  l’onglet	
  Accueil	
  dans	
  Word.	
  
  7	
  
3.3	
  Les	
  marges	
  
Afin	
  que	
  la	
  présentation	
  de	
  ton	
  travail	
  soit	
  dégagée	
  et	
  que	
  le	
  correcteur	
  puisse	
  annoter	
  
le	
   texte,	
   il	
   est	
   nécessaire	
   de	
   laisser	
   des	
   marges	
   suffisamment	
   larges.	
   Pour	
   toutes	
   les	
  
pages	
  du	
  travail,	
  on	
  respectera	
  les	
  marges	
  suivantes	
  :	
  2,5	
  à	
  4	
  cm	
  à	
  gauche,	
  à	
  droite,	
  en	
  
haut	
  et	
  en	
  bas.	
  Votre	
  enseignant	
  vous	
  donnera	
  des	
  consignes	
  précises	
  à	
  ce	
  sujet.	
  
3.4	
  La	
  pagination	
  
Chaque	
  page	
  du	
  travail	
  est	
  comptée.	
  Le	
  numéro	
  des	
  pages	
  est	
  indiqué	
  en	
  haut	
  de	
  la	
  
page	
  et	
  placé	
  à	
  droite.	
  On	
  n’indique	
  pas	
  de	
  numéro	
  sur	
  la	
  page	
  de	
  titre.	
  
3.5	
  Une	
  copie	
  du	
  travail	
  
Il	
  t’est	
  fortement	
  recommandé	
  de	
  conserver	
  une	
  copie	
  électronique	
  ou	
  imprimée	
  de	
  ton	
  
travail.	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
	
   	
  
NOTE	
  IMPORTANTE	
  
Ø On	
   doit	
   débuter	
   chaque	
   nouvelle	
   partie	
   (introduction,	
   conclusion	
   et	
   chaque	
  
chapitre)	
  sur	
  une	
  nouvelle	
  page.	
  	
  
	
  
Ø On	
   ne	
   commence	
   pas	
   un	
   paragraphe	
   à	
   la	
   dernière	
   ligne	
   d’une	
   page;	
   on	
   le	
  
reporte	
  à	
  la	
  page	
  suivante.	
  
	
  
Ø On	
  ne	
  coupe	
  pas	
  un	
  mot	
  au	
  bas	
  d’une	
  page	
  pour	
  le	
  terminer	
  à	
  la	
  page	
  suivante.	
  
	
  
  8	
  
4.	
  Les	
  différentes	
  parties	
  du	
  travail	
  
	
  
L’ordre	
  de	
  présentation	
  des	
  différentes	
  parties	
  d’un	
  travail	
  est	
  le	
  suivant	
  :	
  
Ø la	
  page	
  de	
  titre;	
  
Ø la	
  table	
  des	
  matières;	
  
Ø les	
  listes	
  des	
  tableaux,	
  figures,	
  illustrations,	
  etc.	
  (si	
  nécessaire);	
  
Ø l’introduction;	
  
Ø le	
  développement;	
  
Ø la	
  conclusion;	
  
Ø les	
  appendices	
  ou	
  annexes	
  (si	
  nécessaire);	
  
Ø la	
  bibliographie;	
  
	
  
	
  
4.1	
  La	
  page	
  de	
  titre	
  
Elle	
  se	
  divise	
  en	
  quatre	
  zones	
  :	
  
Le	
  titre	
  du	
  travail	
  	
  
(en	
  caractère	
  gras,	
  22	
  points)	
  	
  
Le	
  sous-­‐titre	
  (s’il	
  y	
  a	
  lieu,	
  	
  en	
  	
  
caractères	
  gras,	
  16	
  points)	
  
	
  
Le	
  nom	
  de	
  l’enseignant	
  
et	
  du	
  cours	
  	
  
(en	
  caractère	
  normal,	
  16	
  points)	
  
	
  
Votre	
  nom	
  et	
  
votre	
  classe	
  
(en	
  caractère	
  normal,	
  16	
  points)	
  
	
  
Le	
  nom	
  de	
  l’établissement	
  	
  
et	
  la	
  date	
  de	
  remise	
  
(en	
  caractère	
  normal,	
  16	
  points)	
  
  9	
  
Voici	
  un	
  exemple	
  de	
  page	
  de	
  titre	
  pour	
  le	
  cours	
  d’espagnol.	
  	
  La	
  disposition	
  est	
  la	
  même.	
  	
  
Les	
  changements	
  concernent	
  la	
  langue.	
  	
  	
  
	
  
	
  
	
  
  10	
  
4.2	
  La	
  table	
  des	
  matières	
  
Elle	
   vise	
   à	
   présenter	
   en	
   un	
   coup	
   d’œil	
   la	
   structure	
   générale,	
   le	
   plan	
   de	
   travail	
   et	
   à	
  
indiquer	
  les	
  pages	
  qui	
  correspondent	
  aux	
  différentes	
  parties;	
  on	
  y	
  retrouve	
  les	
  titres	
  des	
  
chapitres	
  avec	
  leur	
  pagination.	
  Il	
  faut	
  vérifier,	
  une	
  fois	
  le	
  travail	
  terminé,	
  que	
  les	
  pages	
  
annoncées	
  	
  dans	
  la	
  table	
  des	
  matières	
  correspondent	
  réellement	
  aux	
  pages	
  du	
  travail.	
  
	
  
4.3	
  Le	
  corps	
  du	
  travail	
  
L’introduction	
   et	
   la	
   conclusion	
   sont	
   des	
   parties	
   autonomes	
   du	
   travail;	
   la	
   première	
  
précède	
  le	
  développement	
  alors	
  que	
  la	
  seconde	
  le	
  suit.	
  Le	
  développement	
  constitue	
  la	
  
partie	
   centrale	
   du	
   travail.	
   Dans	
   la	
   cas	
   d’un	
   travail	
   long,	
   il	
   est	
   divisé	
   en	
   chapitres	
   qui	
  
peuvent	
  à	
  leur	
  tour	
  être	
  subdivisés.	
  	
  
	
  
4.3.1	
  L’introduction	
  (10%	
  du	
  travail)	
  
Il	
   faut	
   capter	
   l’intérêt	
   du	
   lecteur	
   dès	
   le	
   début	
   de	
   ton	
   travail.	
   C’est	
   là	
   tout	
   l’art	
   de	
  
l’introduction.	
   Il	
   faut	
   qu’en	
   la	
   lisant,	
   le	
   lecteur	
   sache	
   exactement	
   sur	
   quelle	
   piste	
   la	
  
recherche	
  s’engage	
  et	
  de	
  quelle	
  façon	
  le	
  travail	
  sera	
  mené.	
  
L’introduction	
  se	
  divise	
  en	
  trois	
  parties	
  :	
  
Ø le	
  sujet	
  énoncé/amené:	
  tu	
  présentes	
  le	
  sujet,	
  son	
  contexte,	
  le	
  fond	
  de	
  scène,	
  la	
  
problématique	
  d’ensemble	
  du	
  sujet,	
  sans	
  partir	
  de	
  trop	
  loin	
  cependant;	
  
Ø le	
  sujet	
  posé	
  :	
  tu	
  précises	
  la	
  question	
  spécifique	
  (la	
  problématique)	
  à	
  laquelle	
  ton	
  
travail	
  devra	
  répondre	
  ainsi	
  que	
  l’angle	
  sous	
  lequel	
  tu	
  l’aborderas;	
  en	
  d’autres	
  
termes,	
  tu	
  définis	
  l’hypothèse	
  de	
  ton	
  travail	
  (voir	
  explications	
  en	
  annexe);	
  
Ø le	
   sujet	
   divisé	
   :	
   tu	
   indiques	
   la	
   démarche	
   logique	
   que	
   tu	
   entends	
   suivre	
   en	
  
précisant	
  les	
  grandes	
  parties	
  du	
  développement.	
   	
  
  11	
  
4.3.2	
  Le	
  développement	
  (80%	
  du	
  travail)	
  
Le	
   développement	
   est	
   la	
   partie	
   maitresse	
   de	
   ton	
   travail	
   de	
   recherche.	
   Généralement	
  
divisée	
  en	
  deux,	
  trois	
  ou	
  quatre	
  parties,	
  elle	
  doit	
  montrer	
  une	
  progression	
  logique	
  des	
  
idées	
  vers	
  la	
  conclusion.	
  Chaque	
  aspect	
  du	
  sujet	
  abordé	
  dans	
  les	
  différentes	
  parties	
  doit	
  
l’être	
  en	
  fonction	
  de	
  l’hypothèse	
  de	
  départ	
  ou	
  des	
  objectifs	
  fixés	
  en	
  introduction.	
  Tu	
  
dois	
  donc	
  surveiller	
  les	
  transitions	
  d’une	
  partie	
  à	
  l’autre	
  de	
  façon	
  à	
  assurer	
  la	
  continuité	
  
du	
  texte.	
  En	
  règle	
  générale,	
  il	
  ne	
  doit	
  y	
  avoir	
  qu’une	
  idée	
  principale	
  par	
  paragraphe.	
  
Il	
   existe	
   plusieurs	
   façons	
   de	
   mener	
   un	
   développement.	
   Le	
   déroulement	
   dépend	
   de	
  
l’orientation	
  que	
  tu	
  veux	
  donner	
  à	
  ton	
  travail.	
  Selon	
  le	
  genre	
  de	
  texte	
  qui	
  est	
  demandé,	
  
tu	
  pourras	
  :	
  
a)	
   décrire,	
   énumérer,	
   expliquer,	
   raconter	
   ou	
   analyser	
   des	
   faits	
   d’ordre	
   historique,	
  
littéraire,	
  sociologique,	
  politique,	
  économique,	
  géographique,	
  psychologique,	
  etc.	
  
b)	
  discuter	
  une	
  proposition,	
  critiquer,	
  juger,	
  persuader,	
  évaluer,	
  etc.	
  
4.3.3	
  La	
  conclusion	
  (10%	
  du	
  travail)	
  
La	
  conclusion	
  met	
  un	
  point	
  final	
  au	
  travail.	
  On	
  n’apporte	
  donc	
  pas	
  d’éléments	
  nouveaux	
  
dans	
   la	
   conclusion.	
   On	
   présente	
   une	
   très	
   courte	
   synthèse	
   des	
   différentes	
   parties	
   du	
  
développement	
  (des	
  idées).	
  Cette	
  synthèse	
  doit	
  être	
  faite	
  en	
  fonction	
  de	
  l’hypothèse	
  de	
  
travail.	
   Tu	
   exposes	
   brièvement	
   les	
   résultats	
   de	
   ta	
   recherche	
   et	
   tu	
   fais	
   part	
   de	
   ton	
  
opinion	
  sur	
  le	
  sujet.	
  C’est	
  la	
  partie	
  rétrospective	
  de	
  la	
  conclusion.	
  
On	
   peut,	
   par	
   la	
   suite,	
   ouvrir	
   l’étude	
   sur	
   de	
   nouvelles	
   perspectives.	
   On	
   montre	
   que	
  
l’aspect	
   étudié	
   a	
   des	
   relations	
   avec	
   un	
   ensemble	
   plus	
   vaste	
   et	
   qu’il	
   y	
   aurait	
   lieu,	
  
éventuellement,	
   de	
   considérer	
   d’autres	
   aspects.	
   C’est	
   la	
   partie	
   prospective	
   de	
   la	
  
conclusion.	
  
4.4	
  Les	
  citations	
  et	
  références	
  bibliographiques	
  dans	
  le	
  texte	
  
Pendant	
  la	
  rédaction,	
  il	
  est	
  fréquent	
  que	
  l’on	
  veuille	
  présenter	
  la	
  pensée	
  d’un	
  auteur,	
  
donner	
   une	
   statistique	
   ou	
   une	
   information	
   précise	
   dans	
   les	
   termes	
   exactement	
  
employés	
  par	
  leur	
  créateur.	
  Cette	
  reproduction	
  intégrale	
  s’appelle	
  une	
  citation.	
  Il	
  faut	
  
cependant	
   suivre	
   attentivement	
   la	
   règle	
   des	
   citations	
   afin	
   de	
   ne	
   pas	
   être	
   accusé	
   de	
  
PLAGIAT	
  et	
  de	
  travailler	
  de	
  manière	
  honnête.	
  	
  À	
  ce	
  sujet,	
  nous	
  vous	
  invitons	
  à	
  consulter	
  
le	
  site	
  Web	
  d’InfoSphère	
  du	
  Service	
  des	
  bibliothèques	
  de	
  l’UQAM.	
  
http://www.bibliotheques.uqam.ca/infosphere/sciences_humaines/module7/citer.html	
  	
  
  12	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
MÉTHODE	
  AUTEUR-­‐DATE	
  
Il	
   est	
   très	
   important	
   d’indiquer	
   la	
   source,	
   la	
   provenance	
   exacte	
   des	
   citations	
   en	
  
indiquant	
   la	
   source	
   ABRÉGÉE	
   de	
   la	
   référence	
   entre	
   parenthèses	
   selon	
   la	
   méthode	
  
appelée	
  AUTEUR-­‐DATE,	
  de	
  la	
  manière	
  suivante	
  :	
  
Ø le	
  NOM	
  de	
  l’auteur,	
  en	
  majuscules,	
  suivi	
  d’une	
  virgule;	
  
Ø l’ANNÉE	
  de	
  la	
  publication,	
  suivie	
  d’une	
  virgule;	
  
Ø la	
  ou	
  les	
  PAGES	
  d’où	
  provient	
  la	
  référence	
  (si	
  nécessaire).	
  
	
  
EXEMPLE	
  DE	
  LA	
  MÉTHODE	
  AUTEUR-­‐DATE	
  :	
  
	
  
Cette	
  méthode	
  implique	
  que	
  l’on	
  retrouve	
  la	
  référence	
  COMPLÈTE	
  de	
  la	
  source	
  dans	
  la	
  
bibliographie	
  à	
  la	
  fin	
  du	
  travail.	
  	
  	
  
	
  
D’après	
  :	
  Louise	
  Gaudreau,	
  Guide	
  méthodologique	
  7,	
  Cégep	
  de	
  Chicoutimi,	
  Septembre	
  2007,	
  p.	
  6.	
  
  13	
  
NOTES	
  DE	
  BAS	
  DE	
  PAGE	
  
Aussitôt	
  que	
  l’on	
  cite	
  un	
  ouvrage	
  ou	
  un	
  document	
  quelconque,	
  ou	
  que	
  l’on	
  s’en	
  inspire	
  
directement,	
  on	
  doit	
  OBLIGATOIREMENT	
  en	
  spécifier	
  la	
  source,	
  et	
  ce,	
  même	
  si	
  on	
  ne	
  
cite	
  pas	
  directement	
  un	
  passage	
  de	
  l’ouvrage	
  en	
  question.	
  	
  Ainsi,	
  on	
  doit	
  le	
  faire	
  dans	
  les	
  
situations	
  suivantes	
  :	
  	
  
	
  
Ø pour	
  identifier	
  un	
  document	
  dans	
  lequel	
  vous	
  puisez	
  votre	
  inspiration;	
  
Ø pour	
  identifier	
  la	
  provenance	
  des	
  écrits	
  d’une	
  personne	
  dont	
  vous	
  résumez	
  la	
  
pensée;	
  
Ø pour	
  identifier	
  les	
  conclusions	
  d’une	
  étude	
  auxquelles	
  vous	
  référez;	
  
Ø pour	
  identifier	
  les	
  propos	
  d’un	
  spécialiste	
  obtenus	
  par	
  une	
  entrevue;	
  
Ø pour	
  identifier	
  les	
  notes	
  de	
  cours	
  réalisées	
  par	
  un	
  enseignant	
  que	
  vous	
  utilisez;	
  
Ø etc.	
  
Voici	
  un	
  exemple	
  qui	
  illustre	
  bien	
  l’utilisation	
  des	
  notes	
  de	
  bas	
  de	
  page	
  :	
  	
  
«La ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, exclut la Coalition large de
l'association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) des
discussions avec le gouvernement sur la hausse des droits de scolarité, en
raison du non-respect de la trêve sur la tenue de manifestations
perturbatrices»1
.
	
  
Si	
   on	
   présente	
   une	
   citation	
   immédiatement	
   après	
   celle-­‐ci	
   et	
   qui	
   provient	
   du	
   même	
  
article	
  ou	
  site	
  Web,	
  on	
  n’a	
  pas	
  à	
  réécrire	
  la	
  notice	
  au	
  complet.	
  	
  On	
  inscrit	
  Ibid.	
  en	
  italique	
  
suivi	
  d’un	
  point.	
  
«Bien que la CLASSE prétend ne pas être à l'origine d'une manifestation
tenue mardi soir au centre-ville de Montréal et qui a dégénéré, la ministre
estime que l'association en a fait la promotion sur son site Internet»2
.
Pour un livre ou un article de revue, c’est la même chose que la bibliographie, excepté
que le prénom vient en premier et il y a des virgules partout.
« L’actualité a commandé une figurine du premier ministre du Québec à la
société Sculpteo, afin de tester l’efficacité des services d’impression 3D»3
.
	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  
1
	
  	
  La	
  Presse	
  Canadienne.	
  «	
  Line	
  Beauchamp	
  exclut	
  la	
  CLASSE	
  des	
  discussions	
  sur	
  les	
  droits	
  de	
  scolarité	
  »,	
  Le	
  
Devoir	
  (Montréal),	
  Le	
  25	
  avril	
  2012,	
  [En	
  ligne],	
  http://www.ledevoir.com/societe/education/348420/line-­‐
beauchamp-­‐exclut-­‐la-­‐classe-­‐des-­‐discussions-­‐sur-­‐les-­‐droits-­‐de-­‐scolarite,	
  (Page	
  consultée	
  le	
  25	
  janvier	
  
2013).	
  
2
	
  Ibid.	
  
3
	
  Marc-­‐André	
  Sabourin.	
  «Imprime-­‐moi	
  un	
  PM»,	
  L’actualité,	
  1er	
  mai	
  2012,	
  p.	
  57.	
  
  14	
  
«Vous n’êtes pas satisfait d’un gouvernement?»4
Référence qui vient du même livre, mais d’une page différente, il faut alors mettre ibid.,
plus la page.
«Il ne reste plus qu’à s’y rendre»5
Pour une citation d’un périodique déjà cité, mais dont la notice n’est pas directement en
dessous, il faut inscrire le nom de famille de l’auteur, une virgule, la locution loc. cit. en
italique et, finalement, le numéro de page.
«Nous avons fourni une photo de profil de Jean Charest et une photo de
pied en cap»6
.
C’est la même procédure lorsqu’on cite un livre une seconde fois, sauf qu’on utilise
plutôt la locution op. cit. suivie du numéro de la page.
«Vous le changer. La recette? Faute d’un recours démocratique, vous avez
le recours des armes [...] ce qui s’appelle un putsch»7
.
Lorsqu’on revient à un site web déjà cité et que d’autres notes de bas de pages le séparent
de cette nouvelle référence, il faut refaire complètement la notice :
«Réagissant à cette annonce, les fédérations étudiantes universitaire et
collégiale ont décidé de suspendre le processus de discussion avec la
ministre»8
.
	
  
	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  
4
	
  Marcel	
  Trudel.	
  Mythes	
  et	
  réalités	
  dans	
  l’histoire	
  du	
  Québec,	
  tome	
  5,	
  Montréal,	
  Hurtubise,	
  2010,	
  p.	
  13.	
  
5
	
  Ibid.,	
  p.	
  23.	
  
6
	
  Sabourin,	
  loc.	
  cit.,	
  p.	
  57.	
  
7
	
  Trudel,	
  op.	
  cit.,	
  p.	
  13.	
  
8
	
  La	
  Presse	
  Canadienne.	
  «	
  Line	
  Beauchamp	
  exclut	
  la	
  CLASSE	
  des	
  discussions	
  sur	
  les	
  droits	
  de	
  scolarité	
  »,	
  Le	
  
Devoir	
  (Montréal),	
  Le	
  25	
  avril	
  2012,	
  [En	
  ligne],	
  http://www.ledevoir.com/societe/education/348420/line-­‐
beauchamp-­‐exclut-­‐la-­‐classe-­‐des-­‐discussions-­‐sur-­‐les-­‐droits-­‐de-­‐scolarite,	
  (Page	
  consultée	
  le	
  25	
  janvier	
  
2013).	
  
	
  
  15	
  
4.5	
  Les	
  illustrations,	
  photos,	
  tableaux	
  et	
  cartes	
  
	
  
Le	
  visuel	
  joue	
  pour	
  beaucoup	
  dans	
  la	
  réalisation	
  d’un	
  travail	
  de	
  recherche.	
  Étant	
  dans	
  
une	
  société	
  où	
  le	
  visuel	
  et	
  les	
  images	
  sont	
  très	
  présentes,	
  il	
  peut	
  être	
  pertinent	
  et	
  utile	
  
d’intégrer	
  des	
  illustrations,	
  des	
  photos	
  ou	
  des	
  tableaux	
  dans	
  votre	
  travail.	
  C’est	
  même	
  
recommandé	
  de	
  le	
  faire.	
  Les	
  ajouts	
  visuels	
  doivent	
  cependant	
  servir	
  votre	
  propos	
  et	
  pas	
  
uniquement	
  à	
  agrémenter	
  votre	
  recherche.	
  	
  
	
  
Chaque	
   insertion	
   visuelle	
   DOIT	
   comporter	
   une	
   LÉGENDE	
   comprenant	
   une	
   brève	
  
description	
  et	
  sa	
  SOURCE.	
  Parfois,	
  il	
  peut	
  être	
  pertinent	
  de	
  placer	
  un	
  titre	
  à	
  son	
  élément	
  
visuel,	
  surtout	
  dans	
  le	
  cas	
  d’une	
  carte	
  géographique.	
  
	
  
Voyons	
  quelques	
  exemples	
  :	
  
	
  
EXEMPLE	
  D’INTÉGRATION	
  D’UNE	
  CARTE	
  GÉOGRAPHIQUE	
  
	
  
	
  
	
  
NOTE	
  :	
   Dans	
   le	
   cas	
   d’une	
   illustration,	
   si	
   elle	
   provient	
   d’Internet	
   NE	
   JAMAIS	
   indiquer	
  
l’adresse	
   Web	
   au	
   complet.	
   Il	
   convient	
   d’indiquer	
   uniquement	
   la	
   racine	
   du	
   site,	
   par	
  
exemple	
  :	
  Google	
  Maps.	
  
	
  
	
  
  16	
  
EXEMPLE	
  D’INTÉGRATION	
  D’UNE	
  PHOTOGRAPHIE	
  
	
  
	
  
NOTE	
  :	
  Si	
  vous	
  prenez	
  vous-­‐même	
  la	
  photographie,	
  il	
  est	
  recommandé	
  d’indiquer	
  votre	
  
nom	
  de	
  la	
  façon	
  suivante	
  :	
  
	
   	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
Légende	
  descriptive	
  
et	
  source	
  
Maisons	
  construites	
  en	
  1915	
  sur	
  le	
  boulevard	
  Saint-­‐Michel	
  
Photo	
  :	
  Alexandre	
  Gagné,	
  © 2009
Légende	
  descriptive	
  
et	
  source	
  
  17	
  
5.	
  Les	
  références	
  bibliographiques	
  
	
  
Voici	
  le	
  modèle	
  généralement	
  admis	
  dans	
  tous	
  les	
  cégeps	
  et	
  universités	
  de	
  la	
  province	
  :	
  
Qui?	
   Ø Le	
  nom	
  de	
  l’auteur,	
  son	
  prénom	
  :	
  	
  
o S’il	
  y	
  a	
  deux	
  auteurs,	
  par	
  exemple	
  :	
  	
  
TREMBLAY,	
  Jean	
  Marie	
  et	
  BRUNET,	
  Diane.	
  
o S’il	
  y	
  a	
  plus	
  de	
  trois	
  auteurs,	
  par	
  exemple	
  :	
  	
  
TREMBLAY,	
  Jean-­‐Marie	
  et	
  al.	
  
Quoi?	
   Ø Le	
  titre	
  du	
  document	
  en	
  italique,	
  (le	
  sous-­‐titre,	
  s’il	
  y	
  en	
  a	
  un)	
  :	
  	
  
Où?	
   Ø Le	
  lieu	
  d’édition	
  	
  
S’il	
  n’est	
  pas	
  mentionné	
  écrire	
  s.	
  i.	
  (sans	
  lieu)	
  
Ø La	
  maison	
  d’édition	
  	
  
S’il	
  n’est	
  pas	
  mentionné,	
  écrire	
  s.	
  éd.	
  (sans	
  éditeur)	
  
Ø La	
  collection,	
  s’il	
  y	
  a	
  lieu	
  (entre	
  guillemets)	
  	
  
Quand?	
   Ø L’année	
  de	
  publication	
  (du	
  copyright	
  ou	
  du	
  dépôt	
  légal)	
  
Dans	
  le	
  cas	
  où	
  on	
  n’indique	
  pas	
  la	
  date,	
  écrire	
  s.d.	
  (sans	
  date)	
  
Combien?	
   Ø Le	
  nombre	
  de	
  page	
  ou	
  la	
  durée	
  en	
  minutes	
  	
  
Si	
  aucun	
  nombre	
  de	
  pages	
  n’est	
  mentionné,	
  on	
  écrit	
  «	
  s.p.	
  »	
  (sans	
  
pagination)	
  
	
  
Tous	
   les	
   éléments	
   d’une	
   référence	
   bibliographique	
   sont	
   suivis	
   d’une	
   virgule	
   sauf	
  
l’identification	
   de	
   l’auteur	
   et	
   le	
   dernier	
   élément	
   de	
   la	
   référence,	
   qui	
   sont	
   suivis	
   d’un	
  
point.	
  	
  Attention	
  :	
  en	
  anglais,	
  la	
  méthode	
  privilégiée	
  est	
  le	
  MLA	
  Style.	
  	
  Les	
  détails	
  sont	
  
donnés	
  en	
  classe	
  par	
  les	
  enseignantes	
  de	
  cette	
  matière.	
  	
  
	
  
Livres	
  (monographies)	
   	
  
En	
  résumé…	
   NOM	
  DE	
  FAMILLE	
  DE	
  L’AUTEUR,	
  Prénom.	
  Titre	
  du	
  livre,	
  Ville	
  
d’édition,	
  Maison	
  d’éditions,	
  année,	
  nombre	
  de	
  pages.	
  
Exemples	
  :	
   	
  
Un	
  seul	
  auteur	
   D’EAUBONNE,	
   Françoise.	
   Histoire	
   et	
   actualité	
   du	
   féminisme,	
  
Paris,	
  Éditions	
  Alain	
  Moreau,	
  399	
  pages.	
  
Deux	
  auteurs	
   LAPOINTE,	
  Roger	
  et	
  BOUCHARD,	
  Yann.	
  Construction	
  à	
  ossature	
  
de	
  bois,	
  Montréal,	
  Éditions	
  Ste-­‐Marie,	
  208	
  pages.	
  
	
  
Trois	
  auteurs	
  ou	
  plus	
   CODÈRE,	
   Paul	
   et	
   al.	
   	
   Les	
   secrets	
   de	
   la	
   nature,	
   Sherbrooke,	
  
Éditions	
  Paulines,	
  125	
  pages.	
  
Collectivité	
  auteure	
  ou	
  
organisme	
  public	
  
CONFÉDÉRATION	
  DES	
  SYNDICATS	
  NATIONAUX.	
  Les	
  femmes	
  au	
  
travail,	
  Montréal,	
  C.S.N.,	
  50	
  pages.	
  
  18	
  
	
  
Articles	
  d’ouvrages	
  de	
  référence	
  
En	
  résumé…	
   NOM	
  DE	
  FAMILLE	
  DE	
  L’AUTEUR,	
  Prénom	
  (si	
  disponibles).	
  «	
  Titre	
  de	
  
l’article	
  »,	
   Titre	
   de	
   l’ouvrage,	
   Ville	
   d’édition,	
   Maison	
   d’édition,	
  
volume	
  X,	
  année	
  de	
  parution,	
  pages	
  de	
  l’article.	
  
Exemples	
  :	
   	
  
Article	
  signé	
   BONNET,	
  Jean.	
  «	
  Automobiles	
  »,	
  Grand	
  Larousse	
  encyclopédique	
  en	
  
dix	
  volumes,	
  Paris,	
  Larousse,	
  vol.	
  1,	
  2006,	
  pp.	
  752-­‐756.	
  
	
  
Article	
  non	
  signé	
  	
   «	
  Automobiles	
  ».	
   Tout	
   l’univers	
  :	
   grande	
   encyclopédie	
   de	
   culture	
  
générale,	
  Paris,	
  Hachette,	
  vol.	
  1,	
  2002,	
  pp.	
  3070-­‐3072.	
  
	
  
Articles	
  de	
  périodiques	
  
En	
  résumé…	
   NOM	
  DE	
  FAMILLE	
  DE	
  L’AUTEUR,	
  Prénom.	
  «	
  Titre	
  de	
  l’article	
  »,	
  Titre	
  
du	
  périodique,	
  volume	
  X,	
  no	
  Y,	
  mois	
  et	
  année	
  de	
  parution,	
  pages	
  de	
  
l’article.	
  
Exemples	
  :	
   	
  
	
   PONTBRIAND,	
   Michèle.	
   	
   «	
  Santé	
   minimum	
   garantie	
  »,	
   L’actualité,	
  
no	
  12,	
  juillet	
  2007,	
  pp.	
  12-­‐13.	
  	
  
	
  
Articles	
  de	
  journaux	
  
En	
  résumé…	
   NOM	
  DE	
  FAMILLE	
  DE	
  L’AUTEUR,	
  Prénom.	
  «	
  Titre	
  de	
  l’article	
  »,	
  Titre	
  
du	
   journal	
   (Lieu	
   de	
   publication),	
   jour,	
   mois,	
   année	
   de	
   parution,	
  
pages	
  de	
  l’article.	
  
Exemples	
  :	
   	
  
	
   COUSINEAU,	
  Louise.	
  	
  «	
  Remplacer	
  un	
  homme,	
  mais	
  gagner	
  moins	
  
cher	
  que	
  lui»,	
  La	
  Presse,	
  samedi	
  18	
  juin	
  2006,	
  cahier	
  B,	
  p.	
  24.	
  	
  
	
  
Entrevues	
  
En	
  résumé…	
   NOM	
  DE	
  L’INTERVIEWEUR,	
  Prénom.	
  Entrevue	
  avec	
  prénom	
  et	
  nom	
  
de	
   l’interviewé	
   (Titre	
   et/ou	
   fonction),	
   lieu,	
   date	
   de	
   réalisation	
   de	
  
l’entrevue,	
  durée.	
  
Exemples	
  :	
   	
  
	
   BÉLIVEAU,	
   Jocelyne.	
   Entrevue	
   avec	
   Jean	
   Mathier	
   (neurologue,	
  
directeur	
   de	
   la	
   clinique	
   de	
   dystrophie	
   musculaire	
   du	
   CHUL).	
  	
  
Montréal,	
   Entrevue	
   téléphonique,	
   samedi	
   18	
   août	
   2007,	
   20	
  
minutes.	
  	
  
  19	
  
	
  
Films,	
  DVD	
  et	
  vidéos	
  Internet	
  
En	
  résumé…	
   Titre	
  et	
  sous-­‐titre,	
  Réalisateur,	
  prénom	
  nom,	
  lieu	
  d’édition,	
  maison	
  
d’édition,	
  année	
  de	
  publication,	
  description	
  physique.	
  
Exemples	
  :	
   	
  
DVD	
   À	
   hauteur	
   d’homme,	
   Réalisateur,	
   Jean-­‐Claude	
   Labrecque,	
  
Montréal,	
   Productions	
   Virage,	
   2003,	
   1	
   DVD	
   (104	
   min.)	
   sonore,	
  
couleur,	
  12	
  cm.	
  	
  
	
  
Vidéo	
  Internet	
   Des	
   synagogues	
   illégales,	
   Journaliste,	
   Alain	
   Picard,	
   Montréal,	
  
Radio-­‐Canada,	
   2008,	
   (4:41),	
   [en	
   ligne],	
   http://www.radio-­‐
canada.ca/regions/Montreal/2008/05/26/011-­‐synagogues-­‐
illegales.shtml,	
  (Page	
  consultée	
  le	
  2008-­‐06-­‐03).	
  
	
  
Documents	
  en	
  ligne	
  (livres,	
  articles	
  d’ouvrages	
  de	
  référence,	
  articles	
  de	
  revues)	
  
En	
  résumé…	
   Même	
   référence	
   que	
   pour	
   un	
   document	
   imprimé	
   suivie	
   de	
  :	
   [en	
  
ligne],	
  adresse	
  URL,	
  (date	
  de	
  consultation)	
  
Exemples	
  :	
   	
  
Livres	
   LEMIEUX,	
  Vincent.	
  Le	
  parti	
  libéral	
  du	
  Québec.	
  Alliances,	
  rivalités	
  et	
  
neutralités,	
  Sainte-­‐Foy,	
  Les	
  Presses	
  de	
  l’Université	
  Laval,	
  1993,	
  257	
  
pages,	
  [en	
  ligne],	
  
	
  http://classiques.uqac.ca/contemporains/lemieux_vincent/	
  
parti_liberal_qc_alliances_PLQ_alliances.html,(Page	
   consultée	
   le	
  
2007-­‐08-­‐12).	
  
	
  
Articles	
  d’ouvrages	
  de	
  
références	
  
BRUNSCHWIG,	
   Jacques.	
   «	
  Socrate	
   et	
   écoles	
   socratiques	
  »,	
  
Encyclopaedia	
  Universalis,	
  2007	
  [en	
  ligne],	
  
	
  http://www.universalis.fr/encyclopedie/socrate-­‐et-­‐ecoles-­‐
socratiques/,	
  (2013-­‐01-­‐14).	
  
	
  
Articles	
  de	
  revues	
   VASTEL,	
   Michel.	
   	
   «	
  Dumont,	
   d’une	
   campagne	
   à	
   une	
   autre	
  »,	
  
Actualité,	
   Vol.32,	
   no	
   8,	
   26	
   avril	
   2007,	
   p.	
   22-­‐23,	
   [en	
   ligne],	
  
http://www.lactualite.com/20070426_145314_6812	
  	
  
(2013-­‐01-­‐14).	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
  20	
  
	
  
	
  
Sites	
  Internet	
  
En	
  résumé…	
   NOM	
   AUTEUR,	
   Prénom.	
   Titre	
   de	
   la	
   page	
   Web,	
   [En	
   ligne]	
   Date	
  
d’édition	
  OU	
  date	
  de	
  la	
  dernière	
  mise	
  à	
  jour,	
  adresse	
  URL,	
  (Date	
  de	
  
consultation).	
  
Attention,	
   l’auteur	
   peut	
   être	
   une	
   ou	
   des	
   personnes,	
   ou	
   bien	
   un	
  
organisme	
  (par	
  exemple	
  le	
  Ministère	
  de	
  la	
  Justice)	
  
Exemples	
  :	
   	
  
Livres	
   GOUVERNEMENT	
   DU	
   QUÉBEC.	
   Aide	
   financière	
   aux	
   études,	
   [En	
  
ligne]	
   2013,	
   http://www.afe.gouv.qc.ca,	
   (Page	
   consultée	
   le	
   2013-­‐
01-­‐14).	
  	
  
	
  
	
  
Dépliants	
  (feuillet	
  replié	
  sur	
  lui-­‐même)	
  et	
  brochures	
  (court	
  document	
  imprimé	
  et	
  relié)	
  
En	
  résumé…	
   NOM	
   AUTEUR,	
   Prénom.	
   Titre,	
   [dépliant	
   OU	
   brochure].	
   Lieu	
   de	
  
publication,	
   Éditeur,	
   année	
   OU	
   date	
   de	
   publication,	
   nombre	
   de	
  
pages.	
  
Attention,	
   le	
   lieu	
   de	
   publication	
   s’applique	
   uniquement	
   pour	
   la	
  
brochure.	
  	
  Il	
  se	
  peut	
  aussi	
  que	
  l’auteur	
  soit	
  un	
  organisme.	
  
Exemples	
  :	
   	
  
Brochure	
   CHOVIL,	
   Nicole.	
   	
   Quand	
   l’humeur	
   joue	
   aux	
   montagnes	
   russes!	
  
[brochure].	
   Montréal,	
   Société	
   québécoise	
   de	
   la	
   schizophrénie,	
  
2003,	
  8	
  pages.	
  	
  
	
  
Dépliant	
   MINISTÈRE	
  DE	
  LA	
  SANTÉ	
  ET	
  DES	
  SERVICES	
  SOCIAUX,	
  MINISTÈRE	
  DU	
  
DÉVELOPPEMENT	
  DURABLE,	
  DE	
  L’ENVIRONNEMENT	
  ET	
  DES	
  PARCS.	
  	
  
Oméga-­‐	
   3	
  :	
   le	
   poisson,	
   l’environnement	
   et	
   la	
   santé,	
   [dépliant],	
  
Éditeur	
  inconnu,	
  22	
  décembre	
  2005,	
  2	
  pages.	
  
	
  
Notes	
  de	
  cours	
  d’un	
  enseignant	
  OU	
  diaporama	
  électronique	
  
En	
  résumé…	
   NOM	
   AUTEUR,	
   Prénom.	
   Notes	
   de	
   cours	
   OU	
   Diaporama	
  
électronique	
  :	
   Titre.	
   Discipline	
   –	
   niveau,	
   Maison	
   d’enseignement,	
  
Année,	
  nombre	
  de	
  pages.	
  
Attention,	
   le	
   nombre	
   de	
   pages	
   s’applique	
   uniquement	
   aux	
   notes	
   de	
  
cours.	
  
Exemples	
  :	
   	
  
Notes	
  de	
  cours	
   PAQUET,	
   Maxime.	
   	
   Notes	
   de	
   cours	
  :	
   Le	
   message	
   publicitaire.	
  
Français	
  –	
  4e
	
  secondaire,	
  Collège	
  Sainte-­‐Marcelline,	
  2013,	
  8	
  pages.	
  	
  
	
  
Diaporama	
  
électronique	
  
PAQUET,	
  Maxime.	
  	
  Diaporama	
  électronique:	
  Le	
  texte	
  argumentatif.	
  
Français	
  –	
  4e
	
  secondaire,	
  Collège	
  Sainte-­‐Marcelline,	
  2011.	
  
  21	
  
	
  
6.	
  La	
  recherche	
  
	
  
6.1	
  La	
  méthodologie	
  de	
  recherche	
  
	
  
Pour	
   vous	
   aider	
   à	
   bien	
   mener	
   à	
   terme	
   un	
   projet	
   de	
   recherche,	
   nous	
   vous	
   invitons	
   à	
  
consulter	
   le	
   site	
   Chercher	
   pour	
   trouver,	
   conçu	
   par	
   l’École	
   de	
   bibliothéconomie	
   et	
   de	
  
sciences	
  de	
  l’information	
  de	
  l’Université	
  de	
  Montréal,	
  à	
  l’adresse	
  suivante	
  :	
  
	
  
http://www.ebsi.umontreal.ca/jetrouve	
  
	
  
6.2	
  Les	
  cinq	
  étapes	
  d’un	
  travail	
  de	
  recherche	
  –	
  fiche	
  de	
  travail	
  
	
  
Étapes	
   Description	
  
1.	
  Je	
  cerne	
  le	
  sujet	
    J’analyse	
  le	
  travail	
  à	
  effectuer.	
  
 J’identifie	
  ce	
  que	
  je	
  sais.	
  
 Je	
  me	
  fais	
  une	
  vue	
  d’ensemble	
  du	
  sujet.	
  
 Je	
  choisis	
  l’angle	
  sous	
  lequel	
  je	
  vais	
  traiter	
  mon	
  sujet.	
  
 J’établis	
  mon	
  plan	
  de	
  travail	
  (organisation).	
  
2.	
  Je	
  cherche	
  des	
  
sources	
  
d’information	
  
 J’identifie	
  les	
  outils	
  nécessaires	
  à	
  ma	
  recherche.	
  
 J’identifie	
  les	
  sources	
  pertinentes	
  et	
  crédibles.	
  
 J’amorce	
  la	
  recherche	
  à	
  l’aide	
  de	
  mots-­‐clés.	
  
 Je	
  repère	
  les	
  documents	
  qui	
  me	
  semblent	
  pertinents.	
  
3.	
  Je	
  sélectionne	
  
les	
  documents	
  et	
  
je	
  garde	
  des	
  traces	
  
de	
  ma	
  démarche	
  
de	
  recherche	
  
 Je	
  classe	
  et	
  sélectionne	
  les	
  documents	
  retenus.	
  
 J’identifie	
  le	
  contenu	
  nécessaire.	
  
 J’établis	
  une	
  bibliographie	
  commentée	
  provisoire,	
  c’est-­‐à-­‐dire	
  que	
  je	
  
note	
  bien	
  les	
  références	
  complètes	
  des	
  sources	
  sélectionnées	
  et	
  les	
  
raisons	
   de	
   leur	
   choix	
   (crédibilité	
   de	
   l’auteur,	
   public	
   à	
   qui	
   s’adresse	
   la	
  
source,	
   comparaison	
   avec	
   d’autres	
   sources	
   déjà	
   citées,	
   pertinence	
   de	
   la	
  
source	
  pour	
  le	
  travail	
  à	
  effectuer).	
  
4.	
  Je	
  prélève	
  et	
  je	
  
traite	
  
l’information	
  
 Je	
  lis	
  attentivement	
  et	
  je	
  sélectionne	
  l’information	
  pertinente,	
  que	
  je	
  
prends	
   en	
   note	
   et	
   que	
   je	
   classe	
   par	
   aspect,	
   et	
   ce,	
   sans	
   oublier	
   de	
  
noter	
  le	
  nom	
  de	
  l’auteur	
  de	
  ces	
  informations.	
  	
  
 Je	
  révise	
  mon	
  plan	
  pour	
  arriver	
  au	
  plan	
  final	
  de	
  rédaction.	
  
5.	
  Je	
  communique	
  
l’information	
  
 Je	
  rédige	
  mon	
  travail.	
  
 Je	
  vérifie	
  si	
  j’ai	
  respecté	
  les	
  consignes.	
  
 Je	
  cite	
  correctement	
  les	
  sources.	
  
 Je	
  prends	
  du	
  recul	
  afin	
  d’effectuer	
  une	
  meilleure	
  correction.	
  
 Je	
  corrige	
  le	
  texte.	
  
 Je	
  revois	
  la	
  mise	
  en	
  forme	
  et	
  je	
  garde	
  une	
  copie	
  de	
  sureté.	
  
  22	
  
7.	
  Le	
  rapport	
  de	
  laboratoire	
  
	
  
Un	
  rapport	
  de	
  laboratoire	
  en	
  sciences	
  est	
  constitué	
  des	
  éléments	
  suivants	
  :	
  
Ø La	
   page	
   de	
   présentation	
   (comprenant	
   le	
   titre	
   de	
   l’expérience	
   –	
   voir	
   la	
   page	
   8	
   du	
  
présent	
  guide);	
  
Ø Le	
  but	
  de	
  l’expérience;	
  
Ø L’hypothèse	
  (pas	
  toujours	
  obligatoire);	
  
Ø Le	
  protocole	
  expérimental	
  :	
  matériel,	
  manipulations	
  et	
  dessin/image	
  du	
  montage	
  OU	
  
de	
  l’expérience;	
  
Ø Les	
  résultats	
  :	
  tableaux	
  de	
  données,	
  graphiques	
  et	
  observations;	
  
Ø L’analyse	
  des	
  résultats;	
  
Ø La	
  conclusion.	
  
7.1	
  Le	
  but	
  de	
  l’expérience	
  	
  	
  
	
  
Explication	
   Le	
   but	
   présente	
   ce	
   qu’on	
   veut	
   démontrer	
   dans	
   le	
   cadre	
   de	
  
l’expérience.	
   	
   On	
   l’exprime	
   toujours	
   par	
   un	
   groupe	
   du	
   verbe	
   à	
  
l’infinitif.	
  
Exemples	
  :	
   Identifier,	
  dans	
  la	
  liste,	
  les	
  minéraux	
  qui	
  sont	
  magnétiques.	
  
	
  
Comparer	
   la	
   résistance	
   à	
   l’eau	
   de	
   deux	
   matériaux	
  :	
   le	
   bois	
   et	
   le	
  
béton.	
  	
  
	
  
7.2	
  L’hypothèse	
  (pas	
  toujours	
  obligatoire)	
  	
  
	
  
Explication	
   Il	
   s’agit	
   de	
   formuler	
   des	
   prévisions	
   en	
   se	
   basant	
   sur	
   les	
  
connaissances	
   acquises	
   à	
   l’école	
   aussi	
   bien	
   que	
   sur	
   le	
   vécu	
  
quotidien.	
   	
   On	
   doit	
   s’assurer	
   de	
   justifier	
   cette	
   hypothèse	
   et	
  
d’éviter	
  le	
  «	
  je	
  ».	
  On	
  peut	
  toutefois	
  utiliser	
  le	
  «	
  nous	
  »	
  de	
  politesse.	
  
Exemple	
  :	
   Les	
  liquides	
  n’ont	
  pas	
  tous	
  la	
  même	
  température	
  d’ébullition,	
  car	
  
ils	
  sont	
  de	
  différentes	
  natures	
  (structures	
  moléculaires).	
  Certains	
  
liquides	
   vont	
   bouillir	
   à	
   des	
   températures	
   plus	
   basses	
   alors	
   que	
  
d’autres	
  devront	
  atteindre	
  une	
  température	
  plus	
  élevée	
  pour	
  que	
  
leurs	
  molécules	
  passent	
  à	
  l’état	
  gazeux.	
  
Ne	
  pas	
  
affirmer	
  sans	
  
justifier	
  
Je	
   suppose	
   que	
   la	
   température	
   d’ébullition	
   des	
   liquides	
   se	
   situe	
  
autour	
  de	
  100	
  °C.	
  
  23	
  
	
  
7.3	
  Le	
  protocole	
  expérimental	
  :	
  Le	
  matériel	
  et	
  les	
  manipulations	
  
	
  
Explication	
   Cette	
   partie	
   se	
   divise	
   en	
   trois:	
   la	
   liste	
   du	
   matériel	
   utilisé	
   pour	
  
réaliser	
  l’expérience,	
  la	
  présentation,	
  dans	
  l’ordre	
  de	
  l’expérience,	
  
des	
  manipulations	
  (comme	
  une	
  recette	
  de	
  cuisine,	
  en	
  prenant	
  soin	
  
d’écrire	
   l’information	
   précise	
   sur	
   les	
   quantités	
   et	
   les	
   unités	
   de	
  
mesure)	
   et	
   un	
   schéma,	
   un	
   dessin	
   ou	
   une	
   image	
   du	
   montage	
   de	
  
l’expérience	
  (si	
  nécessaire).	
  	
  Attention,	
  chaque	
  manipulation	
  doit	
  
débuter	
  par	
  un	
  verbe	
  à	
  l’infinitif.	
  	
  	
  
Exemples	
  :	
   Matériel	
  :	
  
• Un	
   carton	
   blanc	
   de	
   30	
   cm	
  
sur	
  22	
  cm;	
  
• Un	
  carton	
  noir	
  de	
  30	
  cm	
  sur	
  
22	
  cm;	
  
• 2	
  thermomètres;	
  
• 2	
   lampes	
   de	
   table	
   munies	
  
d’ampoules	
  de	
  100	
  W.	
  
Manipulations	
  :	
  
1. Placer	
  le	
  carton	
  blanc	
  sous	
  
une	
  lampe	
  à	
  30	
  cm;	
  
2. Placer	
  le	
  carton	
  noir	
  sous	
  
l’autre	
  lampe	
  à	
  30	
  cm;	
  
3. Noter	
   la	
   température	
  
initiale	
   des	
   deux	
  
thermomètres;	
  
4. Glisser	
   un	
   thermomètre	
  
sous	
  chacun	
  des	
  cartons;	
  
5. Allumer	
  les	
  lampes;	
  
6. Noter	
   la	
   température	
  
toutes	
   les	
   5	
   minutes	
  
pendant	
   30	
   minutes	
   en	
  
soulevant	
   légèrement	
   le	
  
carton;	
  
	
  
	
   Image	
  1	
  du	
  montage	
  :	
  	
  
Expérience	
  de	
  corps	
  noir	
  
	
  
Les	
  lampes	
  chauffent	
  les	
  cartons.	
  
	
  
	
  
Lampe	
  
Carton	
  noir	
  
Lampe	
  
Carton	
  blanc	
  
  24	
  
7.4	
  Les	
  résultats	
  
	
  
Explication	
  
et	
  exemples	
  
Dans	
   cette	
   partie	
   du	
   rapport	
   de	
   laboratoire,	
   on	
   présente	
   les	
  
observations	
   et	
   les	
   données	
   obtenues	
   au	
   cours	
   de	
  
l’expérimentation.	
  	
  	
  Ces	
  éléments	
  peuvent	
  être	
  présentés	
  par	
  :	
  	
  
Ø Des	
   dessins	
  :	
   ils	
   illustrent	
   ce	
   qu’on	
   a	
   observé	
   durant	
  
l’expérimentation	
  (données	
  non	
  chiffrées);	
  
o Numéro	
  du	
  dessin	
  et	
  titre	
  complet;	
  
	
  
Ø Un	
   tableau	
   de	
   données	
  :	
   ils	
   doivent	
   être	
   clairs,	
   sans	
   excès	
  
d’informations,	
  et	
  présenter	
  les	
  éléments	
  suivants	
  :	
  	
  
o Numéro	
  du	
  tableau	
  et	
  titre	
  complet;	
  
o Colonnes	
  avec	
  titre	
  et	
  unités	
  de	
  mesure;	
  
	
  
	
   TABLEAU	
  1	
  :	
  La	
  variation	
  de	
  la	
  température	
  	
  
sous	
  les	
  deux	
  cartons	
  	
  
Temps	
  
(min)	
  
Température	
  sous	
  
le	
  carton	
  blanc	
  
(°C)	
  
Température	
  sous	
  
le	
  carton	
  noir	
  
(°C)	
  
0	
   22	
   22	
  
5	
   23	
   25	
  
10	
   24	
   27	
  
15	
   25	
   29	
  
20	
   26	
   31	
  
25	
   26	
   32	
  
30	
   27	
   33	
  
	
   Ø Un	
  graphique	
  :	
  	
  
o il	
  faut	
  	
  d’abord	
  avoir	
  présenté	
  un	
  tableau	
  des	
  données;	
  
o le	
   tableau	
   et	
   le	
   graphique	
   ont	
   le	
   même	
   titre	
  
représentatif	
  de	
  leur	
  contenu,	
  mais	
  pas	
  nécessairement	
  
le	
  même	
  numéro	
  puisqu’il	
  peut	
  y	
  avoir	
  des	
  tableaux	
  sans	
  
graphique;	
  
o le	
  titre	
  des	
  colonnes	
  du	
  tableau	
  est	
  le	
  titre	
  des	
  axes	
  du	
  
graphique	
  avec	
  des	
  unités	
  de	
  mesure	
  entre	
  parenthèses;	
  
o le	
  tableau	
  ne	
  doit	
  contenir	
  que	
  des	
  valeurs	
  numériques;	
  
o les	
  graduations	
  secondaires	
  sont	
  plus	
  petites;	
  
o le	
  graphique	
  occupe	
  une	
  demi-­‐page	
  au	
  minimum;	
  
o un	
   graphique	
   est	
   constitué	
   de	
   deux	
   axes	
  
perpendiculaires.	
  
	
  
	
   o La	
   variable	
   indépendante	
   sera	
   sur	
   l’axe	
   des	
   X	
  
(abscisses)	
  :	
  c’est	
  celle	
  contrôlée	
  par	
  l’expérimentateur.	
  
Dans	
  cet	
  exemple,	
  c’est	
  le	
  temps,	
  car	
  l’expérimentateur	
  
  25	
  
décide	
   de	
   mesurer	
   la	
   température	
   toutes	
   les	
   cinq	
  
minutes,	
  et	
  non	
  toutes	
  les	
  minutes.	
  
o La	
   variable	
   dépendante	
   sera	
   sur	
   l’axe	
   des	
   Y	
  
(ordonnées)	
  :	
   c’est	
   la	
   variable	
   questionnée	
   lors	
   de	
  
l’expérience,	
   celle	
   qui	
   nous	
   informe	
   sur	
   le	
   laboratoire.	
  
Dans	
   cet	
   exemple,	
   c’est	
   la	
   température	
   obtenue	
   qui	
  
n’est	
  pas	
  contrôlée	
  par	
  l’expérimentateur.	
  
o Les	
  axes	
  doivent	
  être	
  orientés.	
  
	
  
GRAPHIQUE	
  1-­‐	
  La	
  variation	
  de	
  température	
  	
  
sous	
  les	
  deux	
  cartons	
  
	
  
	
  
	
  
20	
  
21	
  
22	
  
23	
  
24	
  
25	
  
26	
  
27	
  
28	
  
29	
  
30	
  
31	
  
32	
  
33	
  
34	
  
35	
  
0	
   5	
   10	
   15	
   20	
   25	
   30	
  
Température	
  (°C)	
  
Temps	
  (min)	
  
Température	
  sous	
  le	
  carton	
  blanc	
  
(°C)	
  
Température	
  sous	
  le	
  carton	
  noir	
  (°C)	
  
  26	
  
	
  
	
   	
  
Ø Les	
  calculs:	
  	
  
o il	
  faut	
  indiquer	
  la	
  ou	
  les	
  formules	
  utilisées	
  et	
  un	
  exemple	
  
détaillé	
   de	
   chaque	
   calcul,	
   sans	
   oublier	
   les	
   unités	
  
utilisées.	
  
	
  
Exemple	
  de	
  calcul	
  pour	
  la	
  différence	
  	
  
de	
  température	
  sous	
  le	
  carton	
  blanc	
  
	
  
Température	
  initiale	
  (ti)	
  =	
  22°C	
  
Température	
  finale	
  (tf)	
  =	
  27°C	
  
	
  
Différence	
  de	
  température	
  	
  	
   ΔT	
  =	
  tf	
  -­‐	
  ti	
  
	
   	
   	
   	
   ΔT	
  =	
  27°C	
  -­‐	
  22°C	
  
	
   	
   	
   	
   ΔT	
  =	
  5°C	
  
	
  
	
  
	
   	
  
	
  
TABLEAU	
  2-­‐	
  La	
  différence	
  de	
  température	
  	
  
sous	
  deux	
  cartons	
  après	
  30	
  minutes	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
	
  
En	
   observant	
   les	
   diagrammes,	
   je	
   constate	
   que	
   l‘air	
   sous	
   le	
  
carton	
  noir	
  a	
  atteint	
  une	
  température	
  plus	
  élevée	
  (33°C)	
  que	
  
l’air	
   sous	
   le	
   carton	
   blanc	
   (27°C),	
   après	
   une	
   exposition	
   de	
   30	
  
minutes	
  à	
  une	
  source	
  de	
  chaleur	
  identique.	
  	
  La	
  température	
  
sous	
  le	
  carton	
  noir	
  a	
  augmenté	
  de	
  11	
  °C,	
  tandis	
  que	
  celle	
  sous	
  
le	
   carton	
   blanc	
   a	
   augmenté	
   de	
   5	
   °C.	
   L’augmentation	
   de	
  
température	
  est	
  régulière	
  sous	
  les	
  deux	
  cartons.	
  Cependant,	
  la	
  
température	
   augmente	
   plus	
   rapidement	
   sous	
   le	
   carton	
   noir.	
  
Après	
   20	
   minutes,	
   on	
   note	
   un	
   ralentissement	
   de	
  
l’augmentation	
  de	
  la	
  température	
  sous	
  les	
  deux	
  cartons.	
  
Thermomètre	
  
Température	
  
Sous	
  le	
  carton	
  
blanc	
  
Sous	
  le	
  carton	
  
noir	
  
Initiale	
  (°C)	
   22	
   22	
  
Finale	
  (°C)	
   27	
   33	
  
Variation	
  (°C)	
   +5	
   +11	
  
	
   	
   	
  
  27	
  
7.5	
  L’analyse	
  des	
  résultats	
  
	
  
Explication	
   C’est	
   la	
   partie	
   la	
   plus	
   importante	
   et	
   la	
   plus	
   difficile,	
   car	
   c’est	
   là	
  
qu’on	
  réfléchit	
  sur	
  l’expérience.	
  Souvent,	
  l’enseignant	
  propose	
  des	
  
questions	
   qui	
   permettent	
   aux	
   élèves	
   d’expliquer	
   les	
   différents	
  
aspects	
  que	
  révèle	
  le	
  laboratoire.	
  Il	
  s’agit	
  en	
  gros	
  de	
  :	
  	
  
o s’interroger	
  sur	
  la	
  signification	
  des	
  résultats.	
  Que	
  représentent	
  
ces	
  observations,	
  que	
  veulent-­‐elles	
  dire?	
  
o se	
   questionner	
   sur	
   la	
   vraisemblance	
   et	
   la	
   précision	
   des	
  
résultats.	
   Les	
   résultats	
   obtenus	
   sont-­‐ils	
   significatifs	
   du	
  
phénomène	
   observé?	
   Quelles	
   sont	
   les	
   sources	
   d’erreurs	
   de	
  
l’expérience?	
  
Bref,	
  c’est	
  le	
  «	
  pourquoi	
  »	
  des	
  résultats	
  obtenus.	
  On	
  utilisera	
  donc	
  
des	
   mots	
   comme	
   «	
  parce	
   que	
  »,	
   «	
  en	
   effet	
  »,	
   «	
  d’ailleurs	
  »,	
  
«	
  puisque	
  »,	
  «	
  en	
  conséquence	
  »,	
  «	
  ceci	
  implique	
  que	
  »	
  …	
  
L’analyse	
   des	
   résultats	
   est	
   une	
   communication	
   de	
   la	
   pensée	
  
rationnelle.	
   Afin	
   de	
   bien	
   expliquer	
   son	
   raisonnement,	
   on	
   divise	
  
chaque	
   étape	
   de	
   sa	
   logique	
   en	
   paragraphe	
   (une	
   idée	
   par	
  
paragraphe.)	
  
Exemple	
  :	
   Les	
   résultats	
   obtenus	
   confirment	
   l’hypothèse	
   de	
   départ.	
   	
   Pour	
  
trouver	
   la	
   cause	
   de	
   ce	
   phénomène,	
   diverses	
   références	
   ont	
   été	
  
consultées	
  (ajouter	
  la	
  référence	
  en	
  bas	
  de	
  page).	
  	
  J’ai	
  appris	
  que	
  la	
  
cause	
  de	
  ce	
  phénomène	
  est	
  l’effet	
  d’un	
  corps	
  noir.	
  	
  (ceci	
  est	
  un	
  
exemple	
   de	
   justification	
   de	
   l’hypothèse	
  :	
   mettre	
   dans	
   la	
   section	
  
hypothèse)	
  
La	
   lumière	
   est	
   une	
   forme	
   d’énergie.	
   Plus	
   un	
   corps	
   absorbe	
   de	
  
lumière,	
  plus	
  il	
  se	
  réchauffe	
  et	
  plus	
  sa	
  température	
  s’élève.	
  	
  Puis,	
  il	
  
transmet	
  cette	
  chaleur	
  à	
  la	
  matière	
  qui	
  l’entoure	
  (dans	
  ce	
  cas-­‐ci,	
  
l’air	
  sous	
  le	
  carton).	
  Les	
  résultats	
  de	
  l’expérience	
  démontrent	
  que	
  
les	
  objets	
  de	
  couleur	
  noire	
  transmettent	
  davantage	
  de	
  chaleur	
  que	
  
les	
   objets	
   de	
   couleur	
   blanche	
   (une	
   différence	
   de	
   XX0
C).	
   	
   Ceci	
  
s’explique	
   par	
   le	
   fait	
   que	
   les	
   objets	
   foncés	
   absorbent	
   la	
   lumière	
  
visible	
   tandis	
   que	
   les	
   objets	
   clairs	
   en	
   absorbent	
   moins	
   et	
   en	
  
réfléchissent	
  la	
  plus	
  grande	
  part.	
  	
  
Les	
  résultats	
  manquent	
  de	
  précision.	
  	
  En	
  effet,	
  nous	
  n’avons	
  pas	
  
fait	
  l’expérience	
  en	
  système	
  fermé	
  et	
  l’air	
  diffusait	
  sans	
  cesse	
  pour	
  
équilibrer	
  sa	
  pression.	
  De	
  plus,	
  une	
  petite	
  perte	
  de	
  chaleur	
  a	
  été	
  
engendrée	
   chaque	
   fois	
   que	
   nous	
   soulevions	
   le	
   carton	
   pour	
  
observer	
   le	
   thermomètre.	
   Malgré	
   ces	
   sources	
   d’erreurs,	
   les	
  
manipulations	
  font	
  la	
  démonstration	
  de	
  l’absorption	
  de	
  l’énergie	
  
lumineuse	
  par	
  le	
  corps	
  noir.	
  
  28	
  
7.6	
  La	
  conclusion	
  
	
  
Explication	
   Pour	
   faire	
   une	
   bonne	
   conclusion,	
   il	
   faut	
   avoir	
   fait	
   une	
   bonne	
  
analyse	
  puisque	
  la	
  conclusion	
  est	
  une	
  synthèse	
  de	
  l’analyse.	
  Une	
  
synthèse	
  n’est	
  pas	
  un	
  résumé;	
  on	
  évite	
  donc	
  de	
  répéter	
  ce	
  qui	
  a	
  
été	
  expliqué	
  en	
  détail	
  dans	
  l’analyse.	
  Ici,	
  on	
  fait	
  ressortir	
  l’essence	
  
de	
   l’expérience,	
   ses	
   grandes	
   lignes	
   et	
   ses	
   conséquences.	
   La	
  
conclusion	
  répond	
  donc	
  à	
  la	
  question	
  «	
  tout	
  ça	
  pourquoi?	
  »,	
  ce	
  qui	
  
permet	
  d’élargir	
  le	
  sujet	
  traité	
  durant	
  l’expérience.	
  On	
  s’assurera	
  
aussi	
  de	
  répondre	
  aux	
  questions	
  suivantes	
  :	
  
	
  
o A-­‐t-­‐on	
  répondu	
  au	
  but	
  de	
  l’expérience	
  ?	
  
o L’hypothèse	
  proposée	
  est-­‐elle	
  valable	
  ?	
  Pourquoi	
  ?	
  
o Y	
   a-­‐t-­‐il	
   de	
   nouvelles	
   questions	
   soulevées	
   par	
  
l’expérience	
  ?	
  
	
  
Si	
   l’hypothèse	
   est	
   bonne,	
   on	
   la	
   confirme.	
   	
   Sinon,	
   on	
   le	
   dit	
  
clairement	
  et	
  on	
  corrige	
  le	
  tir	
  (Ce	
  n’est	
  pas	
  le	
  cas,	
  puisque…).	
  
	
  
Attention	
  :	
   il	
   faut	
   éviter	
   de	
   ramener	
   le	
   laboratoire	
   à	
   une	
  
expérience	
   personnelle,	
   par	
   exemple	
   en	
   disant	
   qu’on	
   a	
   aimé	
  
l’expérience.	
  
	
  
Si	
   on	
   est	
   curieux	
   et	
   qu’on	
   a	
   un	
   esprit	
   créatif,	
   l’analyse	
   du	
  
laboratoire	
   devrait	
   soulever	
   de	
   nouvelles	
   questions.	
   On	
   peut	
  
profiter	
   de	
   la	
   fin	
   de	
   la	
   conclusion	
   pour	
   suggérer	
   un	
   autre	
  
laboratoire	
   qui	
   pousserait	
   plus	
   loin	
   notre	
   compréhension	
   du	
  
phénomène	
  étudié.	
  
	
  
Exemple	
  :	
   Mon	
  hypothèse	
  de	
  départ	
  a	
  été	
  confirmée	
  :	
  l’énergie	
  lumineuse	
  se	
  
transforme	
  en	
  énergie	
  thermique.	
  Ainsi,	
  tout	
  corps	
  éclairé	
  émet	
  de	
  
la	
   chaleur	
   sous	
   forme	
   de	
   rayons	
   infrarouges.	
   	
   Plus	
   le	
   corps	
   est	
  
foncé,	
   plus	
   il	
   absorbe	
   de	
   raies	
   du	
   spectre	
   lumineux	
   et	
   plus	
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  • 1.             Guide  méthodologique                       Produit  par  :   Maxime  Paquet  et  Brigitte  Savard    Conseillers  pédagogiques   Collège  Sainte-­‐Marcelline   Année  scolaire  2012-­‐2013  
  • 2.   2   Table  des  matières   1.  Les  devoirs  sur  feuilles  lignées  ..........................................................................................  3   2.  Les  règles  essentielles  en  un  coup  d’oeil  ...........................................................................  4   3.  Règles  générales  de  présentation  des  travaux  ..................................................................  6   3.1  Le  papier  ................................................................................................................  6   3.2  Le  traitement  de  texte  ...........................................................................................  6   3.3  Les  marges  .............................................................................................................  7   3.4  La  pagination  .........................................................................................................  7   3.5  Une  copie  du  travail  ...............................................................................................  7   4.  Les  différentes  parties  du  travail  .......................................................................................  8   4.1  La  page  de  titre  ......................................................................................................  8   4.2  La  table  des  matières  ...........................................................................................  10   4.3  Le  corps  du  travail  ................................................................................................  10   4.4  Les  citations  et  références  bibliographiques  dans  le  texte  ....................................  11   4.5  Les  illustrations,  photos,  tableaux  et  cartes  ..........................................................  15   5.  Les  références  bibliographiques  ......................................................................................  17   6.  La  recherche  ...................................................................................................................  21   6.1  La  méthodologie  de  recherche  .............................................................................  21   6.2  Les  cinq  étapes  d’un  travail  de  recherche  –  fiche  de  travail  ..................................  21   7.  Le  rapport  de  laboratoire  ................................................................................................  22   7.1  Le  but  de  l’expérience  ..........................................................................................  22   7.2  L’hypothèse  (pas  toujours  obligatoire)  .................................................................  22   7.3  Le  protocole  expérimental  :  Le  matériel  et  les  manipulations  ...............................  23   7.4  Les  résultats  .........................................................................................................  24   7.5  L’analyse  des  résultats  .........................................................................................  27   7.6  La  conclusion  ........................................................................................................  28   8.  Bibliographie  ..................................................................................................................  29              
  • 3.   3   1.  Les  devoirs  sur  feuilles  lignées     Lorsque  tu  fais  un  devoir  sur  feuilles  lignées,  tu  dois  respecter  les  consignes  suivantes:     Ø Au  Collège,  on  écrit  à  l’encre  bleue  de  préférence;   Ø Dans  le  coin  gauche  supérieur,  tu  écris  ton  nom;   Ø En  dessous,  tu  écris  ta  classe;   Ø Dans  le  coin  droit  supérieur,  tu  écris  la  date;   Ø Tu  sautes  2  lignes;   Ø Tu   écris   le   titre   du   devoir   et   tu   le   soulignes:   ex.   dictée,   interrogation   de   géométrie…;   Ø Tu  réponds  aux  questions  dans  l’ordre  des  numéros;   Ø Tu  sautes  1  ou  2  lignes  entre  chacune  de  tes  réponses;   Ø Le  professeur  te  précisera  si  tu  dois  écrire  au  recto  de  la  feuille  seulement  ou  si   tu  dois  écrire  recto  verso.     EN  FRANÇAIS:     Ø Une  dictée  et  une  rédaction  s’écrivent  toujours  à  double  interligne   Ø Pour  la  rédaction:   o Tu  écris  le  sujet   o Tu   traces   une   nouvelle   marge   pour   permettre   les   annotations   du   professeur   o Tu  écris  seulement  au  recto  de  la  feuille             Julie Deslauriers 7 janvier 2013   2A           Interrogation sur les planètes       Début du travail…                        
  • 4.   4   2.  Les  règles  essentielles  en  un  coup  d’oeil     Le  tableau  suivant  présente  les  éléments  importants  à  considérer  lorsqu’on  remet  un   travail  écrit  à  l’ordinateur.    Des  informations  plus  détaillées  se  trouvent  aux  pages  qui   suivent  ce  tableau.   GÉNÉRALITÉS • Le papier utilisé doit être blanc, opaque, non ligné et de format standard, soit21,6 cm sur 28 cm. • Chaque feuille n'est imprimée que d'un côté. • Le document est agrafé dans le coin supérieur gauche. MARGES • Pour toutes les pages du travail, on respectera les marges suivantes : 2,5 à 4 cm à gauche, à droite, en haut et en bas (Voir page 7). PARAGRAPHES ET ALINÉAS • Tout le texte est justifié à gauche et à droite (Voir page 6). • La première ligne de chaque paragraphe présente un alinéa de cinq ou six frappes (une tabulation). • Chaque citation longue se présente comme un paragraphe auquel on a ménagé un retrait de 10 frappes (environ 1 cm) à droite et à gauche. POLICE ET TAILLE • Un caractère de type Times dont la taille n'excède pas 12 points est recommandé. (Voir page 6) Seules les notes en bas de page sont en 10 points (voir « Notes de bas de page » à la page 12). • Il importe de conserver le même caractère du début à la fin du travail. CARACTÈRES ROMAIN ET ITALIQUE Dans les textes, le caractère de base est le romain (droit). En édition, il est d'usage d'utiliser l'italique dans les cas suivants : • les titres d'ouvrages et d'œuvres (recueils, romans, pièces de théâtre, œuvres musicales ou picturales, etc.); • les noms de périodiques (revues et journaux); • les mots ou expressions en langue étrangère (ex. : idem, op.cit., a priori, un one man show); • les devises et les proverbes (ex. : Je me souviens; Qui ne risque rien n'a rien); • les détails secondaires (ex. : voir la page 99).
  • 5.   5   GUILLEMETS • On utilise les guillemets (« ») dans les cas suivants : - les citations courtes; - les extraits (poème, chapitre); CARACTÈRES GRAS • Tous les titres et les sous-titres doivent être en gras. MAJUSCULES • Le titre de chaque partie du travail est écrit en lettres majuscules. • On écrit en lettres majuscules les sigles (ex. : ONF, NPD, PQ) et les acronymes (ex. : BENELUX, ACNOR, OTAN, ONU). • Sont également écrits en majuscules les noms d'auteurs dans les références bibliographiques. • Il est recommandé de mettre les accents sur les majuscules (État, États-Unis), sauf pour les sigles et les acronymes. INTERLIGNES En règle générale, le texte fait l'objet d'une présentation à double interligne. Toutefois, le simple interligne doit être utilisé dans les cas suivants : • les notes en bas de page; • les citations longues placées en retrait; • les titres de plus d'une ligne; • la liste des tableaux et des figures; • la liste des annexes; • la bibliographie. Entre les paragraphes, on utilise le double interligne. Le titre et le premier paragraphe sont séparés par quatre espaces à simple interligne (ou deux espaces à double interligne). Il est recommandé de changer de page pour débuter une nouvelle partie. PAGINATION • Toutes les pages sont comptées, y compris la page de titre. • La page de titre n’est jamais numérotée. • En revanche, les listes de tableaux et de figures sont numérotées en chiffres romains. • Le numéro de page est placé en haut à droite des pages.        
  • 6.   6   3.  Règles  générales  de  présentation  des  travaux     Un   travail   présenté   proprement,   selon   les   normes   de   présentation   généralement   admises  dans  le  milieu  scolaire,  peut  faire  toute  la  différence.  Il  a  été  démontré  que  la   présentation  visuelle  influence  le  correcteur.  Pour  un  même  travail,  l’écart  entre  une   bonne  et  une  excellente  note  peut  résider  dans  la  présentation  de  celui-­‐ci.   Voici  les  éléments  à  considérer  avant  la  remise  d’un  travail.   3.1  Le  papier   Il  doit  être  blanc  et  de  dimension  uniforme  :  22  cm  sur  28  cm  (8”  x  11”).  Le  document   est  agrafé  dans  le  coin  supérieur  gauche  et  imprimé  sur  le  recto  des  feuilles,  à  moins   que  vous  ne  receviez  des  indications  contraires  par  votre  enseignant.         3.2  Le  traitement  de  texte   En   tout   temps,   le   travail   est   réalisé   à   l’aide   d’un   traitement   de   texte   (Word,   Works,   Pages,  etc.).  On  s’assure  de  bien  connaître  les  options  de  la  mise  en  page.  Le  travail  sera   présenté  avec  une  police  de  12  points  (par  exemple  Times  New  Roman,  Arial,  Calibri,   etc.)  et  toujours  en  «  mode  justifié  »  tel  que  le  présente  l’image  ci-­‐dessous  :             Le  mode  justifié  se  trouve  dans  l’onglet  Accueil  dans  Word.  
  • 7.   7   3.3  Les  marges   Afin  que  la  présentation  de  ton  travail  soit  dégagée  et  que  le  correcteur  puisse  annoter   le   texte,   il   est   nécessaire   de   laisser   des   marges   suffisamment   larges.   Pour   toutes   les   pages  du  travail,  on  respectera  les  marges  suivantes  :  2,5  à  4  cm  à  gauche,  à  droite,  en   haut  et  en  bas.  Votre  enseignant  vous  donnera  des  consignes  précises  à  ce  sujet.   3.4  La  pagination   Chaque  page  du  travail  est  comptée.  Le  numéro  des  pages  est  indiqué  en  haut  de  la   page  et  placé  à  droite.  On  n’indique  pas  de  numéro  sur  la  page  de  titre.   3.5  Une  copie  du  travail   Il  t’est  fortement  recommandé  de  conserver  une  copie  électronique  ou  imprimée  de  ton   travail.                           NOTE  IMPORTANTE   Ø On   doit   débuter   chaque   nouvelle   partie   (introduction,   conclusion   et   chaque   chapitre)  sur  une  nouvelle  page.       Ø On   ne   commence   pas   un   paragraphe   à   la   dernière   ligne   d’une   page;   on   le   reporte  à  la  page  suivante.     Ø On  ne  coupe  pas  un  mot  au  bas  d’une  page  pour  le  terminer  à  la  page  suivante.    
  • 8.   8   4.  Les  différentes  parties  du  travail     L’ordre  de  présentation  des  différentes  parties  d’un  travail  est  le  suivant  :   Ø la  page  de  titre;   Ø la  table  des  matières;   Ø les  listes  des  tableaux,  figures,  illustrations,  etc.  (si  nécessaire);   Ø l’introduction;   Ø le  développement;   Ø la  conclusion;   Ø les  appendices  ou  annexes  (si  nécessaire);   Ø la  bibliographie;       4.1  La  page  de  titre   Elle  se  divise  en  quatre  zones  :   Le  titre  du  travail     (en  caractère  gras,  22  points)     Le  sous-­‐titre  (s’il  y  a  lieu,    en     caractères  gras,  16  points)     Le  nom  de  l’enseignant   et  du  cours     (en  caractère  normal,  16  points)     Votre  nom  et   votre  classe   (en  caractère  normal,  16  points)     Le  nom  de  l’établissement     et  la  date  de  remise   (en  caractère  normal,  16  points)  
  • 9.   9   Voici  un  exemple  de  page  de  titre  pour  le  cours  d’espagnol.    La  disposition  est  la  même.     Les  changements  concernent  la  langue.            
  • 10.   10   4.2  La  table  des  matières   Elle   vise   à   présenter   en   un   coup   d’œil   la   structure   générale,   le   plan   de   travail   et   à   indiquer  les  pages  qui  correspondent  aux  différentes  parties;  on  y  retrouve  les  titres  des   chapitres  avec  leur  pagination.  Il  faut  vérifier,  une  fois  le  travail  terminé,  que  les  pages   annoncées    dans  la  table  des  matières  correspondent  réellement  aux  pages  du  travail.     4.3  Le  corps  du  travail   L’introduction   et   la   conclusion   sont   des   parties   autonomes   du   travail;   la   première   précède  le  développement  alors  que  la  seconde  le  suit.  Le  développement  constitue  la   partie   centrale   du   travail.   Dans   la   cas   d’un   travail   long,   il   est   divisé   en   chapitres   qui   peuvent  à  leur  tour  être  subdivisés.       4.3.1  L’introduction  (10%  du  travail)   Il   faut   capter   l’intérêt   du   lecteur   dès   le   début   de   ton   travail.   C’est   là   tout   l’art   de   l’introduction.   Il   faut   qu’en   la   lisant,   le   lecteur   sache   exactement   sur   quelle   piste   la   recherche  s’engage  et  de  quelle  façon  le  travail  sera  mené.   L’introduction  se  divise  en  trois  parties  :   Ø le  sujet  énoncé/amené:  tu  présentes  le  sujet,  son  contexte,  le  fond  de  scène,  la   problématique  d’ensemble  du  sujet,  sans  partir  de  trop  loin  cependant;   Ø le  sujet  posé  :  tu  précises  la  question  spécifique  (la  problématique)  à  laquelle  ton   travail  devra  répondre  ainsi  que  l’angle  sous  lequel  tu  l’aborderas;  en  d’autres   termes,  tu  définis  l’hypothèse  de  ton  travail  (voir  explications  en  annexe);   Ø le   sujet   divisé   :   tu   indiques   la   démarche   logique   que   tu   entends   suivre   en   précisant  les  grandes  parties  du  développement.    
  • 11.   11   4.3.2  Le  développement  (80%  du  travail)   Le   développement   est   la   partie   maitresse   de   ton   travail   de   recherche.   Généralement   divisée  en  deux,  trois  ou  quatre  parties,  elle  doit  montrer  une  progression  logique  des   idées  vers  la  conclusion.  Chaque  aspect  du  sujet  abordé  dans  les  différentes  parties  doit   l’être  en  fonction  de  l’hypothèse  de  départ  ou  des  objectifs  fixés  en  introduction.  Tu   dois  donc  surveiller  les  transitions  d’une  partie  à  l’autre  de  façon  à  assurer  la  continuité   du  texte.  En  règle  générale,  il  ne  doit  y  avoir  qu’une  idée  principale  par  paragraphe.   Il   existe   plusieurs   façons   de   mener   un   développement.   Le   déroulement   dépend   de   l’orientation  que  tu  veux  donner  à  ton  travail.  Selon  le  genre  de  texte  qui  est  demandé,   tu  pourras  :   a)   décrire,   énumérer,   expliquer,   raconter   ou   analyser   des   faits   d’ordre   historique,   littéraire,  sociologique,  politique,  économique,  géographique,  psychologique,  etc.   b)  discuter  une  proposition,  critiquer,  juger,  persuader,  évaluer,  etc.   4.3.3  La  conclusion  (10%  du  travail)   La  conclusion  met  un  point  final  au  travail.  On  n’apporte  donc  pas  d’éléments  nouveaux   dans   la   conclusion.   On   présente   une   très   courte   synthèse   des   différentes   parties   du   développement  (des  idées).  Cette  synthèse  doit  être  faite  en  fonction  de  l’hypothèse  de   travail.   Tu   exposes   brièvement   les   résultats   de   ta   recherche   et   tu   fais   part   de   ton   opinion  sur  le  sujet.  C’est  la  partie  rétrospective  de  la  conclusion.   On   peut,   par   la   suite,   ouvrir   l’étude   sur   de   nouvelles   perspectives.   On   montre   que   l’aspect   étudié   a   des   relations   avec   un   ensemble   plus   vaste   et   qu’il   y   aurait   lieu,   éventuellement,   de   considérer   d’autres   aspects.   C’est   la   partie   prospective   de   la   conclusion.   4.4  Les  citations  et  références  bibliographiques  dans  le  texte   Pendant  la  rédaction,  il  est  fréquent  que  l’on  veuille  présenter  la  pensée  d’un  auteur,   donner   une   statistique   ou   une   information   précise   dans   les   termes   exactement   employés  par  leur  créateur.  Cette  reproduction  intégrale  s’appelle  une  citation.  Il  faut   cependant   suivre   attentivement   la   règle   des   citations   afin   de   ne   pas   être   accusé   de   PLAGIAT  et  de  travailler  de  manière  honnête.    À  ce  sujet,  nous  vous  invitons  à  consulter   le  site  Web  d’InfoSphère  du  Service  des  bibliothèques  de  l’UQAM.   http://www.bibliotheques.uqam.ca/infosphere/sciences_humaines/module7/citer.html    
  • 12.   12                       MÉTHODE  AUTEUR-­‐DATE   Il   est   très   important   d’indiquer   la   source,   la   provenance   exacte   des   citations   en   indiquant   la   source   ABRÉGÉE   de   la   référence   entre   parenthèses   selon   la   méthode   appelée  AUTEUR-­‐DATE,  de  la  manière  suivante  :   Ø le  NOM  de  l’auteur,  en  majuscules,  suivi  d’une  virgule;   Ø l’ANNÉE  de  la  publication,  suivie  d’une  virgule;   Ø la  ou  les  PAGES  d’où  provient  la  référence  (si  nécessaire).     EXEMPLE  DE  LA  MÉTHODE  AUTEUR-­‐DATE  :     Cette  méthode  implique  que  l’on  retrouve  la  référence  COMPLÈTE  de  la  source  dans  la   bibliographie  à  la  fin  du  travail.         D’après  :  Louise  Gaudreau,  Guide  méthodologique  7,  Cégep  de  Chicoutimi,  Septembre  2007,  p.  6.  
  • 13.   13   NOTES  DE  BAS  DE  PAGE   Aussitôt  que  l’on  cite  un  ouvrage  ou  un  document  quelconque,  ou  que  l’on  s’en  inspire   directement,  on  doit  OBLIGATOIREMENT  en  spécifier  la  source,  et  ce,  même  si  on  ne   cite  pas  directement  un  passage  de  l’ouvrage  en  question.    Ainsi,  on  doit  le  faire  dans  les   situations  suivantes  :       Ø pour  identifier  un  document  dans  lequel  vous  puisez  votre  inspiration;   Ø pour  identifier  la  provenance  des  écrits  d’une  personne  dont  vous  résumez  la   pensée;   Ø pour  identifier  les  conclusions  d’une  étude  auxquelles  vous  référez;   Ø pour  identifier  les  propos  d’un  spécialiste  obtenus  par  une  entrevue;   Ø pour  identifier  les  notes  de  cours  réalisées  par  un  enseignant  que  vous  utilisez;   Ø etc.   Voici  un  exemple  qui  illustre  bien  l’utilisation  des  notes  de  bas  de  page  :     «La ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, exclut la Coalition large de l'association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) des discussions avec le gouvernement sur la hausse des droits de scolarité, en raison du non-respect de la trêve sur la tenue de manifestations perturbatrices»1 .   Si   on   présente   une   citation   immédiatement   après   celle-­‐ci   et   qui   provient   du   même   article  ou  site  Web,  on  n’a  pas  à  réécrire  la  notice  au  complet.    On  inscrit  Ibid.  en  italique   suivi  d’un  point.   «Bien que la CLASSE prétend ne pas être à l'origine d'une manifestation tenue mardi soir au centre-ville de Montréal et qui a dégénéré, la ministre estime que l'association en a fait la promotion sur son site Internet»2 . Pour un livre ou un article de revue, c’est la même chose que la bibliographie, excepté que le prénom vient en premier et il y a des virgules partout. « L’actualité a commandé une figurine du premier ministre du Québec à la société Sculpteo, afin de tester l’efficacité des services d’impression 3D»3 .                                                                                                                                         1    La  Presse  Canadienne.  «  Line  Beauchamp  exclut  la  CLASSE  des  discussions  sur  les  droits  de  scolarité  »,  Le   Devoir  (Montréal),  Le  25  avril  2012,  [En  ligne],  http://www.ledevoir.com/societe/education/348420/line-­‐ beauchamp-­‐exclut-­‐la-­‐classe-­‐des-­‐discussions-­‐sur-­‐les-­‐droits-­‐de-­‐scolarite,  (Page  consultée  le  25  janvier   2013).   2  Ibid.   3  Marc-­‐André  Sabourin.  «Imprime-­‐moi  un  PM»,  L’actualité,  1er  mai  2012,  p.  57.  
  • 14.   14   «Vous n’êtes pas satisfait d’un gouvernement?»4 Référence qui vient du même livre, mais d’une page différente, il faut alors mettre ibid., plus la page. «Il ne reste plus qu’à s’y rendre»5 Pour une citation d’un périodique déjà cité, mais dont la notice n’est pas directement en dessous, il faut inscrire le nom de famille de l’auteur, une virgule, la locution loc. cit. en italique et, finalement, le numéro de page. «Nous avons fourni une photo de profil de Jean Charest et une photo de pied en cap»6 . C’est la même procédure lorsqu’on cite un livre une seconde fois, sauf qu’on utilise plutôt la locution op. cit. suivie du numéro de la page. «Vous le changer. La recette? Faute d’un recours démocratique, vous avez le recours des armes [...] ce qui s’appelle un putsch»7 . Lorsqu’on revient à un site web déjà cité et que d’autres notes de bas de pages le séparent de cette nouvelle référence, il faut refaire complètement la notice : «Réagissant à cette annonce, les fédérations étudiantes universitaire et collégiale ont décidé de suspendre le processus de discussion avec la ministre»8 .                                                                                                                                           4  Marcel  Trudel.  Mythes  et  réalités  dans  l’histoire  du  Québec,  tome  5,  Montréal,  Hurtubise,  2010,  p.  13.   5  Ibid.,  p.  23.   6  Sabourin,  loc.  cit.,  p.  57.   7  Trudel,  op.  cit.,  p.  13.   8  La  Presse  Canadienne.  «  Line  Beauchamp  exclut  la  CLASSE  des  discussions  sur  les  droits  de  scolarité  »,  Le   Devoir  (Montréal),  Le  25  avril  2012,  [En  ligne],  http://www.ledevoir.com/societe/education/348420/line-­‐ beauchamp-­‐exclut-­‐la-­‐classe-­‐des-­‐discussions-­‐sur-­‐les-­‐droits-­‐de-­‐scolarite,  (Page  consultée  le  25  janvier   2013).    
  • 15.   15   4.5  Les  illustrations,  photos,  tableaux  et  cartes     Le  visuel  joue  pour  beaucoup  dans  la  réalisation  d’un  travail  de  recherche.  Étant  dans   une  société  où  le  visuel  et  les  images  sont  très  présentes,  il  peut  être  pertinent  et  utile   d’intégrer  des  illustrations,  des  photos  ou  des  tableaux  dans  votre  travail.  C’est  même   recommandé  de  le  faire.  Les  ajouts  visuels  doivent  cependant  servir  votre  propos  et  pas   uniquement  à  agrémenter  votre  recherche.       Chaque   insertion   visuelle   DOIT   comporter   une   LÉGENDE   comprenant   une   brève   description  et  sa  SOURCE.  Parfois,  il  peut  être  pertinent  de  placer  un  titre  à  son  élément   visuel,  surtout  dans  le  cas  d’une  carte  géographique.     Voyons  quelques  exemples  :     EXEMPLE  D’INTÉGRATION  D’UNE  CARTE  GÉOGRAPHIQUE         NOTE  :   Dans   le   cas   d’une   illustration,   si   elle   provient   d’Internet   NE   JAMAIS   indiquer   l’adresse   Web   au   complet.   Il   convient   d’indiquer   uniquement   la   racine   du   site,   par   exemple  :  Google  Maps.      
  • 16.   16   EXEMPLE  D’INTÉGRATION  D’UNE  PHOTOGRAPHIE       NOTE  :  Si  vous  prenez  vous-­‐même  la  photographie,  il  est  recommandé  d’indiquer  votre   nom  de  la  façon  suivante  :                             Légende  descriptive   et  source   Maisons  construites  en  1915  sur  le  boulevard  Saint-­‐Michel   Photo  :  Alexandre  Gagné,  © 2009 Légende  descriptive   et  source  
  • 17.   17   5.  Les  références  bibliographiques     Voici  le  modèle  généralement  admis  dans  tous  les  cégeps  et  universités  de  la  province  :   Qui?   Ø Le  nom  de  l’auteur,  son  prénom  :     o S’il  y  a  deux  auteurs,  par  exemple  :     TREMBLAY,  Jean  Marie  et  BRUNET,  Diane.   o S’il  y  a  plus  de  trois  auteurs,  par  exemple  :     TREMBLAY,  Jean-­‐Marie  et  al.   Quoi?   Ø Le  titre  du  document  en  italique,  (le  sous-­‐titre,  s’il  y  en  a  un)  :     Où?   Ø Le  lieu  d’édition     S’il  n’est  pas  mentionné  écrire  s.  i.  (sans  lieu)   Ø La  maison  d’édition     S’il  n’est  pas  mentionné,  écrire  s.  éd.  (sans  éditeur)   Ø La  collection,  s’il  y  a  lieu  (entre  guillemets)     Quand?   Ø L’année  de  publication  (du  copyright  ou  du  dépôt  légal)   Dans  le  cas  où  on  n’indique  pas  la  date,  écrire  s.d.  (sans  date)   Combien?   Ø Le  nombre  de  page  ou  la  durée  en  minutes     Si  aucun  nombre  de  pages  n’est  mentionné,  on  écrit  «  s.p.  »  (sans   pagination)     Tous   les   éléments   d’une   référence   bibliographique   sont   suivis   d’une   virgule   sauf   l’identification   de   l’auteur   et   le   dernier   élément   de   la   référence,   qui   sont   suivis   d’un   point.    Attention  :  en  anglais,  la  méthode  privilégiée  est  le  MLA  Style.    Les  détails  sont   donnés  en  classe  par  les  enseignantes  de  cette  matière.       Livres  (monographies)     En  résumé…   NOM  DE  FAMILLE  DE  L’AUTEUR,  Prénom.  Titre  du  livre,  Ville   d’édition,  Maison  d’éditions,  année,  nombre  de  pages.   Exemples  :     Un  seul  auteur   D’EAUBONNE,   Françoise.   Histoire   et   actualité   du   féminisme,   Paris,  Éditions  Alain  Moreau,  399  pages.   Deux  auteurs   LAPOINTE,  Roger  et  BOUCHARD,  Yann.  Construction  à  ossature   de  bois,  Montréal,  Éditions  Ste-­‐Marie,  208  pages.     Trois  auteurs  ou  plus   CODÈRE,   Paul   et   al.     Les   secrets   de   la   nature,   Sherbrooke,   Éditions  Paulines,  125  pages.   Collectivité  auteure  ou   organisme  public   CONFÉDÉRATION  DES  SYNDICATS  NATIONAUX.  Les  femmes  au   travail,  Montréal,  C.S.N.,  50  pages.  
  • 18.   18     Articles  d’ouvrages  de  référence   En  résumé…   NOM  DE  FAMILLE  DE  L’AUTEUR,  Prénom  (si  disponibles).  «  Titre  de   l’article  »,   Titre   de   l’ouvrage,   Ville   d’édition,   Maison   d’édition,   volume  X,  année  de  parution,  pages  de  l’article.   Exemples  :     Article  signé   BONNET,  Jean.  «  Automobiles  »,  Grand  Larousse  encyclopédique  en   dix  volumes,  Paris,  Larousse,  vol.  1,  2006,  pp.  752-­‐756.     Article  non  signé     «  Automobiles  ».   Tout   l’univers  :   grande   encyclopédie   de   culture   générale,  Paris,  Hachette,  vol.  1,  2002,  pp.  3070-­‐3072.     Articles  de  périodiques   En  résumé…   NOM  DE  FAMILLE  DE  L’AUTEUR,  Prénom.  «  Titre  de  l’article  »,  Titre   du  périodique,  volume  X,  no  Y,  mois  et  année  de  parution,  pages  de   l’article.   Exemples  :       PONTBRIAND,   Michèle.     «  Santé   minimum   garantie  »,   L’actualité,   no  12,  juillet  2007,  pp.  12-­‐13.       Articles  de  journaux   En  résumé…   NOM  DE  FAMILLE  DE  L’AUTEUR,  Prénom.  «  Titre  de  l’article  »,  Titre   du   journal   (Lieu   de   publication),   jour,   mois,   année   de   parution,   pages  de  l’article.   Exemples  :       COUSINEAU,  Louise.    «  Remplacer  un  homme,  mais  gagner  moins   cher  que  lui»,  La  Presse,  samedi  18  juin  2006,  cahier  B,  p.  24.       Entrevues   En  résumé…   NOM  DE  L’INTERVIEWEUR,  Prénom.  Entrevue  avec  prénom  et  nom   de   l’interviewé   (Titre   et/ou   fonction),   lieu,   date   de   réalisation   de   l’entrevue,  durée.   Exemples  :       BÉLIVEAU,   Jocelyne.   Entrevue   avec   Jean   Mathier   (neurologue,   directeur   de   la   clinique   de   dystrophie   musculaire   du   CHUL).     Montréal,   Entrevue   téléphonique,   samedi   18   août   2007,   20   minutes.    
  • 19.   19     Films,  DVD  et  vidéos  Internet   En  résumé…   Titre  et  sous-­‐titre,  Réalisateur,  prénom  nom,  lieu  d’édition,  maison   d’édition,  année  de  publication,  description  physique.   Exemples  :     DVD   À   hauteur   d’homme,   Réalisateur,   Jean-­‐Claude   Labrecque,   Montréal,   Productions   Virage,   2003,   1   DVD   (104   min.)   sonore,   couleur,  12  cm.       Vidéo  Internet   Des   synagogues   illégales,   Journaliste,   Alain   Picard,   Montréal,   Radio-­‐Canada,   2008,   (4:41),   [en   ligne],   http://www.radio-­‐ canada.ca/regions/Montreal/2008/05/26/011-­‐synagogues-­‐ illegales.shtml,  (Page  consultée  le  2008-­‐06-­‐03).     Documents  en  ligne  (livres,  articles  d’ouvrages  de  référence,  articles  de  revues)   En  résumé…   Même   référence   que   pour   un   document   imprimé   suivie   de  :   [en   ligne],  adresse  URL,  (date  de  consultation)   Exemples  :     Livres   LEMIEUX,  Vincent.  Le  parti  libéral  du  Québec.  Alliances,  rivalités  et   neutralités,  Sainte-­‐Foy,  Les  Presses  de  l’Université  Laval,  1993,  257   pages,  [en  ligne],    http://classiques.uqac.ca/contemporains/lemieux_vincent/   parti_liberal_qc_alliances_PLQ_alliances.html,(Page   consultée   le   2007-­‐08-­‐12).     Articles  d’ouvrages  de   références   BRUNSCHWIG,   Jacques.   «  Socrate   et   écoles   socratiques  »,   Encyclopaedia  Universalis,  2007  [en  ligne],    http://www.universalis.fr/encyclopedie/socrate-­‐et-­‐ecoles-­‐ socratiques/,  (2013-­‐01-­‐14).     Articles  de  revues   VASTEL,   Michel.     «  Dumont,   d’une   campagne   à   une   autre  »,   Actualité,   Vol.32,   no   8,   26   avril   2007,   p.   22-­‐23,   [en   ligne],   http://www.lactualite.com/20070426_145314_6812     (2013-­‐01-­‐14).              
  • 20.   20       Sites  Internet   En  résumé…   NOM   AUTEUR,   Prénom.   Titre   de   la   page   Web,   [En   ligne]   Date   d’édition  OU  date  de  la  dernière  mise  à  jour,  adresse  URL,  (Date  de   consultation).   Attention,   l’auteur   peut   être   une   ou   des   personnes,   ou   bien   un   organisme  (par  exemple  le  Ministère  de  la  Justice)   Exemples  :     Livres   GOUVERNEMENT   DU   QUÉBEC.   Aide   financière   aux   études,   [En   ligne]   2013,   http://www.afe.gouv.qc.ca,   (Page   consultée   le   2013-­‐ 01-­‐14).         Dépliants  (feuillet  replié  sur  lui-­‐même)  et  brochures  (court  document  imprimé  et  relié)   En  résumé…   NOM   AUTEUR,   Prénom.   Titre,   [dépliant   OU   brochure].   Lieu   de   publication,   Éditeur,   année   OU   date   de   publication,   nombre   de   pages.   Attention,   le   lieu   de   publication   s’applique   uniquement   pour   la   brochure.    Il  se  peut  aussi  que  l’auteur  soit  un  organisme.   Exemples  :     Brochure   CHOVIL,   Nicole.     Quand   l’humeur   joue   aux   montagnes   russes!   [brochure].   Montréal,   Société   québécoise   de   la   schizophrénie,   2003,  8  pages.       Dépliant   MINISTÈRE  DE  LA  SANTÉ  ET  DES  SERVICES  SOCIAUX,  MINISTÈRE  DU   DÉVELOPPEMENT  DURABLE,  DE  L’ENVIRONNEMENT  ET  DES  PARCS.     Oméga-­‐   3  :   le   poisson,   l’environnement   et   la   santé,   [dépliant],   Éditeur  inconnu,  22  décembre  2005,  2  pages.     Notes  de  cours  d’un  enseignant  OU  diaporama  électronique   En  résumé…   NOM   AUTEUR,   Prénom.   Notes   de   cours   OU   Diaporama   électronique  :   Titre.   Discipline   –   niveau,   Maison   d’enseignement,   Année,  nombre  de  pages.   Attention,   le   nombre   de   pages   s’applique   uniquement   aux   notes   de   cours.   Exemples  :     Notes  de  cours   PAQUET,   Maxime.     Notes   de   cours  :   Le   message   publicitaire.   Français  –  4e  secondaire,  Collège  Sainte-­‐Marcelline,  2013,  8  pages.       Diaporama   électronique   PAQUET,  Maxime.    Diaporama  électronique:  Le  texte  argumentatif.   Français  –  4e  secondaire,  Collège  Sainte-­‐Marcelline,  2011.  
  • 21.   21     6.  La  recherche     6.1  La  méthodologie  de  recherche     Pour   vous   aider   à   bien   mener   à   terme   un   projet   de   recherche,   nous   vous   invitons   à   consulter   le   site   Chercher   pour   trouver,   conçu   par   l’École   de   bibliothéconomie   et   de   sciences  de  l’information  de  l’Université  de  Montréal,  à  l’adresse  suivante  :     http://www.ebsi.umontreal.ca/jetrouve     6.2  Les  cinq  étapes  d’un  travail  de  recherche  –  fiche  de  travail     Étapes   Description   1.  Je  cerne  le  sujet    J’analyse  le  travail  à  effectuer.    J’identifie  ce  que  je  sais.    Je  me  fais  une  vue  d’ensemble  du  sujet.    Je  choisis  l’angle  sous  lequel  je  vais  traiter  mon  sujet.    J’établis  mon  plan  de  travail  (organisation).   2.  Je  cherche  des   sources   d’information    J’identifie  les  outils  nécessaires  à  ma  recherche.    J’identifie  les  sources  pertinentes  et  crédibles.    J’amorce  la  recherche  à  l’aide  de  mots-­‐clés.    Je  repère  les  documents  qui  me  semblent  pertinents.   3.  Je  sélectionne   les  documents  et   je  garde  des  traces   de  ma  démarche   de  recherche    Je  classe  et  sélectionne  les  documents  retenus.    J’identifie  le  contenu  nécessaire.    J’établis  une  bibliographie  commentée  provisoire,  c’est-­‐à-­‐dire  que  je   note  bien  les  références  complètes  des  sources  sélectionnées  et  les   raisons   de   leur   choix   (crédibilité   de   l’auteur,   public   à   qui   s’adresse   la   source,   comparaison   avec   d’autres   sources   déjà   citées,   pertinence   de   la   source  pour  le  travail  à  effectuer).   4.  Je  prélève  et  je   traite   l’information    Je  lis  attentivement  et  je  sélectionne  l’information  pertinente,  que  je   prends   en   note   et   que   je   classe   par   aspect,   et   ce,   sans   oublier   de   noter  le  nom  de  l’auteur  de  ces  informations.      Je  révise  mon  plan  pour  arriver  au  plan  final  de  rédaction.   5.  Je  communique   l’information    Je  rédige  mon  travail.    Je  vérifie  si  j’ai  respecté  les  consignes.    Je  cite  correctement  les  sources.    Je  prends  du  recul  afin  d’effectuer  une  meilleure  correction.    Je  corrige  le  texte.    Je  revois  la  mise  en  forme  et  je  garde  une  copie  de  sureté.  
  • 22.   22   7.  Le  rapport  de  laboratoire     Un  rapport  de  laboratoire  en  sciences  est  constitué  des  éléments  suivants  :   Ø La   page   de   présentation   (comprenant   le   titre   de   l’expérience   –   voir   la   page   8   du   présent  guide);   Ø Le  but  de  l’expérience;   Ø L’hypothèse  (pas  toujours  obligatoire);   Ø Le  protocole  expérimental  :  matériel,  manipulations  et  dessin/image  du  montage  OU   de  l’expérience;   Ø Les  résultats  :  tableaux  de  données,  graphiques  et  observations;   Ø L’analyse  des  résultats;   Ø La  conclusion.   7.1  Le  but  de  l’expérience         Explication   Le   but   présente   ce   qu’on   veut   démontrer   dans   le   cadre   de   l’expérience.     On   l’exprime   toujours   par   un   groupe   du   verbe   à   l’infinitif.   Exemples  :   Identifier,  dans  la  liste,  les  minéraux  qui  sont  magnétiques.     Comparer   la   résistance   à   l’eau   de   deux   matériaux  :   le   bois   et   le   béton.       7.2  L’hypothèse  (pas  toujours  obligatoire)       Explication   Il   s’agit   de   formuler   des   prévisions   en   se   basant   sur   les   connaissances   acquises   à   l’école   aussi   bien   que   sur   le   vécu   quotidien.     On   doit   s’assurer   de   justifier   cette   hypothèse   et   d’éviter  le  «  je  ».  On  peut  toutefois  utiliser  le  «  nous  »  de  politesse.   Exemple  :   Les  liquides  n’ont  pas  tous  la  même  température  d’ébullition,  car   ils  sont  de  différentes  natures  (structures  moléculaires).  Certains   liquides   vont   bouillir   à   des   températures   plus   basses   alors   que   d’autres  devront  atteindre  une  température  plus  élevée  pour  que   leurs  molécules  passent  à  l’état  gazeux.   Ne  pas   affirmer  sans   justifier   Je   suppose   que   la   température   d’ébullition   des   liquides   se   situe   autour  de  100  °C.  
  • 23.   23     7.3  Le  protocole  expérimental  :  Le  matériel  et  les  manipulations     Explication   Cette   partie   se   divise   en   trois:   la   liste   du   matériel   utilisé   pour   réaliser  l’expérience,  la  présentation,  dans  l’ordre  de  l’expérience,   des  manipulations  (comme  une  recette  de  cuisine,  en  prenant  soin   d’écrire   l’information   précise   sur   les   quantités   et   les   unités   de   mesure)   et   un   schéma,   un   dessin   ou   une   image   du   montage   de   l’expérience  (si  nécessaire).    Attention,  chaque  manipulation  doit   débuter  par  un  verbe  à  l’infinitif.       Exemples  :   Matériel  :   • Un   carton   blanc   de   30   cm   sur  22  cm;   • Un  carton  noir  de  30  cm  sur   22  cm;   • 2  thermomètres;   • 2   lampes   de   table   munies   d’ampoules  de  100  W.   Manipulations  :   1. Placer  le  carton  blanc  sous   une  lampe  à  30  cm;   2. Placer  le  carton  noir  sous   l’autre  lampe  à  30  cm;   3. Noter   la   température   initiale   des   deux   thermomètres;   4. Glisser   un   thermomètre   sous  chacun  des  cartons;   5. Allumer  les  lampes;   6. Noter   la   température   toutes   les   5   minutes   pendant   30   minutes   en   soulevant   légèrement   le   carton;       Image  1  du  montage  :     Expérience  de  corps  noir     Les  lampes  chauffent  les  cartons.       Lampe   Carton  noir   Lampe   Carton  blanc  
  • 24.   24   7.4  Les  résultats     Explication   et  exemples   Dans   cette   partie   du   rapport   de   laboratoire,   on   présente   les   observations   et   les   données   obtenues   au   cours   de   l’expérimentation.      Ces  éléments  peuvent  être  présentés  par  :     Ø Des   dessins  :   ils   illustrent   ce   qu’on   a   observé   durant   l’expérimentation  (données  non  chiffrées);   o Numéro  du  dessin  et  titre  complet;     Ø Un   tableau   de   données  :   ils   doivent   être   clairs,   sans   excès   d’informations,  et  présenter  les  éléments  suivants  :     o Numéro  du  tableau  et  titre  complet;   o Colonnes  avec  titre  et  unités  de  mesure;       TABLEAU  1  :  La  variation  de  la  température     sous  les  deux  cartons     Temps   (min)   Température  sous   le  carton  blanc   (°C)   Température  sous   le  carton  noir   (°C)   0   22   22   5   23   25   10   24   27   15   25   29   20   26   31   25   26   32   30   27   33     Ø Un  graphique  :     o il  faut    d’abord  avoir  présenté  un  tableau  des  données;   o le   tableau   et   le   graphique   ont   le   même   titre   représentatif  de  leur  contenu,  mais  pas  nécessairement   le  même  numéro  puisqu’il  peut  y  avoir  des  tableaux  sans   graphique;   o le  titre  des  colonnes  du  tableau  est  le  titre  des  axes  du   graphique  avec  des  unités  de  mesure  entre  parenthèses;   o le  tableau  ne  doit  contenir  que  des  valeurs  numériques;   o les  graduations  secondaires  sont  plus  petites;   o le  graphique  occupe  une  demi-­‐page  au  minimum;   o un   graphique   est   constitué   de   deux   axes   perpendiculaires.       o La   variable   indépendante   sera   sur   l’axe   des   X   (abscisses)  :  c’est  celle  contrôlée  par  l’expérimentateur.   Dans  cet  exemple,  c’est  le  temps,  car  l’expérimentateur  
  • 25.   25   décide   de   mesurer   la   température   toutes   les   cinq   minutes,  et  non  toutes  les  minutes.   o La   variable   dépendante   sera   sur   l’axe   des   Y   (ordonnées)  :   c’est   la   variable   questionnée   lors   de   l’expérience,   celle   qui   nous   informe   sur   le   laboratoire.   Dans   cet   exemple,   c’est   la   température   obtenue   qui   n’est  pas  contrôlée  par  l’expérimentateur.   o Les  axes  doivent  être  orientés.     GRAPHIQUE  1-­‐  La  variation  de  température     sous  les  deux  cartons         20   21   22   23   24   25   26   27   28   29   30   31   32   33   34   35   0   5   10   15   20   25   30   Température  (°C)   Temps  (min)   Température  sous  le  carton  blanc   (°C)   Température  sous  le  carton  noir  (°C)  
  • 26.   26         Ø Les  calculs:     o il  faut  indiquer  la  ou  les  formules  utilisées  et  un  exemple   détaillé   de   chaque   calcul,   sans   oublier   les   unités   utilisées.     Exemple  de  calcul  pour  la  différence     de  température  sous  le  carton  blanc     Température  initiale  (ti)  =  22°C   Température  finale  (tf)  =  27°C     Différence  de  température       ΔT  =  tf  -­‐  ti           ΔT  =  27°C  -­‐  22°C           ΔT  =  5°C             TABLEAU  2-­‐  La  différence  de  température     sous  deux  cartons  après  30  minutes                   En   observant   les   diagrammes,   je   constate   que   l‘air   sous   le   carton  noir  a  atteint  une  température  plus  élevée  (33°C)  que   l’air   sous   le   carton   blanc   (27°C),   après   une   exposition   de   30   minutes  à  une  source  de  chaleur  identique.    La  température   sous  le  carton  noir  a  augmenté  de  11  °C,  tandis  que  celle  sous   le   carton   blanc   a   augmenté   de   5   °C.   L’augmentation   de   température  est  régulière  sous  les  deux  cartons.  Cependant,  la   température   augmente   plus   rapidement   sous   le   carton   noir.   Après   20   minutes,   on   note   un   ralentissement   de   l’augmentation  de  la  température  sous  les  deux  cartons.   Thermomètre   Température   Sous  le  carton   blanc   Sous  le  carton   noir   Initiale  (°C)   22   22   Finale  (°C)   27   33   Variation  (°C)   +5   +11        
  • 27.   27   7.5  L’analyse  des  résultats     Explication   C’est   la   partie   la   plus   importante   et   la   plus   difficile,   car   c’est   là   qu’on  réfléchit  sur  l’expérience.  Souvent,  l’enseignant  propose  des   questions   qui   permettent   aux   élèves   d’expliquer   les   différents   aspects  que  révèle  le  laboratoire.  Il  s’agit  en  gros  de  :     o s’interroger  sur  la  signification  des  résultats.  Que  représentent   ces  observations,  que  veulent-­‐elles  dire?   o se   questionner   sur   la   vraisemblance   et   la   précision   des   résultats.   Les   résultats   obtenus   sont-­‐ils   significatifs   du   phénomène   observé?   Quelles   sont   les   sources   d’erreurs   de   l’expérience?   Bref,  c’est  le  «  pourquoi  »  des  résultats  obtenus.  On  utilisera  donc   des   mots   comme   «  parce   que  »,   «  en   effet  »,   «  d’ailleurs  »,   «  puisque  »,  «  en  conséquence  »,  «  ceci  implique  que  »  …   L’analyse   des   résultats   est   une   communication   de   la   pensée   rationnelle.   Afin   de   bien   expliquer   son   raisonnement,   on   divise   chaque   étape   de   sa   logique   en   paragraphe   (une   idée   par   paragraphe.)   Exemple  :   Les   résultats   obtenus   confirment   l’hypothèse   de   départ.     Pour   trouver   la   cause   de   ce   phénomène,   diverses   références   ont   été   consultées  (ajouter  la  référence  en  bas  de  page).    J’ai  appris  que  la   cause  de  ce  phénomène  est  l’effet  d’un  corps  noir.    (ceci  est  un   exemple   de   justification   de   l’hypothèse  :   mettre   dans   la   section   hypothèse)   La   lumière   est   une   forme   d’énergie.   Plus   un   corps   absorbe   de   lumière,  plus  il  se  réchauffe  et  plus  sa  température  s’élève.    Puis,  il   transmet  cette  chaleur  à  la  matière  qui  l’entoure  (dans  ce  cas-­‐ci,   l’air  sous  le  carton).  Les  résultats  de  l’expérience  démontrent  que   les  objets  de  couleur  noire  transmettent  davantage  de  chaleur  que   les   objets   de   couleur   blanche   (une   différence   de   XX0 C).     Ceci   s’explique   par   le   fait   que   les   objets   foncés   absorbent   la   lumière   visible   tandis   que   les   objets   clairs   en   absorbent   moins   et   en   réfléchissent  la  plus  grande  part.     Les  résultats  manquent  de  précision.    En  effet,  nous  n’avons  pas   fait  l’expérience  en  système  fermé  et  l’air  diffusait  sans  cesse  pour   équilibrer  sa  pression.  De  plus,  une  petite  perte  de  chaleur  a  été   engendrée   chaque   fois   que   nous   soulevions   le   carton   pour   observer   le   thermomètre.   Malgré   ces   sources   d’erreurs,   les   manipulations  font  la  démonstration  de  l’absorption  de  l’énergie   lumineuse  par  le  corps  noir.  
  • 28.   28   7.6  La  conclusion     Explication   Pour   faire   une   bonne   conclusion,   il   faut   avoir   fait   une   bonne   analyse  puisque  la  conclusion  est  une  synthèse  de  l’analyse.  Une   synthèse  n’est  pas  un  résumé;  on  évite  donc  de  répéter  ce  qui  a   été  expliqué  en  détail  dans  l’analyse.  Ici,  on  fait  ressortir  l’essence   de   l’expérience,   ses   grandes   lignes   et   ses   conséquences.   La   conclusion  répond  donc  à  la  question  «  tout  ça  pourquoi?  »,  ce  qui   permet  d’élargir  le  sujet  traité  durant  l’expérience.  On  s’assurera   aussi  de  répondre  aux  questions  suivantes  :     o A-­‐t-­‐on  répondu  au  but  de  l’expérience  ?   o L’hypothèse  proposée  est-­‐elle  valable  ?  Pourquoi  ?   o Y   a-­‐t-­‐il   de   nouvelles   questions   soulevées   par   l’expérience  ?     Si   l’hypothèse   est   bonne,   on   la   confirme.     Sinon,   on   le   dit   clairement  et  on  corrige  le  tir  (Ce  n’est  pas  le  cas,  puisque…).     Attention  :   il   faut   éviter   de   ramener   le   laboratoire   à   une   expérience   personnelle,   par   exemple   en   disant   qu’on   a   aimé   l’expérience.     Si   on   est   curieux   et   qu’on   a   un   esprit   créatif,   l’analyse   du   laboratoire   devrait   soulever   de   nouvelles   questions.   On   peut   profiter   de   la   fin   de   la   conclusion   pour   suggérer   un   autre   laboratoire   qui   pousserait   plus   loin   notre   compréhension   du   phénomène  étudié.     Exemple  :   Mon  hypothèse  de  départ  a  été  confirmée  :  l’énergie  lumineuse  se   transforme  en  énergie  thermique.  Ainsi,  tout  corps  éclairé  émet  de   la   chaleur   sous   forme   de   rayons   infrarouges.     Plus   le   corps   est   foncé,   plus   il   absorbe   de   raies   du   spectre   lumineux   et   plus   il   devient   chaud.     Ceci   explique   que   la   disparition   des   calottes   glaciaires  blanches  a  donc  un  impact  important  sur  l’effet  de  serre,   car,   sous   la   glace,   le   sol   est   plus   foncé,   ce   qui   amplifie   le   réchauffement  climatique.  
  • 29.   29     8.  Bibliographie     Ce  guide  méthodologique  a  été  réalisé  par  Maxime  Paquet  et  Brigitte  Savard,  conseillers   pédagogiques   et   enseignants   au   Collège   Sainte-­‐Marcelline   de   Montréal.   Les   informations  présentées  dans  un  but  strictement  pédagogique  s’inspirent  des  sources   suivantes  :     CÉGEP  DE  SOREL-­‐TRACY.  Guide  méthodologique  des  travaux  écrits,  Sorel-­‐Tracy,  Cégep   de  Sorel-­‐Tracy,  2001,  16  pages.     CHARTRÉ,   Claudie   et   Isabelle   Levert.     Synergie,   2e   cycle   du   secondaire,   1re   année,   Montréal,  Éditions  Graficor,  Chenelière  éducation,  2008,  542  pages.         COLLÈGE   JEAN-­‐EUDES.   Guide   méthodologique   à   l’usage   des   élèves   de   1re   à   5e   secondaire,  Montréal,  Collège  Jean-­‐Eudes,  2005,  38  pages.     GAGNÉ,   Alexandre.   Guide   méthodologique,   Montréal,   Collège   Jean-­‐Eudes,   2011-­‐2012,   19  pages.     COLLÈGE  JEAN-­‐EUDES.  Guide  méthodologique  du  Collège  Jean-­‐Eudes,  Montréal,  Collège   Jean-­‐Eudes,  2012-­‐2013,  49  pages.     COLLÈGE  SAINTE-­‐MARCELLINE.  Guide  de  présentation  des  travaux  à  l’usage  des  élèves   du  secondaire.  Montréal,  Collège  Sainte-­‐Marcelline,  2010-­‐2011,  18  pages.       GAUDREAU,  LOUISE.  Guide  méthodologique,  Chicoutimi,  Centre  des  médias  du  Cégep  de   Chicoutimi,  2007,  6  pages.