L'échange dialectique (Platon, Hegel) est nécéssaire en vue de faire apparaître la Réalité et la Vérité d'une Religion, d'une Philosophie. En ce sens, la dialectique théologique pratiquée par Edmond de Chazal à Maurice, avec les Evêques des autres confessions chrétiennes, fut terriblement efficace... Elle s'avère eminemment utile, encore aujourd'hui, pour éclairer ceux qui sont en recherche de Vérité.
2. Il.
'.
['
Plnsieurs personnes intéressées ùans le règne du Seigneur et
même quelques uns des Swédenborgiens ont, éxprimé le désir de
voir ma réponse à la triple attaque dont j'ai été l'objet ùans les trois
réponses qui ont paru. D'autres de mes amis, avec, il me semble,
un peu trop de l'esprit des Laodicéens, All0calypse 3,14-16. m'ont
dit à quoi bon ces discussions théologiques, elles n'aboutiront à rien.
Leur conseil ressemble à celui d'un ami qui voit le môdecin prêt à
couper le bruR gangreneux de son malade et qui lui dit: à quoi
bon: laissez le malade tranquille. Non, laisscz·moi ,plutô(prendre
l'épée de l'Esprit qui est la Parole de Dieu et je couperai, non pas
COlllme on veut nous le faire accroire une simple excroissance mais
cette GANGRÈ:N~~wédellhorgienne qui veut attaquer même les
partIes vltarëSdu Christianisme. Et SI ceux qui sont déjà atteiirtS
de la gangrène ne veu ent pas de cette petite opération, au moins
la prévention est mieux qu'une cure; donnez PAR CHARITÉ donc
aux parties saines de l'Eglise le remède infaillible que la Parole
nous donne contre toutes les hérésies et les pernicieuses influences
dey faux prophètes.
Comme c'est l'amour du prochain qui me fait prendre la
plume, je prie le lecteur de ne pas confondre la personne de mes
aù versaires avec leur système. Pour celui-ci, je l'ai en horreur;
mais pour celle-là, je n'ai ni haine, ni rancune, et je respecte
même ~enrs convictions religieuses que je co.nsidère sincères qUOiqUe~"
zr
,r
erronnees. On m'accuse donc faussement, Il me iScmb,le~ de calom-, '.,
nie, parceque je les appelle SwedenborfJiens, mais en vérité, en L_
conscience, puis-je les appeler Chrétiens, lorsque je suis à prouver,fl , ~
qu'ils ont renié ]e Christ; puis-je même leur concéder le nQm de ,~$t~
N ovi-Jérusalémites, quand je crois fel'l11cment que tout ce qui est ~,
écrit dans l'Apocalypse-XIX-XX-XXI n'est pas accompli ct -"..... :=J
par conséquent que la sainte Cité ni la nouvelle Jérusalem n'est pas f; ~'Il"'II#~;'1
,
encore parée ni ornée pour son Epoux Apoc: 21,Q. Je regarde'
donc la révélation de Swédcnborg dans laquelle il dit que la nou f' ·
velle Jérusalem existe actueIIem.ent dans le centre de l'Afrique et ,"'Ii j,-4fV'Ilt.,;
.1 ,
que pour la découvrir un Suédois du nom de Vad:5trom et un
naturaliste nommé Sparman ont fait des voyages de découvertes
dans ce Continent; cette revélation, dis-je, est aus~i vraie que
celle de J oe Smith chef des Mormons qui dit que "la sainte ville ou
Zion est en Missouri à l'ouest de la rivière Mississipi an centre du
monde. "
Non, Messieurs, vous vous trompez-J'e ne connais pas en lllà-'')/ 1
ti"r(~ de religion et de conscience ni Calvin ni Luther, ni Athanase, /Jj yr,>r';- ".'
ni A!lgU:·;tiu 1l~ aùcun Concile ou Egli!ie SQit Gallicane, AUilicaac
3. Il
Romaine ou autre; je ne reconnais que l'autorité absolue ùu (,1lrist
sllul chef de l'Eglise et dans le ciel et sur la ~erl;e; et pour r gle de
l' doctrine et de discipline la Parole de Dieu sans aucune addition des
prétendues révélations ou traditions des hommes! !
Une des grandes erreurs de Swédenborg, c'est qu'il a fait un
autre Dieu de sa manière qui n'a que l'attribut d'amour, mais le
seul vrai Dieu est aussi S.I..lNT et JUSTE. Il est donc le Sultve
Tain de ses créatures qui sont non seulement ses enümts mais
aussi ses sujets, et dans sa qualité de Souverain il a donné une
LOI qui est la règle de leur conduite et il a sanctionné cette LOI
par des récompenses et des peines. Par conséquent, la position
de l'homme envers. Dieu chauge selon son obéissance ou sa
d,ésobéissance. L'homme donc arrés sa désobéissance n'est plus
enfant de Dieu, mais enfant" de colère.-L'homme redevient enfant
de Dieu non pas par nature ou par naissance, mais par GRACE et
par ADOPTION. L'homme en désobéissant à la LOI de Dieu n'est
pas seulement malade, mais il est COUPABLE et CRIMINEL '
et par conséquent il n'est pas seulement physiquement mort mais / .
il est surtout moralement et LÉGALEMENT MORT. "Les gages du U/!/);;;''';t'"
péché, c'est la mort." Rom: 6,23. Gen: 2,17. Ainsi les Swé-LY ';1 of
,. d.enborgiens n'ayant qu'un demi-Di~u ils n'ont point de Dieu. ,8Pwt'.)J.2/:~
..
....
/' Je n'ai de place que pour indiquer les trois passages de la Bible
sur lesquels tout le système Swédenhorgîen est bâti; et comme
ce n'est que stl..r du sable, toute leur maison croulera. (Luc: 6,49.)
Le premier se trouve Jean 10,30: "Le Père et moi SOMMES
1 UN" comparez Jean 11,11-" Afin qu'ils soient UN, comme
{
nous SOMMES UN" Si le raisonnement de Swédenborg est vrai
dans son interprétation au premier passagc, alors il le sera aussi
.' dans le second, et par conséquent, il établit le systèm~ de Spin~sa
Je Panthéisme p~r 1!
, .
~
Le second se trouve (Jean 14,9.) "Celui qui m'a vu a vu ./
mon Père. ': .Si l'interprétation de Swédenborg est vraie, cc serait • ~1/7h~ •
en contradICtIOn avec Exode 33,20. Jean 1,8. 5,1. 6,46. Tout le . v' ,. ~
monde comprend que c'est dans un sens figuratif que l'on doit y ... ir,.; ".d,,-..
.
interprêter ces paroles-{lt le sens ou interprétation litterale de t/lj~
Swédenborg LE TUE.
Le troisième et dernier est: "Toute la plénitude de la Divinité
habite en lui corporellement." Colas: 2,9 comparez avec: "Et
connaître la Charité de Christ, laquelle surpasse toute connais
sance; afin que vous soyez remplis DE TOUTE LA PLÉNITUDE DE .
DIEu" Eph: 3,19. L'interprétation de Swédenborg conduit né- ,l .'
cessairement au Panthéisme et tout en se vantant du sens spirituel ~)J4I/Ir.'L
et céleste de la ParoJe: il n'a basé son système que SUR LA.
LETTRE QUI TVE. 2 Cor: 3,6.
........!•
•
6. -!5-
ment rien, qni atteste qu'ils ont été envoyés par Dieu. QJ e ,
(lonc ce Swédenhorg? Quelles sont ses prétentions? Sm quqi' ~ /'f'f~~~J,~~
base-t-on sa ,1Ili~sion '? , Quelles sont ses yreuves '?, OJ, i:iont ~c .... ~/::;./.) l,.
lettres de croauee? Rlün! ab:,olulllcut nen ! MalS on n~e (hta :'!:;:.;~=.;;~;~
qu'il a trouvé la. clef de l'interpréta.tion des Saintes Ecritures ct flUe' ",' (.'
sa manière d'expliquer la Parole atteste fju 'il fi.lt envoyé deDieu ! - '" i'
mais ne voit-on pas la fausseté d'un tel ra:sonnernent { L.'est cela
même qm) nous révoquons en doute et1lue nous avons rr IUV{ qu'elle
est con traire à la parole de Dien. UOll1 ment C'J q LW !lOU~ Illet tO;l~L
~n question peut-il prouver l'affaire en litige.
Les persolll~es qui furent réellement envoyées de la part de
Dieu ne sout pas si peu nombreuses ni si nues q Lle nous ne IHlissions
pas tirer de bonnes instrl1ctions sur les preuves les plus evidentes
-les lettres de cl'éauce et les marques irrécusables ql 'ils uous
donnent comme étant des messagers de Dieu; :Moïse-les Prophè-
tes-les Apôtres et Christ lui-même quoique cc dernier fût Di,u
m~nifesté en chair, n'etaient pas disp~msés de l'oblig::ti?n d~' pro- ,
dUIre les preuves et les lettres-de creance de leur 1J11SSIOn celeste. ,
Qui est donc ce Swédellborg-qui se croit plus grand qle le Fils de ~jW »';PI!hiriri
, Dieu-vu qu'il ne nous donne aucune autre preuve de sa mission qut'
les fa~sses doctrines et les pernicieuses hérésies de son système t-
Est-il plus grand que le grand Dieu qu'il faille 'croire tout ce que
son c~prit malade a pu imaginer d'exalté et d'absurde ?-Ce n'est
pas, non, ce n'est pas lIne calomnie; mais c'est une chose connue de ..-, i ,
tout le monde que Swédenbo;rg n'avait pas la tête bien à lui. Com- f,,~ :(/"J'f,t!4~,'
bien sont différentes les preuves qui viemwnt cl l'appui de la r..
mission spéciale de Moïse, des l)rophètes, des Apôtres et même du
J'ils linique du Pèl'e! ! !
,
li
1 Comme j'ai plus d'une fois remarqué dans llne correspondance
particulière: "La prudence humaine,colllme la prudence chrétienne,
exige que l'on produise des lettres de créance ou des preuves éviden-
tes et incontestables qu'on a reçu une mission sp~ciale. "
" Ces preuves, nous les avons chez Moïse, les Prophètes, chez
,
Chri.st et ses Apôtre,,; matS eUes manq uellt eatièrement chcz
Mahomet, J'oe Smith, Swédenborg, &a.
Tellement est-il naturel il l'homme de chercher ces preuves que
ceux qui reçoivent ces missions spéciales de la part de Dieu deman-
dent au Seigneur de leur donner dclS sigues et des pouvoirs par les-
quels ils puissent convaincre ceux vers qui ils sont envoyés.,
Regardez ~Ioïse, il demande à Dieu comment il pouna con-
vaincre haraou et les Egyptiens quand ils ne voudront pas croire
en ses pa1tles. Dieu lui donna le pouvoir de faire des miracles
comme les dix plaies d'Egy-pte et tous les miracles de .l'1Qïse rattes,
7. , -_.. 6 ..- <:11
"'J ':~ l~ .. 1 • ~J. ,
, ïen~. Il ~ll fût ,d p ~ême des,1?rophètes e~ de, C!lr~'st lui-,,!ême. C~r rrti,/'ir/ ' l, ,~
, -)luOlqne J e~;us fil':; DIeu ~aillfèsté en cl~~ll', Il et~nt SOUIlU::, il f?urmr (Il'. ~ ,- '1 ~.
"1 , cS'memes preuyc,;; aussI quand les J Ulis mettaient en questIOn sa ~U'1-hJ,~H4 1
: J)ivine :1issioll, il leur dit plusiems foi~: "Si vous ne me croyez fi v,! .~ / ~-:......,
. 'pas li cause de mes paToles j CIWYEZ MOI A CAUSE DE MES ŒUVRES!
,.':. C'est contre le commun bon sens et contraire à la vérité que
. '-d,e dire,c,)mme vou,sle fa:!e.;: ~ue Swf.denborg aac~ompli un~mis- ~~:./.. l,
sIOn speciale, de mcme que MOise, les Prophètes ct les Eyangéhstes ,,~"~d'/. J11
Page 13. Vous ajoutez à cela "ceux-ci nous ont transmis la Parole; ~/~1'J.l...-s-t 1
Swédellborg I,lOUS, a transmis la Doctrine et les moyens de com- 1... t!:-
_~A :
prendre cette P~lrole."· De quelle utilité serait une doctrine nou- 1J~ft
velle? quelle néc'cssité y a-t-il pour une nouvelle révélation?
Les El)Îtrt"s dé Paul, de Pierre, de Jacques, de Jude et de Jeanne
rerJ'tmnellt-elles pas une révélation immédiate, que Dieu a donnée'
à SOl1 Eglise pow' enseigner la Doctrine et les moyens de comprendre
la Parole?
Quelles sont donc ces nouvelles doctrines de Swédenborg gi
toutefois·elles sout nou velles? Les voiei: Ilrfjette la doctrine de tl" is
pt'l'~OllieS d,ul" l'l~sscnce di, il!e-:e sac-rifice expialoii'e de Uhrist ;
1/,1 •
i~ . il Ilie que J Lsas soit mort an lieu et place du pécheur; il pré;end '
r '," ~'l-
1
i ~
qn'il n'a été crucifié que peur relldre !lon humain divin; il ne veut
1; .'
" pas admettre ln doctrine de la l 'rédestiuation; l'élection sans con- '21,.?t-P!J ;;io'., ,
di tion, la jusli fical ion par la foi seule, la résurrection du corps ,./ -';ta'"
, 1 matériel, la scco~lde venue personeUe de Christ pour Juger le J ,,~
monde &~., &a. 11 faut ne point connaître PHistoire Ecclésiastique U-1~ÂI)r.-~.I. 1 .
". '.~. :
pour croue que la révélation de bwédenborg est quelque chose de 1It'1II..4,,z,,,1- ...
nouveau-Tou tes ces fausses doctrines, cher.)lousieur, disons plutôt, 1;' t -;). 11;;;" ".
toutes ces héré:;ies ont existé avant que Swédenborg fut né, avant '~f;t • ','.1.('~;7t. .'
qu'il eut sa prétendue révéla! ion quill'est pas plus une révélation Di- ~ 1',. '
vine que ne le sont les secrets entretiens de Numa Pompi[ius aveé .1
la nymphe Egérie. QlIant à la doctrine de Swédenborg contre la
résurrection du corps matériel les Sadducéens, secte jnive, l'ont "
devancé de plus de XX siècles !-Quant à la vraie humanité de'
Christ que lùe Swédenborg en nial~t son âme humaine, cette revé- Mt':,
A" "'
"J 1, . ."
lation si c'en est Wle vient XV'1 sukles trop tard puisque déjà cette 1"-·' ".If:' '~I
hérésie a été ens~ignée pàr Appollinarius en l'an 362, A. D. .
Quant il cette autre hérésie par laquelle Swédcnborg nie qu'il y ait f· .' ,/
trois personnes dans l'E:5sence Divine, encore ici sa révélation est' J.~•., ,.n~,:' f.
de X.V. siècles trop tard pour êtrenéee:;'laire, vu que cette hérésie;" 'J~'" y••
fut enseignée par le Philosophe Egyptien babellius au troisième ":Yl.(,."
sitlc1e .!-Et Sw6del1borg n'est pa.s plus heureux à l'égard de la Pré. . ~ t .
de:;;tinatiol1, l'Election et la Justification pal' la foi seule j car les
hér~sies qui sont opposées à ces doctrines Bi.bliques fu.{Slt ensei
gnées par Pêlage, vers la fin du quatrième siècle! Avec l'évidence
et l'autorité irréfra;;aQle de l'Histoire Ec.clé~a~tique devant soi que
1
---.:.,_._-- ---,-~
8. -7~
peut-on ùire pour justifier l'assertion l1e Swédcnborg; et qu~lle est
la conclusion simplp. el naturelle qu'il faut tirer de tout ceci: si ce
n'est que Satan a fait ressusciter comme un ècrivain à Maurice a
bien dit, les écrits de SWthlenborg pour remplacer les cérémonies .~:'
païennes ùe la Papauté dont les jours sont comptés comme le Pape ,.'
lui. même sera remplacé par ce dernier Anti-Christ) "Emmanuel ar,(;, ··;··'~~~ll~tt,(f].~:
Swédenborg." "Et alors paraîtra ce méchant, que le Seigneur '. .
détruira par le souffie de sa b~.lUche, et qu'il abolira par l'éclat de Ût1,.-A;.·:
son avénem~nt.," ft Thes: ft,8-1Z. IY" ;:~t.,.:- .•:".........~~~.'It;;,;
On affirme,. sans preuve. il. est vrai,. ql:'enseigne! d'après la ,1 ",
Parole que les trOIS personnes dlvmes sont dlstmctes qUOIque chaque ~)/Jf't,,~:,'jI-,
HIle soit Dieu, est contraire à la Bible et incompatible avec /A"~h~",
'unité de Dieu. Les trois écrivains qui ont répondu à ma petite' ~...-'
l)l'ochure ne m'ont pas montré comment cette doctrine est contraire
à la Rihle et incompatible avec l'unité de Dieu. Pour être plus IL
même d'expliquer cette doctrine tirons un fjymbole d'tme chose
purement matérielh~ et alors il nous sera plus facile d'expliquer
cette doctrine d'après la BiMe !-Nous.le prendrons dans le Pavil
lon de la nation Française le T'l'icolor que M. Edmond de Chazal a
tant au cœur et qni se trouve si souvent sous sa plume. Serait-ce
contraire à la vérité de dire que le Ronge est la couleur de la
nation Française ainsi que le Blanc et le Bleu, et que ces trois
couleurs ne sont pas trois pavillom mais que dans leur unité elles
ne forment qu'un ..eul pavillon? par cO:lséqueut un et indivisible!
.Je demande encore est-il incompatible avec l'unité ùu pavillon
Français ùe dire par exemple que le Rouge est la couleur du pa
villon Français sans pourtant exclure le blanc et le bleu?
,
,
Prenons encore un autre e"8mple: un pied cube a trois dimen
sions distinctes: lon~u2ur, largeur et profondeur, et pourt~nt ces
trois dimensions distinctes ne forment pai] trois pieds cubes; ce qui
semit vrai si le raisonuement de Swédenborg sur la Trini.té était
exact-mais elles ne forment dans leur Unité qu'un seul pied
cube ct ces trois· sont égales l'nne à l'autre; car s'il y en avai. tnne qui
fut moins ou plus grande que l'autre il n'y aurait pas un pier. cube!
Hors de mille autres exemples nous nous bornerons ici ù celui que
nous pouvons tirer de l'homme.~Dn.lls l'homme il ya trois natures
la végétative, la sensitive et l'intellective. C_~s trois natures ne
astrois personnes mais un seul homme, üri. etindivisiblc;car
- .dè·ces ifaroi·ës-t P1i9.mmé . n'existera plus. n
y a d'olle
_l~itéenl'homme'qU1est cOlllpatio e avèc son unité. Nouspou
"ons nous servir de ce terme: la Trinité de l'homme d'après la parole
, . dit" Tout ce qui est en vans l'esprit l'âme et le corps."-Swé
nborg nous dit page 26-dc sa Vraie Religion que le Père est .... •
Dieu, le. Fi~s est Dieu? le Saint ,Esprit est Vien, et chaq?o pcrsonne ~/ Il;./''1-;':'/
en partICulIer est DIeu; -CCCl ~st une e1'l'enr en Swedenborg
.1
-. - __ • L-~ ...... _
9. ,.. ,~.
~..~I"'''':''
'.:': "1.•.
-8
jusqu'à ce jour je ne connais pas une Eglise Chrétienne qui ensei
gne cette dernière phra ~ que chaque peI'sonne en particulier
est Dieu exclusivement. Pourquoi employer le mensonge et la
duplicité pour combattre un adversaire; car nous ne disollB pas
que le Père est Dieu en excluant le Fils ou le Saint-Esprit, car nous
admettons qu'il n'y a qu'une seule essence divine. Swédenborg
ajoute "peut-il penser qu'il n'y a qu'un seul Dieu?"-Je vous de- ,
mande cher Monsieur-tout préjugé mis de côté---quand on pense "'Jet :;.o'
ù. l'esprit, à l'âme et au 0011)S de l'homme, ne peut-on pas penser ::p,y-IJ"
qu'illl'Y a qu'un seul homme? Peut-on avec Swédenborg pen_of "1';4/.1. II/l,
sel' qu'il y atrois llOmmes?-Non-Swédenborg n'€ s t pas plua C"- ~~.,.." : : ' .
heureux lorsqu'il dit" de plusieurs personnes qui forment ensemble1f./-..r'aNr ~:.. '
un Sénat, un Consistoire, ou un Concile, on ne peut pas dire q "'ttI~
BOnt un seul homme." Ceci semble être un coup de triomphe pour I~
Swédenborg et pourtant ici il nous donne lui-même des cordes pOnl;! ë'JIfU11ffJ.. ..
le fouetter. Car je voudrais que l'on me montrât où l'Eglise Chré- J ,.,
tienne a enseigné que les trois personnes Père, Fils et Saint-Esprit ~#iIt., ~i;
ne sont qu'une seule personne? Mais nous sommes bien certains#:,.&""t./"J'
que cette erreur ou plutôt cette hérésie est enseig'née dans les"" ",'/ "
ecnts de Swe enb org.
, . 'd (J.l ;. "';". {, /'!~ .' j " '
1. '.;,
Or le bon sens nous dit que plusieurs personnes peuvent for
mer un Sénat, un consistoire ou un concile-et la Bible nous en
seigne que les tl'ois personnes divines Père, Fils et Saint-Esprit
ne sont qu'un seul Dieu~omme nous allons plus tard le prouver
à la satisfaction de tout Chrétien et de tout ami de la vérité. Swé
denborg est beaucoup moins heureux lorsqu'il cherche à rendre
ridicule et absurde l'adorable Trinité par son raisonnement sur
trois' diamants. "On ne peut pas dire," dit-il, "qu'ils sont un seul Il
diamant &a." Remarquez bien, chers Messieurs, comment Swé ,
denborg agit déloyalement et avec fausseté envers les Chrétiens.
Dans les exemples de Swédenborg le sujet et l'attribut sont le .
même, tandis que dans le raisonnement de l'Eglise Chrétienne le ';;,.I~-;l.:
sujet et l'attribut diffèrent l'un de l'antre. Tandis que celui-là a pt 1 '.
pour süjet Dieu, il a aussi Dieu pour attribut, de même l'homme ' )'
est sujet et attribut et dans le troisième exemple le mot diamant est /1 '..~ <"- ",
en mêlne temps sUJ·et et attribut mais dans le raisonnement tout-à- '.
fait logique de l'Eglise dans notre premier exemple .ces trois cou- :~, 1':
leurs rouge, blanc et bleu sont le sl~et et le pavillon Français l'attri-' "
but. Dans l'exemple du Cubti lei; dimensions,- longueur, 1, .
et profondeur sont le sujet et un 'Cube' l'attribut. Dans l'
de l'adorable Trinité les trois personnes divines Père, Fils et
Esprit sont le tmjet et un seul Dieu l'attribut.
Je laisse ces exemples entre vos mains et dites-nous lequel . ;...~
le 111us juste, le plus vrai et le plus logique entre nous deux......
l'Bglise Chrétienne ou Swédenbol'g.
10. "
-9
Examinons ce que les deux réponses de Messieurs I,e~tlge et
Edmond de Chazal nous disent sur la Trinité, surtout sur cette preu
ve dont j'ai dit que rien au monde ne peut la détruire et qu'elle est
sans réplique. Commençons avec la réponse de Monsieur Lesage.
page 4. qui dit, vous déclarez d'après Matlùeu que la voix qui
vint des cieux, était cene du Père" et pour preuve que le Père
n'a pas de voix il me renvoie à St Jean, Chap: 5,37-0ù Christ "J.'L
dit "Vous n'avez jamais entendu sa voix, ni vu sa face." C'est
d'abord bien avec légèreté que M. Lesage demande lequel des deux
Evangélistes devons-nous cr()ire? Car dans le passage qu'il a cité
ce n'est pas un Evangéliste qui pade mais c'est le Seigneur lui- ~l~~~m
même. Il n'y a pas de secte qui n'accuse pas les autres Chrétiens 1'//l'1I'S~:1
des mêmes erreurs ou hérésies qu'elle enseigne elle-même. Voilà par ,1" "«: t~'
. exemple tous les Swédenborgiens de Maurice dans leurs entretiens' '. ~
et dans leurs écrits qui accusent les Chrétiens de ce qu'ils s'attacueiit'./f.{ j1I'M l~. ,i(... 'V
l,J ..J;,. ,'. '.' à..la lettre qui tue!" et se sont eux-mêmes qui s'attachent à la lett~e 6t ;A'4
.hf/I! ~{~.
'1 ~lINk(tlJ qUI tue' dont nous avons une preuve dans le texte que lIOUS exallli- 7-'. 7- '"
1 n,ons. Prendre ces paroles du Seigneur littéralement comme M. Le- ,h.. 1'/4#1 ~
sage le fait ce serait vraiment accuser 11:1 Seigneur de mensonge; et
tellement il en est comme convaincu qu'il me demande" lesquels des
deux Evangélistes devons-nous croire? " Cette horrible accusation,
pauvre mortel! n'est pas faite contre les Evan"'élistes comme tels,
mais bien contre le Saint-Esprit qui les a inspirés, ou plutôt contre
le Scïgneur lui-même dont vous citez les pal'oles! Quand on lit le
eontextc, surtout le verset qui suit celui en question, on comprend
facilement le langage du Seigneur; et que dans ce verset 87, le ,. . ~..'
mot entendre signifie obéir, et voir signifie faire attention ou ./
avoir égard. C'est comme s'il leur disait: Malgré les évidences. ,·~~/.,'1'J1
ou manifestations que le P~re vO,us a données de sa présence' At'~.t. .f~. ;(4
soit sur la montagne, soit dans la eolonne du nuée ou de feu, spit'/yM- , .
dans le lieu très Saint, vous juifs n'avez pas obéis, mais vous êtes fl/~/H-«-L
l'estés incrédules; et quand même je suis incarné et que mes <Jt'lvres ..
témoignent que je suis le Messie YOUS ne croyez pas en moi.
.
l,.
n y a plusieurs passages parallèles dont nous ne citerons que
ces deux. Jean 8,6" quiconque pêche ne l'a point vu, ni ne l'a
point connu; et cet autre verset 8 Jean II. "Celui qui fait le mal
n'a point vu Dieu. "-Quant à avoir entendu la voix de Dieu il y
en a des exemples sans nombre dans la Bible; voyez entre autres
Deut: 4,12, "L'Eternel vous parla'du milieu du feu, vous enten- .frp'",I(.
dites bien une voix qui parlait," et V 33, et 36 du même chapître.
Exode 19,9, 19. 20,18,22. Héb. 12,18'. Deut.5,24. "Et vous
dites: Voici l'Eternel notre Dieu nous a fait voir sa gloire et sa
BTandeur, et nous avons entendu sa voix du milieu du feu; au
Jourd'hui nous avonE? vu que Dieu a parlé avec l'homme." N'avons
nous pas deux proverbes' qui disent-Point d'aveugles comme J
.. _." - --. --. -';. ,X p;;:.
ceux qui ne veulent 2.aa.mit~:e.o' de sourds comme ceux ui ue ~'1 y
"r'~. ;.,·'~.II".iI
11. -10-..
veulent pas entendre. Veut-on dire raI' lc que ces personnes 80nt /.
littéralement aveugles ou sourdes. Voyez donc, cher 1'lousieur, ,:~.6>·u~.·
1
comme "la lottre 'Vous tue. "
1" "
l ~ /
Monsieur Edmond de Chazal' ro.'est pas plus 1 e 'pux 4. c son t':. .... . ../~.,..,
f"' 1 ,
condisciple dans sa réponse; i l dit qu'il a pre~ql c hont p Ill' a.
raison humaine de ce que j'ai dit " sur la preuyc occulail;.e pt du
fait sans l'éplique" page 35. Je vous demande, Mon. iOlil:, avec .
tout respect (car je crains que vous n'ay '/, cité mesparo]eR scu]c- .•!,ld/l~.l~ ':;'"
ment de mémoire)- de e lOntrer dans auel/n de mes • 'rits, < que -, ~
je déclare que Jésus n'a que l'essence et la forme humaÏlle . ,~;ln#1.. ,:~
Car autant je croi. qne' Christ' est vrai Dieu, et que la plénitude
de la Divinité e en lui, autaJ.)-t je crois que la plénitude.de
l'hu~anitéest e~ lui; et co~me l'âll).e èst ~ partie es~entielle de l'h~-f!:" . '
mamté, que ChrIst nécessaHemcn~ a came IDJwame. Car l'Ecn- /, 11,.(..- 1
turc dit que Christ est semblable à Ges frères en toutes choses; or il ~~{_J-vu.~',
ne serait pas semblable à ces frères, dans l'essence même de la na- .ê: .'>/t,t/./·
..... turc humaine s'il n'a pas une âme humaine. Swédenbprg,en niant IV- '(. r
l'flme humaine de Christ, nie' par conséquent que la Parole a été
faite chair et c'est cclui-làque la Bihle dit être l'Anti-Cbrist; et .".1
·r ainsi je vous le dis à vous aussi, Monsieur, que prenant le mot chair ~~.
fi:
littéralement ponr de la chair sn.ns âme, la lettre YOUS tue. Force
m'était de m'écarter un peu du slIjd ponI' relever la fausse accusa-
tion que VallS avez portee contre moi. Examinons les argnments
que vous fuites valoir contre cette preuve occulairc dont vous avez
tant ùe honte. Voici votre raisonnement qui est trôs vrai et surtout
très logique jusqu'où VOliS le portez. Vons dites H il Y a là une
seule personne Divine que .le vois, c'cst le Seig'nenr dont la forme
est humaine et l'essence ùivine. " Je sllis parfaitement d'accord
avec vous dans votre définition d'une personne Divine. Analysons..
la:, d'ah?rd, il f~ut voir une personne Div~nc-puis cette pcr~o~me;' ',t,
..
. :;
.. ,
dOIt aVOIr une forme corporelle ou humame et l'essence DlYllle. "" --l'
Si votre raisonnement est bon pour la seconde personne, il doit être)" ,,1' '
aussi valable pour la troisième; ou il faut q ne vous niiez aussi la ." ':'.' •.
personne Divine du :Fils. Trouve7- s'il vous plait dans votre Bible.. !' 1
Luc Ill, ~Q---et lisez: H Le Saint-Esprit. descendit sm lui sous une 1:. f '.
1
forme corporelle, comme une colombe. " Ici, :M.onsieur, vous pou- >
vez voir la personne Divine, le Saint-Esprit, aussi elail'Clnellt que .,' -·i '1
vous pouvez voir la personne Divine du }'ils, Tout est là: la per~ .$' . -'..
sonne, la fonne corporelle et l'essence Divine.
Pour être conséquent avec ,-ous-même, il faut ou admettre la ~ .~,
personne Divine du Saint-Esprit ou nier la personne Divine ùu Fils l i... ,
Je YOUS laisse, Monsieur, exposé sur ces deux cornes du dilemme 'lo-t" /"'1"
jusqu'à cc que vous deveniez chrétien ou yons y resterez eOlUme nos 1
Indiens qui la nuit, à la lueur des tOI'ehes ct au sou des tambours,
ramassent, les yeux fermés, la première pierre' qu'ils rencontrent
12. ,.
-11
sous la main, et en font leur Dieu. Vous m'uccn8ez encor?, ~i~r,~~~t}~
siCtll', "d'avoir onlo,,6 ù l'homme la yoionté et le droit ùe })ouvoir
aimer lil)l"cmeut &a., &a." Je vous prie <le me dire, vOns q.ui,
vantez tant le libre Arbitre de l'homme commcnt cela ce fait-il
que hors de ces millions et c(~ntaines ùe millious d'hommcs qt i
ont peuplé ct qui peuplent encore If~ monde, vous ne pOli 'ez pas.
me citer un seul exemplc où l'homme suns la grûce de Dieu, mais
par son libre Arbitre l'st retourné ù son Dieu. Je préfère de croil'e
que tous les hommes sont menteurs que de croire que Dieu a menti
quand il dit il n'y a point de juste, non pas même nn seul, il n'y eil.
a point qui cherchent Dieu. Romain III, 10,11, &a.
.. Excusez l'allusion que je vais faire à votre raisonne ,nt et à
celui surtout de Swédenborg; car je -crois que vous le cOnll)renùrez
mieux que toutes les preuves bibliques que je pOUl'rais citer à l'ap
pui de la doctrine' de la mort spirituc1le lègale ct m r~le de
l'homme depuis que le péèhé est entré au monde'. . Je dis donc, que
votre raisonnement et celui de Swédenborg sur le libre Aroitre de
l'homme ressemblent aux raisonncffiPnts de celui qui voudrait cher- . ,.~, ,f'.,
cheT à vous couvaincre que ·la bagasse qui sort du moulin est aussi If!,,': ,.'" "-: ; ~
pleine de jus ct aussi entière que. la canne qui est cne.ore deb0.ut '>'-fH""
>, ,
dans vos champs. Et vous, :MonslCur, vous voulez me fdnc accrone ... ~/~ ",:
que l'hOl~mlC chassé clu Pamllis, maUllit d.e Di~t~, dont la vol?n~é et -t'/t '.,' , ~;; J ~
les affectIOns sont corrompues dont la ne slnntuelle est etemte, . .<:(.
en qui l'image de ~on Dieu en laquelle il fut crée est entièrement
effacée, vous voulez me persualler que cet être déch~, corrompu et .l.,. ; "
mort est le même que cet être parfi.lit, saint et pur qui fut en un t,JI.,,' ~ .<!.
mot cré"l".m~ag~ ù? D'lCU et que' 'terllelmIt d ans 1e P ara d' [l'/'. ·w, ~
e a, l'E ' IS,:' i>.tl, ..._.
terrestre ou Il JOUIssaIt de sa faveur! ./' ' ,
La grande hérésie de Pélage, d'Annénius ct de Swédenborg c'est
qu'ils enseignent que le Salut est quelque chose qui n'est pas encore {';,.. .l.':-' ,.
faite et (lui par conséquent est encore à faire et que le Salut est
conditionnel dépendant de nos œuvres d'amour et de notre volonté;
toute la Parole nous enseigne que le SaInt a été prépaTé par Dieu
dès les temps éternels, Rom 3, 24. Eph: 1. fJ-l1. 1 'l'hess: 5.9. Q
Tim 1. 9. Luc 2, 30-32 1 Pier 1. 18. Le Salut est üniquemcnt l'œuvre'
de Dieu et nullement une œuvre humaine. Cal' nous serons sauvés
par GRACE, par la FOI; ct CELA NE VTBNT rOINT DE vous, c'est un
DON de Dieu nOl1"point p'ar lés 'œuvres, afin qlC personne ne se glo
rifie Eph 8.,29. Le Seiglieur lui-mème 'R dit NUL He peut VENIR à
moi, s'il ne lui est DONNÉ de mon Père Jean 6.65. La parole est très
explicite encore quand elle dit" Que lës enfants de Dieu ne sont .'1 ,
pas nés du sang, ni de la VOLON1:É de la chair, ni de la VOLONTÉ
de 1,homme ( ou est donc le libre arbitre tant vanté) malS 1 S SONT t.;;~. ,r. toi'!.
, . '1 r/
NÉS de Dieu." .T ean 1. 1~, 13. Nous disons donc avec la Bible
que l'Election ou la prédestination au Salut est inconditionnelle
r ..
13. ~12-
,
~~flj~~~à'partdes hommes qui sont les heureux recipiendaires du Salut;
~·~/~~:i.;;~~~J':,~aîsc'est Christ qui seul a pu accomplir les conditions par le8
ùelles l'homme est sauvé par grâce, par un don de Dieu. La simple
e'cture de la Parole suffirait pour convaincre ceux qui réellement
doivent trouver la vérité: Voici quelques uns de ces passages qu'il
.'6~iJ.it bon de lire et de méditer: il est dit que nous sommes élus
PQUl' l'adoption par Christ Eph: 1. 6. Pour le Salut 1 Thess: 5. 9. le
·T~les: Q. 13. Nous sommes élus pour ob~enir l'aspersion du sang
/ '1 de Christ.-! Pie~re 1. ~non pas à cause que nous sommes p.urs- !
~~~~~~~~'. ur obéu a Chnst 1 PIerre 1. 2 et non pas parce que nous obéIssons .~l.:J."t4J';lf:Y
t, r-! . à Christ-po-qr ~tr~ iC~I}formes à l'image de Christ et non pas parce. ~ . :./ . #.~ ~
que noUs nous sommes conformés à son image. Rom 8. 2S,29. ;r V,tr;
Que 'n-OUi somri:tes .'&lus POUR les bonnes œuvr~s et '!lulleme.nt à Ltu//t'~
Z· ,,"
,.
cause de nos bonnes œuvrés Eph 2.10. enfin POUR etl"e samts et rrré-. '.ol.'.. J. j ' ~J ..'
préhensibles en charit~ et non pas parce que n(lUs sommes saints et ,.7HV ' c1i J
~
irrépréhensibles en charité. Eph: 1. 4. Si donc j'ai dit qu~ c'est' ~;P.;x--t- ~ tA-...
:, pernicieux d'enseigner aux enfants voire même aux grandes persQnnes J-.-/ l ' . , /J
" .i qu'ils doivent garder les commandements de Dieu pour être sltuvés, 1;P(d ~ "~lSe· u ' .
c'est que non seulement cela' est impossible, mais SUl'tout parce A.t#!t~ ~
'.p. que la Parole déclare que la justification DEVANT Dieu ne s'obtient . ,
pas par les œuvres Actes 13.19. Rom 3. 20-8.3. Eph: 2.8,9. (r ~fl;~'
Gal: 2. 16et 3,11. Job 9. 2,320, Job 25. 4--Ps: 143. 2, :;'1 . ·t~U " ,
Tite 3. 4, 5. Il ,.:;" Lu ;:,'!",' l' .1
11{~~-r~ .,~. "l- 1
"")' .
T eIl ement sont tenaces 1es premIeres lmpressIOns }'ellgleuseS'
/(~ }t~k."
et surtout celles qui sont reçues à l'Ecole de la Papauté, qu'on ne
pe~t pas compr~ndre ni e~tendre parler d'un Salut patuit, par
grace, par la fOl et non pomt par les œuvres; qu'on cne quelle Im
piété, quel blasphème, cela mène au libertinage, et mille autres
expressions semblables. Permettez-moi d'expliquer cette doctrine
par une anecdote qui, je crois, éclaircira la question beaucoup'
'mieux que de longs raisonnements. C'etait un des Empereqrs de
la Russie soit un Pierre ou un Alexandre. Il y avait une grande
inondation et il se trouvait une famille qui fut emportée maison et
tout par les courants du fieuve. L'Empereur demanda à quelques
unes des personnes près de lui de faire une tentative pour sauver
cette famille, personne n'a voulu. Eh bien, dit l'Empereur conmie
je suis le Père de mes sujets, je ne veux pas qu'aucun perisse sans
avoir fait une tentative pour le sauver. Il se jette dans un bateau
et réussit à sauver toute la famille-Que diriez-yous, Messieurs J
/1;;, .t'j,
si cette famille s'approchant de l'Empereur lui disait: ce n'est pas /
vous qui nous avez ~auvés, et maintenant nous garderons vos lois,
nous respecterons vos ordonn~J;lces et nous YOUS renderons toute
obéissap.ce et toritesoumission afin que nous puissiûns nous sauver;
qu'en ,dites-vo:us, Messieur~? }l'est-ce pas que ce serait là la plus
noire ~1'!-.grat~tude-ri!:l~~te~a:: plus grossière que l'on pût faire à,
14. -13
l'Empereur qui ft donné une preuve si éclatante de son amour et de. ',~
son devouement pour le salut de ses sujets.
N'est-ce pas la même ingratitude et la même insultc que'
font à Dieu ceux qui croient que par la foi et leurs œuvres ils peuvent
sc sauver eux-mêmes. Appliquons cette anecdote au Salut gratuit
de Christ le monde est inondé de péchés et de corruption.; tous sont
prèts à périr; aucun Salut, aucun moyen de delivrance est en nous;-f
nous serions perdus-perdus sans ressources si Christ n'était venu
non pas pour nous aider mais pour nous sauver lui setH de la con-, '.".":Q"'-:II'I~""•••,·,.ri
damnation, conséquence inévi table de nos péchés: -En effet lui seul '~- "r"t1~~J.!:i~~
s'est incarné, lui seul a pris nos péchés, lui seul fut immolé sur la ; ' 'J..
croix, lui seul est mort pour n08 péchés et ressuscité pour notre jus- ' ' r _
tification. Aussi vouloir nous sauver par la foi et les œuvres c'est
renier Christ, et son amour et son œuvre. Ne serait-ce pas de l'iu
gratitude que de lui dire: Seigneur,je, vai§,.ganler tous t,es conl.Illan
dem !!t~~~t ire ta_P~r. le et l>ri.erjlt fmr~, ..ùe bon!1es ,~uvrês ,P'Wr .
mOIl;,§alut et OU~Il.Uall.vCl·.)Vlaiscombien est noble la condUIte de
cette famu e qUI se jette avec humilité aux pieds de l'Emperenr et
avoue que ce n'est que par lui qu'elle fut sauvée d'tme mort inévi
table et que maintenant elle veut consacrer toute leur vie au
service de l'Empereur, l'aimant et lui obéissant par la plus 8incère
reconnaiS8ance pour la vie qu'il venait de lui rendre et être au
nombre de ses plus dévoués serviteurs! non seulement paree qu'il .,', ~
est leur Empereur; mais parce qu'il les asauvés. Je crois, Messieurs,
que votre conscience vous dit que les glorieux principes, et les
nobles sentiments de cette famille sauvée sont les seuls vrais, les 1
seuls conforme s aux idées que nous nous brmons de la reconnais- ,,/
sance et de la gratitude que nous devons à Celui qui nous a aimés /" if.;;; . ,;~..
et qui nous a sauvés par son sang. Cette courte explication que .~" . ~. .' ":'
nous venons de donner du SaInt par la foi seule sans les œuvres et ; ' r." ~'. '. 1
ce que nous avons dejà dit sur l'élection inconditionnelle doivent ,1/ ~ • .••, ~:I( ~r'
suffire. Ce serait vouloir faire un grand volume que de nous étendre '
sur ces sujets; mais mon temps et surtout mes moyens ne me per- h'
mettent pas de traiter ce sujet plus longuement. Il me suffit de
connaître que la Prédestination est une doctrine de la Bible; est en i"
avt-, /
Û~4
"
quelque sorte la clef de toutes les manifestations de l'amour de Dieu
envers l'Eglise qui est le corps de Christ, J_a Prédestination., e§lt le
deuxiftme anneau de ~.a cha~ne glorieuse qui unit le Ci~f' la Terre-
1>üplutM ces elièn qili unit Chnst'à son Eglise. VOicI'comment
l'Apôtre ou plutôt le Saint-Esprit en parle: Ceux qu'il a AUPARA
VANT CONNUS, il les a aussi PRÉDESTINÉS; et ceux qu'il a prédestinés
il les a aussi APPELÉS; et ceux qu'il a appelés illes a aussi JUSTIFIÉS,
et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi GLORU'IÉS. Romain 8. ~9.
SO-Le premier anneau de cette chaine est la connat"$sance ou
plutôt l'amour de Dieu, qui ne voulant pas que tous périssent a
. ,. ,
15. -1-1
PltF.D EST L"f; , la vie une portion de la masse cOl'l'ompue de l'huma~
nité-Ces prédestinés - serent Arl'EL1~:'; par la prédication de la
Parole, ct croyuut ils ,(~ront ,JFSTIFlÉS ct puis dans k consomma
tion du temps ils seront GLORIFIÉS. A ceux dunc qui vculent. ajouter
les bOllllCS œnncs ; la foi comme mOY~)llS de SaInt uu qui vculent
ôter la doctrine de la l)rédcstination ùe la Bible je conseille de
'lire Dout: 4. 2. U. 3, Prowbes 30, 6-..'1.poc ~Q, 18, 19, N'ajou
, te ricn il ses Parole;;, de peur qu'il ne te reprenne et que tu sois
trouyé mentcur. Prov: 30 6. ,. "
La question qui Re pr~sellte Ù nous est celle-ci: Le Saint-Esprit,
eRt-il une personne ct de plus, une personne divine? Ou le Saint
Esprit, est-il une influence, une vertu ou une Opération Pi vine
comme Swédeuborg et ses disciples l'enseignent. Examinon&!
<l:'abord cettc Jernièl'c question: le Saint-Esprit, est-il une influence,
une vertu ou une Opération DiviJw'?-Nous adrnet.tons que quelques ,,~
fois les Opérations et l'Illfluen~e du Saint-Esprit sont mises pour '~J-,>': /~ 'r 1111
sa personne; mais ces cas sunt si l'arcs qu'ils n'offrent aucune diffi
cuIté; avec cette selùe résel've nous di:;ons que partout ailleurs la
Parole nous ens~ignc que le Saillt-Esprit est nnn personne distincte
ùu Père et ùu Fil:;, J)e la même ma,nière que l'on prouve que le
Fils est une pers01111e Divine, de la même manière nous prouvons
que le Saint-Esprit est una Personne Divine, Nous avons déjà
' ,
sonne d Inne a uue r
, .
fait voir d'après le ra.isonnement de Ml', Ed, de Chazal qu'une pel'- /,#,~:': /li',~
..1
l'VIne; nous" r. • t '"1' 1.' .....
Jorma corpore Il e ayec l' essence d' , . r"
,._
avons fait voir fjue le Saint-Esprit a pris une furme corporelle et !~. u.;;.! f
que l'essence divine est en lui; donc le Saint-Espl'it est urie per- ~ ,,,. 1 ~!'
sonne D IVille, D' que l e ' E spnt n'est qu , une operatIOn ou , ' ! ' i' [,. ,
· , 1re e call1t- " " /~, •
'
une illfiuenee, ce serait faire une insulte grossière à sa Majesté t' ~~ ';:'4 p"'j".
1
divine, insulte aur5si grossière si ce n'est plus encore; que celle que ./
1
l'~m ferait ~unlIéde~in,sioa lui disait qu'il est lui l'opération ql~'il 'I,!~I-.l,; ~.. l .
vwnt ùe faue sur la Jamhe de son malade!! Je ne veux pas ùue'" ,.. ,
par là. chers Messieurs" que vous insultez volontairement le Saint- .;/, !~!1-1 '
Esprit; j'attribue cette façoll de parler plutôt à votre ignorance des_" #'.t"
Sa.intes Ecritnl'C$ et (tWC nouvelles idées que malheureusement vous ' " .' '" ( . ,
ayez puisées daas les éerits de Swéden1>org'. .Te respecte vos con
vietions roligicusc.3 quoiqne je les croie sans connaissance; je tache
rai de vous:écluirer d'après la Parole sm cet important sujet. Nous'
disons:donc-" Que CELUI à qui toutes les propriétés, tous les attri- ,
buts, et toutes les opérations personnelles sont attribués -; et à QUI ,'; " .,) ;.:' ~ ,
rien n'est attribué que l~s ChOSCfl qui n'appartienncnt proprement· > ,
Qu'à 1111e Persunne, IL est une J>El1.S0NNE et h Parole nous enseigne ,,':': ';4Î!(,."'t
{; croire qU,'il est une PF.USO:'iNJ;," Prenez l'Opération ou l'influ-. ' • ~:;
ence ou quelque autre attribut de Dieu soit l'Amolli', la Sagesse ou (,'/14. ,'''':. ~
ln Puissf:nce. Essayoz de lem' attrihucr des propriétés pei'ijonnelles
et vun:; ,sere:.': convaincus ùe l'absnnlüé de confundre, c()IDJlle Swé
" •.•.• t.
,<
16. -15
denborg le fait, l'opémtion avec L'OPBRATEUR. Je vous le deman"::
de, une opération est-elle un êtreïnteHigent ou n'est-elle pas plutôt- "~
':~~~~~f~~~~~
l'attribut d'un être intellig-ent?-Par exemple, une opération, peut-,
elle c01inaître toutes choscs-sonderrle cœur, enseigner, donner,
conduire; comme partout il est' enseigné du Suiut-Esprit? Où
.a-t-on appris qU'411e Opération, 01: , une infiuen<le peut pon ,Ileule
~ent PARLER mais ouïr et pUiS·ANNONCER les' choses qu'elle aY.ait
OUïES, comme Christ nous dit qu"ë le: Saint-Esprit fait? Voir': .Jean ,;
16 .IS,-où il est dit" M,iis quand' CELUI là" (de qui?' OJl de quoi r4~:f~.!!"J~'1f.~
s'agit-il ?-d'une chose ou d'une personne'?)" savoir l'Esprit de " '
yérité, sera venu, il vous conduira en toute vérité; car il ne PARLERA .(.1. f;;'),? V:-.'.c;',~'~
point de. SOI-M. ihm, ( donc il y a une' distinction dans la. 'natwe
Divine~ar ici le Saillt-Esprit 'poSsède sa personnalité-" ~OI-'
j,l' . ~.
'{ ~.~~~~
~,~f:~
-MÊME,) mais il DIRA tO,ut ce qu!il aura Quï, (peut-on dire ëela "
'd'une chose, d'ùn a,t~l:i.but ou d'une opération? ) " et il vous ANNON-:- ~~/.-J~ /.
eERA les CMôto a. .",.ur:- , ..' J • '1;' .
P~'en~i enc~~~ Actes I3.~,-4. ,t' Le Saint.Esprit DIT; " (-e~core l ,~r~'JiI,,"';1
'une fois une influence ou une opération peut-elle parler) séparez- 1
'1-101 (qui est donc ce moi: cela ne 'peut pas être dit d'une chose; f,
·
d'un attribut ou d'une opératlon; d I S ai.Jlt-Esprit n'est pas
onc e' .1.'
1'(1 , Ip*t" ,t~
une simple opération, une clwse; mais UNE PERSONNE) "Barnabas :'.'l' .' {J.'
8t Saul poui- l'œuvre à laquelle JE LES AI ·APPELÉS." Voyez de' t-II/o
,1>l,:s l'nsti,tution 1u BaptèJ?e "au nom du .Père, du :Fils, et du
"Samt-Espnt:", ICI encore SI l'un de ces trOIS est une personne,
les deux ilutre's le sont également; car est-il vrniscmb-lableque Dieu
donnerait sa gloire à une créature, ~ une simplè opération; ou peut
on croire que l'homme qui est un 'être intelligent puisseêtre"bal1tisé
'au nom d'une chose~d'un attribut?~Je ne citerai qu'un autre
passage. C'est dans ~es Actes 5. 3 comp avec Mat: 12. 32.'
;'(1r
, Dans le premier de ces passages il est dit" Ananias, comment 4 ,/, ,11
Sa~an s'est} emparé de to~ cœur jus9-u'à t:incitcr à MENTIR a';I' .I.#"~' • )/: ,
SaUlt-EsprIt." Un tout petlt enfant salt qU'lI ne peut pas mentn' ,r . " >l
a. un~ P?upée ni à un ~hi~n ou au~une ~utre chose, mais .qu'il pe';l~ , _ /' tlf.l,I;.'
mentn a UNE PE~soNNE,a un être mtelhg'ent; donc le Samt-EsprIt "',fy~~ l ,
est uue personne, parce qu'on peut mentir au Saint-Esprit. Le .
, second passage que nous avons 'cité dit " Si' quelqu'un a 'parlé
contre le Pns de l'homme, il 'lui sera pardonné; niais si qüèlqu'un
IL pai'lé contre le Sain.t-Esprit" il ne .lui serapa.rdonné, Iii en-ce
siècle, pi en éelui qui' est av~nir." Tout préjugé de côté, le Sei,;,
gueux Jésus ne nous enseigne-t-ilcpas ici qü'il y a une distiIlctiori
'marquée entr~ sa petsomie et ~elle da Saint-Esprit, lorsqu'il nous
dit que le même péché contre lé Fils peut être .pardonné hindis
qu'il ne serl!- pas p'arçlonné lorsqu'il sera commis contre le Sàint
'Esprit.:" Qu~l,t-6i't 'ou "pébhé 'peut-il. y' àvoïr a parler contre' le Saint
,.,. 'Esprit it'il·ri.'ci3t-qu'une opération ou une influence ~ Comment 'peut';,
./,
17. -16
l'!~
"~il être moins coupable de parler contre le Fils qui a reçu sans l'
, mesure de cette i~uence? J?Dnc to~te la Parol~ r.end témoi~nage l " l,
.' à la Personne Dlvme du Samt-Espnt comme du~tmcte du Pere et f
. du Fils mais UN avec eux eu Nature ou Essence Divine-dans ," ~ 1- 1-,• .:.
l'Essence, Jéhovah dans les penlOnnes, Elohim. ,'.1 ( _ ~~"i
, Que deviennent alors Swédenborg et sa vraie Religion? Qui
~eviennent tous les raisonnements de la sagesse humaine? C'est /
folie 'devant Dieu, devant les Anges et devant les hommes. M.
J,.esage dit avec plus de courage que de connaissance, que le mot ~) r~ .
• personne ne se trouve nulle part dans la Sainte Ecriture, depuis la' 1 .
~enèse jusqu 'à l'Apocalypse. Je crois que s'il a lu ce qui est écrit
<li~deS&us il changera d'opinion; si non, il peut tourner à l'Epi tre
aux Uébreux. .1 ,!2, où le Fils est dit être "l'image empreinte de sa
l "ERSO~NE." Pourquoi quereller pour le mot si la chose y est e~
'cela avec tant de preuves i17éclL'lablp.!'o1 ,- "
Monsieur Les~ nous dit: Ce mêIl1e Jean (Chap: ~O,22,) en
~ous disant que le Seigneur Bouffia sur ses disciples, et leur dit "Re..
cevez l~ Saint Espiit/'ne nous enseigne-t-il pas qne le Saint Es
prit n'est pas une personne distincte, mais qu'il est l'in~uence ou
l'opération~Divine." Nous avons déjà fait voir toute l'abslUdité d'un
pareil raisonnement. Or, comparant les Ecritures avec elles.mêmes
nous parviendrons à connaître la vérité. Comparons donc ce texte
Jean 20,22_avec Genèse 2,7. "Or lE"t)rnel avait fonné l'homn:e ".i ,h '.
de la poudre de la terre, et il avait soumé dans ses n~rines une" ' .•
respiration de vie, et l'homme fut fait une âme vivante." Je de- '~rf.<,;
mande: est-ce seulement une opération ou une influence que /'
l'homme a reçue? Ou n'est ce pas plut&t sa personnalité qu'il a.
reçue lorsque Dieu souffia dans ses narines? Lorsqu'il n'était que
poudrede la terre il n'était qu'une CHOSE; mais après que Dieu
80uffia dans ses narines; il devient UNE PERSONNE. Qui ne voit pas
,~ue du XIV chapître jusqu'au XX ch. de Saint Jean, il
.. n'est parlé du départ personnel du Fils d'avec ses disciples et qu'à '"~ •,".' ,,':
eette nouvelle la tristesse a rempli leur cœur et qu'il leur dit qu'il' ., ~,1 • r, '
leur est aV'a1).tageux qu'il S'EN AILLE, mais qu'il ne voulait pas qu'ils :~( J
" fussent orphelins et c'est pourqu{)i ~lleur dit !lue le P~re leur don- '.t ;"0.';
neraj UN AUT-R:I$ qQNSOLA'rEUR qUi est le Samt Espnt, et comme·... " ' : , '
8~GNEde,1'aQC()mpllsee~ent de.eette pr?m~se~il 8O~a sur eux 1.'11.:",;"'.;
dISant: "Recevez le SaUit-Espntj" et amSI donc ce même passage '.(J' l,~.(I/I·;;·
qui d'ap:rès M. Lesage enseigne que le Saint-Esprit !l'est pas une '
personne distincte mais qu'il n'est qu'une chose, une opération, ou
tout simplement une ib1luence; renverse au contraire de fond en
comble tout le système Swédenborgien,
,/ _ Le Fils, ~tès-V()U8, est IDe personne, Bi donc c'est'une per- ~ p ,., .. ,d"'"
. ,,' 1:,< ~, : /1''' 1 ,>JO]me ?a1ti 8' en ~a:. ~q,uoi c,.eltli gt4i vient LE
,!,"7 t
REMPLACER ·ne serait.. ;fU ",~,~.',.
..
,i,'
,
-' 1~;#' ~~J',"f'UlJ l!d-.;1 (1 phI-_ . ,
/ ;/ , '? ,.f~~ ~:" '.
-. r ~ -J/r ~. ' . ,. ,
.
18. -, 17
'!~
.il pas une personne aussi? Mais "s'il faut-croire le S~ignèUr;'
tôt que l'homme, Swédenborg par e~emp~e, il f~ut donc ~ro~E!,
le Saint-Esprit n'est pas une opératIOn· nI une mfluence malS.
véritable personne, vu' que Christ1'appelle 'UN AUTRE CONflOLATEU •
Tout le monde qui a encore sa raison dira que si le Saint-Esp~t
n'était qu'une opération ou une influence, Chrïst aurait dit qu'
leur donnera une simple consolation; mais Christ qui ,n'est,
l'auteur de la vraie (?) Religion (Swédenborg) a dit pp$i~reirieBS",v.~~~~f~~~
qu'il donnera à ses disciples un autre CONSOLATEUR; do~c d-aprèJl" f.
Seigneur lui-même le Saint-Esprit est UNE PERSONNE DivINE!! _'
. . ~'"
Tout vrai enfant de Dieu croira Christ plutat qu'AppoÙ1nariu,; .' ,
Sabellius, Pélage et même Swédenborg. Ce serait inutile de m'é- '
tendre sur ce slljet, ou de citer d'autres preuves. Car si les Swé
denborgiens ne veulent pas croire LE StIONEUR, ils ne croiront pas
quand même un mort réssusciterait.
Je viens maintenant aux preuves bibliques de la doctrine,de la
Trinité. Je citerai seulement quelques uns des passages qui l'éta
blissent et je renvoie le lecteur à la note qui se trouve à la dernière
page de ma brochure intitulée "Réponse aux deux catéchismes
Swédenborgiens. " On dit qu'il n'y a aucune déclaration positive,
aucun texte précis qui nous enseigne une Trinité de Personnes
Divine. C'est ce que nOllS allons voir. Depuis la Genèse jusqu'à
l'Apocalypse les preuves sont si nombreuses que je pourrais citer
des pages entières avec seulement le texte sans les paroles. Tour- l"';;~f,
nez à la Genèse 1,~6. "Puis Dieu dit: FAISONS l'homme à NOTRE: J ~/ '
image, selon NOTRE ressemblance. .. La void donc dans le premier .Iq.~ 1 •
chapitre et nous aurons pu la faire voir même dans le premier verset .,.,
de la Bible où il est dit "Les Dieu." 1 11-''('1-1 1
Ici nous avons le pluriel par conséquent. il faut qu'il y ait plu": et!/f'- ..(.
Ilieurs personnes dans l'essence ou nature divine. On peut seule i ,.. t' ", ~r
{ ...l'tVI.I
"
ment objecter que ce fut la manière de parler de ces tems-là. Ceci
" est faux, car ce n'est pas la manière de parler des Hébreux et on ne
peut pas citer l'exemple d'un seul roi qui ait parlé de lui-même
dira: Nous; mais on peut prouver le contraire, car tous les rois men
tionnés dans la Bible parlent toujours d'eux-mêmes au singulier.
Voyez par exemple le Roi de Sodome Genèse 14,21, :Pharaon
Gen 41,15. Nabucadneza~Danie12.3,5J8~
: - , :J
Voici l'homme est devenu comme UN DE NOUS sachant le 1 f.(~ ~ ,
ft
bien 'et le mal." Gen: Il,7; Ici encore nous' voyons qu'il y a ;. . __ '*~~'''-,
plus d'une personne dans l'essence divine; parce qu'il est dit UN DE •
NOUS de qui? Cela ne peut s'entendre des anges, car Dieu ni /.~- LI -"
l'homme ne sont pas semblables aux anges; car quand la parole
iL été faite chait, il est dit qu'il n'a. _pas, pris la. forme dea_~g~
/
19. : ........
·,·.---'-.,18
li:llnostérité d'Abraham. U • Gen: .11,1. Deseendons et con
ndon~l-leur' langage. Esa: 6,8. ': "J'mitendis 'la voix du.Seigneur
"(ri.dit: Qui enverrai-je ',et qui ha p6urNoU'S? '.. Es: 4L21,'22;23.
u'on les' amène' et 'qu'lls NOUS déclarent les choses qui arri
veront; déclareZ:Nous ùe' qui aTrlvera le premier,:et NOus y EE'RONs
attention et NOUS' èn SA URON8 î!issue ;" ou~ faites Noùs-entendIe
.ce qui est' près à arriver, &a.~' &a. '," .
l' 1.11 " . . . . . " , .. ;
. Dalls le ]).()uveau Testament la I}odrin(de la Trinité t:st.enNr~
, , e!4ucQup. plu~ explicitement ensejgn~e; car leur nombre. ,et le'.lt:5
. noms r~speétifs sont donnés, Qui est plus évident et plus clair 'que
. la pr~uve dll baptême ,de Christ.' ',' " '.. , .:
, No~s' a;ons 'UA~ .autr~ p~eu-YQ Q.al1-~ M.a~: 28. .19. où Jèsus d'it
,.. .
'
H baptisant au upm du PèJ:.e':du Fils et du Saint-Esprit." Leti
S,védenborgiens ont falsifié ces .,paroles; cal' quand.is baptisl:)nt ,ils
disent: Jete baptise au ,nom du Seigneur J ésus:qui est le Père, Iè
Fils et le 'Saint-Esprit. Cet acte seul les condamne dans le .cœur
de tous ceux qui respectent les paroles du Seigneur. l,a bénédic~
..;: tian ,Apostolique" La grâce ~u Seigneur Jésus-Christ, J'amour de
Dieu et la communication du Sa~nt-Esp~'it soie~t ave~ vou.s tous."
Voilà les troiS~DIF-:U a en;üyé L'ESPRIT de &Oft J:'II.S. (ial: 4, 6.
.. _;l 1.,
"
I,e non;tbre mêmeel't indiq.ué- <fear il y ep a TROI,!, qui rendent, té-'
,moignll.oooe au Ciel; LE PÈRE, la PaTole et LE SAI-N,T-EBPRIT, et <JES
,'J'ROIS-là. sont UN." Dans ce seul verset nous avons toute la doc~
trine,-léurs noms, leur nombre et'leur unité.. ,1 Jean 5. 1.. E"~a.
minons un peu de près' ce passage; il est dit qu'il y en a TROIS. r 1
: Là. qut:3tion e"t, Il~ "son~'f2è!l trois ~à" Ça ~e peut être trois ~t '. î
opérations ou influences; Swé(l;.nborg zi)en 'a<hl1et qu'une. Ça ne or ,.
peut être des Anges: il y en il des milliers aux cieux? Ça ne peut
. être non PLl!~ .es.Jl.o.~~es}!..y en.~ .a~s~i <ie.&...milliers da!ls'l~~.ciellx l , trJ4., l'~~;' /
Ça ne peut pas être tr?IS manifesta~lOns-ces trois.-là. étaient sur la U'/,,' FU;;}t-"- -(,.
terre et.non pas au~ ClCex !-D'aprcs les preu,:es blblIques que nouS' • t(f.l, ,,'/ /:'1 of _
avons CItées nous dIsons donc que ce.s,ont trOIS personnes on sub 1 , J.•
tanccs, distinctes, vivantes, intelligentes, puissantes, individyelles
et Divines. Et que ces trois glorieuses personnes n'ayant qu'une
1>eule.et.mê)he naturé ouessence,elles.sout UN et par conséquent elles
sont UN SEÙL DIEU. ,': , .' .:.. '. " , ' , .1'
, . Je prends ma demiète, citation de l'Apocalypr:re 1. 45. /' La
grâce et la paix voul1 soient dOI1ïlées par celui qui est, et qui était
ct,qui .sera ,". (.le Pè.re) e~ par le~ sept e~p~its qui 'sont devaD;t son
trône; (le Samt-E~pnt) et par Jésus-Ch,pst. l , r ! , 1 : ':
f ' 4"" • J ' r ~ ~:1
Maintenant je ternüne ce petit t'ravail eh montrant d'après les
Eeritur-es que le système d~ SWéden90tg'est àbsurdé, ridicUle, don i
20. J
- . .
"!!I:~.·~
traire n1l 'iilllpl,; h<lll SI'n" N cm oppo"il;jon :1,'('8 Ll.Pill'olo. .Il) poiij!";~~~~'"
vais rf'lllp!ir llll "OllllllC dl'. ces au~urllitéR; ma~,~ Ù 1)l:lU,i bon? (]Ptl ou ~;
troi;:; ,()challtilhl1~ suifirollt pDur celui qui est vr<.vill1enl Ù. III Ioelwrc!te :
rk la v~ri té , PI pour eux uotre pllls anl('Ilte ~t fervente pri.trc ('st
q,uc DièU )~' P;l:e pnir;se lent' Ùlll?l1C,r son Saint-F.s,prit J)(nml;>i,éehli- <' J,
l"cr et les'mstl'Ul1'e tIans la doctrmû de ~01i cher l'Ils notre Saureur. '/ "
/ 1/ l-[;lthl~u 3. 16." n. Au haptè1l1c rle Chri~t: " L'Esp};i,t: fl:~n;':', j~ ,
":;'ï';L-2:/~ulMsf'('lidil~t. e.ol~lnl(: unc colonlb~ ct yellant i"U1"', lu~." Lue.~'. ~~,'Ù8t /çt
1
"" J,plus rxph(:lte,; 11 (~Jt ': HOU~{jNE F~!t~f,T-:>rol~fo'I~E.L~.I:;.:'',' E? n ~l!1e, ,~,y.i1
. "d
ut
:.J,.( tfl, v:k-l*~t1.~mps HUC vnix Yl11t des Cleux, qlU dIt:, C est'lei PlO11 1:)1:;; ib,l -,"
l1
tt ""'" aimé, ('n qui 1Ï ,mis tonte, mor aft('I',1jon.'~. lei llons ay?n~:-bi{'ri,
d",ux per;;ollues {hstl11_ctçs, satU> delJ,..x iünnc~ CQl'Pc:rellcs d~t;tl1l.cr~s
_
ft ;#H#'"" et séparél~R;,et p~lÎsUl,le trôi:sièml" qui sc fait COl1llHÎtrc lmr une 'Oi~
, du Ciet Et 'Swéslc_nbon~ et. ses (iisciples ne voient dans tqut cela : 1
qu'nné personne!!! .' .. r'~
Maintenant 'jamais un homme <],ui s'cs.t / f' 'i>- • ~:
"~'
flYf'Z-VOU YU
en1tE'lt(lél ul-u'leme et qlil par , son propre pere; Pt.r
r " . ('onseqnpnt est .
puis quise dit ètre son Eih {'t'puis Mclare !tu monek qn'i <l'mi,; 'i/l I.e
tOUf,(" son afic(;tion en lni-même? C'pst <le la pin' absunti é, c'èSr 1
"du y(~ritablc ialimfttias! ·et -p01.lrtant {'~ st <le li!, sngelise ct Q.u hon
sens pour Sw&denhorg et les. S:,'vé(~l;nl;ôrgicn~ ; ,fot ils connais!'u'nt
mo'Însbien la ~évélation 'g.~' Dieu que' les démons; et ''oioi mes
preuves. ." Le <.liab~ô l~li (lit-': ,.' ~i tu t'8Îe' Fils tlé~ Dieu, j~ttc-t(),
en bas; CRr il e>(t éél;i(qû'iT: bidonnera à sesall,qcs d'avuir soin <le l
~rOl" Math: 1;4,6. Q'ui' est, CEL li l-là qui ordoiiuei'iJ à ses ahg-es? ,l./. }f;i
N'est-ce pa ujè autre pnl'8onne que ,EL rI dont, les, augps ' _'4/"",," "
auront' soln? Yoyez Luc 1-,41. 4insi l,c;> elf.mons n(' ç'OIlfoll.dell! .. /U I~.
pas l_es :deux pe!SOIln~S di'În'~'s.?1l j:>th'e ~t ~u ~'ils ~l1S une s,I11.110 " / •
personne, connue le font les" S"vedenb0rglens.' ~P"h..#t~ ;;..1' (J
1"" .
J .lOnsleur
L d'" . l l l ~ f' . d "1 '·1 ''/,.
esag~ ,!lQ.us It: ',P us ~ e (ont(', de con ~SJOll fil e 1 ' ! - ( PZ4.
#1 1
. ,myst're. Voyànssi c'est v~ai; 1 • Mat: '10,3~~. "Q1ÛCOllCl,llC do~ç ~ l .
~, ME eQnl'e~sera devant les hommes, JE' le éoufessenii aussi DÈYANT
mm' P~J'& qui est aux cieux." Remarquons que c'est le Seiglleur ~;;
lui-mème qui parle, toute bouche doit se taire devant L'Pl. Il dit Po f 1/,qr.{i'J
. '. donc qnè tlIlLdis qu'il est personnellement sur la terre ~E P~re.û.!. 1.')j2' 1
(~~t ~mx cieux.. Ce serait absurde et contradictoire si le Père et le / - . . ''"'', ~
J'il,; sont' une et la même persollI!~; ~ar comment peut-iUes confesser ~ # tf{.~, t
4ecur~t l~i-même~" Ainsi, il y a ici mystères sur mystères pour les ~~.. { 't:i
Swéden orgiens.
, ftlU't-',M... r.~Alf
, Jean S:l~~ 17, IS. "JE ne suis pas SElJ~, mais le ~èr~QtTI It~~nt'JV.'''~
mil nvoyé 'e81 A VEÙi>MOI. Il est de meUle écnt dans votre 101 qlle 1" i'l "
.le té oig1i:~e de DRUX HOMlm~ ,est. ~ligJIe, de f.oi. (rc~,~ ~ffJr qui ~(uI' Jtf.4 ~,
rcndH 'tél~()]gnage de :roI-Ù'Il!::ln.:; ct LE l'ÈRE qui- m'a I~NYOyf;, l'lU; Ji4~f(- f
21. -20-
rl'nù anssi t(~mojgnng;c·." lei nons avons la P1'f'llW' ln plus dnin la
;tMmonstration la pIns pORi ti ve tle la tlistillC'tioll qui existe entre les
'.):personnes de la Trintté. Voici donc, encore et encorfl un antre
mystère pOUl' les Swédenborgiens! ! Vous pou vez trouver un autre
mystère dans Jean 8, 42-et je prie les Swédenborgicns tle m'excu-
ser sije prends sur moi de leur donner le conseil suivant de lire
attentivement les versets 4~ jusql1'au 45 inclusivement. Je fréJll.Îs"
d'horreur pour un système si diabolique que ce système de Swéden
horg qui n'est remplis que d'ahmrdités et de blasphimes. Voyez" ,
enCQre Luc 28,46. :Même les dernières paroles du Seigneur ne
sont pas respectées et on l'accuse de monsonge et de fourl:jerie;
quand Ohrist d'it "Mon Père, JE remets MON esprit entre TES mains,
et ayaht 'dit cela, il expira." Ceci est un autre mystère pour les
Swédenborgiens.· Dans l'Evapgile selon Saint Jean·" il Y a plus
d'une centaÏue de ces passages qui' sont autant de mystères pour
les Swédenborgiens! "Mon Dieu, mon Dieu, pourquo~ m'as-tu
abandonné? " Voici donc une preuve foudroyânte contre ~e s~!.~
tème Swédenborgien et en même temps un mystère que nous
laissons à leur ingénuité àrésonrdre: savoir, que s'il n'y a ~n'une
seule personne en D~eu, comment est-il possible à Dieu n';,ulAN- {;u, ,
DONNER SOI MÊ~1E? ~p. ~4l" 'l'''~.<
E xcusez-mOl, ' . ." ... . . aux '!lf,t·f:1 .1'~(' (. ''f..
. 1ecteurs ch retIens, SI.! allaIt encore a Il USlon/' 1 ~
kA-
;..
paroles de notre Divin Sauveur sur la croix; ce n'est que pour ~""
cette fuis seulement et ma tache est achevée; et j'aurai accompli '
mon devoir envers mon prochain, car c'est là la véritaMe Cha-
rité que d'éclairer son prochain, de lui tendre la main avant qu'il
ne tombe dans la perdition et au moins de faire un effort pour
l'instruIre' dans fa vénté. J'ai finis donc mon travail et quelque
faible qu'il est, je le recommande humblement à Celui qui seul .1.
peut le bénir; et j'estimerai toutes mes peines et mes études plus 1'U',/,~'!'!
que mille fois recompensées, si ce petit travail ne seiait utile qu'à" 1·
ramener une âme à la vérité. CApoc: 5,13,) Or à Celui qui est ;f(-«1Ù ~.",
assis sur le trône, et à l'Agneau, soit louange, honneur,:;Z;loire; ;It ~/j'"
e,t fo'rce aux siècles des si~cles!
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FIN.
Lfi t1M.Â. ~~'"d ..-( .t. !* .
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.. -.'.'.'." ::~ ~~~~~ '~"'<~' ~
, '~.k ;u-c. ·~,..-(.ru(l ,
.'
JlAURICE.-nU'l.IMIQUE DE E. DUI'UY ET l'. DUBOIS, trE Z tA 3rt • ,..... / "
#t:4~~t"~Hu/:/~eU .~ '.
~1'«-C4PNA.-: ~.//-C:<ηf.~' !!~:,'
) . , 1 . I,~
,. ~
22.
23.
24.
25. DB
M. EJ)MOND DE CHAZAL
ET DB
1 La Société de la Rouvelle Jérusalem
1
'. A M. LE RÉVÉREND P. LE BRUN,
l'
.
1 SUIVIES DB
TROI& eXTRAITS DE TRAVAUX EXÉGÉTIQUES DES
ÉGLISES D'ANGLETERRE ET DE FRANCE:
lo.-De la. Divinité Supr~me dll Seigneur Jésus-Christ.
", 2o.-De la Glorification.
30.-De la DiVine Trinité et du ConoUe de Nicée•
.
.
.'
"
"
MAUBIOB:
DRBJXEIUE DII E. DUPUY ET P. DUBOIS, Rila DE LA RIlIHB.
1861
26. ;r,:
l , .... 1 •
l"
'1 r' ""'." St: Am~ -,J " ,,,y", ,"l,',
. '
Cherchfl.z premièrement le R~yaume(ati.pÙl~,.,. 1 "
, ,~'tpu , choses vou!. seiont do~ pft' .~Oit;., ,- , .
,, Ma~h, VI. 33.
8hu marches daM. mes voies etai tu gardes ce, que j~.'I'~,
que l'on garde; tu alU'll8 aussi le C~eilt de nia .liWB.olÏ
~mê~e tu g.u:d~ mes ~arvis, . 'q'lle tu ~Vç):l'
1
• parffil ceux qw aSS1.8tent lCl. '. "
En ce jour là, dit l'Eternel des arm~cs, chacun de noua
appellera son prochain sOUlila vigne et le ligmer.
~acç~rie III. t.: 1&
, .f _ ,. ,
,'n,
MONSIEUR,
. ,
Je croyai§ VOJlS avoir fourni, p~r ma dernière rép,on.s~
d,u20 Juillet 1860, assez de preuves concluantes, ration"
nen~s et scripturaires pour vous démontrer que vos attaqj.les
contre les ouvrages de Swedenborg étaient iJl.justes et ip.~
sensées; mais voilà qu'après huit mois, je ne (lirai pas de
réflexions, mais <le préparations belligérantes, vous recom~
mencez les mêmes att~ques pa~ l~s mêm~s moyens.' V otr~
~9uveau pamp1J.let intitlI1é; " Réponse aux bro~hures de
JJl~ '-1. ~ CflfHa{ ~t li. kes'!:!le" n'est po~r aiI,lsi di"
- .. ~ -- - • .., l. • , ".
.'
.
/,
(.1
27. ,.' I~
-,
~
.;:;.
.:;:' ... ;;"'~
'. t ....... ~~:_
'-2~
q~~ne T;p~titi~n des mêmes assertions contenues clans V03
précé-dentsêc!.its, Seulement; aujourd'hui, vous croyez'
combattr~~~s' prIncipes en ne vous Evrant qu'il, des person-
nalités ;' vos :arguments sont l'outrage, l'insulte, les accu-
~atio~sde m~nsoitge, de fôarberie, de déloyaut~, de folie et
dàhsurd:i~ê;: ~in~~ëli:'40I.J:ner JimlrtàIit~u:cûnes 'f~ves. : Ce
. .:
"'("~'~t Plt~.s, .. une. discu'-ssion mais ~n parti pris d'avoir râison
. ' ~quand même,. f:lt-ce ~ux.d~pe?s .m~~~ du simple bon sens
~;, :et ~eJti. J~gique la plus éItmentaire. .'
! ... - ,
,'; '-:J~. "Si là:1ècherchë·de·l~.' vérita>es! lepremi~r devoir ~e
, 'l'homme dont le désir eE.tle séntimentdu Hien, si la dis-
_ _ , __• "' ,. _ c;o..., " _ ,
cussion est un des moyens :dè la coopération humaine pour
" a.tteindte ce but,. d'après lë sentiment de charité qui nous
i pousse à nous éclairer et à nous assister mutuellement, il
est évident'que la sincéri~ la bo~~~i s~les condi-
y'(;)J;~s~pensables dé l'iri~gàtion de la discussion. et
:Lprsqueces-·~<L.tions n'existent Fas, la ~i6cussioD n'est
,pllls . que l'étrène où les passions ;humaines achèvent par la
confitnultion'del'erreur les plus funestes divisions de l'égo-
~jsme .humain. Là discussion prend ce caractère lorsqu'a-
i bandonnant l'e~{amen des principes avec sincérité et bonne
. foi, elle se liHe il. des personnalitbs comme vous le fa.ites à
, notre éga.ld.
'~', $J.Yous avez retréci le cercle de notre discus~ion, au point
.~ que je ne me trouve même p1us en p,résence de r opinion·
Protestante, mûÏs en présence de vos seules croyances sou-
;'ctenuès par vos argumens personnels; car vous Ine déclarez
qu'en,' matières de conscience et de religl:on vous ne connaissez
..ni' Calvin, ni Luther, ni Athanase, ni Augustin, ni aucun
'~oiidl!. ou' 'Eglise, .le n'a.i donc plus à com'battre les erreurs:
~lié~ sti~' les .çpinions des hommes éminents qui ontt:em-
..~ 'ou h~it .sièe-1es de l~nr célél)1~ité', mais seulement les
assertions et les argumens contenus dans votre brochur~~"
28. f:--3
":1. .'4.
.J e'ne d~i, pa.3 monsieur, que ma· tach~ est facile, ~i~'
du moins que vous réduisez .fi:.!. b230gne de beaucoup, œ-:r
il me suffira,- pour' ~si dir~~ de puiser délllS votre arsenal
les armes qui me Beront nééessaircs paul', Pfou·ver,pJ.r vos
,propres al'gumens, l'erreur grave que -Vous commettez en'
djclarant :quïly a -trois :per.30nn~s Di'iR~S de toute Etel'.:
uité; que rho:nmè n'a p:t3d~ libl',:; al'b:tr J; qu:l1a Foi seule
.·sauvesans les œuvres; que 1.1 Loi de }- Etcrnellë.Pr0v:cünco
est ln. .Prédestination; que la r~.3ulTectiQn lllatérielle des
corps' aura lieu Il la fin du_ monde, et enfi::1qué~le-second -.
avènement' aurà .lieu, par-l'apparition personnelle etc.orpo;t '''.
Telle dLlrSeigneurdan~ lesnu3es-. ....:-.:.~.
. ;. .
~~
• -.i ,1•
. .' L'argllment que ,vous considérez p~rem~re pour
h dé~onstrati9.n de l'Yn~té Divine de YOS . tl'oisPersonnes
)Ji.ines est basé sur' l'analogie d'un picd cube avec la ,:rrj
. -., V'" .c. • , , 1 ... -, ., •
mt~.· ous ne lalt.es,que r<:p,:ter c.etîe opale a.)-surdIt~ du·
".' ~ • ;.' .' ~ "." 1 '. -. • • 1.,~. . . •
triangle qui fût l'ulüté, ab..iUl'dit6 dont depuis h;mgtemps
la raison a fdit jU3tice, car trois an:;le., D2 fo;}t j:lI!ELis qu'U'n
t1;ois-angles'ou (J'ù:ihgle mais ne font PJ,3 un al1gle, de même'
ue trois, Personnes Divines fo~t tOl1jonrs trois D-re;~et
n~n: un s~~î" rii~u~ ,Ma:is,~j;utCZ-VOUè:-;~C 1:::s- variant~!I
d'une capti.eùsè-et subtileàrgutie: un pied cube a trois tfi;.
men-sionsdistincte's; la:rgeur, longuent et pI"ofondeitt et cepe1't.
âant cestr()i;$ dimensions rie font pa,; tfois pieds cdbes .. dan!
le pied -'cùbe,' ajoutez~vom'~ les dimensions so'nt- lesu:jet ét le
tube l'attrib~tt ,. de même dans (a J'J";nite, lestfo~i'J p~-sOn1lli
sont le sujet· et Dièu' l'attribut !.,., '.. votre raisohÙèin-ént~.
polit les: trois· peisOI1n'es, eut 'étY lo-gique li 'vot~e'p6int"dé
vue; si~ Dièu·). était ,,:,trois .'-pèrsonùp-g ; ~ mais' .~. c'est 'ju8te-Ihèll
l!ijDQwid.~· ~u·ii.-~ ~!ut~po38il;le;~~f~- ~e:..~_ "-!i~ ',V't
~ . ' -~.
_.
.• . -:"!
29. ·~,;.
,.' .·r . "'" , _
J. 'or ,"
-' -7 ,~o: • -,'
~_ m{Valn qUe~rerreur usera· .d.e ces pnérilessubteffuges
11@ l~a~tie eJl voulan~ :faire ftervir ~mmepreuve lâ~hoSe
~~.m~ q~~!._~~t,~~ prou~r.-·Quant à votre cube, vous
,ublie~ ;fiü!en parlant d'un pied cube, le pied cube est lé
.-.ujet,-et..nan l'attribut, que les dimensions égales de lon
sue,ur~' ~. làrgeur 'et, de profondeur formerit la qualité ou
'l'~ttribut 'du "Pied cube, les trois dimensions ne peuvent ja..
maii,ê~J~·sujet du pied cube;, vous oubliez qu'en parlant
, .d'llnechoseou d'une personne, la cho8e ou la personne est
1ecsujetèt ùe l'a~tribut détermine la qualité. C'est ainsi
r. '4~~en, parlant de l'homme, sa personne est le-sujet, son im
m~ttalité l'attribut par sa faculté de Po.uvoir êt.re l'image et
) la ressemblance de son créateur; de même en parlant de
~I Dieu, Dieu est le sujet et l'âttfibut l'infini, comme aussi en
parlant du Seigneur sa personne est le sujet et l'attribut
l'ldin~.,de qui procèdent tou~ choses.
~' vérité, il ne valait gùère' la pèinë de prendre sur
T.m!s seul la responsabilité de la démonstration de l'unité de
-'Oé Trois Personnes Divines pdUr ne donner que cette preuvé
de vo~ ÏJnpuissance à prouver ce dogin'e fondamental de la
~~iiéologie actuelle.
..,.
j " , TI est vrai que pressenta.nt votre défaite sur ce point
par la banalité de votre argument, vous v-ous hatez de ~er
,'~eI: vos deux autres personnes im~aire~~ la maiérielle
conception que' vous vous êtes fonnée des attributions Di
,.nnesén-prenant à. la lettre touteslés expressions du sens
litt6ra.l des Saintes Ecritures. Il est écritt dites-vous, que
.k Père Il tlônné des manifestations de sa pré6t1u:e ~r ~
'8ÎontagM, dons la colonne de nuée, ou de feu, dam le lleu
très-saint; il est écrit que celui qui fait le mal n'a point VII
1Jjev.:,.p'01f, Il entendu sa V01z au m.iUeu du. Feu; qu~~l ~
. 'lfllw .i~ d'li, lev, enfin que~a vojx a. 'été !listinc~
.~~~,~ê,. dv, Fil&. etc~ ..!l•••,...P.éj4 M. N........
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30. ~{
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l't>us"arépondulm' ,snJetde ces exprei;'sio:ns 'demam~1
satisfaire la raison, lapIns exigeantè. Il serait superfi~ de
rien ajouter, à cet égard, sije n'avais à cœur de"voir dispa
raître du vocahulair.e 'humain cette expression blasphéma';
taire de Trois Personnes 'Divines, et si je n'espérais, ·en·
vous suivant sur ce terrain de la matière sur lequel vou ,
vous ~tes rett:anché,. vous démontrer par vos propres 'argu~
mens l'absurdité dela thèse que vous vous ob·stinez il:
sfmtehir·, ,. ,j; .' ,
Rien n~démontre~'une manière plus palpàble votr~
imRuissaI}ce ~e.prolYer scripturairement vos Deux Personn~~
p'ivines dl Père et de l'Esprit Saint que les étranges con·
séquences que vous tirez même des expressions les plu"$
vulgaires du langage humain; le plus simple bon sen~ sem
ble vous ~voir abandonné; vo~s mettéZ' de côté tout ce <lut
yous gêne, Révélation, science et connaissances humaines,
logique, 'bon sens; votre obstination à nier l'Unité Divine
dans la personne du Seigneur semble vous frapper <le vertige..
Eh inon Dieu, Monsieu'r,' ne disons-nous pas journellement:'
le ciel a parlé, la conscience parle, la voix du siècle,: lé.
cœur nous dit, le passé nous enseigne, la raison nous-Ie-,
démontre, la patrie qui nous voit, le monde est attentif, l'a-·..
venir qui nous attend, et tant d'autres expressions sembla-'
bies 1 s'en suit-il pour cela que le ciel, la conscience, 16~
siècle, le cœur, le passé, la raison, la patrie, le monde et'
t'avenir sont autant de personnes distinctes et corpôfeiîés'" ,
agissant en nous ou sur nous 1 Napoléon s'écriant dans'
une de ses plus bell!~ harangues militaires: Soldats! .~d~. _
l.!-aut de ces pyramides quarante siècles vous contelllP!en~ r- ,
Devons-nous en, concJure qu'il voulait parIer de qÜ,atan~
:persori~es distinc~s et .corporelles 1 Ah! c'est vrainlêiit t'rd>
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fioft.,···,··,·.-- .
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