2. Son enfance
●
Charles pierre Baudelaire(1821-1867)Né et mort à Paris issu d'un milieu bourgeois du XIX ème
●
Il perd son père en 1827
●
1828:remariage de sa mère avec un chef de bataillon de l'armée
●
1832 :Aupick envoie Charles en pension à Lyon avec lui pour le séparer de sa mère
●
1841:exil de Baudelaire vers les Indes par Aupick et début écrits poétiques
●
1842:Baudelaire majeur vient percevoir l'héritage paternel
●
Pbq:Comment son rapport à l'argent a t-il influencer son œuvre ?
3. 1.Sa jeunesse et sa vie de
débauche
●
À sa majorité Baudelaire va avoir une vie à
caractère bohémien avec de nombreuses addictions
(opium, hashish, sexe et alcool) durant deux années
consécutives à vivre dans un grand hôtel
●
1844 :perte d'une grosse partie d'héritage mise sous
tutelle du notaire Narcisse Dérié Ancelle par la
famille avec rente mensuelle
4. 2. Une suite compliquée
●
1845:vit de la critique d'art et du journalisme.Rupture brutale avec sa vie antérieur= tentative de suicide
le 30 juin
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1848:première traduction d’Edgar Poe nouvelle source de revenu
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1850 : loge avec Jeanne Duval à Neuilly
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1851:publication plusieurs poèmes des Fleurs du mal
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1855:petit poèmes en proses.
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1857:mort Aupick publication les fleurs du mal
●
1860:dégradation de son état de santé
●
1864 : endetté malade et usé, il part à Bruxelles puis contracte une syphilis
●
1865 : nombreux malaises, guérison par opium et quinine
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1867:décède à 66ans
5. Ressenti dans son œuvre
Elévation
Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par delà le soleil, par delà les éthers,
Par delà les confins des sphères étoilées,
Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.
Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides;
Va te purifier dans l'air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.
Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs lumineux et sereins;
Celui dont les pensers, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
- Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes!
Les Fenêtres
Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte, ne voit jamais autant
de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée. Il n’est pas d’objet plus
profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant qu’une
fenêtre éclairée d’une chandelle. Ce qu’on peut voir au soleil est toujours moins
intéressant que ce qui se passe derrière une vitre. Dans ce trou noir ou lumineux
vit la vie, rêve la vie, souffre la vie.
Par-delà des vagues de toits, j’aperçois une femme mûre, ridée déjà, pauvre,
toujours penchée sur quelque chose, et qui ne sort jamais. Avec son visage, avec
son vêtement, avec son geste, avec presque rien, j’ai refait l’histoire de cette
femme, ou plutôt sa légende, et quelquefois je me la raconte à moi-même en
pleurant.
Si c’eût été un pauvre vieux homme, j’aurais refait la sienne tout aussi aisément.
Et je me couche, fier d’avoir vécu et souffert dans d’autres que moi-même.
Peut-être me direz-vous : « Es-tu sûr que cette légende soit la vraie ? »
Qu’importe ce que peut être la réalité placée hors de moi, si elle m’a aidé à
vivre, à sentir que je suis et ce que je suis ?
Petits poèmes en prose, 1869.
6. Le crépuscule du soir
Voici le soir charmant, ami du criminel ;
Il vient comme un complice, à pas de loup ; le ciel
Se ferme lentement comme une grande alcôve,
Et l'homme impatient se change en bête fauve.
Ô soir, aimable soir, désiré par celui
Dont les bras, sans mentir, peuvent dire : Aujourd'hui
Nous avons travaillé ! - C'est le soir qui soulage
Les esprits que dévore une douleur sauvage,
Le savant obstiné dont le front s'alourdit,
Et l'ouvrier courbé qui regagne son lit.
Cependant des démons malsains dans l'atmosphère
S'éveillent lourdement, comme des gens d'affaire,
Et cognent en volant les volets et l'auvent.
A travers les lueurs que tourmente le vent
La Prostitution s'allume dans les rues ;
Comme une fourmilière elle ouvre ses issues ;
Partout elle se fraye un occulte chemin,
Ainsi que l'ennemi qui tente un coup de main ;
Elle remue au sein de la cité de fange
Comme un ver qui dérobe à l'homme ce qu'il mange.
On entend çà et là les cuisines siffler,
Les théâtres glapir, les orchestres ronfler ;
Les tables d'hôte, dont le jeu fait les délices,
S'emplissent de catins et d'escrocs, leurs complices,
Et les voleurs, qui n'ont ni trêve ni merci,
Vont bientôt commencer leur travail, eux aussi,
Et forcer doucement les portes et les caisses
Pour vivre quelques jours et vêtir leurs maîtresses.
Recueille-toi, mon âme, en ce grave moment,
Et ferme ton oreille à ce rugissement.
C'est l'heure où les douleurs des malades s'aigrissent !
La sombre Nuit les prend à la gorge ; ils finissent
Leur destinée et vont vers le gouffre commun ;
L'hôpital se remplit de leurs soupirs. - Plus d'un
Ne viendra plus chercher la soupe parfumée,
Au coin du feu, le soir, auprès d'une âme aimée.
Encore la plupart n'ont-ils jamais connu
La douceur du foyer et n'ont jamais vécu !
L'arrivée du soir ici peut être apparenté au
temps qui passe et à la vieillesse qui arrive
Lentement avant que l'on s'en rende compte.
Parle toujours de sa vie en exprimant sa fatigue en
Rentrant cher lui après avoir travaillé.
Dans ce passage il exprime son rejet de
L'univers bourgeois dont il est pourtant
Issue.Il devient donc anti-matérialiste et
Donc contre la bourgeoisie (après mise
sous tutelle du notaire de Neuilly).
Il demande des excuses auprès de son âme pour
Ses deux précédentes années de débauche en
Estimant avoir trop souffert de cette période.
Conclusion de sa vie : avoir trouver la paix interieur
7. Le crépuscule du soir
Voici le soir charmant, ami du criminel ;
Il vient comme un complice, à pas de loup ; le ciel
Se ferme lentement comme une grande alcôve,
Et l'homme impatient se change en bête fauve.
Ô soir, aimable soir, désiré par celui
Dont les bras, sans mentir, peuvent dire : Aujourd'hui
Nous avons travaillé ! - C'est le soir qui soulage
Les esprits que dévore une douleur sauvage,
Le savant obstiné dont le front s'alourdit,
Et l'ouvrier courbé qui regagne son lit.
Cependant des démons malsains dans l'atmosphère
S'éveillent lourdement, comme des gens d'affaire,
Et cognent en volant les volets et l'auvent.
A travers les lueurs que tourmente le vent
La Prostitution s'allume dans les rues ;
Comme une fourmilière elle ouvre ses issues ;
Partout elle se fraye un occulte chemin,
Ainsi que l'ennemi qui tente un coup de main ;
Elle remue au sein de la cité de fange
Comme un ver qui dérobe à l'homme ce qu'il mange.
On entend çà et là les cuisines siffler,
Les théâtres glapir, les orchestres ronfler ;
Les tables d'hôte, dont le jeu fait les délices,
S'emplissent de catins et d'escrocs, leurs complices,
Et les voleurs, qui n'ont ni trêve ni merci,
Vont bientôt commencer leur travail, eux aussi,
Et forcer doucement les portes et les caisses
Pour vivre quelques jours et vêtir leurs maîtresses.
Recueille-toi, mon âme, en ce grave moment,
Et ferme ton oreille à ce rugissement.
C'est l'heure où les douleurs des malades s'aigrissent !
La sombre Nuit les prend à la gorge ; ils finissent
Leur destinée et vont vers le gouffre commun ;
L'hôpital se remplit de leurs soupirs. - Plus d'un
Ne viendra plus chercher la soupe parfumée,
Au coin du feu, le soir, auprès d'une âme aimée.
Encore la plupart n'ont-ils jamais connu
La douceur du foyer et n'ont jamais vécu !
L'arrivée du soir ici peut être apparenté au
temps qui passe et à la vieillesse qui arrive
Lentement avant que l'on s'en rende compte.
Parle toujours de sa vie en exprimant sa fatigue en
Rentrant cher lui après avoir travaillé.
Dans ce passage il exprime son rejet de
L'univers bourgeois dont il est pourtant
Issue.Il devient donc anti-matérialiste et
Donc contre la bourgeoisie (après mise
sous tutelle du notaire de Neuilly).
Il demande des excuses auprès de son âme pour
Ses deux précédentes années de débauche en
Estimant avoir trop souffert de cette période.
Conclusion de sa vie : avoir trouver la paix interieur