Co creation des services et des contenus avec les usagers
Catalogue 2.0
1. Partie 3. Faire du catalogue
un outil de médiation
Isabelle Rouquet , professeure associée
Université de Clermont-Ferrand
rouquet.isabelle@gmail.com
1
3. Un champ de recherche unique, dépouillé,
accessible dès la page d’accueil
• Champ de recherche unique
• Champ de recherche dépouillé : adopte l’ergonomie du moteur
=> il est rassurant, car il fait référence à l’ergonomie de Google, outil dont l’usager a
l’expérience.
• Pas de connaissances bibliothéconomiques nécessaires
- Logiciel conçu pour les usagers des bibliothèques s’affranchissant complètement des
notions d’accès, et ne nécessitant aucune connaissance bibliothéconomique pour un
premier usage : attrait, convivialité, rapidité, accès facilité .
- Ces outils semblent avoir été développés pour des usagers non bibliothécaires.
• Champ accessible dès la page d’accueil
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21. Il offre des services personnalisés accessibles
généralement en mode authentifié ; cette tendance existe
également au niveau du portail documentaire dans sa
globalité.
Placer l’usager au centre des préoccupations : fidélisation
et rétention
=> bouscule un positionnement historique des bibliothèques :
un service d’égal à égal à tous les usagers
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22. • diffusion sélective d’information via des fils Rss présentant les
nouvelles acquisitions
• saisie des contributions
• création de tags
• constitution d’une liste de documents favoris
• constitution et la consultation d’une mini-bibliothèque de l’usager
• espace de publication dans lequel un groupe d’usagers pourra
accéder à l’ensemble des références signalées par un enseignant ou
par un bibliothécaire.
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25. Offrir de nouveaux parcours, de
nouvelles logiques de découverte
Favoriser la sérendipité
25
26. recommandations statistiques : La plupart des opacs
proposent de consulter les références de documents
proches de celui consulté dont le seul lien avec la notice
affichée est que d’autres usagers les avaient également
empruntés.
Correspond à un des usages de la bibliothèque : le
butinage
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34. facettes: elles donnent une vision des résultats de recherche suivant
différents angles, et en permettant la restriction à des sous-
ensembles de ces résultats. Elles constituent l’une des améliorations
majeures de l’opac. Elles permettent d’éviter le silence.
Calice 68
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35. BABORD+ remplace l'ancien catalogue BaBorD (Base bordelaise documentaire).
Plus intuitive et plus complète, l'interface Babord + permet d’interroger les
catalogues des bibliothèques universitaires et leurs ressources électroniques
(thèses, revues, livres numériques).
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50. Aller vers l’usager:
disséminer le catalogue
Objectif : être dans l’environnement
numérique quotidien des usagers.
Si l’usager ne va pas vers le catalogue, le
catalogue doit aller vers lui.
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61. QR code
• « Quick Reponses code, QR code, est un code barre
2D qui prend la forme d’un pictogramme et qui peut être
lu par un lecteur dédié ou un smartphone.
• Il a l’avantage de pouvoir stocker plus d’informations
qu’un code à barres traditionnel telles que des URL, un
fil rss, du texte, un numéro de téléphone, une adresse
courriel, un sms ou encore une vidéo. »
Source: Lionel Dujol dans La bibliothèque apprivoisée
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63. • L’usager prend en photo avec son mobile le code
proposé
• Il peut ainsi mémoriser la référence et d’accéder
aussi à des informations enrichies (critiques, bio
de l’auteur, etc.), sans le document en main et
dans son propre environnement mobile.
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78. segmentation des contenus : restreindre sa recherche en
fonction de son profil utilisateur
Prise en compte de la spécificité des usagers dans leurs usages,
leurs niveaux de connaissances, leurs comportements, leurs
finalités de recherche
- par classe d’âge : enfant, adolescent, senior
- communautés linguistiques
- publics handicapés
- par centres d’intérêt/thèmes
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79. • convergence CMS/gestion de catalogue
• sortir d’outils préformatés (ou alors formatés
une fois et très peu évolutifs)
• utiliser des outils modulaires/ correspond à
l’usage des CMS open source proposant des
plugins
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80. Portail de la BCU
• volonté de sortir d’un point d’accès unique et de
proposer des mini-portails par thématiques
(initiative moins poussée qu’au SCD de Nancy).
• Le portail Archimed a laissé place à un site
principal et plusieurs mini-sites pour les sections,
tous équipés du CMS Drupal.
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83. • Faire appel à un fournisseur de contenu: Babelio
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84. • Faire appel à un fournisseur de contenu
Bibliothèque
de Toulouse
avec Babelio
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85. • Faire appel à un fournisseur de contenu:
http://www.librarything.com/forlibraries
85
86. • Faire appel à un fournisseur de contenu:
http://www.librarything.com/forlibraries
86
87. La parole donnée aux usagers?
commenter une notice, attribuer une note à un document ou
encore lui associer un tag?
Des services de bibliothèque ébranlés par l’émergence de
nouveaux usages numériques
il s’agit d’une participation plus théorique que réelle tant les
usagers utilisent peu ces fonctionnalités participatives. Cette
absence de masse critique est un VRAI problème lorsque nous
savons qu’un service participatif ne trouve son intérêt que si
le nombre d’utilisateur augmente.
(Source: Lionel Dujol dans Créer des services innovants : stratégies et
répertoire d'actions pour les bibliothèques / sous la direction de
Marie-Christine Jacquinet, Villeurbanne : Presses de l'enssib, 2011)
88. La parole donnée aux usagers?
• Très peu de portails de bibliothèques font remonter les avis
des usagers dès la page d’accueil
• Comment inciter la participation sur le catalogue si le
bibliothécaire ne se donne pas lui-même la peine de
contribuer à la discussion ?
• Les bibliothèques qui ont joué le jeu de l’ouverture, de la
mise en valeur et de la participation, n’ont pas connu
meilleur succès. Le catalogue en ligne de bibliothèque qu’il
soit 1.0 ou 2.0 est un outil de recherche documentaire bien
loin de l’univers numérique quotidien de l’internaute
habitué à commenter sur Flickr ou sur les blogs.
Lire : http://bccn.wordpress.com/2010/03/01/pourquoi-les-
catalogues-ne-peuvent-pas-etre-2-0/
89. La parole donnée aux usagers?
Raison de cette désaffection :
• Obligation de s’identifier pour participer :
=> la bibliothèque se coupe des visiteurs non-inscrits
=> casse la dynamique d’une navigation au hasard
• Non mise en valeur des contenus produits par les
usagers : si 8 OPACS sur 10 proposent la participation
des usagers, seuls 4 sur 10 intègrent dans les résultats
de recherche les commentaires ou encore les tags
laissés par les visiteurs.
(source : Marc Maisonneuve, Le catalogue de la
bibliothèque à l’heure du web 2.0, Paris, ADBS Edition,
2008, p.18, op.cit.)