SbTransmettre | l’analyse du marché audiovisuel | 1/4 rétrospective et panora...
Analyse conseil superieur de l'audiovisuel
1. Analyse critique des médias étrangers
Le CSA
« régulateur ou gendarme de l'audiovisuel »
en France
Présenté par : CHANANE Nassim.
2. Session 2 Content
Organisation et LA POLITIQUE
Introduction AUDIOVISUELLE
compétences EXTÉRIEURE
Analyse et
constats conclusion bibliographie
Le CSA « régulateur ou gendarme de l'audiovisuel » en France
4. INTRODUCTION
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel
(CSA), est une autorité administrative
indépendante créée par la loi du 17 janvier
1989, et qui garantit en France l'exercice de
la liberté de communication audiovisuelle
dans les conditions définies par la loi du 30
septembre 1986
5. Cet exposé apportera quelques réflexions
sur le statut et les compétences de l’autorité
INTRODUCTION
de régulation de l’audiovisuel en France en se
basant sur les interrogations qui gravitent
autour d’elle surtout celles émises par les
principaux acteurs de la scène, et en se
référent a l’expérience de quelques autres
pays dans ce domaine.
8. Origines et statut
• Naissance de la radio- et télédiffusion
1837 La loi sur les lignes télégraphiques du 6 mai 1837 instaure un monopole
d’Etat sur les moyens de communication à distance.
• Construction de l’audiovisuel public
4 février 1959 La Radio Télévision Française (RTF) devient un établissement
public à caractère industriel et commercial doté d’une personnalité
juridique et d’un budget autonome. Elle est placée sous l’autorité du
ministre chargé de l’information. Ses directeurs sont nommés en Conseil
des ministres.
• Fin du monopole d’Etat
30 septembre 1981 La commission de réflexion et d’orientation sur
l’audiovisuel, présidée par Pierre Moinot, remet son rapport à Pierre
Mauroy, Premier ministre. Elle recommande la décentralisation des
chaînes et la création d’une autorité indépendante chargée de garantir
leur autonomie. Organisation et compétences
9. Origines et statut
La fin du monopole d’Etat, consacrée par les
lois de 1981 et de 1982, l’apparition de nouveaux
acteurs et le souci d’éviter une ingérence de l’Etat
dans les contenus ont conduit à la mise en place
d’un pouvoir de régulation. Le législateur a peu à
peu étendu et précisé les compétences des trois
instances de régulation qui se sont succédées
depuis 1982 : la Haute Autorité de la
communication audiovisuelle, puis la Commission
nationale de la communication et des libertés, enfin
le Conseil supérieur de l’audiovisuel.
Organisation et compétences
10. Origines et statut
La loi du 30 septembre 1986 a donné lieu à une
importante jurisprudence et a été modifiée à de
nombreuses reprises, la dernière modification
résultant de la loi organique n°2009-257 du 5 mars
2009 relative à la nomination des présidents des
sociétés France Télévisions et Radio France et de la
société en charge de l'audiovisuel extérieur
(désormais, le CSA ne dispose plus du pouvoir de
nomination des présidents des sociétés nationales
de programmes).
Organisation et compétences
12. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel est composé d'un
Collège de neuf membres (les Conseillers) nommés par
décret du président de la République. Trois sont désignés
par le président de la République, trois par le président
du Sénat et trois par le président de l'Assemblée
nationale.
13. Pour préparer les travaux du Collège, chaque Conseiller
assure, à titre de président ou de suppléant, la
responsabilité d’un ou de plusieurs groupes de travail ou
missions recouvrant les principaux domaines d’activité
du CSA. Il a pour mission d’instruire, en liaison avec les
services, les questions relevant de son domaine et d’en
être le rapporteur devant le Collège lors des assemblées
plénières.
15. • Le CSA gère et attribue les fréquences destinées à la
radio et à la télévision.
• Le CSA délivre des autorisations, assorties de
conventions, aux télévisions et aux radios diffusées par
voie hertzienne terrestre. Il conventionne ou reçoit la
déclaration des services de communication audiovisuelle
diffusés par câble, par satellite, par internet, par
ADSL, etc.
• Le CSA s'assure du respect par tous les opérateurs des
lois et de la réglementation en vigueur et peut
sanctionner ceux qui sont en infraction.
16. • Le CSA donne un avis conforme sur les candidats à la
présidence des télévisions et des radios publiques.
• Le CSA veille au respect du pluralisme politique et
syndical sur les antennes.
• Le CSA organise les campagnes officielles
radiotélévisées prévues pour certaines élections
(présidentielles, législatives, etc.).
• Le CSA veille à la protection des jeunes téléspectateurs
et auditeurs.
17. • Le CSA favorise l’accessibilité des programmes aux
personnes handicapées et la représentation de la
diversité de la société française dans les programmes.
• Le CSA rend des avis au Gouvernement sur les projets
de loi et de décrets qui concernent l'audiovisuel.
• Le CSA est compétent pour examiner les éventuelles
difficultés de réception des programmes rencontrées par
les auditeurs et les téléspectateurs.
18. L’action internationale du CSA comporte trois grands
volets :
• La régulation des chaînes extra-européennes relevant
de la compétence de la France au titre de leur diffusion
par l’opérateur de satellite français Eutelsat.
• Le Conseil est particulièrement vigilant quant à
l’évolution de la réglementation européenne relative à
l’audiovisuel.
• la promotion du modèle de régulation français et les
relations avec les autres autorités de régulation
20. • Le CSA n'est pas un organe de censure.
• Le CSA ne peut pas, en raison de la liberté éditoriale
dont disposent radios et télévisions, demander de
rétablir une émission supprimée, de programmer plus ou
moins de films ou d'émissions de variétés, de moins
rediffuser certains programmes.
• Le CSA n'est pas responsable de la mise en œuvre du
droit de réponse à la radio et à la télévision.
• Le CSA ne réalise aucun sondage ou enquête
d'opinion.
21. • Les films publicitaires projetés dans les salles de
cinéma ne relèvent pas de la compétence du CSA.
• Le CSA n'est pas chargé de la perception de la
contribution à l’audiovisuel public (la redevance) que
doivent payer chaque année les possesseurs d'un
récepteur de télévision.
• Le CSA n'est pas responsable de l'attribution aux films
de cinéma des interdictions aux mineurs.
22. LA POLITIQUE
AUDIOVISUELLE EXTÉRIEURE
Le CSA « gendarme de l'audiovisuel » en France
23. Les composantes de l’audiovisuel
•Radio France Internationale
extérieur
•Le pôle télévisuel
- TV5 Monde
- France 24.
•Canal France International
Crée en 1989 comme banque de programmes, CFI est
ensuite devenue une chaîne de télévision
La politique audiovisuelle extérieure
24. La politique audiovisuelle
extérieure
C’est avec la création le 4 avril 2008 d’une société
holding détenue par l’Etat, la société Audiovisuel
Extérieur de la France (AEF), qu’une stratégie
audiovisuelle extérieure s’est réellement concrétisée.
La politique audiovisuelle extérieure
25. La politique audiovisuelle
extérieure
l’ambition de la réforme :
permettre à la France d’être une grande puissance
médiatique par une présence accrue dans le domaine
de la production et de la diffusion de l’information
planétaire, par les réseaux via l’association des trois
modes de diffusion complémentaires
(internet, télévision et radio) et par la force de son
message.
La politique audiovisuelle extérieure
27. La réglementation de l’audiovisuel
Si la régulation du secteur de l’audiovisuel
est confiée à une autorité administrative
indépendante, la réglementation est du
ressort exclusif de l’Etat.
29. Objectif de diversité
la diversité n’a progressé que
d’un point en dix ans en ce qui concerne les
journaux télévisés, la fiction et les
animateurs.
31. Objectif de pluralisme
La règle dite des "trois tiers", qui consiste à
garantir une répartition égale du temps
d'antenne entre le Gouvernement, la
majorité et l'opposition parlementaires
32. Objectif de transparence
* Partis pris du CSA pour les chaines privés
* manque de transparence des choix
éditoriaux des chaînes publiques.
33. indépendance
L'autorité de régulation, qualifiée en
France «d'autorité administrative
indépendante», relève davantage de
l'organisation administrative de l'État que
d'un « quatrième pouvoir » indépendant de
ceux hérités de Montesquieu.
F. Jongen,« le mot magique est lâché. À entendre ou lire certains, la principale fonction de ces
autorités n'est pas de réguler, mais d'être indépendantes ».
34. indépendance
Les titulaires du pouvoir de nomination peuvent être
répertoriés en quatre catégories. Les trois premières
catégories relèvent de la distinction traditionnelle entre
le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir
judiciaire.
La quatrième catégorie, issue de la société civile.
Le système de nomination, garantie de l'indépendance
35. Le dispositif anti concentration
comment éviter les abus de position
dominante sans obérer le
développement de groupes français de
taille internationale ?
37. Entre la droite et la gauche, le CSA
cherche en vaine un consensus politique.
Des désaccords majeurs existent en effet sur la taille
et le rôle du secteur public dans le nouveau système
audiovisuel, sur l'identité des opérateurs privés qu'il faut
privilégier, et surtout sur cette question : quelle force
politique contrôle le processus audiovisuel en France?
Le CSA « gendarme ou régulateur de l'audiovisuel » en France
38. Pour l'autorité de régulation, la difficulté
réside dans le fait de préserver son objectivité et son
indépendance vis-à-vis de la politique et du secteur
professionnel.
Mais face au recul constaté dans le domaine, il est
plus nécessaire de trouver une régulation qui puisse
faire preuve d'une certaine souplesse afin de concilier
le développement des politiques, du marché et des
exigences de qualité des services - que tout
consommateur est endroit d'attendre-
Le CSA « gendarme ou régulateur de l'audiovisuel » en France
39. La régulation pourra ainsi être définie comme le
pouvoir d'autoriser, le pouvoir de sanctionner, mais
également et surtout, comme la recherche de la
concertation entre les différents acteurs du
paysage audiovisuel afin de trouver le bon
équilibre.
Le CSA « gendarme ou régulateur de l'audiovisuel » en France
41. - Robillard Serge. Les instances de régulation de l'audiovisuel en
Europe. In: Communication et langages. N°106, 4ème trimestre
1995. pp. 22-32.
- F. Jongen, la Police de l'audiovisuel, Paris, LGDJ, 1994, p. 5.
-F. Balle, Médias et sociétés, Paris, Montchrestien, 1994, 7e
édition, p. 446.
- le site du CSA : WWW.CSA.FR
- le site : Légifrance
Le CSA « gendarme ou régulateur de l'audiovisuel » en France
42. ? merci…
des questions? ……SVP.
Présenté par : CHANANE Nassim e-mail : chu_nassim@hotmail.com
Notes de l'éditeur
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à ambitions mondiales, avec un signal par continent, avant d’être contrainte d’abandonner sa diffusion directe au Moyen-Orient en 1997, puis en Amérique, en Europe et en Asie en 1998 dans le cadre d’une décision du Conseil de l’action audiovisuelle extérieure qui la recentrait sur sa fonction originelle et finalement vers l’ Afrique en 2003. Outre son rôle maintenu de banque de programmes, cette société s’est vue confier, à partir de 2002, une nouvelle mission de coopération audiovisuelle à destination des pays en développement, principalement d’Afrique. CFI, filiale du groupe France Télévisions, est subventionnée par le Ministère français des affaires étrangères et européennes. Son budget de fonctionnement en 2009 était de 16 millions d’euros et il dispose actuellement de 40 collaborateurs permanents à Paris.
Ce sont les ministres de la culture et de la communication qui sont en charge des dossiers relatifs à l’audiovisuel et qui définissent la cadre et les obligations des différents acteurs. A ce titre ils bénéficient du soutien juridique et technique d’un des services du Premier ministre qui est mis à leur disposition : la Direction du développement des médias.Enfin, depuis 2006, les services de radio et de télévision non européens diffusés par un satellite français ne sont plus soumis à un régime de convention avec le CSA. Cette simplification est une réaction à la difficulté qu'avait eu le CSA en 2004 pour encadrer la diffusion de la chaîne Al-Manar, aujourd'hui interdite de diffusion en France. Le CSA peut cependant toujours sanctionner ces chaînes a posteriori, notamment si elles violent le droit européen.
Le présidentL’union européenneLe secteur privé
Ce décalage entre le ressenti et la réalité de la programmation pourrait s’expliquer par le fait que si lesécrans ont gagné en couleurs par la présence plus importante de personnes issues des « minoritésvisibles », cette présence est restée silencieuse. Quand on cible l’étude sur les seules personnes quis’expriment, les chiffres montrent alors que la part des personnes vues comme non blanches a peuprogressé.la comparaison des grilles de programmes des chaînes publiques et privées fait apparaître une plus grande diversité par genre de programmes des premières. La diversité de l'audience est donc un élément d'évaluation complémentaire de la diversité de l'offre de programmes.
- Les émissions d'information et les documentaires seraient ainsi intrinsèquement de plus haute qualité que les émissions de divertissement et les feuilletons. Il s'agit en fait d'une hiérarchie des usages de la télévision.- Les services de télévision et de radio édités auparavant par France 2, France 3, France 4, France 5 et RFO sont désormais directement édités par la société France Télévisions qui devient ainsi une société nationale de programme.
3 octobre 2007 En réponse à une lettre de François Hollande, Premier secrétaire du PS, et de Didier Malthus, député (PS) de Saône-et-Loire, demandant que soient comptabilisées les interventions du président de la République dans les médias, au même titre que celles du gouvernement, le CSA précise dans une lettre rendue publique le 3, que « le temps de parole du président de la République n’a jamais été pris en compte depuis 1982 », et se réfère à une décision du Conseil d’État de mai 2005 qui exclut le temps de parole du président de la République de la « règle des trois tiers » (gouvernement, majorité, opposition), en l’état actuel de la Constitution.8 avril 2009 Arrêt du Conseil d’Etat demandant au CSA de prendre en compte le temps de parole à la radio et à la télévision du président de la République et de ses représentants.21 juillet 2009 Délibération du Conseil supérieur de l’audiovisuel relative au principe de pluralisme politique dans les services de radio et de télévision qui décide de comptabiliser à partir du 1er septembre les interventions du Président de la République qui " relèvent du débat politique national. "
Empêchée d’émettre à plusieurs reprises par le CSA, Zalea TV ("TéléviZone d’Action pour la Liberté d’Expression Audiovisuelle") critique le CSA qui n'assurerait pas la diversité audiovisuelle, notamment vis-à-vis des télés associatives.Les Inrockuptibles est un magazine français consacré au rock,lui reproche de favoriser les chaînes privées, notamment TF1.Acrimed (acronyme d'« Action critique Médias ») est une association française loi de 1901 de critique des médias, créée en 1996 par deux universitaires proches de Pierre Bourdieu, dans la foulée du mouvement social de novembre et décembre 1995 et dans le sillage d'un appel à la solidarité avec les grévistes, en réponse à la façon dont les grands médias auraient pris parti contre ce mouvement et neutralisé l'expression de ses acteurs.
* La question de l'indépendance de l'autorité de régulation par rapport au pouvoir exécutif a été et reste un sujet brûlant.* F. Jongen, la Police de l'audiovisuel, Paris, LGDJ, 1994, p. 5. ,« le mot magique est lâché. À entendre ou lire certains, la principale fonction de ces autorités n'est pas de réguler, mais d'être indépendantes ».*F. Balle, Médias et sociétés, Paris, Montchrestien, 1994, 7e édition, p. 446.La création des autorités de régulation est la conséquence « d'un désengagement erratique du gouvernement ». Les gouvernements ont en effet été invités « à auto-limiter leur intervention dans le domaine de l'audiovisuel » et à s'orienter vers une « régulation indépendante, entre les règlements édictés par la puissance publique et les ajustements opérés par le marché ».En France, le pouvoir de réglementation n'a été accepté pour le CSA que dans le cadre d'une délégation de compétences et uniquement dans la mesure où « cette habilitation ne concerne que des mesures de portée limitée tant par leur champ d'application que par leur contenu ». Voir décision 88-248 DC du 1 7 janvier 1989 et commentaires, C.Debbasch, tes Grands Arrêts du droit de l'audiovisuel, Paris, Éd. Sirey, 1 991 , p. 31 9 seq.* La Pologne s'est en effet inspirée du modèle français mais a poussé les garanties offertes au Conseil national de l'audiovisuel jusqu'à inscrire l'autorité de régulation dans la constitution* Il est impossible de trouver en Europe le modèle qui garantisse une entière indépendance de l'autorité de régulation. Davantage qu'une véritable indépendance, il est préférable de parler d'autonomie organique et fonctionnelle par rapport au gouvernement.
* Le système de nomination reste toutefois la technique juridique la plus utilisée pour donner à ces autorités les moyens de gagner cette confiance.* Le pouvoir judiciaire est à peu près absent du système de nomination puisque seuls l'Autriche et le Portugal lui attribuent un rôle significatif dans ce domaine
- la coopération entre le CSA et Conseil de la concurrence lorsque le litige intéresse la communication audiovisuelle.- la participation d'une même personne au capital d'un service de communication audiovisuelle (qui a passé de 25% a 49% Par exemple pour une chaîne de télévision hertzienne terrestre à couverture nationale).
Car avant tout la régulation est le « fait de maintenir en équilibre, et d'assurer un fonctionnement correct d'un système complexe »
Car avant tout la régulation est le « fait de maintenir en équilibre, et d'assurer un fonctionnement correct d'un système complexe »