1. Bibliothèque Information Suisse
Formation continue
L e we b 2 . 0
et les bibliothèques
Animation
Raphaël Grolimund, assistant d’enseignement
Haute école de gestion, Genève
Filière Information documentaire
raphael.grolimund@hesge.ch
Lausanne
Jeudi 15 octobre 2009
2. This work is licenced under the Creative Commons Attribution-Non-Commercial-Share
Alike 2.5 Switzerland License. To view a copy of this licence, visit
http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.5/ch/ or send a letter to Creative
Commons, 171 Second Street, Suite 300, San Francisco, California 94105, USA.
3. Sommaire
Formation
continue
0. Avant-propos...................................................................................................... 4
1. Qu’est-ce que le web 2.0 ? .................................................................................. 5 Web 2.0
1.1. Collaboration ....................................................................................................... 6
1.2. Agrégation ........................................................................................................... 6
1.3. Réutilisation ......................................................................................................... 6 Lausanne
1.4. Creative Commons .............................................................................................. 7 15 oct. 2009
1.5. Web 2.0 : un retour aux origines ? ...................................................................... 8
2. Web 2.0 et bibliothèques .................................................................................... 9
3. Le web 2.0 en pratique...................................................................................... 10
3.1. Les blogs ............................................................................................................10
3.2. Les flux RSS ........................................................................................................11
3.3. OPAC nouvelle génération.................................................................................14
3.4. Les wikis .............................................................................................................14
3.5. Le partage de liens.............................................................................................15
3.6. Le navigateur web social ...................................................................................17
3.7. Pages personnalisables ......................................................................................18
3.8. La gestion de références bibliographiques........................................................18
3.9. Les mashups ......................................................................................................19
4. En résumé ........................................................................................................ 20
5. Glossaire .......................................................................................................... 21
6. Bibliographie .................................................................................................... 25
7. Webographie .................................................................................................... 26
Annexe : Licences Creative Commons ....................................................................... 27
4. Formation 0. Avant- propos
continue Le web 2.0 étant un sujet très vaste, j’ai laissé un certain nombre de sujets de côté pour
me concentrer sur ce qui me paraît le plus intéressant dans le cadre d’une bibliothèque.
Web 2.0 Ainsi, tous les sites de partage de photos, de vidéos, etc. ou les réseaux sociaux ne
seront pas traités dans ce cours.
Nous ne parlerons pas non plus de Twitter, parce que c’est un outil très récent et qui
Lausanne mérite un cours entier à lui tout seul.
15 oct. 2009
D’autre part, j’ai choisi de mettre la bibliographie et la webographie sur le web. Elles
seront ainsi accessibles en tout temps, vous n’aurez pas besoin de taper des adresses
parfois longues et cela vous fera pratiquer un peu ce que vous avez appris dans ce cours.
Toutes les deux sont hébergées par des outils que nous allons voir et pratiquer
aujourd’hui. Les informations pour accéder à la bibliographie et à la webographie sont
disponibles à la fin de ce document.
Ce glossaire est basé de Le Web 2.0 pour la veille et la recherche documentaire de
Digimind (voir Bibliographie). Il a été enrichi de quelques définitions volontairement
issues du web 2.0 (sauf dans les cas où la définition n’est pas satifaisante).
Enfin, dans l’espoir de rendre ce document plus pratique à utiliser, j’ai établi 2
conventions typgraphiques.
Web 2.0 Mot définit dans le glossaire à la fin du
document
<rss version="0.92"> Portion de code.
<channel> Pour information, les balises sont en bleu, les
<title>Couv. ill. en coul.</title> attributs en violet et les valeurs d’attrbiuts en vert.
<link>http://couvillencoul.wordpress.com</link>
4 0 Avant-propos
5. 1. Qu’est-ce que le web 2.0 ? Formation
Le web 2.0 est un terme très répandu sans pour autant qu’il soit clair pour
continue
le grand public ce qu’il recouvre.
Tout le monde connaît Wikipedia, Youtube ou Facebook sans forcément Web 2.0
savoir que ce sont des outils web 2.0. Les gens ignorent également que
Google et Yahoo ! possèdent plusieurs des outils phares du web 2.01.
Nous allons voir que le web 2.0 met l’internaute au centre des Lausanne
préoccupations. Tout est fait pour lui faciliter la tâche. Nous allons 15 oct. 2009
découvrir tout au long de ce cours comment cela se traduit dans la
pratique et en quoi cela intéresse les bibliothèques et bibliothécaires.
Mais revenons d’abord un peu en arrière.
Le terme « web 2.0 » apparaît pour la première fois durant l’été 2004 lors
d’une séance de brainstorming entre Dale Dougherty (O’Reilly) et Craig
Cline (MediaLive). John Battelle (Wired) se joint à eux
rapidement pour créer la première conférence web 2.0, en
octobre de la même année. Mais la paternité du terme est
attribuée à Tim O’Reilly, car c’est lui qui en développe
l’aspect social lors de la deuxième conférence web 2.0, en
octobre 2005.
Tim O’Reilly décrit les 7 principes du web 2.02 :
1. Le web comme plateforme
2. Tirer parti de l’intelligence collective
3. La puissance est dans les données
4. La fin des cycles de release
5. Des modèles de programmation légers
6. Le logiciel libère le PC
7. Enrichir les interfaces utilisateur
Tous ces principes vont dans le sens de mettre l’internaute au centre des
préoccupations, de l’impliquer dans l’évolution du site en rendant la programmation
(presque) inutile et de rendre les données interopérables et échangeables.
La puissance de calcul se déplace de l’ordinateur vers les serveurs, rendant l’accès aux
données et leur publication possibles depuis diverses plateformes (ordinateur bien sûr,
mais aussi téléphone portable, assistant personnel, etc.). Cette migration des données
vers les serveurs s’appelle le Cloud Computing
(littéralement, informatique dans les nuages). Derrière ce
terme, il y a l’idée qu’on ne sait plus où sont les données et
les fichiers, mais qu’on peut y accéder de n’importe où. C’est
une opportunité et un danger.
Le partage de ces données est simplifié. Cela permet de les mettre à disposition de tout
le monde, de trouver celles des autres et de créer facilement des communautés autour
de n’importe quel centre d’intérêt, aussi pointu ou peu répandu soit-il.
Le fait que la lecture des données ne soit pas dépendante de l’ordinateur supprime la
plupart des problèmes d’interopérabilité.
1
Google possède, entre autre, Blogger (création de blogs), Picasa (partage de photos) et Youtube (partage
de vidéos). Yahoo ! a notamment racheté Flickr (partage de photos) et del.icio.us (partage de liens).
2
Source : http://oreilly.com/web2/archive/what-is-web-20.html, consulté le 14 octobre 2009
1 Qu’est-ce que le web 2.0 ?
5
6. Par contre, personne n’est plus vraiment en possession de ces données ! Et cela peut
mettre en danger leur pérennité.
Formation Vous l’aurez compris, le web 2.0 repose sur 3 piliers : la
continue collaboration, l’agrégation de données et leur diffusion et
réutilisation.
Web 2.0
1.1. Collaboration
Lausanne La collaboration est le maître-mot. Cela se traduit de bien des manières, mais la plus
15 oct. 2009 marquante est le fait de pouvoir qualifier n’importe quelle ressource, que vous en soyez
l’auteur ou non.
Les sites estampiés web 2.0 permettent à leur utilisateur de qualifier des ressources à
l’aide de tags. Un tag peut être considéré comme un mot-clé ou une étiquette servant à
décrire une ressource en ligne. Concrétement, l’internaute aligne une série de mots qu’il
lie à une page web ou un billet de blog, par exemple.
Le fait que ces mots forment un corpus et qu’il soit l’œuvre de personnes sans
qualification particulière pour le faire, a donné naissance au mot folksonomie. Il est issu
de la contraction de folks (que l’on peut traduire grossièrement de l’anglais par le
peuple, les gens, monsieur ou madame tout le monde) et de taxonomie.
Nous reviendrons sur les folksonomies un peu plus loin.
Ces tags offrent un autre accès au contenu. Ainsi, Technorati, moteur de recherche de
blogs, et del.icio.us, site de partage de signets, proposent une recherche par tag.
Toutefois, dans le premier cas, les tags sont ceux qui ont été apposé par les auteurs des
sites, alors que dans le second cas, ce sont les tags des utilisateurs qui ont ajouté le site
à leurs favoris.
1.2. Agrégation
La collaboration va même au-delà du partage de ressources. En effet, lorsqu’un
internaute ajoute un billet sur son blog, d’autres peuvent le reprendre sur leur site ou le
transmettre plus loin.
Un internaute est donc en mesure de faire une « revue de presse », à partir de diverses
sources, et de la diffuser sur son site. De cette manière, il est possible d’accéder à une
partie d’un site sur un autre site. La plupart du temps cela consiste à agréger divers flux
RSS en un seul.
L’agrégation de contenu se fait grâce à un outil de lecture de flux. Il est aujourd’hui
possible de lire les flux RSS avec beaucoup d’outils sur orindateur ou téléphone
portable, en attendant les autoradios et autres appareils, qui pourront bientôt lire des
podcasts. On parle aussi de syndication de contenu lorsqu’on réunit ainsi des
informations sur un ou plusieurs sujets à un même endroit.
Les widgets offrent également la possibilité d’inclure une brique dans un site web
affichant des informations ne provenant pas du site web où elle apparaît.
1.3. Réutilisation
La réutilisation des contenus publiés sur d’autres sites est l’avancée la plus notable du
web 2.0.
6 1 Qu’est-ce que le web 2.0 ?
7. N’importe qui peut facilement inclure dans son blog une vidéo trouvée sur Youtube ou
des photos publiées sur Flickr.
Comme déjà mentionné, la syndication de contenu permet de sélectionner des
informations précises, de les agréger et de les rediffuser. Formation
Mais les mashups vont plus loin. Non seulement des données de sources diverses sont continue
regroupées et rediffusées, mais elles sont présentées de manière différente. Nous
verrons cela un peu plus loin.
Web 2.0
1.4. Creative Commons Lausanne
Tous ces usages ne vont évidemment pas sans poser quelques problèmes juridiques. A-t- 15 oct. 2009
on le droit de réutiliser tout ce qui se trouve sur le web sans restriction ? Évidemment
non ! Mais une grande partie des contenus publiés sur les sites de partage sont sous
licence Creative Commons.
Alors qu’un copyright interdit tout ce qui n’est pas autorisé, une licence Creative
Commons autorise tout se qui n’est pas interdit. Les restrictions visent à protéger
l’auteur contre une récupération commerciale d’une œuvre diffusée librement, contre
les modifications non désirées et contre l’appropriation par un autre de l’œuvre d’une
personne.
Il n’y a donc pas une licence Creative Commons, mais plusieurs. Voici, brièvement,
comment cela fonctionne.
Ces licences combinent 4 conditions d’utilisation :
BY - Attribution. Vous avez le droit de faire ce que vous voulez de l’œuvre
tant que vous mentionnez l’auteur. Toutes les licences Creative Commons
contiennent cette condition.
NC – Non-Commercial. Vous avez le droit de faire ce que voulez de l’œuvre
tant que c’est dans un but non-commercial. Pour un usage commercial,
vous devez contacter l’auteur.
SA – Share Alike. Vous pouvez faire ce que vous voulez de l’œuvre tant
que vous la distribuez sous la même licence que l’œuvre originale.
ND – No Derivative Works. Vous avez le droit de copier, distribuer et
utiliser l’œuvre, mais pas de la modifier. Si vous voulez la modifier, vous
devez contacter l’auteur.
Ces 4 conditions donnent les 6 licences suivantes :
Licence CC-BY. Vous devez mentionner l’auteur et c’est tout.
Licence CC-BY- SA. Vous devez mentionner l’auteur et publier
votre œuvre sous licence CC-BY-SA.
1 Qu’est-ce que le web 2.0 ?
7
8. Licence CC-BY-ND. Vous devez mentionner l’auteur et toute
modification apportée à l’œuvre est interdite.
Formation
continue
Licence CC-BY-NC. Vous devez mentionner l’auteur et toute
utilisation commerciale est interdite.
Web 2.0
Licence CC-BY-NC-SA. Vous devez mentionner l’auteur et
Lausanne
publier votre œuvre sous licence CC-BY-NC-SA. De plus, toute
15 oct. 2009 utilisation commerciale est interdite.
Licence CC-BY-NC-ND. Vous devez mentionner l’auteur et
toute utilisation commerciale est interdite. De plus, toute
modification apportée à l’œuvre est interdite aussi.
Les logos sont accompagnés d’un petit texte explicatif (voir Annexe).
1.5. Web 2.0 : un retour aux origines ?
Lorsque Tim Berners-Lee a imaginé le web dans les années 90, l’idée était de pouvoir
échanger facilement et rapidement des résultats de recherche au sein de la
communauté scientifique. Les chercheurs avaient alors un nouveau moyen de diffuser
leurs travaux.
Le HTML donnant les pleins pouvoirs au webmaster, les chercheurs mettaient leurs
publications à disposition sans que les membres de la communauté puissent les
modifier. Il s’agissait donc plus de diffusion facilité que de collaboration directe sur une
même plateforme.
Puis, le web a pris un virage commercial et le web est devenu un enjeu financier. Plus
question de ne pas avoir son site web. Les informaticiens étaient rois.
L’idée de base du web ressemble beaucoup à ce que nous connaissons aujourd’hui sous
le nom de web 2.0. Ce dernier ne serait-il donc rien d’autre qu’un aboutissement du
web tel que penser initialement ? Pas tout à fait, car l’idée de pouvoir agir sur le travail
de quelqu’un d’autre n’était pas forcément l’idée de départ. Il n’était pas non plus prévu
pour le grand public, mais pour une communauté.
Il n’en reste pas moins que le rapport entre celui qui publie et celui qui cherche a
énormément évolué. Au point qu’aujourd’hui, les internautes appartiennent souvent
aux 2 catégories à la fois. Et cela fait toute la différence !
8 1 Qu’est-ce que le web 2.0 ?
9. 2. Web 2.0 et bibliothèques Formation
Après ce tour rapide du web 2.0, voyons ce qu’il peut amener aux bibliothèques.
continue
Le web 2.0 est déjà présent dans un grand nombre de bibliothèques (surtout anglo-
saxonnes), sous une forme ou sous une autre. Les blogs de bibliothèques et Web 2.0
bibliothécaires, par exemple, sont nombreux (nous verrons cela un peu plus loin). Une
sélection est fournie dans la webographie.
Lausanne
La recherche sur le web évolue. Et si les moteurs de recherche donnent des résultats 15 oct. 2009
décevants, il est maintenant possible de chercher dans le contenu mis à disposition par
les internautes ou que ces derniers ont décrit avec leurs mots.
Mais s’il redistribue les cartes sur la toile, le web 2.0 remet également en question les
sites de bibliothèque et leur OPAC. Ne faut-il pas désormais plus impliquer les lecteurs ?
Ne pourrait-on pas leur offrir la possibilité de commenter les livres de la bibliothèque,
par exemple ? Afficher leurs commentaires dans l’OPAC pour aider les autres à se faire
une idée ? Cette approche où l’usager est impliqué porte déjà un nom, le
crowdsourcing.
Toutefois, pour une bibliothèque, n’est-ce pas perdre un peu de son rôle que de faire
participer le lecteur à des tâches jusque-là réservées aux professionnels de l’information
et de la documentation ?
À côté de cela, ne pourrait-on pas tirer parti des ressources qu’offre le web aujourd’hui
pour aller vers un catalogage partagé, par exemple ?
Bref, le web 2.0 offrent de nouvelles perspectives au niveau de la recherche et la
collecte d’informations, de la collboration et de la diffusion de documents.
Pareil pour la veille : les nouvelles sources, les nouvelles méthodes de recherches et les
nouveaux contenus à disposition offrent des opportunités intéressantes. C’est ce que
nous allons explorer maintenant.
2 Web 2.0 et bibliothèques
9
10. Formtion 3. Le web 2.0 en pratique
continue
Web 2.0 3.1. Les blogs
Un blog est un journal personnel accessible à tout le monde via le web (sauf si le blog
est en accès restreint). Il peut être l’œuvre d’une personne ou d’une institution. Il existe
Lausanne notamment des blogs personnels, politique, de journaliste, d’entreprise et, bien sûr, de
15 oct. 2009 bibliothèque.
Figure 1 : Blog Fiction (http://blogfictions.wordpress.com/)
Le blog est outil web 2.0 le plus connu et le plus utilisé. Il est caractérisé par les articles3
qui y sont postés régulièrement, les commentaires que les lecteurs peuvent ajouter, les
flux RSS (que nous allons voir après), les tags (parfois organisés en nuage) qui décrivent
les articles et les blogrolls, listes de liens menant à d’autres blogs.
3
Également appelés billets ou posts.
10 3 Le web 2.0 en pratique
11. Sur la Figure 1, on voit clairement les rubriques de droite, caractéristiques d’un blog. La
rubrique Mots-clefs présente le nuage de tags, autrement dit les tags utilisés pour
décrire les articles. Les plus fréquemment utilisés sont les plus gros.
Les blogs sont un phénomène qui a pris tellement d’ampleur que Blogpulse dénombre Formation
plus de 100 millions de blogs et que 70'000 blogs sont créés chaque jour4. continue
Les outils servant à créer un blog sont nombreux. Certains s’installent sur le poste de
travail, alors que d’autres sont en ligne (et ainsi accessible de partout).
Web 2.0
Parmi les outils les plus connus, il y a WordPress, TypePad, Blogger, Blogspirit Canalblog
ou Overblog (voir Webographie). Et il en existe beaucoup d’autres.
Lausanne
Exercices 15 oct. 2009
Notes personnelles
1. Recherchez des blogs à l’aide de 2 moteurs spécialisés :
Technorati (http://www.technorati.com)
Blogpulse (http://www.blogpulse.com)
IceRocket (http://www.icerocket.com)
2. Recherchez des blogs à l’aide de moteurs généralistes :
Yahoo ! (http://fr.search.yahoo.com/web/advanced)
Exalead (http://www.exalead.com/search)
3. Mettez quelques blogs dans vos favoris.
4. Essayez de commenter un article sur un blog.
5. Regardez ce qu’ont fait des bibliothèques et bibliothécaires :
http://blog.bium.ch/
http://selectionados.wordpress.com/
http://librarianinblack.net/librarianinblack/
http://sophiebib.blogspot.com/
Si vous souhaitez tester un blog sans devoir l’installer, Bibliolab vous offre cette
possibilité : http://bibliolab.fr/cms/ (inscription gratuite nécessaire).
3.2. Les flux RSS
Les flux RSS sont peut-être encore plus caractéristiques du web 2.0 que
ne le sont les blogs, mais ils sont moins connus. C’est une technologie
vraiment simple et très puissante.
Un flux RSS permet de se tenir au courant de l’actualité d’un site web
sans devoir s’y rendre. Il est donc possible de suivre des dizaines, voire
des centaines de sites web, à partir de son lecteur de flux, sans devoir les visiter un à un.
Tous les sites d’actualités et tous les sites web modernes proposent aujourd’hui des flux
à leurs visiteurs.
Exemple de code XML d’un flux RSS (http://couvillencoul.wordpress.com)
<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?><!-- generator="WordPress.com" -->
<rss version="0.92">
<channel>
<title>Couv. ill. en coul.</title>
4
Source : http:///www.blogpulse.com (le 9 octobre 2009)
3 Le web 2.0 en pratique
11
12. <link>http://couvillencoul.wordpress.com</link>
<description>Le blog bibliothéco(no)mique de Melvil Dewey et Jean-Philippe Rameau</description>
<lastBuildDate>Sun, 27 Sep 2009 08:22:12 +0000</lastBuildDate>
Formation <language>fr</language>
continue <item>
<title>Les Hybrides lancent le Bibliolab</title>
<description>Un message sérieux pour une fois, pour un site bien pratique inauguré ce samedi 26
Web 2.0 septembre !
[billet publié simultanément sur les blogs des membres du groupe bibliothèques Hybrides de l'ABF]
Le Bibliolab, c'est l'histoire de quelques crapauds fous qui ont suivi un fil RSS... Issue d'une idée de Xavier
Galaup, ...</description>
Lausanne <link>http://couvillencoul.wordpress.com/2009/09/26/bibliolab-cest-parti/</link>
15 oct. 2009 </item>
<item>
<title>Promotion littéraire</title>
<description>ou comment faire appel à un artiste sensible pour un sujet sensible.
C'est par ici </description>
<link>http://couvillencoul.wordpress.com/2009/09/25/promotion-litteraire/</link>
</item>
…
<item>
<title>Dewey Rap</title>
<description> </description>
<link>http://couvillencoul.wordpress.com/2009/08/24/dewey-rap/</link>
</item>
</channel>
</rss>
Derrière un flux RSS, il y a un simple fichier XML. C’est ce fichier qui est mis à jour et qui
indique aux abonnés qu’il y a du nouveau sur le site. Tous les blogs ont (au moins) un
flux RSS. Mais les flux RSS ne se limitent pas aux blogs, loin de là. N’importe quel site
web peut offrir des flux RSS à ses visiteurs !
Un flux RSS embarque du contenu textuel ou du contenu multimédia. Dans ce dernier
cas, on l’appelle podcast.
Un podcast peut contenir un fichier audio, vidéo ou, plus rarement, enrichi (son +
images fixes).
Un podcast se distingue d’un flux RSS simple par le fait qu’il contient un balise
supplémentaire : <enclosure>. C’est cette balise qui pointe vers le fichier multimédia
(dans l’exemple ci-dessous, il s’agit d’un fichier mp3).
Extrait de code XML d’un podcast (Les dicodeurs – RSR)
<?xml version="1.0" encoding="utf-8"?>
<rss version="2.0" xmlns:rsr="http://www.rsr.ch/xml/namespace">
<channel>
<title>RSR - Les Dicodeurs - La 1ère</title>
<link>http://dicodeurs.rsr.ch</link>
<description>Un invité, des jeux et des chansons, du lundi au vendredi en Suisse romande, avec Laurence
Bisang, Didier Gendraud, Frédéric Gérard, Kaya Güner, Daniel Rausis, Thierry Romanens, Pascal Vincent et
d’autres.
Fichiers audio disponibles durant 30 jours après diffusion.</description>
<language>fr-ch</language>
<lastBuildDate>Mon, 12 Oct 2009 10:20:18 GMT</lastBuildDate>
<item>
<title>L'humour de Pierre Aucaigne - 12.10.2009</title>
<link>http://dicodeurs.rsr.ch</link>
<description>Les Dicodeurs reçoivent l'humoriste français Pierre Aucaigne. Il est en tournée en Suisse
romande avec le spectacle "Le vison voyageur", mis en scène par Jean-Charles Simon.
(12.10.2009)</description>
12 3 Le web 2.0 en pratique
13. <enclosure url="http://podcast.rsr.ch/media/la1ere/les-dicodeurs/les-dicodeurs20091012-110000.mp3"
type="audio/mpeg" length="52183087" />
<pubDate>Mon, 12 Oct 2009 09:00:00 GMT</pubDate>
</item> Formation
</channel>
</rss> continue
Les outils servant à lire les flux RSS peuvent aussi bien être des lecteurs de flux
spécialisés (installé sur l’ordinateur ou en ligne), des clients de messagerie, des Web 2.0
navigateurs web ou encore des outils de veille. Il n’est donc pas nécessaire d’apprendre
à utiliser un nouvel outil pour lire des flux. Lausanne
Il va toutefois de soi que les lecteurs de flux spécialisés offrent une plus grande palette
de fonctionnalités que les autres. 15 oct. 2009
Il existe plusieurs formats de flux (RSS 1.0, RSS 2.0, Atom), mais les lecteurs de flux sont
en mesure de tous les lire. Le choix du webmaster n’a donc aucune incidence sur les
visiteurs.
Parmi les outils à disposition pour lire les flux RSS, il y a notamment :
RSSOwl, Vienna, FeedReader, RSSReader (lecteurs spécialisés), Google Reader, et autres
(lecteurs en ligne), Thunderbird, Mail, Outlook 2007 (clients de messagerie), Firefox,
Safari, Opera, Internet Explorer ou Flock (navigateurs web).
Finalement, lorsque Firefox repère un flux RSS sur un site, il affiche l’icône RSS dans la
barre d’adresse, alors qu’Internet Explorer l’indique juste en-dessous.
Figure 2 : Firefox 3 et IE 7, lorsqu'ils repèrent un flux RSS sur un site web
Exercices Notes personnelles
1. Recherchez des flux sur un annuaire spécialisé :
Syndic8 http://www.syndic8.com
2. Recherchez des flux sur un moteur de recherche généraliste :
Yahoo ! http://fr.search.yahoo.com/web/advanced
3. Recherchez sur vos sites web préférés s’il y a un flux. Si c’est le cas,
ajoutez-les dans vos favoris.
4. Regardez comment votre navigateur lit les flux que vous avez trouvés.
5. Introduisez des flux dans un lecteur de flux RSS.
Si vous n’en utilisez pas (encore), servez-vous du compte suivant :
Site – http://www.google.com/reader
Email – raphael.grolimund@hesge.ch
Password – 15102009 (date d’aujourd’hui)
3 Le web 2.0 en pratique
13
14. 3.3. OPAC nouvelle génération
Formation
Les OPAC nouvelle génération, comme PMB ou Koha, intègre nativement les flux RSS.
continue Après une recherche dans le catalogue, Koha permet de s’abonner au flux créé à partir
des résultats. Cela permet au lecteur d’être tenu au courant des nouveautés succeptible
Web 2.0 de l’inétresser.
PMB fonctionne différemment. Ce sont les bibliothécaires qui créent les flux
(nouveautés, par exemple). Les lecteurs peuvent ensuite s’abonner en cliquant sur
Lausanne l’icône sur la page d’accueil de l’OPAC web.
15 oct. 2009
Si votre catalogue ne permet pas de créer des flux RSS, il est toujours possible d’ajouter
un script au site, lequel créera le flux à la volée lors des requêtes des utilisateurs dans le
catalogue.
L’installation de ces scripts requiert toutefois des compétences informatiques avancées,
ce qui ne les met pas à la portée de tout le monde.
Notes personnelles DÉMO
Les exemples suivants servent à présenter l’implantation de flux RSS sur un
OPAC web.
- Catalogue de la bibliothèque du gymnase intercantonal de la Broye
(Koha - http://biblio.gyb.ch/)
- Catalogue de la bibliothèque de l’Université de Karlsruhe (script -
http://www.ubka.uni-karlsruhe.de/hylib/suchmaske.html)
3.4. Les wikis
Un wiki est un site web où tout le monde peut modifier le contenu des pages. Wiki wiki
signifie « rapide » en hawaïen. Le wiki le plus connu n’est autre que Wikipedia.
L’encyclopédie est parfois controversée en raison des informations erronées
ou approximatives qui y sont introduites par les internautes. C’est ce que
l’on appelle du vandalisme. Ces actes, délibérés ou non, sont rapidement
effacés grâce à l’historique des pages. Il est en effer très facile et très
rapide de revenir à la version précédente d’une page de wiki. C’est ce qui
fait la force de cet outil.
Le wiki est l’outil collaboratif par exellence, car il permet à toutes personnes qui
travaillent ensemble de mettre des informations à disposition des autres à un endroit
accessible de tous et que les autres pourront mettre à jour de la même manière. Il n’y a
plus de risque de travailler su plusieurs versions d’un même document.
Le premier inconvénient a déjà été mentionné (fiabilité incertaine de l’information). Le
second est lié à la technique.
Publier sur un wiki nécessite d’en apprendre la syntaxe. Et chaque moteur de wiki a sa
propre syntaxe. Des outils graphiques sont toutefois maintenant disponible afin de
rendre l’écriture plus facile à tout un chacun (comme vous le verrez dans les exercices).
Mélangé à un contenu qu’il convient toujours de vérifier, Wikipedia renferme également
des pages de « bon contenu » et « articles de qualité ». Ces articles sont beaucoup plus
complets et s’appuient sur un grand nombre de références de qualité. On les reconnaît à
l’étoile (grise pour les bons contenus, jaune pour les articles de qualité) qui se trouve
dans le coin supérieur droit de la page et dans les liens interlangues. Les articles de bon
14 3 Le web 2.0 en pratique
15. contenu sont en attente d’améiolrations leur permettant d’accéder au rang d’article de
qualité.
Les articles de qualité ne sont pas les mêmes dans toutes les langues, il est donc
intéressant d’être attentif à cela lorsqu’on navigue sur l’encyclopédie. Formation
continue
Web 2.0
Lausanne
15 oct. 2009
Figure 3 : Exemple d'article de qualité sur la version française Wikipedia
Bibliopedia est un wiki destiné au monde francophone des sciences de l’information. On
remarque tout de suite qu’il ressemble à Wikipedia. C’est normal : tous deux sont basés
sur le même moteur de wiki (outil qui fait tourner le site), j’ai nommé MediaWiki.
Exercices Notes personnelles
1. Recherchez un article qui vous intéresse sur
Wikipedia (http://fr.wikipedia.org).
2. Modifiez un article (ne serait-ce que des fautes d’orthographe).
3. Regardez ce que contiennent les pages de bon contenu et les articles de
qualité de Wikipedia (tapez WP:BCo et WP:CdQ dans le champ de
recherche).
4. Allez visiter Bibliopedia (http://www.bibliopedia.fr) et voyez si vous y
trouvez du contenu qui vous intéresse.
5. Découvrez la syntaxe de MediaWiki dans le bac à sable prévu à cet
effet : http://www.mediawiki.org/wiki/Sandbox.
6. Allez jetez un œil sur le tableau comparatif des moteurs de wiki existants
avec leur fonctionnalités : http://www.wikimatrix.org/.
3.5. Le partage de liens
Les sites de partage de liens présentent 2 avantages majeurs par rapport
aux favoris que l’on conserve dans son navigateur web.
Premièrement, on peut y accéder de n’importe quel ordinateur, qu’on
soit à la maison, au bureau ou en déplacement (sans son ordinateur).
Deuxièmement, cela permet de partager des ressources intéressantes
avec les autres. On peut donc y trouver des ressources sélectionnées et décrites par des
internautes, ce qui offre une alternative nouvelle aux moteurs de recherche.
En effet, si, sur Technorati, on recherche sur les tags choisis par les webmasters, sur
del.icio.us, on recherche sur les tags choisis par les visiteurs. On peut donc espérer des
résultats pertinents. Nous y reviendrons.
Les tags sont, eux aussi, au centre du web 2.0. Très présents dans les blogs, ils sont
encore plus importants sur les sites de partage de liens. Ni vraiment descripteur, ni
3 Le web 2.0 en pratique
15
16. vraiment mot-clé, ce sont des étiquettes que l’internaute appose sur une ressource afin
de la rendre plus facile à trouver. Pour lui du moins, car ces tags ne font l’objet d’aucun
contrôle. Chacun peut mettre n’importe quel tag sur n’importe quelle ressource !
Formation
continue Avec le temps, des « règles » de création de tags se sont mises en place5. Mais cela n’a
rien d’officiel, d’obligatoire et rien ne garantit que les internautes connaissent ces
règles :
Web 2.0 – l’utilisateur doit penser collectivement : les tags sont certes personnels, mais peuvent
également être utilisés par d’autres ;
– employer le pluriel pour définir des catégories : le pluriel est plus approprié, car la
Lausanne catégorie peut contenir différentes variations ;
15 oct. 2009 – ne pas employer de majuscules, à moins que le mot ne puisse être compris sans ;
– utiliser l’underscore (_) pour définir un groupe de mots ;
– inclure des synonymes afin d’éviter les confusions ;
– observer et utiliser les conventions d’indexation des sites et des réseaux sociaux
utilisés ;
– contribuer à ce que les efforts d’indexation soient efficaces en collaborant et en
ajoutant des tags à d’autres ressources.
On peut noter encore qu’il faut éviter les termes trop généraux, pour lesquelles on va
trouver 200'000 réponses.
En consultant la webographie, vous constaterez que je n’ai pas parfaitement respecté
ces « règles ».
Pour les exercices suivants, nous allons travailler avec del.icio.us. Ce service a été
racheté par Yahoo ! fin 2005 pour un montant estimé entre 15 et 30 millions de dollars6.
Notes personnelles Exercices
1. Créez un compte sur del.icio.us : http://www.delicious.com.
2. Ajoutez le module d’extension au navigateur (et redémarrez).
3. Importez les marque-pages que vous avez sauvés dans votre navigateur.
4. Ajoutez quelques marque-pages en passant par le site.
5. Ajoutez quelques marque-pages à l’aide du bouton du navigateur.
6. Changez le nom d’un tag.
7. Cherchez les autres participants (ou tapez le username
formation_web2.0) et ajoutez-les à votre réseau.
8. Créez une souscription (par exemple, BIS2009).
5
Source : LE DEUFF, Olivier. Folksonomies : les usagers indexent le web, Bulletin des Bibliothèques de France
[en ligne]. 2006, t. 51, no. 4, pp. 66-70.
http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2006-04-0066-002 (consulté le 9 octobre 2009)
6
Source : http://en.wikipedia.org/wiki/Delicious_(website) (consulté le 12 octobre 2009 à 21h05)
16 3 Le web 2.0 en pratique
17. Ce petit exercice devrait vous avoir convaincu de la simplicité du système. Il a peut-être
aussi éveillé quelques interrogations sur la qualité des descriptions ainsi effectuées. Les
recherches sur les tags donnent-elles des résultats plus pertinents que les moteurs de Formation
recherche ? continue
En si on pousse le raisonnement encore plus loin, les folksonomies peuvent-elles
remplacer un vocabulaire contrôlé ?
La question est posée et mérite, je crois, une petite discussion. Web 2.0
Pour ou contre les folksonomies ? Lausanne
15 oct. 2009
3.6. Le navigateur web social
Maintenant que vous avez découvert les blogs, les flux RSS et un site web
2.0, voici un navigateur taillé sur mesure pour tous ces usages (ainsi que
pour ceux que nous verrons par la suite).
Ce navigateur s’appelle Flock. Il est de la même famille que Firefox (ils
partagent le même moteur de rendu7, Gecko).
Flock permet de publier sur son blog sans se connecter au site, d’envoyer des photos ou
des vidéos sur des sites de partage, de gérer ses flux RSS, d’ajouter des modules
d’extension, etc.
Les modules d’extension développés pour Firefox sont compatibles avec Flock. Il est
donc possible de gérer son compte del.icio.us, par exemple. Notes personnelles
DÉMO
La présentation de Flock passe en revue les points suivants :
- la gestion d’un blog
- la gestion des flux RSS
- la gestion d’un compte del.icio.us
- la gestion d’un compte Netvibes
- la gestion de références bibliographiques (Zotero)
7
Le moteur de rendu d’un navigateur web est l’outil qui analyse le code source et affiche les pages. Deux
navigateurs basés sur le même moteur de rendu affichent les pages web de la même manière. Du moins, s’il
utilise la même version du moteur…
3 Le web 2.0 en pratique
17
18. 3.7. Pages personnalisables
Formation
Les pages personnalisables sont des sortes de portails personnels où les internautes
continue peuvent réunir les informations et ressources qui leur sont utiles. Comme pour les sites
de partage de liens, l’avantage est double : accès n’importe où et n’importe quand, et
Web 2.0 partage avec les autres utilisateurs.
Netvibes est la plateforme la plus aboutie actuellement. Au départ, il s’agissait d’un
agrégateur de flux RSS. Le contenu à ajouter s’est rapidement étendu aux widgets. Dès
Lausanne lors, il est possible d’agréger toute sorte d’information (météo, horaires de train, etc.) en
15 oct. 2009 plus des actualités reçues par les flux.
Notes personnelles Exercices
1. Créez un compte sur Netvibes.
2. Cherchez la page de la RSR sur un moteur de recherche.
3. Cherchez d’autres pages en passant par l’annuaire Netvibes :
http://fr.eco.netvibes.com/widgets
4. Trouvez un ou deux widgets qui vous intéressent, soit sur d’autres pages
Netvibes, soit dans l’annuaire Netvibes, et ajoutez-les à votre page.
5. Ajoutez un ou deux flux RSS.
Si vous souhaitez tester un agrégateur de type Netvibes sans devoir vous inscrire,
Bibliolab offre cette possibilité : http://bibliolab.fr/agregateur/portal/index.php.
3.8. La gestion de références bibliographiques
La gestion des références bibliographiques intéressent particulièrement les chercheurs,
les étudiants en fin d’études (diplômants, doctorants, etc.) et, plus généralement, toutes
les personnes qui publient.
Le web 2.0 a également investi ce domaine. Quelques outils existent. Celui qui va faire
l’objet de la démonstration n’est pas un outil web 2.0 conventionnel.
Zotero est un module complémentaire pour les navigateurs
web de la famille de Firefox. Il permet de gérer ses
références directement dans son navigateur. Mais sa grande
force réside dans le fait que pour y intégrer une nouvelle référence, il n’est pas
nécessaire de la taper à la main. Zotero est en effet compatible avec la plupart des
grands catalogues de bibliothèque du monde, un grand nombre de bases et banques de
données (libres ou commerciales) et de grands journaux. Les références peuvent y être
récupérées automatiquement et gérées comme si vous étiez sur votre ordinateur.
Il est ensuite possible de les synchroniser avec un serveur distant afin de les avoir
toujours sous la main et de les partager.
La création d’une bibliographie est très facile, elle aussi. Un simple glisser-déposer (drag
& drop) dans Word ou OpenOffice permet d’inclure les références à la fin d’un travail.
La bibliographie du cours a été créée dans Zotero.
18 3 Le web 2.0 en pratique
19. DÉMO Notes personnelles
La présentation des fonctionnalités de Zotero porte sur les points suivants :
- l’intégration de nouvelles références Formation
- la compatibilité avec les catalogues de bibliothèques continue
- la compatibilité avec les bases de données
- la compatibilité avec des journaux
- le partage de références Web 2.0
- la création d’une bibliographie
Lausanne
15 oct. 2009
3.9. Les mashups
Les Mashups sont l’illustration la plus aboutie de ce que le web 2.0 permet de faire sans
rien connaître au code HTML.
Ils exploitent la possibilité de réutiliser les données produites avec un outil web 2.0 et de
les mélanger aux données fournies par un autre outil web 2.0. Mais ils permettent
d’aller plus dans le traitement des données et de présenter les résultats sous une forme
nouvelle (et complétement différente).
Les exemples sont nombreux, mais les plus connus sont les cartes provenant de Google
Maps sur lequel s’affichent les photos hébergées sur Flickr. Au passage, cela permet de
voir que cette capacité à se mélanger n’est pas confinée aux outils d’un même
entreprise. L’interopérabilité est parfaite. Les cartes de Google se mélangent avec les
i
photos de Yahoo !8, tout comme les données provenant de l’OMS et quelques autres
sources peuvent être affichées sur une carte afin de voir l’évolution des maladies
infectieuses en temps réel9. Swisstrains10, lui, visualise le déplacement des trains et
métro suisses en temps réel.
Les applications possibles sont presque sans fin. Le site programmableweb11 propose un
annuaire de mashups et d’API (Application Programming Interface).
A
Voici un exemple en bibliothèque. Bibli.othequ.es est un mashup permettant aux
usagers des bibliothèques (françaises) de savoir si le livre qu’il cherche sur Amazon
(entre autre) est disponible dans une bibliothèque près de chez eux. Le module
d’extension à installer dans le navigateur pour que cela fonctionne s’appelle
GreaseMonkey12.
DÉMO Notes personnelles
La démonstration du fonctionnement de Bibli.othequ.es porte sur :
- l’interface d’accueil et choix des bibliothèques
- le module complémentaire pour navigateur (GreaseMonkey)
- la recherche d’un livre sur Amazon
- le passage au catalogue d’une bibliothèque ayant un exemplaire
- la recherche du livre dans le catalogue
8
Flickr appartient à Yahoo ! depuis 2005.
9
Healthmap : http://www.healthmap.org (consulté le 13 octobre 2009)
10
http://ww.swisstrains.ch (consulté le 13 ocotbre 2009)
11
http://www.programmableweb.com (consulté le 13 octobre 2009)
12
Disponible à l’adresse https://addons.mozilla.org/fr/firefox/addon/748 et destiné aux navigateurs de la
famille de Firefox. Pour Internet Explorer, rendez-vous sur http://www.gm4ie.com/ et si vous utilisez Safari,
installez GreaseKit, disponible à l’adresse http://8-p.info/greasekit/ (tous les liens ont été consultés le 14
octobre 2009)
3 Le web 2.0 en pratique
19
20. Formation 4. En résumé
continue Le web 2.0 a profondément changé la manière dont les gens (et les jeunes en
particulier) consomment et recherchent de l’information.
Web 2.0 Les ordinateurs ne sont plus les seuls appareils à pouvoir se connecter au web. Les
internautes surfent de plus en plus avec leur téléphone portable.
Les données des internautes commencent à migrer de leur ordinateur vers des serveurs.
Lausanne Cela règle en grande partie les problèmes d’interopérabilité, mais n’est pas sans danger
15 oct. 2009 quant à la pérennité des données.
Toutes ces constations concernent le grand public. Celui-là même qui vient (ou non) en
bibliothèque. Ce sont ses besoins et ses usages que les bibliothèques doivent être en
mesure de comprendre.
Si les uasgers évoluent, les bibliothèques doivent adapter leur offre ou, du moins, la
manière de fournir cette offre. Elles doivent fournir les informations que les lecteurs
cherchent, sur les supports et via les canaux que ces derniers utilisent.
En allant dans ce sens, le web 2.0 permet aux bibliothèques de resserrer le lien avec son
lecteur en l’impliquant davantage. Elles peuvent lui fournir automatiquement de
l’information personnalisée par flux RSS, tenir un blog sur lequel les lecteurs peuvent
laisser leurs commentaires, suggestions ou idées.
Bien que le papier ne soit pas près de disparaître, il n’est plus la seule source
d’information. Et même l’accès au fonds de la bibliothèque se fait, depuis un certain
temps, via un outil informatique : l’OPAC. Il est probable que celui-ci aussi devra évoluer
vers le web 2.0.
Lorsque les outils proposés en bibliothèque ressembleront à ceux que les lecteurs ont
l’habitude d’utiliser dans le quotidien, il y a fort à parier qu’ils se sentiront un peu plus
chez eux.
20 4 En résumé
21. 5. Glossaire Formation
Ce glossaire est basé de Le Web 2.0 pour la veille et la recherche documentaire de
continue
Digimind13 (voir Bibliographie), qui définit les prinicpaux termes liés au web 2.0. Il a été
enrichi de quelques termes supplémentaires (la source est alors indiquée en fin de Web 2.0
définition).
Lausanne
AJAX (Asynchronous JavaScript And XML) 15 oct. 2009
Méthode informatique de développement d’applications Web permettant d’économiser
de la bande passante, en ne rechargeant pas une page entière alors que seuls certains
éléments ont besoin de l’être, mais en ne rafraîchissant que ces éléments de la page.
Cela permet de produire des contenus dynamiques et réactifs en ne nécessitant que peu
d’appels au serveur hébergeant la page. AJAX est une combinaison de plusieurs
technologies : HTML, CSS, Javascript, XML…De nombreux sites web 2.0 sont développés
en AJAX.
API
Interface de programmation permettant à un utilisateur de développer des applications
conviviales, De nombreux sites classiques ou “Web 2.0” proposent des API pour intégrer
automatiquement leur contenu à d’autres sites.
A t om
Format normalisé de syndication de contenu Web, basé sur le XML, qui permet, la
syndication de contenu entre différentes ressources Web. Concurrent de RSS, Le format
Atom a été créé dans le but de simplifier les différents formats RSS existants. La
différence entre les deux formats réside surtout dans l’emploi de balises XML
différentes. Les deux formats sont généralement lus par les agrégateurs.
Blog
Journal personnel disponible sur le web. Peut être tenu par un particulier, un chercheur,
un journaliste, un salarié d’entreprise ou plus rarement par un groupe de personne
(entreprise, collectivité…). Le blog a pour objet de diffuser des billets, généralement liés
à l’actualité, et présentés par ordre chronologique, alors qu’un wiki est destiné à la
mutualisation des connaissances. Un blog peut présenter des contenus multimédias :
photo (photoblog), son ou vidéo (vblog, vlog)…
Blogosphere
La “biosphère des blogs “. Ce mot valise désigne la communauté des blogs, ou encore
l’ensemble des auteurs de blogs. La blogosphère est largement interconnectée, les
trackbacks situés sur la plupart des blogs permettant de lier deux articles traitant de
sujets connexes. L’élite des blogueurs particulièrement influents peut être qualifiée
ironiquement de “blogeoisie”.
Blogroll ou blogoliste
Liste de liens vers d’autres blogs, présentés par l’auteur d’un blog. On peut syndiquer
sur une même page des billets venant de ces blogs via les formats RSS.
13
http://www.digimind.com
5 Glossaire
21
22. Cloud computing
L’informatique dans le nuage (en anglais, Cloud Computing) est un concept majeur
Formation faisant référence à l’utilisation de la mémoire et des capacités de calcul des ordinateurs
continue et des serveurs répartis dans le monde entier et liés par un réseau, tel Internet.
(source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cloud_Computing, consulté le 13 octobre 2009 à 21h15)
Web 2.0 Crowdsourcing
Littéralement “approvisionnement par la foule”. Le crowdsourcing consiste à utiliser la
créativité, l’intelligence et le savoir-faire d’un grand nombre d’internautes pour créer
Lausanne des contenus, participer à l’alimentation d’un site. Cette participation des utilisateurs à
15 oct. 2009 la création des contenus représente une forme d’externalisation (outsourcing) et
permet de réduire les coûts en se basant sur un système de bénévolat ou de
micropaiement.
Folksonomie
Traduit également parfois par potonomie, peuplonomie…Ce mot valise, contraction de
folk (peuple) et taxonomie, désigne une forme de “classification collaborative
décentralisée spontanée” basée non pas sur un vocabulaire contrôlé et standardisé mais
sur des termes choisis par les utilisateurs euxmêmes, intitulés tags. L’objectif étant de
faciliter l’indexation des contenus, ainsi que la recherche d’information.
Interopérabilité
Capacité d’un produit ou d’une organisation à fonctionner avec d’autres produits ou
organisations présents ou futurs et ce sans restriction d’accès ou de mise en œuvre.
(source : http://fr.wikitionary.org/wiki/interopérabilité, consulté le 13 octobre 2009 à 21h00)
Mashup ou Mash-up
Application web composite mixant plusieurs sources ou plusieurs contenus pour fournir
un nouveau produit ou service. Le terme se traduit en français par remixage, ou
mosaïque. Exemple de mashup : la visualisation des résultats des élections
présidentielles françaises via Google Earth qui mixe les cartes Google et les chiffres du
Ministère de l’Intérieur.
Module d’extension (plug-in ou add-on)
Composant logiciel permettant d’ajouter des fonctionnalités supplémentaires à un autre
logiciel.
(source : http://www.dicodunet.com/definitions/internet/plug-in-add-on.htm, consulté le 13 octobre 2009)
Aussi appelé module complémentaire dans certains navigateurs (famille de Firefox),
plug-in ou add-on
Moteur de wiki
Un moteur de wiki est un logiciel permettant de réaliser des sites internet basés sur le
principe du wiki.
(source : http://www.wikipedia.org/wiki/Moteur_de_wiki, consulté le 13 octobre 2009 à 21h10)
Nuage de tags
Présente les tags correspondant à un site (ou à plusieurs) en les regroupant sur un
même espace et leur attribuant une taille variable suivant la fréquence d’utilisation ou
d’occurrence. Cela donne une vision d’ensemble des principales thématiques. Le site
Tagcrowd.com14 permet de générer un nuage de tags à partir d’un texte.
22 5 Glossaire
23. Podcasts
Issu de la combinaison des termes iPod (d’Apple) et broadcasting, ce terme désigne le
fait de rendre disponible en ligne un fichier audio au format numérique. Ce fichier peut-
Formation
être téléchargé directement sur un ordinateur ou un périphérique, via un flux de continue
diffusion. Equivalent français : baladodiffusion. L’utilisateur peut ainsi se composer une
liste de lecture à la carte. Pour les fichiers vidéo, on emploi le terme de vidéocast.
Web 2.0
Réseaux sociaux
De nombreux sites de “social networking” ou réseautage social sont apparus avec la Lausanne
vague du Web 2.0. Ils permettent de mettre en relation des personnes partageant les
mêmes centres d’intérêt personnels ou professionnels. Ces réseaux peuvent devenir de 15 oct. 2009
véritables communautés en ligne, les plus fameux étant les sites Friendster ou Myspace,
ou bien dans la sphère professionnelle Linkedin, Viadeo…La plupart des réseaux sont
ouverts, certains fonctionnent sur le mode de la cooptation.
RSS
L’acronyme signifie selon les versions Really Simple Syndication (RSS 2.0), RDF Site
Summary (RSS 0.9, 1.0 et 1.1) ou encore Rich Site Summary (RSS 0.91). Ce format de
syndication permet d’extraire automatiquement d’un site web ou d’un blog du contenu
régulièrement mis à jour. Un fichier RSS est un simple fichier texte au format XML
comportant la description synthétique du contenu. Ce format a été créé en 1999 par
Netscape. On peut s’abonner gratuitement à plusieurs flux RSS à partir d’un lecteur on-
line ou installé sur le PC.
Syndication
Procédé consistant à rendre disponible une partie du contenu d’un site web afin qu’elle
soit utilisée par d’autres sites.
(source : http://www.dicodunet.com/definitions/creation-web/syndication.htm)
Tags
Mot clef sous forme d’ “étiquette” que les utilisateurs peuvent apposer sur un
document numérique (texte, photo, vidéo), de façon à en décrire le contenu. Le tagging
introduit une part de subjectivité par rapport à l’indexation automatique effectuée par
les moteurs. Les tags peuvent également être extraits automatiquement d’un texte en
fonction de leur fréquence d’occurrence.
Taxonomie
Science, lois ou principes de classification. Systématique. Division en groupes ordonnés
ou en catégories.
(source : http://www.dicodunet.com/definitions/moteurs-de-recherche/taxinomie.htm, consulté le 13
octobre 2009)
Widget
En informatique, le mot widget recouvre deux notions distinctes en relation avec les
interfaces graphiques. Il peut alors être considéré comme étant la contraction de
window (fenêtre) et gadget. Il peut désigner […] un petit outil qui permet d’obtenir des
informations (météo, actualité, dictionnaire, carte routière, pense-bête […], traducteur,
etc.).
(source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Widget, consulté le 13 octobre 2009 à 21h25)
5 Glossaire
23
24. W i ki
Site web dynamique dont tout visiteur peut modifier les pages à loisir. Le terme vient la
Formation langue hawaïenne (wikiwiki = rapide). Un wiki a pour objectif de mutualiser des
continue connaissances et est organisé autour d’un plan de classement. Les contributeurs d’un
wiki sont généralement anonymes.
Web 2.0 XML (eXtensible Markup Language)
Langage informatique de balisage, servant à échanger des données entre systèmes
Lausanne informatiques hétérogènes.
(source : http://fr.wiktionary.orrg/wiki/XML, consulté le 13 octobre 2009 à 21h00)
15 oct. 2009
24 5 Glossaire
25. 6. Bibliographie Formation
Comme annoncé dans l’avant-propos, la bibliographie est en ligne.
continue
Pour y accéder, rendez-vous sur http://www.zotero.org/grolimur/items.
Web 2.0
Vous pouvez parcourir la bibliographie, l’importer dans votre bibliothèque Zotero et
vous abonnez au flux RSS pour être averti des nouveautés.
Lausanne
Attention ! Si un dossier est vide, cela ne signifie pas que ses sous-dossiers le sont aussi. 15 oct. 2009
Certains éléments de la bibliographie et de la webographie se recoupent peut-être.
6 Bibliographie
25
26. Formation 7. Webographie
continue Les ressources électroniques présentées dans ce cours (et d’autres) sont en ligne.
Pour y accéder, rendez-vous sur http://www.delicious.com.
Web 2.0
Un compte del.icio.us a été créé pour ce cours. Cherchez par username
formation_web2.0.
Lausanne Pour information, toutes les ressources sont été étiquetées avec le tag BIS2009.
15 oct. 2009
Sans vous connecter, vous pouvez les rechercher et les consulter.
En vous connectant, vous pouvez ajouter formation_web2.0 dans votre réseau afin de
pouvoir en consulter toutes les ressources dans votre compte.
Vous pouvez aussi choisir d’en ajouter que quelques-unes. Pour cela, tapez BIS2009
dans le champ de recherche et affinez les résultats en fonction de vos intérêts. Le
bouton SAVE qui apparaît quand vous survolez un lien vous permet de sauver ce lien
dans votre compte.
26 7 Webographie
27. Annexe : Licences Creative Commons Formation
continue
Voici les logos et textes d’accompagnement à mettre dans l’œuvre que vous souhaitez
diffuser sous licence Creative Commons. Web 2.0
Lausanne
15 oct. 2009
This work is licenced under the Creative Commons Attribution 2.5
Switzerland License. To view a copy of this licence, visit
http://creativecommons.org/licenses/by/2.5/ch/ or send a letter to
Creative Commons, 171 Second Street, Suite 300, San Francisco, California
94105, USA.
This work is licenced under the Creative Commons Attribution-Share Alike
2.5 Switzerland License. To view a copy of this licence, visit
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Derivative Works 2.5 Switzerland License. To view a copy of this licence,
visit http://creativecommons.org/licenses/by-nd/2.5/ch/ or send a letter to
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Commercial 2.5 Switzerland License. To view a copy of this licence, visit
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Creative Commons, 171 Second Street, Suite 300, San Francisco, California
94105, USA.
Annexe : Licences Creative Commons
27
28. Formation This work is licenced under the Creative Commons Attribution-Non-
Commercial-Share Alike 2.5 Switzerland License. To view a copy of this
continue licence, visit http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.5/ch/ or send
a letter to Creative Commons, 171 Second Street, Suite 300, San Francisco,
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Lausanne
15 oct. 2009
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Les logos sont disponibles sur http://creativecommons.org/about/downloads/.
Les textes ont été créés sur http://creativecommons.org/choose/ en choisissant la
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Figure 4 : Texte proposé pour la licence CC-BY-NC-SA (http://creativecommons.org/choose)
28 Annexe : Licences Creative Commons
29. Le résultat est prévu pour des ressources web. Si vous voulez mettre un autre document
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et vous propose l’équivalent pour un document papier.
Formation
continue
Web 2.0
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15 oct. 2009
Figure 5 : Texte destiné à un document papier
Il n’y a plus qu’à copier.
Annexe : Licences Creative Commons
29