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ESSAIS CLINIQUES                                                                                         Dr B. DIQUET
Aventis
Internat    367             Principes méthodologiques et aspects éthiques de l’évaluation des thérapeutiques
                                                                                                                                                                              Pharmacologie clinique
                                                                                                                                                                                    Hôpital de la
                                                                                                                                                                              Pitié-Salpétrière, Paris
                          AV E N T I S   I N T E R N AT   E S T   D I R I G É   PA R   :   W I L L I A M   B E R R E B I ,   PAT R I C K   G E P N E R ,   J E A N   N A U




                                                                                       ESSAIS CLINIQUES

                                                                          ⇒ évaluation de l’efficacité et de la tolérance
                                                                          d’un traitement dans une indication définie



                             ASPECTS ÉTHIQUES                                                                                        PRINCIPES MÉTHODOLOGIQUES
      ⇒ définie par la loi Huriet-Sérusclat (J.O. 22/12/1988 modifiée                                        • Le protocole décrit : les traitements, les sujets, le plan expérimental
      25/01/1990) relative à la protection des personnes qui se prêtent à                                    (groupes //, croisé, carré latin…), l’aveugle ou le double aveugle, le nombre
      des recherches biomédicales fixe le cadre juridique de la recherche.                                    de sujets nécessaires pour mettre en évidence l’effet recherché (calcul de
      • L’essai clinique doit toujours être précédé de la rédaction d’un                                     puissance), les critères de jugements de l’efficacité et la méthode statistique
        protocole détaillé précisant le Promoteur de l’essai et                                              d’analyse des résultats.
        l’Investigateur. Celui-ci est responsable de la soumission                                         • Deux types d’essais :
        du projet à un Comité Consultatif de Protection des Personnes                                         - l’essai d’efficacité classique cherche à déterminer si un traitement est plus
        participant à le Recherche Biomédicale (CCPPRB). L’aval                                                 efficace qu’un placebo ou qu’un traitement de référence (quand il existe
        du CCPPRB est nécessaire avant de débuter l’essai.                                                      dans l’indication évaluée). L’absence de différence statistique entre les
      • L’information et le consentement éclairé et signé du sujet sain                                         deux traitements n’est pas synonyme d’équivalence.
        (phase I) ou du patient (phase I, II et III) est indispensable.                                       - l’essai d’équivalence vise à démontrer qu’un traitement est équivalent à une
      • Le principe de base est la comparaison de différents traitements                                        référence et doit être conçu et défini a priori dans cette optique.
        ou modes de prévention attribués par tirage                                                           • Analyse des résultats : par ordre décroissant de conviction
        au sort (randomisation) garantissant que les facteurs autres que                                        1) analyse en Intention de Traitement (ITT), où tous les patients sont inclus dans
        les traitements sont contrôlés.                                                                            l’analyse pour le traitement qui leur a été attribué par la randomisation et les
                                                                                                                   manquants et perdus de vue sont considérés comme des échecs.
                                                                                                                2) Last Observation Carried Forward (LOCF) où la dernière observation
                                                                                                                   disponible est analysée comme si l’essai était allé à son terme.
                                                                                                                3) Per protocole où les données disponibles à la fin de l’essai rentrent dans la
                                                                                                                   comparaison quels que soient les sorties d’essai ou les perdus de vue.




                                                                                                                                                                                                 JUIN 1999
LA RELATION DOSE-EFFET                                                                                                                                                         Dr B. DIQUET
Aventis
Internat                   368                                            DANS LA PRESCRIPTION DU MÉDICAMENT
                                                                                                                                                                                                                                                         Pharmacologie clinique
                                                                                                                                                                                                                                                               Hôpital de la
                                                                                                                                                                                                                                                         Pitié-Salpétrière, Paris
                                                  AV E N T I S     I N T E R N AT    E S T      D I R I G É   PA R   :    W I L L I A M              B E R R E B I ,             PAT R I C K            G E P N E R ,     J E A N      N A U



               Pharmacocinétique                                                       Passage tissulaire                                                           Fixation réversible
                                                                                                                                                                      sur le récepteur                                  EFFET SECONDAIRE
 Absorption, distribution, métabolisme, élimination

                                                                                                                         CONCENTRATION
                                                             CONCENTRATION                                               AU SITE D’ACTION                                                                              EFFET
             DOSE                                              CIRCULANTE                                                                                                                                                                                       ex : modif. PA, glycémie
                                                                                                                            (récepteur)                                                                          PHARMACODYNAMIQUE

                                                                                                                                                                                                                                                            évalué sur :
                                                                                                                                                                                                                  EFFET THÉRAPEUTIQUE                        - marqueurs de substitution,
                                                                                                                                                                                                                                                             - clinique (ex : ↓ mortalité)


                                                                                                                 RELATION DOSE-EFFET

                                                                          RELATION HABITUELLE                                                           Emax . C                                                                        CAS PARTICULIERS
                                                                                                                                                    E = -----------------
                                                                                                                                                        CE50% + C
• Pour un effet donné, représentation                           • Chaque effet - thérapeutique                  où : E = effet                                                                                            • Fixation IRRÉVERSIBLE sur le récepteur
  par un modèle Emax                                                             - pharmacologique                   Emax = effet maximum                                                                                   Le modèle est différent
  (effet maximum)                                                                - indésirable                       CE50 = concentration d’agoniste produisant 50%                                                         (exemple : aspirine et inhibition de la
  - Courbe sigmoïde                                               a sa propre courbe concentration-                  de l’Emax                                                                                              cyclooxygénase plaquettaire).
  - Effet ↑ avec la concentration                                 effet (dose-effet)                                   = exposant exprimant la sigmoïdicité de la courbe,                                                   L’effet n’est plus relié à la dose ou à la
    puis plafonne                                               • plus la différence entre dose efficace             sans signification pharmacologique                                                                      concentration
                                                                  et dose toxique est grande plus la
                   Relation concentration-effet                   marge thérapeutique est grande                                                                                z = 2 x plus efficace que y
                                                                                                                                                                                                                          • Courbe en cloche (en U inversé)
  Max
                                                                                                                         Effet   100
                                                                                                                                                                                      z
             100                                                  Effet                                                                                                                                                                                 Effet
                                                                                                                                                                                          plus
                                                                                                                                                                                          efficace                        Quand la dose ↑ au-delà
             80                                                                                                                                                                                                           d’un seuil l’effet ↓
                                                                                thérapeutique                                    50                                                                                       (ex : nortryptiline)
                                                                                                                                       x et y           x                         y
                                              la relation est                                                                          même              y = 10 x moins
     (%)




                                              apparemment                                       indésirable                            efficacité        puissant que x
             50                     CE50      linéaire entre                                                                                         CE50                   CE50                                          conséquence thérapeutique
     Effet




                                    DE50      20% et 80%
                                              du max                                                                              0
                                                                             CE50          CE50                                                10                         100                1000                         Il faut tenter de ↓ la dose
                                                                             DE50          DE50                                               log concentration (ou dose)                                                 pour ↑ effet
             20                                                                                                                                                                                                                                                           Concentration / Dose
              0
                                                                                                                             !PUISSANCE ≠ EFFICACITÉ
                                         log concentration
                                         log dose                                                               La CE50 (DE50) traduit la puissance d’un agoniste :
                                                                                                                - très informatif de comparer les doses de différentes
 Courbe sigmoïde liant l’intensité de l’effet                                                                     molécules produisant la même amplitude d’effet
 au logarithme de la concentration (dose)
 plasmatique du médicament.                                                                                     - peu intéressant de comparer les effets produits
                                                                                                                  par les mêmes doses de différents agonistes




                                                                                                                                                                                                                                                                                   JUIN 1999
Dr M. MOLINIER-JASSON
                                                CRITÈRES D’IMPUTABILITÉ DES ACCIDENTS
Aventis
Internat       369                                    D’ORIGINE MÉDICAMENTEUSE
                                                                                                                                                                                               Centre Régional
                                                                                                                                                                                           de PharmacoVigilance
                                                                                                                                                                                         Hôpital de la Pitié-Salpétrière,
                              AV E N T I S   I N T E R N AT       E S T   D I R I G É     PA R    :   W I L L I A M   B E R R E B I ,   PAT R I C K   G E P N E R ,   J E A N   N A U                 Paris



• Imputabilité : probabilité de la relation de cause à                                     IMPUTABILITÉ                                                                               IMPUTABILITÉ
  effet entre un événement indésirable et un                                               INTRINSÈQUE                                                                               EXTRINSÈQUE
  médicament, définie par un score.
                                                                                                                                                                             varie dans le temps en fonction
• Sa détermination repose sur des critères : éléments                                                                                                                      de la connaissance du médicament
  objectifs, sensibles et reproductibles, totalement                                                                                                                              et de l’effet indésirable
  indépendants les uns des autres.
• Notification obligatoire de tous les effets indésirables
  d’origine médicamenteuse aux centres de
  pharmacovigilance




                     CRITÈRES CHRONOLOGIQUES                                                           CRITÈRES SÉMIOLOGIQUES                                             CRITÈRES BIBLIOGRAPHIQUES
       Éléments permettant de relier le médicament et l’effet                           Éléments permettant d’établir une éventuelle origine                          Probabilité à priori, indépendamment de la
       indésirable en fonction du délai d’apparition et/ou                              médicamenteuse à une pathologie, pour le malade                               chronologie et de la sémiologie, de la
       d’amélioration de l’évènement par rapport au médicament                          considéré.                                                                    relation entre l’évènement et le
                                                                                                                                                                      médicament.
       Cinétique du produit ou de ses métabolites (1/2 vie, VD,                         Eléments pathognomoniques pour le médicament (anticorps,
       élimination, etc…                                                                effet pharmacologique, etc)                                                   Livres de référence : Vidal, Meylers, Martindale.
       Evolution spontanée de la pathologie                                             Autres étiologies non médicamenteuses éliminées (s’appuie                     Publications isolées ou séries de cas dans
                                                                                        sur les consensus d’experts : voir ex.compl., avis spécialisés                littérature internationale (bases de données)
       C0 : médicament absent au moment de l’apparition de l’effet                      etc)                                                                          Notifications aux CRPV et au fabricant
            indésirable
       C1 : médicament présent au moment de l’effet indésirable,                        S0 : autre étiologie non médicamenteuse trouvée                               B0 : aucun cas retrouvé
            évolution inconnue ou pas d’amélioration à l’arrêt/ou bien C2               S1 : toutes les autres étiologies non éliminées (bilan sommaire)              B1 : quelques cas isolés
            + rechallenge négatif                                                       S2 : presque toutes les étiologies éliminées (bilan important                 B2 : séries de cas
       C2 : médicament présent au moment de l’effet et régression à                          mais incomplet)                                                          B3 : dans les livres de référence
            l’arrêt                                                                     S3 : toutes les étiologies éliminées (bilan exhaustif) ou bien
       C3 : C2 + rechallenge positif (même condition, même dose, même                        élément pathognomonique du médicament
            effet)




                                                               C0       C1       C2       C3                           I3 : vraisemblable
                                                      S0       I0       I0       I0       I0                           I2 : plausible
                                                      S1       I0       I1       I1       I3                           I1 : douteuse
                                                      S2       I0       I1       I2       I3                           Compatible
                                                      S3       I0       I2       I3       I4
                                                              Score d’imputabilité globale                             I0 Incompatible




                                                                                                                                                                                                                  JUIN 1999
Dr M. MOLINIER-JASSON
                                                              AFFECTIONS IATROGÉNIQUES
Aventis
Internat         370               liées à l’emploi des médicaments et du matériel à usage médical courant :
                                            principales causes, circonstances favorisantes, prévention
                                                                                                                                                                                           Centre Régional
                                                                                                                                                                                       de PharmacoVigilance
                                                                                                                                                                                     Hôpital de la Pitié-Salpétrière,
                              AV E N T I S   I N T E R N AT   E S T   D I R I G É   PA R    :   W I L L I A M   B E R R E B I ,   PAT R I C K   G E P N E R ,     J E A N    N A U                Paris


 • Iatrogénèse = problème de santé publique                                     MÉCANISMES DE LA IATROGENESE
 • Un médicament = principe actif + métabolites + excipients
 • Prévention de la iatrogénie = pharmaco, hémo et matériovigilance


   PHARMACOLOGIQUE                           IMMUNO-ALLERGIQUE                                     TOXIQUE                                    INFECTIEUX                               THÉSAURISMOSE

• Par non sélectivité pour un           • Reconnu sur : début brutal,               • Souvent concentration ou dose                 • Par contamination exogène :                • Accumulation d’un
  récepteur ou un site de récepteur       atteinte polyviscérale,                     dépendante (toxicité directe,                   bactérienne, virale ou autre                 médicament ou d’un produit
  (ex : dyskinésies sous                  éosinophilie sanguine,                      phototoxicité, carence vitaminique)                                                          (ex : dépôts cornéens sous
  neuroleptiques)                         AC antimédicament, tests                                                                                                                 amiodarone)
• Pharmacodynamique : tolérance           cutanés positifs
  (tachyphylaxie)
• Pharmacocinétique (interaction,                        ⇓                                                ⇓                                          ⇓                                           ⇓
  facteur de risque)
• Pharmacodépendance (physique                   PRÉVENTION                                      PRÉVENTION                                   PRÉVENTION                                 PRÉVENTION
  et psychique), sevrage                                                                                                                                                         • Surveillance
                  ⇓                   • Interrogatoire +++                          • Préférer les marges thérapeutiques           • Matériel à usage unique
                                      • Pas de réintroduction de la même              larges                                       • Surveillance des produits d’origine         • Limitation de la dose totale
                                        classe chimique                             • Adaptation posologique                         humaine ou animale (retrait des               cumulée
           PRÉVENTION
                                      • Désensibilisation                           • Respect des contre-indications                 lots contaminés, traçabilité
• Médicaments sélectifs                                                                                                              obligatoire pour les dérivés du
• Réduction des interactions                                                         FACTEURS DE RISQUE                              sang...)
• Arrêt progressif des traitements...


       GROSSESSE                             ÂGES EXTRÊMES                            POLYMORPHISME                                   PATHOLOGIES                                     INTERACTIONS
                                                                                        GÉNÉTIQUE                                    SOUS-JACENTES
• Tératogénèse possible si                (nouveau-né, vieillard)                                                                                                           • Incompatibilités physico-
  passage trans-placentaire          • Immaturité et/ou                      • ATCD personnels et familiaux             • Insuffisance hépatique, rénale, cardiaque...        chimiques, métaboliques,
  pendant l’organogénèse               dépassement des systèmes              • Dépistage d’un éventuel déficit           • Glaucome, adénome prostatique...                    pharmacodynamiques (fixation
                                       de détoxification                        enzymatique (ex : G6PD)                  • Dialyse...                                          protéique, induction ou inhibition
                                                                                                                        • ATCD allergiques                                    enzymatique, élimination...)
             ⇓                                        ⇓                                           ⇓                                           ⇓                                               ⇓

        PRÉVENTION                             PRÉVENTION                                  PRÉVENTION                                   PRÉVENTION                                     PRÉVENTION

• Éviter les médicaments            • Adaptation posologique                  • Respect des contre-indications              • Respect des contre-indications                • Limiter le nombre des médicaments
  tératogènes                         selon les fonctions                                                                   • Connaissance des voies de                     • Surveillance et adaptation
• Éviter les médicaments récents                                                                                              métabolisation et d’élimination                 posologique
                                                                                                                            • Adaptation posologique                        • Respect des contre-indications
                                                                                                                            • Interrogatoire




                                                                                                                                                                                                             JUIN 1999
SUBSTANCES INOTROPES POSITIVES                                                                                               Dr J.F. PATRAT
Aventis
Internat       371                                                           (DIGITOXINE et DIGOXINE)
                                                                                     Diagnostic, évolution
                                                                                                                                                                                  Service de Cardiologie,
                                                                                                                                                                                  Hôpital Ambroise Paré,
                                                                                                                                                                                  Boulogne - Billancourt
                             AV E N T I S   I N T E R N AT   E S T   D I R I G É   PA R   :   W I L L I A M   B E R R E B I ,   PAT R I C K   G E P N E R ,   J E A N   N A U




                                                                             GLUCOSIDES CARDIOTONIQUES
                                                                                       (inotropes ⊕)
                                                             • Inhibition de la pompe Na/K ATPase
                                                             • Diminution de la période réfractaire du myocarde
                                                             • Augmentation de la période réfractaire du tissu de conduction


                          CÉDILANIDE                                                        DIGOXINE                                                       DIGITOXINE
               • Action rapide                                                     • Action lente                                               • Action lente
               • 1/2 vie = 30 h                                                    • 1/2 vie = 36 h                                             • 1/2 vie = 4 à 6 jours
               • Début d'action = 30 mn                                            • Début d'action = 2 h                                       • Début d'action = 4 à 5 h
               • Elimination urinaire                                              • Elimination urinaire                                       • Elimination digestive (30 %) et urinaire (70 %)
               • Posologie : 1/2 à 1 ampoule x 3/j                                 • Métabolisme rénal à 80 %                                   • Métabolisme hépatique
                                                                                   • Posologie : 1/2 à 1 cp/j                                   • Posologie : 1/2 à 1 cp/j



                           INDICATIONS                                                 PRÉCAUTIONS                                                  CONTRE-INDICATIONS
           • Insuffisance cardiaque (surtout en AC / FA)         index thérapeutique faible                                               • BAV non appareillés
           • Troubles du rythme supra-ventriculaires             précautions si insuffisance rénale (digoxine)                            • TV et ESV polymorphes
             (AC / FA, flutter, TSA)                            • Adaptation au taux sanguins : - digoxine : 0,5 à 2,4 g/l                 • Syndrome de WOLF PARKINSON WHITE
                                                                                                 - digitoxine : 5 à 25 g/l                • Hypokaliémie, hypercalcémie
                                                               • Surveillance de la kaliémie                                              • CEE
                                                               • Arrêt du digitalique avant CEE                                           • CMO (+/-)




                                                                                   SURDOSAGE DIGITALIQUE                    troubles digestifs, neuro-sensoriels, conductifs et rythmiques
                                                                                                                            (TSA+++, ESV bigéminées)
                                                                                                                            conduite à tenir : - arrêt du digitalique et dosage sérique
                                                                                                                                                 - apport potassique (si hypokaliémie)
                                                                                                                                                 - sonde d'EES si BAV III
                                                                                                                                                 - DILANTIN® IV si hyper-excitabilité
                                                                                                                                                 - anticorps spécifique (si intoxication massive)




                                                                                                                                                                                                     JUIN 1999
Dr J.F. PATRAT
                                                                                     DIURÉTIQUES
Aventis
Internat       372                                                         Principes et règles d’utilisation
                                                                                                                                                                                     Service de Cardiologie,
                                                                                                                                                                                     Hôpital Ambroise Paré,
                                                                                                                                                                                     Boulogne - Billancourt
                             AV E N T I S     I N T E R N AT   E S T   D I R I G É   PA R   :   W I L L I A M   B E R R E B I ,   PAT R I C K   G E P N E R ,   J E A N   N A U




                                                                                                 DIURÉTIQUES


                                     HYPOKALIÉMIANTS                                                                  ÉPARGNEURS POTASSIQUES                                      ASSOCIATIONS
                                                                                                                                                                          MODURETIC®
                                                                                                                                                                          (amiloride + thiazidique)
             DIURÉTIQUES DE L'ANSE                              THIAZIDIQUES                             SPIRONOLACTONES                  AUTRES
                                                                                                                                                                          ALDACTAZINE®
  • Diminution de la réabsorption de sodium             • Diminution de la                       • Anti-aldostérone = inhibition  • Action indépendante
                                                                                                                                                                          (spironolactone + thiazidique)
  • Vasodilatation périphérique                           réabsorption de sodium par               compétitive de la liaison        de l'aldactone
                                                                                                                                                                          CYCLOTERIAM®
    LASILIX® :                                            le segment de dilution                   aldostérone sur récepteur        TERIAM®
                                                                                                                                                                          (triamtérène + thiazidique)
      - cp à 20, 40 et 500 mg                           • Diminution de la calciurie               cellulaire                       MODAMIDE®
      - gel. à 60 mg (forme retard)                       ESIDREX® : cp à 25 mg                    augmentation de l'élimination
      - amp. à 20 et 250 mg                                                                        urinaire de sodium et de HCO3-
    BURINEX® (5 mg # 80 mg de LASILIX®)                                                            ALDACTONE® : cp à 50 et 75 mg
                                                                                                   SOLUDACTONE® : amp à 100 mg




                             INDICATIONS                                                                                                EFFETS SECONDAIRES


   INSUFFISANCE                    HTA               SYNDROME                            TROUBLES                                     TROUBLES                   OTOTOXICITÉ                ALLERGIES
     CARDIAQUE                 LASILIX® ,           NÉPHROTIQUE                 HYDRO-ÉLECTROLYTIQUES                             MÉTABOLIQUES                  LASILIX® à fortes
  • OAP LASILIX®             thiazidique ou                                 • Hypokaliémie (diurétiques de l'anse,           • Hyperglycémie (thiazidiques)           doses
  • IC chronique :            association                                     thiazidiques)                                  • Hyperuricémie (thiazidiques,
      - LASILIX® (± IEC)                                                    • Hyperkaliémie (spironolactones)                  LASILIX®)
      - Anti-aldostérone (+/-)                                              • Alcalose métabolique (LASILIX®,                • Hyperlipémie (thiazidiques)
                                                                              thiazidiques)
                                                                            • Acidose hyperchlorémique
               Si insuffisance rénale associée, seuls les                     (épargneurs potassiques)
                  diurétiques de l'anse sont utilisables                    • Hyponatrémie, déshydratation,
                                                                              insuffisance rénale fonctionnelle




                                                                                                                                                                                                           JUIN 1999
Dr J.F. PATRAT
                                                                                     HÉPARINES
Aventis
Internat    373a                Principes et règles d’utilisation. Posologie des héparines non fractionnées
                                                                                                                                                                                   Service de Cardiologie,
                                                                                                                                                                                   Hôpital Ambroise Paré,
                                                                                                                                                                                   Boulogne - Billancourt
                            AV E N T I S    I N T E R N AT   E S T   D I R I G É   PA R   :   W I L L I A M   B E R R E B I ,   PAT R I C K   G E P N E R ,    J E A N   N A U




                           373b                                                                               HÉPARINES


                                                        NON FRACTIONNÉE (HNF)                                                         BAS POIDS MOLÉCULAIRE (HBPM)
           MODE D'ACTION
                                                    • HÉPARINE IV = héparinate de sodium
• Action anticoagulante par association à             ⇒ 1 ml = 5000 U                                     • LOVENOX® :                                        • INNOHEP® :
  l'antithrombine III (AT III)                                                                            - Préventif : 0,2 ml (2 000 UI Anti XA)             - Préventif :  0,25 ml (2 500 UI Anti XA)
                                                    • HÉPARINE SC = CALCIPARINE®
• Le complexe héparine/AT III a une                                                                                     0,4 ml (4 000 UI Anti XA)                            0,35 ml (3 500 UI Anti XA)
                                                      ⇒ 0,2 ml = 5000 U
  action instantanée                                                                                      - Curatif :   0,6 ml (6 000 UI Anti XA)                            0,45 ml (4 500 UI Anti XA)
• Effets :                                                                                                              0,8 ml (8 000 UI Anti XA)             - Curatif :    0,5 ml (10 000 UI Anti XA)
  Dose-dépendants                                                                                                       1 ml (10 000 UI Anti XA)                             0,7 et 0,9 ml
                                                                                                                                                              • FRAXIPARINE® : 0,3 ml = 3000 UI anti
  - Anti XA : même à faible concentration
                                                                                                                                                                XA (= 7 500 U. indice CHOAY)
  - Anti IIA : à fortes concentrations
                                                                                                                                                              • FRAGMINE® : 0,2 ml = 5000 UI anti XA
  Liés au poids moléculaire
  - HNF : effet anti XA = effet anti IIA
  - HBPM : effet anti XA > effet anti IIA                                                                     INDICATIONS


                                                 HNF                                                                                               HBPM


                        CURATIF                                PRÉVENTIF                                       PRÉVENTIF                                                  CURATIF
                      ⇒ 500 UI/kg/j                 ⇒ CALCIPARINE® = 0,2 ml X 3/j SC                             chirurgie                                               phlébites
• Thrombose veineuse profonde ± EP                  • Prévention des thromboses                    • LOVENOX® 2 000 UI : 0,2 ml/j SC                    • LOVENOX® 1 000 UI : 0,1 ml/10 kg x 2 / 24 h)
• Ischémie aiguë des membres                          veineuses chez l'alité                         et 4 000 UI : 0,4 ml/j SC                          • FRAXIPARINE® : 0,1 ml/10 kg x 2 / 24 h)
• Infarctus du myocarde, arythmie complète par FA                                                  • FRAXIPARINE® : 0,3 ml/j SC                         • INNOHEP® : 175 UI/kg en 1 injection SC
• Evaluation de l'efficacité :                                                                     • FRAGMINE® : 0,1 à 0,2 ml/j SC
           - TCA = 2 x témoin                                                                                                                                         angor instable
           - Héparinémie anti IIA = 0,2 à 0,4 UI/ml                                                    affection médicale aiguë                         • LOVENOX® 1 000 UI : 0,1 ml/10 kg x 2 / 24 h)
                                                                                                   • LOVENOX® 4 000 UI : 0,4 ml/j SC                    • FRAXIPARINE® : 0,1 ml/10 kg x 2 / 24 h)


                                                                                                PRÉCAUTIONS D'EMPLOI
                                                                 • Respect des précautions d'emploi : HTA mal contrôlée, ulcère gastro-duodénal évolutif
                                                                 • Adaptation au poids et aux contrôles biologiques (traitement curatif)
                                                                 • Surveillance des plaquettes +++ : thrombopénie à l'héparine survenant en majorité
                                                                   entre 5ème et 21ème jour de traitement (rare avec les HBPM)
                                                                 • Si hémorragie : neutralisation de l'héparine par sulfate de protamine




                                                                                                                                                                                                      JUIN 1999
Dr J.F. PATRAT
                                                                ANTI-VITAMINES K
Aventis
Internat   373b                                                Principes et règles d’utilisation
                                                                                                                                                                      Service de Cardiologie,
                                                                                                                                                                      Hôpital Ambroise Paré,
                                                                                                                                                                      Boulogne - Billancourt
                  AV E N T I S   I N T E R N AT   E S T    D I R I G É   PA R   :   W I L L I A M   B E R R E B I ,   PAT R I C K   G E P N E R ,   J E A N   N A U




373a              373c                                                              ANTI-VITAMINE K                                                             MODE D'ACTION
                                                                                                                                                    Interférence dans le métabolisme de la
                                                                                                                                                    vitamine K, induisant la synthèse de
                                           DÉRIVÉS DE LA COUMADINE                                      DÉRIVÉS DE L'INDANEDIONE                    PIVKA, non fonctionnels, sans activité
                                                                                                                                                    anti-coagulante
                                                    ex : SINTROM®                                               ex : PREVISCAN®


                                                                                     INDICATIONS
                                                                Thrombose veineuse profonde et EP (en relais
                                                                d'une héparinothérapie)
                                                                Prévention des accidents emboliques :
                                                                         - Cardiopathies très dilatées
                                                                         - AC / FA isolée, RM avec AC / FA ++
                                                                         - Prothèse valvulaire mécanique
                                                                         - Thrombus intra-ventriculaire gauche
                                                                         - AVC d'origine embolique
                                                                Déficits constitutionnels en AT III ou en Protéine C


                                                          CONDUITE DU TRAITEMENT / PRÉCAUTIONS D'EMPLOI
                          Respect des contre-indications
                          En relais de l'héparine : période de chevauchement jusqu'à équilibration du TP
                          Proscrire toute injection IM
                          Education du patient :
                                   - Risques de potentialisation : insuffisance rénale, hypolipémiants, sulfamides, Allopurinol, Amiodarone…
                                   - Risques d'inhibition : Cholestyramine, barbituriques, Rifampicine, aliments riches en Vit K (choux …)
                          Surveillance biologique +++ : TP et INR (International Normalized Ratio)
                                   - TP efficace : 25 à 35 % - INR : 3 à 4
                                   - Prévention primaire : TP # 40 % - INR : 2 à 3
                          Hémorragie grave :         - TP en urgence et arrêt de l'AVK
                                                     - PPSB
                                                     - Vitamine K1 en IV lent (±)




                                                                                                                                                                                         JUIN 1999
Dr J.F. PATRAT
                                                                       THROMBOLYTIQUES
Aventis
Internat     373c                                                      Principes et règles d’utilisation
                                                                                                                                                                              Service de Cardiologie,
                                                                                                                                                                              Hôpital Ambroise Paré,
                                                                                                                                                                              Boulogne - Billancourt
                           AV E N T I S   I N T E R N AT   E S T   D I R I G É   PA R   :   W I L L I A M   B E R R E B I ,   PAT R I C K   G E P N E R ,   J E A N   N A U




373b                                                                                    THROMBOLYTIQUES

                                                                    1ÈRE GÉNÉRATION                            2ÈME GÉNÉRATION
                                                            • Streptokinase : STREPTASE® *            • rt-PA : ACTILYSE®
                                                            • Urokinase :                             • APSAC : EMINASE® *
                                                              ACTOSOLV-UROKINASE®                     • Rétépelase : RAPILYSIN®

                                                                         * : substances immunogènes obtenues à partir
                                                                             d’enzymes d’origine streptococciques


              CONTRE-INDICATIONS                                                                                                                                  MÉCANISME D’ACTION
        ABSOLUES                    RELATIVES                                                                                                          • Enzymes activatrices du plasminogène
                                                                                                                                                       • Convertissant le plasminogène en plasmine
• Pathologie intracrânienne      • Âge > 70-80 ans                                                                                                     • Plasmine ⇒ lyse du fibrinogène et de la fibrine
• Péricardite                    • ATCD d’ulcère
                                                                                                                                                                  ⇒ ↓ fibrinogène, ↑ PDF
• HTA sévère                     • MCE violent
• Rétinopathie
• Chirurgie < 10 jours
• Ulcère évolutif
• Tumeur maligne
• Dissection aortique
• Ponction artérielle récente                                                               INDICATIONS
  non compressible
• Trouble de la crase sanguine                                                      • IDM à la phase aiguë
                                                                                    • EP massive
                                                                                    • Ischémie aiguë des membres inférieurs




                                                                                            COMPLICATIONS
                                                                            • Risque hémorragique
                                                                            • Allergie avec EMINASE® et STREPTASE®




                                                                                                                                                                                                 JUIN 1999
Dr J.F. PATRAT
                                                              INHIBITEURS CALCIQUES
Aventis
Internat    374a                                                       Principes et règles d’utilisation
                                                                                                                                                                               Service de Cardiologie,
                                                                                                                                                                               Hôpital Ambroise Paré,
                                                                                                                                                                               Boulogne - Billancourt
                           AV E N T I S   I N T E R N AT   E S T   D I R I G É   PA R   :   W I L L I A M    B E R R E B I ,   PAT R I C K   G E P N E R ,   J E A N   N A U




                          374b                                                      INHIBITEURS CALCIQUES



                     DIHYDROPYRIDINES (DHP)                  BENZOTHIAZÉPINES (BTZ)                     PHÉNYLALKYLAMINES (PA)                                AUTRES
                      ADALATE® 10 et 20 LP                 TILDIEM® 60                                      ISOPTINE® 40                           (UNICORDIUM® 100, 200, 300)
                      CHRONADALATE® 30                     BI-TILDIEM® 90 et 120                            ISOPTINE® 120
                      LOXEN® 20 LP                         MONOTILDIEM® LP 200 et LP 300                    ISOPTINE® 240 LP
                      AMLOR®, FLODIL®
                      BAYPRESS® NIDREL®
                      CALDINE®, ICAZ®



                             MODE D'ACTION
          ⇒ Inhibition sélective des canaux calciques dépendants
                      du potentiel de membrane (V.O.C.)
      Sur le muscle lisse vasculaire ⇒ relaxation ⇒ vaso-dilatation
      coronaire et diminution des résistances périphériques
      Sur le myocarde : effets chronotrope et inotrope variables selon
      les produits, ralentissement de la conduction AV




                               INDICATIONS                                              CONTRE-INDICATIONS                                             EFFETS SECONDAIRES
  • Insuffisance coronaire (angor spastique +++)                                   • Grossesse et allaitement                           Communs :
  • HTA                                                                            • BAV de haut degré                                   - Céphalées, vertiges
  • Troubles du rythme supra-ventriculaires et jonctionnels (ISOPTINE®)            • Dysfonction sinusale                                - Œdèmes des MI
  • Syndrome de RAYNAUD                                                            • Insuffisance cardiaque non                          - Palpitations, flush, hypotension
                                                                                     compensée (sauf AMLOR®)                            Spécifiques :
  N.B. : • Pour ADALATE® 10 et 20 LP, il existe actuellement 3 indications :                                                             - Torsade de pointe (Bépridil), surtout si allongement
           - Angor spastique                                                                                                               de QT et hypokaliémie
           - Angor stable, en association aux -bloquants
           - Phénomène de RAYNAUD
         • UNICORDIUM®
           - seule indication : Angor




                                                                                                                                                                                                  JUIN 1999
Dr J.F. PATRAT
                                                                            DÉRIVÉS NITRÉS
Aventis
Internat     374b                                                        Principes et règles d’utilisation
                                                                                                                                                                                    Service de Cardiologie,
                                                                                                                                                                                    Hôpital Ambroise Paré,
                                                                                                                                                                                    Boulogne - Billancourt
                           AV E N T I S   I N T E R N AT   E S T   D I R I G É   PA R   :   W I L L I A M   B E R R E B I ,    PAT R I C K   G E P N E R ,   J E A N    N A U




374a                      374c                                                               DÉRIVÉS NITRÉS

           MODE D'ACTION
 ⇒ vasodilatateurs à prédominance
   veineuse → diminution du retour
veineux → diminution de la précharge          ISOSORBIDE MONONITRATE                    ISOSORBIDE DINITRATE                            TRINITRINE                         A part : SYDNONIMINES
Vasodilatation veineuse par                              MONICOR     ®
                                                                                        RISORDAN , DISORLON
                                                                                                     ®               ®
                                                                                                                              NATIROSE , ®
                                                                                                                                                                             CORVASAL® 2 et 4 mg
  ↑ synthèse de prostaglandines par                                                                                           LENITRAL®                                        (donneur d'EDRF
endothélium ⇒ :                                                                                                               Dispositifs transdermiques :                et antiagrégant plaquettaire)
  Insuffisance cardiaque : ↓ des                                                                                               - NITRIDERM®, TRINIPATCH®,
  pressions de remplissage du VG                                                                                                 DIAFUSOR®…
  Coronaropathies : action anti-
  spastique, vasodilatation coronaire
  et redistribution du débit vers les
  couches sous-endocardiques



                                        INDICATIONS                         CONTRE-INDICATIONS                                 PRÉCAUTIONS D'EMPLOI                              EFFETS SECONDAIRES
                              • Angine de poitrine                       • CMO (↑ l'obstacle éjectionnel)                Respect d'intervalles libres sans prise                • Céphalées, flush
                              • Insuffisance cardiaque                   • Infarctus du VD (collapsus)                   de nitrés, car phénomène de tolérance                  • Tachycardie réflexe
                              • OAP                                                                                       ⇒ inefficacité en cas de prises continues             • Hypotension orthostatique
                              • Poussée hypertensive                                                                         à fortes doses                                     • Méthémoglobinémie
                                                                                                                         Dans l'infarctus aigu : pas de TNT                     • Allergie de contact avec
                                                                                                                         si atteinte du VD (car ↓ du remplissage)                 certains dispositifs
                                                                                                                         TNT sublinguale (cp ou spray) :                          transdermiques
                                                                                                                         - à prendre en position allongée
                                                                                                                         - risque d'hypotension sévère si posologie
                                                                                                                            importante
                                                                                                                         - à croquer et laisser fondre sous la langue
                                                                                                                            (éducation ++)
                                                                                                                         Dispositifs transdermiques :
                                                                                                                         - varier les sites




                                                                                                                                                                                                       JUIN 1999
Dr J.F. PATRAT
                            INHIBITEURS DE L’ENZYME DE CONVERSION DE L’ANGIOTENSINE
Aventis
Internat     374c                                                       Principes et règles d’utilisation
                                                                                                                                                                                 Service de Cardiologie,
                                                                                                                                                                                 Hôpital Ambroise Paré,
                                                                                                                                                                                 Boulogne - Billancourt
                            AV E N T I S   I N T E R N AT   E S T   D I R I G É   PA R   :   W I L L I A M   B E R R E B I ,   PAT R I C K   G E P N E R ,   J E A N   N A U




374b
             MODE D'ACTION                                              INHIBITEURS DE L'ENZYME DE CONVERSION
     IEC inhibition de la production                                      • LOPRIL® (25 ou 50 mg) :
     d'angiotensine II par blocage                                          - 50 mg/j pour HTA
     de l'enzyme de conversion                                              - jusqu'à 150 mg/j pour insuffisance cardiaque
     - ↓ production d'aldostérone                                         • RENITEC® (5 et 20 mg)
     - ↓ dégradation des bradykinines                                     • TRIATEC® (1,25 - 2,5 et 5 mg) …
       vasodilatatrices                                                   • Association IEC + diurétique :
                                                                            - CORENITEC®
                                                                            - CAPTEA®




                 INDICATIONS                                         CONTRE-INDICATIONS                                    PRÉCAUTIONS D'EMPLOI                           EFFETS SECONDAIRES
• HTA : diminution des résistances périphériques            • Grossesse et allaitement                              • Surveillance de la fonction rénale et             - Hypotension
  ⇒ vasodilatation                                          • Sténose bilatérale des artères rénales                  de la kaliémie                                    - Toux
• Insuffisance cardiaque :                                    (ou unilatérale sur rein unique)                      • Augmentation posologique progressive              - Altération de la fonction rénale
   - augmentation de l'index cardiaque                      • Allergie connue aux IEC                               • Eviter l'association aux diurétiques              - Agueusie
   - diminution de pré et post-charge                                                                                 hyperkaliémiants                                  - Eruption
• Infarctus avec fraction d'éjection basse (< 40 %)                                                                                                                     - Neutropénie, agranulocytose
                                                                                                                                                                        - Œdème de QUINCKE




                                                                                                                                                                                                     JUIN 1999
ANTIBIOTIQUES ANTIBACTÉRIENS
Aventis
Internat        375              Données générales sur les modes d’action et les mécanismes de résistance
                                                                                                                                                                                          Dr S. VIGNES
                                                                                                                                                                                     Service de Médecine Interne
                                                                                                                                                                                      Hôpital Saint-Louis, Paris
                               AV E N T I S    I N T E R N AT   E S T   D I R I G É    PA R   :    W I L L I A M   B E R R E B I ,   PAT R I C K   G E P N E R ,   J E A N   N A U



                               MODES D’ACTION                                                                                              MÉCANISMES DE RÉSISTANCE


        ACTION SUR LA PAROI                      ACTION SUR LE MÉTABOLISME                                       MODIFICATION DES CIBLES                                      ALTÉRATION
           BACTÉRIENNE                                 DE LA BACTÉRIE                                                 DE L’ANTIBIOTIQUE                                  DE LA PERMÉABILITÉ
• -lactamines : blocage de la synthèse                                                                   • -lactamines : diminution de l’affinité pour        • -lactamines : elles utilisent des canaux
  du peptidoglycane par des liaisons                                                                       la cible (PLP) (ex : apparition d’une nouvelle       transmembranaires des bactéries Gram
  covalentes aux PLP (protéines de liaison                                                                 PLP 2a des staphylocoques méthi-R)                   négatif, les porines, pour accéder aux
  à la pénicilline) avec mise en jeu de                                                                  • Macrolides et apparentés : méthylation               PLP. Une diminution de leur nombre,
  systèmes aboutissant à la mort cellulaire                                                                de la cible, sous-unité 50S ribosomale               combinée parfois à une -lactamase peut
• Glycopeptides (vancomycine,                                                                            • Quinolones : mutation de l’ADN gyrase                entraîner une résistance à l’antibiotique
  teicoplanine) : inhibition de la synthèse                                                              • Rifampicine : mutation de l’ARN
  du peptidoglycane
                                                                                                           polymérase                                ALTÉRATION
• Fosfomycine : inhibition de la synthèse
  des précurseurs du peptidoglycane                                                                                                                  DE L’ANTIBIOTIQUE
                                                                                                                                       • Hydrolyse chimique : -lactamines et
                                                                                                                                           -lactamases (dont l’activité est plus ou
                                                                                                                                         moins étendue, -lactamases à spectre
                       SYNTHÈSE                      SYNTHÈSE                         SYNTHÈSE                                           élargi). Elles peuvent être constitutives
                        DE L’ADN                   DES PROTÉINES                       DE L’ARN                                          (chromosomiques), acquises et
                                                                                                                                         transférables (plasmidiques)
                                                                                                                                       • Aminoglycosides : acétylation, adénylation
                                                                                                                                         ou phosphorylation enzymatiques
   Action sur l’ADN gyrase            Action sur                                    Action sur                                         • Phénicolés : acétylation de la molécule
 (topo-isomérase II : enzyme        l’hydrofolate                               l’ARN polymérase
permettant le surenroulement          réductase                                 • Rifampicine
          de l’ADN)                • Sulfamides
 • Quinolones et                   • Triméthoprime
   fluoroquinolones


      Sous-unité ribosomale 30S :         Sous-unité ribosomale 50S :              Sur la traduction
       blocage de l’élongation de la       blocage de l’élongation de la          des ARN messagers
            synthèse protéique                  synthèse protéique
                                                                                      • Fucidine
       • Aminoglycosides                      • Macrolides et apparentés
       • Cyclines                               (synergistines, lincosamides)
                                              • Phénicolés




                                                                                                                                                                                                         JUIN 1999
ANTIBIOTIQUES ANTIBACTÉRIENS
Aventis
Internat        376                                            Classification, principes et règles d’utilisation
                                                                                                                                                                                              Dr S. VIGNES
                                                                                                                                                                                        Service de Médecine Interne
                                                                                                                                                                                         Hôpital Saint-Louis, Paris
                               AV E N T I S   I N T E R N AT     E S T   D I R I G É   PA R   :   W I L L I A M    B E R R E B I ,   PAT R I C K    G E P N E R ,    J E A N   N A U




                                                                                                  CLASSIFICATIONS
                                                           Plusieurs types de classifications sont utilisées, reposant chacune sur un critère différent


        PAR FAMILLE                SUIVANT LA CIBLE                 EN FONCTION DU SPECTRE                                                          EN FONCTION DE L’ACTIVITÉ
                                                                           D’ACTION
Classification fondée sur la        Inhibition de la                                                               • Antibiotique bactériostatique : quand il inhibe après quelques heures la croissance
structure chimique de base         synthèse de la paroi,      • Étroite : pénicilline G : streptocoques,            bactérienne. Ex : cyclines, après incubation, l’inoculum bactérien reste identique.
ayant servi de support à           des protéines, de la         bacilles Gram positif,                            • Antibiotique bactéricide : entraînera une diminution de 99,9 % de l’inoculum bactérien
l’élaboration de molécules         synthèse des acides          glycopeptides : cocci Gram positifs                 initial (aminoglycosides). Ces deux notions de bactériostase et de bactéricidie dépendent
différentes, avec une              nucléiques…                • Large : céphalosporines de 3ème                     du micro-organisme en cause et de la concentration de l’antibiotique.
modification (élargissement) du                                  génération : bacilles Gram négatif,               • La vitesse de bactéricidie, c’est-à-dire la pente de décroissance de l’inoculum bactérien,
spectre de la molécule initiale.                                certains cocci Gram positif                         dépend de la concentration de l’antibiotique mais surtout de l’antibiotique lui-même.
Exemple :                                                     • La connaissance du spectre d’action                 On distingue les antibiotiques rapidement bactéricides comme les aminoglycosides ou
pénicilline G ⇒ céphalosporines,                                d’un antibiotique nécessite de préciser             les fluoroquinolones dont l’effet est concentration-dépendant (dépendant du pic sérique),
quinolones ⇒ fluoroquinolones                                    également les “trous du spectre” :                  des antibiotiques lentement bactéricides comme les -lactamines ou les glycopeptides dont
                                                                fluoroquinolones et streptocoques,                   l’effet est dit temps-dépendant (dépendant de la durée pendant laquelle la concentration de
                                                                anaérobies, céphalosporines et                      l’antibiotique est au-dessus de la concentration minimale inhibitrice). À cette notion est lié
                                                                Listeria monocytogénes.                             l’effet post-antibiotique, qui est la période d’inhibition persistante de la croissance bactérienne
                                                                                                                    après une brève exposition à l’antibiotique. Cet effet est essentiel pour les aminoglycosides et
                                                                                                                    permet, dans la plupart des utilisations, une administration unique quotidienne.


                                                                                          PRINCIPES D’UTILISATION
     • Accès de l’antibiotique au site infectieux : nécessité de concentrations suffisantes avec pénétration dans la bactérie pour atteindre la cible (ribosomes, PLP)
     • Action des antibiotiques sur les bactéries en phase de multiplication et non en phase quiescente
     • Prescription d’une antibiothérapie en fonction de la forte suspicion d’une infection bactérienne, du terrain (patient âgé, enfants), de la sévérité de l’infection (méningite, choc septique)
     • Antibiothérapie débutée après prélèvements bactériologiques : hémocultures, ECBU, ponction lombaire, pleurale,…
     • Adaptation au germe isolé après antibiogramme (détermination de la CMI = concentration minimale inhibitrice et CMB = concentration minimale bactéricide), ou supposé responsable
       de l’infection avec prescription probabiliste (empirique) telle que pneumopathies, infections ORL, urgence


                                                                                         RÈGLES D’ADMINISTRATION
      • Identification bactériologique si possible (lors des prélèvements)
      • Éléments pharmacocinétiques (en plus du spectre) : voie d’administration (absorption par voie orale nulle pour les aminoglycosides, glycopeptides), diffusion au site infectieux (barrière
        hémato-encéphalique, intraprostatique), activité intra-cellulaire pour bactéries à tropisme intra-cellulaire (Chlamydiæ, rickettsies), posologies adaptées à la voie d’élimination et au terrain
      • Éléments pharmacodynamiques : effet concentration ou temps-dépendant (voir plus haut) conditionnant le rythme d’administration
      • Association d’antibiotiques : infections sévères (septicémie, endocardite, péritonites), pour obtenir un effet synergique, élargir le spectre et diminuer l’émergence de mutants résistants
      • Durée variable suivant la localisation de l’infection, le germe en cause et le terrain
      • Surveillance de l’efficacité clinique (fièvre) et biologique (pouvoir bactéricide du sérum pour les endocardites, prélèvements bactériologiques négatifs) et de la tolérance (néphrotoxicité
        des aminoglycosides, réactions allergiques pour les -lactamines)




                                                                                                                                                                                                                JUIN 1999
ANTI-INFLAMMATOIRES NON STÉROÏDIENS
Aventis
Internat           377                                                               Principes et règles d’utilisation
                                                                                                                                                                                                       Dr P. GEPNER
                                                                                                                                                                                                 Service de Médecine Interne
                                                                                                                                                                                                   Hôpital Foch, Suresnes
                                     AV E N T I S       I N T E R N AT   E S T   D I R I G É   PA R   :    W I L L I A M   B E R R E B I ,   PAT R I C K    G E P N E R ,     J E A N   N A U


            CLASSIFICATION DES AINS
         (source : Dictionnaire VIDAL 1999)                       PRÉCAUTIONS ET CRITÈRES DE CHOIX                                  AINS                                    ACTIVITÉ ET MODE D’ACTION
AINS INDOLIQUES ET DÉRIVÉS
 Indométacine                                               • Choix = fonction des habitudes propres, car                                            • Propriétés pharmacologiques communes :
 Chrono-indocid® gél, Indocid ® gél                           efficacité et tolérance sont superposables pour                                          - anti-inflammatoire
 Sulindac                                                     tous les AINS                                                                            - antalgique
 Arthrocine® cp séc.                                                                                                                                   - antipyrétique
                                                            • Précautions d’utilisation :
AINS ARYLCARBOXYLIQUES                                                                                                                                 - antiagrégante plaquettaire
 Acide tiaprofénique                                           - recherche d’effets indésirables antérieurs
 Surgam® cp séc.                                               - éviter les associations AINS/AINS, AINS/corticoïdes,                                • Mode d’action :
 Alminoprofène                                                   AINS/anticoagulants                                                                   - inhibition de la cyclo-oxygénase (cox) dont il existe 2 types :
 Minalfène® cp enrobé                                          - recherche de la dose minimale efficace                                                   . la cox-1, enzyme constitutionnelle, qui produit les
 Diclofénac                                                                                                                                                 prostaglandines (PG) cytoprotectrices de la muqueuse
 - Diclofénac seul                                             - éviter les prescriptions prolongées
 Voltarène® cp gastrorésistant, sol inj IM, suppos             - éviter les AINS chez les sujets à risque de                                                gastrique
 Voltarène® LP cp enrobé LP                                      complications gastroduodénales (> 65 ans,                                                . la cox-2, enzyme inductible, qui produit les PG pro-inflammatoires
 - Diclofénac associé au misoprostol                             antécédents ulcéreux). Si prescription nécessaire :           INDICATIONS                ⇒ recherche des AINS inhibant la cox-2 en respectant le plus
 Artotec® cp à double noyau gastrorésistant                                                                                                                 possible la cox-1
 Étodolac                                                        association à l’oméprazole ou au misoprostol                THÉRAPEUTIQUES
 Lodine® cp enrobé, Lodine® LP cp LP                           - surveillance clinique et biologique +++                                               - action sur les polynucléaires neutrophiles
 Flurbiprofène
 Antadys® cp enrobé
 Cébutid® cp enrobé, suppos, Cébutid® LP cp LP
 Ibuprofène
 Brufen® cp enrobé, suppos                                                                                EN RHUMATOLOGIE                                                                              AUTRES
 Nureflex® susp buv, Nureflex® LP gél                                                                                                                                                     • ORL : sinusites, angines …
 Kétoprofène
 Bi-Profénid® cp séc                                                         AU LONG COURS                                              COURTE DURÉE                                    • Stomatologie
 Profénid® cp enrobé, gél, pdre et solv p sol inj IM,                                                                                                                                   • Traumatologie : entorses …
   pdre p sol p perf IV, sol inj IM (CC), suppos                 • Rhumatismes inflammatoires chroniques :            • Poussées douloureuses d’arthrose                                 • Gynécologie : dysménorrhées,
 Profénid® LP cp enrobé LP, gél LP                                 PR, SPA, rhumatisme psoriasique,                  • Lombalgies et lombo-sciatiques                                     ménorragies …
 Topfena® gél, pdre et solv p sol inj IM, Topfena® LP              arthrites réactionnelles                          • Problèmes abarticulaires (tendinites, bursites)
   gél (microganules LP)                                                                                                                                                                • Phlébologie : phlébites superficielles
 Naproxène                                                       • Arthroses douloureuses et invalidantes            • Arthrites microcristallines (goutte, CCA)                        • Urologie : colique néphrétique
 Apranax® cp enrobé, cp enrobé séc, granulé p                      (genou et hanche ++)                                                                                                 • Cancérologie
   susp buv, suppos
 Naprosyne® cp, suppos
AINS DÉRIVÉS OXICAM                                                                                                   EFFETS SECONDAIRES
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 Mobic® cp, cp séc, suppos
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 Brexin® cp séc, pdre p susp buv
 Cycladol® cp séc, pdre p susp buv                          • Digestifs :                                                                                             = Accidents d’hypersensibilité (type I, II et III
 Feldène® gél, sol inj IM, suppos, Feldène®                   - Bénins : épigastralgies, nausées, douleurs abdominales, troubles du transit                               dans la classification de GELL et COOMBS)
   Dispersible cp dispersible séc
 Ténoxicam
                                                              - Sévères : ulcères ± hémorragie ± perforation ⇒ prévention ++ par oméprazole                 • Cutanés :
 Tilcotil® cp enrobé séc, pdre et solv p sol inj IM,             (MOPRAL ® 20) ou misoprostol (CYTOTEC ®) si facteurs de risque                               - Bénins : urticaire, rash, éruptions prurigineuses
   suppos                                                   • Bronchospasme (chez sujets asthmatiques)                                                        - Sévères : érythème polymorphe, STEVENS JOHNSON, LYELL
AINS FÉNAMATES                                              • Rénaux :                                                                                      • Hématologiques :
 Nifluril® gél, suppos, suppos séc                             - Insuffisance rénale fonctionnelle d’origine hémodynamique                                     - Périphériques : thrombopénie ++, anémie, leuconeutropénie
AINS PYRAZOLÉS                                                - Nécrose papillaire (rare)
 Phénylbutazone                                                                                                                                               - Centraux (+ fréquents avec pyrazolés) : atteinte d’une ou
 Butazolidine® cp enrobé, suppos                              - Troubles ioniques : hyponatrémie, hyperkaliémie                                               plusieurs lignées
AUTRES AINS                                                   - d’une HTA pré-existante                                                                     • Hépatiques : hépatite cytolytique, cholestatique ou mixte
 Nexen® cp                                                  • Effets toxiques : ototoxicité, céphalées, vertiges                                            • Rénaux : néphropathies immunocellulaires




                                                                                                                                                                                                                         JUIN 1999
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thérapeutique

  • 1. ESSAIS CLINIQUES Dr B. DIQUET Aventis Internat 367 Principes méthodologiques et aspects éthiques de l’évaluation des thérapeutiques Pharmacologie clinique Hôpital de la Pitié-Salpétrière, Paris AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U ESSAIS CLINIQUES ⇒ évaluation de l’efficacité et de la tolérance d’un traitement dans une indication définie ASPECTS ÉTHIQUES PRINCIPES MÉTHODOLOGIQUES ⇒ définie par la loi Huriet-Sérusclat (J.O. 22/12/1988 modifiée • Le protocole décrit : les traitements, les sujets, le plan expérimental 25/01/1990) relative à la protection des personnes qui se prêtent à (groupes //, croisé, carré latin…), l’aveugle ou le double aveugle, le nombre des recherches biomédicales fixe le cadre juridique de la recherche. de sujets nécessaires pour mettre en évidence l’effet recherché (calcul de • L’essai clinique doit toujours être précédé de la rédaction d’un puissance), les critères de jugements de l’efficacité et la méthode statistique protocole détaillé précisant le Promoteur de l’essai et d’analyse des résultats. l’Investigateur. Celui-ci est responsable de la soumission • Deux types d’essais : du projet à un Comité Consultatif de Protection des Personnes - l’essai d’efficacité classique cherche à déterminer si un traitement est plus participant à le Recherche Biomédicale (CCPPRB). L’aval efficace qu’un placebo ou qu’un traitement de référence (quand il existe du CCPPRB est nécessaire avant de débuter l’essai. dans l’indication évaluée). L’absence de différence statistique entre les • L’information et le consentement éclairé et signé du sujet sain deux traitements n’est pas synonyme d’équivalence. (phase I) ou du patient (phase I, II et III) est indispensable. - l’essai d’équivalence vise à démontrer qu’un traitement est équivalent à une • Le principe de base est la comparaison de différents traitements référence et doit être conçu et défini a priori dans cette optique. ou modes de prévention attribués par tirage • Analyse des résultats : par ordre décroissant de conviction au sort (randomisation) garantissant que les facteurs autres que 1) analyse en Intention de Traitement (ITT), où tous les patients sont inclus dans les traitements sont contrôlés. l’analyse pour le traitement qui leur a été attribué par la randomisation et les manquants et perdus de vue sont considérés comme des échecs. 2) Last Observation Carried Forward (LOCF) où la dernière observation disponible est analysée comme si l’essai était allé à son terme. 3) Per protocole où les données disponibles à la fin de l’essai rentrent dans la comparaison quels que soient les sorties d’essai ou les perdus de vue. JUIN 1999
  • 2. LA RELATION DOSE-EFFET Dr B. DIQUET Aventis Internat 368 DANS LA PRESCRIPTION DU MÉDICAMENT Pharmacologie clinique Hôpital de la Pitié-Salpétrière, Paris AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U Pharmacocinétique Passage tissulaire Fixation réversible sur le récepteur EFFET SECONDAIRE Absorption, distribution, métabolisme, élimination CONCENTRATION CONCENTRATION AU SITE D’ACTION EFFET DOSE CIRCULANTE ex : modif. PA, glycémie (récepteur) PHARMACODYNAMIQUE évalué sur : EFFET THÉRAPEUTIQUE - marqueurs de substitution, - clinique (ex : ↓ mortalité) RELATION DOSE-EFFET RELATION HABITUELLE Emax . C CAS PARTICULIERS E = ----------------- CE50% + C • Pour un effet donné, représentation • Chaque effet - thérapeutique où : E = effet • Fixation IRRÉVERSIBLE sur le récepteur par un modèle Emax - pharmacologique Emax = effet maximum Le modèle est différent (effet maximum) - indésirable CE50 = concentration d’agoniste produisant 50% (exemple : aspirine et inhibition de la - Courbe sigmoïde a sa propre courbe concentration- de l’Emax cyclooxygénase plaquettaire). - Effet ↑ avec la concentration effet (dose-effet) = exposant exprimant la sigmoïdicité de la courbe, L’effet n’est plus relié à la dose ou à la puis plafonne • plus la différence entre dose efficace sans signification pharmacologique concentration et dose toxique est grande plus la Relation concentration-effet marge thérapeutique est grande z = 2 x plus efficace que y • Courbe en cloche (en U inversé) Max Effet 100 z 100 Effet Effet plus efficace Quand la dose ↑ au-delà 80 d’un seuil l’effet ↓ thérapeutique 50 (ex : nortryptiline) x et y x y la relation est même y = 10 x moins (%) apparemment indésirable efficacité puissant que x 50 CE50 linéaire entre CE50 CE50 conséquence thérapeutique Effet DE50 20% et 80% du max 0 CE50 CE50 10 100 1000 Il faut tenter de ↓ la dose DE50 DE50 log concentration (ou dose) pour ↑ effet 20 Concentration / Dose 0 !PUISSANCE ≠ EFFICACITÉ log concentration log dose La CE50 (DE50) traduit la puissance d’un agoniste : - très informatif de comparer les doses de différentes Courbe sigmoïde liant l’intensité de l’effet molécules produisant la même amplitude d’effet au logarithme de la concentration (dose) plasmatique du médicament. - peu intéressant de comparer les effets produits par les mêmes doses de différents agonistes JUIN 1999
  • 3. Dr M. MOLINIER-JASSON CRITÈRES D’IMPUTABILITÉ DES ACCIDENTS Aventis Internat 369 D’ORIGINE MÉDICAMENTEUSE Centre Régional de PharmacoVigilance Hôpital de la Pitié-Salpétrière, AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U Paris • Imputabilité : probabilité de la relation de cause à IMPUTABILITÉ IMPUTABILITÉ effet entre un événement indésirable et un INTRINSÈQUE EXTRINSÈQUE médicament, définie par un score. varie dans le temps en fonction • Sa détermination repose sur des critères : éléments de la connaissance du médicament objectifs, sensibles et reproductibles, totalement et de l’effet indésirable indépendants les uns des autres. • Notification obligatoire de tous les effets indésirables d’origine médicamenteuse aux centres de pharmacovigilance CRITÈRES CHRONOLOGIQUES CRITÈRES SÉMIOLOGIQUES CRITÈRES BIBLIOGRAPHIQUES Éléments permettant de relier le médicament et l’effet Éléments permettant d’établir une éventuelle origine Probabilité à priori, indépendamment de la indésirable en fonction du délai d’apparition et/ou médicamenteuse à une pathologie, pour le malade chronologie et de la sémiologie, de la d’amélioration de l’évènement par rapport au médicament considéré. relation entre l’évènement et le médicament. Cinétique du produit ou de ses métabolites (1/2 vie, VD, Eléments pathognomoniques pour le médicament (anticorps, élimination, etc… effet pharmacologique, etc) Livres de référence : Vidal, Meylers, Martindale. Evolution spontanée de la pathologie Autres étiologies non médicamenteuses éliminées (s’appuie Publications isolées ou séries de cas dans sur les consensus d’experts : voir ex.compl., avis spécialisés littérature internationale (bases de données) C0 : médicament absent au moment de l’apparition de l’effet etc) Notifications aux CRPV et au fabricant indésirable C1 : médicament présent au moment de l’effet indésirable, S0 : autre étiologie non médicamenteuse trouvée B0 : aucun cas retrouvé évolution inconnue ou pas d’amélioration à l’arrêt/ou bien C2 S1 : toutes les autres étiologies non éliminées (bilan sommaire) B1 : quelques cas isolés + rechallenge négatif S2 : presque toutes les étiologies éliminées (bilan important B2 : séries de cas C2 : médicament présent au moment de l’effet et régression à mais incomplet) B3 : dans les livres de référence l’arrêt S3 : toutes les étiologies éliminées (bilan exhaustif) ou bien C3 : C2 + rechallenge positif (même condition, même dose, même élément pathognomonique du médicament effet) C0 C1 C2 C3 I3 : vraisemblable S0 I0 I0 I0 I0 I2 : plausible S1 I0 I1 I1 I3 I1 : douteuse S2 I0 I1 I2 I3 Compatible S3 I0 I2 I3 I4 Score d’imputabilité globale I0 Incompatible JUIN 1999
  • 4. Dr M. MOLINIER-JASSON AFFECTIONS IATROGÉNIQUES Aventis Internat 370 liées à l’emploi des médicaments et du matériel à usage médical courant : principales causes, circonstances favorisantes, prévention Centre Régional de PharmacoVigilance Hôpital de la Pitié-Salpétrière, AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U Paris • Iatrogénèse = problème de santé publique MÉCANISMES DE LA IATROGENESE • Un médicament = principe actif + métabolites + excipients • Prévention de la iatrogénie = pharmaco, hémo et matériovigilance PHARMACOLOGIQUE IMMUNO-ALLERGIQUE TOXIQUE INFECTIEUX THÉSAURISMOSE • Par non sélectivité pour un • Reconnu sur : début brutal, • Souvent concentration ou dose • Par contamination exogène : • Accumulation d’un récepteur ou un site de récepteur atteinte polyviscérale, dépendante (toxicité directe, bactérienne, virale ou autre médicament ou d’un produit (ex : dyskinésies sous éosinophilie sanguine, phototoxicité, carence vitaminique) (ex : dépôts cornéens sous neuroleptiques) AC antimédicament, tests amiodarone) • Pharmacodynamique : tolérance cutanés positifs (tachyphylaxie) • Pharmacocinétique (interaction, ⇓ ⇓ ⇓ ⇓ facteur de risque) • Pharmacodépendance (physique PRÉVENTION PRÉVENTION PRÉVENTION PRÉVENTION et psychique), sevrage • Surveillance ⇓ • Interrogatoire +++ • Préférer les marges thérapeutiques • Matériel à usage unique • Pas de réintroduction de la même larges • Surveillance des produits d’origine • Limitation de la dose totale classe chimique • Adaptation posologique humaine ou animale (retrait des cumulée PRÉVENTION • Désensibilisation • Respect des contre-indications lots contaminés, traçabilité • Médicaments sélectifs obligatoire pour les dérivés du • Réduction des interactions FACTEURS DE RISQUE sang...) • Arrêt progressif des traitements... GROSSESSE ÂGES EXTRÊMES POLYMORPHISME PATHOLOGIES INTERACTIONS GÉNÉTIQUE SOUS-JACENTES • Tératogénèse possible si (nouveau-né, vieillard) • Incompatibilités physico- passage trans-placentaire • Immaturité et/ou • ATCD personnels et familiaux • Insuffisance hépatique, rénale, cardiaque... chimiques, métaboliques, pendant l’organogénèse dépassement des systèmes • Dépistage d’un éventuel déficit • Glaucome, adénome prostatique... pharmacodynamiques (fixation de détoxification enzymatique (ex : G6PD) • Dialyse... protéique, induction ou inhibition • ATCD allergiques enzymatique, élimination...) ⇓ ⇓ ⇓ ⇓ ⇓ PRÉVENTION PRÉVENTION PRÉVENTION PRÉVENTION PRÉVENTION • Éviter les médicaments • Adaptation posologique • Respect des contre-indications • Respect des contre-indications • Limiter le nombre des médicaments tératogènes selon les fonctions • Connaissance des voies de • Surveillance et adaptation • Éviter les médicaments récents métabolisation et d’élimination posologique • Adaptation posologique • Respect des contre-indications • Interrogatoire JUIN 1999
  • 5. SUBSTANCES INOTROPES POSITIVES Dr J.F. PATRAT Aventis Internat 371 (DIGITOXINE et DIGOXINE) Diagnostic, évolution Service de Cardiologie, Hôpital Ambroise Paré, Boulogne - Billancourt AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U GLUCOSIDES CARDIOTONIQUES (inotropes ⊕) • Inhibition de la pompe Na/K ATPase • Diminution de la période réfractaire du myocarde • Augmentation de la période réfractaire du tissu de conduction CÉDILANIDE DIGOXINE DIGITOXINE • Action rapide • Action lente • Action lente • 1/2 vie = 30 h • 1/2 vie = 36 h • 1/2 vie = 4 à 6 jours • Début d'action = 30 mn • Début d'action = 2 h • Début d'action = 4 à 5 h • Elimination urinaire • Elimination urinaire • Elimination digestive (30 %) et urinaire (70 %) • Posologie : 1/2 à 1 ampoule x 3/j • Métabolisme rénal à 80 % • Métabolisme hépatique • Posologie : 1/2 à 1 cp/j • Posologie : 1/2 à 1 cp/j INDICATIONS PRÉCAUTIONS CONTRE-INDICATIONS • Insuffisance cardiaque (surtout en AC / FA) index thérapeutique faible • BAV non appareillés • Troubles du rythme supra-ventriculaires précautions si insuffisance rénale (digoxine) • TV et ESV polymorphes (AC / FA, flutter, TSA) • Adaptation au taux sanguins : - digoxine : 0,5 à 2,4 g/l • Syndrome de WOLF PARKINSON WHITE - digitoxine : 5 à 25 g/l • Hypokaliémie, hypercalcémie • Surveillance de la kaliémie • CEE • Arrêt du digitalique avant CEE • CMO (+/-) SURDOSAGE DIGITALIQUE troubles digestifs, neuro-sensoriels, conductifs et rythmiques (TSA+++, ESV bigéminées) conduite à tenir : - arrêt du digitalique et dosage sérique - apport potassique (si hypokaliémie) - sonde d'EES si BAV III - DILANTIN® IV si hyper-excitabilité - anticorps spécifique (si intoxication massive) JUIN 1999
  • 6. Dr J.F. PATRAT DIURÉTIQUES Aventis Internat 372 Principes et règles d’utilisation Service de Cardiologie, Hôpital Ambroise Paré, Boulogne - Billancourt AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U DIURÉTIQUES HYPOKALIÉMIANTS ÉPARGNEURS POTASSIQUES ASSOCIATIONS MODURETIC® (amiloride + thiazidique) DIURÉTIQUES DE L'ANSE THIAZIDIQUES SPIRONOLACTONES AUTRES ALDACTAZINE® • Diminution de la réabsorption de sodium • Diminution de la • Anti-aldostérone = inhibition • Action indépendante (spironolactone + thiazidique) • Vasodilatation périphérique réabsorption de sodium par compétitive de la liaison de l'aldactone CYCLOTERIAM® LASILIX® : le segment de dilution aldostérone sur récepteur TERIAM® (triamtérène + thiazidique) - cp à 20, 40 et 500 mg • Diminution de la calciurie cellulaire MODAMIDE® - gel. à 60 mg (forme retard) ESIDREX® : cp à 25 mg augmentation de l'élimination - amp. à 20 et 250 mg urinaire de sodium et de HCO3- BURINEX® (5 mg # 80 mg de LASILIX®) ALDACTONE® : cp à 50 et 75 mg SOLUDACTONE® : amp à 100 mg INDICATIONS EFFETS SECONDAIRES INSUFFISANCE HTA SYNDROME TROUBLES TROUBLES OTOTOXICITÉ ALLERGIES CARDIAQUE LASILIX® , NÉPHROTIQUE HYDRO-ÉLECTROLYTIQUES MÉTABOLIQUES LASILIX® à fortes • OAP LASILIX® thiazidique ou • Hypokaliémie (diurétiques de l'anse, • Hyperglycémie (thiazidiques) doses • IC chronique : association thiazidiques) • Hyperuricémie (thiazidiques, - LASILIX® (± IEC) • Hyperkaliémie (spironolactones) LASILIX®) - Anti-aldostérone (+/-) • Alcalose métabolique (LASILIX®, • Hyperlipémie (thiazidiques) thiazidiques) • Acidose hyperchlorémique Si insuffisance rénale associée, seuls les (épargneurs potassiques) diurétiques de l'anse sont utilisables • Hyponatrémie, déshydratation, insuffisance rénale fonctionnelle JUIN 1999
  • 7. Dr J.F. PATRAT HÉPARINES Aventis Internat 373a Principes et règles d’utilisation. Posologie des héparines non fractionnées Service de Cardiologie, Hôpital Ambroise Paré, Boulogne - Billancourt AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U 373b HÉPARINES NON FRACTIONNÉE (HNF) BAS POIDS MOLÉCULAIRE (HBPM) MODE D'ACTION • HÉPARINE IV = héparinate de sodium • Action anticoagulante par association à ⇒ 1 ml = 5000 U • LOVENOX® : • INNOHEP® : l'antithrombine III (AT III) - Préventif : 0,2 ml (2 000 UI Anti XA) - Préventif : 0,25 ml (2 500 UI Anti XA) • HÉPARINE SC = CALCIPARINE® • Le complexe héparine/AT III a une 0,4 ml (4 000 UI Anti XA) 0,35 ml (3 500 UI Anti XA) ⇒ 0,2 ml = 5000 U action instantanée - Curatif : 0,6 ml (6 000 UI Anti XA) 0,45 ml (4 500 UI Anti XA) • Effets : 0,8 ml (8 000 UI Anti XA) - Curatif : 0,5 ml (10 000 UI Anti XA) Dose-dépendants 1 ml (10 000 UI Anti XA) 0,7 et 0,9 ml • FRAXIPARINE® : 0,3 ml = 3000 UI anti - Anti XA : même à faible concentration XA (= 7 500 U. indice CHOAY) - Anti IIA : à fortes concentrations • FRAGMINE® : 0,2 ml = 5000 UI anti XA Liés au poids moléculaire - HNF : effet anti XA = effet anti IIA - HBPM : effet anti XA > effet anti IIA INDICATIONS HNF HBPM CURATIF PRÉVENTIF PRÉVENTIF CURATIF ⇒ 500 UI/kg/j ⇒ CALCIPARINE® = 0,2 ml X 3/j SC chirurgie phlébites • Thrombose veineuse profonde ± EP • Prévention des thromboses • LOVENOX® 2 000 UI : 0,2 ml/j SC • LOVENOX® 1 000 UI : 0,1 ml/10 kg x 2 / 24 h) • Ischémie aiguë des membres veineuses chez l'alité et 4 000 UI : 0,4 ml/j SC • FRAXIPARINE® : 0,1 ml/10 kg x 2 / 24 h) • Infarctus du myocarde, arythmie complète par FA • FRAXIPARINE® : 0,3 ml/j SC • INNOHEP® : 175 UI/kg en 1 injection SC • Evaluation de l'efficacité : • FRAGMINE® : 0,1 à 0,2 ml/j SC - TCA = 2 x témoin angor instable - Héparinémie anti IIA = 0,2 à 0,4 UI/ml affection médicale aiguë • LOVENOX® 1 000 UI : 0,1 ml/10 kg x 2 / 24 h) • LOVENOX® 4 000 UI : 0,4 ml/j SC • FRAXIPARINE® : 0,1 ml/10 kg x 2 / 24 h) PRÉCAUTIONS D'EMPLOI • Respect des précautions d'emploi : HTA mal contrôlée, ulcère gastro-duodénal évolutif • Adaptation au poids et aux contrôles biologiques (traitement curatif) • Surveillance des plaquettes +++ : thrombopénie à l'héparine survenant en majorité entre 5ème et 21ème jour de traitement (rare avec les HBPM) • Si hémorragie : neutralisation de l'héparine par sulfate de protamine JUIN 1999
  • 8. Dr J.F. PATRAT ANTI-VITAMINES K Aventis Internat 373b Principes et règles d’utilisation Service de Cardiologie, Hôpital Ambroise Paré, Boulogne - Billancourt AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U 373a 373c ANTI-VITAMINE K MODE D'ACTION Interférence dans le métabolisme de la vitamine K, induisant la synthèse de DÉRIVÉS DE LA COUMADINE DÉRIVÉS DE L'INDANEDIONE PIVKA, non fonctionnels, sans activité anti-coagulante ex : SINTROM® ex : PREVISCAN® INDICATIONS Thrombose veineuse profonde et EP (en relais d'une héparinothérapie) Prévention des accidents emboliques : - Cardiopathies très dilatées - AC / FA isolée, RM avec AC / FA ++ - Prothèse valvulaire mécanique - Thrombus intra-ventriculaire gauche - AVC d'origine embolique Déficits constitutionnels en AT III ou en Protéine C CONDUITE DU TRAITEMENT / PRÉCAUTIONS D'EMPLOI Respect des contre-indications En relais de l'héparine : période de chevauchement jusqu'à équilibration du TP Proscrire toute injection IM Education du patient : - Risques de potentialisation : insuffisance rénale, hypolipémiants, sulfamides, Allopurinol, Amiodarone… - Risques d'inhibition : Cholestyramine, barbituriques, Rifampicine, aliments riches en Vit K (choux …) Surveillance biologique +++ : TP et INR (International Normalized Ratio) - TP efficace : 25 à 35 % - INR : 3 à 4 - Prévention primaire : TP # 40 % - INR : 2 à 3 Hémorragie grave : - TP en urgence et arrêt de l'AVK - PPSB - Vitamine K1 en IV lent (±) JUIN 1999
  • 9. Dr J.F. PATRAT THROMBOLYTIQUES Aventis Internat 373c Principes et règles d’utilisation Service de Cardiologie, Hôpital Ambroise Paré, Boulogne - Billancourt AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U 373b THROMBOLYTIQUES 1ÈRE GÉNÉRATION 2ÈME GÉNÉRATION • Streptokinase : STREPTASE® * • rt-PA : ACTILYSE® • Urokinase : • APSAC : EMINASE® * ACTOSOLV-UROKINASE® • Rétépelase : RAPILYSIN® * : substances immunogènes obtenues à partir d’enzymes d’origine streptococciques CONTRE-INDICATIONS MÉCANISME D’ACTION ABSOLUES RELATIVES • Enzymes activatrices du plasminogène • Convertissant le plasminogène en plasmine • Pathologie intracrânienne • Âge > 70-80 ans • Plasmine ⇒ lyse du fibrinogène et de la fibrine • Péricardite • ATCD d’ulcère ⇒ ↓ fibrinogène, ↑ PDF • HTA sévère • MCE violent • Rétinopathie • Chirurgie < 10 jours • Ulcère évolutif • Tumeur maligne • Dissection aortique • Ponction artérielle récente INDICATIONS non compressible • Trouble de la crase sanguine • IDM à la phase aiguë • EP massive • Ischémie aiguë des membres inférieurs COMPLICATIONS • Risque hémorragique • Allergie avec EMINASE® et STREPTASE® JUIN 1999
  • 10. Dr J.F. PATRAT INHIBITEURS CALCIQUES Aventis Internat 374a Principes et règles d’utilisation Service de Cardiologie, Hôpital Ambroise Paré, Boulogne - Billancourt AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U 374b INHIBITEURS CALCIQUES DIHYDROPYRIDINES (DHP) BENZOTHIAZÉPINES (BTZ) PHÉNYLALKYLAMINES (PA) AUTRES ADALATE® 10 et 20 LP TILDIEM® 60 ISOPTINE® 40 (UNICORDIUM® 100, 200, 300) CHRONADALATE® 30 BI-TILDIEM® 90 et 120 ISOPTINE® 120 LOXEN® 20 LP MONOTILDIEM® LP 200 et LP 300 ISOPTINE® 240 LP AMLOR®, FLODIL® BAYPRESS® NIDREL® CALDINE®, ICAZ® MODE D'ACTION ⇒ Inhibition sélective des canaux calciques dépendants du potentiel de membrane (V.O.C.) Sur le muscle lisse vasculaire ⇒ relaxation ⇒ vaso-dilatation coronaire et diminution des résistances périphériques Sur le myocarde : effets chronotrope et inotrope variables selon les produits, ralentissement de la conduction AV INDICATIONS CONTRE-INDICATIONS EFFETS SECONDAIRES • Insuffisance coronaire (angor spastique +++) • Grossesse et allaitement Communs : • HTA • BAV de haut degré - Céphalées, vertiges • Troubles du rythme supra-ventriculaires et jonctionnels (ISOPTINE®) • Dysfonction sinusale - Œdèmes des MI • Syndrome de RAYNAUD • Insuffisance cardiaque non - Palpitations, flush, hypotension compensée (sauf AMLOR®) Spécifiques : N.B. : • Pour ADALATE® 10 et 20 LP, il existe actuellement 3 indications : - Torsade de pointe (Bépridil), surtout si allongement - Angor spastique de QT et hypokaliémie - Angor stable, en association aux -bloquants - Phénomène de RAYNAUD • UNICORDIUM® - seule indication : Angor JUIN 1999
  • 11. Dr J.F. PATRAT DÉRIVÉS NITRÉS Aventis Internat 374b Principes et règles d’utilisation Service de Cardiologie, Hôpital Ambroise Paré, Boulogne - Billancourt AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U 374a 374c DÉRIVÉS NITRÉS MODE D'ACTION ⇒ vasodilatateurs à prédominance veineuse → diminution du retour veineux → diminution de la précharge ISOSORBIDE MONONITRATE ISOSORBIDE DINITRATE TRINITRINE A part : SYDNONIMINES Vasodilatation veineuse par MONICOR ® RISORDAN , DISORLON ® ® NATIROSE , ® CORVASAL® 2 et 4 mg ↑ synthèse de prostaglandines par LENITRAL® (donneur d'EDRF endothélium ⇒ : Dispositifs transdermiques : et antiagrégant plaquettaire) Insuffisance cardiaque : ↓ des - NITRIDERM®, TRINIPATCH®, pressions de remplissage du VG DIAFUSOR®… Coronaropathies : action anti- spastique, vasodilatation coronaire et redistribution du débit vers les couches sous-endocardiques INDICATIONS CONTRE-INDICATIONS PRÉCAUTIONS D'EMPLOI EFFETS SECONDAIRES • Angine de poitrine • CMO (↑ l'obstacle éjectionnel) Respect d'intervalles libres sans prise • Céphalées, flush • Insuffisance cardiaque • Infarctus du VD (collapsus) de nitrés, car phénomène de tolérance • Tachycardie réflexe • OAP ⇒ inefficacité en cas de prises continues • Hypotension orthostatique • Poussée hypertensive à fortes doses • Méthémoglobinémie Dans l'infarctus aigu : pas de TNT • Allergie de contact avec si atteinte du VD (car ↓ du remplissage) certains dispositifs TNT sublinguale (cp ou spray) : transdermiques - à prendre en position allongée - risque d'hypotension sévère si posologie importante - à croquer et laisser fondre sous la langue (éducation ++) Dispositifs transdermiques : - varier les sites JUIN 1999
  • 12. Dr J.F. PATRAT INHIBITEURS DE L’ENZYME DE CONVERSION DE L’ANGIOTENSINE Aventis Internat 374c Principes et règles d’utilisation Service de Cardiologie, Hôpital Ambroise Paré, Boulogne - Billancourt AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U 374b MODE D'ACTION INHIBITEURS DE L'ENZYME DE CONVERSION IEC inhibition de la production • LOPRIL® (25 ou 50 mg) : d'angiotensine II par blocage - 50 mg/j pour HTA de l'enzyme de conversion - jusqu'à 150 mg/j pour insuffisance cardiaque - ↓ production d'aldostérone • RENITEC® (5 et 20 mg) - ↓ dégradation des bradykinines • TRIATEC® (1,25 - 2,5 et 5 mg) … vasodilatatrices • Association IEC + diurétique : - CORENITEC® - CAPTEA® INDICATIONS CONTRE-INDICATIONS PRÉCAUTIONS D'EMPLOI EFFETS SECONDAIRES • HTA : diminution des résistances périphériques • Grossesse et allaitement • Surveillance de la fonction rénale et - Hypotension ⇒ vasodilatation • Sténose bilatérale des artères rénales de la kaliémie - Toux • Insuffisance cardiaque : (ou unilatérale sur rein unique) • Augmentation posologique progressive - Altération de la fonction rénale - augmentation de l'index cardiaque • Allergie connue aux IEC • Eviter l'association aux diurétiques - Agueusie - diminution de pré et post-charge hyperkaliémiants - Eruption • Infarctus avec fraction d'éjection basse (< 40 %) - Neutropénie, agranulocytose - Œdème de QUINCKE JUIN 1999
  • 13. ANTIBIOTIQUES ANTIBACTÉRIENS Aventis Internat 375 Données générales sur les modes d’action et les mécanismes de résistance Dr S. VIGNES Service de Médecine Interne Hôpital Saint-Louis, Paris AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U MODES D’ACTION MÉCANISMES DE RÉSISTANCE ACTION SUR LA PAROI ACTION SUR LE MÉTABOLISME MODIFICATION DES CIBLES ALTÉRATION BACTÉRIENNE DE LA BACTÉRIE DE L’ANTIBIOTIQUE DE LA PERMÉABILITÉ • -lactamines : blocage de la synthèse • -lactamines : diminution de l’affinité pour • -lactamines : elles utilisent des canaux du peptidoglycane par des liaisons la cible (PLP) (ex : apparition d’une nouvelle transmembranaires des bactéries Gram covalentes aux PLP (protéines de liaison PLP 2a des staphylocoques méthi-R) négatif, les porines, pour accéder aux à la pénicilline) avec mise en jeu de • Macrolides et apparentés : méthylation PLP. Une diminution de leur nombre, systèmes aboutissant à la mort cellulaire de la cible, sous-unité 50S ribosomale combinée parfois à une -lactamase peut • Glycopeptides (vancomycine, • Quinolones : mutation de l’ADN gyrase entraîner une résistance à l’antibiotique teicoplanine) : inhibition de la synthèse • Rifampicine : mutation de l’ARN du peptidoglycane polymérase ALTÉRATION • Fosfomycine : inhibition de la synthèse des précurseurs du peptidoglycane DE L’ANTIBIOTIQUE • Hydrolyse chimique : -lactamines et -lactamases (dont l’activité est plus ou moins étendue, -lactamases à spectre SYNTHÈSE SYNTHÈSE SYNTHÈSE élargi). Elles peuvent être constitutives DE L’ADN DES PROTÉINES DE L’ARN (chromosomiques), acquises et transférables (plasmidiques) • Aminoglycosides : acétylation, adénylation ou phosphorylation enzymatiques Action sur l’ADN gyrase Action sur Action sur • Phénicolés : acétylation de la molécule (topo-isomérase II : enzyme l’hydrofolate l’ARN polymérase permettant le surenroulement réductase • Rifampicine de l’ADN) • Sulfamides • Quinolones et • Triméthoprime fluoroquinolones Sous-unité ribosomale 30S : Sous-unité ribosomale 50S : Sur la traduction blocage de l’élongation de la blocage de l’élongation de la des ARN messagers synthèse protéique synthèse protéique • Fucidine • Aminoglycosides • Macrolides et apparentés • Cyclines (synergistines, lincosamides) • Phénicolés JUIN 1999
  • 14. ANTIBIOTIQUES ANTIBACTÉRIENS Aventis Internat 376 Classification, principes et règles d’utilisation Dr S. VIGNES Service de Médecine Interne Hôpital Saint-Louis, Paris AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U CLASSIFICATIONS Plusieurs types de classifications sont utilisées, reposant chacune sur un critère différent PAR FAMILLE SUIVANT LA CIBLE EN FONCTION DU SPECTRE EN FONCTION DE L’ACTIVITÉ D’ACTION Classification fondée sur la Inhibition de la • Antibiotique bactériostatique : quand il inhibe après quelques heures la croissance structure chimique de base synthèse de la paroi, • Étroite : pénicilline G : streptocoques, bactérienne. Ex : cyclines, après incubation, l’inoculum bactérien reste identique. ayant servi de support à des protéines, de la bacilles Gram positif, • Antibiotique bactéricide : entraînera une diminution de 99,9 % de l’inoculum bactérien l’élaboration de molécules synthèse des acides glycopeptides : cocci Gram positifs initial (aminoglycosides). Ces deux notions de bactériostase et de bactéricidie dépendent différentes, avec une nucléiques… • Large : céphalosporines de 3ème du micro-organisme en cause et de la concentration de l’antibiotique. modification (élargissement) du génération : bacilles Gram négatif, • La vitesse de bactéricidie, c’est-à-dire la pente de décroissance de l’inoculum bactérien, spectre de la molécule initiale. certains cocci Gram positif dépend de la concentration de l’antibiotique mais surtout de l’antibiotique lui-même. Exemple : • La connaissance du spectre d’action On distingue les antibiotiques rapidement bactéricides comme les aminoglycosides ou pénicilline G ⇒ céphalosporines, d’un antibiotique nécessite de préciser les fluoroquinolones dont l’effet est concentration-dépendant (dépendant du pic sérique), quinolones ⇒ fluoroquinolones également les “trous du spectre” : des antibiotiques lentement bactéricides comme les -lactamines ou les glycopeptides dont fluoroquinolones et streptocoques, l’effet est dit temps-dépendant (dépendant de la durée pendant laquelle la concentration de anaérobies, céphalosporines et l’antibiotique est au-dessus de la concentration minimale inhibitrice). À cette notion est lié Listeria monocytogénes. l’effet post-antibiotique, qui est la période d’inhibition persistante de la croissance bactérienne après une brève exposition à l’antibiotique. Cet effet est essentiel pour les aminoglycosides et permet, dans la plupart des utilisations, une administration unique quotidienne. PRINCIPES D’UTILISATION • Accès de l’antibiotique au site infectieux : nécessité de concentrations suffisantes avec pénétration dans la bactérie pour atteindre la cible (ribosomes, PLP) • Action des antibiotiques sur les bactéries en phase de multiplication et non en phase quiescente • Prescription d’une antibiothérapie en fonction de la forte suspicion d’une infection bactérienne, du terrain (patient âgé, enfants), de la sévérité de l’infection (méningite, choc septique) • Antibiothérapie débutée après prélèvements bactériologiques : hémocultures, ECBU, ponction lombaire, pleurale,… • Adaptation au germe isolé après antibiogramme (détermination de la CMI = concentration minimale inhibitrice et CMB = concentration minimale bactéricide), ou supposé responsable de l’infection avec prescription probabiliste (empirique) telle que pneumopathies, infections ORL, urgence RÈGLES D’ADMINISTRATION • Identification bactériologique si possible (lors des prélèvements) • Éléments pharmacocinétiques (en plus du spectre) : voie d’administration (absorption par voie orale nulle pour les aminoglycosides, glycopeptides), diffusion au site infectieux (barrière hémato-encéphalique, intraprostatique), activité intra-cellulaire pour bactéries à tropisme intra-cellulaire (Chlamydiæ, rickettsies), posologies adaptées à la voie d’élimination et au terrain • Éléments pharmacodynamiques : effet concentration ou temps-dépendant (voir plus haut) conditionnant le rythme d’administration • Association d’antibiotiques : infections sévères (septicémie, endocardite, péritonites), pour obtenir un effet synergique, élargir le spectre et diminuer l’émergence de mutants résistants • Durée variable suivant la localisation de l’infection, le germe en cause et le terrain • Surveillance de l’efficacité clinique (fièvre) et biologique (pouvoir bactéricide du sérum pour les endocardites, prélèvements bactériologiques négatifs) et de la tolérance (néphrotoxicité des aminoglycosides, réactions allergiques pour les -lactamines) JUIN 1999
  • 15. ANTI-INFLAMMATOIRES NON STÉROÏDIENS Aventis Internat 377 Principes et règles d’utilisation Dr P. GEPNER Service de Médecine Interne Hôpital Foch, Suresnes AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U CLASSIFICATION DES AINS (source : Dictionnaire VIDAL 1999) PRÉCAUTIONS ET CRITÈRES DE CHOIX AINS ACTIVITÉ ET MODE D’ACTION AINS INDOLIQUES ET DÉRIVÉS Indométacine • Choix = fonction des habitudes propres, car • Propriétés pharmacologiques communes : Chrono-indocid® gél, Indocid ® gél efficacité et tolérance sont superposables pour - anti-inflammatoire Sulindac tous les AINS - antalgique Arthrocine® cp séc. - antipyrétique • Précautions d’utilisation : AINS ARYLCARBOXYLIQUES - antiagrégante plaquettaire Acide tiaprofénique - recherche d’effets indésirables antérieurs Surgam® cp séc. - éviter les associations AINS/AINS, AINS/corticoïdes, • Mode d’action : Alminoprofène AINS/anticoagulants - inhibition de la cyclo-oxygénase (cox) dont il existe 2 types : Minalfène® cp enrobé - recherche de la dose minimale efficace . la cox-1, enzyme constitutionnelle, qui produit les Diclofénac prostaglandines (PG) cytoprotectrices de la muqueuse - Diclofénac seul - éviter les prescriptions prolongées Voltarène® cp gastrorésistant, sol inj IM, suppos - éviter les AINS chez les sujets à risque de gastrique Voltarène® LP cp enrobé LP complications gastroduodénales (> 65 ans, . la cox-2, enzyme inductible, qui produit les PG pro-inflammatoires - Diclofénac associé au misoprostol antécédents ulcéreux). Si prescription nécessaire : INDICATIONS ⇒ recherche des AINS inhibant la cox-2 en respectant le plus Artotec® cp à double noyau gastrorésistant possible la cox-1 Étodolac association à l’oméprazole ou au misoprostol THÉRAPEUTIQUES Lodine® cp enrobé, Lodine® LP cp LP - surveillance clinique et biologique +++ - action sur les polynucléaires neutrophiles Flurbiprofène Antadys® cp enrobé Cébutid® cp enrobé, suppos, Cébutid® LP cp LP Ibuprofène Brufen® cp enrobé, suppos EN RHUMATOLOGIE AUTRES Nureflex® susp buv, Nureflex® LP gél • ORL : sinusites, angines … Kétoprofène Bi-Profénid® cp séc AU LONG COURS COURTE DURÉE • Stomatologie Profénid® cp enrobé, gél, pdre et solv p sol inj IM, • Traumatologie : entorses … pdre p sol p perf IV, sol inj IM (CC), suppos • Rhumatismes inflammatoires chroniques : • Poussées douloureuses d’arthrose • Gynécologie : dysménorrhées, Profénid® LP cp enrobé LP, gél LP PR, SPA, rhumatisme psoriasique, • Lombalgies et lombo-sciatiques ménorragies … Topfena® gél, pdre et solv p sol inj IM, Topfena® LP arthrites réactionnelles • Problèmes abarticulaires (tendinites, bursites) gél (microganules LP) • Phlébologie : phlébites superficielles Naproxène • Arthroses douloureuses et invalidantes • Arthrites microcristallines (goutte, CCA) • Urologie : colique néphrétique Apranax® cp enrobé, cp enrobé séc, granulé p (genou et hanche ++) • Cancérologie susp buv, suppos Naprosyne® cp, suppos AINS DÉRIVÉS OXICAM EFFETS SECONDAIRES Meloxicam Mobic® cp, cp séc, suppos Piroxicam LIÉS À L’INHIBITION DES PROSTAGLANDINES NON PROSTAGLANDINES DÉPENDANTS Brexin® cp séc, pdre p susp buv Cycladol® cp séc, pdre p susp buv • Digestifs : = Accidents d’hypersensibilité (type I, II et III Feldène® gél, sol inj IM, suppos, Feldène® - Bénins : épigastralgies, nausées, douleurs abdominales, troubles du transit dans la classification de GELL et COOMBS) Dispersible cp dispersible séc Ténoxicam - Sévères : ulcères ± hémorragie ± perforation ⇒ prévention ++ par oméprazole • Cutanés : Tilcotil® cp enrobé séc, pdre et solv p sol inj IM, (MOPRAL ® 20) ou misoprostol (CYTOTEC ®) si facteurs de risque - Bénins : urticaire, rash, éruptions prurigineuses suppos • Bronchospasme (chez sujets asthmatiques) - Sévères : érythème polymorphe, STEVENS JOHNSON, LYELL AINS FÉNAMATES • Rénaux : • Hématologiques : Nifluril® gél, suppos, suppos séc - Insuffisance rénale fonctionnelle d’origine hémodynamique - Périphériques : thrombopénie ++, anémie, leuconeutropénie AINS PYRAZOLÉS - Nécrose papillaire (rare) Phénylbutazone - Centraux (+ fréquents avec pyrazolés) : atteinte d’une ou Butazolidine® cp enrobé, suppos - Troubles ioniques : hyponatrémie, hyperkaliémie plusieurs lignées AUTRES AINS - d’une HTA pré-existante • Hépatiques : hépatite cytolytique, cholestatique ou mixte Nexen® cp • Effets toxiques : ototoxicité, céphalées, vertiges • Rénaux : néphropathies immunocellulaires JUIN 1999