Dossier de production Sustainable Performance G-25
130516 projet resultats stephanie_busschaert
1. Laboratoire participatif des transitionsLaboratoire participatif des transitions
des jeunes entre l’école et l’emploides jeunes entre l’école et l’emploi
Laboratoire participatif des transitionsLaboratoire participatif des transitions
des jeunes entre l’école et l’emploides jeunes entre l’école et l’emploi
Présentation du projet
Enseignements des analyses en groupe
17 mai 2013
2. Plan de la présentationPlan de la présentation
• LaboJeunes - Objectifs et méthodes
• Les enseignements du projet
3. Objectifs du « LaboJeunes »Objectifs du « LaboJeunes »Objectifs du « LaboJeunes »Objectifs du « LaboJeunes »
3
st un cadre de travail, un laboratoire
ur une période de 2 ans (2012: construire un diagnostic partagé -
2013: construire les guides et recommandations)
inancé et soutenu par l’Union européenne (PROGRESS - DG Emploi,
Affaires sociales et Inclusion)
vec une méthodologie participative
ettant en dialogue l’ensemble des parties prenantes sur la question01/02/2012 Laboratoire participatif des transitions des jeunes “LaboJeunes”
Le projet LaboJeunes...
4. Objectifs et Méthodes
• Contribuer à l’analyse et à l’amélioration de l’action publique
en matière de transitions des jeunes entre l’enseignement et
l’emploi
• Mise en réseau des acteurs : analyses en groupe
• Connaissance statistique des trajectoires et des transitions des
jeunes : séminaires statistiques (CCFEE)
• S’inspirer des expériences européennes (« Benchmarking »)
- Le SPE wallon :
Le Forem
- Le SPE
autrichien : l’AMS
- Le SPE
allemand : La BA
LABOJEUNES
JONGERENLAB
YOUTHLAB
27
5. Etat du processusEtat du processusEtat du processusEtat du processus
5
éminaire statistique « experts » (15 mars 2012) : coordonné par le
Secrétariat de la CCFEE
éminaire intermédiaire (11 octobre 2012) « données de cadrage -
réflexion sur les instruments »
éminaire « conclusif » (27 mars 2013)
Laboratoire participatif des transitions des jeunes “LaboJeunes”
1 journées d’analyse en groupe :
articipants des différents secteurs et acteurs (110 participants)
obilisation plus difficile : les jeunes et les responsables institutionnels
01/02/2012
éminaire d’ouverture (21 novembre 2011): avec les responsables
institutionnels et opérationnels de la Région de Bruxelles-Capitale
6. Les analyses en groupe
LABOJEUNES
JONGERENLAB
YOUTHLAB
P.1
TYPE Acteurs
MAG Jeunes Jeunes CE
MAG niveau des pratiques
professionnelles
Acteurs de première ligne (conseillers
emploi, agents d’insertion, formateurs,)
MAG niveau des pratiques
professionnelles
Acteurs de première ligne Actiris et
partenaires
MAG niveau organisationnel des
dispositifs
Responsables opérationnels des
dispositifs
MAG niveau organisationnel des
dispositifs
Responsables opérationnels des
dispositifs Actiris et partenaires
MAG niveau des articulations entre les
dispositifs
Responsables et représentants
institutionnels
MAG « Transniveaux » Tous types d’acteurs de tous niveaux
MAG « Actiris » « Interdirectionnelle » et
« Transniveaux »
Acteurs d’Actiris de tous niveaux et des
différentes directions
MAG « Employeurs » Employeurs
7. Etat du processusEtat du processusEtat du processusEtat du processus
7Laboratoire participatif des transitions des jeunes “LaboJeunes”01/02/2012
enchmarking : Autriche, Allemagne et Wallonie
isite des SPE européens (mai-juin 2012)
onfrontation des pratiques des SPE européens aux premiers résultats
des analyses lors du séminaire de mise en commun (13 novembre 2013)
ournée d’étude partenaires européens et comité de pilotage (FUSL,
CCFEE, Actiris) afin d’approfondir les perspectives pratiques (14
novembre 2013)
ise en débat de la note intermédiaire (25 avril 2013):
vec les acteurs de l’espace transitionnel de la Région de Bruxelles-
Capitale
éminaire de mise en commun (13 novembre 2012): présentation des
premiers enseignements tirés des analyses en groupe - construction du
diagnostic partagé par la mise en débat de la note intermédiaire
8. Prochaines étapesProchaines étapesProchaines étapesProchaines étapes
8Laboratoire participatif des transitions des jeunes “LaboJeunes”01/02/2012
orkshops de mise à l’épreuve de la construction des guides avec
les acteurs de terrain pour valider les guides
édaction des guides finaux et recommandations (fin août 2013)
éminaire final (5 septembre 2013) aux FUSL
9. Les analyses en groupe :
patchwork et « knelpunten »
Les analyses en groupe :
patchwork et « knelpunten »
10. Le patchwork des transitons
Un système d’action complexe, fragmenté
et multi-niveaux
Le patchwork des transitons
Un système d’action complexe, fragmenté
et multi-niveaux
• Maillage important et diversité des offres
• Marqués par plusieurs ruptures
– Entre expériences juvéniles et sens de l’école
– Entre « profils » des jeunes et exigences du marché de l’emploi
– Entre jeunes et institutions
– Entre « policy designers » et « policy makers»
– Entre « partenaires » dans les passages de relais et répartition
des rôles
– Entre gouvernements, gouvernance et gouvernementabilité
– Dans les connaissances (statistiques, évaluatives, prospectives)
11. Patch work ?Patch work ?
• Traitement de substitution pour échapper à la
dépendance
• Est-ce que cela marche ?
12. Tisser les fils du patchworkTisser les fils du patchwork
• Knelpunt 1 : Une école en quête de sens
• Knelpunt 2 : Où sont les jeunes?
• Knelpunt 3 : Les dispositifs en action
• Knelpunt 4 : Les professionnels en tension
• Knelpunt 5 : Excuses-moi partenaire
• Knelpunt 6 : Du monde du travail au marché de l’emploi
13. Knelpunt 1 : Une école en quête de sensKnelpunt 1 : Une école en quête de sens
• Constats :
– Système scolaire fortement inégalitaire, hiérarchisation des
filières et orientation par relégation;
– Importance du décrochage scolaire : à BXL, près de 20% des
jeunes quittent l’enseignement sans diplôme;
– Certaines filières techniques et professionnelles sans
débouchés clairs
– Enseignement en alternance minoritaire et résiduaire
14. Knelpunt 1 : Comment donner sens aux apprentissages ?Knelpunt 1 : Comment donner sens aux apprentissages ?
Autonomie de l’école Connexion enseignement-
emploi
1- Finalités de la
certification
- Diplôme scolaire
- « Citoyenneté »
- Compétences
professionnelles
- Utilité des
apprentissages
2- Tronc commun ? - Tronc commun - Bifurcation plus précoce
3- Adéquation
enseignement
emploi
- Diplôme initial
transversal
- Recherche
d’adéquation
4 - Orientation - Réversibilité des choix - Information sur métiers
5 - Partenariats - Primauté pédagogique A renforcer:
-Entreprises
- Formation prof.
15. Knelpunt 1 : Comment donner sens aux apprentissages
par une meilleure articulation
entre enseignement et monde du travail ?
Knelpunt 1 : Comment donner sens aux apprentissages
par une meilleure articulation
entre enseignement et monde du travail ?
• Pour aller plus loin...
• Quelles articulations entre l’enseignement, la formation et
l’emploi?
– Quelle place et quelles modalités pour la formation en
alternance ?
– Quelle régulation de l’offre et de la demande de stages ?
– Quelle programmation de l’offre d’enseignement qualifiant
en lien avec le marché de l’emploi ?
– Quelles implications pour la forme scolaire?
– Quels partenariats Enseignement - Formation - Entreprises?
– Quels dispositifs d’orientation des élèves ?
16. Knelpunt 2 : Où sont les jeunes ?Knelpunt 2 : Où sont les jeunes ?
• Questions à propos de l’accrochage des jeunes
• Jeunes chercheurs d’emploi difficiles à atteindre ou services
difficiles à atteindre?
• Opportunité (pour le SPE, les CPAS, les Missions locales...)
d’organiser une offre de services spécifiquement destinée aux
jeunes ?
• Bénéfices et limites du caractère obligatoire de
l’accompagnement ?
• Quel type d’approche pour les publics les plus vulnérables et
éloignés de l’emploi ?
• Quel rôle des acteurs jeunesse (Maison de Jeunes, AMO...) dans
l’accrochage? Opportunité de formaliser l’informel ?
• Un nouveau statut pour les jeunes?
17. Knelpunt 3 : Les dispositifs en actionKnelpunt 3 : Les dispositifs en action
• Constats:
• Des dispositifs particuliers à la conception d’un dispositif
d’ensemble: de l’accompagnement à l’activation
• La segmentation des parcours et la démultiplication des intervenants
dans l’accompagnement
• Césure entre les missions d’accompagnement des demandeurs
d’emploi et les missions de mise à l’emploi
• Au sein des organismes, entre organismes
• Allongement et fractionnement des parcours des chercheurs
d’emploi
• Morcellement des fonctions d’orientation/d’accompagnement/de
détermination
• Trop d’intermédiaires tue l’intermédiation ?
• Confusion entre procédure et processus
• Efficacité d’une action centrée sur les demandeurs d’emploi ?
18. Knelpunt 3 : La dissociation entre
« accompagnement » et « mise à l’emploi »
Knelpunt 3 : La dissociation entre
« accompagnement » et « mise à l’emploi »
• Pour aller plus loin...
• SPE et partenaires : Intermédiaires, fournisseurs ou
médiateurs du marché de l’emploi ?
– Sur le plan des missions : Equiper les individus >< Equiper
les institutions et le marché?
– Sur le plan des objectifs : Qui sont les clients finaux ?
– Sur le plan organisationnel : quelle articulation entre
accompagnement et gestion de l’offre ?
• Quelle stratégie pour accroître l’accès à l’emploi?
• Le salut par la formation?
19. Knelpunt 4 : Les professionnels en tensionKnelpunt 4 : Les professionnels en tension
• Constats
• Les tensions du métier :
– Entre éthicisation et magistrature sociale
– Autonomie professionnelle et standardisation
organisationnelle
• Des fonctions « hors sol » ?
– Double impuissance par rapport au jeune et au marché de
l’emploi
– Les limites d’un traitement moral
– Quels moyens d’action?
20. • Pour aller plus loin:
• Question: Quel rôle pour les conseiller emploi/agents
d’insertion/accompagnateurs ?
• Quelle définition des missions : Prestataire de service ?
Coach ? Référent métier ?
• Quelle articulation de l’accompagnement et la contrainte ?
• Degré d’autonomie et de standardisation du travail
d’accompagnement ?
• Quelle division et répartition du travail
d’accompagnement ?
• Quel recrutement, quelles compétences professionnelles et
quelle formation des conseillers/accompagnateurs ?
Knelpunt 4 : La professionnalité des
intervenants « de première ligne »
Knelpunt 4 : La professionnalité des
intervenants « de première ligne »
21. « Constats récurrents »
• Doubles ou triples circuits : qui est le référent?
• Manque d’articulation : manque de coordination et surabondance de structures de
coordination;
• Des instruments et des outils divers
• Complexité institutionnelle de la gouvernance
• Faible transversalité des politiques (entre enseignement et emploi; entre politique
sociale et politique d’emploi) ;
• Rivalité entre acteurs
• Des évaluations nombreuses, fragmentaires et partielles
Knelpunt 5 : Excuse-moi, partenaireKnelpunt 5 : Excuse-moi, partenaire
22. Knelpunt 5 : Quelle structuration des
partenariats?
Knelpunt 5 : Quelle structuration des
partenariats?
• Juxtaposition, superposition et confusion des tâches
• Enlisement des situations
• « Logique immunitaire » ( « Faire circuler la patate chaude »)
• Formatage des parcours et entrée dans des circuits : l’usager
devient un passager qui subit
• Le pouvoir dans le réseau : Qui est en mesure d’exiger quoi de
qui ? Ou de refuser de transmettre ?
• Problèmes de transmission de l’information
– Enjeux déontologiques
– Enjeux de pouvoir et d’autonomie
• Usages instrumentaux des intruments (RPE, IBIS, Corail...)
23. Knelpunt 5 : Quelle structuration des
partenariats entre acteurs ?
Knelpunt 5 : Quelle structuration des
partenariats entre acteurs ?
• Pour aller plus loin...
• Questions : Quels principes de structuration des partenariats ?
– Modèle séquentiel >< modèle intégré : « service d’accompagnement
des jeunes de A à Z », « au cas par cas », « proximité »;
– Répartition des publics > < répartition des problématiques
– Délégation de l’accompagnement global ou de l’accompagnement
spécifique ?
– Légitimité du contrôle et des flux d’information ?
– Gestion des flux à distance >< gestion des singularités à proximité
24. Knelpunt 5 : Quelle structuration des
partenariats entre acteurs ?
Knelpunt 5 : Quelle structuration des
partenariats entre acteurs ?
• Pour aller plus loin...
• Questions : Quelle gouvernance de l’espace transitionnel ?
– Cadre et mode de concertation
• Régulation publique
• Réseau
• Marché
– Le sens perdu des « instances »
– Y a-t-il un pilote dans l’avion?
– Le politique : premier client?
25. • Expériences et points de vue des employeurs:
– Le manque de motivation des jeunes
– Obstacles et effets pervers du système
• Expériences et points de vue à propos des employeurs:
– L’employeur vu comme « client à satisfaire »
– L’employeur vu comme « profiteur »
Knelpunt 6 : Du monde du travail au marché
de l’emploi
Knelpunt 6 : Du monde du travail au marché
de l’emploi
26. • Pour aller plus loin...
• Quelle implication des employeurs en amont du
recrutement ?
• Quelle stratégie d’action sur le marché de l’emploi ?
– Sensibilisation, Responsabilité sociale
– Entrée par les secteurs : les mondes sociaux de l’emploi
– Logique de projets ad-hoc
– Régulation publique
Knelpunt 6 : Comment impliquer les
employeurs comme acteurs des transitions
Knelpunt 6 : Comment impliquer les
employeurs comme acteurs des transitions
Depuis 2004, différentes politiques publiques ont été initiées en Belgique en vue d’encourager les chômeurs dans leur insertion professionnelle. Au niveau de l’état fédéral par un arrêté royal et au niveau des entités fédérées par un accord de coopération , un dispositif appelé ‘Plan d’Accompagnement et de Suivi des chômeurs’ (PAS) a vu le jour. Une partie du PAS dépend de l’ONEM (niveau fédéral) et une autre partie du PAS dépend des services publics de l’emploi (SPE régionaux). Dans ce cadre, la Région wallonne, via le FOREM, de son coté, a créé un dispositif intitulé la convention d’accompagnement (dénommée « CA »). Concernant la CA, les chômeurs sont tenus de signer ce document à la suite d’un entretien avec un conseiller en accompagnement professionnel du FOREM. La signature de la convention combine à la fois des mesures incitatives (par exemple, encourager les chômeurs à participer à des formations, à des stages et lui en offrir effectivement) mais également des mesures coercitives. Ainsi, en cas de non-respect des engagements souscrits par le chômeur, le FOREM doit lui donner un avertissement et transmettre cette information à l’ONEM en vue d’éventuelles sanctions . Mais la Région wallonne a aussi créé un autre dispositif dénommé ‘Contrat crédit d’insertion’ (dénommé « CCI »). Bien que ces deux dispositifs poursuivent un objectif commun (aider les chômeurs dans leur insertion professionnelle) des différences significatives caractérisent chacune de ces mesures. En quoi consistent ces deux dispositifs ?