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Editorial 
La période d’avril à juin 2014 a été si riche en 
événements, activités, rencontres de toutes 
sortes qu’on ne sait lesquels d’entre eux doit-on 
plus mettre en valeur ! 
Un processus important a démarré au deuxième 
semestre 2014: l’élaboration du Plan National 
de Développement (PND) qui fixera pour les 5 
ans à venir les stratégies et actions que le pays 
mettra en oeuvre, pour assurer son 
développement durable. D’ores et déjà, il est 
unanimement reconnu que la préservation de 
notre environnement naturel unique sera au 
coeur de ce PND : c’est ce qui est ressorti de 
l’atelier sur la croissance verte organisé en mois 
de juin par la BAD, atelier auquel nous 
consacrons notre une. 
Tout aussi marquant aura été le démarrage du 
programme financé par l’USAID destiné à 
former les journalistes nationaux sur le 
journalisme d’investigation en matière de trafics 
et d’exploitation de nos ressources naturelles. 
Les résultats de cette série de formations ne se 
sont pas fait attendre, comme tout un chacun a 
pu le constater. 
Le trimestre écoulé a vu également la rencontre 
annuelle des communautés de base réunies dans 
le programme Node et le programme de « 
pactes de conservation », fusionnés dorénavant 
sous le vocable « Conventions Communautaire 
de Gestion ». Cette rencontre, une fois de plus, 
a permis de mesurer l’engagement des 
communautés dans la conservation des 
ressources naturelles dont elles dépendent et de 
souligner le lien qui unit plus que jamais 
conservation et bien-être. D’autres 
communautés, cette fois-ci de pêcheurs – plus 
de 120 d’entre eux, se sont retrouvées à 
Antsiranana pour le forum biannuel des 
LMMAs ou aires protégées marines gérées par 
les communautés. Au cours de ce forum ont été 
célébrés les succès obtenus par l’approche 
LMMA, pour le grand bonheur des 
communautés impliquées. 
Finalement, l’importance des zones humides 
pour la bonne santé de la biodiversité nous a 
amené à consacrer une page spéciale au rôle que 
jouent ces zones humides dans le maintien des 
processus écologiques et des services 
écosystémiques. 
N 21 ­AVRIL­JUIN 
2014 
CROISSANCE 
VERTE 
UN CADRE POUR 
LE FUTUR PLAN DE 
DEVELOPPEMENT 
Le dialogue national sur la croissance verte a été initié le 03 Juin 2014, avec la 
participation du Président de la République de Madagascar et le Ministre de l’Economie 
et de la Planification. La Banque Africaine de Développement (BAD), en ligne avec sa 
nouvelle stratégie pour 2013-2022, apporte son soutien à cette initiative. 
Dans son allocution, le Président de la République a souligné l’importance de cet atelier car les 
résultats et recommandations issus des travaux appuieront les orientations du Plan de 
Développement à moyen terme qui sera lancé prochainement. A ce sujet, il a souligné 
l’importance de la bonne gouvernance et de l’amélioration des conditions de vie de la population 
et de son milieu pour asseoir un développement durable au pays. Le bien-être de l’homme, 
incluant son histoire, sa culture, sa sensibilité, mais aussi son droit à l’éducation, son aspiration à 
la sécurité de ses biens, à l’emploi et à une nourriture suffisante sera à la base de ce nouveau cadre 
de référence. « Notre pays a déjà opté pour la vision verte et plusieurs activités ont été déjà 
entreprises dans ce sens » a-t-il souligné. 
Nos diversités pour la relance économique 
Dans l’optique de la relance économique actuelle de Madagascar, la politique de développement 
vise à rebâtir une société basée sur les principes fondamentaux du respect, du travail et de 
dialogue pour faire de nos diversités une richesse et une opportunité réelle. Ces principes, au 
coeur de la conception de la croissance verte, seront appuyés par les données du WAVES, un 
programme qui aide à déterminer le stock et les flux entrants et sortants de l’ensemble des 
richesses naturelles 
Un Etat de droit fort 
Pour la concrétisation, les participants ont définis quelques principes de base. Il faut améliorer 
notre vision, les politiques et les stratégies. La mise en place des mécanismes de suivi et 
d’évaluation appropriés est indispensable. Les partenariats et les collaborations intersectorielles, 
impliquant la société civile et le secteur privé doivent être renforcés. Enfin, il faut asseoir un Etat 
de droit fort prônant la bonne gouvernance.
SCIENCE & DECOUVERTES 
ZONES HUMIDES 
Songadina 21 Avril-Juin 2014 2 
REGULATEUR DE LA VIE! 
SITUATION DES ZONES HUMIDES 
Au niveau mondial, les zones humides 
couvrent une superficie de 1.5 milliards 
d’hectare. 40% soient 90 666 593 ha sont 
dans les sites Ramsar, subdivisées en 362 
sites. Selon le PNUE, les cinq grands 
châteaux d’eau de l’Afrique à savoir le 
Bassin du Niger, le bassin du lac Tchad, le 
bassin du Congo, le bassin du Nil et les 
sous­bassins 
de l’Afrique Australe, ne sont 
pas encore intégrés dans les sites Ramsar. 
Pour le cas de Madagascar, 9 sites sont 
actuellement des sites Ramsar. Ils ont au 
total une superficie de 1 174 533 ha. 
Plusieurs zones humides non incluses dans 
les sites Ramsar font déjà partie des 
nouvelles aires protégées. Toutefois, par 
rapport à l’écosystème terrestre, moins 
d’interventions et d’actions sont menées 
dans l’écosystème humide alors que l’eau 
constitue le principal élément de la vie. 
UNE ZONE HUMIDE, C’EST QUOI? 
Une zone humide est une région où l’eau est le 
principal facteur qui contrôle le milieu naturel, 
la vie animale et végétale associées. Selon 
Mitsch et Grosselink en 1993, elle est 
caractérisée par: (1) la présence d’eau, (2) les 
conditions édaphiques (relatif au sol) qui 
diffèrent des zones en hauteur adjacentes, (3) 
la présence de végétation adaptée à des 
conditions humides, et l’absence de 
végétation intolérante à l’inondation. Selon 
Cowardin, une zone humide est un terrain de 
transition entre un écosystème terrestre et 
écosystème aquatique remplissant les 
conditions suivantes: (1) prédominance 
d’hydrophytes (plantes qui croissent en milieu 
humide ou aquatique au moins 
saisonnièrement), (2) le substrat prédominant 
est constitué de sol hydrique, (3) le substrat non 
fermé est saturé d’eau ou recouvert d’eau peu 
profonde à tout moment durant la saison 
humide. Enfin selon la convention de Ramsar, 
les zones humides sont définies comme étant 
“des étendues de marais, de fagnes, de 
tourbières ou d’eaux naturelles ou artificielles, 
permanentes ou temporaires, où l’eau est 
stagnante ou courante, douce , saumâtre ou 
salée y compris des étendues d’eau marine 
dont la profondeur à marée basse n’excède 
pas six mètres” 
Les zones humides figurent parmi les 
écosystèmes les plus productifs du monde. 
Elles offrent une grande variété de 
fonctions naturelles utiles à l’humanité et 
aux différents groupes d’êtres vivants. 
Seulement, face aux différentes menaces et 
pressions, surtout aux exploitations 
irrationnelles, ce sont des habitats parmi les 
plus vulnérables. L’homme est-il vraiment 
conscient de leur importance? 
D’amont en aval, en passant au niveau des 
bassins versants et jusqu’au niveau des récifs, les 
zones humides jouent un rôle très important 
dans la régulation des êtres vivants. Saines, elles 
assurent le contrôle des flux de l’eau. Grâce à 
ce rôle, elles permettent d’éviter l’inondation en 
période de crue mais aussi l’assèchement en 
période d’étiage. Ce sont également un 
régulateur de climat. Elles fournissent des 
services économiques très importants (pour 
l’agriculture, l’élevage et la pêche). N’oublions 
pas que les zones humides procurent des 
éléments constitutifs du patrimoine culturel 
pour l’humanité. 
Face aux menaces de plus en plus oppressantes, 
il est important de connaître certaines 
caractéristiques écologiques qui doivent être 
maintenues pour la durabilité de leurs valeurs et 
de leurs fonctions : les composantes 
écologiques (espèces, régime de l’eau, 
nutriments, superficie), le processus écologique 
(interaction et migration des espèces phares, 
cycle de carbone), les services écosystémiques 
(contrôle des inondations, tourisme, recharge 
d’eau souterraine, adaptation et atténuation au 
changement climatique). 
Quid de la gestion des zones humides? 
Pour le bien-être durable de l’humanité, le 
maintien et l’amélioration de l’évolution de ces 
caractères écologiques aussi bien dans le temps 
que dans l’espace sont indispensables. 
L’utilisation rationnelle de ces zones est 
primordiale. La gestion de l’écosystème se base 
sur la recherche d’équilibre entre le court terme 
et le long terme et ceci par la mise en oeuvre « 
d’approches par écosystème » dans un contexte 
de développement durable. La consommation et 
l’utilisation ne doivent pas compromettre 
l’avenir. Des actions méritent d’être entreprises 
pour sauvegarder le potentiel de production des 
zones humides. Il faudrait développer des 
stratégies pour réduire les « footprints humains 
» ou « empreintes humaines » à travers les 
industries extractives, la pollution, et toutes 
autres exploitations abusives. Le renforcement 
de partenariat reste une action non négligeable, 
de même que l’intégration des principes 
Ramsar dans la planification d’activités de 
gestion.
FAUNE & FLORE 
Songadina 21 Avril-Juin 2014 3 
RADAKA VOAY 
OU DUTTAPHRYNUS MELANOSTICTUS: 
DIOSCOREA ORANGEANA: 
GARANT DE LA SURVIE DES COMMUNAUTÉS PRÈS 
D’ORONJIA 
Dioscorea orangeana Wilkin est une espèce d’igname endémique locale de la forêt sur sable 
d’Oronjia, au nord de Madagascar. Elle est classée provisoirement en Danger Critique selon 
l'UICN. Connu sous le nom de « Ovy ou Angona », D. orangeana est une plante annuelle, sous 
forme de liane grimpante à fleurs pendantes. Ses fruits secs sont en capsule. Son tubercule, de 
couleur blanche, est comestible, bien apprécié par les communautés vivant autour de l’aire 
protégée Oronjia. Mature de mars à novembre, son tubercule constitue leur aliment de base 
pendant les périodes de soudures. L’explosion démographique et la pauvreté ont entraîné son 
exploitation massive, augmentant les pressions sur son habitat et endommageant sa durabilité. Ce 
qui demande une stratégie de gestion robuste. La maîtrise des impacts de son exploitation sur 
l’ensemble des ressources naturelles du site est devenue une préoccupation majeure. Afin 
d’harmoniser à la fois son exploitation et sa conservation, une zone d’utilisation durable a été 
délimitée conjointement avec les communautés : la collecte de tubercules y est autorisée suivant 
des règles de gestion. Une zone d’enrichissement a été identifiée et pour tenter d’assurer les 
besoins futurs, D. orangeana y est cultivé malgré les difficultés de sa mise en plantation. Notons 
que les communautés sont impliquées dans la gestion afin de favoriser la durabilité des actions 
entreprises. 
Pour plus amples informations, vous pouvez consulter la page web de MBG 
http://www.tropicos.org/Name/100352276?projectid=17 
SOMMAIRE 
P1 : Croissance verte: un cadre 
pour le futur plan de 
développement 
par Michèle Andrianarisata 
P2 : Zones humides : régulateur 
de la vie 
par Luciano Andriamaro 
P3 : Radakam­boay 
ou 
Duttaphrynus melanostictus 
par Lovaharisoa Rakotomamonjy 
Dioscorea orangeana : garant 
de la survie des communautés 
près d’Oronjia 
par Jeremia Razafintsalama 
P4 : Préservation des ressources 
naturelles : 36 journalistes formés 
en Journalisme d’investigation 
par Hajasoa Raoeliarivelo 
Congrès Mondial des Parcs 2014 
à Sydney: Madagascar s’y 
prépare 
par Michèle Andrianarisata 
Sud Est de Madagascar : Les 
communautés vulnérables au 
changement climatique 
prennent en main leur 
adaptation 
par Jeannicq Randrianarisoa 
P5 : Zapping 
P6 : La convention 
communautaire de gestion, une 
approche améliorée 
par Soloson Ramanahadray 
P7 : Le réseau MIHARI était à son 
second forum 
par Luciano Andriamaro 
P8 : Intégration de l’Approche 
basée sur les Droits Humains 
dans tout ce que CI entreprend 
: pourquoi et comment? 
par Haingo Rajaofara 
Vaofiteny: le premier glossaire 
sur le changement climatique 
en malgache 
par Jeannicq Randrianarisoa 
Radaka mainty, Radaka boka, Radaka poizina, 
Radakam-boay, Radakan’Ambatovy, Crapaud 
buffle, tels sont les appellations de cette 
grenouille. 
Introduite à Toamasina il y a quelques années, 
elle devient de plus en plus envahissante. 
C’est un crapaud natif de l’Asie du Sud-Est 
appartenant à la famille des Bufonidae. La 
femelle peut atteindre 150 mm de long, avec de 
couleur très variée. 
D. melanostictus est une espèce terrestre 
nocturne. Dans la journée, elle se cache sous les 
rochers, feuilles mortes et les structures artificielles (égouts, piles d'ordures,...). Elle préfère les 
habitats perturbés, les zones agricoles et urbaines ; mais très rarement en forêt fermée. 
Sa longévité est de 4 à plus de 10 ans en captivité. Dans les zones pluvieuses, elles se 
reproduisent deux fois par an. A chaque ponte, 40 000 oeufs sont pondus par femelle, et écloront 
après 24 à 48 heures. Le stade larvaire dure 34 à 90 jours. 
L’espèce chasse exclusivement sur le sol. En général, elle se nourrit de différentes espèces 
d’invertébrés (arthropodes, scorpions, millepattes, mollusques...). Les adultes sont les proies des 
serpents et des oiseaux, qu’elles peuvent empoisonner. 
Elle porte différents parasites: vers microfillaires, nématodes et trématodes. 
L’excrétion de sa peau contient des composés bioactifs à conséquences fatales, neurotoxiques, 
cardiotoxiques, hémolytiques, et dérèglent la tension artérielle. Sa manipulation peut causer des 
démangeaisons des narines, des yeux et de la peau exposée. Dans certains pays asiatiques, ces 
crapauds sont consommés. La consommation de sa peau et de ses oeufs peut causer des 
intoxications voire la mort. 
Des enquêtes sur sa distribution, des débuts de recherche, des sensibilisations ont été récemment 
effectués. Un plan d’action pour l’éradication est élaborée mais nécessite encore des appuis pour 
la mise en oeuvre. Un suivi de son expansion ainsi qu’un système de contrôle et de prévention 
sont aussi prévus.
AACCTTIIVVIITTEESS 
PRÉSERVATION 
DES RESSOURCES NATURELLES 
Le trafic et l’exploitation illicite des 
ressources naturelles de Madagascar ont été 
alarmants ces dernières années. Les 
communautés locales qui avaient pour 
mission de « gérer » ces ressources, se sont 
trouvées sans pouvoir devant les 
malfaiteurs. La société civile fut 
impuissante. 
Devant ces faits, l’USAID a 
financé un nouveau 
programme de deux ans 
intitulé : « Preserving 
Madagascar's Natural 
ressources ». WWF, Traffic 
International, CI et WCS le 
mettent en oeuvre. L’objectif 
étant de renforcer la capacité 
du peuple malgache et des 
organisations de la société civile pour lutter 
contre l'exploitation illégale des ressources 
naturelles de Madagascar. Ceci à travers des 
formations et du soutien aux 
communautés locales, aux 
organisations civiles et aux 
journalistes. 
Pour des journalistes professionnels 
Conservation International a pour mission le 
renforcement de capacité des journalistes. 36 
journalistes venant d’Antananarivo, Ambanja, 
Toamasina, Mananara –Avaratra, 
Ambatondrazaka, Moramanga, Maroantsetra, 
Mandritsara ont bénéficié d’une série de 
formations. Louis Rasamoelina, éminent 
journaliste malagasy ayant tenu des postes de 
haut niveau au sein du ministère de la 
communication a assuré le code d’éthique et le 
standard professionnel. Will Fitzgibbon de «The 
Bureau of Investigative Journalism (TBIJ)», 
journaliste investigateur de renommé 
international a partagé ses expériences et son 
savoir-faire aux journalistes malagasy à travers 
une formation sur les techniques 
d’investigation. CI a dispensé une formation sur 
les réseaux sociaux car Facebook, Twitter et 
blog seront des espaces de forum pour les 
internautes nationaux 
et internationaux. 
Des forums pour 
plus de prise de 
conscience et 
engagement 
Des forums publics 
sont aussi au 
programme. Le 19 juin 
2014, au DLC Anosy, 
le Ministère de 
l'Ecologie, de l'Environnement et des Forets 
(Direction de la Valorisation des Ressources 
Naturelles), le Ministère de la Justice, garde des 
Sceaux, le Secrétariat d'Etat auprès du Ministère 
de la Défense Nationale charge de la 
Gendarmerie, le Ministère de la Sécurité 
publique, l'Alliance Voahary Gasy, 
l'Aviation Civile de Madagascar se 
sont penchés ensemble pour la 
première fois sur le problème du 
trafic des ressources naturelles. Le 
thème débattu 
étant: 
"Stratégies utilisées pour 
sauvegarder nos ressources 
naturelles contre les trafics : 
Efficacité de l’application des lois 
et engagement des organisations de 
la société civile pour lutter contre 
les pratiques illégales : Mise en 
oeuvre des stratégies de plaidoyer". 
En résumé, les lois existent mais leurs 
applications restent à désirer. Corruption, 
nombre d’effectifs des agents sur terrain, 
financement des activités, manque de prise de 
responsabilité,… minent leurs applications. 
Le 2eme forum du 30 juillet a permis aux 
représentants du Ministère de l’environnement, 
de l’écologie et des forets, Madagascar national 
Parks, WAVES, TSA, CI, WWF, TRAFFIC 
International, WCS de voir comment valoriser 
nos ressources naturelles pour devenir un vrai 
capital, une source de développement. Ainsi, les 
invités ont pu, le 3 aout dernier, expliquer aux 
téléspectateurs de MaTV l’importance de ces 
ressources naturelles tant convoitées par les 
trafiquants à travers le thème « Préservation de 
nos richesses naturelles : Comment le capital 
naturel peut devenir une opportunité 
économique? Impacts de l’exploitation et 
commerce illicite de nos ressources sur 
l’économie du pays. » 
Chacun de nous étant responsable de la gestion 
de nos ressources, de ces forums on s’attend à 
un débat large pour une prise de conscience de 
tous et une prise de responsabilité de chacun ! 
Songadina 21 Avril-Juin 2014 4 
36 JOURNALISTES FORMÉS 
EN JOURNALISME D’INVESTIGATION
ZAPPING 
CHYTRIDIOMYCOSE : ETUDE ET SUIVI 
POUR LA PROTECTION DES 
AMPHIBIENS DE MADAGASCAR 
Le champignon Batrachochytrium dendrobatidis 
(Bd) est une des principales causes du déclin des 
amphibiens dans le monde. 
L’article paru dans Songadina n°8 a mis à jour 
les risques dûs au champignon Chytride à 
Madagascar. La Cellule d’Urgence Chytride 
(CUC) a été mise en place en 2011 pour 
coordonner les actions. Depuis, un large 
échantillonnage coordonné par la CUC a été 
entrepris dans des sites incluant ceux où la 
présence de Chytride a été detectée pendant la 
saison sèche, Ankaratra, Antoetra, 
Ankarafantsika et Ranomafana. 
Jusqu'à présent, aucun signe de la maladie 
chytridiomycose, aucun cas de mortalité n’a été 
observé. Cependant, il est essentiel de 
déterminer le variant de Chytride présent à 
Madagascar et de continuer à surveiller les 
populations d'amphibiens sauvages. 
Par ailleurs, des recherches sur la défense 
naturelle des amphibiens à travers les bactéries 
symbiotiques cutanées ont été initiées. En 
laboratoire, ces microorganismes ont des 
capacités inhibitrices de la prolifération de Bd. 
Les tests sont prometteurs. La reproduction de 
cette bactérie symbiotique à une échelle 
exploitable sera le prochain défi. 
Une publication des recherches scientifiques est 
en cours de préparation. D’autres nouvelles 
concernant les activités de la CUC seront 
communiquées dans le journal de la Cellule 
(CUC-Madagascar) 
Songadina 21 Avril-Juin 2014 5 
FACEBOOK DE CI MADAGASCAR : 
SOYONS EN LIGNE! 
A cette heure des réseaux sociaux, 
Conservation International a ouvert une page 
Facebook au 
https://www.facebook.com/cimadagascar. Une 
espace pour tous pour des discussions fructives, 
partages d’idées mais aussi pour connaitre et 
s’émerveiller des dons de la nature! 
1ER SALON DE LA RECHERCHE : 
FORTE AFFLUENCE AU STAND DE CI 
Les 3 et 4 juillet dernier, le 1er salon de la 
recherche a eu lieu à l’esplanade de l’Université 
d’Antananarivo, organisé par la Présidence de 
l’Université d’Antananarivo, le FIVMPAMA et 
le BIT. Le thème fut : « La recherche au service 
du Secteur Economique et de l'Emploi". 
Conservation International a participé 
activement à cet événement en mettant en 
exergue les nouvelles tendances en recherche 
dans le cadre de la préservation de 
l’environnement. Les étudiants des différentes 
filières furent très intéressés non seulement par 
les explications mais aussi par les livres et 
manuels scientifiques que CI a édités. 
COLLOQUE INTERNATIONAL SUR 
LES ZONES HUMIDES: UNE PREMIÈRE 
À ANDRAIKIBA­ANTSIRABE 
Un colloque international consacré aux zones 
humides s’est tenu à Andraikiba Antsirabe du 
19 au 22 Juin 2014, à l’initiative du CNRE 
(Centre National de la Recherche 
Environnementale), réunissant une centaine de 
participants de différentes institutions 
nationales et internationales. Le colloque s’est 
focalisé sur trois thèmes : (1) Biodiversité des 
écosystèmes des zones humides de 
Madagascar; (2) Gestion, conservation, 
restauration, télédétection des zones humides; 
(3) Valeurs économique et culturelle des zones 
humides. CI a focalisé ses interventions sur les 
deux premiers thèmes. 
RÉSULTATS DES RECHERCHES 
MALGACHES : P4GES SOUTIENT LA 
PUBLICATION SCIENTIFIQUE EN 
ANGLAIS 
Le projet P4GES, par le biais de l’ESSA Forêts 
et CI, a organisé une formation en rédaction 
d’articles scientifique en anglais le 22 mai 2014. 
Plus d’une trentaine de chercheurs malgaches 
de diverses formations y ont participé. Les 
formateurs, Julia Jones, éditeur des journaux « 
Conservation Biology » et « Journal of Applied 
Ecology », et Deborah Bower, de l’Université de 
Newcastle, ont appris aux participants à choisir 
les revues ou journaux de publication. Aussi, 
comme la première étape est d’attirer et de 
convaincre l’éditeur, les jeunes chercheurs ont 
appris à rédiger un titre et un résumé. En guise 
de pratique, les participants ont revu des articles 
déjà publiés. La présence du docteur Lucienne 
Wilmé, éditeur du journal Madagascar 
Conservation & Development, a enrichi les 
échanges entre apprenants et enseignants. On 
espère que les résultats des recherches 
malgaches seront bientôt mieux connus du 
microcosme scientifique. 
EVALUATION DU PGM­E/ 
GIZ: POUR 
UNE NOUVELLE PHASE DE 2015 À 
2017 
L’atelier pour présenter les résultats de 
l’évaluation du Programme Germano- 
Malgache pour l’Environnement de la 
Coopération Allemande (PGM-E/GIZ) s’est 
tenu le 08 Mai 2014. L’évaluation couvre la 
période 2008-2014 et des recommandations ont 
été émises par les évaluateurs. Les résultats ont 
abouti à l’élaboration d’une proposition pour la 
continuation du programme (2015-2017). Ce 
programme intervient dans trois régions 
prioritaires : Diana, Boeny et Atsimo-Andrefana 
et dans d’autres sites pilotes. Le PGM-E/GIZ 
poursuivra ses activités en matière de protection 
de la biodiversité et de gestion décentralisée des 
ressources naturelles, ainsi que celles sur la 
filière bois-énergie, le renforcement de capacité, 
l’électrification rurale et la gouvernance du 
secteur minier artisanal. 
PROJET MRPA : RESTITUTION DES 
RÉALISATIONS DE LA PREMIÈRE 
ANNÉE 
Un atelier de restitution des réalisations de la 
première année du Projet « Managed Resources 
Protected Areas » (MRPA) s’est tenu le mardi 
25 Mars 2014. C’est un Projet du Ministère de 
l’Environnement, de l’Ecologie et des Forêts, 
financé par le GEF et le PNUD. Cinq 
nouvelles aires protégées appartenant à la 
catégorie V et VI sont financées à savoir 
Ampasindava Galoko, Ambohimirahavavy 
Marivorahona, Loky Manambato, Complexe 
Mahavavy-Kinkony et Menabe Antimena. 
L’atelier avait pour objectif de présenter la 
vision du projet et la structure de gestion et de 
gouvernance des Nouvelles Aires Protégées de 
catégories V et VI, de présenter les résultats de 
l’inventaire de référence pour chaque site, et 
enfin de présenter et discuter les manuels sur le 
Plan d’aménagement et de gestion (PAG) et 
celui sur le Plan de Gestion Environnementale 
et Sociale. 
MADAGASCAR REVIENT EN FORCE 
DANS LA REDD+ 
Un grand bravo a été adressé à la délégation 
malgache qui, en juillet, a ardemment défendu à 
Lima (Pérou) le Readiness Proposal Plan ou R-PP 
de Madagascar et, en juin à Bonn, les idées 
précoces sur les futures activités REDD+ ou « 
Early Idea ». La mise en oeuvre du R-PP a 
permis au pays de mettre les bases de la 
stratégie nationale REDD+. De ceci, 
Madagascar pourra bénéficier 3,8 millions de 
dollars du Fonds de Préparation du FCPF. 
Un fonds a été alloué au pays pour transformer 
ses idées précoces en un document intitulé ER-PIN 
(Emission Reduction Project Idea Note) 
qui sera présenté à la prochaine réunion du 
Fonds Carbone du FCPF en octobre. 
Par ailleurs, l’ONU REDD a affiché son désir 
d’appuyer le pays par l’envoi d’une délégation 
qui a rencontré les parties prenantes malgaches 
à la suite de la demande d’appui envoyée par le 
gouvernement. 
Madagascar est bien avancé dans ce domaine. 
CHIFFRES 
Les experts de l’IUCN ont ajouté 
817 espèces appartenant à 
différentes catégories dans la 
liste rouge de biodiversité 
menacée sortie en juin dernier. 
Sur les 51 mammifères 
nouvellement inclus, 44 sont des 
lémuriens de Madagascar. Plus 
de 400 plantes ont allongé la 
liste. La nouvelle mise à jour 
estime que plus de 90% des 
lémuriens et 79% des orchidées 
sabots de Vénus des régions 
tempérées sont menacées 
d'extinction.
LA CONVENTION COMMUNAUTAIRE 
DE GESTION: UNE APPROCHE AMÉLIORÉE 
“Pactes de conservation ” et petites 
subventions "Node", deux approches 
initiées par CI pour appuyer les 
communautés locales de base, ont été 
combinées au cours de cette année. 
Progressivement, les partenaires-relais 
commencent à promouvoir simultanément 
des actions de conservation et des activités 
permettant d’améliorer la subsistance, à 
travers une seule approche appelée 
“Convention Communautaire de 
Gestion”(CCG). 
Grâce à cette nouvelle démarche, on répond 
mieux aux besoins des communautés. Les mini-projets 
appuyés touchent plusieurs domaines 
(activités alternatives agricoles génératrices de 
revenus, infrastructures communautaires, 
patrouille, reboisement et restauration). 
Cinquante-huit COBA mettent en oeuvre des 
activités de conservation et bénéficient en 
contrepartie d’activités permettant d’améliorer 
leurs conditions de vie.. La plupart de ces 
COBA ont déjà réalisé des patrouilles grâce au 
volet "Pacte de conservation" et reçoivent un 
appui financier pour des activités génératrices 
de revenus et/ou des travaux d’amélioration 
d’infrastructures communautaires. Sept VOI 
mettent en pratique l’approche CCG et réalisent 
à la fois des activités de conservation et des 
activités permettant d’améliorer la subsistance 
des membres. 
Enrichissement des acquis 
En juin 2014, CI a organisé une assemblée des 
partenaires impliqués dans la conservation et les 
activités “livelihood”(de subsistance). Les 
partenaires dans les corridors COFAV et CAZ 
et les membres d’associations villageoises 
d’Ambodivahibe (Antsiranana) ont participé à 
cet atelier. Cette assemblée annuelle vise à : 
• permettre des échanges et le partage 
d’expériences en matière d’approche, de gestion 
administrative et financière, de 
renforcement/encadrement technique des 
organisations communautaires, etc. ; 
• tirer des leçons et capitaliser les acquis en 
matière de conservation et de bien-être humain ; 
• affiner la méthodologie de suivi et collecte de 
données/indicateurs et mettre en exergue 
l’imbrication du bien-être humain avec la 
conservation (CGC); 
• revoir et standardiser les outils tels que rapport 
et manuel de procédures; 
• discuter et réfléchir ensemble sur les pistes 
d’actions ou axe d’orientation conduisant vers la 
professionnalisation des filières. 
Durant cette assemblée, des acteurs issus de 
divers domaines spécialisés ont été invités pour 
partager leurs acquis. Parmi ces invités, AROPA 
– un projet rattaché au ministère de l’agriculture 
et financé par le FIDA – a expliqué sa démarche 
en matière de professionnalisation des 
organisations communautaires. De son côté, 
CARE a donné une séance d’information sur les 
mutuels d’épargnes et crédits communautaires 
(Village Savings Loan Association). L’atelier 
suscitait de fructueux échanges d’expériences et 
d’approche. Il permettait également de dégager 
les leçons tirées et renforcer l’application de la 
CCG. 
NOS PARTENAIRES 
Songadina 21 Avril-Juin 2014 6
IN FOCUS 
LE RESEAUMIHARI 
ETAIT A SON SECOND FORUM 
Songadina 21 Avril-Juin 2014 7 
« MIHARI », le réseau national des 
communautés locales gérant des zones 
marines, a tenu son second forum en avril 
2014 à Antsiranana. 
L’approche Gestion Locale des aires 
marines ou LMMA (Locally Managed 
Marine Area) a été adoptée depuis une 
vingtaine d’années dans le monde et depuis 
dix ans à Madagascar. Une LMMA est une 
zone marine et/ou côtière identifiée et 
gérée par une ou plusieurs communautés 
réunies au sein d’une association officielle 
partageant le même objectif qui est de 
gérer des ressources côtières et marines en 
collaboration avec les autorités locales. 
La première aire protégée marine gérée par les 
communautés locales a été créée en 2004. 
Actuellement, les aires protégées marines 
couvrent une superficie totale de plus de 
580.000 ha éparpillées dans cinq régions : 
Atsimo Andrefana, Melaky, Menabe, DIANA et 
Analanjirofo. 
Le principal objectif de la gestion rationnelle 
des ressources marines et côtières est 
d’améliorer le niveau de vie des communautés, 
sachant que la pêche constitue leur principale 
source de revenus. Cette approche couvre 
aujourd’hui une centaine de villages ayant une 
population de 50.000 personnes regroupées au 
sein de 36 communautés. Ces dernières, en tant 
que gestionnaires, devraient être beaucoup plus 
impliquées et responsabilisées. . 
Echanges fructueux 
Bien qu’il y ait eu croissance rapide et succès de 
ces initiatives, les efforts visant à l'échange 
d'information sur les pratiques LMMA entre les 
communautés et partenaires opérationnels ont 
été sporadiques et largement informels. Il 
s’agissait plutôt de voyages d'échanges 
communautaires et de réunions ponctuelles 
entre les partenaires. Néanmoins, ces échanges 
se sont révélés extrêmement efficaces, agissant 
souvent comme catalyseur pour la formation de 
nouvelles LMMAs. Ils permettaient aux 
participants de mettre en oeuvre, après 
adaptation aux conditions locales, ce qu'ils ont 
appris sur terrain. Une initiative du groupe des 
ONGs oeuvrant dans le domaine marin à 
Madagascar a permis d’organiser le 1er Forum 
des représentants des communautés 
gestionnaires des Aires Marines à Madagascar, à 
Andavadoaka en juin 2012. L’initiative avait 
pour but de renforcer la cohésion du réseau 
déjà en phase de formalisation. Les résultats ont 
été encourageants. Les échanges d’expériences 
et de savoir-faire entre les communautés ont été 
intenses. Le forum a accru la visibilité et 
l’ampleur des LMMA à Madagascar. 
Un réseau fort et plus visible 
Un second forum des communautés a été par la 
suite organisé à Ramena, Antsiranana, du 09 au 
11 Avril 2014. L’objectif global a été de 
renforcer le réseau des LMMA à Madagascar et 
d’accroitre leur visibilité à toutes les échelles. La 
participation des représentants des autorités 
locales à ce 2e forum vise l'engagement 
réciproque de l’Etat et des communautés dans 
ce type de gestion. Cette grande rencontre a 
permis d’actualiser le niveau d’informations des 
autorités locales, régionales et nationales dans 
les efforts de gestion du milieu marin. La notion 
de partage fut la pièce maitresse de l’évènement. 
Les dinas, les réserves marines, les activités 
génératrices de revenus, l’autonomie financière, 
les responsabilités des associations 
communautaires, les avantages et bénéfices du 
réseau ont été les sujets de discussions. Malgré 
que le statut idéal pour gérer ces LMMAs n’ait 
pas été encore bien résolu, 
l’engagement des autorités 
a été constaté. 
La participation active des 
communautés de tout 
Madagascar a démontré 
l’intérêt de ces 
gestionnaires de 
LMMAs d’avancer 
encore plus dans 
leurs entreprises. Il 
s’est avéré 
indispensable de 
formaliser le 
réseau Mihari. 
Environ 150 
participants 
regroupés dans 
35 LMMAs 
venant des quatre 
coins de l’Ile (Sud- 
Ouest, Menabe, 
Melaky, 
Analanjirofo, 
Nord-Est, Nord- 
Ouest) ainsi que 
huit ONGs et 
institutions 
partenaires ont 
été présents 
pendant les trois 
jours du forum.
EN SAVOIR PLUS 
Rédactrice en chef 
Hajasoa Raoeliarivelo 
Comité de rédaction 
Léon Rajaobelina 
Sahondra Rajoelina 
Michèle Andrianarisata 
Haingo Nirina Rajaofara 
Bruno Rajaspera 
Luciano Andriamaro 
Mamy Ramparany 
Photographes 
Luciano Andriamaro 
Lovaharisoa Rakotomamonjy 
Jeremia Razafintsalama 
Hajasoa Raoeliarivelo 
Jeannicq Randrianarisoa 
Michèle Andrianarisata 
Yacinthe Razafimandimby 
Soloson Ramanahadray 
Johnson Rakotoniaina 
Russ Mittermeier 
Conservation International 
Maquette 
Conservation International 
Songadina 
est une publication de 
Conservation International 
Rue Vittori François 
Villa Hajanirina, lot II W 27D 
Ankorahotra Antananarivo 
Madagascar 
e­mail: 
cimad@moov.mg 
hraoeliarivelo@conservation.org 
https://www.facebook. 
com/cimadagascar 
IINNTTÉÉGGRRAATTIIOONN DDEE LL’’AAPPPPRROOCCHHEE BBAASSÉÉEE SSUURR 
LLEESS DDRROOIITTSS HHUUMMAAIINNSS DDAANNSS TTOOUUTT CCEE QQUUEE 
CCII EENNTTRREEPPRREENNDD:: 
POURQUOI ET COMMENT ? 
La mission de CI est claire : « aider 
la société pour faire de la 
conservation de la nature la 
fondation du développement ». Le 
but est d’améliorer le bien-être 
humain. CI aide à protéger le 
Capital Naturel tout en 
contribuant à asseoir une bonne 
gouvernance et une production 
durable, afin que les bénéfices 
offerts par la nature à l’homme 
soient accessibles, équitablement 
partagés et durables. Ceux-ci ne 
sauraient être obtenus sans le 
respect des Droits Humains. Ainsi, 
en établissant les liens entre la 
conservation de la biodiversité et 
les Droits Humains, CI peut 
A LA LOUPE: 
VAOFITENY LE PREMIER GLOSSAIRE EN 
MALGACHE SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE 
CALENDRIER: 
25 au 31 octobre 2014, Madagascar : Festival mondial sur les Lémurs : slogan « Lemurs : heritage, friends but 
not …» (but not food) ou « Varika : harem-pirenena, namana fa tsy …» (fa tsy sakafo) 
6 au 17 Octobre 2014, Pyeongchang, Corée : Convention sur la diversité biologique 
Novembre: 50e Anniversaire de la Liste Rouge de l’UICN 
12 au 19 Novembre 2014, Sydney, Australie : Congres mondial sur les Parcs, IUCN 
3 au 14 décembre 2014, Lima, Pérou : UNFCCC COP20 
Songadina 21 Avril-Juin 2014 8 
assurer l’amélioration des 
conditions de vie des 
communautés dans un 
environnement sain et productif et 
dans la dignité de l’homme. 
L’intégration de cette Approche (« 
Right Based Approach ») dans tous 
les aspects des interventions de CI 
repose sur : 
- Le respect des conventions et 
accords internationaux sur les 
Droits Humains et la non 
réalisation d’actions qui pourraient 
aller à leur encontre 
- La promotion du bien-être 
humain à l’intérieur des 
programmes de conservation 
- La protection des vulnérables 
- La promotion de la bonne 
gouvernance 
- Le travail en partenariat et 
l’engagement des parties 
prenantes. 
Pour CI Madagascar, une étude a 
été menée afin d’analyser les 
activités réalisées et en cours par 
rapport aux principes ci-dessus 
énoncés, et de déterminer les axes 
permettant de réorienter ses 
stratégies pour une meilleure 
intégration de cette Approche 
basée sur les Droits Humains. 
https://sites.google.com/a/conser 
vation.org/rights-based-approach/ 
home 
Révélé au public pour la première fois lors de la 
célébration de la journée mondiale de 
l’environnement en juin dernier, cet ouvrage est le 
résultat des efforts conjugués de l’Académie 
Malagasy et du GTCC. Le financement a été 
assuré par la Coopération allemande et le WWF. 
"Vaofiteny" comporte des entrées des mots clés 
en français avec leurs traductions en anglais suivis 
d’une courte explication en malgache. Cet outil 
tombe à pic dans un contexte où la 
sensibilisation sur la REDD+ va battre son 
plein avec le lancement du processus 
d’élaboration de la future stratégie nationale 
REDD+ de Madagascar. Rappelons que dans 
les efforts pour 
rendre 
compréhensibles 
aux Malgaches la 
réalité de la 
conservation, 
Conservation 
International a aussi 
produit des manuels 
en malgache parmi 
lesquels celui sur le 
changement climatique 
et le rôle des forêts. 
SSII VVOOUUSS CCOONNNNAAIISSSSEEZZ 
Dans le cadre du Festival des Lemurs, si vous 
connaissez le nom de cette espèce, vous 
pourrez gagner une montre Swatch Ivory. 
Envoyez votre réponse à 
hraoeliarivelo@conservation.org en 
mentionnant "Réponse au jeu Songadina 21". 
Aucune bonne réponse a été reçu au dernier 
jeu, la photo étant un Setifer setosus. Nous 
remercions tous ceux ayant participé et nous 
vous encourageons au nouveau jeu.

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Songadina 21

  • 1. Editorial La période d’avril à juin 2014 a été si riche en événements, activités, rencontres de toutes sortes qu’on ne sait lesquels d’entre eux doit-on plus mettre en valeur ! Un processus important a démarré au deuxième semestre 2014: l’élaboration du Plan National de Développement (PND) qui fixera pour les 5 ans à venir les stratégies et actions que le pays mettra en oeuvre, pour assurer son développement durable. D’ores et déjà, il est unanimement reconnu que la préservation de notre environnement naturel unique sera au coeur de ce PND : c’est ce qui est ressorti de l’atelier sur la croissance verte organisé en mois de juin par la BAD, atelier auquel nous consacrons notre une. Tout aussi marquant aura été le démarrage du programme financé par l’USAID destiné à former les journalistes nationaux sur le journalisme d’investigation en matière de trafics et d’exploitation de nos ressources naturelles. Les résultats de cette série de formations ne se sont pas fait attendre, comme tout un chacun a pu le constater. Le trimestre écoulé a vu également la rencontre annuelle des communautés de base réunies dans le programme Node et le programme de « pactes de conservation », fusionnés dorénavant sous le vocable « Conventions Communautaire de Gestion ». Cette rencontre, une fois de plus, a permis de mesurer l’engagement des communautés dans la conservation des ressources naturelles dont elles dépendent et de souligner le lien qui unit plus que jamais conservation et bien-être. D’autres communautés, cette fois-ci de pêcheurs – plus de 120 d’entre eux, se sont retrouvées à Antsiranana pour le forum biannuel des LMMAs ou aires protégées marines gérées par les communautés. Au cours de ce forum ont été célébrés les succès obtenus par l’approche LMMA, pour le grand bonheur des communautés impliquées. Finalement, l’importance des zones humides pour la bonne santé de la biodiversité nous a amené à consacrer une page spéciale au rôle que jouent ces zones humides dans le maintien des processus écologiques et des services écosystémiques. N 21 ­AVRIL­JUIN 2014 CROISSANCE VERTE UN CADRE POUR LE FUTUR PLAN DE DEVELOPPEMENT Le dialogue national sur la croissance verte a été initié le 03 Juin 2014, avec la participation du Président de la République de Madagascar et le Ministre de l’Economie et de la Planification. La Banque Africaine de Développement (BAD), en ligne avec sa nouvelle stratégie pour 2013-2022, apporte son soutien à cette initiative. Dans son allocution, le Président de la République a souligné l’importance de cet atelier car les résultats et recommandations issus des travaux appuieront les orientations du Plan de Développement à moyen terme qui sera lancé prochainement. A ce sujet, il a souligné l’importance de la bonne gouvernance et de l’amélioration des conditions de vie de la population et de son milieu pour asseoir un développement durable au pays. Le bien-être de l’homme, incluant son histoire, sa culture, sa sensibilité, mais aussi son droit à l’éducation, son aspiration à la sécurité de ses biens, à l’emploi et à une nourriture suffisante sera à la base de ce nouveau cadre de référence. « Notre pays a déjà opté pour la vision verte et plusieurs activités ont été déjà entreprises dans ce sens » a-t-il souligné. Nos diversités pour la relance économique Dans l’optique de la relance économique actuelle de Madagascar, la politique de développement vise à rebâtir une société basée sur les principes fondamentaux du respect, du travail et de dialogue pour faire de nos diversités une richesse et une opportunité réelle. Ces principes, au coeur de la conception de la croissance verte, seront appuyés par les données du WAVES, un programme qui aide à déterminer le stock et les flux entrants et sortants de l’ensemble des richesses naturelles Un Etat de droit fort Pour la concrétisation, les participants ont définis quelques principes de base. Il faut améliorer notre vision, les politiques et les stratégies. La mise en place des mécanismes de suivi et d’évaluation appropriés est indispensable. Les partenariats et les collaborations intersectorielles, impliquant la société civile et le secteur privé doivent être renforcés. Enfin, il faut asseoir un Etat de droit fort prônant la bonne gouvernance.
  • 2. SCIENCE & DECOUVERTES ZONES HUMIDES Songadina 21 Avril-Juin 2014 2 REGULATEUR DE LA VIE! SITUATION DES ZONES HUMIDES Au niveau mondial, les zones humides couvrent une superficie de 1.5 milliards d’hectare. 40% soient 90 666 593 ha sont dans les sites Ramsar, subdivisées en 362 sites. Selon le PNUE, les cinq grands châteaux d’eau de l’Afrique à savoir le Bassin du Niger, le bassin du lac Tchad, le bassin du Congo, le bassin du Nil et les sous­bassins de l’Afrique Australe, ne sont pas encore intégrés dans les sites Ramsar. Pour le cas de Madagascar, 9 sites sont actuellement des sites Ramsar. Ils ont au total une superficie de 1 174 533 ha. Plusieurs zones humides non incluses dans les sites Ramsar font déjà partie des nouvelles aires protégées. Toutefois, par rapport à l’écosystème terrestre, moins d’interventions et d’actions sont menées dans l’écosystème humide alors que l’eau constitue le principal élément de la vie. UNE ZONE HUMIDE, C’EST QUOI? Une zone humide est une région où l’eau est le principal facteur qui contrôle le milieu naturel, la vie animale et végétale associées. Selon Mitsch et Grosselink en 1993, elle est caractérisée par: (1) la présence d’eau, (2) les conditions édaphiques (relatif au sol) qui diffèrent des zones en hauteur adjacentes, (3) la présence de végétation adaptée à des conditions humides, et l’absence de végétation intolérante à l’inondation. Selon Cowardin, une zone humide est un terrain de transition entre un écosystème terrestre et écosystème aquatique remplissant les conditions suivantes: (1) prédominance d’hydrophytes (plantes qui croissent en milieu humide ou aquatique au moins saisonnièrement), (2) le substrat prédominant est constitué de sol hydrique, (3) le substrat non fermé est saturé d’eau ou recouvert d’eau peu profonde à tout moment durant la saison humide. Enfin selon la convention de Ramsar, les zones humides sont définies comme étant “des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d’eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l’eau est stagnante ou courante, douce , saumâtre ou salée y compris des étendues d’eau marine dont la profondeur à marée basse n’excède pas six mètres” Les zones humides figurent parmi les écosystèmes les plus productifs du monde. Elles offrent une grande variété de fonctions naturelles utiles à l’humanité et aux différents groupes d’êtres vivants. Seulement, face aux différentes menaces et pressions, surtout aux exploitations irrationnelles, ce sont des habitats parmi les plus vulnérables. L’homme est-il vraiment conscient de leur importance? D’amont en aval, en passant au niveau des bassins versants et jusqu’au niveau des récifs, les zones humides jouent un rôle très important dans la régulation des êtres vivants. Saines, elles assurent le contrôle des flux de l’eau. Grâce à ce rôle, elles permettent d’éviter l’inondation en période de crue mais aussi l’assèchement en période d’étiage. Ce sont également un régulateur de climat. Elles fournissent des services économiques très importants (pour l’agriculture, l’élevage et la pêche). N’oublions pas que les zones humides procurent des éléments constitutifs du patrimoine culturel pour l’humanité. Face aux menaces de plus en plus oppressantes, il est important de connaître certaines caractéristiques écologiques qui doivent être maintenues pour la durabilité de leurs valeurs et de leurs fonctions : les composantes écologiques (espèces, régime de l’eau, nutriments, superficie), le processus écologique (interaction et migration des espèces phares, cycle de carbone), les services écosystémiques (contrôle des inondations, tourisme, recharge d’eau souterraine, adaptation et atténuation au changement climatique). Quid de la gestion des zones humides? Pour le bien-être durable de l’humanité, le maintien et l’amélioration de l’évolution de ces caractères écologiques aussi bien dans le temps que dans l’espace sont indispensables. L’utilisation rationnelle de ces zones est primordiale. La gestion de l’écosystème se base sur la recherche d’équilibre entre le court terme et le long terme et ceci par la mise en oeuvre « d’approches par écosystème » dans un contexte de développement durable. La consommation et l’utilisation ne doivent pas compromettre l’avenir. Des actions méritent d’être entreprises pour sauvegarder le potentiel de production des zones humides. Il faudrait développer des stratégies pour réduire les « footprints humains » ou « empreintes humaines » à travers les industries extractives, la pollution, et toutes autres exploitations abusives. Le renforcement de partenariat reste une action non négligeable, de même que l’intégration des principes Ramsar dans la planification d’activités de gestion.
  • 3. FAUNE & FLORE Songadina 21 Avril-Juin 2014 3 RADAKA VOAY OU DUTTAPHRYNUS MELANOSTICTUS: DIOSCOREA ORANGEANA: GARANT DE LA SURVIE DES COMMUNAUTÉS PRÈS D’ORONJIA Dioscorea orangeana Wilkin est une espèce d’igname endémique locale de la forêt sur sable d’Oronjia, au nord de Madagascar. Elle est classée provisoirement en Danger Critique selon l'UICN. Connu sous le nom de « Ovy ou Angona », D. orangeana est une plante annuelle, sous forme de liane grimpante à fleurs pendantes. Ses fruits secs sont en capsule. Son tubercule, de couleur blanche, est comestible, bien apprécié par les communautés vivant autour de l’aire protégée Oronjia. Mature de mars à novembre, son tubercule constitue leur aliment de base pendant les périodes de soudures. L’explosion démographique et la pauvreté ont entraîné son exploitation massive, augmentant les pressions sur son habitat et endommageant sa durabilité. Ce qui demande une stratégie de gestion robuste. La maîtrise des impacts de son exploitation sur l’ensemble des ressources naturelles du site est devenue une préoccupation majeure. Afin d’harmoniser à la fois son exploitation et sa conservation, une zone d’utilisation durable a été délimitée conjointement avec les communautés : la collecte de tubercules y est autorisée suivant des règles de gestion. Une zone d’enrichissement a été identifiée et pour tenter d’assurer les besoins futurs, D. orangeana y est cultivé malgré les difficultés de sa mise en plantation. Notons que les communautés sont impliquées dans la gestion afin de favoriser la durabilité des actions entreprises. Pour plus amples informations, vous pouvez consulter la page web de MBG http://www.tropicos.org/Name/100352276?projectid=17 SOMMAIRE P1 : Croissance verte: un cadre pour le futur plan de développement par Michèle Andrianarisata P2 : Zones humides : régulateur de la vie par Luciano Andriamaro P3 : Radakam­boay ou Duttaphrynus melanostictus par Lovaharisoa Rakotomamonjy Dioscorea orangeana : garant de la survie des communautés près d’Oronjia par Jeremia Razafintsalama P4 : Préservation des ressources naturelles : 36 journalistes formés en Journalisme d’investigation par Hajasoa Raoeliarivelo Congrès Mondial des Parcs 2014 à Sydney: Madagascar s’y prépare par Michèle Andrianarisata Sud Est de Madagascar : Les communautés vulnérables au changement climatique prennent en main leur adaptation par Jeannicq Randrianarisoa P5 : Zapping P6 : La convention communautaire de gestion, une approche améliorée par Soloson Ramanahadray P7 : Le réseau MIHARI était à son second forum par Luciano Andriamaro P8 : Intégration de l’Approche basée sur les Droits Humains dans tout ce que CI entreprend : pourquoi et comment? par Haingo Rajaofara Vaofiteny: le premier glossaire sur le changement climatique en malgache par Jeannicq Randrianarisoa Radaka mainty, Radaka boka, Radaka poizina, Radakam-boay, Radakan’Ambatovy, Crapaud buffle, tels sont les appellations de cette grenouille. Introduite à Toamasina il y a quelques années, elle devient de plus en plus envahissante. C’est un crapaud natif de l’Asie du Sud-Est appartenant à la famille des Bufonidae. La femelle peut atteindre 150 mm de long, avec de couleur très variée. D. melanostictus est une espèce terrestre nocturne. Dans la journée, elle se cache sous les rochers, feuilles mortes et les structures artificielles (égouts, piles d'ordures,...). Elle préfère les habitats perturbés, les zones agricoles et urbaines ; mais très rarement en forêt fermée. Sa longévité est de 4 à plus de 10 ans en captivité. Dans les zones pluvieuses, elles se reproduisent deux fois par an. A chaque ponte, 40 000 oeufs sont pondus par femelle, et écloront après 24 à 48 heures. Le stade larvaire dure 34 à 90 jours. L’espèce chasse exclusivement sur le sol. En général, elle se nourrit de différentes espèces d’invertébrés (arthropodes, scorpions, millepattes, mollusques...). Les adultes sont les proies des serpents et des oiseaux, qu’elles peuvent empoisonner. Elle porte différents parasites: vers microfillaires, nématodes et trématodes. L’excrétion de sa peau contient des composés bioactifs à conséquences fatales, neurotoxiques, cardiotoxiques, hémolytiques, et dérèglent la tension artérielle. Sa manipulation peut causer des démangeaisons des narines, des yeux et de la peau exposée. Dans certains pays asiatiques, ces crapauds sont consommés. La consommation de sa peau et de ses oeufs peut causer des intoxications voire la mort. Des enquêtes sur sa distribution, des débuts de recherche, des sensibilisations ont été récemment effectués. Un plan d’action pour l’éradication est élaborée mais nécessite encore des appuis pour la mise en oeuvre. Un suivi de son expansion ainsi qu’un système de contrôle et de prévention sont aussi prévus.
  • 4. AACCTTIIVVIITTEESS PRÉSERVATION DES RESSOURCES NATURELLES Le trafic et l’exploitation illicite des ressources naturelles de Madagascar ont été alarmants ces dernières années. Les communautés locales qui avaient pour mission de « gérer » ces ressources, se sont trouvées sans pouvoir devant les malfaiteurs. La société civile fut impuissante. Devant ces faits, l’USAID a financé un nouveau programme de deux ans intitulé : « Preserving Madagascar's Natural ressources ». WWF, Traffic International, CI et WCS le mettent en oeuvre. L’objectif étant de renforcer la capacité du peuple malgache et des organisations de la société civile pour lutter contre l'exploitation illégale des ressources naturelles de Madagascar. Ceci à travers des formations et du soutien aux communautés locales, aux organisations civiles et aux journalistes. Pour des journalistes professionnels Conservation International a pour mission le renforcement de capacité des journalistes. 36 journalistes venant d’Antananarivo, Ambanja, Toamasina, Mananara –Avaratra, Ambatondrazaka, Moramanga, Maroantsetra, Mandritsara ont bénéficié d’une série de formations. Louis Rasamoelina, éminent journaliste malagasy ayant tenu des postes de haut niveau au sein du ministère de la communication a assuré le code d’éthique et le standard professionnel. Will Fitzgibbon de «The Bureau of Investigative Journalism (TBIJ)», journaliste investigateur de renommé international a partagé ses expériences et son savoir-faire aux journalistes malagasy à travers une formation sur les techniques d’investigation. CI a dispensé une formation sur les réseaux sociaux car Facebook, Twitter et blog seront des espaces de forum pour les internautes nationaux et internationaux. Des forums pour plus de prise de conscience et engagement Des forums publics sont aussi au programme. Le 19 juin 2014, au DLC Anosy, le Ministère de l'Ecologie, de l'Environnement et des Forets (Direction de la Valorisation des Ressources Naturelles), le Ministère de la Justice, garde des Sceaux, le Secrétariat d'Etat auprès du Ministère de la Défense Nationale charge de la Gendarmerie, le Ministère de la Sécurité publique, l'Alliance Voahary Gasy, l'Aviation Civile de Madagascar se sont penchés ensemble pour la première fois sur le problème du trafic des ressources naturelles. Le thème débattu étant: "Stratégies utilisées pour sauvegarder nos ressources naturelles contre les trafics : Efficacité de l’application des lois et engagement des organisations de la société civile pour lutter contre les pratiques illégales : Mise en oeuvre des stratégies de plaidoyer". En résumé, les lois existent mais leurs applications restent à désirer. Corruption, nombre d’effectifs des agents sur terrain, financement des activités, manque de prise de responsabilité,… minent leurs applications. Le 2eme forum du 30 juillet a permis aux représentants du Ministère de l’environnement, de l’écologie et des forets, Madagascar national Parks, WAVES, TSA, CI, WWF, TRAFFIC International, WCS de voir comment valoriser nos ressources naturelles pour devenir un vrai capital, une source de développement. Ainsi, les invités ont pu, le 3 aout dernier, expliquer aux téléspectateurs de MaTV l’importance de ces ressources naturelles tant convoitées par les trafiquants à travers le thème « Préservation de nos richesses naturelles : Comment le capital naturel peut devenir une opportunité économique? Impacts de l’exploitation et commerce illicite de nos ressources sur l’économie du pays. » Chacun de nous étant responsable de la gestion de nos ressources, de ces forums on s’attend à un débat large pour une prise de conscience de tous et une prise de responsabilité de chacun ! Songadina 21 Avril-Juin 2014 4 36 JOURNALISTES FORMÉS EN JOURNALISME D’INVESTIGATION
  • 5. ZAPPING CHYTRIDIOMYCOSE : ETUDE ET SUIVI POUR LA PROTECTION DES AMPHIBIENS DE MADAGASCAR Le champignon Batrachochytrium dendrobatidis (Bd) est une des principales causes du déclin des amphibiens dans le monde. L’article paru dans Songadina n°8 a mis à jour les risques dûs au champignon Chytride à Madagascar. La Cellule d’Urgence Chytride (CUC) a été mise en place en 2011 pour coordonner les actions. Depuis, un large échantillonnage coordonné par la CUC a été entrepris dans des sites incluant ceux où la présence de Chytride a été detectée pendant la saison sèche, Ankaratra, Antoetra, Ankarafantsika et Ranomafana. Jusqu'à présent, aucun signe de la maladie chytridiomycose, aucun cas de mortalité n’a été observé. Cependant, il est essentiel de déterminer le variant de Chytride présent à Madagascar et de continuer à surveiller les populations d'amphibiens sauvages. Par ailleurs, des recherches sur la défense naturelle des amphibiens à travers les bactéries symbiotiques cutanées ont été initiées. En laboratoire, ces microorganismes ont des capacités inhibitrices de la prolifération de Bd. Les tests sont prometteurs. La reproduction de cette bactérie symbiotique à une échelle exploitable sera le prochain défi. Une publication des recherches scientifiques est en cours de préparation. D’autres nouvelles concernant les activités de la CUC seront communiquées dans le journal de la Cellule (CUC-Madagascar) Songadina 21 Avril-Juin 2014 5 FACEBOOK DE CI MADAGASCAR : SOYONS EN LIGNE! A cette heure des réseaux sociaux, Conservation International a ouvert une page Facebook au https://www.facebook.com/cimadagascar. Une espace pour tous pour des discussions fructives, partages d’idées mais aussi pour connaitre et s’émerveiller des dons de la nature! 1ER SALON DE LA RECHERCHE : FORTE AFFLUENCE AU STAND DE CI Les 3 et 4 juillet dernier, le 1er salon de la recherche a eu lieu à l’esplanade de l’Université d’Antananarivo, organisé par la Présidence de l’Université d’Antananarivo, le FIVMPAMA et le BIT. Le thème fut : « La recherche au service du Secteur Economique et de l'Emploi". Conservation International a participé activement à cet événement en mettant en exergue les nouvelles tendances en recherche dans le cadre de la préservation de l’environnement. Les étudiants des différentes filières furent très intéressés non seulement par les explications mais aussi par les livres et manuels scientifiques que CI a édités. COLLOQUE INTERNATIONAL SUR LES ZONES HUMIDES: UNE PREMIÈRE À ANDRAIKIBA­ANTSIRABE Un colloque international consacré aux zones humides s’est tenu à Andraikiba Antsirabe du 19 au 22 Juin 2014, à l’initiative du CNRE (Centre National de la Recherche Environnementale), réunissant une centaine de participants de différentes institutions nationales et internationales. Le colloque s’est focalisé sur trois thèmes : (1) Biodiversité des écosystèmes des zones humides de Madagascar; (2) Gestion, conservation, restauration, télédétection des zones humides; (3) Valeurs économique et culturelle des zones humides. CI a focalisé ses interventions sur les deux premiers thèmes. RÉSULTATS DES RECHERCHES MALGACHES : P4GES SOUTIENT LA PUBLICATION SCIENTIFIQUE EN ANGLAIS Le projet P4GES, par le biais de l’ESSA Forêts et CI, a organisé une formation en rédaction d’articles scientifique en anglais le 22 mai 2014. Plus d’une trentaine de chercheurs malgaches de diverses formations y ont participé. Les formateurs, Julia Jones, éditeur des journaux « Conservation Biology » et « Journal of Applied Ecology », et Deborah Bower, de l’Université de Newcastle, ont appris aux participants à choisir les revues ou journaux de publication. Aussi, comme la première étape est d’attirer et de convaincre l’éditeur, les jeunes chercheurs ont appris à rédiger un titre et un résumé. En guise de pratique, les participants ont revu des articles déjà publiés. La présence du docteur Lucienne Wilmé, éditeur du journal Madagascar Conservation & Development, a enrichi les échanges entre apprenants et enseignants. On espère que les résultats des recherches malgaches seront bientôt mieux connus du microcosme scientifique. EVALUATION DU PGM­E/ GIZ: POUR UNE NOUVELLE PHASE DE 2015 À 2017 L’atelier pour présenter les résultats de l’évaluation du Programme Germano- Malgache pour l’Environnement de la Coopération Allemande (PGM-E/GIZ) s’est tenu le 08 Mai 2014. L’évaluation couvre la période 2008-2014 et des recommandations ont été émises par les évaluateurs. Les résultats ont abouti à l’élaboration d’une proposition pour la continuation du programme (2015-2017). Ce programme intervient dans trois régions prioritaires : Diana, Boeny et Atsimo-Andrefana et dans d’autres sites pilotes. Le PGM-E/GIZ poursuivra ses activités en matière de protection de la biodiversité et de gestion décentralisée des ressources naturelles, ainsi que celles sur la filière bois-énergie, le renforcement de capacité, l’électrification rurale et la gouvernance du secteur minier artisanal. PROJET MRPA : RESTITUTION DES RÉALISATIONS DE LA PREMIÈRE ANNÉE Un atelier de restitution des réalisations de la première année du Projet « Managed Resources Protected Areas » (MRPA) s’est tenu le mardi 25 Mars 2014. C’est un Projet du Ministère de l’Environnement, de l’Ecologie et des Forêts, financé par le GEF et le PNUD. Cinq nouvelles aires protégées appartenant à la catégorie V et VI sont financées à savoir Ampasindava Galoko, Ambohimirahavavy Marivorahona, Loky Manambato, Complexe Mahavavy-Kinkony et Menabe Antimena. L’atelier avait pour objectif de présenter la vision du projet et la structure de gestion et de gouvernance des Nouvelles Aires Protégées de catégories V et VI, de présenter les résultats de l’inventaire de référence pour chaque site, et enfin de présenter et discuter les manuels sur le Plan d’aménagement et de gestion (PAG) et celui sur le Plan de Gestion Environnementale et Sociale. MADAGASCAR REVIENT EN FORCE DANS LA REDD+ Un grand bravo a été adressé à la délégation malgache qui, en juillet, a ardemment défendu à Lima (Pérou) le Readiness Proposal Plan ou R-PP de Madagascar et, en juin à Bonn, les idées précoces sur les futures activités REDD+ ou « Early Idea ». La mise en oeuvre du R-PP a permis au pays de mettre les bases de la stratégie nationale REDD+. De ceci, Madagascar pourra bénéficier 3,8 millions de dollars du Fonds de Préparation du FCPF. Un fonds a été alloué au pays pour transformer ses idées précoces en un document intitulé ER-PIN (Emission Reduction Project Idea Note) qui sera présenté à la prochaine réunion du Fonds Carbone du FCPF en octobre. Par ailleurs, l’ONU REDD a affiché son désir d’appuyer le pays par l’envoi d’une délégation qui a rencontré les parties prenantes malgaches à la suite de la demande d’appui envoyée par le gouvernement. Madagascar est bien avancé dans ce domaine. CHIFFRES Les experts de l’IUCN ont ajouté 817 espèces appartenant à différentes catégories dans la liste rouge de biodiversité menacée sortie en juin dernier. Sur les 51 mammifères nouvellement inclus, 44 sont des lémuriens de Madagascar. Plus de 400 plantes ont allongé la liste. La nouvelle mise à jour estime que plus de 90% des lémuriens et 79% des orchidées sabots de Vénus des régions tempérées sont menacées d'extinction.
  • 6. LA CONVENTION COMMUNAUTAIRE DE GESTION: UNE APPROCHE AMÉLIORÉE “Pactes de conservation ” et petites subventions "Node", deux approches initiées par CI pour appuyer les communautés locales de base, ont été combinées au cours de cette année. Progressivement, les partenaires-relais commencent à promouvoir simultanément des actions de conservation et des activités permettant d’améliorer la subsistance, à travers une seule approche appelée “Convention Communautaire de Gestion”(CCG). Grâce à cette nouvelle démarche, on répond mieux aux besoins des communautés. Les mini-projets appuyés touchent plusieurs domaines (activités alternatives agricoles génératrices de revenus, infrastructures communautaires, patrouille, reboisement et restauration). Cinquante-huit COBA mettent en oeuvre des activités de conservation et bénéficient en contrepartie d’activités permettant d’améliorer leurs conditions de vie.. La plupart de ces COBA ont déjà réalisé des patrouilles grâce au volet "Pacte de conservation" et reçoivent un appui financier pour des activités génératrices de revenus et/ou des travaux d’amélioration d’infrastructures communautaires. Sept VOI mettent en pratique l’approche CCG et réalisent à la fois des activités de conservation et des activités permettant d’améliorer la subsistance des membres. Enrichissement des acquis En juin 2014, CI a organisé une assemblée des partenaires impliqués dans la conservation et les activités “livelihood”(de subsistance). Les partenaires dans les corridors COFAV et CAZ et les membres d’associations villageoises d’Ambodivahibe (Antsiranana) ont participé à cet atelier. Cette assemblée annuelle vise à : • permettre des échanges et le partage d’expériences en matière d’approche, de gestion administrative et financière, de renforcement/encadrement technique des organisations communautaires, etc. ; • tirer des leçons et capitaliser les acquis en matière de conservation et de bien-être humain ; • affiner la méthodologie de suivi et collecte de données/indicateurs et mettre en exergue l’imbrication du bien-être humain avec la conservation (CGC); • revoir et standardiser les outils tels que rapport et manuel de procédures; • discuter et réfléchir ensemble sur les pistes d’actions ou axe d’orientation conduisant vers la professionnalisation des filières. Durant cette assemblée, des acteurs issus de divers domaines spécialisés ont été invités pour partager leurs acquis. Parmi ces invités, AROPA – un projet rattaché au ministère de l’agriculture et financé par le FIDA – a expliqué sa démarche en matière de professionnalisation des organisations communautaires. De son côté, CARE a donné une séance d’information sur les mutuels d’épargnes et crédits communautaires (Village Savings Loan Association). L’atelier suscitait de fructueux échanges d’expériences et d’approche. Il permettait également de dégager les leçons tirées et renforcer l’application de la CCG. NOS PARTENAIRES Songadina 21 Avril-Juin 2014 6
  • 7. IN FOCUS LE RESEAUMIHARI ETAIT A SON SECOND FORUM Songadina 21 Avril-Juin 2014 7 « MIHARI », le réseau national des communautés locales gérant des zones marines, a tenu son second forum en avril 2014 à Antsiranana. L’approche Gestion Locale des aires marines ou LMMA (Locally Managed Marine Area) a été adoptée depuis une vingtaine d’années dans le monde et depuis dix ans à Madagascar. Une LMMA est une zone marine et/ou côtière identifiée et gérée par une ou plusieurs communautés réunies au sein d’une association officielle partageant le même objectif qui est de gérer des ressources côtières et marines en collaboration avec les autorités locales. La première aire protégée marine gérée par les communautés locales a été créée en 2004. Actuellement, les aires protégées marines couvrent une superficie totale de plus de 580.000 ha éparpillées dans cinq régions : Atsimo Andrefana, Melaky, Menabe, DIANA et Analanjirofo. Le principal objectif de la gestion rationnelle des ressources marines et côtières est d’améliorer le niveau de vie des communautés, sachant que la pêche constitue leur principale source de revenus. Cette approche couvre aujourd’hui une centaine de villages ayant une population de 50.000 personnes regroupées au sein de 36 communautés. Ces dernières, en tant que gestionnaires, devraient être beaucoup plus impliquées et responsabilisées. . Echanges fructueux Bien qu’il y ait eu croissance rapide et succès de ces initiatives, les efforts visant à l'échange d'information sur les pratiques LMMA entre les communautés et partenaires opérationnels ont été sporadiques et largement informels. Il s’agissait plutôt de voyages d'échanges communautaires et de réunions ponctuelles entre les partenaires. Néanmoins, ces échanges se sont révélés extrêmement efficaces, agissant souvent comme catalyseur pour la formation de nouvelles LMMAs. Ils permettaient aux participants de mettre en oeuvre, après adaptation aux conditions locales, ce qu'ils ont appris sur terrain. Une initiative du groupe des ONGs oeuvrant dans le domaine marin à Madagascar a permis d’organiser le 1er Forum des représentants des communautés gestionnaires des Aires Marines à Madagascar, à Andavadoaka en juin 2012. L’initiative avait pour but de renforcer la cohésion du réseau déjà en phase de formalisation. Les résultats ont été encourageants. Les échanges d’expériences et de savoir-faire entre les communautés ont été intenses. Le forum a accru la visibilité et l’ampleur des LMMA à Madagascar. Un réseau fort et plus visible Un second forum des communautés a été par la suite organisé à Ramena, Antsiranana, du 09 au 11 Avril 2014. L’objectif global a été de renforcer le réseau des LMMA à Madagascar et d’accroitre leur visibilité à toutes les échelles. La participation des représentants des autorités locales à ce 2e forum vise l'engagement réciproque de l’Etat et des communautés dans ce type de gestion. Cette grande rencontre a permis d’actualiser le niveau d’informations des autorités locales, régionales et nationales dans les efforts de gestion du milieu marin. La notion de partage fut la pièce maitresse de l’évènement. Les dinas, les réserves marines, les activités génératrices de revenus, l’autonomie financière, les responsabilités des associations communautaires, les avantages et bénéfices du réseau ont été les sujets de discussions. Malgré que le statut idéal pour gérer ces LMMAs n’ait pas été encore bien résolu, l’engagement des autorités a été constaté. La participation active des communautés de tout Madagascar a démontré l’intérêt de ces gestionnaires de LMMAs d’avancer encore plus dans leurs entreprises. Il s’est avéré indispensable de formaliser le réseau Mihari. Environ 150 participants regroupés dans 35 LMMAs venant des quatre coins de l’Ile (Sud- Ouest, Menabe, Melaky, Analanjirofo, Nord-Est, Nord- Ouest) ainsi que huit ONGs et institutions partenaires ont été présents pendant les trois jours du forum.
  • 8. EN SAVOIR PLUS Rédactrice en chef Hajasoa Raoeliarivelo Comité de rédaction Léon Rajaobelina Sahondra Rajoelina Michèle Andrianarisata Haingo Nirina Rajaofara Bruno Rajaspera Luciano Andriamaro Mamy Ramparany Photographes Luciano Andriamaro Lovaharisoa Rakotomamonjy Jeremia Razafintsalama Hajasoa Raoeliarivelo Jeannicq Randrianarisoa Michèle Andrianarisata Yacinthe Razafimandimby Soloson Ramanahadray Johnson Rakotoniaina Russ Mittermeier Conservation International Maquette Conservation International Songadina est une publication de Conservation International Rue Vittori François Villa Hajanirina, lot II W 27D Ankorahotra Antananarivo Madagascar e­mail: cimad@moov.mg hraoeliarivelo@conservation.org https://www.facebook. com/cimadagascar IINNTTÉÉGGRRAATTIIOONN DDEE LL’’AAPPPPRROOCCHHEE BBAASSÉÉEE SSUURR LLEESS DDRROOIITTSS HHUUMMAAIINNSS DDAANNSS TTOOUUTT CCEE QQUUEE CCII EENNTTRREEPPRREENNDD:: POURQUOI ET COMMENT ? La mission de CI est claire : « aider la société pour faire de la conservation de la nature la fondation du développement ». Le but est d’améliorer le bien-être humain. CI aide à protéger le Capital Naturel tout en contribuant à asseoir une bonne gouvernance et une production durable, afin que les bénéfices offerts par la nature à l’homme soient accessibles, équitablement partagés et durables. Ceux-ci ne sauraient être obtenus sans le respect des Droits Humains. Ainsi, en établissant les liens entre la conservation de la biodiversité et les Droits Humains, CI peut A LA LOUPE: VAOFITENY LE PREMIER GLOSSAIRE EN MALGACHE SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE CALENDRIER: 25 au 31 octobre 2014, Madagascar : Festival mondial sur les Lémurs : slogan « Lemurs : heritage, friends but not …» (but not food) ou « Varika : harem-pirenena, namana fa tsy …» (fa tsy sakafo) 6 au 17 Octobre 2014, Pyeongchang, Corée : Convention sur la diversité biologique Novembre: 50e Anniversaire de la Liste Rouge de l’UICN 12 au 19 Novembre 2014, Sydney, Australie : Congres mondial sur les Parcs, IUCN 3 au 14 décembre 2014, Lima, Pérou : UNFCCC COP20 Songadina 21 Avril-Juin 2014 8 assurer l’amélioration des conditions de vie des communautés dans un environnement sain et productif et dans la dignité de l’homme. L’intégration de cette Approche (« Right Based Approach ») dans tous les aspects des interventions de CI repose sur : - Le respect des conventions et accords internationaux sur les Droits Humains et la non réalisation d’actions qui pourraient aller à leur encontre - La promotion du bien-être humain à l’intérieur des programmes de conservation - La protection des vulnérables - La promotion de la bonne gouvernance - Le travail en partenariat et l’engagement des parties prenantes. Pour CI Madagascar, une étude a été menée afin d’analyser les activités réalisées et en cours par rapport aux principes ci-dessus énoncés, et de déterminer les axes permettant de réorienter ses stratégies pour une meilleure intégration de cette Approche basée sur les Droits Humains. https://sites.google.com/a/conser vation.org/rights-based-approach/ home Révélé au public pour la première fois lors de la célébration de la journée mondiale de l’environnement en juin dernier, cet ouvrage est le résultat des efforts conjugués de l’Académie Malagasy et du GTCC. Le financement a été assuré par la Coopération allemande et le WWF. "Vaofiteny" comporte des entrées des mots clés en français avec leurs traductions en anglais suivis d’une courte explication en malgache. Cet outil tombe à pic dans un contexte où la sensibilisation sur la REDD+ va battre son plein avec le lancement du processus d’élaboration de la future stratégie nationale REDD+ de Madagascar. Rappelons que dans les efforts pour rendre compréhensibles aux Malgaches la réalité de la conservation, Conservation International a aussi produit des manuels en malgache parmi lesquels celui sur le changement climatique et le rôle des forêts. SSII VVOOUUSS CCOONNNNAAIISSSSEEZZ Dans le cadre du Festival des Lemurs, si vous connaissez le nom de cette espèce, vous pourrez gagner une montre Swatch Ivory. Envoyez votre réponse à hraoeliarivelo@conservation.org en mentionnant "Réponse au jeu Songadina 21". Aucune bonne réponse a été reçu au dernier jeu, la photo étant un Setifer setosus. Nous remercions tous ceux ayant participé et nous vous encourageons au nouveau jeu.