Conférence organisée par l'Institut de l’Elevage et présidée par James Louvet, Président de la CUMA du Mesnil - Membre de la Chambre régionale d’agriculture de Normandie
Quels leviers fourragers de sécurisation alimentaire face aux aléas climatiques en système laitier ?
1. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
QUELS LEVIERS FOURRAGERS DE SÉCURISATION ALIMENTAIRE
FACE AUX ALÉAS CLIMATIQUES EN SYSTÈME LAITIER ?
2. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
De quels aléas climatiques parle t-on ?
- au-delà du "prévisible" …
- la sécheresse (été 2011), avec différentes
combinaisons chaleur et pluie …, sans négliger
l’humidité excessive (printemps 2007)
- d'intensités et de durées variables
- des périodes d'apparition différentes, de début
de printemps …
3. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Qui s'inscrivent dans une phase d'évolutions
- caractérisées par un réchauffement du climat
mais avec des incertitudes sur la pluviosité
des sécheresses agricoles plus marquées
- des aléas de plus en plus extrêmes …
4. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Bien évidemment l'aléa sécheresse n'est pas vécu
de la même façon que l'aléa pluie….
• des conséquences sur la production fourragére ne sont pas les
mêmes …
focalise sur l’aléa sécheresse
mais il convient aussi d’intégrer les aspects pluie
– chaleur et pluie : plutôt positif sur certaine production
– mais qui peut générer des difficultés valorisation de la
production (capacité à prélever) et impacter sur les
modes de valorisation
5. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Aujourd’hui : comment faire face à des aléas
climatiques sécheresses de plus en plus marqués dans
un contexte de réchauffement et d’étés plus secs ?
Deux approches doivent se combiner
• Éviter : anticiper d'eventuelles sécheresses
• Esquiver : limiter les effets d'une sécheresse
6. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Quels sont les leviers d’adaptation ?
Quels sont les éléments de souplesse du systéme, coté
animal et du coté fourrager
Quelles sont les évolutions possibles du systèmes ?
7. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Une présentation axée sur les fourrages
• Leviers courts termes : stéphanie Guilbert (CA 53)
• Leviers longs termes : Didier Désarmenien (CA 53) et Patrice Pierre
(Institut de l'élevage)
Les leviers sur l’animal sont souvent les recours ultimes
En amorce : une présentation synthétique de
l'ensemble des possibles en élevage laitier
8. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Moyen terme
Stratégique
Conjoncturel
tactique
Anticipations
Pratiques de
compensation
Anticiper les
réformes
Passer en
monotraite
Mobiliser les
réserves
corporelles
Modifier les
périodes de MB
Opter pour une
race rustique
Vendre des
animaux plus
jeunes
JC Moreau, Casdar
Praicos, 2013
9. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Désintensifier
Moyen terme
Stratégique
Conjoncturel
tactique
Anticipations
Pratiques de
compensation
Faire du
report sur
pied
Disposer d’un
stock de
sécurité
Mise en
place de
dérobées
Achat de
fourrages
Substituer
le sorgho
au maïs
Ensiler des
céréales,
MCPI
Développer
l’irrigation
Mettre en place
des cultures à
double fin
Installer des
cultures plus
pérennes
Allonger la
période
pâturage
JC Moreau, Casdar
Praicos, 2013
10. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Désintensifier
Moyen terme
Stratégique
Conjoncturel
tactique
Anticipations
Pratiques de
compensation
Anticiper les
réformes
Passer en
monotraite
Mobiliser les
réserves
corporelles
Modifier les
périodes de MB
Opter pour une
race rustique
Vendre des
animaux plus
jeunes
Faire du
report sur
pied
Disposer
d’un stock
de sécurité
Mise en
place de
dérobées
Achat de
fourrages
Substituer
le sorgho
au maïs
Ensiler des
céréales,
MCPI
Développer
l’irrigation
Mettre en place
des cultures à
double fin
Installer des
cultures plus
pérennes
Allonger la
période
pâturage
Allonger le cycle
de production des
élèves
Raccourcir le cycle de
production des élèves
JC Moreau, Casdar
Praicos, 2013
11. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Des souplesses différentes selon les systèmes de
départ
Des délais de réponse attendue variables
Des impacts économiques très différents
Une analyse à réaliser au cas par cas
Evaluation de l’impact des conditions climatiques de 2011 sur
l’élevage herbivore français. Etude FAM – CNE D. Desarmenien et al, 2014
Sécuriser le système fourrager face aux aléas climatiques,
Démarche de conseil n°3, Casdar Praicos, JC Moreau et al, 2014
12. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Des adaptations conjoncturelles
Les espèces fourragères de soudure
L’ensilage de céréales immatures ou
d'associations céréales-protéagineux
Moha 2012
Stéphanie GUIBERT
Chambre d’agriculture de la Mayenne
13. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Deux catégories d’intercultures fourragères
Entre une céréale et une culture de printemps
• Avec implantation de fin d’été
• Diversifier les ressources fourragères
Pour une mise à l’herbe plus précoce
Pour récolter des stocks
• En piégeant les nitrates
En été
• Avec des implantations en juin
• Après récolte précoce de céréales immatures (ou orge)
• Pour produire du fourrage en fin d’été
14. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Un réseau régional d’essais
dans le cadre du groupe régional Prairies PDL
Pendant 3 campagnes 2009-2011
Avec implantation de:
• 15 essais hiver et 12 essais été
• En privilégiant les associations graminées-légumineuses
Dans des milieux variés
Avec un contexte climatique difficile
• Sécheresses de longue durée 2010 et 2011
Des autres aléas expérimentaux
• Gel, levée, lapins…
Avec récolte
• Au moins partielle de 11 essais hivers et 7 été
18. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Intercultures d’été très aléatoires
• Pas de production en cas de sécheresse trop intense
Moha + trèfle d’Alexandrie = association la plus
robuste
19. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Ensilage de céréales immatures
• Pour aider à passer l’été en cas de déficit, éventuellement
automne et hiver suivants
• Fourniture rapide de fourrages = « rustine »
• En cas de rdt grain compromis
Ensilage associations céréales-protéagineux
• Culture à double fin: ensilage ou grain
• Rendements corrects et réguliers
• Apporte de la sécurité fourragère en contournant la sécheresse
• Valorisation de terres à faible potentiel
20. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
UEL UFL PDIN PDIE
Céréales ensilées 1,1 0,65 à 0,70 50 à 60 55 à 60
Céréales-protéagineux 1,06 à 1,1 0,7 à 0,8 55 à 75 60 à 80
Bon foin de PN 0,72 75 80
Tables INRA + données régionales PDL
• Valeur alimentaire proche d’un moyen à bon foin
• Animaux à besoins modérés: taries, boeufs, génisses, vaches
allaitantes
• Vaches laitières: 3 à 4 kg MS/jour
21. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Associations céréales-protéagineux:
• un itinéraire simplifié, économe pour des
rendements corrects et réguliers
Céréales ensilées
• Intérêt d’ensiler /récolte grain + paille
Rdt grain compromis
Fourniture rapide de
fourrage
Intercultures fourragères
• Choix espèces coût / rendement possible
22. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Valoriser l'herbe d'automne
pour limiter
les déficits fourragers
Didier DESARMENIEN
Chambre d’agriculture de la Mayenne
23. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Un potentiel de pousse non négligeable !
kg MS/ha/j Evolution de la pousse d'automne selon les aléas climatiques
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
2010 (Sécheresse Printemps-Eté)
2011 (Sécheresse Printemps)
2012 (Humide sauf août)
2013 (Normale)
Moyenne 2000-2013
21/8 28/8 4/9 11/9 18/9 25/9 2/10 9/10 16/10 23/10 30/10 6/11 13/11
Source : Réseau pousse de l’Herbe – Chambre d’Agriculture Mayenne – Clasel.
10 à 40 kg/ha/j sur 1 à 3 mois 1 à 2,5 tMS/ha selon les années
24. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Une herbe souvent de qualité
Type de prairie Présence
de quelques
épis,
dominance
de vert avec
quelques
feuilles
jaunes
Herbe
Feuillue,
feuilles
tendres,
vert très
Dominant.
UFL 0,92 0,95
PDIN
134
147
PDIE
103
108
Source : Etude « Valherbe » – Chambre d’Agriculture des Pays de la Loire – Données 1997 et 1998.
25. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Une herbe riche en légumineuses (+ de 50%)
et en eau (< 20% M.S.), à rationner
26. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Une valorisation par les vaches liée au système fourrager
(surface d'herbe/vache) et à l'accessibilité des parcelles
Part d’herbe dans
le système
Type de parcelle Densité des
bouses à
l’automne
15 ares/vache Pâture VL 6 A
30 ares/vache Pâture VL 3 A
80 ares/vache
Pâture VL 2 A
Fauche puis pâture
VL
A
X 6
1 bouse
par m2
1 bouse
pour 10 m2
27. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Un fourrage dont le coût dépend du mode de récolte
1 - Pâturage 0 € /tMS (pas de fertilisation, ni de mécanisation)
2 – Récolte en foin 50 à 70 €/tMS
Récolte en enrubannage 80 à 90 €/tMS
Déshydraté 165 € / tonne
3 – Affouragement en vert 200 à 250 € / t
si valorisation seulement de l’herbe d’automne sur 60 VL
(autochargeuse à 35 000 € amortie sur 10 ans)
28. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Quantité d'herbe d'automne valorisable par vache
selon le système fourrager (avec 1,5 tMS/ha)
Part d’herbe
dans le système
Niveau de valorisation
possible par vache
Pour 400
000 l de
lait
Economie de fourrages
et concentrés
15 ares/vache 0,2 voire 0,1 t/VL
Soit 2 kg/j sur 1,5 mois
3 à 10 t /
an
- 2,2 kg maïs – 0,7 kg
soja + 0,9 kg céréale
30 ares/vache 0,4 tMS/VL
Soit 6 kg/j sur 2 mois
20 à 30
t/an
- 6,5 kg maïs – 2 kg soja
+ 1,5 kg céréale
80 ares/vache
1,2 tMS/VL
Soit 9 kg/j sur 3 mois
+ stocks de 0,4 t/VL
60 à 80
t/an
- 8,5 kg Foin – 1,8 kg
soja – 1,8 kg céréale
29. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Economies possibles en valorisant l'herbe d'automne
Part d’herbe
dans le
système
Mode de
valorisation
possible à
l’automne
Economie
réalisée en
€/j/VL sur la
période
Impact possible
pour 400 000 l de lait
15 ares/vache Pâturage 0,4 €/VL/j 800 € soit 2 €/1000 l
30 ares/vache Pâturage 1,35 €/VL/j 4 200 € soit 10 € / 1000 l
80 ares/vache
Pâturage pour 2/3
+ enrubannage
pour 1/3
3,0 €/VL/j 15 000 € soit 38 €/1000 l
Rq : Maïs à 120 €/t, Céréales à 180 €/t, Tx Soja à 420 €/t.
30. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Bilan :
- Un impact économique important, surtout dans les
systèmes pâturants
- Un facteur positif pour la santé du troupeau
(vitamines…) et pour la production laitière des
vaches dans les élevages économes en concentrés,
- Bien valoriser l’herbe d’automne améliore la qualité
du pâturage de l’année suivante (cf. R. Delagarde,
études ITCF).
- L’herbe non valorisée à l’automne et en partie
perdue pour le pâturage du printemps suivant
(ITCF).
31. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Malgré ses avantages, besoin de combattre les vents
contraires :
- Fluctuation des quantités de l'herbe sur la période
ajustement permanent du rationnement.
- Une portance parfois délicate
chemins, limiter temps
de pâturage (1,5 kg herbe ingérée/h)
- Beaucoup de colporteurs de mauvaise
image de l'herbe d'automne !
Choisir son propre chemin !
32. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Diversifier les prairies pour plus de
robustesse face aux aléas
Des prairies multi-espèces aux légumineuses
pérennes…
Atouts et limites de ces ressources fourragères
face aux aléas climatiques
Patrice PIERRE
Service Fourrages et Pastoralisme
Institut de l’Elevage
Angers
33. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Des prairies multi-espèces pour renforcer le
potentiel productif face aux aléas
Fonction production et
de robustesse/aléas
Fonction aptitude au pâturage
Une diversité de légumineuses
TH => TB => lotier, luzerne
TV
Fonction qualité
Des « grandes » graminées
ou légumineuses
Agressivité Dactyle
FE
Fléole
TV
Luzerne
TH
Des espèces pour l’aptitude au pâturage
RGA, F des près – TB - Pâturin des prés
34. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
34
PME : Un avantage sur tous les types de sols
4.2
8.4
3.8
5.7
10.1
5.2
11
10
3 4 5 6 7 8 9
Essai 1 Essai 2 Essai 3
2001 - 2004 2005 - 2007 2005 - 2007
peu profond profond superficiel
Rendement annuel (T MS/ha)
RGA - TB Multi - espèces
Multi-espèces : RGA demi-tardif, fétuque élevée, trèfle blanc, trèfle hybride,
lotier corniculé
Source :
Ferme expérimentale
de Thorigné d’Anjou
35. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
35
PME : Une réduction de la variabilité entre années
62
32 34
46
16
23
70
60
50
40
30
20
10
0
Essai 1 Essai 2 Essai 3
2001 - 2004 2005 - 2007 2005 - 2007
peu profond profond superficiel
coefficient de variation (%)
RGA - TB Multi - espèces
Multi-espèces : RGA demi-tardif, fétuque élevée, trèfle blanc, trèfle hybride, lotier corniculé
Source :
Ferme expérimentale
de Thorigné d’Anjou
36. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
PME : Une prairie évolutive dans le temps
et l’espace…
• Les prairies multi-espèces : une diversification
de la prairie d’association pour plus de
robustesse…
• Des prairies à usages mixte (pâturage et
fauche)
• Un compromis entre rusticité et qualité à
trouver
• Accepter les fluctuations de l’équilibre entre
espèces
• Des espèces sont potentiellement agressives :
Dactyle et trèfle violet
36
37. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Légumineuses pérennes :
une diversité d’espèces aux comportements différents…
Source B Julier INRA
Trois espèces dominantes
sélectionnées
Des espèces minoritaires
38. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
38
La luzerne s’adapte des aléas climatiques…
Elle accepte les fortes chaleurs :
Fixation symbiotique possible jusqu’à 30 °C
Un stress hydrique réduit sa production
en période estivale (diminution du nombre de feuilles et de tiges)
Avec une bonne résistance au froid :
Au-dessous de 10 °C, tous les types ont une croissance
fortement réduite
Altération de la vigueur et de la production ultérieure au-dessous
de - 20 °C pour les types Flamands
Destruction des types Provence au-dessous de - 10 °C
39. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
La Luzerne : productivité et régularité du
rendement en situation séchante
Comparatif rendement
luzerne/maïs sur des
exploitations du réseau
lait mayennais
Source Réseaux d’Elevage
CA53/B.DAVEAU
Productivité maximale atteinte en 3 années
En potentiel correct un rendement proche du maïs
En situation séchante rendement> au maïs et moins
variable
Productivité > prairies temporaires
40. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Une culture fourragère exigeante
Maitriser de la récolte
Conserver les feuilles
Valoriser différents
stocks
Optimiser la ration
Réussir
l’implantation
Assurer la pérennité
une réflexion à conduire à l’échelle du système : coût et
temps travail
41. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
La luzerne : un très bon complément du maïs
ensilage.
Nécessite de maintenir la densité énergétique de la ration
(maïs grain humide, ensilage d’épis de maïs, betterave
fourragère…)
42. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
L’AUGMENTATION DU PRIX DES ALIMENTS
RENFORCE L’INTERET DE LA LUZERNE
Impact de l’introduction de luzerne la place de maïs dans un système
laitier selon le prix du blé et du correcteur azoté (type soja), en €/1000 l
(Source Réseaux d’élevage PDL)
Impact du rendement de la luzerne : 1 tonne de luzerne en
plus ou en moins par ha soit 10% de rendement a un
impact de 2 à 3 €/1000 l.
43. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
2011 : une année atypique
à l’origine d’un projet multi-filières et multipartenaires en cours de
réalisation Pays de la Loire : PEREL
43
Valorisation
de l’eau
Tester de nouveaux
modes de
rationnement (plus
autonomes)
« trésorerie
dynamique » du
fourrage
Coût des fourrages
« rendus auge »
Diversifier les
ressources
fourragères
Identifier les choix
stratégiques d’adaptation
des éleveurs et quelles
conséquences
macro/micro éco?
44. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Présentation disponible en
téléchargement sur www.idele.fr
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Notas del editor
Il faut tout de suite planter le décor et préciser ce que l’on entend. Il me semble important de rappeler ici que l’aléas c’est pas que la sécheresse ce peut être beaucoup d’eau que l’on s’inscrit dans une évolution de réchauffement avec des aspects négatifs et d’autres positifs (variables selon le contexte de départ) comme des automnes et des printemps doux.
Il faut tout de suite planter le décor et préciser ce que l’on entend. Il me semble important de rappeler ici que l’aléas c’est pas que la sécheresse ce peut être beaucoup d’eau que l’on s’inscrit dans une évolution de réchauffement avec des aspects négatifs et d’autres positifs (variables selon le contexte de départ) comme des automnes et des printemps doux.
Seigle multicaule
Avoine strigosa
Des rendements très variables d’une année à l’autre (cf. coeff de variation)
Des solutions à privilégier / régularité de rendement, potentiel de rdt, salissement…
Attention aux modalités de récolte / coût, notamment enrubannage avec des rendements pas forcément au rdv.
Essais en 2009,2010 et 2011. Seule année de réussite avec récoltes = 2011.
Valeur alimentaire proche d’un bon foin pour les asso cerpro, proche d’un foin moyen de prairie naturelle pour les céréales ensilées.