1. 1
Liste des abréviations
PDM : Préparation De Masse
I E : Indice Environnementale
T PA : Transport des Approvisionnements de l'Atelier
CSA : Conditionnement et Stockage des Approvisionnements
BSB : Broyage et Stockage de la Barbotine
I M : Intervention Mécanique
N : Nettoyage
ASP : Atomisation et Stockage de la Poudre
QSE : Qualité Sécurité Environnement
ISO : International Organization for Standardization
SME : Système de management de l’environnement
2. 2
Liste des Tableaux
Tableau 1 : Fiche technique de l’entreprise……………………………………….…....8
Tableau 2 : Echelle de gravité…………………………………………………...….30
Tableau 3 : Echelle de l’exposition………………………………………………….31
Tableau 4 : Echelle des moyens de maitrise des impacts……………………........31
Tableau 5 : Echelle d’hiérarchisation des impacts conjointement avec
leurs aspects…...……………………………………….…………………………....32
Tableau 6: Les flux d’entrée et de sortie de la partie stockage et dosage
des matières premières….………………………………………………………...36
Tableau 7 : Les flux d’entrée et de sortie de la partie broyage et stockage
de la barbotine……………………………………..…………………...…………...39
Tableau 8 : Les flux d’entrée et de sortie de la partie atomisation et stockage
de la poudre………………………………………………………………………...42
Tableau 9 : Synthèse des aspects environnementaux de l’atelier PDM ……..…44
Tableau 10 : Synthèse des impacts environnementaux de l’atelier PDM……...49
Tableau 11 : Synthèse de l’hiérarchisation des aspects et
impacts environnementaux de l’atelier ………………………………………….56
Tableau 12: Synthèse des actions d’amélioration……………………………......63
3. 3
Liste des Figures
Figure 1 : Organigramme de MULTICERAME…………………………………………..9
Figure 2 : Procédé de fabrication des carreaux chez MULTICERAME………………..10
Figure 3 : Tambour broyeur………………………………………………………………..12
Figure 4: Atomiseur…………………………………………………………………………13
Figure 5 : Presse hydraulique chez MULTICERAME ………………………………..…14
Figure 6 : Séchoir utilisé chez MULTICERAME…………………………………………15
Figure7: Application de type sérigraphique……………………………………………….16
Figure 8: Vue d’ensemble du four à rouleaux……………………………………………..28
Figure 9 : Etape de déroulement du projet………………………………………………...31
Figure10 : Lieu de stockage des argiles rouges et violettes……………………………….34
Figure11 : Lieu de stockage du reste la matière première……………………………….34
Figure 12 : Site final de stockage des MP………………………………………………….35
Figure 13 : Les entrepôts de la bascule……………………………………………………35
Figure 14 : Emissions industrielles dans l’atmosphère…………………….……………..46
Figure15 : Déchets solides des industries………………………………………………….46
Figure 16 : Répartition des aspects par priorité…………………………………………..57
4. 4
Liste des Annexes
Annexes 1 : Synthèse des aspects environnementaux de la partie stockage et dosage des matières premières……………………………………………………...67
Annexes 2 : Synthèse des aspects environnementaux de la partie broyage et stockage de la barbotine……………………………………………………………69
Annexes 3 : Synthèse des aspects environnementaux de la partie atomisation et stockage de la poudre………………………………………………………………..72
5. 5
Avant Propos
A la Faculté des Sciences et Techniques de MOHAMMEDIA, et dans le cadre de notre formation du Master en Sciences et Techniques Management de la Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement, les étudiants sont amenés à réaliser des projets de fin d’études en faisant des stages dans les entreprises.
Le monde de travail est très bénéfique et indispensable pour compléter la formation théorique et acquérir des connaissances nouvelles tant sur le plan professionnel que humain en prenant parti mentalement et physiquement aux différentes activités effectuées dans l’entreprise.
Ce travail a été effectué au sein de la direction QSE de Multicerame, entreprise industrielle située à Berrechid, spécialisée dans la fabrication et la commercialisation des carreaux en céramique pour le revêtement sol et mur.
Notre projet de fin d’étude s’intitule :
« Contribution à l’analyse des aspects et impacts environnementaux de l’atelier préparation de masse au sein de Multicerame ».
6. 6
Introduction
Il est unanimement reconnu actuellement que le seul modèle viable du développement est celui du développement durable intégrant la dimension environnementale au sein du processus de développement socio-économique.
Si cette approche reste un objectif difficile à atteindre pour la majeure partie des nations, elle l’est encore d’avantage pour un pays en développement tel que le Maroc. L’équation à résoudre est en faite compliquée et le droit à l’erreur n’est pas admis.
Dans cette optique, Multicerame, certifiée ISO 9001 version 2008 depuis Mai 2011, s’est engagée dans cette démarche d’intégration de la composante environnementale et projette de mettre en place un système de management environnementale.
Ainsi, dans le présent travail nous nous somme intéressés à l’analyse des aspects et impacts environnementaux, l’évaluation de ces derniers et la proposition des actions d’amélioration visant à éliminer ou réduire les impacts significatifs.
Le présent projet de fin d’étude est structuré comme suit :
La première partie sera consacrée à la présentation de l’entreprise ainsi que le cadre général du travail entrepris.
Au niveau de la deuxième partie, nous détaillons les différentes étapes menées pour l’analyse des aspects et impacts environnementaux au sein de l’atelier de préparation de masse.
Les principales conclusions de ce travail sont présentées à la fin du présent rapport.
7. 7
CCChhhaaapppiiitttrrreee III :::
.
Revue Bibliographique
I)-Présentation de la société MULTICERAME
II)- L’état de l’environnement au Maroc
III-Principaux problèmes environnementaux liés à l’industrie des céramiques
8. 8
I)- Présentation de la société MULTICERAME :
1) - Historique :
MULTICERAME est une société SARL qui sise à Berrechide démarrée en 2006, qui se veut telle une plate forme internationale spécialisée dans la fabrication et la commercialisation d’un carrelage de prestige à base de pâte rouge.
L’objectif de MULTICERAME est de satisfaire les attentes du marché de revêtement haut standing, en produit de qualité, fiable, innovateur et haut de gamme.
2)-Fiche technique de l’entreprise :
Dénomination Sociale
MULTICERAME
Forme Juridique
Société SARL
Nationalité
Marocaine
Capital Social
100.000.000 DH
Siège social et usine
Km 4, route de Khouribga
Date de Création
2006
Activité
Production carreaux Mur/Sol
Effectif
170 personnes
C.N.S.S
6729670
Banque
BMCI, BP, BCM, WB
Principaux distributeurs
CERABATIM, IBNOU BACHIR
Clientèles
Marché national et international
Patente
55860743
Téléphone
( 212)522713370/71
Fax
(212)0522337456
E-mail
contact@multicerame.com
Tableau 1 : Fiche technique de l’entreprise
9. 9
Directeur Général
Directeur commercial
Directeur Technique
Responsable Four
Responsable Maintenance
Responsable Presse
Responsable Production
Responsable PDE
Responsable PDM
Contrôleur gestion
Responsable informatique
Responsable QSE
Resp. Labo Artistique
Chef comptable
Responsable R- H
3)- Domaine d’activité de la société :
L’activité principale de la société MULTICERAME consiste à la production et la commercialisation des carreaux céramiques.
Elle détient une gamme très riche et très diversifiée de carreaux céramique pour le mur et pour le sol. Elle produit essentiellement deux types de carreaux :
Carreaux de mur, préparés par mono poreuse.
Carreaux de sol, préparés par mono cuisson.
4) -Organisation de la société :
4.1 Organigramme de l’entreprise
Figure 1 : Organigramme de MULTICERAME
Figure 1Figure 2
10. 10
Stockage de la matière première
Préparation de la formule
Broyage par voie humide
Stockage de la barbotine
Atomisation
Stockage de la poudre dans les silos
Mise en forme des carreaux par pressage
Emaillage et sérigraphie ou polymère
Triage et emballage
Figure 2 : Procédé de fabrication des carreaux chez MULTICERAME
Séchage
Argile rouge
Argile violette
Sable
Chaux
Feldspath
Préparation des émaux et couleurs
Cuisson dans un four à bi canal
M
O
N
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P
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S
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C
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I
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X
S
O
L
5)- Procédé de fabrication:
11. 11
5.1 Préparation de la poudre atomisée :
5-1)-1 Préparation de la formule:
Pour la confection de la pâte, l’industrie céramique fait appel à des matières premières très variées qui peuvent être classées en trois catégories qui sont :
Matières plastiques.
Matières dégraissantes.
Matières fondantes.
En général, les matières premières utilisées dans la préparation du tesson des carreaux céramiques à MULTICERAME sont: les argiles violettes et rouges (matières plastiques), le sable (matière dégraissante), la chaux (matière fondante) et la casse (en cas de besoin), la composition de la formule diffère selon s'il s'agit des carreaux de mur (monoporeuse) ou de sol (monocuisson).
Pour la formule monoporeuse:
On utilise:
Les argiles rouges;
Les argiles violettes;
Le sable;
La chaux.
Pour la formule monocuisson :
On utilise:
Les argiles rouges;
Les argiles violettes;
Le sable.
Les différentes matières sont mises dans des trémies de stockage, une fois pesées elles se dirigent vers la trémie PDM qui alimente le broyeur.
12. 12
5-1)-2 Broyage:
C’est une opération qui s’exécute dans des broyeurs qui fonctionnent par frottement, écrasement et percussion. Il s’agit en effet de produire à partir des matières premières transportées et de l’eau sans oublier les défloculants, une suspension appelée la barbotine.
Celle-ci est caractérisée par un ensemble de paramètres qu’il faut respecter ; notamment : la densité, la viscosité et le refus.
Le mélange des matières premières est broyé à l'eau mélangée avec le défloculant dans un broyeur qui travaille en continue, ce broyeur est constitué de deux chambres, chaque chambre est remplie de billes d'alumine servants comme des corps broyant, la première chambre contient des billes de 60 mm de diamètre alors que la deuxième contient des billes de 30mm. Le remplissage du broyeur se fait de telle sorte que le niveau vide soit de 10%, puis on ajoute les matières à broyer avec la quantité adéquate d’eau et de défloculant, l’ensemble (corps broyant et matières à broyer) ne doit pas dépasser 90% du volume total du broyeur.
Le broyage consiste en la réduction des dimensions d'un composé solide. Il peut se faire par voie sèche ou par voie humide. C’est cette dernière technique qui est utilisée à MULTICERAME.
Lorsque la barbotine sort du broyeur, elle passe dans un tamis, puis elle se pompe à d'autres tamis à 2 toiles de 110 μm pour enlever le refus ensuite elle passe à travers un tamis de 60 μm. A ce moment des contrôles de densité, de viscosité et de refus sont effectués .
Figure 3 : Tambour broyeur
13. 13
La barbotine est pompée ensuite et stockée dans des cuves souterraines (MULTICERAME dispose de 6 cuves souterraines, trois pour la barbotine destinée à la monocuisson et trois pour la monoporeuse.), elle est maintenue sous agitation continue dans la cuve de service afin de préserver l’homogénéité de la barbotine.
5-1)-3 Atomisation:
L’atomisation ou la pulvérisation est un processus qui permet de transformer une barbotine en vue d'obtenir une poudre. La barbotine stockée dans les cuves est acheminée vers l’atomiseur grâce à des pompes à membranes après son passage par des tamis.
Elle est pulvérisée à la sortie des buses à l’intérieur de l’atomiseur sous forme d’un brouillard. Ce brouillard est soumis à un contre courant d’air chaud (de 450 à 500°C) ce qui permet de le sécher en grande partie et de récupérer en bas de l’atomiseur la poudre atomisée.
Les particules très fines sont aspirées par des ventilateurs et dégagées soit sous forme de fumés vers l’extérieur à travers la cheminée, soit sous forme de poudre récupérée par les cyclones, qui permettent aussi l’homogénéisation de la chaleur dans toute la chambre.
Les particules grossières tombent directement dans le fond de la chambre, l’ensemble des grains grossiers et fins est acheminé vers les silos de stockage à l’aide des bandes transporteuses, le stockage dure au moins 24 heures avant le pressage, pour l’homogénéisation de l’humidité (4-5%).
Figure 4: Atomiseur chez MULTICERAME
14. 14
5.2 Pressage:
La mise en forme des carreaux céramiques est réalisée par pressage de la poudre dans des moules à l’aide d’une presse hydraulique. Le pressage s'effectue en deux étapes :
Premier pressage: permet de chasser l’air piégé entre les grains et de
donner la forme désirée aux carreaux.
Deuxième pressage: permet la compactassions finale des carreaux.
La poudre, à répartition granulométrique et teneur en eau bien définies, obtenue lors de l'atomisation est injectée dans les moules qui lui donnera le format désiré pour obtenir un carreau de compactassions appropriée.
Le carreau cru ainsi obtenu a une résistance qui lui permet d'être transporté et de passer aux différentes étapes de fabrication. Le ramasseur de presse a la fonction de réceptionner les carreaux qui sortent des moules de la presse, de les parachever, basculer, brosser puis de les envoyer à la phase de séchage.
Figure 5 : Presse hydraulique chez MULTICERAME
15. 15
5.3 Séchage:
Les produits « crus », c’est-à-dire n’ayant pas encore subi de traitement thermique, doivent perdre une bonne part de l’eau qu’ils contiennent avant d’être cuits. En effet, la réalisation d’une cuisson d’un produit céramique « cru » conduit à un risque plus grand de fissuration et d’éclatement de la pièce céramique.
D’une façon générale, le séchage des carreaux est réalisé progressivement en contrôlant deux paramètres primordiaux : la température et le degré d’humidité du milieu du séchage. Ce dernier s'effectue dans des séchoirs dans lesquels les produits progressent lentement dans des zones possédant des caractéristiques de température et d’humidité bien spécifiques.
Un cycle de séchage débute toujours par une atmosphère chaude et très humide qui permet une évaporation aisée de l’eau contenue dans l’argile avec des tensions internes faibles au niveau de la structure solide. Le séchage des pièces doit être minutieusement contrôlé pour éviter les fissurations, les retraits différentiels importants et les distorsions des pièces. Le rôle du séchage est d’augmenter la résistance à la flexion du carreau pour qu’il puisse parcourir la ligne d’émaillage.
Figure 6 : Séchoir utilisé chez MULTICERAME
5.4 Emaillage :
Les carreaux sortent du séchoir avec une température de 90 à 100 °C, passent à la ligne d’émaillage et de coloration, cette étape reste extrêmement importante, car c’est elle qui va donner l’aspect externe des carreaux.
16. 16
Les carreaux subissent plusieurs applications à ce niveau, d’abord l’engobe puis l’émail et en fin le décor.
5- 4-1) -L’engobe :
C’est une barbotine préparée avec (des frittes, kaolin, zirconium, néphéline…), son rôle est de masquer la couleur rouge du tesson, de corriger sa surface en la rendant plus lisse et d’assurer l’adhésion email-tesson.
5- 4-2)-L’émail :
C’est un mélange de frittes (produits silicatés vitreux obtenus par fusion d’un mélange de divers minéraux ou de composées chimiques, après refroidissement en aboutit à des verres complexes constitués de plusieurs oxydes), de matières complémentaires (kaolin), d’additifs et d’eau.
Le rôle de l’émail est de rendre les surfaces lisses et plus agréables visuellement et d'améliorer de façon notoire de nombreuses propriétés techniques importantes du produit à émailler (par exemple, sa résistance mécanique, sa résistance aux produits chimiques).
Figure7: Application de type sérigraphique
5-4-3)- Décoration :
C’est la coloration du carreau émaillé, grâce à des machines de sérigraphie ou d’impression (kerajet imprimante d’impression des carreaux).
17. 17
5.5 Cuisson:
La cuisson permet de consolider thermiquement une céramique en un corps dense composé de grains fins et uniformes. On l'associe régulièrement à une agglomération ou à une densification des particules de la céramique. Une cuisson conventionnelle est accomplie à environ deux tiers de la température de fusion des matériaux à pression atmosphérique.
Elle a lieu dans un four à gaz, constitué des zones suivantes :
Zone de séchage
Zone de préchauffage
Zone de cuisson
Zone de refroidissement
5. 6 Triage:
C’est l’opération finale du procédé de fabrication des carreaux, elle consiste à contrôler la planéité, la dimension ainsi que l’aspect des carreaux Ce service dispose de plusieurs machines automatiques qui assurent l'acheminement du carreau de sa sortie du four jusqu'à son emballage. Ce service est divisé en plusieurs unités:
Le testeur: évite le passage des carreaux en cas de choc thermique.
Contrôle de nuance: trois nuances sont données: normal (carreaux témoins), claire et foncée.
Table de trieuse: contrôle de la nuance des carreaux et les défauts majeurs au niveau de l'aspect général des carreaux.
Appareil calibre/plannar: Contrôle des dimensions des carreaux; ainsi que le contrôle de la concavité et de la convexité des carreaux, par rapport au seuil installé dans l'appareil.
Figure 8: Vue d’ensemble du four à rouleaux
18. 18
II)- L’état de l’environnement du Maroc :
Introduction :
La protection de l’environnement, c’est d’abord une conscience sociale, suivie d’une volonté politique, et enfin une mobilisation de tous les moyens socio-économiques tant au niveau national qu’international. Ce processus complexe dépend fondamentalement d’un levier commun : la connaissance et l’information.
Connaître l’environnement, suppose une description scientifique et objective de ses principales composantes en prenant en considération leur évolution en fonction des réalités sociales et économiques. Cette première étape est nécessaire afin qu’on puisse appréhender les problèmes de l’environnement, prendre les décisions adéquates et convaincre l’ensemble d’y adhérer.
1. Les milieux physiques :
L’eau:
Les ressources hydriques dont dispose le Maroc sont limitées. Les ressources en eau renouvelables sont évaluées à 29 milliards de. m³ /an, soit un peu plus de 1000 m³/hab./an..L’eau déjà rare, est aussi soumise à l’augmentation continue des besoins, due à l’évolution rapide de la population, à l’amélioration du niveau de vie, au développement industriel et à l’extension de l’agriculture irriguée.
Ces pressions sur les ressources en eau s’accompagnent d’une dégradation croissante et de plus en plus grave de leur qualité.
L’accroissement rapide de la demande en eau ainsi que la dégradation continue de la qualité des ressources vont inévitablement accentuer les tensions entre utilisateurs et accélérer, à terme, l’épuisement des ressources.
Au Maroc, la confrontation des ressources en eau mobilisables et des besoins de l’agriculture, de l’industrie et de la population annonce un déficit général en 2020.
Dans certaines régions, cette comparaison annonce à court terme, un «stress hydrique» prononcé, dû à l’inégale répartition des ressources. En 1990, la dotation annuelle moyenne en eau par habitant était de 800 m3. En 2020, elle ne serait que de moitié, soit 400 m³.
19. 19
Pour satisfaire les besoins en eau des différents secteurs, en constante évolution, des investissements d’un coût excessif seraient nécessaires et doivent être pris en charge par l’état et par le consommateur ainsi qu’une application de la réglementation en vigueur.
L’air :
Les activités humaines génèrent des rejets gazeux et des substances polluantes qui affectent la
qualité de l’air et les équilibres climatiques. Ces émissions provoquent une dégradation de l’air, qui entraîne un danger pour la santé publique, et cause des dommages au milieu naturel.
L’importance des effets de ces polluants dépend des conditions météorologiques.
L’augmentation des besoins énergétiques nécessaires pour le développement industriel et urbain pose des problèmes à deux échelles :
Au niveau local, il s’agit de la pollution urbaine (industrielle et automobile) perçue par tous, en raison de ses manifestations évidentes sur la qualité de vie et la santé des populations, notamment dans les grandes agglomérations et les zones industrielles ;
Au niveau planétaire, il s’agit de l’effet de serre qui est à l’origine des changements climatiques et de l’appauvrissement de la couche d’ozone.
L’intérêt que porte le Maroc à ces problèmes n’est pas seulement motivé par le respect des engagements internationaux, mais aussi parce qu’il est l’un des pays où les risques potentiels des changements climatiques sont les plus importants, à cause de sa position géographique. Il est important que le Maroc lutte contre la pollution de l’air par les moyens réglementaires techniques et financiers. Ce qui permettra d’améliorer le rendement des matières premières, d’économiser l’énergie et d’augmenter la productivité du travail.
Le sol :
Les sols constituent une ressource naturelle et le support de l’ensemble des activités économiques. Leur rôle est particulièrement déterminant en agriculture. La dégradation des ressources en sol résulte des effets synergiques du climat, de l’agressivité de certaines conditions naturelles, et surtout des activités humaines exercées sur des sols généralement fragiles et peu fertiles. Toute activité agricole, forestière et pastorale doit contribuer, afin d’assurer un développement durable, au maintien de ce capital naturel, à l’amélioration de sa productivité et à la préservation de l’environnement.
Au Maroc, les sols sont très diversifiés puisqu’ils se sont développés sur différents substrats géologiques et dans divers contextes climatiques, topographiques, et biotiques. Les études d’inventaire et de cartographie des sols ne couvrent actuellement que 20% du territoire national.
20. 20
Les sols marocains sont généralement fragiles, à l’exception de ceux des grandes plaines alluviales. Cependant, même dans les zones humides, les sols restent fragiles, s’ils sont surexploités.
Nous pouvons conclure que les ressources en sols subissent une pression excessive. Les causes de cette pression sont liées au contexte naturel défavorable et au déséquilibre entre la disponibilité des ressources naturelles limitées et les besoins d’une population sans cesse croissante.
2. La biodiversité du milieu naturel :
Le Maroc dispose d’une position géographique particulière qui lui procure une remarquable variété de bioclimats, allant de l’humide dans le Rif, le Moyen et le Haut Atlas (altitudes dépassant les 1500-2000 m), au saharien aride au sud du pays, en passant par le subhumide et le semi-aride dans les zones de plaines et de piémonts. A cette diversité du relief et du climat correspond une grande diversité biologique, caractérisée par une grande variété de milieux naturels.
Cependant, de sérieuses menaces, dues essentiellement aux multiples activités de l’homme pèsent sur la biodiversité au Maroc .dans des cas extrêmes , ces activités aboutissent à une disparition irrémédiable d’espèces animales ou végétales et à des dégradations irréversibles de certains "écosystèmes".
3. Les milieux humains :
Les déchets :
Le Maroc doit faire face à une augmentation continue du volume des déchets produits dans le pays. Cette augmentation est due non seulement à la croissance régulière du nombre d’habitants, mais aussi au changement des modes de production et de consommation, et en même temps, à l’amélioration du niveau de vie. Il s’agit des déchets très divers : des déchets ménagers, de l’industrie, des commerces, des activités de soins, du bâtiment, des services du nettoiement, des espaces verts, etc.
L’amélioration de la gestion des déchets solides se heurte à d’énormes obstacles qui dépassent parfois les capacités des différents intervenants dans ce secteur.
21. 21
Protection et promotion de la santé :
Le Maroc a réalisé des progrès considérables dans le domaine de la santé et il accorde une attention particulière à sa promotion. L’assainissement a connu une amélioration et les programmes de vaccination se sont développés. Une attention particulière est accordée aux besoins sanitaires des populations susceptibles d’être exposées à des problèmes environnementaux notamment au sein des zones rurales.
La dégradation de l’environnement ne se fait pas sans influence sur l’état de santé de la population. Les agents biologiques (virus, bactéries, germes pathogènes), physiques et chimiques (rayonnements ultraviolets, fibres minérales, pesticides) présents dans l’eau, le sol et l’atmosphère provoquent des maladies graves, des épidémies et une mortalité souvent élevée.
4. Les engagements du Maroc relatifs à l’environnement :
Suite aux problèmes environnementaux au Maroc et l’épuisement des ressources naturelles, le Maroc a adhéré au concept de développement durable qui repose sur les trois piliers interactifs suivants : le développement économique, le développement social et la protection de l’environnement.
Le Maroc a ratifié de nombreux traités relatifs à l’environnement et notamment, ceux concernant :
La protection de la couche d’ozone: le protocole de Montréal en 1992, la convention de Vienne et les amendements de Londres et Copenhague en 1995 ;
La convention sur les changements climatiques en 1995 et ensuite l’adhésion au protocole de Kyoto en 2002 ;
La convention sur la diversité biologique en 1995;
Le contrôle des mouvements transfrontières des déchets dangereux et leur élimination;
La convention de Bâle en 1995 ainsi que le protocole relatif à la prévention de la pollution de la mer méditerranée.
22. 22
III- Principaux problèmes environnementaux liés à l’industrie des céramiques :
En fonction des procédés de production mis en oeuvre, les installations de fabrication des carreaux sols et murs en céramiques rejettent des émissions dans l'air et dans l'eau et produisent des déchets.
Peuvent s'y ajouter des nuisances sonores et olfactives. Le type et le volume des polluants atmosphériques, des déchets et des eaux résiduaires dépendent de plusieurs paramètres, notamment des matières premières utilisées, des auxiliaires de fabrication, des combustibles employés et des méthodes de production appliquées:
Émissions dans l'atmosphère: la fabrication des céramiques peut entraîner des émissions de particules/poussière, de suie et de gaz (oxydes de carbone, oxydes d'azote, oxydes de soufre, composés inorganiques fluorés et chlorés, composés organiques et métaux lourds).
Émissions dans l'eau: les eaux résiduaires des installations de production contiennent
principalement des substances minérales (particules insolubles) et d'autres matières inorganiques, de petites quantités de matières organiques et certains métaux lourds.
Pertes/déchets: les pertes résultant de la fabrication des céramiques consistent essentiellement en différents types de boues, en articles cassés, moules en plâtre usagés, agents de sorption usés, résidus solides (poussières, cendres) et déchets d'emballage.
Consommation d'énergie/émissions de Co2 : tous les secteurs de l'industrie céramique sont de grands consommateurs d'énergie, puisqu'une partie essentielle de la fabrication consiste en un séchage suivi d'une cuisson à des températures comprises entre 800 et 2000°C.
23. 23
Aujourd'hui, le gaz de pétrole liquéfié (propane et butane) et le fioul sont principalement utilisés pour la cuisson, mais le fioul lourd, le gaz naturel liquéfié GNL), le biogaz/la biomasse, l'électricité et les combustibles solides (charbon, coke de pétrole) peuvent également servir de sources d'énergie pour les brûleurs.
Consommation de matières premières : L’'industrie céramique est consommatrice d'un vaste éventail de matières premières. Cela comprend les matières qui constituent la pâte principale, lesquelles représentent des tonnages élevés, et les différents additifs, agglomérants et matériaux de décoration appliqués en surface, qui s'utilisent à plus petite échelle.
24. 24
CCChhhaaapppiiitttrrreee IIIIII :::
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Déroulement du projet
I)- Planification du projet
II)- Méthodologie de travail
III)-Réalisation du projet
25. 25
I. Planification du projet :
1. Les objectifs du projet :
L’objectif principal du présent projet réside, dans la protection de l’environnement et la réduction des impacts négatifs afin de le préserver pour les générations futures. En parallèle d’autres objectifs pourront être atteins :
Réduire les risques :
L’engagement environnemental des entreprises consiste principalement au respect de l’environnement dans le but d’éliminer ou bien de réduire les risques qui peuvent atteindre les différentes composantes environnementales.
Réduire les coûts:
Une meilleure performance environnementale au regard des entreprises se traduit par la réduction des coûts. C’est dans ce contexte là, l’élimination ou la réduction des impacts négatifs permet de réaliser des économies comme par exemple par le biais d’une meilleure gestion des déchets et d’un management efficace de l’énergie.
Obligations liées à la certification :
L’organisme doit satisfaire les exigences de la norme ISO 14OO1 par l’identification des aspects environnementaux et l’élaboration d’un plan de maitrise pour les aspects significatifs.
Communication environnementale :
A travers le respect des obligations légales et réglementaires et la prise de conscience de l’importance de la protection de l’environnement, une communication environnementale sera produite d’une manière transparente vis-à-vis du personnel.
Mise en place d’une veille réglementaire interne :
Dans toute entreprise, quels que soient son domaine d’activité, sa taille et son secteur géographique, l’application des textes légaux et réglementaires est la première étape de toute démarche de maîtrise des risques de l’environnement.
Ainsi une nécessite de mise en place d’une veille réglementaire interne s’impose dans cet objectif.
26. 26
2. Les exigences de la norme ISO 14001 relative à l’identification et la maitrise
des aspects environnementaux :
Les chapitres ci-dessous de la norme ISO 14001 incitent sur l’identification des aspects environnementaux et la maitrise opérationnelle des aspects significatifs :
Planification (4.3) :
Aspects environnementaux (4.3.1)
«L'organisme doit établir, mettre en oeuvre et tenir à jour une (des) procédure(s) pour :
a) identifier les aspects environnementaux de ses activités, produits et services, dans le cadre du domaine d'application défini pour le système de management environnemental, qu'il a les moyens de maîtriser, et ceux sur lesquels il a les moyens d'avoir une influence en tenant compte des développements nouveaux ou planifiés ou des activités, produits et services nouveaux ou modifiés, et
b) déterminer ceux de ces aspects qui ont ou qui peuvent avoir un (des) impact(s) significatif(s) sur l'environnement (c'est-à-dire aspects environnementaux significatifs). »
Mise en oeuvre et fonctionnement (4.4)
Maîtrise opérationnelle (4.4.6)
« L'organisme doit identifier et planifier celles de ces opérations qui sont associées aux aspects environnementaux significatifs identifiés en cohérence avec sa politique environnementale et ses objectifs et cibles, afin de s'assurer qu'elles sont réalisées dans les conditions requises, en :
a) établissant, mettant et oeuvre et tenant à jour des procédures documentées pour maîtriser les situations où l'absence de telles procédures pourrait entraîner des écarts par rapport à la politique environnementale et aux objectifs et cibles,
b) stipulant les critères opératoires dans les procédures, et
c) établissant, mettant en oeuvre et tenant à jour les procédures concernant les aspects environnementaux significatifs identifiés des biens et services utilisés par l'organisme, et en communiquant les procédures et exigences applicables aux fournisseurs, y compris aux sous-traitants. »
27. 27
Contrôle (4.5)
Surveillance et mesurage (4.5.1)
« L'organisme doit établir mettre en oeuvre et tenir à jour une (des) procédure(s) pour surveiller et mesurer régulièrement les principales caractéristiques de ses opérations qui peuvent avoir un impact environnemental significatif. Cette (ces) procédure(s) doit (doivent) inclure la documentation des informations permettant le suivi de la performance, des contrôles opérationnels applicables et la conformité aux objectifs et cibles environnementaux de l'organisme.
L'organisme doit s'assurer que des équipements de surveillance et de mesure étalonnés ou vérifiés sont utilisés et entretenus et doit en conserver les enregistrements associés. »
28. 28
3. Les étapes du processus d’analyse des aspects et impacts environnementaux :
Les étapes du présent projet sont présentées comme suit :
Figure 9 : Etape de déroulement du projet
Besoin d’identification des aspects et impacts environnementaux.
Inventaire des activités, produit, service et unités de travail.
Identification des aspects et impacts environnementaux des activités, produit et service.
Evaluation et hiérarchisation des aspects environnementaux
Mise en place des actions d’amélioration prévisionnelle de maitrise
Définitions (norme ISO 14004 :2004) :
Aspect environnemental : Élément des activités, produits ou services d’un organisme susceptible d’interactions avec l’environnement.
Définitions (norme ISO 14004 :2004) :
Impact environnemental : Toute modification de l’environnement, négative ou bénéfique, résultant totalement ou partiellement des aspects environnementaux d’un organisme.
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II. Méthodologie de travail :
La méthodologie que nous avons adopté pour réaliser l’analyse des aspects et impacts environnementaux à pour objectif l’identification, l’évaluation, la hiérarchisation et la maitrise de ces derniers.
C’est une méthode d’usage très générale utilisée surtout lors du démarrage d’un système SME. Les étapes de sa réalisation sont comme suit :
1- L’inventaire des activités, produits et services :
L’objectif de cette étape consiste en l’identification des différentes activités de l’atelier PDM.A partir des cartes d’identité des processus et des constations journalières qui ont été faite durant le stage, nous avons procédé au découpage de l’atelier (PDM) en activités et au recensement des matières premières utilisées, des déchets produits, ainsi que les consommations de l'eau et de l'énergie.
2- Identifications des aspects environnementaux :
L’identification des aspects environnementaux est établie par rapportaux activités, produits de chaque unité et aux domaines de l’environnement.
Cette détermination tient compte en environnement :
Des situations normales de réalisation de l’activité ;
Des situations anormales survenues lors de l’exécution des activités.
3- Identifications des impacts environnementaux :
Cette étape consiste à associer les impacts possibles aux aspects environnementaux identifiés précédemment.
4- Procédure d’évaluation des aspects et impacts environnementaux :
La méthode d’évaluation des aspects et impacts environnementaux choisie repose sur la cotation des aspects par rapport à des critères d’évaluation.
Chaque aspect environnemental est coté par rapport à :
La gravité,
L’exposition,
Le niveau de maitrise actuel.
30. 30
La gravité (G) : C’est une estimation de la gravité du dommage selon la pondération suivante :
Indices
Critères
1
2
3
Air Substance inerte dans les normes Rejet de substance modifiant l'air (limite plus ou moins 10% de la norme) substance toxique (> normes)
Eau : Rejet (effluent) Présence de substance non dangereuse (inerte/neutre) Eau usée dans la limite des normes modifiant la température, le pH, suspension, DBO, DCO, Salinité….. de substances dangeureuse: métaux lourds,produit toxique... Ou très supérieur à la norme
Sous et Sous sol Substance biodégradable Substance non biodégradable Substance nocive (radioactive,métaux lourd ,huile…)
Sonore Dérangeante (<70dB) Bruyante (70dB-100dB) Insupportable
Déchets Déchet inerte Déchet banal (assimilées aux déchets ménagers, déchet agricole…) Déchet spéciaux (dangeureux, nocif, radioactif)
Epuisement RN consommation, eau, énergie, papier) Consommation par unité de production normale Consommation par unité de production anormale: élevé Surconsommation
Nuisance olfactive Odeur non nuisible, non nauséabondes Odeur dérangeantes Odeur insupportable
Tableau 2 : Echelle de gravité
31. 31
L’exposition : Elle est déterminée en se référant au tableau ci-dessous :
Le niveau de maitrise : Le niveau de maitrise est évalué en fonction des situations de maitrise répertorié dans le tableau suivant :
Matrice de calcul de l'exposition 1= Peu exposé 2= Exposé 3=Très Exposé
I-Débit faible Quantité des émissions faible (inférieur au norme si elles existent)
II-Débit moyen Quantité des émissions moyenne (limite des normes si elles existent)
III-Débit élevé Quantité des émissions supérieur aux normes si elles existent
A-Fréquente : pollution/production/ consommation permanente ou continue (quotidienne) 2 3 3
B-Fréquente : pollution/production/ consommation discontinue (quelque fois par mois) 1 2 3
C-Fréquente : pollution/production/ consommation rare (quelque fois par ans) 1 1 2
Indice
Critères
1
0.5
0.25
Maitrise actuelle Aucune action n'est mise place pour mairiser l'aspect environnemental Des actions partielles sont mise en place L'entreprise maitrise totalement son aspect environnemental
Tableau 3 : Echelle de l’exposition
Tableau 4 : Echelle des moyens de maitrise des impacts
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5- Hiérarchisation des aspects et impacts environnementaux et identification des aspects significatifs :
Après avoir donné les notations pour les critères environnementaux précités au paravent, on passe au calcul de l’indice environnemental.
Formule de calcule de l’indice environnementale :
Le calcul de cet indice nous permet d’identifier le niveau d’importance des impacts environnementale conjointement avec leurs aspects. Ainsi selon le score obtenu un plan de maitrise sera établi dans le but de l’élimination ou l’atténuation des conséquences prévisibles dû aux activités de l’atelier PDM.
L’indice environnemental peut être classé selon la grille suivante :
Importance
IE
Décision de maitrise Significatif > 5 L'aspect environnemental est prioritaire, il faut affecter les ressources pour l'elimination ou la réduction de l’impact. Peu significatif 5 4 3 La maîtrise de cet aspect pourrait générer des effets positifs sur l’environnement, il convient donc de surveiller l'impact et le réduire par le biais d'action rentable. Non significatif 2 1 L'aspect environnemental n'est pas prioritaire, il n'est pas nécessaire d'entamer des actions qui pourraient avoir un coût.
IE = (gravité X exposition X maitrise actuelle)
Tableau 5 : Echelle d’hiérarchisation des impacts conjointement avec leurs aspects
33. 33
6. Mise en place des actions d’amélioration prévisionnelle de maitrise :
Les actions d’amélioration seront élaborées en fonction des résultats issus de la hiérarchisation des aspects environnementaux.
La description des actions nécessaires pour l’élimination, la réduction ou la maîtrise de l’impact, est basée sur les facteurs techniques (installation, équipement..), organisationnels (procédure, consigne…) et humains (compétences et formation…).
III. Réalisation du projet
Introduction :
Les premiers constats qui ont été faite au niveau de l’atelier PDM nous ont permis d’identifier les principales unités de travail :
- Unité de stockage et de dosage des matières premières.
- Unité de broyage et de stockage de la barbotine.
- Unité d’atomisation et de stockage de la poudre.
Pour chaque unité de travail nous avons recensé les activités direct et indirect et détecter les flux d’entrer et de sorties (consommation, énergie, déchet, émission…).
Ensuite nous avons établie une synthèse générale des principaux aspects environnementaux liés a ces unités
Par ailleurs après analyse des aspects et impacts environnementaux de l’atelier PDM, des actions d’amélioration ont été proposés permettant de maîtriser les impacts identifiés .
34. 34
1- Unité de stockage et de dosage des matières premières.
1-1 Recensement des activités directes et indirectes et observation divers :
Au sein de l’entreprise Multicérame, il existe trois sites de décharge de la matière première (Les argiles rouges; l’argile violette 2, l’argile violette 3, le sable; la chaux le feldspath et la casse crue) qui est utilisée dans la fabrication de la barbotine.
- Le premier site situé à l’air libre est réservé au stockage de différentes catégories d’argiles.
Figure10 : lieu de stockage des argiles rouges et violettes. (1er site)
- Le deuxième site sous forme de hangar servant à l’entreposage des restes de la matière première (le sable, la chaux et le feldspath) et aussi d’autre matières et substances achetées pour d’autre fin.
Figure11 : lieu de stockage du reste la matière première. (2ème site)
- Le dernier site final à coté des entrepôts de la bascule (doseur), une décharge finale pour toutes les matières premières en provenance des deux sites précités.
35. 35
Les différentes matières (l’argile blanche, Quartzite, Feldspath et la chaux) sont pesées dans un doseur (bascule), sont véhiculées par un convoyeur vers le broyeur.
Par ailleurs des constatations effectuées au niveau de l’unité de stockage et de dosage des matières premières peuvent être résumé comme suit :
- Un flux important de circulation des engins. Il s’agit essentiellement des grands camions chargés de divers matières premières en provenance des sites d’extraction, ou encore des petits engins véhiculant en interne et qui assure l’acheminement des matières premières en vrac vers la zone de stockage du dernier site final et des entrepôts de la bascule. Ces matières sont soumises à des contrôles d’humidité et de calcimètrie.
- Par ailleurs des émissions dans l'air de nature essentiellement diffuse au niveau des lieux de stockage.
Au niveau du doseur on note des entretiens réguliers tels que le changement du tapis de roulement des matières premières assemblés, le nettoyage et l’évacuation des débris résultant.
Figure 12 : Derniers final de stockage des matières premières
Figure 13 : Les entrepôts de la bascule
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1-2 Flux d'entrée et de sortie au niveau de l’unité de travail :
Energie
Consommation de l’électricité (l’éclairage des lieux 24h/24h, fonctionnement du doseur),
Consommation du Carburant des engins (300 L/ mois)
Matières premières de la pâte
Les argiles rouges; L’argile violette 2, l’argile violette 3 (en provenance de Jamaat Ryah) , le sable (en provenance de Meknès) ; La chaux(en provenance de Béni me skin), le feldspath(en provenance du Portugal)
Consommation
Pièce de rechange, d’entretien pour le doseur.
Emissions dans l'air
Poussières, Emission des gaz d'échappement (CO2 , NO2, particules fines)
Déchets direct et indirect de l’activité
Poussière, le reste de matière première non utilisé, rejet occasionnel de déchet divers (tapis en caoutchouc, pièce de rechange usée du doseur)
Matières premières dosées et mélangées
Tableau 6: Les flux d’entrée et de sortie de la partie stockage et dosage des matières premières.
SORTANT
ENTRANT
37. 37
2-Unité de broyage et de stockage de la barbotine.
2-1 Recensement des activités directes et indirectes et observations diverses :
Muticerame dispose de deux broyeurs utilisés pour le de broyage des matières premières. Cette technique génère un liquide fluide appelé barbotine stockée dans de grandes citernes liées à l’atomiseur.
- Activités inventoriées dans cette unité :
Un système de surveillance continue du procédé.
L’approvisionnement (transport et stockage) régulier en produits utilisés dans le procédé (Défloculant et bille d’alumines).
L’apport régulier du bois servant pour le stockage des corps broyants (bille d’alumine).
Le vas et vient des engins de véhiculant en interne pour l’évacuation des déchets vers l’extérieur issu de ce processus (refus des tamis, des boues.)
La barbotine subit très souvent des contrôles de densité, de viscosité et de refus.
- Entretiens réguliers notés dans ce périmètre :
Le nettoyage interne et externe de la chambre d’armoire.
Le nettoyage du réservoir de la barbotine.
Grattage des tamis.
Changement des manchons.
Le grattage des gliciéres.
Des interventions mécaniques sont entretenues régulièrement dans le broyeur et ses installations annexes
Le renouvellement quotidien de la toile de fer pour les tamis.
Le nettoyage de la plate forme entrée, la plate forme sortie et de l’enceinte du broyeur.
38. 38
Constats enregistrés au niveau de cette unité :
Le déversement de l’eau en haut de la trémie de stockage à cause de la défaillance instantané du détecteur du niveau d’eau.
L’utilisation d’eau pour des usages divers :
o L'eau utilisée comme matière première lorsqu’il est ajouté aux mélanges de pâtes céramiques dans le processus de broyage
o L'eau utilisée comme agent de nettoyage.
Des colmatages au niveau de l’enceinte du broyeur (des gros blocs de matières première non broyé) ce qui génère par conséquent une augmentation de la vitesse de rotation du broyeur et ainsi une surconsommation de l’électricité.
Dans le cas ou les résultats de contrôle ne sont pas satisfaisants des quantités d’eau et de matières premières peuvent être ajoutées ou diminuées.
Le convoyage des matières premières vers le broyeur provoque la diffusion de poussières fines.
L’utilisation du bois pour le stockage des caisses des billes d’alumines.
Les activités d’entretien précité précédemment génèrent des quantités considérables de poussière (en interne), des blocs de boue constitués essentiellement matières premières mal broyées.
..
39. 39
2-2 Flux d'entrée et de sortie au niveau de l’unité de travail :
Energie
Consommation de l’électricité (l’éclairage des lieux 24h/24h, fonctionnement du broyeur) Consommation du carburant et des huiles hydrauliques
Matières premières dosées et mélangées (10T /h)
Pour la pate mono poreuse : Les argiles rouges (18%) ; L’argile violette 2 (37%),
l’argile violette 3(22%), le sable (5.5%) ; La chaux (10%), le feldspath (7%)
Pour la pate mono cuisson : Les argiles rouges (15%) ; L’argile v2 (30%),
l’argile violette 3(30%), le sable (15%) ; le feldspath (10%)
Consommable
Pièce de rechange pour l’entretien du broyeur et ses installations annexes , bois pour l’entreposage, fer pour la conception des toiles des tamis, les billes d’alumine (corps broyant) et le défloculant (100 L /h)
Eau
Eau de puits et eau des cuves récupération environ (11600 L /h) utilisé dans le processus broyage.
Eau de puits utilisé aussi pour le nettoyage du site.
Emissions dans l'air Poussières, Emission des gaz d'échappement ( CO2 , NO2 ;particules fines)
Déchets directs et indirects de l’activité
Poussière, le reste de matière première mélangé mal broyé (souvent en bloc de boue ), refus tamis(silicate d’alumine), rejet occasionnel des huiles hydrauliques (issu du coupleur de démarrage hydraulique), déchet divers (tapis en caoutchouc, toile en fer usée, , bois, emballage et gros bidons en plastique )
Eaux de procès
Les eaux de procès sont principalement produites sous forme d'eau de nettoyage dans les unités de préparation .L’eau est souvent réutilisée en circuit fermé.
La barbotine
Tableau 7 : Les flux d’entrée et de sortie de la partie broyage et stockage de la barbotine.
SORTANT
ENTRANT
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3- Unité d’atomisation et de stockage de la poudre.
3-1 Recensement des activités directes et indirectes et observation divers :
Muticerame dispose de deux atomiseurs utilisés dans le processus d’atomisation qui permet de transformer une barbotine en vue d'obtenir une poudre atomisé qui sera acheminé dans les silos de stockage.
- Activités inventoriées dans cette unité :
Un système de surveillance continue du procédé.
L’approvisionnement régulier en fioul utilisé dans les bruleurs de l’atomiseur.
Le vas et vient des engins de véhiculant interne pour l’évacuation des déchets issu de ce processus (le restant de la poudre atomisé, des boues)
La poudre atomisée subit les contrôles de granulométrie, taux d’humidité et de calcimétrie.
- Entretiens réguliers notés dans ce périmètre :
Le nettoyage de la tour de séchage de l’atomiseur essentiellement avec de
l’eau.
Le nettoyage du réservoir et des conduites qui assure le préchauffage
et l’acheminement du fioul vers le bruleur.
Le nettoyage de la chambre d’armoire (service de surveillance du procédé)
L’entretien des silos de stockage se fait par le biais du sablage.
Des interventions mécaniques sont entretenues régulièrement dans cette zone.
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Constats enregistrés au niveau de cette unité :
Le convoyage de la poudre atomisée vers les silos de stockage provoque le soulèvement de poussières fines, cette dernière est souvent retenue au niveau des cotes du convoyeur.
Le stockage du fioul dans les grands blocs de l’usine génère des odeurs assez puissantes et gênantes. Ces blocs sont isolés à l’extérieur de l’usine, aucune consigne de sécurité n’est dédiée à ce niveau par contre on enregistre un bornage des lieux par une muraille en béton pour entasser l’ensemble des déversements issus de l’opération du stockage.
L’entretien de la tour de séchage de l’atomiseur génère de la boue et de gros blocs à base de poudre humide colmatés au niveau des parois de la tour.
Des gaz d’échappement du principalement à la combustion du fioul sont éjectés à l’extérieur par une cheminée.
L’utilisation du gaz GPL comme combustible en cas de problème issu de la consommation du fioul (rupture de stock, problème liée au conditionnement du fioul).
Perte de chaleur thermique du fait des admissions gazeux de la cheminée à une température de 135°C.
Le nettoyage des réservoirs et des conduites du fioul génère des quantités assez importantes de fioul usé.
42. 42
3-2 Flux d'entrée et de sortie au niveau de l’unité de travail :
Energie
Electricité (l’éclairage des lieux 24h/24, fonctionnement des parties annexes de l’atomiseur consommation du fioul (620401,35Kg/mois), gaz GPL (occasionnel), Chaleur thermique (échappement gazeux à 135 °C), consommation du carburant pour les engins de transport
Consommation
Pièce de rechange soit issue à l’entretien de l’atomiseur et ses installations annexes et, fer pour la conception des toiles des tamis
Emissions dans l'air
Emission des gaz d'échappement des engins ( CO2 , NO2 ;particules fines), Rejet de la cheminée de l'atomiseur (fumées+vapeur d'eau, poussière)
Déchets direct et indirect de l’activité
Poussière, reste de la masse atomisé issus des chaines d’acheminement, des bloc ou de boue issues de l’enceinte de l’atomiseur lors du nettoyage , rejet du fioul usé, rejet de déchet solide (tapis en caoutchouc)
Eaux de procès
Les eaux de procès sont principalement produites sous la forme d'eau de nettoyage dans les unités de préparation. L’eau est souvent réutilisée en circuit fermé.
Eau
Eau de puits pour le nettoyage du site
Poudre atomisée stockée
Tableau 8 : Les flux d’entrée et de sortie de la partie atomisation et stockage de la poudre
SORTANT
ENTRANT
43. 43
4- Synthèse générale des aspects environnementaux de l’atelier PDM :
La synthèse générale exposée dans le tableau ci-dessous a été faite à partir des résultats de l’analyse des aspects environnementaux des trois principales unités de travail (l’unité stockage et dosage des matières premières, l’unité de broyage et stockage de la barbotine et l’unité d’atomisation et stockage de la poudre). (Voir partie annexe)
Activité /Service Aspects environnementaux Situation (N/AN) Composantes de l’environnement Transport des approvisionnements de l'atelier PDM
Emission des gaz d'échappements
Normal
Air
Déversement du défloculant sur le sol
Anormale
Sol
Déversement du fuel
Anormale Conditionnement et stockage des approvisionnements
Génération des déchets à base de bois
Normal
Sol et aspect visuel
Génération des déchets des conteneurs en plastic du défloculant
Normal
Génération des déchets en plastique les emballages des billes d'alumine
Normal
Emission de poussière fine (au niveau du stockage des matières en vrac)
Normal
Air
Emission d'odeur gênante lors du stockage du fioul
Normal
Déversement du fuel
Anormale
Sol
Déversement du défloculant (silicate de sodium.)
Normal Broyage et stockage de la barbotine
Consommations des huiles
Normal
Ressource naturelle
Consommation des matières premières
Normal
Consommation de l'eau
Normal
Génération des déchets refus des tamis
Normal
Sol et aspect visuel C S A /BSB/ASP/N/IM
Consommation de l'électricité
Normal
Ressource naturelle C S A / N
Consommation du carburant
Normal
Emission des gaz d'échappements
Normal
Air
44. 44
Activité /Service Aspects environnementaux Situation (N/AN) Composantes de l’environnement Intervention mécanique (entretien)
Génération des déchets à base de caoutchouc
Normale
Sol et aspect visuel
Génération des déchets à base de fer
Normale
Génération des déchets à base de bille d'alumine
Normale
Génération des déchets à base de différents huiles usées issues du broyeur (huile hydraulique, huile de moulin de roulement, huile réducteur
Normale
Evacuation du fioul usé lors des purges
Normale Déversement du fioul sur le sol
Anormale
Sol Nettoyage
Evacuation des eaux de nettoyage + défloculant (silicate de soude) dans des cuves de récupération
Normale
Génération des déchets à base de boue
Normale
Sol et aspect visuel
Génération des déchets solides divers (papier, cartons, câble usée)
Normale
Consommation de l'eau
Normale
Ressource naturelle Atomisation et stockage de la poudre atomisé
Consommation du fioul
Normale
Rejet de la cheminée de l'atomiseur (fumées+vapeur d'eau+poussière fine)
Normale
Air
Tableau 9 : Synthèse des aspects environnementaux de l’atelier PDM
45. 45
5-Identification des impacts environnementaux de l’atelier PDM :
Suite à l’identification des aspects environnementaux découlant de diverses activités recensées précédemment, nous avons procédé au décèlement des impacts prévisible sur l’environnement et entrainent une détérioration des composantes de l’écosystème.
Ces impacts peuvent être résumés comme suit :
5-1 L’épuisement des ressources naturelles :
Le secteur des carreaux céramiques pour sols et mur est un gros consommateur de ressource naturelle vue à ses rendements en tonnages et ses activités à cadence continue. On retrouve les éléments suivants :
Consommation d’énergies :
- Une consommation accrue de l’électricité qui réside dans l’éclairage des lieux, le fonctionnement des installations et machines.
- La consommation du carburant diesel pour les engins véhiculant en interne.
- Une surconsommation du fioul utilisé dans le démarrage des bruleurs de l’atomiseur.
Consommation des eaux :
-Une consommation importante des eaux utilisées pour différents usage.
Consommation des matières premières :
-L’industrie du carrelage sol et mur en céramique est consommatrice d’un vaste éventail de matières premiers (Argile rouge, argile violette, la chaux, le feldspath,) en quantités pharaoniques (environs 500T par jour).
46. 46
5-2 Pollution du milieu :
Pollution du sol
Au niveau de l’atelier PDM ces pollutions se présentent sous divers aspects :
o Du fait des déversements accidentelles des rejets liquides suite aux diverses activités entretenu danse le site PDM (intervention mécanique pour l’évacuation des huiles, conditionnement et stockage du fioul et du défloculant).
Caractérisé par une altération des niveaux de qualité et pureté de l’air .Cette dégradation est généralement causée par un ou plusieurs éléments (particules, substances, matières...) dont les degrés de concentration et les durées de présence sont suffisants pour produire un effet toxique ou écotoxique
Elle est distinguée lorsque le sol devient une source présentant un risque ou des naissances pour la santé de l’homme, les ressources biologique et les écosystèmes.
Pollution de l’air :
Figure 14 : Emissions industrielles dans l’atmosphère
Figure15 : Déchets solides des industries
47. 47
o Des fuites accidentelles des eaux de nettoyages peuvent survenir au niveau des cuves de récupérations.
o Des déchets solides peuvent entrainer une dégradation du sol en cas d’absence des moyens de contrôle et de maîtrise.
o Des rejets de la cheminée de l’atomiseur (fumée, vapeur d’eau).
o Des émissions de fine particule de matières premières.
o Des gaz d’échappement issus des engins de véhiculassions (camion, chariot élévateur …)
o Eventuellement des fuites du fuel peuvent subsister suite des anomalies au niveau des installations de conditionnements et d’acheminement de ce dernier.
5-3 Synthèse générale des impacts environnementaux de l’atelier PDM :
-Les principaux impacts environnementaux identifiés sont résumé dans le tableau ci- dessous :
48. 48
Activité /Service Aspects environnementaux Situation des aspects (N/AN) Composantes de l’environnement Impact associé à l'aspect TAP
Emission des gaz d'échappements
Normal
Air Pollution d’air
Déversement du défloculant sur le sol
Anormale
Sol Pollution du sol
Déversement du fioul
Anormale CSA
Génération des déchets à base de bois
Normal
Sol et aspect visuel Pollution du sol, effet sur la santé
Génération des déchets des conteneurs en plastic du défloculant
Normal
Génération des déchets en plastique les emballages des billes d'alumine
Normal
Emission de poussière fine (au niveau du stockage des matières en vrac)
Normal
Air Pollution d’air
Emission d'odeur gênante lors du stockage du fioul
Normal
Déversement du fuel
Anormale
Sol Pollution du sol
Déversement du dé floculant (silicate de sodium.)
Normal BSB
Consommations des huiles
Normal
Ressource naturelle Epuisement des ressources naturelles
Consommation des matières premières
Normal
Consommation de l'eau
Normal
Génération des déchets refus des tamis
Normal
Sol et aspect visuel Pollution du sol, effet sur la santé CSA /BSB/ASP/ N/ IM
Consommation de l'électricité
Normal
Ressource naturelle Epuisement des ressources naturelles C S A / N
Consommation du carburant
Normal
Emission des gaz d'échappements
Normal
Air Pollution d’air
49. 49
Activité /Service Aspects environnementaux Situation des aspects (N/AN) Composantes de l’environnement Impact associé à l'aspect IM
Génération des déchets à base de caoutchouc
Normale
Sol et aspect visuel Pollution du sol, effet sur la santé
Génération des déchets à base de fer
Normale
Génération des déchets à base de bille d'alumine
Normale
Génération des déchets à base de différents huiles usées issues du broyeur (huile hydraulique, huile de moulin de roulement, huile réducteur
Normale
Evacuation du fuel usé lors des purges
Normale Déversement du fuel sur le sol
Anormale
Sol Pollution du sol N
Evacuation des eaux de nettoyage + défloculant (silicate de soude) dans des cuves de récupération
Normale
Sol Pollution du sous sol et des eaux souterraines
Génération des déchets à base de boue
Normale
Sol et aspect visuel Pollution du sol, effet sur la santé
Génération des déchets solides divers (papier, cartons, câble usée)
Normale
Consommation de l'eau
Normale
Ressource naturelle Epuisement des ressources naturelles A S P
Consommation du fuel
Normale
Rejet de la cheminée de l'atomiseur (fumées+vapeur d'eau+poussière fine)
Normale
Air Pollution d’air
Tableau 10 : Synthèse des impacts environnementaux de l’atelier PDM
50. 50
6- Hiérarchisation des aspects et impacts environnementaux et identification des aspects significatifs :
Grâce à la méthode utilisée pour l’hiérarchisation des aspects environnementaux, on a pu classer ces derniers selon l’ordre d’importance en trois catégories :
- Aspects significatifs avec un IE> 5
- Aspects peu significatifs avec un IE compris entre 2 et 5.
- Aspect non significatif avec un IE égale à 1ou 2
Les résultats de cette analyse sont synthétisés dans le tableau ci-dessous :
51. 51
Activité /Service Aspects environnementaux Situation des aspects Gravité L'exposition Niveau de maitrise actuel Moyen de maitrise actuel IE Composantes de l’environnement Impact associé à l'aspect TAA
Emission des gaz d'échappements
Normal 3 2 0,25 Maintenance préventive sur les engins effectués par le fournisseur 1,5
Air
Pollution d’air
Déversement du défloculant sur le sol
Anormale 3 2 0,25 Procédure et consigne de sécurité appliquée par le fournisseur 1,5
Sol
Pollution du sol Déversement du fioul
Anormale 3 2 0,25 Procédure et consigne de sécurité appliquée par le fournisseur 1,5 C S A / N
Consommation du carburant
Normal 1 2 1 ************* 2
Ressource naturelle
Epuisement des ressources naturelles
Emission des gaz d'échappements
Normal 3 2 0,5 Maintenance des engins peu efficace 3
Air
Pollution d’air
52. 52
CSA
Génération des déchets à base de bois
Normal 2 1 0,25 Prise en charge par une entreprise externe 2
Sol et aspect visuel
Pollution du sol, effet sur la santé
Génération des déchets des conteneurs en plastic des défloculant
Normal 3 2 0,5 Tri et isolation réutilisation dans d'autres activités 3
Génération des déchets en plastique résultant des emballages des billes d'alumine
Normal 2 2 0,25 Tri des déchets Revente à un récupérateur pour recyclage 1,5
Emission de poussière fine (au niveau du stockage des matières en vrac)
Normal 3 3 1 ************* 9
Air
Pollution d’air Emission d'odeur gênante lors du stockage du fuel
Normal 2 2 1 ************* 4
Déversement du fioul
Anormale 3 2 0,5 Mise en place d'un bac de rétention en béton autour des blocs de stockage 3
Sol
Pollution du sol
Déversement du défloculant (silicate de sodium.)
Anormale 3 3 0,5 Mise en place d'un bac de rétention en béton autour des blocs de stockage 4,5
53. 53
BSB
Consommations des huiles
Normal 1 1 1 ************* 1
Ressource naturelle
Epuisement des ressources naturelles
Consommation des matières premières
Normal 3 3 1 ************* 9
Consommation de l'eau
Normal 3 3 0,5 Mise en place d'une cuve de récupération des eaux (circuit fermé), ces dernières sont réutilisées dans le processus de broyage 4,5
Génération des déchets refus des tamis (silicate d’alumine)
Normal 3 3 0,5 Le refus est mis dans sac plastique et stocké dans l'enceinte de l'usine 4,5
Sol et aspect visuel
Pollution du sol, effet sur la santé
C S A /BSB/A/ N/IM
Consommation de l'électricité
Normal 3 3 0,5 Réalisation des audits énergétiques et mise en place d'un futur système de management de l'énergie 4,5
Ressource naturelle
Epuisement des ressources naturelles
54. 54
IM
Génération des déchets à base de caoutchouc
Normale 2 1 1 ******* 2
Sol et aspect visuel
Pollution du sol, effet sur la santé
Génération des déchets à base de fer
Normale 2 2 1 ******* 4
Génération des déchets à base de bille d'alumine
Normale 2 2 1 ******* 4
Génération des déchets à base de différents huiles usées issues du broyeur (huile hydraulique, huile de moulin de roulement, huile réducteur
Normale 3 1 1 ******* 3
Evacuation du fioul usé lors des purges
Normale 3 2 1 Moyen de maitrise actuel peu efficace 6 Déversement du fuel sur le sol
Anormale 3 2 1 Absence d’instruction de travail pour l’opération de purge 6
Sol
Pollution du sol
55. 55
N
Evacuation des eaux de nettoyage + défloculant (silicate de soude) dans des cuves de récupération
Normale 3 3 0,5 Mise en place d'une cuve de récupération des eaux (circuit fermé), ces dernières sont réutilisées dans le processus de broyage 4,5
Sol
Pollution du sous sol et des eaux souterraines
Génération des déchets à base de boue
Normale 2 2 1 ******* 4
Sol et aspect visuel
Pollution du sol, effet sur la santé Génération de déchets solides divers (papier, cartons,)
Normale 2 1 1 ******** 2 Génération de déchets solides (câble usée)
Normale 3 1 1 ******** 3
Sol et aspect visuel
Evacuation des déchets
Consommation de l'eau
Normale 2 2 0,5 Mise en place d'une cuve de récupération des eaux (circuit fermé), ces dernières sont réutilisées dans le processus de broyage 2
Ressource naturelle
Epuisement des ressources naturelles
56. 56
ASP Consommation du fuel
Normale 3 3 0,5 Une étude d'optimisation du fioul est encours de réalisation 4,5
Ressource naturelle
Epuisement des ressources naturelles
Rejet de la cheminée de l'atomiseur (fumées+vapeur d'eau+poussière fine)
Normale 3 3 1 ******** 9
Air
Pollution d’air
Tableau 11 : Synthèse de l’hiérarchisation des aspects et impacts environnementaux de l’atelier
57. 57
Interprétation des résultats :
Les résultats obtenus de l’analyse de l’analyse environnementale ont montré l’existence d’une trentaine d’aspects environnementaux dans le degré de priorité diffère en fonction de la particularité de chacun.
Le graphe suivant montre la répartition des aspects environnementaux selon leur importance :
Figure 16 : Répartition des aspects par priorité.
16.66% reflète les aspects significatifs, ces derniers nécessitent l’affectation de ressource pour l’élimination ou la réduction des impacts générés au niveau de l’atelier PDM
50% représentent les aspects peu significatifs ceci s’explique que l’entreprise a déjà mis en place des actions de maitrise. Cependant, d’autres actions de maitrise doivent être amenées pour la réduction des impacts générés au niveau de l’atelier PDM.
33.33% renvoie les aspects non significatifs, dont 20% sont plus au moins maîtrisés.
En général ils nécessitent aucune action à entamer mais une surveillance et un suivie reste toujours souhaitable à entreprendre.au niveau de l’enceinte PDM.
50%
33,33%
16,66%
Répartition des aspects par priorité
Aspect peu significatif
Aspect non significatif
Aspect significatif
58. 58
7. Mise en place des actions d’amélioration prévisionnelle de maitrise :
La pluparts de ces actions futures ont été dédié pour les aspects ayant un IE supérieur ou égale à 3. Ces actions sont basées sur d es facteurs techniques (installation, équipement..), organisationnels (procédure, consigne, instruction..) et humains (compétences et formation.).
Le tableau ci-dessous résume l’ensemble des actions proposées pour la maîtrise des impacts identifiés :
59. 59
Activité /Service Aspects environnementaux Situation des aspects (N/AN) IE Composantes de l’environnement Impact associé à l'aspect Moyen de maitrise prévisionnel BSB
Consommation des matières premières
Normal 9
Ressource naturelle
Epuisement des ressources naturelles - Prévoir une étude sur l'optimisation de la consommation des matières premières. - Etablir une instruction de travail pour l’opération de stockage des matières premières. CSA
Emission de poussière fine (au niveau du stockage des matières en vrac)
Normal 9
Air
Pollution d’air -Protéger ces lieux de stockage en vrac au moyen de murs ou d'une clôture formant un mur végétal (barrières artificielles ou naturelles contre le vent pour la protection des cases de stockage à ciel ouvert contre le vent. ASP
Rejet de la cheminée de l'atomiseur (fumées+vapeur d'eau+poussière fine)
Normale 9
Air
Pollution d’air -Effectuer des mesures au niveau des cheminés pour contrôler les polluants réglementaires. IM
Evacuation du fioul usé lors des purges
Normale 6
Sol et aspect visuel
Pollution du sol, effet sur la santé - Mettre en place des retentions au niveau des purgeurs. - Etablir une instruction pour l’opération de purge. - Etablir une procédure de gestion en cas de déversement. Déversement du fioul sur le sol.
Anormale 6
Sol
Evacuation des déchets
60. 60
BSB
Consommation de l’eau.
Normal 4,5
Ressource naturelle
Epuisement des ressources naturelles -Installer des compteurs au niveau de chaque puits. - Instaurer des objectifs de consommation. -Prévoir un système de traitement des eaux de procès
Génération des déchets refus des tamis (silicate d’alumine)
Normal 4,5
Sol et aspect visuel
Pollution du sol, effet sur la santé -Explorer la fiche technique du produit pour entreprendre des mesures préventive adéquate vis -à vis du produit. –Etablir une procédure de gestion de déchet solide (silicate d'alumine). C S A /BSB/A/ N/IM
Consommation de l'électricité
Normal 4,5
Ressource naturelle
Epuisement des ressources naturelles -Installer des compteurs par unité de travail. -Instaurer des objectifs de consommation -Sensibiliser les opérateurs sur la maintenance préventive des moteurs. -Formation sur l'efficacité énergétique CSA
Déversement du défloculant (silicate de sodium.)
Anormale 4,5
Sol
Pollution du sol -Etablir une procédure en cas de déversement. -Etablir des instructions de travail pour l'opération de stockage.
61. 61
CSA
Déversement du défloculant (silicate de sodium.)
Anormale 4,5
Sol
Pollution du sol -Etablir une procédure en cas de déversement. -Etablir une instruction de travail pour l'opération de stockage. ASP Consommation du fuel
Normale 4,5
Ressource naturelle
Epuisement des ressources naturelles -Installer un débitmètre au niveau de l’atomiseur. -Instaurer des objectifs de consommation. - Mettre en place un dispositif de récupération de la chaleur résiduelle. -Exploiter le rapport d’étude d'optimisation énergétique de l'atomiseur. N
Evacuation des eaux de nettoyage + défloculant (silicate de soude) dans des cuves de récupération
Normale 4,5
Sol
Pollution du sous sol et des eaux souterraines -Prévoir un système de traitement des eaux de procès.
Génération des déchets à base de boue
Normale 4
Sol et aspect visuel
Pollution du sol, effet sur la santé - Etablir une procédure de gestion de déchet solide. (les boues) à établir. Prévoir une valorisation des boues.
62. 62
IM
Génération des déchets à base de bille d'alumine
Normale 4
Sol et aspect visuel
Pollution du sol, effet sur la santé - Etablir une procédure de gestion de déchet solide (Bille d'alumine) à établir. IM
Génération des déchets à base de fer
Normale 4
Sol et aspect visuel
Pollution du sol, effet sur la santé -Etablir une procédure de gestion de déchet solide (Fer) CSA Emission d'odeur gênante lors du stockage du fuel
Normal 4
Air
Pollution d’air Mettre à disposition du personnel des équipements adéquats pour les opérations de stockage du fuel N Génération de déchets solides divers câble usée
Normale 3
Sol et aspect visuel
Pollution du sol, effet sur la santé -Etablir une procédure de gestion de déchet solide (câble usé). IM
Génération des déchets à base de différents huiles usées issues du broyeur (huile hydraulique, huile de moulin de roulement, huile réducteur)
Normale 3
Sol et aspect visuel
Pollution du sol, effet sur la santé -Etablir des instructions de travail pour les opérations d'évacuation des huiles. - Etablir une procédure de gestion en cas de déversement.
63. 63
Tableau 12: Synthèse des actions d’amélioration CSA
Déversement du fioul sur le sol
Anormale 3
Sol
Pollution du sol - Etablir une instruction de travail pour les opérations de stockage du fuel - Etablir une procédure de gestion en cas de déversement. CSA
Génération des déchets des conteneurs en plastic des défloculant
Normal 3
Sol et aspect visuel
Pollution du sol, effet sur la santé -Recherche d'un organisme externe qui assure le traitement des bidons. C S A / N
Emission des gaz d'échappements
Normal 3
Air
Pollution d’air Accentuer la maintenance préventive des engins. N
Consommation de l'eau
Normale 2
Ressource naturelle
Epuisement des ressources naturelles Installation d'un système haute pression au sein de l'usine, à des fins de nettoyage (ou de matériel de nettoyage haute pression).
64. 64
Conclusion générale
Conformément aux objectifs fixés au début de ce travail, nous avons contribué à l’analyse des aspects environnementaux de l’atelier PDM qui fait partie de la société Multiceramme.
En premier lieu, nous avons réalisé une analyse environnementale des différentes unités de travail de l’atelier PDM en dégageant les principales activités et flux d’entrée et sorties de chacune d’entre elle.
Les constats de l’analyse environnementale nous ont permis d’identifiés les principaux aspects et impacts environnementaux découlant des activités de l’atelier PDM.
En deuxième lieu, nous avons réalisé l’hiérarchisation des aspects environnementaux en suivant une méthodologie bien déterminée pour cette fin.
Enfin, nous avons suggéré des actions d’amélioration qui constituent globalement les perspectives du ce projet.
Conjointement avec ces actions de maitrise recommandées, le présent travail permettra aussi d’envisager à l’avenir proche l’élaboration d’un outil de veille réglementaire relatif aux exigences légales en matière de l’environnement.
Les résultats de cette étude ont révélé des points forts et d’autres moins fort qui seront d’avantage valorisés ou améliorés dans le but d’obtenir la certification ISO 14001 pour l’environnement.
Et en ce qui me concerne, ce projet m’a permis d’acquérir plusieurs compétences, et d’approfondir mes connaissances dans le domaine de l’environnement. Il m’aussi été très utile pour confronter notre formation théorique à la réalité industrielle et à faire face à certaines réalités professionnelles. Par ailleurs quelques difficultés que j’avais rencontrées lors de mon séjour se résument essentiellement dansla complexité et la multiplicité des activités, ce qui m’a pris par conséquent un temps important surtout au niveau de la réalisation de l’identification des aspects et des impacts environnementaux.
65. 65
Bibliographie
Norme internationale ISO 14001: 2004, « Système de management environnemental - Exigences et lignes directrices pour son utilisation », ISO, 2004.
Document de référence sur « Les meilleures techniques disponibles de fabrication des céramiques » Août 2007 publiée par la Commission européenne.
Rapport de stage effectué au sein de Multicerame .
Rapport sur l’état de l’environnement du Maroc (REEM) Observatoire National de l’Environnement du Maroc
Webographie
www.minenv.gov.ma
67. 67
Annexes 1 :
Synthèse des aspects environnementaux de la
Partie stockage et dosage des matières premières.
68. 68
Activité /Service Aspects environnementaux Situation (N/AN) Composantes de l’environnement TAA
Emission des gaz d'échappements
Normal
Air CSA
Emission de poussière fine (au niveau du stockage des matières en vrac)
Normal IM
Génération des déchets à base de caoutchouc
Normal
Sol et aspect visuel C S A /IM/N
Consommation de l'électricité
Normal
Ressource naturelle N Génération des déchets solides divers (papier, cartons, câble usée)
Normal
Sol et aspect visuel C S A / N
Consommation du carburant
Normal
Ressource naturelle
Emission des gaz d'échappements
Normal
Air
69. 69
Annexes 2 :
Synthèse des aspects environnementaux de la
Partie broyage et stockage de la barbotine.
70. 70
Activité /Service Aspects environnementaux Situation (N/AN) Composantes de l’environnement CSA
Génération des déchets à base de bois
Normal
Sol et aspect visuel
Génération des déchets des conteneurs en plastic des défloculant
Normal
Génération des déchets en plastique résultant des emballages des billes d'alumine
Normal
Déversement du défloculant (silicate de sodium.)
Anormale
Sol TAA
Emission des gaz d'échappements
Normal
Air
Déversement du défloculant sur le sol
Anormale
Sol BSB
Consommations des huiles
Normal
Ressource naturelle
Consommation des matières premières
Normal
Consommation de l'eau
Normal
Génération des déchets refus des tamis (silicate d’alumine)
Normal
Sol et aspect visuel IM
Génération des déchets à base de caoutchouc
Normal
Génération des déchets à base de fer
Normal
Génération des déchets à base de bille d'alumine
Normal
Génération des déchets à base de différents huiles usées issues du broyeur (huile hydraulique, huile de moulin de roulement, huile réducteur
Normal
71. 71
C S A / N
Consommation du carburant
Normal
Ressource naturelle
Emission des gaz d'échappements
Normal
Air C S A /BSB//N/IM
Consommation de l'électricité
Normal
Ressource naturelle N
Evacuation des eaux de nettoyage + défloculant (silicate de soude) dans des cuves de récupération
Normal
Sol
Génération des déchets à base de boue
Normal
Sol et aspect visuel Génération des déchets solides divers (papier, cartons, câble usée)
Normal
Consommation de l'eau
Normal
Ressource naturelle
72. 72
Annexes 3 :
Synthèse des aspects environnementaux de la
Partie atomisation et stockage de la poudre.
73. 73
Activité /Service Aspects environnementaux Situation (N/AN) Composantes de l’environnement ASP Consommation du fuel
Normale
Ressource naturelle
Rejet de la cheminée de l'atomiseur (fumées+vapeur d'eau+poussière fine)
Normale
Air TAA
Emission des gaz d'échappements
Normal
Air Déversement du fuel sur le sol
Normal
Sol CSA Emission d'odeur gênante lors du stockage du fuel
Normal
Air
Déversement du fuel sur le sol
Anormale
Sol C S A ASP/N/IM
Consommation de l'électricité
Normal
Ressource naturelle C S A / N
Consommation du carburant
Normal
Emission des gaz d'échappements
Air N
Consommation de l'eau
Normal
Ressource naturelle
Génération des déchets à base de boue
Normal
Sol et aspect visuel Génération des déchets solides divers (papier, cartons, câble usée)
Normal IM
Evacuation du fioul usé lors des purges
Normal Déversement du fuel sur le sol
Normal
Sol
Génération des déchets à base de caoutchouc
Normal
Sol et aspect visuel