2. PLAN
I INTRODUCTION
II SURVEILLANCE DU WEB
ENJEUX DU NUMERIQUE
E-REPUTATION : LE WEB UNE NOUVELLE DONNE
VEILLE D’OPINIONS
III POLITIQUE GLOBALE DE COMMUNICATION
UNE E-REPUTATION OFFENSIVE
UNE E-REPUTATION POSITIVE
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3. I INDRODUCTION
La nouvelle génération, dite “Y” et surconnectée au
web pour assurer le choix de leurs cursus universitaires
futur quoi de plus légitime que de rechercher en ligne
le meilleur diplôme ou la meilleure faculté ?!
Mais aussi de se renseigner auprès des anciens
étudiants et des actuels pour connaître leurs opinions
sur leurs professeurs, leurs conditions d’études et de
vie sur un campus à partir de ce contexte commence
l’échange d’opinion sur le web et les premières traces
numériques sur les universités .
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5. ENJEUX DU NUMERIQUE
Les enjeux économiques liés au rayonnement d’une
université ou d’une grande école sur le Web sont tels
que maîtriser son e-réputation est devenu crucial.
Mais attention, formidable vitrine mettant en avant
l’offre d’un établissement, le Web peut aussi générer en
très peu de temps sa chute.
Il devient alors nécessaire pour une université ou une
grande école de développer des techniques pour
améliorer et surtout contrôler son identité numérique.
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6. Le Web une nouvelle donne
81% des étudiants utilisent Internet pour se faire
une idée de l’e-réputation d’une université ou
d’une école.
Cette « Génération Y » va au-delà des classements
annuels traditionnels, elle consulte désormais moteurs
de recherche, réseaux sociaux, forums et blogs avant
de s’inscrire dans une école post bac.
Source : Selon une étude réalisée par le Groupe 361 Brand Asset Management,
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8. Chiffres clés sur la e-réputation
40% des entreprises considèrent l’e-réputation comme
le risque numéro 1.
61% des entreprises disent contrôler leur e-réputation.
83% des entreprises auront une crise d’e-réputation d’ici
5 ans.
80% de ce qui se dit au sujet d’une marque sur Internet
ne provient pas de la marque.
74% des consommateurs se renseignent sur Google
avant d’acheter un produit ou un service.
77% s’informent et partagent sur Internet, 62%
communiquent et 25% créent du contenu.
Sources :Forrester Research – Groundswell (2013)
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9. 60% des internautes préfèrent cliquer sur les autres
résultats de recherche que sur le site web de l’entreprise.
64% consultent les avis et notes des autres internautes
avant de réaliser un achat.
90% des internautes font davantage confiance à leurs amis
et 78% aux internautes inconnus qu’à la publicité de la
marque (16%).
40% des entreprises n’ont pas de plan d’urgence pour réagir
aux « bad buzz ».
53% des entreprises touchées par un « bad buzz » n’ont pas
retrouvé leur cours de bourse initial 1 an plus tard.
74% des internautes apprécient quand l’entreprise s’engage
sur les réseaux sociaux.
64% des internautes font confiance à la marque lorsqu’elle
interagit avec leurs amis.
Sources :Etude Freshfields Bruckhaus Deringer (2013)
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10. Les traces numériques
des universités
Programmes de recherche,
publications des enseignants,
chercheurs primés,
taux de réussite,
qualité de l’hébergement,
niveaux de salaire post-études,
Bad buzz lié aux propos d’un professeur
photos de fêtes étudiantes
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11. Performance digitale
Ces traces numériques sont alors
mesurées et analysées et de nouveaux rankings voient
le jour,
véritables baromètres digitaux de la réputation d’une
école.
Ceux-ci passent au crible l’ensemble des mentions
faites des noms d’établissements supérieurs sur la toile
et font un bilan régulier de leur performance
digitale.
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12. LES INDICATEURS
DE L’E-REPUTATION
Qualité des résultats sur Google,
nombre de followers sur Facebook,
nombre de tweets et de commentaires,
citations sur Google News,
score Alexa,
présence sur Pinterest,
les dirigeants d’école n’ont dès lors plus d’autre choix que
de positionner leur établissement sur ce nouveaux
indices et de les maîtriser.
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13. LES INDICATEURS DE L’E-REPUTATION:
exemples des universités Françaises
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14. VEILLE D’OPINION
D’un point de vue plus positif, les universités doivent
prendre en compte leur présence numérique afin de
répondre au mieux aux aspirations de leurs étudiants, aux
évolutions liées au web
Les business schools, d’abord aux États-Unis puis un peu
partout dans le monde, ont été les premières à prendre
conscience des nouveaux comportements
communicationnels en vigueur sur la toile.
En effet, selon la Dartmouth Study, réalisée auprès d’un
échantillon de 70 écoles de commerce américaines, 41%
d’entre elles accordent de plus en plus de valeur aux
médias sociaux et la plupart possèdent des comptes
Twitter et Facebook.
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15. Malgré ces avancées, l’étude du Groupe 361 Brand
Asset Management indique que seulement 16% des
Business Schools ont développé des applications
mobiles et que 30% d’entre elles ne sont pas encore
équipées d’outils mesurant les interactions liées à leur
e-réputation.
Quand on sait que les étudiants utilisent aujourd’hui
plus de dix réseaux sociaux différents et laissent
quotidiennement des commentaires sur les forums et
les blogs, on mesure le poids de l’écosystème
numérique et l’importance de mettre en place une
stratégie d’e-réputation globale et offensive.
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16. Les sources à surveiller
exemple des universités Françaises
Forums étudiants : forum.letudiant.fr, www.forum-
orientation.fr …
Sites spécialisés, comme Notetondiplôme.fr par exemple
Des pages ou groupes Facebook tenus par des étudiants ou
des anciens, comme ici ou là
Des blogs d’associations et de syndicats étudiants
Les commentaires sur les blogs ou forums dédiés à des
formations
Les comptes Twitter de certaines formations
Les blogs et sites des professeurs et dirigeants de
l’université (de plus en plus nombreux)
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18. Une e-réputation offensive
Pour améliorer la notoriété d’une école sur le Web, il
faut multiplier les actions.
Il est conseillé de soigner la présentation des différents profils sur
les principaux réseaux sociaux tels que Facebook, Linkedin,
Twitter, Pinterest, Google+, Tumblr, etc.,
se concentrer sur une production régulière de contenus sur le
site officiel, le blog de l’école et les différentes plateformes
d’échanges,
maîtriser la veille des commentaires,
gérer l’animation des communautés
faire une promotion quotidienne des publications de l’école sur
Internet.
Mettre en avant chaque actualité, les événements marquants ou
l’obtention de prix par l’équipe enseignante participe à cette
dynamique offensive.
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19. Une e-réputation positive
Les écoles doivent aussi se prémunir contre les
commentaires négatifs. Pour cela, il est essentiel d’apporter
des réponses en temps réel.
Ne pas intervenir peut s’avérer en effet préjudiciable pour
l’e-réputation et faire chuter l’école dans les rankings
digitaux.
Dans cette optique, s’appuyer sur les enseignants et les
ALUMNI, ces associations d’anciens élèves souvent très
actives, se révèle payant.
À titre d’exemple, citons l’ALUMNI de l’ESSEC Business
School, de l’ESC La Rochelle ou d’HEC qui proposent
régulièrement des conférences et des ateliers sur les enjeux
de l’e-réputation.
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20. Actions de communications
Publier sur des sites appropriés, comme SlideShare par exemple,
certains supports de cours. Ou les différentes présentations des
formations, professeurs, projets étudiants, etc. Penser à un titre,
une description et des mots-clés (tags) appropriés afin d’obtenir
un maximum de visibilité sur les moteurs de recherches
Créer un blog pour chacune des UFR, voire des formations. Ce
blog peut mettre en avant les derniers projets, cours, articles
d’enseignant.
Mais aussi faire un focus sur la vie étudiante ! Donner sur un
blog la parole aux étudiants (réels acteurs de la formation) met
en avant la « qualité de vie » de ceux-ci dans la formation. De
plus, cela permet une interaction directe avec de futurs candidats
par le biais des commentaires.
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21. Une identité numérique globale
Au-delà de la mise en place d’une communication positive, il
s’agit au final de maîtriser l’e-réputation de l’établissement dans
sa globalité. Dans une interview accordée à The Networker,
Olivier Bourgeois, Community Manager de la Neoma Business
School, souligne en effet l’importance de gérer au quotidien «
l’ensemble des communautés composées d’étudiants futurs,
actuels et anciens, de journalistes et de professionnels » et «
d’effectuer une veille quotidienne afin de savoir ce qui se fait dans
le secteur de l’éducation supérieure ».
Il insiste aussi sur la formation des enseignants à l’utilisation de
leurs réseaux sociaux personnels et autres outils numériques afin
de leur inculquer les bonnes pratiques dont dépend, là aussi, leur
propre e-réputation, mais aussi celle de leur établissement.
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22. Conclusion
Il est temps de passer à l'action avec comme mot d'ordre :
construire une image positive. Ceci n'exclue pas toutefois
l'éventualité d'une crise, auquel cas quelques principes sont à
garder en tête afin de la gérer au mieux.
Gérer sa e-réputation demande de l'écoute, de l'analyse et du
dialogue. C'est quelque chose qui doit s'élaborer en amont en
cohérence avec la stratégie globale de communication de
l‘université.
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