2. Il était une fois… La petite et la grande histoirede l’école
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5. Le 10 mai 1903 a lieu, en grande pompe, la pose de la première pierre de l’établissement sur deux parcelles de terrain, en face de l’église paroissiale, cédées en bail emphytéotique par monsieur Bégasse de Dhaem, directeur de la Lainière de Sclessin (rue E Solvay – actuellement SIOEN).
9. Monsieur le Curé n’oublie pas l’école des garçons… et il voit grand aussi ! Une école primaire pour garçons mais aussi, pour les plus grands, une section technique (car les entreprises qui se développent sur le territoire de la paroisse auront besoin d’une main d’œuvre qualifiée) sont prévues. Il est fait appel aux Aumôniers du Travail. Des plans ambitieux sont dressés… mais ils durent abandonner le projet… faute de vocations… et de moyens ! Contactés, les Frères des Ecoles Chrétiennes déclinèrent l’offre pour les mêmes raisons.
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15. 1975 : instauration de la mixité et fusion des deux écoles sous l’appellation « Institut Saint-Louis »Les 4e, 5e et 6e années occuperont les locaux de Saint-Hubert. L’ancienne salle du Cercle, transformée, devient la salle de gymnastique de tous. L’école compte 298 élèves…
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18. Ainsi, il contacte les religieuses de France et commence aussitôt les démarches qui s’imposent. Il sollicite, en premier, de son Evêque, la faveur de recevoir ces religieuses dans le Diocèse. L’autorisation lui étant accordée, il se met illico en rapport avec sœur Nathalie, Supérieure générale de la Congrégation. Ensemble, ils conviennent de la fondation d’une maison d’éducation : l’Institut Saint-Louis est sur les rails !
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21. La Congrégation des Soeurs de Saint-Louis fut fondée en 1842 à Juilly, dans la grande région parisienne, par Louis-Marie Eugène BAUTAIN (1796 – 1867).Converti en 1822, ordonné prêtre avec quelques compagnons quelques années plus tard, Bautain achète le Collège de Juilly et fonde les Pères de Saint-Louis et les Dames de Saint-Louis. La branche masculine ne subsiste plus, seule la Congrégation des Sœurs, aujourd’hui communauté internationale, existe toujours.
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23. Le 20 août, 2 autres sœurs les rejoignent… Dans le courant de septembre, plusieurs groupes de sœurs arrivent encore de la Maison Mère. Parmi elles, sœur Gudule qui sera la première Supérieure de l’Institut Saint-Louis. Toutes ces Religieuses (la Communauté de fondation comptera 16 sœurs) sont alors hébergées chez monsieur et madame Degrelle qui habitent la Maison Piercot rue Côte d’Or car la partie « Communauté » du bâtiment n’existe pas encore !... En octobre, après la première rentrée scolaire du 29 septembre 1903, les Sœurs s’installent à Saint-Louis. « S’installent »… c’est beaucoup dire car le bâtiment n’est pas totalement achevé. Elles logent dans les combles, ce qui deviendra plus tard le dortoir du Pensionnat. Les planchers ne sont pas encore définitivement posés ; c’est pourquoi les lits sont en équilibre sur des madriers !
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26. En tout, ce sont quelques 90 Sœurs qui, entre 1903 et 1995, y vécurent et firent vivre l’Institut Saint-Louis. (11 Supérieures et 5 Directrices)
27. 1995 ? Arrive l’inéluctable, « nos » Sœurs (qui ne sont plus que 4, après le décès de Sœur Thérèse-Marie !) décident de regagner la Maison-Mère de Juilly.Une page, une grande page de l’Institut se tourne !!!...
31. avec un seul but : l’avancée vers un monde plus juste, plus unifié. » (1)Un texte encore bien d’application aujourd’hui… particulièrement dans notre milieu… (1) D’après le site internet actuel des Sœurs de Saint-Louis
33. « L’avenir est plus beau que tous nos passés » (Sr Thérèse-Marie d’après Teilhard de Chardin) « Je suis sûre que les traditions, la formation, la sagesse qui ont été confiées aux Sœurs de Saint-Louis ici à Sclessin depuis 1903, vont vraiment rayonner sur notre présent et sur notre avenir » (Sr Ann Murray – Assistante de la Supérieure Générale – dit à la Messe célébrée pour le départ des Sœurs de Saint-Louis le 11 juin 1995)