2. 2
Signal numérique
signal physique (électrique, optique,… ) transmettant, à distance,
une information numérique (données numériques ou issues de la
numérisation d’une information analogique).
CODES EN LIGNE
4. 4
• Représentation du signal numérique :
S (t) = T = durée du symbole élémentaire
Si = forme du symbole élémentaire
en bande de base : Si(t)= di.s(t)
en bande transposée : Si(t) = Ai.cos (2∏fit + φi)
∑ −
i
i i.T)(tS
donnée binaire
format
fréquence
amplitude phase
CODES EN LIGNE
5. Le codeur transforme une suite {dk}k≥ 0 initiale de bits en une suite codée {ak}k≥ 0
de symboles (codage binaire).
Le codeur fournit un signal numérique représentatif de l’information numérique et
susceptible d’être transmis (code en ligne)
Aspects du codage binaire :
Codage source : élimine la redondance de la source (optimisation du débit,
occupations mémoires, temps de transmission)
Codage canal ou détecteur/correcteur d’erreurs (minimiser le TEB)
Rôle du codeur dans une chaîne de transmission numérique :
5
CODES EN LIGNE
6. Le but du codage en ligne est d’adapter la suite de bits à transmettre aux
caractéristiques de la transmission :
• adapter le signal numérique à la bande passante du support
• transmettre l’horloge avec les données
Principe :
en bande de base :
Le signal élémentaire est de forme rectangulaire.
{ak} → {sk(t) = aks(t)}
6
CODES EN LIGNE
7. Les principales qualités d’un code :
Spectre le plus étroite possible
pas de composante continue
reconstitution de l’horloge
Indépendance à la polarité (branchement des fils)
Robustesse au bruit
7
CODES EN LIGNE
8. Quelques codes usuels utilisés en bande de base
code NRZ (Non Return to Zero)
code biphase (manchester)
code biphase différentiel
code de Miller
code RZ (Return to Zero)
code bipolaire
codes bipolaires à haute densité d’ordre n (BHDn)
……
8
CODES EN LIGNE
9. Code NRZ (Non Return to Zero) :
(dk = 0) ⇔(ak = [a])
(dk = 1) ⇔(ak =[–a])
Code simple, spectre concentré au voisinage des BF.
Ordinateur/périphériques.
Exemple :
9
CODES EN LIGNE
10. Code RZ (Return to Zero)
(dk = 0) ⇔(ak = [–a,0]) (retour a zéro au milieu de l’intervalle)
(dk = 1) ⇔(ak = [a,0])
limite les interférences entre symboles.
Exemple :
10
CODES EN LIGNE
11. Code Biphase ou Manchester
(dk = 0) ⇔(ak = [a,–a]) (transition haut-bas)
(dk = 1) ⇔(ak = [–a,a]) (transition bas-haut)
conservation de l’horloge, spectre large.
Grâce à la transition au milieu du bit, ce codage est plus robuste au bruit.
Exemple :
11
CODES EN LIGNE
12. Code Biphase différentiel (Manchester différentiel)
Toujours une transition au milieu de l’intervalle
(dk = 1) ⇔ transition au début de l’intervalle (transition identique a la précédente)
(dk = 0) ⇔ pas de transition au début de l’intervalle (transition inverse de la précédente)
Exemple :
12
CODES EN LIGNE
13. Code de Miller
(d k = 1) ⇔ transition au milieu de l’intervalle, en alternant les polarités + et -
(d k = 0) ⇔ pas de transition
Exemple :
13
CODES EN LIGNE
14. Code équilibré, indépendant de la polarité,
dérive de l’horloge (en cas de longues suites de 0)
Utilisé par le système de téléphonie numérique MIC (PCM).
Code Bipolaire (AMI : Alternate Mark Inversion)
(d k = 0) ⇔ (a k = 0)
(d k = 1) ⇔ alternativement (ak =[a] ) (ak =[-a])
14
Exemple :
CODES EN LIGNE
16. Pour assurer l’équilibrage (suppression de la composante continue), il faut que deux
bits de viol (V) consécutifs soient bipolaires entre eux. Un bit de bourrage (B) est
introduit si nécessaire.
Ceci conduit à la forme (1) si le nombre de bits à 1 suivant le dernier bit de viol est
impair, et à la forme (2) sinon.
16
CODES EN LIGNE
17. 17
• Exemples de codes & spectres :
0 1 2 3 4
Spectre
f.T
raies
0 1 2 3 4
f.T
0 1 2 3 4
f.T
tFormat NRZ
+a
-a
Code Manchester t
0
+a
Code Manchesterdifférentiel t
0
+a
Message (exemple)
0 1 1 0 1
0
Format RZ
+a
t
CODES EN LIGNE