3. Jacques Ier et le pouvoir royal Les rois sont justement appelés dieux car ils exercent une ressemblance de la puissance divine. De même qu’il est impie et sacrilège de porter un jugement sur les actes de Dieu, de même il est téméraire et inconvenant, pour un sujet, de critiquer les mesures prises par le Roi. D’après le discours de Jacques Ier devant le Parlement, 1609.
4. Le Parlement face au Roi Votre peuple a été assemblé en plusieurs endroits et requis de prêter certaines sommes d’argent à Votre Majesté ; sur le refus de quelques-uns, l’obligation leur a été imposée de comparaître devant votre Conseil privé contrairement aux lois de ce royaume, d’autres ont été arrêtés et emprisonnés. Plusieurs de vos sujets ont été récemment emprisonnés sans que la cause en ait été indiquée ; lorsqu’ils furent conduits devant vos juges, leurs gardiens n’ont donné d’autres raisons de l’arrestation qu’un ordre spécial de Votre Majesté ; les détenus ont ensuite été placés dans différentes prisons sans qu’on ait été porté contre eux un chef d’accusation dont ils auraient pu se disculper. D’après la pétition adressée par le Parlement à Charles Ier le 7 juin 1628.