2. 2
Le contexte
• L’Agglo, une structure jeune, qui s’est développée très vite
– Réflexion en cours sur la mutualisation, critère pour le calcul de DGF
• Un contexte d’incertitudes et de changement
– La réforme territoriale (évolution des compétences, des périmètres…)
– Le contexte financier très contraint
– La transition démographique, énergétique, numérique…
– La place du citoyen dans la vie publique : perte de confiance dans
l’action publique et nouveaux modes de participation
• Des priorités politiques
– Renforcer le lien de proximité entre l’EPCI et ses communes,
– Recentrer l’action de l’Agglo sur ses compétences propres
⇒ Lors du séminaire des élus du 13 novembre 2014 : décision
d’actualiser le projet de territoire de l’Agglomération
sur la base des atouts / insuffisances du territoire
3. 3
Les enjeux
• Prévoir plutôt que subir
– se projeter ensemble vers ce que peut / doit devenir le territoire
• Identifier les marges de manœuvre de l’Agglo dans le
contexte actuel très contraint, pour répondre aux enjeux
du territoire et aux besoins des habitants
• Clarifier la répartition des rôles et améliorer la cohérence
des actions menées par les différents partenaires
– notamment les rôles respectifs Agglo / communes à moyen
terme
• Une démarche collaborative, aussi importante que son
résultat
4. 4
Les objectifs
Un projet pour l’Agglo au regard des enjeux pour le territoire
• Partager une vision commune des atouts / insuffisances du
territoire et les enjeux pour l’Agglo
– entre élus, entre agglo et communes, entre directions de l’agglo, avec
les habitants, avec les acteurs économiques du territoire ;
• Formuler le projet de territoire de l’Agglo en déclinaison des 4
grandes priorités actées : développement économique,
enseignement supérieur, recherche , Innovation et tourisme /
habitat / transports / eau et déchets ;
– permettre aux élus de suivre la mise en œuvre de leurs priorités :
• Préciser la place et le rôle de l’Agglo au regard de ses partenaires,
notamment les communes
• Donner une lisibilité au citoyen sur l’action menée par l’Agglo
– par la participation à l’élaboration du projet,
– par le document synthétisant le projet
5. 5
Deux préoccupations majeures
lors du séminaire des élus
– Comment développer l’emploi local et la création de
richesses sur le territoire, d’une part ?
– Comment améliorer les services rendus, l’action de
proximité, le cadre de vie, notamment aux populations les
plus vulnérables de l’intercommunalité, d’autre part ?
=> Proposition : faire de ces deux axes le fil rouge de la
démarche
6. 6
Janvier – Avril 2015 : DIAGNOSTIC + DEFINITION DES ENJEUX
Comité de pilotage n°1 de lancement de la démarche : 29/01/15
• Validation des objectifs, du calendrier et de la méthode (composition de la conférence territoriale)
• 1ère présentation des enjeux du territoire + échange sur les attentes des habitants
Réunion n°1 DG/SG : 30 janvier
Commissions communautaires : mars
Consultation par « boîtes à idées » et sur Internet : mars
Conférence territoriale : avril
Comité de pilotage n°2 de validation de la phase 1 : avril
Au cours de cette période, tous les maires et vice-présidents seront rencontrés pour les
questionner sur leur vision intercommunale.
Avril – Juin 2015 : PLAN D’ACTIONS + PRIORISATION
Réunion n°2 DG/SG : 24/04/15
Commissions communautaires : 28 ou 29 mai / 3 ou 4 juin
Conférence territoriale : entre début juin et le 25/06/15
Réunion n°3 DG/SG : 18/06/15
Comité de pilotage n°3 de validation de la phase 2 : 25/06/15
Septembre – Octobre 2015 : CONCERTATION
Novembre – Décembre 2015 : FINALISATION + VALIDATION
Le calendrier proposé
7. 7
Une articulation avec les communes
• Chaque Maire sera rencontré pour prendre en
compte sa vision et son attente de
l’intercommunalité
• Les conseillers municipaux pourront participer
dans le cadre des commissions thématiques
• Les DG des communes seront consultés à
chaque phase via les réunions DG/SG
8. 8
Une articulation avec le pays
Le Pays, qui a été transformé en PETR, doit établir un
projet de territoire pour 2015 également
Le pays dédie 20 K€ à cette démarche (SBA , fait tout
en interne).
Il est proposé de mutualiser autant que possible les
diagnostics notamment sur des champs comme le
bassin d’emploi, le tourisme, le grand cycle de l’eau.
9. La participation des citoyens
• Sur le plan d’actions mais aussi sur leur vision du
territoire et leurs attentes.
• Mobilisation de 3 manières :
– dès la phase 1 via le conseil de développement de
l’Agglomération, en amont du travail des commissions
communautaires
– à l’issue de la phase 1 pour mettre à disposition le
diagnostic établi et recueillir les réactions du public via
Internet + boîte à idées
– à l’issue de la phase 2 pour consulter sur les orientations
et actions envisagées via des réunions publiques par
exemple
10. 10
L’organisation projet proposée
COMITE DE DIRECTION
SBA
TRAVAILLE
COMITE DES DG/SG
Des 14 communes et SBA
TRAVAILLE
COMMISSIONS
COMMUNAUTAIRES
Composées d’élus
communaux
et communautaires
PROPOSENT
COMITE DE PILOTAGE
Conférence des Maires
élargie au Bureau
DECIDE, VALIDE
CONFERENCE
TERRITORIALE
Instance partenariale
composée de membres du
bureau du Pays, représentants du
CG22, CR, et des EPCI voisins,
satellites, syndicats, Conseil de
développement, Chambres
Consulaires, CRT.
EST CONSULTEE
Instances de travail politiques
Instances de travail techniques
COORDINATION
POLITIQUE
tous les 15 jours
Instance de coordination
Composée du Président,
Et la 1ère VP de SBA,
Du DGS et DGAS
et du Directeur prospective
PILOTAGE ET
COORDINATION
COORDINATION
TECHNIQUE
Pilote : le DGS
AMO : la direction
prospective
PILOTAGE ET
COORDINATION
11. 11
Composition de la conférence territoriale
• COPIL = Conférence des maires élargie aux mbs du Bureau de l’Agglo (19 pers.)
• Conférence territoriale =
– Un représentant du COPIL: M. le Président de l’Agglo
– Bureau du Pays (19 pers. -4)
– Présidents d’EPCI voisins (6 pers.)
– Présidents de syndicats (4 pers.) : Kerval, Zoopole développement, CAD22, SGPU
– Président du Conseil de développement (1 pers.)
– Élus du territoire conseillers généraux (6) et régionaux (4)
– Député (1)
– Préfet (1)
– Présidents de chambres consulaires (3): CCI, Chb des Métiers, Chb d’agriculture
– PDG du CEVA / Pôle cristal (1)
⇒ 43 membres
12. 12
Le diagnostic du territoire
et des marges de manœuvre de l’Agglo
AXES STRUCTURANTS DE L’ANALYSE
1- Le territoire
• Atouts et faiblesses
• Tendances (lourdes et émergentes)
⇒ Enjeux
2- L’action de l’Agglo et de ses partenaires :
• Compétences
• Ressources et moyens (capacités d’action)
• Actions des satellites de SBA et des opérateurs
• Stratégies existantes et annoncées (leviers d’action)
• Mobilisation des partenaires (CG22, Région, Etat ,contractualisations…)
• Périmètre du territoire
13. Premiers éléments de diagnostic
de territoire
Forces et faiblesses
Analyse de documents existants
14. 14
Une position géographique
stratégique
- Un territoire littoral et vallonné, une grande
diversité de paysages
- Bien desservi et situé sur un axe
de circulation structurant
15. 15
Un territoire littoral, des vallées,
un arrière-pays rural
Source: diagnostic A21 – 2009 - RCT
- Une richesse naturelle
exceptionnelle et une grande
diversité de paysages :
Facteur de qualité du cadre de
vie
Atouts pour le développement
économique et touristique
- Mais aussi une
concentration de pollutions :
algues vertes, eaux de
baignade
Des obligations réglementaires
Des actions de prévention pour
minimiser les coûts de
dépollution
39,5 km de côte
16. 16
Un territoire bien desservi et situé sur un axe de
circulation structurant entre Rennes et Brest
– Réseau viaire structuré autour de la RN12
– Réseau ferroviaire : TGV et TER
• 9 AR quotidiens St Brieuc – Paris (autant
que Nancy ou Metz)
• 21 AR St Brieuc – Rennes. Manque une
liaison vers 8h
• arrivée prochaine de BGV + projet LNO BPL
– Un aéroport qui fonctionne peu
• Volonté de désengagement de
la CCI
• Saint-Brieuc dans l’aire de
chalandise de l’aéroport de
Rennes
– Un port : Saint‐Brieuc‐le Légué
(commerce, pêche, plaisance), proche du
port de maintenance des éoliennes (St
Quay)
17. Atouts / faiblesses
liés au positionnement géographique
Saint-Brieuc historiquement peu
tourné vers la mer
Dynamiques perfectibles entre terre et
mer (acteurs différents)
Difficulté de façonner une identité
partagée
Un lien Nord/Sud moins affirmé
Des dynamiques bretonnes tournées
vers le triangle Rennes-Nantes-Brest
Façade littorale et potentiel
d’activités associé
Cadre de vie
Diversité des paysages (la
Bretagne en miniature)
Des axes structurants
Est/ouest
Agglomération chef-lieu de
département
FAIBLESSESATOUTS
18. 18
Le principal pôle d’emploi
et de services du Département
- Une Agglo à taille humaine, avec un bon niveau
d’équipements et de services
- Des emplois majoritairement tertiaires et une
surreprésentation des emplois de la sphère présentielle
- Une crise de l’emploi tardive mais bien réelle
19. 19
Pôle d’emploi, d’équipements et de services
L’agglomération de Saint‐Brieuc,
autour de laquelle s’organise le Pays,
est le quatrième centre urbain
régional de par ses fonctions et
services. (cf diag SCOT)
Centre hospitalier, pôle universitaire,...
73 700 emplois dans l’Aire Urbaine de SB
(+11 000 entre 1999 et 2010)
20. • Un territoire dépendant de l’emploi public :
– 37% des emplois de l’Agglo dans le secteur de
l’administration publique, enseignement, santé, action
sociale (INSEE 2011)
• 31,4% à l’échelle départementale
• 32,5% à Rennes métropole
• 35,4% à la CA de Lorient, idem pour Vannes Agglo
– 44% de l’emploi dans le commerce, transports, services
divers
• Aussi là où il y a le plus de création d’activités
– 10% de l’emploi dans l’industrie
– 7,5% de l’emploi dans la construction
21. Une sur représentation des emplois
de la sphère présentielle
Secteur d’activité AU SB AU Rennes France
Industrie 14% 14% 16%
BTP 12% 8% 8%
Commerce hôtellerie
restauration
24% 20% 22%
Finances assurances 3% 4% 4%
Transports 6% 9% 8%
Services aux
entreprises
17% 25% 21%
Services aux
personnes
21% 17% 17%
Répartition des emplois salariés privés en 2012 (source: URSSAF)
22. Taux de chômage par zone d’emploi
• Évolution entre
2013 et 2014: +5%
de chômeurs
(bassin d’emploi)
• +7,1% pour les +50
ans
• +1,1% pour les -25
ans
• Durée moyenne
du chômage = 9
mois
– 16 mois chez les
séniors
– 5 mois chez les
jeunes
23. 23
Une crise de l’emploi tardive mais bien réelle
Analyse Audiar :
entre fin 2008 et fin 2012, - 2 454 emplois dans
l’aire urbaine : plus forte perte à l’échelle
régionale
= principalement dans l’industrie – plus de 1000
emplois, la construction BTP (-500 emplois) et le
commerce (-400 emplois).
Création d’emplois en revanche dans le domaine
de l’aide à domicile et des établissements
d’accueil médicalisés.
Source: les pays bretons dans la crise – note des
agences bretonnes – mars 2013
24. Atouts / faiblesses liés à l’emploi
Peu de grands donneurs
d’ordre industriels
Des acteurs pas toujours bien
coordonnés
Un « territoire dépendant des
ressources publiques »
Les secteurs de l’industrie et
du bâtiment fragilisés
Plus grand bassin d’emploi du 22
Des acteurs institutionnels reconnus :
- Vraie visibilité dans le domaine de la santé
animale et de la sécurité alimentaire : zoopole,
ANSES
- CNAM
-Véhipôle et bâtipôle
- 2 autres unités de R&D : CEVA (Pleubian) et
Pôle cristal (Dinan)
Pas d’université de plein exercice mais un
campus, 100 diplômes proposés, 26
établissements de formation
Une résilience relative face à la crise
industrielle, liée à une économie
présentielle et un tissu économique
composite
2008 – 2012 : gains d’emplois dans les services aux
entreprises et à la personne
FAIBLESSESATOUTS
26. Le niveau de vie
des habitants
• Des disparités géographiques de
revenus
– Les zones de plus faibles
revenus à St-Brieuc
– Revenus plus élevés sur le
littoral mais également des
disparités infra communales
27. Revenu médian sur l’unité urbaine
de Saint-Brieuc par décile
* Phénomène par lequel des arrivants plus aisés s'approprient un espace initialement occupé
par des habitants ou usagers moins favorisés, transformant ainsi le profil économique et social
du quartier au profit exclusif d'une couche sociale supérieure
Pas de phénomène de « gentrification *»
du centre ville comme cela peut se voir
dans d’autres pôles urbains
28. 28
Dynamique démographique,
croissance urbaine
- Une croissance démographique portée par les 1ères et
2èmes couronnes de Saint-Brieuc
- Une dynamique de vieillissement
- Une baisse récente de la construction neuve
- Une forte augmentation des logements vacants
29. 29
Une croissance démographique portée par les
couronnes de l’Agglomération (source: obs. de l’habitat)
2011: 115 058 hab.
La population de la ville centre stagne depuis 10 ans autour de 46 000 hab. (Une baisse
de 0,1% / an de la population de la ville-centre entre 2007 et 2012)
Sur les 2 dernières décennies: un développement démographique plus marqué sur La
Méaugon, Tréméloir, Trémuson et Yffiniac
30. 30
Développement
démographique
important sur la côte
du Sud Goëlo :
proximité immédiate
de l’Agglomération
briochine
Croissance soutenue
dans les communes
multipolarisées entre
Lamballe et
Saint-Brieuc, le long de
l’axe Saint-Brieuc –
Rennes.
(source: diagnostic
SCOT)
Un dynamisme marqué sur le Sud Goelo
et le long de l’axe Saint-Brieuc / Rennes
1990 - 2008
31. 31
Un territoire redevenu attractif,
notamment pour les jeunes
Un dynamisme démographique porté à la fois par le solde naturel et
migratoire, légèrement inférieur à la moyenne départementale :
+3,3% entre 2006 et 2011 soit 0,6% annuels contre 0,8% en Côtes d’Armor
32. Vieillissement de la population
Evolution de l'indice de jeunesse (1999-2010)
0,00
0,20
0,40
0,60
0,80
1,00
1,20
1,40
SBA Pays Département
1999
2006
2010
Évolution de la part des +60 ans:
25% en 2008
33% en 2020 (projections INSEE)
33. 33
Dynamique de la construction de logements
Evolution de la construction sur les 10 dernières années
696
468
737
952
639 635
871
1113
1201 1226
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Logements commencés
Source DGFIP - Sit@del2
extrapolation à
fin décembre
Construction particulièrement
freinée sur le territoire lors de la
crise de 2008,
puis portée par l’ANRU de 2010 à
2012,
légère reprise des autorisations
en 2014 (quid de l’année 2015 ?)
35. 35
Poids de la vacance dans le centre ville de Saint-Brieuc
36. Atouts / faiblesses liés à la dynamique démographique,
habitat, mobilités
Dynamique démographique qui profite
peu au centre ville
Vacance de logement
Précarité énergétique
Attractivité relative du territoire pour
les jeunes qui permet de limiter le
vieillissement
Population dynamique : diversité des
associations, densité de l’offre
culturelle…
Parc de logement : coût relativement
faible du marché de l’immobilier et
diversité de l’offre de logements et
du cadre de vie.
FAIBLESSESATOUTS
37. 37
Les mobilités
- Des déplacements principalement internes au
territoire et liés aux trajets domicile-travail
- Des flux externes orientés vers les territoires
voisins et Rennes
38. 38
Des déplacements principalement internes au territoire
et liés aux trajets domicile-travail
380 000 déplacements / jour en moy sur le
territoire en 2011,
en grande partie internes au territoire :
• zones génératrices de déplacements
dans le centre de Saint-Brieuc, au nord
à Plérin et à l’ouest dans les communes
de Trégueux et Langueux.
• Des déplacements principalement liés
aux trajets domicile-travail (28%) et aux
achats (19%)
• Et motorisés (69% des déplacements)
Sous-utilisation des transports
en commun par les actifs
Bonne accessibilité :
Réseau viaire et ferroviaire
Bon maillage du territoire par les transports
en commun (TUB, Tibus ou TaxiTub)
FAIBLESSESATOUTS
39. Liens de l’aire urbaine de St Brieuc avec Rennes
et les autres pôles de la Région
en 2008
Des échanges intenses avec nos
voisins proches : Guingamp/
Saint-Brieuc / Lamballe
Des échanges privilégiés avec
Rennes :
– Migrations résidentielles
– Déplacements quotidiens dont
flux de travailleurs
– Transfert de masse salariale
(solde positif de 15M€)
– Echanges économiques (3ème
axe d’échanges privilégié
entretenu par Rennes dans le
Grand Ouest, derrière, Nantes
et Saint-Malo)
Peu d’interconnexion entre St-
Brieuc/Vannes et St-
Brieuc/Brest
43. L’aire urbaine
• Aire urbaine = pôle urbain de plus de 10 000 emplois, et sa couronne périurbaine,
dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le
pôle ou dans des communes attirées par celui-ci.
44. • 5 premiers employeurs privés de l’aire urbaine
de Saint-Brieuc
Fabrication d’aliments du bétail346Néolait
Activités hospitalières399CHP Saint-brieuc
Fabrication d’articles de caoutchouc471Hutchinson le Joint Français
Construction automobile571Caisse régionale du Crédit
Agricole
Fabrication de plats préparés637Jean Stalaven/ Euralis
ActivitéEffectifsRaison sociale