1. Et aussi : Tarte briochée aux fruits d'été, Sans gluten & sans lactose - Tartelettes
chocolat & noisettes, La figue - Recettes sucrées ou salées, Le melon - Salade ou
bruschetta, Cuisine Italienne - Les strozzapreti, Recette express - Cocktails
2. Yum Yum Yummy ! C'est vraiment
la saison des marchés... Et même si
certains, dans les grandes villes, se vident,
pendant ce temps d'autres se remplissent
de petits marchands et de couleurs.
Les marchés, en ce moment,sont souvent
éclatants à l'image des produits de saison mais surtout ils se peuplent de drôles de petits
marchands, souvent un peu plus âgés que les autres et présentant un peu moins de
marchandises.Ces marchands-là n'ont pas de grands étalages, juste la production du jardin
ou du petit morceau de champ d'à côté et on sent sur leurs étals toute la passion, la patience
et le savoir-faire qu'ils ont mis à faire pousser toutes ces choses. Bien sûr les tomates ne
sont pas toutes rondes, ni calibrées. Il y en des petites et des grandes avec de drôles de
formes mais elles sont à point, gorgées de soleil avec une chair pleine et savoureuse. Et il
en va de même pour ces drôles de courgettes toute tordues, ou ces cornichons à peine
brossés ou ces herbes de toutes sortes mises en gros bouquets tenus par des ficelles
approximatives.
Quand j'arrive sur un marché, mon premier tour me sert toujours à repérer
ces petits marchands-là et à remplir mon panier de leurs produits. Et après,
après seulement, je regarde s'il me manque quelque chose d'autre en faisant
de nombreux, très nombreux autres tours…
Alors n'hésitez pas, feuilletez notre nouveau Yummy Magazine, notez quelques
recettes et vous aussi partez à l'aventure sur les marchés à la recherche de
ces petits marchands de bonheurs gourmands ! Partez avec l'envie d'une jolie
tarte briochée aux fruits d'été, de figues préparées avec un tartare de poisson
ou dans un clafoutis au thé à l'hibiscus, des envies de bruschetta estivale ou
d'un plat de Strozzapreti à la crème de poivrons ou encore avec plein d'envies
de prunes ou d'aubergines ou de goûters gourmands de nos dossiers du mois
et remplissez vos cabas de toutes ces envies !
Et quand vous aurez fini votre marché, installez-vous à l'ombre, vos courses à
vos pieds et découvrez l'interview croisée que vous proposent Pierre Rigothier
et Yann Couvreur, le chef et le pâtissier, et aussi toutes les autres recettes de ce tout
nouveau et toujours gourmand Yummy Magazine. Et ne vous étonnez pas si subitement
vous avez envie de retourner au marché !
Et comme disait l'autre, bon appétit bien sûr, Monsieur, Madame !
3.
4.
5.
6. Pour 4 personnes :
2 aubergines
Huile d'olive
Vinaigre de xérès ou
balsamique
1 oignon
1 botte de persil
Cette recette peut être réalisée au four ou au barbecue.
Préchauffer le four à 200°.
Laver et couper les aubergines dans la longueur (environ six tranches par aubergine).
Éplucher et émincer l'oignon. Disposer les légumes dans un plat.
Verser 8 cuillerées à soupe d'huile d'olive et 4 cuillerées à soupe de vinaigre pour faire mariner
les aubergines. Saler, poivrer, ajouter le persil préalablement lavé et effeuillé.
Laisser mariner pendant une heure environ.
Pour la cuisson au barbecue, compter environ 5 minutes par face (les aubergines doivent devenir
fondantes).
Au four, disposer les aubergines sur une plaque. Cuire environ 5 minutes par face en surveillant
bien afin qu'elles ne brûlent pas.
7. Préchauffer le four à 200°.
Faire une papillote en enveloppant les
aubergines, les gousses d’ail, le romarin et
la sarriette dans une grande feuille de papier
aluminium. Fermer hermétiquement.
Enfourner et cuire 1 heure. Laisser tiédir.
Pour 4 personnes : Baisser le four à 150°. Enfourner un plat
rempli d’eau chaude pour préparer un bain-
2 ou 3 aubergines (env. 500 g)
marie.
2 ou 3 gousses d’ail
1 branche de romarin Couper les aubergines en deux. Prélever la
2 branches de sarriette (ou thym) chair à l’aide d’une cuillère, en grattant bien
150 g de fromage à la crème la peau.
2 œufs Presser les gousses d’ail et récupérer la
1/2 bûche de chèvre pulpe.
10 cl de lait Dans le bol d’un robot mixeur, mettre la chair
des aubergines et la pulpe d’ail. Mixer jusqu’à
3 petit-suisses
l’obtention d’un mélange bien lisse. Saler
7 ou 8 feuilles de basilic mais pas trop car le fromage l’est déjà.
Dans un récipient, fouetter le fromage à la
crème pour le détendre. Ajouter les œufs et
bien mélanger. Incorporer les aubergines
mixées.
Répartir la préparation dans les ramequins.
Couvrir de papier aluminium. Enfourner et
cuire, au bain-marie, pendant 40 minutes.
Laisser refroidir et entreposer 3 ou 4 heures
au réfrigérateur.
Dans une casserole, chauffer le fromage de
chèvre coupé en morceaux avec le lait jusqu'à
ce que le fromage soit fondu.
Laisser refroidir puis entreposer au
réfrigérateur.
Au moment de servir, ajouter les petit-
suisses et le basilic ciselé à la préparation
au chèvre. Fouetter énergiquement. Saler et
poivrer.
Déguster les petits pots de crème très frais,
surmontés d'une cuillerée de sauce au chèvre.
8. Pour 12 pannequets :
3 aubergines longues
8 grosses tomates
2 gros oignons blancs
200 g de de gigot en tranches
1 saucisse de Toulouse
2 gousses d'ail
10 feuilles de persil plat
3 feuilles de menthe
5 tranches de pain de campagne
1 oeuf
50 g de parmesan fraîchement râpé
Huile d'olive
Lait
Mettre le pain à tremper dans un bol de lait.
Laver et essuyer les légumes. Découper les
aubergines, dans la longueur, en lamelles de
5 mm. l'assaisonnement.
Dans une poêle, verser un peu d'huile d'olive et Prendre deux lamelles d'aubergines et les
faire frire, en plusieurs fois, les lamelles superposer en croix. Au centre de la croix, mettre
d’aubergines sur chaque face. Débarrasser sur un peu de farce. Rabattre les deux côtés de la
du papier absorbant, saler. première tranche, puis rabattre les deux côtés
de la seconde. Procéder de la même façon pour
Peler les tomates en les ébouillantant une minute tous les pannequets.
avant de les couper en quatre. Les épépiner et
les couper en cubes d'1 cm de côté. Réserver. Dans la poêle ayant servi à cuire les morceaux
Émincer finement les oignons. Réserver. d'agneau, chauffer 2 cuillerées à soupe d'huile
Découper le gigot en cubes. Assaisonner et d'olive et y faire blondir le reste des oignons.
réserver. Ajouter l'ail émincé puis les tomates concassées.
Laisser cuire à petit feu pendant 15 minutes.
À feu vif, dans une poêle, chauffer une cuillerée Ajuster l’assaisonnement.
à soupe d'huile d'olive, ajouter la viande
d'agneau. Faire dorer rapidement, retirer et Préchauffer le four à 180°.
réserver. Dans un plat allant au four, verser la tomate
Lorsque l’agneau est froid, le hacher au robot. concassée, ajouter les pannequets et saupoudrer
Ôter la peau de la saucisse et, dans un saladier, de parmesan.Enfourner et cuire 15 minutes.
mettre les viandes, 2 cuillerées d’ oignons blancs Terminer la cuisson 5 minutes en position gril.
émincés, le persil et la menthe ciselés, le pain
bien égoutté et un oeuf. Saler, poivrer et malaxer
le tout pour constituer la farce. Goûter et ajuster
9. Pour 4 personnes :
1 grosse aubergine ronde ou 2
petites
Huile d’olive
2 boules de mozzarella
2 tranches de jambon cru
1 poignée de roquette
1 petite gousse d’ail rose
50 ml d’huile d’olive
10 g de pignons de pin
Préchauffer le four à 220°.
Laver et sécher les aubergines, les couper
en tranches de 5 mm environ.
Disposer les tranches d’aubergines sur la
grille du four. Les arroser d’un filet huile d’olive.
Saler. Enfourner et cuire 30 minutes environ. Faire gratiner une dizaine de minutes au four,
Retourner les tranches à mi-cuisson. en mode gril.
À la poêle, faire griller les tranches de jambon Servir les aubergines bien chaudes avec un peu
cru coupées en lamelles. Réserver. de fleur de sel et de poivre du moulin,
accompagnées de quelques pousses de roquette
Dans un blender ou mixeur, mettre la roquette, et du jambon grillé.
le sel, le poivre, l’ail, les pignons de pin et l’huile
d’olive. Mixer pendant 2 minutes environ. Ce plat peut être préparé d’avance. Il suffira de
passer les tranches d’aubergines, pesto et
Couper la mozzarella en tranches fines. mozzarella 10 minutes sous le gril avant de
Dresser les tranches d’aubergines sur un plat servir.
allant au four. Répartir un peu de pesto de
roquette et la mozzarella tranchée.
10. Pour 6 personnes : 15 g de câpres
3 aubergines 30 g de raisins secs
4 tomates 30 g de pignons de pin
1 branche de céleri 15 g de sucre
3 oignons 25 ml de vinaigre de vin
50 g d’olives vertes ou noires 10 cl d’huile d’olive
dénoyautées
Laver les aubergines et les couper en dés. tomates, les raisins, les pignons, les olives et
les câpres et cuire 10 minutes.
Chauffer 5 cl d’huile d’olive dans une grande
poêle et faire revenir les aubergines une Mélanger le vinaigre et le sucre et incorporer le
quinzaine de minutes à feu moyen. Remuer tout dans la poêle. Ajouter ensuite les aubergines
régulièrement jusqu’à ce qu’elles soient et mélanger délicatement.
fondantes. Saler et réserver.
Faire cuire la caponata à feu doux jusqu’à ce
Peler les tomates en les plongeant 1 minute que le vinaigre se soit évaporé. Goûter et rectifier
dans de l’eau bouillante. Les épépiner et les l’assaisonnement si nécessaire.
couper en gros dés.
Servir la caponata chaude ou froide, sur un
Éplucher et émincer les oignons. crostini (pain grillé badigeonné d’huile d’olive).
Laver, éplucher le céleri et le couper en cubes.
Dans la poêle ayant
servi à cuire les
aubergines, faire
revenir les oignons
dans l’huile restante.
Ajouter le céleri, les
11. Pour 4 personnes : 2 gousses d'ail Beurre
4 petites aubergines Huile d'olive Pain pour les mouillettes
2 oignons blancs frais Piment d'Espelette
1 échalote 4 oeufs
Laver et éplucher les aubergines, les couper en Détailler des bâtonnets de pain de mie et les
petits dés. faire dorer au grille-pain.
Cuire à l'auto-cuiseur 5 minutes dès que la
soupape est sous pression ou à la vapeur jusqu’à Dans une poêle anti-adhésive, à feu doux,
ce qu’elles soient tendres. chauffer un peu d'eau et une noix de beurre.
Lorsque le beurre a complètement fondu, bien
Peler et ciseler les oignons, l'ail et l'échalote. le mélanger avec l'eau. Casser délicatement les
Les faire suer avec un peu d’huile d’olive dans oeufs en les versant dans un emporte-pièce.
une poêle antiadhésive. Saler légèrement les blancs.Cuire 4 à 5 minutes,
jusqu'à ce que le jaune soit chaud mais encore
Ajouter les aubergines et les faire revenir liquide. Pour obtenir un oeuf miroir, couvrir la
quelques minutes à feu vif. poêle d'un couvercle quelques instants : une
Remuer régulièrement et laisser compoter. pellicule opaque va recouvrir la membrane du
Saler, poivrer et assaisonner d'un peu de piment jaune. Décoller délicatement le blanc de la paroi
d'Espelette. Réserver au chaud le temps de faire des emporte-pièce et soulever ceux-ci pour
cuire les oeufs. dégager les oeufs au plat.
Dresser la compote
d'aubergines dans les
assiettes à l'aide d'un
emporte-pièce rond.
Faire glisser les oeufs
sur chaque compote
d'aubergine. Saler et
poivrer selon le goût.
Disposer 2 mouillettes
sur le plat et servir
rapidement.
12. La brioche, ce pain gourmand qui
traverse de nombreux pays, nous
fait toujours nous sentir à la
maison. Une petite gourmandise
moelleuse au parfum de beurre à
laquelle personne ne peut résister.
Et l'été ? Elle se colore avec des
pêches et des fruits des bois pour
devenir une tarte... plus légère.
13. Former un rectangle de 3 cm d'épaisseur environ.
Pour la brioche : Couvrir d'un linge humide ou de papier film et
250 g de farine T45 laisser lever 30 minutes de plus dans un endroit
tiède.
120 g (12 cl) d'eau tiède
60 g de beurre mou Préchauffer le four à 180°.
40 g de sucre Étaler la pâte, au rouleau, sur une épaisseur de
40 g de miel de citronnier 3 mm. Former un disque de 25 cm de diamètre
3 g de levure sèche de boulanger active et le disposer dans un moule à peine beurré ou
(ou 9 g de levure fraîche) un cercle à entremets posé sur une plaque
1 oeuf entier recouverte de papier cuisson.
6 g de sel
Laver et sécher les pêches. Les couper en
1 pincée de cannelle tranches. Laver et essuyer rapidement les
groseilles et les myrtilles.
Pour la garniture : Sur les 3/4 de la surface du disque, former un
40 g d'amandes mixées grossièrement creux avec les doigts en laissant un bord de 2
4 pêches jaunes cm. Laisser reposer 5 minutes à température
2 grappes de groseilles ambiante.
une dizaine de myrtilles Parsemer de la moitié des amandes. Disposer
les tranches de pêches, la moitié des groseilles
1 jaune d'oeuf
et des myrtilles. Saupoudrer du reste des
amandes.
Mélanger la levure avec 50 g d'eau tiède et 25 g
de farine. Laisser reposer dans un endroit tiède Laisser reposer encore dix minutes. Badigeonner
une vingtaine de minutes. les bords avec le jaune d'oeuf battu.
Enfourner et cuire pendant 20 minutes environ.
Dans un saladier, mélanger le reste de farine Elle doit gonfler, colorer et les fruits doivent
(225 g) avec le sucre, la cannelle, le sel et le être légèrement compotés.
miel. Former un puits et verser le mélange avec Servir tiède avec le reste de fruits frais.
la levure.
Commencer à pétrir, idéalement avec un robot, Conseils :
et verser peu à peu le reste d'eau (70 g). Utiliser de la farine riche en gluten ou, encore
Incorporer l'oeuf et travailler jusqu'à ce que la mieux, de la farine spécial pizza.
pâte devienne souple, lisse et se détache des Cette base de pâte à brioche est plus légère que
parois. Incorporer le beurre en morceaux et la classique car elle contient moins de beurre.
travailler encore jusqu'à ce que la pâte devienne On peut l'utiliser également pour former des
homogène. briochettes, des pains au lait (en remplaçant
l'eau par du lait)...
Former une boule et couvrir le saladier d'un linge La pâte peut se préparer la veille. Il suffira de
humide ou de papier film. Laisser lever au moins la garder au réfrigérateur, après la première
une heure dans un endroit tiède à l'abri des levée, étalée en rectangle et couverte de
courants d'air. La pâte doit doubler de volume. papier film. Le lendemain, on pourra la
laisser 5 à 10 minutes à température
Poser la pâte sur un plan de travail fariné et ambiante avant de l'étaler et la garnir.
l'écraser délicatement avec les mains pour
éliminer l'air.
14. On entre au Burgundy comme dans un écrin. La
moiteur étouffante de la rue laisse place à une brise
fraîche. À l’intérieur, tout est fait pour apaiser les
sens, un doux contraste entre le marbre et le laiton
qui invite à un moment de sérénité. L’hôtel niché
rue Duphot se pare d’un luxe raffiné et discret qui
fait de cette adresse une des plus convoitées de
la capitale.
Pierre Rigothier, 32 ans, officie depuis décembre
au restaurant de l’hôtel, le Baudelaire, étoilé Michelin
depuis 2011. Formé notamment auprès de Jacques
Maximin et Eric Briffard, après un passage à
l’Espadon et au Laurent et également à Londres,
le chef propose sa cuisine de saison qui ravit une
clientèle de fidèles. Il est secondé dans sa tâche
par Yann Couvreur, chef-pâtissier arrivé en même
temps que lui.
À 29 ans, Yann Couvreur a travaillé au Trianon et
au Carré des Feuillants avant de faire deux saisons
à l’Eden Roc à Saint-Barthélémy. « Mais je retourne
finalement toujours dans les bras de Paris », nous
lance-t-il, enthousiasmé à l’idée aujourd’hui de
mettre en avant le Burgundy.
Pierre Rigothier et Yann Couvreur affichent une
belle complicité. Leur premier point commun
finalement est d’offrir aux clients une cuisine
française traditionnelle mais avec cette touche
pétillante inspirée de leurs parcours respectifs à
l’international.
L’entretien se déroule au bar le Baudelaire – une
belle référence pour les amateurs de cognac -
d’abord avec le chef. Quelques minutes plus tard,
Yann Couvreur nous rejoint, un plateau de mignardises à la main, fraîchement sorties de la cuisine.
L’air de rien, il nous explique qu’il a persévéré plus jeune dans la pâtisserie car il avait vu à quel
point cela plaisait aux filles. Ben voyons… On est déjà conquis ! Au cours de cette discussion à
bâtons rompus entre le sucré et le salé, nos deux chefs se dévoilent et révèlent leurs petits secrets.
15. Y! : Qu’évoque pour vous le mot Yummy ?
PR : Un mot de gamin, quelque chose qui provient tout droit de l’enfance. À l’époque où je
travaillais au Green House à Londres, la fille d’Antonin Bonnet (Ndlr : à l’époque, chef du Green
House), qui devait avoir 2 ou 3 ans, s’est exclamée face à une assiette de gambas grillées : «
Yummy ! ». Tout était condensé dans ce seul mot !
YC : Souvent, j’échange mes idées par email avec une amie proche. C’est ce qu’elle me répond
quand elle valide une recette ! (Plus la discussion avance et plus le sujet dérive sur la gourmandise…)
Par contre, mon combat personnel, c’est le fait que beaucoup trop de gens galvaudent le terme
« gourmand ». Je n’aime pas vraiment lorsqu’on parle d’un plat ou d’un dessert « gourmand ».
Une personne gourmande, oui, un plat gourmand, ça ne veut pas dire grand-chose pour moi.
Y! : Comment définiriez-vous votre style de cuisine ou de pâtisserie ?
PR : J’ai été à l’école Joël Robuchon, donc je dirais cuisine française classique avec un twist !
Mon passage en Angleterre m’a permis d’y apporter une touche plus vive, plus fraîche, plus
gaie. Une cuisine du cœur avant tout, selon les produits
de saison.
YC : J’ai à cœur de porter la pâtisserie à un niveau
toujours plus haut d’un point de vue technique et en
même temps de la rendre finalement accessible au
plus grand nombre. Avant tout, c’est le goût qui doit
primer.
Y! : Que vous inspire le sucré-salé ?
PR : Outre la très classique association du foie gras
et des fruits sur la carte (foie gras – mangue
notamment), certaines associations fonctionnent aussi
très bien comme l’huître avec la framboise, le miel des
Agriates et un trait de vinaigre balsamique. Le cochon
avec la rhubarbe aussi, c’est un duo gagnant.
YC : Le sel joue un rôle important dans la pâtisserie:
il permet la coloration des pâtes à tarte, j’utilise aussi
les cristaux de sel Maldon qui ne fondent pas,
notamment avec des desserts au chocolat. Je mange
assez salé d’ailleurs, cela doit tenir à mes origines
bretonnes !
Y! : Quel est, pour vous, l’ustensile
indispensable ?
PR : Mon ordinateur ! J’y stocke
toutes mes recettes. Alors quand mon
disque dur m’a lâché l’année dernière,
j’étais vraiment mal, mais j’ai réussi
à tout récupérer.
YC : J’en ai trois : ma petite spatule
coudée, ma pince pour dresser et ma
râpe Microplane. Je suis un «râpeur»:
je râpe tout, de la pâte sucrée au
spéculoos, en passant par le zan, il
faut toujours que je termine un dessert
en râpant un ingrédient.
16. Y! : Quelle est la création dont vous êtes le YC : Ce serait plutôt un poisson blanc avec
plus fier et que vos clients vous réclament ? des légumes. J’irais chercher la finesse et le
PR : Les légumes en salade de Joël côté léger. J’accompagnerais sans doute le
Thiébault sur lesquels j’ai toujours beaucoup poisson d’une sauce vierge, pour la touche
de retours. L’assiette varie en fonction des fraîcheur.
légumes de saison mais il y a toujours entre
15 et 20 sortes de légumes, ce qui est toujours Y! : Le dessert le plus yummy pour Pierre
surprenant. Rigothier ? Le plat le plus yummy pour Yann
YC : La meringue, j’en mets partout. Elle Couvreur ?
peut être à la fois craquante et moelleuse, PR : Le dessert le plus yummy… Un gâteau
technique – italienne, française… -, elle se au chocolat forcément, bien dense en goût,
prête à toutes les formes et tous les exercices. avec une pointe de fruit de la passion, par
La meringue vaporeuse, je l’intègre dans le exemple.
dessert-signature du restaurant, l’idée m’est YC : Le plat le plus yummy… Celui qui aura
venue dans l’avion. Sur un parfait glacé, une été fait à la maison, simple. Celui que l’on
couche de gelée de fruits, puis une fine couche dresse dans une assiette et qu’on rêve de
de meringue craquante, des meringues pouvoir retraduire chez soi, à déguster dans
vaporeuses comme des mini-îles flottantes et son canapé.
une opaline pour surmonter le tout. J’ai
commencé à la décliner au marron et au cassis. Y! : Quel sera votre prochain défi culinaire et
En ce moment c’est autour de l’abricot et de pâtissier ?
l’amande. PR : Ouvrir son propre établissement est
sans doute le rêve ultime de tout chef. Mais
Y! : Supposons un dîner à quatre mains : Pierre c’est aussi une autre forme d’engagement et
Rigothier à la pâtisserie et Yann Couvreur à la d’investissement.
cuisine. Que cuisinez-vous pour l’autre ? YC : La bûche de Noël ! À plus brève
PR : En choisissant le chocolat, je pense que échéance, une émission télévisée où je vais
je ferais plaisir à tous les deux. Yann a deux devoir revisiter les classiques de la pâtisserie
desserts au chocolat à la carte. J’opterais pour anglaise pendant les Jeux Olympiques. Et
un dessert autour de la ganache, j’y ajouterais pourquoi pas, oui, à terme, ouvrir ma propre
une pointe d’acidité avec des fruits rouges et pâtisserie. Rendre la pâtisserie accessible au
je rechercherais un jeu de croustillant et de plus grand nombre, c’est cela qui me plaît.
textures.
Stéphane Vandermeersch : les
meilleurs kouglofs de Paris ! Il
faut aussi y aller pour le bostock
(278 avenue Daumesnil, 75012
Paris)
Des Gâteaux & du Pain (Claire
Darmon) : pour son bichon au
cassis. (63 Boulevard Pasteur,
75015 Paris)
Blé Sucré : pour toutes leurs
viennoiseries. (7 Rue Antoine
Vollon, 75012 Paris)
Un Dimanche à Paris : des
pâtisseries d’une technicité
parfaite. (4/8 Cour du Commerce
Saint André, 75006 Paris)
17. Pour 8 tartelettes de 10 cm de diamètre ou 1
grande tarte :
Pour la pâte sablée sans beurre :
70 g de poudre de noisettes
50 g de sucre roux
100 g de farine de quinoa
70 g de fécule de pomme de terre
1 pincée de bicarbonate de sodium
80 g de purée de noisettes
70 g d’eau
1 jaune d’œuf
Pour la crème au chocolat :
200 g de chocolat noir pâtissier
3 c. à soupe de crème de soja (ou d’amande)
1 blanc d’œuf
Préchauffer le four à 180°.
Dans un saladier, mélanger la poudre de
noisettes, le sucre roux, la farine de quinoa,
la fécule de pomme de terre et le bicarbonate défaut, des pois chiches secs). Enfourner et
de sodium. Incorporer la purée de noisette, cuire 12 minutes.
l’eau et le jaune d’œuf. Bien mélanger jusqu’à
l’obtention d’une pâte. Retirer les billes ainsi que les papiers cuisson
et laisser refroidir.
Former 8 boules de pâte.
Huiler et fariner 8 moules à tartelettes. Faire fondre le chocolat au bain-marie.
Étaler chaque boule de pâte à l’aide de Hors du feu, ajouter la crème de soja.
la paume de la main et les disposer Battre le blanc en neige. L’incorporer au chocolat.
dans les moules.
Répartir la crème dans les tartelettes. Entreposer
Sur les fonds des tartelettes, déposer au réfrigérateur pendant 2 heures.
des disques de papier cuisson ainsi
que des billes de cuisson (ou, à Facultatif : décorer de pralin ou d’une noisette.
18.
19.
20. Pour la pâte brisée :
250 g de farine
125 g de beurre en morceaux
50 g de sucre
20 g d'eau
1/2 c. à café de sel
Pour la garniture :
6-8 grosses prunes rouges (700 g
environ)
40 g de sucre
40 g de poudre d'amandes ou de
noisettes
1 c. à café de graines de fenouil sauvage
Dans un récipient, du bout des doigts, mélanger la farine et le beurre de manière
à obtenir un ensemble sablé. Ajouter le sucre et l'eau mélangée au sel. Travailler à
nouveau rapidement jusqu'à ce que la pâte soit lisse et homogène.
Former une boule, couvrir de papier film et laisser reposer au réfrigérateur au moins
deux heures (ou toute une nuit).
Préchauffer le four à 180°.
Dénoyauter et émincer les prunes. Les mélanger à la moitié du sucre et du fenouil.
Étaler la pâte, sur du papier cuisson, en disque de 30 cm de diamètre environ. Poser
sur une plaque.
Parsemer le centre de poudre d'amandes en laissant un espace de 8 cm sur le bord.
Ranger les prunes en les faisant se chevaucher légèrement. Saupoudrer avec le
reste de sucre et du fenouil. Rabattre les bords en les repliant vers l'intérieur.
Enfourner et cuire pendant 30 minutes environ, le temps que la pâte colore et que
les fruits soient un peu confits. Servir chaud ou tiède.
21. Verser le fromage blanc dans un grand bol (ou
dans un robot). Fendre la gousse de vanille et
racler les graines. Les ajouter au fromage blanc
avec le sirop d’agave. Fouetter quelques minutes
à la main ou au robot jusqu’à ce que le fromage
blanc devienne légèrement mousseux.
Pour 4 personnes : Étaler le mélange dans un plat et entreposer
500 g de prunes au congélateur 20 minutes minimum.
30 g de beurre
40 g de sucre rapadura Laver et sécher les prunes. Les couper en 2 et
4 petits carrés de gingembre confit les dénoyauter.
au sucre Couper le gingembre en tout petits morceaux.
Dans une poêle, faire fondre le beurre. Verser
2 c. à soupe d’éclats de pistaches
les prunes et le gingembre confit. Faire revenir
nature à feu doux une dizaine de minutes, jusqu’à ce
200 g de fromage blanc à 40% MG qu’elles dorent un peu mais sans que leur peau
3 c. à soupe de sirop d’agave ou de ne se détache entièrement.
miel Ajouter le sucre et mélanger bien jusqu’à ce que
1 gousse de vanille le caramel se forme. Il doit être onctueux et pas
trop épais.
Répartir les prunes dans des ramequins, en
conservant un peu de caramel au fond de la
poêle.
Verser les pistaches dans le caramel restant et
les enrober pendant une minute.
Dresser une quenelle de glace sur les prunes
encore tièdes et parsemer le tout de pistaches
caramélisées.
22. Pour 4 personnes :
200 g de riz arborio
60 cl de lait d'amande
2 c. à café de vanille en poudre
60 g de sucre roux
250 g de mirabelles
Miel
Porter une casserole d'eau à ébullition et faire bouillir le riz 5 minutes. Ôter du feu,
égoutter et réserver.
Dans une casserole, faire chauffer le lait d'amande. Ajouter le sucre et le riz. Laisser
cuire doucement jusqu'à ce que le riz soit tendre.
Pendant ce temps, préparer la compotée :
Dénoyauter les mirabelles et les faire revenir dans un fond d'eau .
Ajouter du miel selon les goûts. Cuire une quinzaine de minutes, jusqu'à ce que les
fruits soient confits.
Dresser les coupelles de riz et les napper avec la compotée.
Servir frais.
23. Pour un moule de 22 cm de diamètre :
10 prunes rouges
180 g de beurre mou
180 g de sucre brun + 3 c. à soupe
140 g de farine
80 g d’amandes en poudre
Préchauffer le four à 150 °.
Beurrer le moule à manqué. Couvrir le 3 oeufs
fond d'un cercle de papier cuisson et 1/2 sachet de levure chimique
saupoudrer de 3 cuillerées à soupe de 1 c. à café de cannelle en poudre
sucre. 40 g d'amandes effilées
2 c. à soupe de lait
Laver et couper les prunes en deux, ôter 1 pincée de sel
les noyaux. Disposer les demi-prunes
dans le moule, chair vers le bas.
Séparer les blancs des jaunes d'œufs.
Monter les blancs en neige ferme avec
une pincée de sel.
Dans un grand saladier, fouetter le beurre
et le sucre. Ajouter les jaunes d'œufs. Bien
mélanger. Ajouter ensuite la farine
tamisée, la levure et la cannelle puis les
amandes et le lait. Incorporer délicatement
les blancs en neige.
Verser la préparation sur les prunes.
Enfourner et cuire 40 minutes.
Laisser tiédir le gâteau avant de le
renverser sur un plat de service. Servir
immédiatement.
24. Pour 6 mini crumbles : Préchauffer le four à 180°.
3 quetsches
6 prunes rouges Mettre les shortbreads dans un torchon
200 g de mûres et les écraser à l’aide d’un rouleau à
pâtisserie.
6 c. à soupe de sucre en poudre
12 shortbreads pur beurre Laver et sécher les quetsches et les
prunes rouges. Les dénoyauter et les
couper en quartiers.
Répartir les fruits dans 6 ramequins et
les saupoudrer de sucre. Couvrir avec les
miettes de shortbread.
Enfourner et cuire 30 minutes jusqu’à ce
que la surface soit dorée.
25. 600 g de prunes ou de quetsches
150 ml de muscat de Rivesaltes
2 c. à soupe de miel d’acacia
1/2 c. à café d’épices pour pain d’épices
Laver, sécher et dénoyauter les prunes.
Dans une casserole, faire fondre le miel dans le muscat de Rivesaltes avec les épices. À
l’ébullition, ajouter les quetsches et baisser le feu.
Laisser compoter une quinzaine de minutes à feu doux. Mélanger délicatement pour ne pas
défaire les fruits.
Verser dans un saladier ou dans des coupes individuelles et laisser refroidir avant de servir.
Cette compotée peut aussi se servir en verrine, avec une couche de crème d’amande dans
le fond, recouverte de compotée.
26. La figue, de “ficus” en latin puis “figo” en
provençal, est issue du “ficus carica”, figuier
de Carie (en Asie Mineure) d’où il est supposé
être originaire. Seul “ficus” comestible, il
produit lui aussi un latex, liquide laiteux et
abrasif, qui coule lorsqu’on entaille ses
branches ou lorsque l’on cueille ses fruits.
Attention donc à la récolte ! Même si ce “lait
de figuier” était vanté par les antiques grecs
et romains pour un usage domestique voire
médicinal…
La figue était la base du régime des athlètes
olympiques. On la consommait alors fraîche,
sèche ou on en faisait un sirop, le defritum,
pour accommoder les mets…
Les Romains gaveront leurs oies de figues
et le fruit donnera ainsi le nom au foie,
notamment des palmipèdes : ficatum.
À ne pas confondre avec la figue de Barbarie, fruit d’un cactus, la figue commune est le fruit du
figuier femelle qui produit 1 à 2 fois par an selon les variétés. Arbre du pourtour méditerranéen qui
craint le gel, on peut cependant le trouver jusqu’en Europe centrale.
Pour autant, la figue est un fruit emblématique du Sud et les plus gros producteurs sont l’Égypte,
la Turquie, l’Iran, la Grèce et le Maroc (60 % du volume mondial). La France arrive loin derrière avec
sa principale région productrice, le Var. On y cultive notamment l’unique figue AOP de France : la
figue de Solliès-Pont.
On dénombre plus de 1000 variétés : La Quintinie, le jardinier du potager du Roy en aurait planté
700, étirant la production de juin à octobre, car Louis XIV en était friand. La pépinière Baud dans
le Vaucluse en propose une trentaine à son catalogue mais en collectionne plus de 300 !
On distingue les figues blanches, comme la Longue d’Août, la Marseillaise ou la Blanche de Dalmatie
par exemple ; les noires ou violettes, comme la Bourjassotte, la noire de Caromb ou la Pastillère ;
et les grises comme celle, bifère (2 récoltes), de la Saint-Jean.
27. On trouve la figue sur les étals de juillet à octobre. Il faut la choisir à maturité, la stocker idéalement
à température ambiante et la consommer rapidement. Elle se conserve au congélateur, en bocaux
cuite dans un sirop, en confiture et bien sûr séchée (au soleil, au four ou en déshydrateur). La figue
sèche figure parmi les 13 desserts de Noël en Provence.
C’est séchée qu’elle est le plus calorique : 90 cal/100 g. Fraîche, elle n’apporte que 57 calories aux
100 grammes et c’est surtout un concentré de sel minéraux, riche en fibres et en antioxydants,
surtout les violettes ! Attention aux « graines » contenues dans la figue, allergènes potentiels.
En cuisine, la feuille de figuier peut devenir une papillote naturelle pour des poissons, viandes,
desserts tandis qu’on savoure la figue de multiples façons : en tarte, clafoutis, entremets, soupe,
compote ou salade de fruits ; rôtie ou pochée ; en sorbet, jus ou liqueur…
Salée, elle accompagne canard, lapin, gibier à poil et à plume ou agneau ; on la cuisine en tajine,
pizza, condiment et sauce ; on la glisse dans le pain et on la sert avec certains fromages comme
ceux de brebis ou chèvre, le parmesan ou les pâtes persillées.
Elle se marie avec le romarin, les épices douces, telles que la cannelle, le poivre, la muscade… , le
chocolat, les agrumes (citron ou orange), les
fruits à coque, les autres fruits d’automne,
notamment le raisin.
Connaissez-vous l’origine de
l’expression mi-figue, mi-raisin ? Cette
notion de mitigé, d’incertain, à la fois
bon et mauvais, proviendrait des
marchands de la ville grecque de
Corinthe qui ajoutaient à leurs raisins
des morceaux de figues sèches,
beaucoup moins chères, pour les vendre
aux Vénitiens.
Une autre origine, plus vraisemblable,
veut que, dans la tradition chrétienne,
les fruits secs du carême se
composaient pour moitié de raisins alors
onéreux, complétés de figues, fruit
populaire et bon marché.
28. Pour 4 ramequins de 10 cm de
diamètre :
20 cl de lait entier
4 œufs
25 g de beurre fondu + 15 g pour
les moules
30 g de farine
60 g de sucre
1 pincée de sel
350 g de figues fraîches
2 c. à café de thé noir à l’hibiscus
Préchauffer le four à 180°.
Tamiser la farine.
Porter le lait à ébullition. Ajouter le thé et laisser infuser 3 à 4 minutes. Filtrer et réserver.
Dans un récipient, battre le sucre et les œufs. Lorsque la préparation a doublé de volume, ajouter
le beurre fondu, la pincée de sel, la farine et le lait tiède. Battre jusqu’à obtenir une pâte lisse et
liquide.
Laver et sécher les figues, les couper en quatre.
Dans les ramequins beurrés, disposer les quartiers de figues et verser la pâte dessus.
Enfourner et cuire 20 à 25 minutes.
Déguster tiède ou froid.
29. Pour 4 entrées :
350 g de filet de loup très frais
4 figues fraîches
1 citron vert non traité
1 c. à soupe d’échalote hachée
1 c. à soupe d’huile d’olive
1 c. à soupe de pistaches
émondées (ou à défaut de pignons
de pin)
2 branches de coriandre fraîche
4 feuilles de figuier
Laver, sécher et couper le poisson en très petits dés, en enlevant les arêtes s’il en reste.
Prélever le zeste du citron à l’aide d’une râpe fine. Presser son jus.
Dans un saladier, mélanger une cuillerée à soupe de jus de citron vert, l’huile d’olive, le zeste du
citron vert et l’échalote. Saler et poivrer.
Laver, sécher et effeuiller la coriandre. Ciseler finement les feuilles. Les verser dans le saladier.
Ajouter les dés de filet de loup et mélanger délicatement afin de bien les enrober de marinade.
Laver et sécher les feuilles de figuier. Les disposer sur une assiette.
Poser un cercle de 6 cm de diamètre au centre de chaque feuille. Verser un quart du tartare dans
chaque cercle, en tassant bien avec le dos d’une cuillère.
Laver et sécher les figues. Les couper en rondelles un peu épaisses. Surmonter chaque tartare d’une
rondelle de figue.
Soulever délicatement chaque cercle afin de démouler les tartares. Parsemer de pistaches. Servir
aussitôt avec les reste de figues.
30.
31. Pour 4 personnes : Laver et sécher les feuilles de menthe.
8 tranches de pain blanc
2 boules de mozzarella di Torréfier les pignons de pin dans une poêle, sans matières
buffala grasses, jusqu’à ce qu’ils colorent légèrement. En réserver
quelques-uns pour la décoration
8 tranches de jambon de
Parme Dans le bol d’un robot mixeur, mettre les pignons, l’huile d’olive,
1 melon le parmesan râpé et la moitié des feuilles de menthe. Mixer
1 poignée de roquette lavée jusqu’à obtenir une pâte épaisse.
Crème de vinaigre balsamique
Couper le melon en deux puis en tranches. Ôter les pépins et la
Pour le pesto : peau. Couper la mozzarella en tranches.
Un bouquet de menthe fraîche
Au four, en mode gril, faire dorer les tranches de pain, de chaque
8 c. à soupe d’huile d’olive côté. Dès la sortie du four, tartiner de pesto. Déposer un peu
40 g de parmesan râpé de roquette, une tranche de mozzarella et des tranches de melon.
40 g de pignons de pin Recouvrir de jambon cru.
Décorer avec une feuille de menthe, des pignons de pin grillés
et un peu de crème de vinaigre balsamique.
Cuire l’orge dans un grand volume d’eau bouillante salée pendant Pour 4 personnes :
20 à 25 minutes afin qu’elle soit tendre. L’égoutter et le verser 1 melon
dans un saladier. Arroser de 2 cuillerées d’huile d’olive. Laisser 20 feuilles de menthe
refroidir. 6 tranches de jambon de
Parme
À l’aide d’une cuillère parisienne, d’1 cm de diamètre, découper
des petites boules de melon ou couper le melon en petits dés. 40 g de pignons de pin
Faire de petites lanières avec le jambon cru. 1 boule de mozzarella
Couper la mozzarella en petits cubes. 350 g d’orge perlé
2 c. à soupe d’huile d’olive
Torréfier les pignons de pin, dans une poêle, sans matières 1 c. à soupe de crème de
grasses, jusqu’à ce qu’ils colorent légèrement. vinaigre balsamique blanc
Mélanger le melon, la mozzarella, le jambon et les pignons à
l’orge. Ajouter la menthe ciselée ainsi que le vinaigre balsamique.
Saler et poivrer.
Réserver la salade au frais. Servir décorée avec quelques
framboises fraîches.
32.
33.
34. Pour 6 cupcakes :
90 g de sucre
1 oeuf
75 g de beurre fondu
100 g de chocolat noir
100 g de farine
1 c. à café de levure chimique
2 c. à soupe de crème liquide
Pour le topping :
100 g de chocolat
100 g de crème liquide
Quelques noix de pécan (ou pistaches ou
autres fruits secs)
Quelques chamallows
Préchauffer le four à 160°. Enfourner et cuire 20 à 25 minutes.
Faire fondre le beurre et le chocolat. Réserver. Laisser refroidir puis placer les cupcakes sur
une grille, posée une plaque recouverte de
Mélanger la farine et la levure. Tamiser. papier sulfurisé.
Dans un saladier, fouetter l'oeuf et le sucre Concasser les noix (ou les autres fruits secs).
jusqu'à obtenir un mélange mousseux. Faire fondre le chocolat. Ajouter la crème et
Ajouter le chocolat fondu puis la farine et la bien mélanger. Laisser tiédir avant de verser
levure. Remuer, terminer en incorporant la sur les cupcakes.
crème.
Disposer un chamallow au centre de chaque
Verser la pâte jusqu’aux 3/4 dans des cupcake et saupoudrer de noix concassées.
caissettes à cupcakes ou directement dans
des moules à muffins, beurrés si nécessaire.
35. Pour une vingtaine de
biscuits :
200 g de farine
50 g de poudre d'amandes
100 g de sucre glace
1 c. à café de poudre à lever
1 pincée de colorant rose
en poudre (facultatif)
100 g de beurre 1/2 sel
60 g d'eau froide
100 g de pâte d'amande
blanche
Faire fondre le beurre à feu doux. disposer sur une plaque recouverte de papier
Dans un grand saladier, mélanger la farine, la cuisson.
poudre d'amandes, le sucre glace, la poudre
à lever et le colorant. Faire un puits au centre. Enfourner et cuire 12 minutes. Laisser refroidir
Mélanger l'eau froide avec le beurre fondu et sur une grille.
verser dans le puits. Mélanger jusqu'à
l'obtention d'une pâte homogène et très Pendant ce temps, au rouleau, étaler la pâte
souple. d'amande. La saupoudrer légèrement de sucre
glace si elle colle trop.
Couvrir de papier film et entreposer plusieurs
heures au réfrigérateur. Avec le même emporte-pièce que pour les
biscuits, découper des disques (2 fois moins
Préchauffez le four à 180°. que le nombre de biscuits).
Sur un plan de travail fariné, étaler la pâte sur Déposer un disque de pâte d'amande entre
une épaisseur de 3 mm environ. deux biscuits. Elle collera mieux si les biscuits
Découper des disques de pâte à l'aide d'un sont encore tièdes.
emporte-pièce (ou d'un petit verre). Les
36. Pour une vingtaine de cookies : 100 g de chocolat à 64 % de cacao
120 g de sucre Demerara 50 g de chocolat à 85 % de cacao
225 g de beurre fondu 50 g de chocolat à 70% de cacao
280 g de farine 170 g de beurre + pour le moule
75 g de noix de macadamia 170 g de sucre
120 g de chocolat blanc 3 gros oeufs
80 g de farine + 1 c. à soupe
Préchauffer le four à 180°. 50 g de noix de pécan
Couper le chocolat blanc en petits 50 g de chocolat blanc
morceaux.
1 pincée de sel
Mélanger le beurre et le sucre dans un bol.
Préchauffer le four à 200°.
Ajouter la farine et bien mélanger jusqu’à
Faire fondre les chocolats noirs avec le
ce que la texture soit lisse. Incorporer les
beurre au bain-marie.
noix de macadamia et les morceaux de
Dans un saladier, fouetter le sucre et
chocolat. Bien mélanger.
les oeufs. Ajouter le sel, le chocolat
fondu puis la farine. Mélanger.
Déposer des petits tas de pâte sur une
Incorporer les noix de pécan et le
plaque à pâtisserie en les espaçant
chocolat blanc concassé. Bien mélanger.
légèrement.
Beurrer et fariner le moule. Verser
Enfourner et cuire 10 à 15 minutes, jusqu’à
l’appareil à brownies dans le moule.
ce que les cookies soient dorés et fermes
Enfourner et cuire pendant une
sur le dessus. Transférer sur une grille et
vingtaine de minutes.
laisser refroidir.
Laisser refroidir avant de démouler et
découper en parts avant de déguster.
37. Pour 12 cinnamon rolls:
Pour la pâte:
600 g de farine
2 oeufs
230 g de lait tiède
100 g de sucre
75 g de beurre fondu
10 g de levure de boulanger
5 g de sel
Pour la garniture:
220 g de vergeoise brune, ou à défaut
de cassonade
60 g de beurre mou
10 g de cannelle en poudre
Pour le glaçage:
12 c. à soupe de sucre glace
1/2 c. à soupe de jus de citron
1/2 c. à soupe de lait
Délayer la levure dans un peu de lait tiède. d’obtenir un long rouleau. Découper 6 petits
Pétrir à la main, ou au robot, les ingrédients boudins dans chaque rouleau et les déposer
de la pâte jusqu’à ce qu’elle se détache des dans un plat carré ou rectangulaire beurré et
parois du bol. fariné. Laisser un espace de quelques
Laisser lever la pâte pendant une heure dans centimètres entre les boudins car ils vont
un endroit tiède (ou dans le four à 40° par gonfler.
exemple).
Couvrir le plat d'un film plastique et laisser
Pendant ce temps, préparer la garniture en lever 30 minutes dans un endroit tiède.
mélangeant la vergeoise, ou la cassonade, et
la cannelle. Préchauffer le four à 190°.
Enfourner et cuire 15 minutes, jusqu’à ce que
Une fois la pâte levée, la travailler brièvement la surface soit bien dorée.
et former deux pâtons. Sortir du four et laisser reposer 5 à 10 minutes.
Les étaler, au rouleau, en deux rectangles de
30 cm x 50 cm. Pendant ce temps, préparer le glaçage en
À l'aide d'un pinceau ou avec les doigts, les mélangeant le sucre glace, le citron, et le lait.
recouvrir intégralement de beurre ramolli.
Saupoudrer du mélange à la cannelle sur toute Séparer les rolls qui se détachent facilement.
la surface. Tremper une fourchette dans le glaçage et
effectuer quelques mouvements rapides aux
Rouler la pâte sur le côté le plus long afin dessus de chaque roll, pour le "strier".
38. 5 gros blancs d’œufs ou 6 petits (environ
200 g)
60 g + 40 g de sucre semoule
60 g de fécule de maïs
1 sachet de sucre vanillé
1 pincée de sel
Sucre glace
Préchauffer le four à 180°. Beurrer un moule à savarin ou à kouglof.
Verser la pâte jusqu’au 4/5ème de la hauteur.
Mélanger la fécule de maïs, les 60 g de sucre, Lisser la surface.
le sucre vanillé et le sel. Réserver.
Enfourner et cuire 30 minutes.
Monter les blancs en neige ferme. Ajouter les Vérifier la cuisson en piquant une lame de
40 g de sucre en 2 ou 3 fois tout en continuant couteau dans le gâteau : elle doit ressortir
à battre, jusqu’à obtention d’ une meringue. sèche.
Incorporer délicatement la meringue à la
préparation en soulevant la masse de bas en
haut jusqu’à ce que le mélange soit homogène
et aéré.
39. Peler et couper les pommes en petits dés.
Couper les figues en petits morceaux.
Les mélanger avec les fruits secs, le sucre, le jus de
citron, les zestes, le rhum et la vanille.
Pour 12 feuilletés :
Laisser mariner au frais pendant 1 heure minimum.
2 rouleaux de pâte feuilletée
2 pommes Préchauffer le four à 180°.
3 figues sèches
50 g de raisins secs Étaler la pâte assez finement et découper des ronds
1 doigt de gingembre frais râpé (ou d’environ 8 cm de diamètre. Prendre un rond de
du gingembre confit) pâte dans la main et déposer au centre une bonne
le zeste et le jus d'un citron jaune cuillerée à café de farce. Refermer la pâte de façon
à obtenir une petite boule.
le zeste d'une orange
30 g de pistaches concassées ou La disposer sur une plaque recouverte de papier
d'amandes ou de noix sulfurisé, la "fermeture" côté plaque. Recommencer
3 c. à soupe de sucre roux + pour jusqu’à épuisement des ingrédients.
saupoudrer
2 c. à soupe de rhum vieux Avec un couteau, pratiquer deux petites fentes
1 c. à café d'extrait de vanille d'environ 2 cm sur chaque boule. Saupoudrer d'un
peu de sucre roux.
Enfourner et cuire 25 minutes environ.
Décoller les feuilletés cuits dès la sortie du four et
les servir tièdes, éventuellement avec de la crème
chantilly.
40. Les strozzapreti sont des pâtes courtes
à base de farine et d'eau, typiques de
l'Émilie-Romagne. Ils font partie de la cuisine
italienne ancestrale, "pauvre" et familiale.
Dans cette région, le petit tour de main pour
les fabriquer passe d'une génération à l'autre
ainsi que dans la région voisine : les Marches.
Leur nom, strozzapreti, signifie en français
"étrangle-curé". Il existe de nombreuses
légendes sur l'origine de ce nom. L'une des
plus courantes raconte que, le dimanche, les
femmes des villages de Romagne préparaient
les strozzapreti pour leurs curés. Ces derniers
en raffolaient au point de s'étrangler avec !
Ce type de pâtes se marie particulièrement
bien avec des sauces à base d'ingrédients
savoureux, tels que les cèpes, le gibier, les
poivrons. J’ai choisi ces derniers pour
une version estivale des strozzapreti.
41. Pour 4 personnes : Pour la sauce :
Pour les pâtes : 3 poivrons rouges
400 g de farine de blé T55 (ou 300 g de farine 7 feuilles de basilic frais
de blé T55 + 100 g de semoule de blé dur) 1 gousse d'ail
200 ml d'eau 2 c. à soupe d'huile d'olive
4 pincées de sel Parmesan râpé ou pecorino
La pâte : Les strozzapreti :
Disposer la farine sur le plan de travail. Creuser Étaler la pâte, au rouleau, sur 2 mm d'épaisseur.
un puits. Ajouter le sel. Verser l'eau petit à petit À l’aide d’une roulette à pâte, couper des bandes
au centre du puits en la mélangeant à la farine. de 1,5 cm de largeur.
Une fois toute l'eau incorporée, travailler la pâte Prendre délicatement une bande de pâte avec
du bout des doigts une dizaine de minutes les mains, la rouler sur elle-même en faisant
environ, jusqu'à obtention d'une pâte lisse et des allers-retours entre les paumes des mains.
plutôt ferme. La découper, avec les doigts, en morceaux de 5
cm de longueur afin d'obtenir des gros
Façonner une boule. L’envelopper dans un linge vermicelles. Les déposer un par un sur un linge
propre et la laisser reposer 30 minutes à préalablement étalé sur un plat.
température ambiante. Poursuivre l'opération jusqu'à épuisement de la
pâte.
La sauce :
Préchauffer le four à 180°. La cuisson :
Porter à ébullition un grand volume d'eau. Saler
Laver les poivrons et les disposer dans un plat et y verser les strozzapreti.
à gratin. Enfourner et cuire environ 45 minutes, Dès qu'ils remontent à la surface, après environ
jusqu'à ce que la peau noircisse. 2 minutes de cuisson, les ôter à l’aide d’une
Les retourner de temps en temps pour qu'ils écumoire. Les égoutter et les mettre dans le
cuisent de tous les côtés. saladier avec la sauce.
Laisser refroidir complètement dans le plat, hors
du four. Finition :
Mélanger les strozzapreti dans le saladier, afin
Peler les poivrons, ôter les graines et les de les enrober de sauce. Saupoudrer de
filaments blancs. Détailler la chair en lamelles. parmesan ou pecorino râpé. Servir aussitôt.
Mettre les lamelles de poivrons dans une
passoire, posée sur une assiette creuse, et les Conseils :
laisser dégorger au moins 30 minutes. Les poivrons, ainsi que la sauce, peuvent être
réalisés la veille et même 2 jours avant. Dans
Sécher les lamelles de poivrons à l’aide d’un ce cas, une fois la sauce mixée, la verser dans
papier absorbant. Les mixer avec les feuilles de un bocal en verre, couvrir la surface avec de
basilic, l'huile d'olive, la gousse d'ail pelée et l'huile d'olive, fermer hermétiquement et
dégermée et une pincée de sel jusqu'à obtenir conserver au réfrigérateur.
une crème. Rectifier l'assaisonnement en sel si Pour une sauce plus riche, ajouter une cuillerée
nécessaire. Réserver dans un grand saladier. de ricotta avant de la mélanger aux strozzapreti.
42. Proposée par : Stellacuisine
Pour 1 verre, à multiplier par le nombre de
convives : 1 fraise fraîche 4-5 cl de sirop
d’orgeat 3 cl de sirop de fraise 10 cl de jus
d’ananas 10 cl de jus de pomme
Dans chaque verre, verser le sirop d’orgeat.
Attention à ne pas en mettre trop car cela sucre
très rapidement ! Ajouter les jus d’ananas et de
pomme.Verser le sirop de fraise juste avant de
servir. Décorer d’une fraise fraîche en faisant
Recette & photo proposés par : Marciatack une légère entaille au couteau pour la disposer
Pour 1 pichet : 10 brins de menthe 3 citrons sur le rebord du verre.
verts coupés en rondelles 6 c. à soupe de sirop
de canne à sucre (facultatif) 40 cl de jus de
pomme frais 12 glaçons eau pétillante
Proposée par : nonnapapera
Effeuiller les brins de menthe et placez les feuilles Pour 6 personnes : 300 g de framboises 3
dans un pichet. Ajouter les rondelles de citrons citrons verts 160 ml de rhum blanc 80 ml de
verts. Verser le sirop de canne à sucre (facultatif). sirop de sucre de canne 400 ml de jus d'orange
Mélanger en écrasant les feuilles de menthe avec
le dos d’une cuillère, sans broyer les feuilles. Presser le jus des 2 citrons et couper le citron
Ajouter une douzaine de glaçons, puis verser le restant en rondelles. Verser tous les ingrédients
jus de pomme. Au moment de servir, allonger dans le blender et mixer. Répartir dans les verres,
dans le verre avec de l’eau gazeuse. ajouter les rondelles de citron pour décorer et
servir immédiatement. Pour une version sans
alcool, supprimer le rhum.
Proposée par : Bora
1/2 ananas (qui donnera environ 45 cl de jus)
20 cl de lait de coco 12 cl de rhum blanc Proposée par : Sweet Kwisine
12 cl de rhum ambré 10 g de noix de coco Pour 1 verre, à multiplier par le nombre de
râpée sirop de sucre de canne ou sucre roux convives : 1/2 citron vert 2 ou 3 c. à café de
sucre roux 1 doigt de rhum agricole de
Placer tous les ingrédients, sauf le sucre, dans Martinique 3 glaçons
un mixeur/blender et mixer le tout jusqu’à ce que
l’ananas soit réduit en jus. Goûter et sucrer selon Presser le jus du citron vert. Dans un verre,
les goûts. Servir bien frais, avec des glaçons. mélanger le sucre et le jus de citron. Ajouter le
rhum et les glaçons. Déguster immédiatement.
43. Les Cocottes Moelleuses Marie et Esmeralda
www.lescocottesmoelleuses.com http://copsandpop.eklablog.com
Cuisine en 4 saisons Heure du brunch
www.unecuisineen4saisons.com http://heuredubrunch.blogspot.fr
Fanny Dou Emilieandlea
www.doufanny.fr http://emilieandleassecrets.com
CecileLo Sweet Kwisine
www.lecridelacourgette.com http://sweetkwisine.blogspot.fr
L@urence Marciatack
http://variations-gourmandes.blogspot.fr www.marciatack.fr
Blandine Bora
www.foodmoods.net http://bocook.wordpress.com
Marie Stellacuisine
http://verveine-peche.blogspot.fr www.stellacuisine.com
Sandy Nonnapapera
www.cuisinetcigares.com http://thatsamore.canalblog.com
GourmanDenise
www.gourmandenise.fr
Bake a Cupcake
http://bakeacupcake.canalblog.com
Elen
www.commoncook.fr
44. Trinidad http://lespetitsplatsdetrinidad.blogspot.com
Stéphanie http://unmetsdixvins.com
Tiuscha http://saveurpassion.over-blog.com
Carole www.altergusto.fr
Mamina www.mamina.fr
Edda www.undejeunerdesoleil.com
Nanou http://ondinecheznanou.blogspot.com
Liloue http://dame-bio.fr
Dorian http://doriannn.blogspot.com
Silvia www.savoirsetsaveurs.com
Florence http://gourmandiseschroniques.blogspot.com
Rédactrice en chef : Mamina www.mamina.fr
Conception & maquette : Carole www.altergusto.fr
Photographie : Marie Viennot http://lespetitsplatsdetrinidad.blogspot.com
Pg 1, 4, 5, 18, 19, 29, 32, 33
Site Web : www.yummymagazine.fr
Nous contacter : contact@yummy-magazine.fr