7. Chaque bâtiment a fait l’objet d’un métré détaillé. A chaque élément du métré correspond une Fiche de Déclarations Environnementales et Sanitaires. Plus de 130 FDES ou bilans environnementaux ont été recueillis. C - Méthodologie Impact du bâtiment = ∑ impact de chaque système constructif + impact de l’usage
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9. Parts de marché des systèmes constructifs (Structure) BATI-ETUDES, chiffres marché 2008 Octobre 2009 C - Méthodologie Maisons isolées Maisons groupées
10. Parts de marché des systèmes constructifs (Structure) BATI-ETUDES, chiffres marché 2008 C - Méthodologie Logements collectifs
11. Matériaux de remplissage dans les logements collectifs BATI-ETUDES, chiffres marché 2008 C - Méthodologie
12. Durée de vie des matériaux Chaque matériau possède une durée de vie typique qui varie suivant sa nature et ses conditions de service. Ici le nombre d’utilisations est calculé sur une période de 100 ans. C - Méthodologie Durée de vie typique Type de matériaux Nb. utilisations 10 ans Aménagements intérieurs 10 25 ans Portes et fenêtres en PVC 4 30 ans Portes 4 50 ans Isolants - Cloisons en plâtre - Bardage bois Enduits 2 100 ans Murs - Planchers - Bois de charpente - OSB Ossature bois - Tuiles béton - Rupteurs 1
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15. C - Méthodologie Plusieurs leviers pour atteindre l’objectif de consommation de 50 kWh ep/m².an (zone H2b) . Des arbitrages « raisonnables » entre bâti et équipements ont été faits. 50 kWhep
16. 0,6 m 3 /h.m 2 Le référentiel BBC-Effinergie requiert également la mesure de perméabilité à l’air du bâtiment. En maison individuelle , la valeur doit être inférieure à : C - Méthodologie 1 m 3 /h.m 2
17. Afin de pouvoir communiquer publiquement les résultats d'une ACV comparative conforme à la norme ISO 14040, une revue critique a été réalisée par un panel d'experts, totalement indépendants des praticiens et des commanditaires. La revue critique a duré 3 mois, avec des échanges fréquents entre praticiens et membres du panel : collecte de données, nouveaux calculs, rédaction....et a donné lieu à un rapport global (disponible sur notre site) Mr LECOULS , expert norme, coordinateur Mr CHEVALIER , ingénieur d'études et recherche, CSTB Mr SAINCET , Ingénieur à la Direction de la Recherche, Gaz de France - Suez Mme TEULON , expert conseil et formation en éco-conception, GINCKO21 Mr DELORT , expert béton, ATILH Mr MEDARD , chargé de mission environnement, Isover D – Revue critique
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20. B – Le cas de la maison Mozart L'énergie primaire totale Moyenne en zone géographique H2b La quantité d’énergie utile à la construction, à l’entretien et à la démolition du gros œuvre est près de 4 fois moins importante que l’énergie primaire totale d’usage. 593 600 kWh 76 800 kWh
21. B – Le cas de la maison Mozart L'énergie primaire totale - Moyenne par zone géographique megajoules
22. Le type de mur ainsi que le type d’isolant influent peu sur l’énergie primaire totale - Zone H2b L’EPT nécessaire à une maison Mozart (LDV-H2b) sur une année est du même ordre de grandeur qu’un aller et retour quotidien en voiture de 54 km. B – Le cas de la maison Mozart megajoules
23. Là aussi, c’est la zone géographique qui conditionne le niveau d’émission de gaz à effet de serre . Changement climatique B – Le cas de la maison Mozart Kg équivalent CO2
24. L’écart d’impact « changement climatique » entre solution bloc béton et bois est inférieur à 10 % . Changement climatique - Zone H2b B – Le cas de la maison Mozart Kg équivalent CO2
25. C – Le cas du logement collectif Energie primaire totale - Zone H2b La quantité d’énergie nécessaire au chauffage, à la climatisation et à l'éclairage est 4 fois plus importante que celle nécessaire à la construction, à l’entretien ainsi qu’à la démolition. 6 507 000 kWh 1 604 000 kWh 802 000 kWh
26. C – Le cas du logement collectif Energie primaire totale - Zone H2b Le facteur « zone climatique » impacte fortement la quantité d’énergie primaire totale utilisée au cours du cycle de vie du bâtiment. Mégajoules
27. Energie primaire totale - Zone H2b Le type de mur ainsi que le type d’isolant influent peu sur l’énergie primaire totale. C – Le cas du logement collectif Mégajoules
28. Changement climatique C – Le cas du logement collectif Le facteur « zone climatique » conditionne fortement la quantité de CO 2 émis tout au long du cycle de vie du bâtiment. Kg équivalent CO2
30. Parallèlement aux études d’impacts environnementaux, un chiffrage du coût des différents bâtiments étudiés a été réalisé. Il concerne le gros œuvre et les équipements sélectionnés par Tribu Energie. Il s'agit de prix moyens constatés sur le marché. Ces prix sont le reflet des solutions constructives retenues. Cette étude n’intègre pas le coût d’entretien et de rénovation des bâtiments. D – Comparaison économique
31. Maison type «Mozart »: plain-pied Surface habitable : 100 m 2 (119,4 m 2 SHON) D – Comparaison économique
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37. Il est important de souligner qu’une empreinte environnementale d’un système constructif doit prendre en compte l’ensemble des impacts analysés. Dans ce contexte, les solutions constructives traditionnelles en béton (blocs en maison et banché en logement collectif) offrent des performances environnementales comparables à celles de autres matériaux étudiés. Les solutions « béton » sont bien placées. Elle répondent à toutes les exigences environnementales
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Notas del editor
Cycle de vie du produit : le cycle prend en compte le transport, la mise en œuvre, la vie en cours et la fin de vie. Le label BBC (bâtiment basse consommation énergétique) : défini un objectif de consommation maximale pour les constructions résidentielles neuves fixée à 50 kWep/m²/an pour le chauffage, le rafraichissement, la climatisation, l’eau chaude sanitaire, les auxiliaires de chauffage et l’éclairage. Cette valeur limite de consommation d’énergie est pondérée par un coefficient dit « régional » établit en fonction de la zone climatique et de l’altitude du site. Les orientations du Grenelle de l’environnement incitent à des solutions à énergie positive : Bâtiments publics et bâtiments tertiaires - Bâtiments basse consommation (BBC) ou à énergie passive ou positive dès 2010 - Énergies renouvelables les plus performantes systématiquement intégrées Logements privés neufs - THPE dès 2010 - BBC dès 2012 - Énergie passive ou positive à partir de 2020 Une répartition des tâches entre spécialistes a été décidée : - Ecobilan assure la formation à Team Bâtiment et le contrôle des opérations ainsi que la collecte des FDES - Ecobilan procède aux analyses des résultats et rédige le rapport final - Le Cerib assure les enregistrements des données dans « Team Bâtiment » pour les MI 2 et une partie de LC 2 - ATILH / CIMBETON assure les enregistrements des données dans « Team Bâtiment » pour les MI Mozart et une partie de LC 2
ICV : Inventaire des cycles de vie. Bilan complet des flux entrants et des flux sortants (ressources énergétiques, matière première, transport nécessaire pour fabriquer un système). L’ICV d’un produit se réalise suivant la norme NF P 01-010, elle-même basée sur les normes ISO en vigueur. Système constructif : système de construction (par exemple : mur préfabriqué…). FDES : Fiche de déclarations environnementales et sanitaires. Pour établir un FDES, un bilan environnement des produits est établi pour une analyse du cycle de vie des produits (ACV). Les données FDES permettent de comptabiliser les impacts environnementaux du gros œuvre. Pour tenir compte des aménagements intérieurs et des équipements de chauffage, on introduit dans le calcul un coefficient d’impact moyen. Les données collectées grâce aux FDES permettent de comptabiliser les impacts environnementaux du gros œuvre . Il a été convenu, pour tenir compte des aménagements intérieurs et des équipements de chauffage déterminés par Tribu Energie, que nous introduisions dans nos calculs des coefficients moyens représentant l’impact « moyen » de ces produits et équipements sur l’environnement. Ces coefficients moyens ont été calculés d’après des études précédentes et des modélisations avec le logiciel TEAM BATIMENT par Ecobilan
FDES : Fiche de déclarations environnementales et sanitaires. Pour établir un FDES, un bilan environnement des produits est établi pour une analyse du cycle de vie des produits (ACV). Les données FDES permettent de comptabiliser les impacts environnementaux du gros œuvre. Pour tenir compte des aménagements intérieurs et des équipements de chauffage, on introduit dans le calcul un coefficient d’impact moyen. Logiciel TEAM BATIMENT : TEAM™ Bâtiment permet de modéliser et de comparer des bâtiments ou des quartiers et d’obtenir instantanément leur bilan environnemental multicritères (consommations de ressources ; d’énergie et d’eau ; génération de déchets ; pollution de l’eau et de l’air ; réchauffement climatique...). Il permet de quantifier la contribution environnementale globale des ouvrages grâce aux informations fournies par l’ensemble des flux des FDES, aux métrés, aux données relatives aux transports des produits et matériaux et aux consommations d’énergie du bâtiment. Il donne ainsi la possibilité d’évaluer les différentes solutions constructives d’un point de vue environnemental grâce à une interface d’interprétation et de comparaison de l’impact environnemental différentiel sur tout le cycle de vie. L’ action essentielle menée a été la collecte des FDES identifiées. Cette collecte a nécessité la mobilisation des différentes filières: Le SNBPE pour les systèmes constructifs en BPE La FIB pour les systèmes constructifs avec éléments préfabriqués La FFTB (Fédération française des tuiles et briques) pour les systèmes constructifs à base de terre cuite Le FCBA (l'Institut Technologique Forêt Cellulose Bois-Construction Ameublement) pour les systèmes constructifs à base de Bois St Gobain – Knauf –Efisol pour les isolants
Ces types de bâtiment seront très probablement utilisés pour les calages de certaines valeurs concernant la RT 2010-2012. Notre choix a été dicté par un souci de neutralité en s’appuyant sur des logements banals dont les caractéristiques géométriques et d’implantation (orientations et % des vitrages notamment) ne bonifient pas les performances énergétiques et environnementales globales. Cette étude ne pourra pas être qualifiée de « partisane ».
Système constructif : système de construction Afin de mesurer réellement les impacts des différents systèmes constructifs seuls varient : Pour les maisons individuelles : la nature des éléments d’élévations (murs et refends) les planchers intermédiaires. Les planchers bas, les éléments de fondations et les éléments de couvertures seront les mêmes pour toutes les solutions Pour les Logements collectifs: La nature des éléments de remplissage des façades Les planchers , refends, et éléments de fondations seront les mêmes pour toutes les solutions
OSB : Oriented strand board (panneaux de lamelles orientées) Chaque matériau possède une durée de vie typique (DVT) renseignée dans la FDES. Cette DVT est variable suivant le type de matériau et de service. La durée de vie des ouvrages étudiés étant de 100 ans, le nombre d’utilisation correspondant à chaque matériau est calculé et la quantité utilisée est multipliée d’autant. Liste des principaux matériaux pris en compte pour une pièce de type chambre et salle de bain de 15 m²: - revêtements de sol divers (PVC, moquette, parquet), sous-couche acoustique, enduits divers, peintures, - équipements, - meubles divers dont lit, canapé, armoire, étagère, matelas, - salle de bain avec vasque de douche et de lavabo, WC, canalisations, céramiques, - luminaires, plinthes, textiles.
Types d’isolant : dans l’étude, on utilise pour les murs du polystyrène (PSE et PSEE) et de la laine de verre, pour les planchers on utilise également la mousse de polyuréthane. PSE : polystyrène expansé. PSEE : polystyrène expansé extrudé qui améliore la qualité thermo-acoustique. Pour l’isolation des murs , deux familles d’isolants ont été prises systématiquement en compte : le polystyrène (PSE et PSEE) et la laine de verre Pour l’isolation des planchers : - planchers bas : polystyrène ou laine de verre - planchers intermédiaires isolés : laine de verre - planchers hauts : mousse de polyuréthane Pour les types de chauffage Afin de mener les calculs thermiques, un choix préalable de systèmes de chauffage les plus probablement utilisés à partir de 2011-2013 échéances d’application de la future RT)a été fait. La chaudière condensation (gaz) et la pompe à chaleur (électricité) ont respectivement été les systèmes retenus. Leurs performances sont celles actuellement et couramment proposées par les industriels. Il s’agit donc de matériels déjà largement prescrits.
CR peut varier entre 50 et 80 kWh/m2/an, en fonction des coefficients régionaux appliqués. Ces coefficients prennent en compte les températures moyennes relevées en France, ainsi que l’altitude moyenne des régions, selon le barème suivant : altitude 400m : 0 altitude 400-800m : 0,1 > 800m : 0,2 La notion de basse consommation comprend la consommation pour le chauffage, la climatisation, l’eau chaude sanitaire, l’éclairage et les auxiliaires. Cette consommation totale est ensuite transformée en consommation annuelle (kWh/m².an) puis en énergie primaire (kWh ep/m².an). Pour être labellisé BBC, un bâtiment ne doit pas dépasser 50 kWh ep / m² Shon an.
À insérer après la page des 50 kw
Dans le cadre du label Effinergie, la mesure de la perméabilité de l’air est obligatoire (quantification du débit de fluide traversant l’enveloppe). Le poste de déperdition par renouvellement d’air dans les bâtiments représente une part de plus en plus importante dans le bilan de chauffage. Un bâtiment qui n’est pas étanche entraine une dégradation de la qualité de l’air et du confort des occupants ainsi qu’une augmentation des risques de condensation, la réglementation thermique RT 2005 fixe les objectifs de perméabilité à l’air de l’enveloppe du bâtiment et permet de valoriser une démarche qualité sur l’étanchéité de l’air. L’unité de mesure de perméabilité de l’air s’exprime en m3/(h.m²). Cette valeur quantifie le débit de fuite traversant l'enveloppe, exprimé en m3/h.m², sous un écart de pression de 4 Pascals conformément à la RT 2005. La mesure de la perméabilité est effectuée conformément aux règles et processus de la mesure de l’étanchéité à l’air des bâtiments édictés par l’Association Collectif Effinergie. Cette valeur doit être inférieure à 0,6m3/h.m² en maison individuelle et 1m3/h.m² en logement collectif.
Revue critique par un panel d'experts: exigence de la norme ISO 14040 lorsque l'on souhaite communiquer publiquement les résultats d'une ACV comparative Modalités : - Formation d’un panel d'experts indépendants (i.e. non lié aux praticiens et aux commanditaires), rémunéré par les commanditaires - Aucune accréditation nécessaire pour être membre du panel ; les membres doivent être choisis afin de renforcer la crédibilité de l'étude et de se confronter avant sa publication aux objections importantes qu'on peut lui faire Déroulement et livrables : - Réunion de lancement : présentation de l'étude, des outils utilisés et des livrables en version "Draft Final" - Préparation par le panel d’un rapport détaillé de revue, remis aux praticiens (l'accès aux bases de données utilisées peut être nécessaire) - Prise en compte des remarques par les praticiens (collecte de données, recalculs, rédaction...) ou élaboration des réponses justifiant leur position. Un rapport "Final" est remis au panel, incluant les réponses - Revue par le panel du travail réalisé par les praticiens par rapport à son "rapport détaillé de revue". Rédaction par le panel d’un rapport synthétique final de revue ajouté au rapport final des praticiens - Préparation éventuelle par les praticiens d’un document de réponse final au rapport synthétique final de revue (ajouté dans le rapport "Final" après le rapport synthétique final de revue)
Dans cette partie, nous allons présenter et analyser les résultats de l’étude. Dans un premier temps, nous allons nous intéresser aux indicateurs environnementaux les plus significatifs. Nous nous pencherons ensuite sur deux types d’habitats : la maison individuelle et le logement collectif.
Energie primaire : une source d’énergie primaire est une forme d’énergie disponible dans la nature avant toute transformation. Si elle n’est pas utilisable directement, elle doit être transformée en une source d’énergie secondaire pour être mise en œuvre. Dans l'industrie de l'énergie, on distingue la production d'énergie primaire, de son stockage et son transport sous la forme d'énergie secondaire, et de la consommation d'énergie finale. L’énergie secondaire est-elle même transformée en énergie finale au stade de l’utilisation. Ainsi l’énergie mécanique d’une chute d’eau, transformée en électricité puis transportée sous cette forme peut-elle produire chez l’utilisateur final de l’énergie électrique pour différentes utilisations (éclairage, froid, chauffage, ...). Au niveau de l’utilisateur, les formes d’énergie sont plus ou moins substituables. - Les dix indicateurs environnementaux disponibles dans la norme NF P 01-010 (définie en 2004) sont les suivants : énergie primaire totale, épuisement des ressources, consommation totale d’eau, changement climatique, acidification atmosphérique, production totale des déchets éliminés, pollution de l’air, pollution de l’eau, destruction de la couche d’ozone stratosphérique, formation d’ozone photochimique. - L’étude a porté sur chacun de ces 10 critères. Nous allons ici nous intéresser aux critères qui sont les plus pertinents par rapport à la construction : L’énergie primaire totale (EPT) L’EPT regroupe l'ensemble des produits énergétiques (pétrole, gaz, charbon, combustible nucléaire, énergie éolienne, hydraulique ou solaire…) nécessaires à la construction, à l’entretien et à la déconstruction du logement. Le chauffage, la climatisation et l’éclairage du logement font partie de l’EPT. Le changement climatique L’indicateur « changement climatique » permet de rendre compte des rejets de gaz à effet de serre liés à l’habitation. Les principaux gaz à effet de serre sont : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4, 25 fois plus impactant que le CO2) et le protoxyde d’azote (N2O, 300 fois plus impactant que le CO2)
Gros œuvre : construction entretien démolition Second œuvre : aménagements intérieurs Energie d'usage : chauffage, climatisation et éclairage - Ce graphique met en évidence l’impact sur l’EPT des différentes sources de consommation énergétique, tout au long du cycle de vie du logement. - On remarque que l’énergie totale liée au gros œuvre représente moins de 20 % de l’EPT totale et qu’une forte majorité de l’énergie est due aux consommations d’énergie d’usage. Un comportement citoyen (légèrement moins chauffer l’hiver, éteindre les éclairages inutiles…) des occupants impactera donc nettement plus efficacement l’énergie consommée par le logement que le choix du système constructif. -L’EPT s’exprime en Joule, unité énergétique du système international d’unités (SI). (1 calorie = 4,2 joules)
EPT : Energie Primaire Totale - Ce graphique met en évidence l’influence de la zone climatique sur l’EPT du logement. - La zone climatique impacte très fortement l’EPT. Un logement situé à Nancy (climat continental) consommera 25% d’énergie supplémentaire qu’un logement identique situé à La Rochelle (climat océanique) et 50% de plus qu’un logement identique situé à Nice (climat méditerranéen).
Isolation répartie : isolation des murs dans leur épaisseur. Cette solution permet d’isoler et de construire avec un seul produit porteur et isolant. Utilisée en construction neuve, elle est aussi intéressante dans le cas d’une réhabilitation lourde : extension ou surélévation. Deux grandes familles sont proposées sur le marché : • les monomurs terre cuite ; • les blocs et panneaux hauteur d’étage en béton cellulaire. Ce graphique met en évidence l’influence du choix des matériaux de construction sur l’EPT du logement. - Les écarts sur l’EPT des différentes solutions constructives sont très faibles. Les solutions extrêmes sont comprises dans une fourchette de 2,5 % autour de la moyenne. - L’influence du type d’isolant (LDV ou PSE) est négligeable. - Le bloc béton a un impact environnemental plus faible que tous les autres matériaux (entre 2% et 2,5% de moins que la moyenne). - À titre de comparaison, l’EPT, (ramenées en moyenne annuelle, pour une maison Mozart en zone H2b) est de l’ordre de l’énergie consommée par un trajet automobile de 50 km par jour ouvré.
L’effet de serre : les principaux gaz à effet de serre émis par l’activité humane sont : le méthane, le gaz carbonique, le protoxyde d’azote. Les chlorofluorocarbures et ses substituts ont également pour effet d’appauvrir la couche d’ozone. La plus grande partie du rayonnement solaire traverse directement l’atmosphère pour réchauffer la surface du globe. La terre, à son tour, "renvoie" cette énergie dans l’espace sous forme de rayonnement infrarouge de grande longueur d’onde. La vapeur d’eau, le gaz carbonique, et d’autres gaz absorbent ce rayonnement renvoyé par la terre, empêchent l’énergie de passer directement de la surface du globe vers l’espace, et réchauffent ainsi l’atmosphère. L’augmentation de la teneur atmosphérique en gaz à effet de serre peut se comparer à la pose d’un double vitrage : si les apports de rayonnements solaires à l’intérieur de la serre restent constants, la température s’élèvera. L’équivalent CO 2 : unité qui prend en compte le potentiel de réchauffement de la planète de chacun des gaz à effet de serre (1 kg CH 4 => 23 kg eq. CO 2 , 1 kg N0 2 => 296 kg eq. CO 2 ). - Ce graphique met en évidence l’influence de la zone climatique sur les rejets de gaz à effet de serre imputable au logement. - La zone climatique impacte très fortement les rejets de gaz à effet de serre. Un logement situé à Nancy (climat continental) aura un impact sur le réchauffement climatique 15% supérieur à celui d’un logement identique situé à La Rochelle (climat océanique) et 30% supérieur à celui d’un logement identique situé à Nice (climat méditerranéen). - L’unité de mesure de l’impact sur le réchauffement climatique s’exprime en kilogrammes équivalent CO2. C’est la masse de dioxyde de carbone qui aurait un impact identique sur l’effet de serre.
Impacts environnementaux : énergie primaire totale, épuisement des ressources, consommation d’eau totale, déchets solides éliminés, changements climatiques, acidification atmosphérique, pollution de l’air et de l’eau, destruction de la couche d’ozone et formation d’ozone photochimique. - Ce graphique met en évidence l’influence du choix des matériaux de construction sur les rejets de gaz à effet de serre imputable au logement. - Les écarts sur l’EPT des différentes solutions constructives sont assez faibles. Les solutions extrêmes sont regroupées dans une fourchette de 15 % autour de la moyenne. - Ici encore, l’influence du type d’isolant (LDV ou PSE) est négligeable. - Le bois a un impact environnemental plus faible que les autres matériaux (-12% par rapport à la moyenne) tandis que le monomur en terre cuite a un impact environnemental plus important que la moyenne (+15%). Le bloc béton a un impact environnemental plus faible que la moyenne (entre 4% et 4,5% de moins que la moyenne). - À titre de comparaison, les émissions de gaz à effet de serre, (ramenées en moyenne annuelle, pour une maison Mozart en zone H2b) sont de l’ordre des émissions causées par un trajet automobile de 15 km par jour ouvré.
- Ce graphique met en évidence les différentes sources de consommation énergétique au cours du cycle de vie du logement collectif. - On remarque que l’énergie totale liée au gros œuvre représente moins de 20 % de l’EPT totale et qu’une forte majorité de l’énergie est due aux consommations d’énergie d’usage. Ici encore, un comportement citoyen (légèrement moins chauffer l’hiver, éteindre les éclairages inutiles…) des occupants impactera donc nettement plus efficacement l’énergie consommée par le logement que le choix du système constructif.
EPT : Energie Primaire Totale - Ce graphique met en évidence l’influence de la zone climatique sur l’EPT du logement collectif. - La zone climatique impacte très fortement l’EPT. Un logement situé à Nancy (climat continental) consommera 25% d’énergie supplémentaire qu’un logement identique situé à La Rochelle (climat océanique) et 50% de plus qu’un logement identique situé à Nice (climat méditerranéen).
Isolation répartie : isolation des murs dans leur épaisseur. Cette solution permet d’isoler et de construire avec un seul produit porteur et isolant. Utilisée en construction neuve, elle est aussi intéressante dans le cas d’une réhabilitation lourde : extension ou surélévation. Deux grandes familles sont proposées sur le marché : • les monomurs terre cuite ; • les blocs et panneaux hauteur d’étage en béton cellulaire. - Ce graphique met en évidence l’influence du choix des matériaux de construction sur l’EPT du logement collectif. - Les écarts sur l’EPT des différentes solutions constructives sont très faibles. Les solutions extrêmes sont comprises dans une fourchette de 1 % autour de la moyenne. - L’influence du type d’isolant (LDV ou PSE) est négligeable. - Le bloc béton a un impact environnemental plus faible que tous les autres matériaux.
L’effet de serre : les principaux gaz à effet de serre émis par l’activité humane sont : le méthane, le gaz carbonique, le protoxyde d’azote. Les chlorofluorocarbures et ses substituts ont également pour effet d’appauvrir la couche d’ozone. La plus grande partie du rayonnement solaire traverse directement l’atmosphère pour réchauffer la surface du globe. La terre, à son tour, "renvoie" cette énergie dans l’espace sous forme de rayonnement infrarouge de grande longueur d’onde. La vapeur d’eau, le gaz carbonique, et d’autres gaz absorbent ce rayonnement renvoyé par la terre, empêchent l’énergie de passer directement de la surface du globe vers l’espace, et réchauffent ainsi l’atmosphère. L’augmentation de la teneur atmosphérique en gaz à effet de serre peut se comparer à la pose d’un double vitrage : si les apports de rayonnements solaires à l’intérieur de la serre restent constants, la température s’élèvera. - Ce graphique met en évidence l’influence de la zone climatique sur les rejets de gaz à effet de serre imputable au logement collectif. - La zone climatique impacte très fortement les rejets de gaz à effet de serre. Un logement situé à Nancy (climat continental) aura un impact sur le réchauffement climatique 20% supérieur à celui d’un logement identique situé à La Rochelle (climat océanique) et 40% supérieur à celui d’un logement identique situé à Nice (climat méditerranéen).