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Université Mohamed khaider à Biskra 
Faculté de sciences et technologie 
Département d’Architecture 
Master d’option Projet urbain 
Dirigé par : 
P.D : Hafasi Abed Kader 
Partagé par : 
-Alalei Amina 
- Maddioui Fatima 
- Alia Abd elouareth 
- Arigue Noureddine 
Année scolaire : 2013/2014
PLAN DE TRAVAILLE 
1-Présentation de l’approche de KEVIN LYNCH. 
2- Relation entre les éléments 
3- Image changeante 
4- La qualité de l'image 
5- La forme de la ville 
6- Modeler des voies
1-PRÉSENTATION DE L’APPROCHE DE KEVIN 
LYNCH 
Introduction 
La ville est un espace socio physique très 
complexe. 
On a besoin d’appuis afin de lire et comprendre la 
ville, à travers une analyse urbaine , en vue d’une 
intervention (Planification urbaine; Projection « urbanisme 
opérationnel »; Dessin urbain « projet ponctuel »). 
Pour effectuer cette analyse on fait appel à une 
méthodologie d’approche, afin d’identifier et évaluer les 
composantes physiques et humaines. 
Il existe différentes approches , chacune se base sur un 
ensemble de concepts , on cite l’approche sensorielle. 
Pour comprendre cette approche, nous allons nous 
référer à l’étude menée par Kevin LYNCH dans son 
ouvrage L’Image de la cité
Kevin LYNCH 
Qui est Kevin LYNCH ? 
Hormis la recherche et l'enseignement, 
Lynch était conseiller à l'état au centre 
médical de Rhodes Island, Nouvelle 
Angleterre, et d'autres organismes. 
Dans toute sa carrière exceptionnelle de 
Lynch, il a produit sept livres dont 
« l’image de la cité », « voir et planifier ». 
La démarche de Lynch : 
Dans les années 60 et 70, comme réaction aux 
impacts destructifs du Modernisme sur les villes 
américaines et la vie urbaine, Kevin Lynch et autres 
ont critiqué la perte de dimension humaine dans les 
villes modernes et ont essayé de les rendre lisibles de 
nouveau
SES OUVRAGES : 
- l'image de la ville: 
Dans son travail le plus célèbre, l'image de la ville (1960) Lynch décrit 
une étude de cinq ans où il traite l’apparence des villes, de son importance 
éventuelle et des possibilités de la modifier Dans son expérimentation, il a 
employé Los Angeles, Boston, et Jersey comme cas d’étude. 
S’appuyant sur des études d’anthropologie et de psychologie, Kevin 
Lynch postule que la Capacité des citadins à se former une image mentale 
partagée relativement forte de leur ville (« imagibilité » ou « imageability 
») devrait être un critère fondamental de l’urbanisme. Une image 
forte permet à la fois aux gens de s’orienter facilement, d’apprécier 
l'esthétique des lieux, de forger un sentiment d’appartenance et même de 
consolider des croyances ou une vision du monde. Pour comprendre ce 
langage de la forme des villes, Lynch a analysé en détail les forces et les 
faiblesses de Boston, Jersey City et Los Angeles au moyen d’entrevues avec 
des citadins à qui on demandait de dessiner des plans de leur ville, de 
s’exprimer sur ce qu’ils en ressentent et de transmettre des descriptions de 
leurs itinéraires quotidiens.
D’APRÈS L’ÉTUDE DE LYNCH, NOUS PROPOSONS 
D’ABORDER LES TROIS POINTS SUIVANTS AFIN DE 
COMPRENDRE NOTRE APPROCHE: 
L’image de 
l’environnement. 
Les trois villes. 
Les éléments de la 
structure urbaine
A) L’IMAGE DE L’ENVIRONNEMENT. 
Chaque individu se fait une image de la ville dans la quelle il vit, 
différentes les unes des autres, l’image n’est pas chose banale 
(environnement urbain admirable et ravissant). Trouver un fond commun 
d’éléments et de relations de ces images peut aider l’urbaniste à améliorer 
celle-ci. 
 Lisibilité. 
 Imagibilité. 
 Structure et identité. 
A-1) LA LISIBILITÉ PHYSIQUE : 
C’est la clarté apparente ou lisibilité du paysage urbain, et la facilité 
d’identifier les éléments de la ville, de les structurer en un schéma cohérent. 
Cette clarté permet de s’orienter, grâce aux indications sensorielles et aux 
souvenirs assurant ainsi la sécurité émotive de ses habitants
A-2) IMAGIBILITÉ: 
C’est la qualité d’un objet qui provoque de fortes images chez n’importe quel 
observateur. 
Une ville ayant une forte imagibilité (apparence, visibilité ou lisibilité) grâce a la 
continuité de sa structure et la clarté de ses éléments, apparaît comme bien 
former, distinct remarquable. Elle incite l’oeil et l’oreille a augmenté leur 
attention et leur participation. 
On peut renforce l’image en utilisant des moyens symbolique (les cartes), exercer 
l’observateur a mieux percevoir la réalité…. agir sur la forme de l’environnement 
A-3) STRUCTURE, IDENTITÉ ET SIGNIFICATION: 
Les trois composants de l’image mentale consiste en : son identité (ce qui fait 
qu’on la reconnaît),sa structure (la relation spatiale de l’objet avec 
l’observateur),sa signification pratique ou émotive (la signification d’une 
ville étant très diverses, il vaut mieux la laisser se développer sans la 
guider). L’image qui sert à orienter doit être claire, complète (permettant 
ainsi des choix différents d’actions.), ouverte (s’adaptant aux individus) et 
communicable
* Lynch a cherché à déterminer la lisibilité d'endroit en administrant une expérience, 
qui s'est composée des enquêtes de questionnaire, et des entrevues. L'entrevue qui a 
accompagné l'aperçu a inclus des demandes des descriptions de la ville, avec les 
cartes de croquis (un schéma de leur carte mentale), et une description d'un 
voyage imaginaire par la ville. 
B) LES TROIS VILLES. (LOS ANGELES, BOSTON, ET VILLE DU 
JERSEY) 
Pour comprendre le rôle que jouent les images de l’environnement dans notre vie en 
ville, le travail de l'auteur a consisté à comparer l'image collective de trois villes, 
élaborée par des entretiens, à la réalité des formes urbaines, déterminées par enquête 
sur le terrain, pour en dégager quelques principes de composition urbaine. 
C) LES ÉLÉMENTS DE LA STRUCTURE URBAINE . 
Notre attention porte sur le rôle de la forme dans l'imagibilité d'une ville, 
même si l'imagibilité peut être influencée par la signification, la fonction, l'histoire 
du quartier... Les formes physiques d'une ville peuvent être classées en cinq 
éléments : 
 Les voies. 
 Les limites. 
 Les quartiers. 
 Les noeuds. 
 Les points de repère.
4-La qualité d’image 
D’après Larousse : 
Qualité : 
Manière d’être caractéristique, ce qui donne une certaine valeur 
(s’oppose à quantité), produit de bonne qualité . Caractère moral 
positif 
D’après lynch : 
Une image forte est une image riche de détails et de sensations 
concrètes, offrant une structure complète et continue : 
c'est-à-dire que toutes les parties de la ville sont fermement et 
clairement liées, rendant les déplacements faciles et libres 
(alors qu'au début, le manque de connaissances précises de la 
ville rend l'image décousue). 
Par exemples les habitants de Boston révèle certaines autres 
différences par la densité relative …..c’est-à-dire la quantité de 
détails qu’elles contiennent . 
(p.102)
5- La forme de la ville 
D’après Larousse : 
La forme : 
Manière dont une notion un phénomène se présente . Les différents formes de la vie 
D’après lynch : 
La forme d'une ville doit rester partiellement non engagée, non spécialisée, afin de laisser aux 
citadins la possibilité de lui insuffler leurs propres significations. 
Cependant, l'environnement doit être organisé de manière visible et reconnaissable, comme c'est le 
cas à Florence, grâce à l'évidence de son passé, à la vue sur les collines de Toscane, au repère central 
de la coupole. 
S'il est rare de trouver des villes entièrement douées d'imagibilité (à cause de leurs périphéries 
informes), certains lieux naturels donnent une impression de forte localité à grande échelle. 
(p. 106)
2- Relation entre les éléments 
D’après Larousse : 
Relation : 
Rapport de dépendance. Relation de cause à effet aussi, lien de dépendance ou 
d’influence réciproque 
Elément : 
Chacune des choses dont la réunion forme un tout .un des objets qui constituent 
un ensemble 
D’après lynch : 
Les différents éléments peuvent se 
renforcer ou se détruire (par exemple 
une grande rue désarticule un 
quartier en le transperçant) , mais 
tous agissent ensemble pour produire 
une image, à l'échelle du quartier en 
général. 
Les exemples qui proposé à l’auteur 
sont : 
Boston 
Copley Square 
Scollay Square 
Dock Square 
(p. 97)
3- L’image changeante 
D’après Larousse : 
Changeant : 
Qui est sujet à changer et dont l’aspect la couleur change suivant la lumière 
Image : 
Reproduction inversée (d’un objet qui se réfléchit) . voir son image dans la glace, 
aussi : reproduction mentale d’une perception, évoquer l’image d’un être . C’est 
une figure qui fait reconnaitre ou évoque une réalité 
D’après lynch : 
Les images diffèrent selon l'échelle - l'idéal étant que des relations existent 
entre les différents niveaux (qu'un immeuble soit reconnaissable de loin 
comme de près) - le point de vue, le moment … L'image se développe à 
partir des grandes voies, puis se modifie lorsque l'environnement devient 
familier (et même alors, on simplifie l'image comme en la caricaturant). 
Mais une certaine continuité de l'image est importante lorsque la ville se 
transforme. 
Plusieurs types sont apparus : 
1- les images se développaient d’abord long 
2 – d’autres commençaient par le tracé d’une ligne de 
contour enveloppe 
3 – d’autres (los Angeles) commençaient par disposer 
un schéma de base à répétition (le quadrillage des 
voies) 
4 – quelques cartes plus rares commençaient par être 
un ensemble de régions adjacentes 
5 – Un petit nombre d’exemples à Boston se 
développaient à partir d’un noyau familier 
(p. 100)
C-1) LES VOIES : 
« C’est le parcours suivit pour aller d’un point à un autre; Voie publique :route, 
chemin, rue appartenant au domaine public et ouvert à la circulation générale. » 
LAROUSSE 
C'est le réseau des voies qui permet d'appréhender la ville et d'en relier les 
éléments : d'où leur importance pour les habitants connaissant assez bien la ville. 
L'imagibilité des voies s'accroît grâce à plusieurs qualités: leur continuité, leur 
direction, leur étalonnage, leur caractère en ligne. Les intersections, importantes 
car là se prennent les décisions d'orientation, doivent être facilement comprises. 
Les voies se particularisent par : 
-Les activités qui les bordent - Leur largeur ou leur étroitesse 
Broadway (los Angeles) Washington Street à Boston
6-Modèle des voies 
D’après Lynch : 
Il faut une hiérarchie visuelle : les voies importantes doivent pouvoir se différencier par leurs qualités particulières 
d'activités, revêtements, plantations, façades… Il faut également de la clarté visuelle : au moyen de la continuité de la 
voie, 
de la clarté directionnelle (sinon l'ambiguïté de l'orientation est déroutante), de l'impression de progression vers une 
destination (par des gradients de pente, de couleurs, de densité de foule…), de l'étalonnage de la voie (par des points de 
repères, des changements de largeur). Alors le trajet prend une signification. D'autres particularités sont importantes, 
telles la largeur du champ visuel, telles les qualités "kinesthésiques", celles qui donnent une impression de mouvement 
(dans un virage ou une montée). Le tracé des intersections, stratégiques, doit être clairement exprimé. (p. 111) 
Voie courbé 
Des gradients de couleur 
ou de texture des 
espaces plantés 
Les longues successions ou les 
courbes progressive qui finissent 
par aboutir à d’importants 
changements de direction 
-une voie droite possède bien entendu 
une direction claire. 
-une rue ayant quelque tournants 
faisant un angle proche de 90 degrés 
-d’une autre dont les nombreux et 
légers virages ne l’empchent pas de 
conserver sa direction de bas
Deux voies parallèles Une grille ayant une certaine uniformité soit directionnelle 
Quadrillage ou Les rectangles: 
un petit nombre d’axes liés 
Formes de fuseaux: les croix à un ,deux ou trois croisillons ensemble
Le state house à 
Beacon 
Hil Boston 
- La végétations qui la borde 
Le 
Commonwealth 
avenue, Boston 
- clôture visuelle 
- Les activités qui les bordent..
LEUR DIRECTION : 
Les voies peuvent avoir une qualité directionnelle qui permette de distinguer 
facilement le long de l’axe de la voie la pente, des gradients d'intensité d'utilisation 
ou d'ancienneté, un bâtiment typique d'un côté, etc. permettent de se rendre 
compte de la direction qu'on a prise. Il est important aussi que les extrémités 
(l'origine et la destination) soient nettes, par exemple grâce à la présence d'un 
bâtiment dans l'axe visuel. C'est la clôture visuelle. 
Une voie à Londres La State House à Bacons Hill (Boston)
C-3) LES QUARTIERS 
« secteur aux limites plus ou moins définies d'une agglomération ex: un quartier 
populaire » LAROUSSE 
Les quartiers sont les zones relativement étendues de la ville, et qui ont une qualité 
interne. On peut les reconnaître de l’intérieur, et parfois s’en servir comme référence 
externe. Un quartier est déterminé par l’existence de 
plusieurs caractères distinctifs relevant du type de bâti, de décoration, d’activités, de 
classes sociales et de « races » des différents quartiers qui constituent l’élément 
fondamental de l’image de la ville, suppléant l’absence de clarté de la voirie et assurant le 
bien être des gens. 
Bunker Hill a Los Angeles. C h a r l e s s t reet
C-4) LES NOEUDS : 
« Endroit où se croisent plusieurs voies de communication » LAROUSSE 
Se sont des jonctions de voies où l’on doit prendre des décisions (de direction 
notamment, mais aussi de mode de transport : ainsi les stations de métro, les gares 
sont des noeuds), contrainte qui rend les voyageurs plus attentifs ( et donc plus 
sensibles à ce qui est placé là). 
La force de l’impression visuelle faite par les noeuds dépend de la vigueur de leur 
forme, de la clarté des liaisons entre les différentes voies et de la particularité des 
bâtiments qui sont là . 
Journal Square à 
Jersey City
C-5) LES POINTS DE REPÈRE: 
« Point déterminé qui permet de s’orienter » LAROUSSE 
Ce sont des différences simples, qui permettent aux habitués de la ville de se 
guider. Ils se présentent en « grappes »,un détail clé en faisant anticiper un 
autre :la reconnaissance de ces indications assure efficacité fonctionnelle( on se 
repère) et sécurité émotionnelle(on est rassuré.) 
La singularité d’un point de repère est donné par une forme claire ,un contraste 
avec l’arrière plan ( le point de repaire est propre dans une vile sale, neuf dans 
une villes ancienne …etc.),une localisation qui ressort(à cause de la grande 
taille ,du contraste local :un bâtiment en retrait par exemple) 
Le Civic Center
Cependant , un soin particulier doit être apporté à explique les intersection 
compliquées des systèmes moderne de voies . C’est-à-dire la structure de voies 
doit avoir certaine simplicité de forme pour produire une image claire . 
L’image des voies peut aussi consister , non pas en un schéma spécifique groupant 
certains éléments individualisés , mais plutôt en un réseau qui explique les relations 
Caractéristiques qui lient toutes les voies de l’ensemble , sous en identifier aucune 
en particulier . 
L’image devient plus nette si toutes les voies ayant typologiquement la même 
direction 
ou le même orientation . 
La dernière façon d’organiser une voie ou un ensemble de voies qui prend de plus 
en 
plus d’importance dans un monde ou les distances franchies sont grandes et les 
vitesses élevées .on l’appel : « mélodique ». 
Les événements et les caractéristiques répartis le long de la voie: points de repère , 
les modifications de l’espace , l’impressions dynamiques peuvent être organisés 
suivant une ligne mélodique . 
Si l’image composant une mélodie d’ensemble plutôt qu'une séquence de points 
séparés , elle serait probablement plus globale . 
De cette façon cette techniques offre de riches possibilités pour développer et 
expérimenter les composition de la ville .
CONCLUSION : 
Les résultats de Lynch ont été mis en application globalement dans 
des opérations de planification de ville ces dernières années. Si une 
nouvelle ville est formée, ou celles existantes sont encore développées, les 
résidants ont tiré bénéfice de l'utilisation des éléments imagibilité de ville 
et de la forme plus claire. 
Lynch insiste sur l’importance des contrastes à l’intérieur d’une 
ville pour mettre en valeur un élément qui fait sa beauté et sa richesse, que 
ce soit une voie commerciale, une pièce d’architecture ancienne, un 
espace vert, un édifice important. Selon sa 
thèse, l’urbanisme peut interférer dans la transformation de l’image 
d’une ville, mais celle-ci dépend d’abord du comportement et des 
perceptions d’une multitude d’individus. 
Cette approche sensorielle est très importante est vivement 
praticable. Que diriez-vous d'une ville qui tient compte d'une perception 
plus facile et des cartes mentales plus précises pour l'habitant de ville ?
Merci pour votre 
attention

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  • 1. Université Mohamed khaider à Biskra Faculté de sciences et technologie Département d’Architecture Master d’option Projet urbain Dirigé par : P.D : Hafasi Abed Kader Partagé par : -Alalei Amina - Maddioui Fatima - Alia Abd elouareth - Arigue Noureddine Année scolaire : 2013/2014
  • 2. PLAN DE TRAVAILLE 1-Présentation de l’approche de KEVIN LYNCH. 2- Relation entre les éléments 3- Image changeante 4- La qualité de l'image 5- La forme de la ville 6- Modeler des voies
  • 3. 1-PRÉSENTATION DE L’APPROCHE DE KEVIN LYNCH Introduction La ville est un espace socio physique très complexe. On a besoin d’appuis afin de lire et comprendre la ville, à travers une analyse urbaine , en vue d’une intervention (Planification urbaine; Projection « urbanisme opérationnel »; Dessin urbain « projet ponctuel »). Pour effectuer cette analyse on fait appel à une méthodologie d’approche, afin d’identifier et évaluer les composantes physiques et humaines. Il existe différentes approches , chacune se base sur un ensemble de concepts , on cite l’approche sensorielle. Pour comprendre cette approche, nous allons nous référer à l’étude menée par Kevin LYNCH dans son ouvrage L’Image de la cité
  • 4. Kevin LYNCH Qui est Kevin LYNCH ? Hormis la recherche et l'enseignement, Lynch était conseiller à l'état au centre médical de Rhodes Island, Nouvelle Angleterre, et d'autres organismes. Dans toute sa carrière exceptionnelle de Lynch, il a produit sept livres dont « l’image de la cité », « voir et planifier ». La démarche de Lynch : Dans les années 60 et 70, comme réaction aux impacts destructifs du Modernisme sur les villes américaines et la vie urbaine, Kevin Lynch et autres ont critiqué la perte de dimension humaine dans les villes modernes et ont essayé de les rendre lisibles de nouveau
  • 5. SES OUVRAGES : - l'image de la ville: Dans son travail le plus célèbre, l'image de la ville (1960) Lynch décrit une étude de cinq ans où il traite l’apparence des villes, de son importance éventuelle et des possibilités de la modifier Dans son expérimentation, il a employé Los Angeles, Boston, et Jersey comme cas d’étude. S’appuyant sur des études d’anthropologie et de psychologie, Kevin Lynch postule que la Capacité des citadins à se former une image mentale partagée relativement forte de leur ville (« imagibilité » ou « imageability ») devrait être un critère fondamental de l’urbanisme. Une image forte permet à la fois aux gens de s’orienter facilement, d’apprécier l'esthétique des lieux, de forger un sentiment d’appartenance et même de consolider des croyances ou une vision du monde. Pour comprendre ce langage de la forme des villes, Lynch a analysé en détail les forces et les faiblesses de Boston, Jersey City et Los Angeles au moyen d’entrevues avec des citadins à qui on demandait de dessiner des plans de leur ville, de s’exprimer sur ce qu’ils en ressentent et de transmettre des descriptions de leurs itinéraires quotidiens.
  • 6. D’APRÈS L’ÉTUDE DE LYNCH, NOUS PROPOSONS D’ABORDER LES TROIS POINTS SUIVANTS AFIN DE COMPRENDRE NOTRE APPROCHE: L’image de l’environnement. Les trois villes. Les éléments de la structure urbaine
  • 7. A) L’IMAGE DE L’ENVIRONNEMENT. Chaque individu se fait une image de la ville dans la quelle il vit, différentes les unes des autres, l’image n’est pas chose banale (environnement urbain admirable et ravissant). Trouver un fond commun d’éléments et de relations de ces images peut aider l’urbaniste à améliorer celle-ci.  Lisibilité.  Imagibilité.  Structure et identité. A-1) LA LISIBILITÉ PHYSIQUE : C’est la clarté apparente ou lisibilité du paysage urbain, et la facilité d’identifier les éléments de la ville, de les structurer en un schéma cohérent. Cette clarté permet de s’orienter, grâce aux indications sensorielles et aux souvenirs assurant ainsi la sécurité émotive de ses habitants
  • 8. A-2) IMAGIBILITÉ: C’est la qualité d’un objet qui provoque de fortes images chez n’importe quel observateur. Une ville ayant une forte imagibilité (apparence, visibilité ou lisibilité) grâce a la continuité de sa structure et la clarté de ses éléments, apparaît comme bien former, distinct remarquable. Elle incite l’oeil et l’oreille a augmenté leur attention et leur participation. On peut renforce l’image en utilisant des moyens symbolique (les cartes), exercer l’observateur a mieux percevoir la réalité…. agir sur la forme de l’environnement A-3) STRUCTURE, IDENTITÉ ET SIGNIFICATION: Les trois composants de l’image mentale consiste en : son identité (ce qui fait qu’on la reconnaît),sa structure (la relation spatiale de l’objet avec l’observateur),sa signification pratique ou émotive (la signification d’une ville étant très diverses, il vaut mieux la laisser se développer sans la guider). L’image qui sert à orienter doit être claire, complète (permettant ainsi des choix différents d’actions.), ouverte (s’adaptant aux individus) et communicable
  • 9. * Lynch a cherché à déterminer la lisibilité d'endroit en administrant une expérience, qui s'est composée des enquêtes de questionnaire, et des entrevues. L'entrevue qui a accompagné l'aperçu a inclus des demandes des descriptions de la ville, avec les cartes de croquis (un schéma de leur carte mentale), et une description d'un voyage imaginaire par la ville. B) LES TROIS VILLES. (LOS ANGELES, BOSTON, ET VILLE DU JERSEY) Pour comprendre le rôle que jouent les images de l’environnement dans notre vie en ville, le travail de l'auteur a consisté à comparer l'image collective de trois villes, élaborée par des entretiens, à la réalité des formes urbaines, déterminées par enquête sur le terrain, pour en dégager quelques principes de composition urbaine. C) LES ÉLÉMENTS DE LA STRUCTURE URBAINE . Notre attention porte sur le rôle de la forme dans l'imagibilité d'une ville, même si l'imagibilité peut être influencée par la signification, la fonction, l'histoire du quartier... Les formes physiques d'une ville peuvent être classées en cinq éléments :  Les voies.  Les limites.  Les quartiers.  Les noeuds.  Les points de repère.
  • 10. 4-La qualité d’image D’après Larousse : Qualité : Manière d’être caractéristique, ce qui donne une certaine valeur (s’oppose à quantité), produit de bonne qualité . Caractère moral positif D’après lynch : Une image forte est une image riche de détails et de sensations concrètes, offrant une structure complète et continue : c'est-à-dire que toutes les parties de la ville sont fermement et clairement liées, rendant les déplacements faciles et libres (alors qu'au début, le manque de connaissances précises de la ville rend l'image décousue). Par exemples les habitants de Boston révèle certaines autres différences par la densité relative …..c’est-à-dire la quantité de détails qu’elles contiennent . (p.102)
  • 11. 5- La forme de la ville D’après Larousse : La forme : Manière dont une notion un phénomène se présente . Les différents formes de la vie D’après lynch : La forme d'une ville doit rester partiellement non engagée, non spécialisée, afin de laisser aux citadins la possibilité de lui insuffler leurs propres significations. Cependant, l'environnement doit être organisé de manière visible et reconnaissable, comme c'est le cas à Florence, grâce à l'évidence de son passé, à la vue sur les collines de Toscane, au repère central de la coupole. S'il est rare de trouver des villes entièrement douées d'imagibilité (à cause de leurs périphéries informes), certains lieux naturels donnent une impression de forte localité à grande échelle. (p. 106)
  • 12. 2- Relation entre les éléments D’après Larousse : Relation : Rapport de dépendance. Relation de cause à effet aussi, lien de dépendance ou d’influence réciproque Elément : Chacune des choses dont la réunion forme un tout .un des objets qui constituent un ensemble D’après lynch : Les différents éléments peuvent se renforcer ou se détruire (par exemple une grande rue désarticule un quartier en le transperçant) , mais tous agissent ensemble pour produire une image, à l'échelle du quartier en général. Les exemples qui proposé à l’auteur sont : Boston Copley Square Scollay Square Dock Square (p. 97)
  • 13. 3- L’image changeante D’après Larousse : Changeant : Qui est sujet à changer et dont l’aspect la couleur change suivant la lumière Image : Reproduction inversée (d’un objet qui se réfléchit) . voir son image dans la glace, aussi : reproduction mentale d’une perception, évoquer l’image d’un être . C’est une figure qui fait reconnaitre ou évoque une réalité D’après lynch : Les images diffèrent selon l'échelle - l'idéal étant que des relations existent entre les différents niveaux (qu'un immeuble soit reconnaissable de loin comme de près) - le point de vue, le moment … L'image se développe à partir des grandes voies, puis se modifie lorsque l'environnement devient familier (et même alors, on simplifie l'image comme en la caricaturant). Mais une certaine continuité de l'image est importante lorsque la ville se transforme. Plusieurs types sont apparus : 1- les images se développaient d’abord long 2 – d’autres commençaient par le tracé d’une ligne de contour enveloppe 3 – d’autres (los Angeles) commençaient par disposer un schéma de base à répétition (le quadrillage des voies) 4 – quelques cartes plus rares commençaient par être un ensemble de régions adjacentes 5 – Un petit nombre d’exemples à Boston se développaient à partir d’un noyau familier (p. 100)
  • 14. C-1) LES VOIES : « C’est le parcours suivit pour aller d’un point à un autre; Voie publique :route, chemin, rue appartenant au domaine public et ouvert à la circulation générale. » LAROUSSE C'est le réseau des voies qui permet d'appréhender la ville et d'en relier les éléments : d'où leur importance pour les habitants connaissant assez bien la ville. L'imagibilité des voies s'accroît grâce à plusieurs qualités: leur continuité, leur direction, leur étalonnage, leur caractère en ligne. Les intersections, importantes car là se prennent les décisions d'orientation, doivent être facilement comprises. Les voies se particularisent par : -Les activités qui les bordent - Leur largeur ou leur étroitesse Broadway (los Angeles) Washington Street à Boston
  • 15. 6-Modèle des voies D’après Lynch : Il faut une hiérarchie visuelle : les voies importantes doivent pouvoir se différencier par leurs qualités particulières d'activités, revêtements, plantations, façades… Il faut également de la clarté visuelle : au moyen de la continuité de la voie, de la clarté directionnelle (sinon l'ambiguïté de l'orientation est déroutante), de l'impression de progression vers une destination (par des gradients de pente, de couleurs, de densité de foule…), de l'étalonnage de la voie (par des points de repères, des changements de largeur). Alors le trajet prend une signification. D'autres particularités sont importantes, telles la largeur du champ visuel, telles les qualités "kinesthésiques", celles qui donnent une impression de mouvement (dans un virage ou une montée). Le tracé des intersections, stratégiques, doit être clairement exprimé. (p. 111) Voie courbé Des gradients de couleur ou de texture des espaces plantés Les longues successions ou les courbes progressive qui finissent par aboutir à d’importants changements de direction -une voie droite possède bien entendu une direction claire. -une rue ayant quelque tournants faisant un angle proche de 90 degrés -d’une autre dont les nombreux et légers virages ne l’empchent pas de conserver sa direction de bas
  • 16. Deux voies parallèles Une grille ayant une certaine uniformité soit directionnelle Quadrillage ou Les rectangles: un petit nombre d’axes liés Formes de fuseaux: les croix à un ,deux ou trois croisillons ensemble
  • 17. Le state house à Beacon Hil Boston - La végétations qui la borde Le Commonwealth avenue, Boston - clôture visuelle - Les activités qui les bordent..
  • 18. LEUR DIRECTION : Les voies peuvent avoir une qualité directionnelle qui permette de distinguer facilement le long de l’axe de la voie la pente, des gradients d'intensité d'utilisation ou d'ancienneté, un bâtiment typique d'un côté, etc. permettent de se rendre compte de la direction qu'on a prise. Il est important aussi que les extrémités (l'origine et la destination) soient nettes, par exemple grâce à la présence d'un bâtiment dans l'axe visuel. C'est la clôture visuelle. Une voie à Londres La State House à Bacons Hill (Boston)
  • 19. C-3) LES QUARTIERS « secteur aux limites plus ou moins définies d'une agglomération ex: un quartier populaire » LAROUSSE Les quartiers sont les zones relativement étendues de la ville, et qui ont une qualité interne. On peut les reconnaître de l’intérieur, et parfois s’en servir comme référence externe. Un quartier est déterminé par l’existence de plusieurs caractères distinctifs relevant du type de bâti, de décoration, d’activités, de classes sociales et de « races » des différents quartiers qui constituent l’élément fondamental de l’image de la ville, suppléant l’absence de clarté de la voirie et assurant le bien être des gens. Bunker Hill a Los Angeles. C h a r l e s s t reet
  • 20. C-4) LES NOEUDS : « Endroit où se croisent plusieurs voies de communication » LAROUSSE Se sont des jonctions de voies où l’on doit prendre des décisions (de direction notamment, mais aussi de mode de transport : ainsi les stations de métro, les gares sont des noeuds), contrainte qui rend les voyageurs plus attentifs ( et donc plus sensibles à ce qui est placé là). La force de l’impression visuelle faite par les noeuds dépend de la vigueur de leur forme, de la clarté des liaisons entre les différentes voies et de la particularité des bâtiments qui sont là . Journal Square à Jersey City
  • 21. C-5) LES POINTS DE REPÈRE: « Point déterminé qui permet de s’orienter » LAROUSSE Ce sont des différences simples, qui permettent aux habitués de la ville de se guider. Ils se présentent en « grappes »,un détail clé en faisant anticiper un autre :la reconnaissance de ces indications assure efficacité fonctionnelle( on se repère) et sécurité émotionnelle(on est rassuré.) La singularité d’un point de repère est donné par une forme claire ,un contraste avec l’arrière plan ( le point de repaire est propre dans une vile sale, neuf dans une villes ancienne …etc.),une localisation qui ressort(à cause de la grande taille ,du contraste local :un bâtiment en retrait par exemple) Le Civic Center
  • 22. Cependant , un soin particulier doit être apporté à explique les intersection compliquées des systèmes moderne de voies . C’est-à-dire la structure de voies doit avoir certaine simplicité de forme pour produire une image claire . L’image des voies peut aussi consister , non pas en un schéma spécifique groupant certains éléments individualisés , mais plutôt en un réseau qui explique les relations Caractéristiques qui lient toutes les voies de l’ensemble , sous en identifier aucune en particulier . L’image devient plus nette si toutes les voies ayant typologiquement la même direction ou le même orientation . La dernière façon d’organiser une voie ou un ensemble de voies qui prend de plus en plus d’importance dans un monde ou les distances franchies sont grandes et les vitesses élevées .on l’appel : « mélodique ». Les événements et les caractéristiques répartis le long de la voie: points de repère , les modifications de l’espace , l’impressions dynamiques peuvent être organisés suivant une ligne mélodique . Si l’image composant une mélodie d’ensemble plutôt qu'une séquence de points séparés , elle serait probablement plus globale . De cette façon cette techniques offre de riches possibilités pour développer et expérimenter les composition de la ville .
  • 23. CONCLUSION : Les résultats de Lynch ont été mis en application globalement dans des opérations de planification de ville ces dernières années. Si une nouvelle ville est formée, ou celles existantes sont encore développées, les résidants ont tiré bénéfice de l'utilisation des éléments imagibilité de ville et de la forme plus claire. Lynch insiste sur l’importance des contrastes à l’intérieur d’une ville pour mettre en valeur un élément qui fait sa beauté et sa richesse, que ce soit une voie commerciale, une pièce d’architecture ancienne, un espace vert, un édifice important. Selon sa thèse, l’urbanisme peut interférer dans la transformation de l’image d’une ville, mais celle-ci dépend d’abord du comportement et des perceptions d’une multitude d’individus. Cette approche sensorielle est très importante est vivement praticable. Que diriez-vous d'une ville qui tient compte d'une perception plus facile et des cartes mentales plus précises pour l'habitant de ville ?
  • 24. Merci pour votre attention