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Forcer la réflexion et provoquer le changement pour insuffler la différentiation
1. Forcer
la
réflexion
et
provoquer
le
changement
pour
insuffler
la
différentiation
(V.
MAINJOT)
Je
vous
invite
à
lire
un
article
récent
de
Fred
Colantonio
que
je
j’ai
particulièrement
apprécié.
Il
traite
du
«
piège
du
conformisme
»
et
est
disponible
à
cette
adresse
:
http://linkd.in/1tdnjl4.
J’aimerais
brièvement
réagir
à
celui-‐ci
car
je
suis
intimement
convaincu
que
trop
d’organisations
(entreprises,
administrations,
partis
politiques,
etc.)
sont
déjà
tombées
dans
ce
piège
et,
pire,
semblent
ne
montrer
aucune
volonté
d’en
sortir.
Je
pense
que
la
pérennité
de
nombreuses
organisations
est
menacée
en
raison
de
leur
vision
tronquée
du
«
connu
».
Il
n’y
a
rien
de
plus
irritant
que
d’entendre
un
manager
argumenter
une
décision
à
l’aide
d’un
«
parce
qu’on
a
toujours
fait
cela
comme
cela
»
!
Limbique
1,
préfrontal
0,
bienvenue
chez
les
singes.
Il
est
de
notre
devoir
de
refuser
les
«
dogmes
»
et
de
forcer
continuellement
notre
réflexion.
S’il
y
a
bien
une
question
immuable
à
se
poser,
c’est
la
suivante
:
«
quels
sont
les
éléments
factuels
qui,
à
l’époque,
nous
(ou
les)
ont
poussé
à
prendre
cette
décision
?
».
Cette
simple
question
invite
à
revisiter
rapidement
tout
un
problème,
a
priori,
jugé
connu.
A
priori
connu,
car
les
données
d’un
problème
évoluent
inévitablement
avec
la
mutation
de
son
environnement.
Et
même
si
par
chance
celles-‐ci
n’ont
pas
changé,
il
est
rare
que
la
solution
optimale
hier
le
soit
toujours
aujourd’hui.
En
effet,
les
moyens
à
la
disposition
des
organisations
évoluent
quotidiennement.
Et
pour
s’en
convaincre,
je
ne
citerai
que
les
évolutions
majeures
dans
des
domaines
tels
que
l’accès
à
l’information
et
les
nouvelles
technologies.
Dès
lors,
il
est
fort
probable
que
la
solution
d’hier
ne
soit
plus
appropriée
au
problème
d’aujourd’hui.
Et
en
être
convaincu
n’est
en
rien
une
critique
ou
un
manque
de
respect
envers
ceux
qui
autrefois
avaient
identifié
cette
solution.
Il
s’agissait
en
effet
certainement
de
celle
qui
répondait
le
mieux
au
problème
de
l’époque.
Afin
de
forcer
le
changement,
nous
devons
donc
revisiter
nos
problèmes.
Favoriser
la
mobilité
en
entreprise
aidera
également
à
porter
un
regard
nouveau
sur
ceux-‐ci.
Plus
qu’une
attitude
compétitive,
nous
devons
également
adopter
une
attitude
combattive!
Choisir
le
terrain
et
les
armes
de
la
bataille
s’avère
être
davantage
une
nécessité
qu’un
luxe.
La
créativité
(«
thinking
outside
the
box
»),
l’attention
(«
situational
awareness
»,
la
veille),
la
sérendipité
et
la
combattivité
sont
des
exemples
d’outils
permettant
de
tendre
plus
facilement
vers
la
différentiation,
l’établissement
d’une
proposition
de
valeur
unique
(USP
–
Unique
Selling
Proposition)
qui
nous
aidera
à
tenir
le
cap.
Gardons
toujours
en
tête
qu’une
organisation
évoluant
moins
vite
que
son
environnement
est
vouée
à
disparaître.
C’est
donc
dans
notre
intérêt
à
tous
de
suivre
notre
environnement
et
de
refuser
en
bloc
le
conformisme.