Stratégies Des Femmes Dans La Lutte Contre La Pauvreté En Zone Urbaine : Cas ...
Qce 15 livret 18 06
1. Cette année nous avons eu la chance d’accueillir deux représentants d’organisations de
producteurs de coton équitable d’Afrique de l’Ouest : Cissé Louka, président du Conseil
d’administration du Mouvement Biologique Malien (MOBIOM) ainsi que Karim Traoré, président
de l’Union Nationale de producteurs
de Coton du Burkina Faso (UNPCB)
et trésorier général adjoint de
l’Association de producteurs de
Coton Africains (AProCA).
Ils nous ont accompagnés pour
une quinzaine d’interventions et
d’animations durant cette quinzaine
du commerce équitable en Bretagne.
Merci encore pour leurs témoignages
sur l’impact du commerce équitable
dans leur vie de chaque jour et leurs
messages d’encouragements et de
remerciements sur nos actions.
BILAN DE LA QUINZAINE DU COMMERCE EQUITABLE
EN BRETAGNE du 9 au 24 Mai 2015
Merci au Conseil régional pour son soutien financier ainsi qu’aux Conseils
départementaux des Côtes d’Armor et d’Ille-et-Vilaine, aux villes de Lanester
et Bruz.
Nous remercions également :
- les collectivités qui ont organisé ou soutenu les différentes manifestations :
Conseils généraux 22 et 35, l’association des Maires d’Ille et Vilaine, villes
de Rennes et Rennes métropole, Saint-Malo, Lanester, Lannion, Paimpol et
Saint-Brieuc
- les entreprises partenaires : Lobodis, Ethiquable, Léa Nature, Filet Bleu,
Groupe Mulliez-Flory
- les partenaires nationaux : Max Havelaar, AFD, Fair(e) un monde équitable,
TDCE, Artisans du Monde
- les collectifs : Commerce équitable des Côtes d’Armor, Ensemble équitable
et la quinzaine d’associations ainsi que 6 lycées qui ont contribué à la réussite
de cette quinzaine.
2. La filière textile est complexe et
difficilement traçable :
g les acteurs de la chaîne (producteurs,
exportateurs, transformateurs,
consommateurs) sont multiples et
géographiquement éloignés.
il existe très peu d’infrastructures de
transformation dans les zones des
producteurs, comme en Afrique de l’Ouest.
Ceux-ci sont dépendants et dépassés face
aux pays mieux équipés et aux acheteurs
internationaux.
Les marques de prêt-à-porter ont souvent
en tête de baisser les coûts de production
à tout prix, avec des conséquences parfois
désastreuses.
Exemple : l’effondrement du Rana Plaza
au Bangladesh en 2012.
Bilan : 1 228 morts.
Plus de la moitié de la main-d’oeuvre
agricole dans les pays en développement
sont des femmes.
Pourtant, elles sont sous-représentées
au sein des organisations de petits
producteurs.
Le + : l’égalité des genres et la
participation des femmes
Grâce à la formation et à l’accès de la
communauté au marché, le commerce
équitable promeut la parité dans la
représentation des coopératives, la
diversification des revenus, l’accès à
l’éducation pour les enfants et notamment
les filles…
g Les femmes ne sont plus seulement
membres des organisations ; elles
y occupent aussi des postes à
responsabilité.
g Regardez les étiquettes et
questionnez-vous sur les prix dérisoires
de nombreux vêtements !
g Informez-vous sur les conditions de
production de vos vêtements sur
http://www.ethique-sur-etiquette.org/
g Entreprises, institutions publiques et
collectivités territoriales : pensez aux
vêtements de travail en coton équitable !
Qui se cache derrière nos vêtements?
La réponse du commerce équitable
Je consomme donc j’agis !
CETTE ANNéE LA FILIèRE COTON
ETAIT A L’HONNEUR
3. LA QUINZAINE DU COMMERCE
EQUITABLE EN BRETAGNE
100 millions de producteurs dont 10 millions en Afrique de l’Ouest
La filière coton Fairtrade Max Havelaar (Afrique de l’ouest et Inde)
g 55.000 producteurs avec 1,5 ha de moyenne
g 23 organisations de producteurs certifiées
g 644.000 euros de prime de développement versées en plus du prix minimum garanti pour améliorer la production
ou pour les besoins sociaux
g 60 % de la production est également certifiée bio, les OGM sont interdits.
Le coton est intégré dans une rotation des cultures avec les autres productions pour la vente et les cultures vivrières
(fonio, maïs, riz, sorgho, sésame)
g 85 % des producteurs de coton d’ Afrique de l’ ouest vivent avec moins d’un dollar et demi par jour.
g 45 768 tonnes de coton produites mais seulement 19328 vendues aux conditions du commerce équitable, soit 42 %.
De ce fait les producteurs ne bénéficient pas pleinement des efforts qu’ils font pour produire de la qualité.
Pourquoi être passé du coton conventionnel au coton bio et équitable ?
Avec le conventionnel
Problèmes de santé :
Louka et karim traitaient avec des pulvérisateurs à dos :
g malades le soir, maladies inconnues des médecins
g poison dans l’eau des rivières que boivent les gens du village (pas de forages)
g malformations chez les bébés, du cheptel mort
Problèmes de revenus : d’endettement, manque d’ équipements sociaux. Cours du coton ne couvrant pas les coûts de
production (prix écrasés par le coton américain ( subventionné)
Endettement, travail des enfants, malnutrition
Pas d’ équipements sociaux : vélos ou motos pour aller à la maternité avec risques pour la mère ou l’enfant
Problème de survie : «quitte à mourir sur place, certains risquent leur vie en tentant une vie meilleure ailleurs »
Avec le bio
g Traitements à base de plantes
g Santé retrouvée, protection de l’environnement
g Les femmes peuvent travailler aux champs
Avec l’équitable
g Cours supérieurs : 0.50 € le kilo au lieu de 0.35, soit 42 % de plus en 2014 (+ prime collective de développement
de 5cts par kg)
g Garantie de prix qui permet de rester producteur et de faire des projets
g Prime de développement pour améliorer la production ou pour les besoins sociaux
g Travail des enfants interdit
Réalisations :
3 écoles (avant, parfois éloignées de 15 kms), maternités, 100 forages pour l’eau
Démocratie : 56 coopératives au Burkina faso, 85 au Mali
Femmes autonomes par rapport à leurs maris
Quelques chiffres sur le coton
Quels enseignements retenir de cette quinzaine du commerce équitable.
Tout d’abord, les témoignages ont montré la cohérence du commerce équitable par rapport aux enjeux sociaux,
environnementaux, de santé, aux problèmes d’émigration.
Un grand merci pour Louka Cissé et karim Traoré qui malgré leurs responsabilités et le travail à l’ exploitation ont fait un effort
important pour être présent pendant 8 jours en Bretagne, avec une quinzaine d’ interventions.
Merci de nous avoir ouvert les yeux sur la dure réalité vécue par des millions de producteurs dans les pays du Sud.
Merci aussi pour la formidable leçon de courage et d’optimisme qu’ils nous ont donné ; jamais ils ne se plaignent, ce qui
compte c’ est d’ avancer, d’ améliorer leur sort. Belle leçon pour nous qui sommes un peu trop dans une ambiance de
morosité, en ne voyant qu’un peu trop le négatif.
Cela doit aussi nous interpeller : au-delà des belles idées, des beaux discours, que faisons nous pour changer concrètement
les choses : il faut bien reconnaître que la quinzaine du commerce équitable a peu mobilisé les citoyens/consommateurs,
les associations de solidarité, peu de collectivités.
Que faisons nous pour changer nos habitudes de consommation, par l’achat, par l’interpellation des responsables de
magasins, des associations, des collectivités.
Le commerce équitable est un moyen très concret de changer les choses
Les témoignages de Karim Traoré (Burkina Faso) et de Louka Cissé ( Mali)
4. Ouest-France IV - 15 Mai 2015
«Prix justes, revenus décents, respect de l’environnement, lien avec l’agriculture biologique,
traçabilité et transparence... Les externalités positives du commerce équitable pour protéger
l’Homme et l’environnement sont nombreuses, indique Marcel Launay. Cette quinzaine est
l’opportunité pour chacun de s’informer, réfléchir et agir pour un monde plus juste.»
Pleins feux sur
le commerce équitable
Trois questions à Marcel Launay,
Président de Bretagne CENS
Commerce équitable, éthique,
solidaire. Comment s’y
retrouver ?
Dans un contexte de
mondialisation et face aux
disparités des échanges, la
solidarité évoque les notions de
réciprocité et d’interdépendance
entre producteurs et
consommateurs du Sud et du
Nord. L’éthique fait notamment
référence au respect des droits
sociaux, à la responsabilité
sociale des entreprises. En ce
sens, le commerce équitable
peut donc être considéré comme
éthique et solidaire.
Pourquoi avoir retenu la transition écologique et sociale comme thème cette année ?
Avec l’année européenne du développement et la conférence climat en décembre, à Paris, il
était important de rappeler qu’avec ses volets économiques, sociaux et environnementaux,
le commerce équitable apporte des réponses concrètes. Au lieu d’être obligé de migrer
vers les villes sans espoir de trouver du travail, le commerce équitable permet un
développement autonome, grâce à des prix justes et des revenus décents.
5. SAINT LAURENT DE BEGARD
Palacret :
un après-midi consacré au Commerce équitable
Ouest-France - 18 Mai 2015
Le Collectif départemental du commerce équitable, composé d’Artisans du monde, Bretagne
commerce équitable Nord-Sud, Biocoop, la Gambille, Voisins de paniers, Lobodis, Résia, La
Maison de la Bio 22, Rich’ Ess, l’Inspection académique des Côtes-d’Armor et le Département,
a obtenu, pour la deuxième fois consécutive, le titre de territoire de commerce équitable.
Pour la Quinzaine du commerce équitable, une rencontre-débat a été organisée entre Louka
Cissé, président du conseil d’administration de la coopérative Mobium et producteur de coton
bio équitable au Mali, et Dominique Albert, de la société L Chanvre et productrice de chanvre
basée à Gouarec. Ils ont pu échanger sur les nombreux point communs de leur démarche, les
difficultés rencontrées dans la production et la distribution de leurs produits, et les possibilités
de développement dans chaque filière.
Le centre de ressources a accueilli les visiteurs pour une dégustation de nombreux produits
équitables, gâteaux, chocolat, café, etc.
6. SAINT-MALO
Exposition-vente de produits équitables proposée par Artisans du Monde et dégustation de
produits issus du commerce équitable animée par Bretagne CENS, à la mairie annexe de Paramé,
place Georges-Coudray.
Une conférence organisée en partenariat avec Bretagne CENS et la participation de deux
représentants de producteurs de coton africains.
Plusieurs stands proposent à la vente des produits alimentaires, bio pour la plupart, des produits
artisanaux fabriqués et commercialisés dans le respect du commerce équitable et permettant
aux producteurs une vie décente.
La conférence de Stop Tafta sur le Traité transatlantique du commerce international, dénonçant
le fait que les intérêts économiques vont prendre le dessus sur le droit des peuples, a réuni une
quinzaine de personnes.
6 j’ose, association créée il y a un an pour favoriser les initiatives locales, a présenté, avec
son animatrice Catherine Daniel, la cuisine alternative. « Il faut apprendre à transformer les
produits pour les manger sous une autre forme et remplacer ce que l’on achète tout fait dans les
supermarchés, explique-t-elle. C’est cela la cuisine alternative. »
Mieux connaître le commerce équitable
Extrait Ouest-France Saint-Malo - 17 Mai 2015
7. SAINT BRIEUC
Profitant de la quinzaine du commerce équitable, le lycée Jean-Moulin organisait, lundi, une
conférence avec les associations Bretagne commerce équitable nord sud (Bretagne CENS -
Rennes) et Artisans du Monde, qui avaient convié deux producteurs de coton bio équitable.
Qu’ils préparent un CAP vente, un BTS développement et animations des territoires ruraux
ou qu’ils soient en première année Métiers de la mode, les élèves conviés à participer
à l’échange avec les associations et les producteurs, avaient tous un intérêt précis à
s’intéresser à la filière. Aussi, le débat a-t-il été particulièrement fourni.
Expliquer la réalité du métier aux élèves
« Quand il y a de la pluie, tout ce poison-là va dans l’eau, les rivières, les fleuves, la
mer...« : avant, le Malien Louka Cissé produisait le coton de manière conventionnelle.
Il ne regrette pas d’avoir changé de façon de produire après avoir eu des problèmes
de santé. C’est pourquoi, il a su trouver les arguments et expliquer son choix devant
les étudiants, « Quand tu fais du coton de façon conventionnelle, tu as beaucoup
de dettes pour payer les produits. Avec le coton bio équitable, c’est toi qui donnes
tes efforts. »
Lycée Jean-Moulin. La filière coton équitable à l’étude.
Les associations Artisans du Monde
et Bretagne Cens ont lancé le débat
du commerce équitable,
au lycée Jean-Moulin,
avec le producteur de coton malien,
Louka Cissé.
Télégramme 21 mai 2015
8. Le lundi 18 mai 2015
à 18h30 Avril2015–A-PDEV-0415-002-Créditphoto:Lamare
Ille-et-Vilaine, la vie à taille humaine
a Noir coton
de Julien Despres et Jérôme Polidor
5 Un film
5 Un débat avec
a Un producteur de coton d’Afrique
de l’Ouest et un producteur local
Animation : Pierre Moyon,
Ouest-France
Maison de l’économie
sociale et solidaire
15, rue Martenot à Rennes
Entrée libre
Ciné-débat
Commerce équitable, une réponse
aux enjeux de développement
RENNES
Le film «Noir coton» a illustré les dégâts environnementaux
et sociaux pour les producteurs de coton avec la pression
sur les prix et les façons de produire.
Le débat avec les producteurs de coton et la représentante
d’une AMAP illustre les mêmes valeurs, volontés et
préoccupations : produire en respectant la nature et les
consommateurs grâce à des produits bons pour la santé, et
vivre tout simplement de leur travail. L’exemple du coton était
particulièrement frappant avec les conséquences graves
pour les producteurs mais aussi pour le consommateur (des
allergies signalées avec le port de jeans...)
Après le débat nous avonsdégusté des produits du commerce
équitable.
Soirée apéro-débat
9. LANESTER
Le commerce équitable expliqué aux lycéens.
Ouest-France Lanester 20 mai 2015
Deux classes de première S (71 élèves)
du lycée Jean-Macé ont bénéficié de
la présence de deux producteurs de
cotons africains, à la salle Tam Tam de la
médiathèque.
Invités par les partenaires de la quinzaine
du commerce équitable, Karim Traoré,
président de l’Union nationale des
producteurs de coton du Burkina Faso,
et Cissé Louko, président du conseil
d’administration du mouvement Malien
Mobion, ont détaillé les différentes
cultures de coton bio-équitable dans leurs
pays respectifs : « Pour le Mali, nous
produisons actuellement environ 580 t
de coton bio-équitable, pour 10 000 producteurs, et 10 100 t pour 350 000 exploitations au
Burkina Faso, expliquent-ils. Nous tentons ainsi d’obtenir une juste répartition des pouvoirs
entre les producteurs, les revendeurs et les transformateurs. »
P’tit déjeuner au self
Dégustation de produits
issus du commerce équitable
à la Biocoop les 7 épis
Lecommerceéquitable?Laquinzaineducommerce
équitable se mobilise pour la consommation
responsable et la solidarité internationale. Un
système d’échange dont l’objectif est de parvenir à
uneplusgrandeéquitédanslecommercemondial.Il
repose sur un principe qui garantit aux producteurs,
l’accès au marché, une juste rémunération et un
développement autonome. Aux consommateurs, il
offre des produits respectueux de l’homme et de
l’environnement. Sa démarche consiste à utiliser le
Ouest-France Lanester 14 mai 2015
commerce comme un levier de développement et de réduction des inégalités, en veillant à la
juste rétribution des producteurs.
Partenaire de l’événement pour la deuxième fois, le lycée Jean-Macé a misé sur la nouveauté en
proposant à 240 élèves de seconde un petit-déjeuner servi au self.
Pour ce faire, il a été fait appel aux producteurs locaux, pain aux céréales, pain maïs, confiture,
yaourt et jus d’orange bio, jambon pays... ont été servis. « C’est un travail d’équipe, un travail
sur le fond aussi avec les élèves, explique le proviseur,
Monique L’Hour. Ce matin, nous avons privilégié les circuits
courts et la diversité des aliments proposés. »
10. LANESTER
Ouest-France Lanester 23 mai 2015
Une quarantaine de
résidentsdufoyerlogement
Aragon ont profité d’une
animation originale, jeudi
après-midi. Accueillis par
René Laot, qui représentait
Bretagne CENS
(Commerce équitable
Nord-Sud), ils ont bénéficié
de ses explications sur le
commerce équitable, et ont
goûté avec des produits
issus de ce commerce.
Goûter musical et équitable au foyer Aragon
Un agronome devant une salle comble
Télégramme 25 mai 2015
Une conférence était proposée, à la salle Tam-tam de la médiathèque. La salle était comble
pour l’accueil de Marc Dufumier, agronome, enseignant-chercheur à la chaire d’agriculture
comparée et de développement agricole à AgroParisTech. Il est intervenu sur la manière de
rendre le commerce plus équitable. « Il faut produire moins et mieux, en s’orientant vers le
bio et il faut faire en sorte de ne pas concurrencer les paysans des pays Nord-Sud, qui
sont abreuvés par nos excédents agricoles », a-t-il dit.
L’après-midi a été animée musicalement par le groupe d’accordéonistes diatoniques de
l’association Korollerien ar Skorv, qui ont joué différents airs folkloriques.
11. PONTIVY
Deux producteurs équitables d’Afrique
au lycée du Gros-Chêne
Ouest-France Pontivy 23 mai 2015
Deux producteurs de coton venu du
MalietduBurkinaFaso,encoopération
avec l’association Bretagne-Cens,
pendant la semaine du commerce
équitable.
Près de cent vingt élèves et
professeurs, de la seconde aux BTS,
ont assisté à la conférence. Durant
près de deux heures, Karim Traoré, du
village d’Ouarkoyé au Burkina Faso,
et Cissé Lesuka, du village Komé au
Mali, ont expliqué leur choix de production de
coton biologique et équitable qu’ils ont opposé
à la production conventionnelle.
« En Afrique, les traitements du coton ont
lieu sans protection et les prix du coton
sont décidés à New-York. Les producteurs
sont très seuls, peuvent tomber gravement
malades, polluer les sols et se ruiner si le
cours de coton s’effondre», explique Karim
Traoré, qui a connu lui-même cette situation
avant 2006.
« Produire bio et équitable, c’est produire plus sain et plus juste pour le producteur, le
consommateur et l’environnement. Les producteurs collaborent pour améliorer leur vie
et une partie des bénéfices est reversée pour la construction de dispensaires, d’écoles et
de lieux de stockage des récoltes. Nous sommes ainsi plus heureux et en bonne santé »,
a déclaré, enthousiaste, Cissé Lesuka.
12. PAIMPOL
Place au commerce équitable avec deux producteurs
de coton africains invités de Bretagne CENS
Lors d’un brunch, deux professionnels africains du coton bio
parlent du commerce équitable.
La quinzaine du commerce équitable a débuté dans le
département des Côtes-d’Armor et Paimpol y participe.
Pour la deuxième année, le comité catholique contre la
faim et pour le développement Terre solidaire organise une
sensibilisation qui aura lieu ce mercredi, de 14 h à 17 h, place
de la République. « Aider le commerce équitable rejoint
notre thématique d’aide et de solidarité, résume Paul Hervé.
Sensibiliser et inviter la population à acheter des produits
issusducommerceéquitable,c’estunmoyensimpled’aider
les populations. À l’inverse, notre gaspillage provoque
souvent le malheur des pays pauvres. »
Avec le soutien bénévole de la Biocoop, Terre solidaire proposera un brunch sous la forme d’une
dégustation gratuite de produits issus du commerce équitable : café, chocolat, fruits...
À 15 h, la sensibilisation se poursuivra en compagnie d’un producteur de coton bio et d’un
responsable d’une coopérative agricole en Afrique de l’Ouest. Avant de poursuivre leur périple
par Lannion, le lendemain, le Malien Luc Cissé et le Burkinabé Karim Traoré expliqueront au
public les difficultés auxquelles ils doivent faire face dans leur production de coton bio. Une
production touchée de plein fouet (- 40 %) par la féroce concurrence des États-Unis.
Ouest-France Paimpol 19 mai 2015
L’équitable expliqué aux passants
Un après-midi d’information et de dégustation, mercredi, sur la place de la République. Marcel
Launay, Paul Hervé et Patrick Worthington ont engagé plusieurs conversations avec les passants,
soucieux de savoir si le commerce équitable est vraiment la meilleure façon de faire, notamment
pour les petits producteurs, et si l’argent est géré, lui aussi, de manière équitable. Sur place,
deux producteurs de coton au Mali et au Burkina, Louka Cissé et Karim Traoré, étaient présents
pour donner plus de détails sur leur façon de travailler.
Télégramme Paimpol 22 mai 2015
13. LANNION
Brunch équitable sous les Halles
Dans le cadre de la quinzaine du commerce équitable, l’association bretagne CENS (Commerce
Équitable Nord Sud) organisait son sixième brunch équitable devant les Halles de Lannion.
Deux délégués des coopératives de paysans de l’Afrique de l’Ouest cultivant du coton bio étaient
présents : Karim Traoré, du Burkina-Faso, et Louka Cissé, du Mali. Tous deux ont informé les
passants des difficultés qu’ils rencontrent à vendre leurs récoltes, des impacts positifs et négatifs
de leurs productions mais aussi des bénéfices socio-économiques. Entre les rayons de soleil,
chacun pouvait déguster des produits issus du commerce équitable dans une ambiance festive.
L’école de musique du Trégor s’est chargée de l’animation musicale, et Karim et Louka se sont
initiés aux pas de la danse bretonne.
Télégramme Lannion 22 mai 2015
14. BAIN DE BRETAGNE
La commune a reçu la visite de deux
producteurs de coton bio équitable
d’Afrique de l’ouest, Karim Traoré et
Cissé Louka. La filière vente du lycée
Saint-Yves et l’atelier de torréfaction de
l’Esat (Établissement et service d’aide
par le travail) ont accueilli et recueilli les
témoignages des deux hommes.
Après avoir été accueillis par Monsieur
Yves Thébault, maire de Bain de
Bretagne, les deux producteurs de coton
bio et équitable du mali et du Burkina
Faso , karim Traoré et louka Cissé ont
été reçu au lycée Saint Yves et à l’ atelier
de torréfaction de l’ ESAT Notre Avenir.Ouest-France 23 mai 2015
Deux producteurs africains en visite.
Les bienfaits du coton bio équitable pour le producteur
et le consommateur
« Le coton bio équitable est acheté un peu plus cher au producteur. Ce dernier reçoit une prime,
qui permet ainsi d’améliorer les conditions de vie de la population, souligne Cissé Louka. Cet argent
est utilisé pour construire des écoles, des dispensaires, des routes et pour s’équiper en matériel.
Le bio est bon pour l’environnement et pour la santé, pas uniquement celle des consommateurs,
mais aussi celle des producteurs et de leurs familles. »
« Notre coton sert à la fabrication de vêtements. Il est plus cher de quelques centimes par kilo,
mais rien ne justifie, ensuite, son prix de vente excessif. D’autres en profitent. Le problème, c’est
que nous produisons souvent plus que nous ne vendons. Notre coton bio équitable retourne
alors dans le circuit du coton conventionnel, malgré toutes ses certifications et ses normes », se
désole Cissé Louka.
Le président de Bretagne CENS a félicité et remercié les responsables du CAT devenu ESAT et Monsieur Franck
Delalande , directeur général de la société Lobodis « .Ils ont été pionniers en France pour la torréfaction de café
du commerce équitable labellisé Max Havelaar ».il a également remercié tous les militants qui ont fait un travail
acharné pour lancer le mouvement, preuve que chacun peut changer les choses, concrètement par son acte d’
achat.
Des élèves sensibilisés
Le lycée Saint-Yves prépare une soixantaine d’élèves au bac pro vente avec, entre autres, une option commerce
équitable depuis quatre ans. Les élèves réalisent régulièrement des stages à l’étranger, dont le Burkina Faso, afin
de mieux appréhender le circuit, du producteur au consommateur.
« Cette année, ces stages n’ont pu avoir lieu en raison des soulèvements dans la plupart des pays d’Afrique de
l’ouest, commente le responsable de la filière vente, Fabien Lambert. Cette rencontre a pu se faire grâce à divers
organisateurs, tels que Bretagne CENS (Commerce équitable nord sud), la région, Max Havelaar France ou
encore l’AFD (Agence française de développement). Elle permet ainsi aux élèves de mieux réaliser tous les enjeux
du commerce bio équitable.»
Karim Traoré a expliqué que les femmes cultivent le coton « souvent enceintes, allaitant un bébé ou avec
de jeunes enfants à leurs côtés. Lorsqu’elles travaillaient le coton conventionnel, avec des traitements
chimiques, femmes et enfants attrapaient des maladies de la peau, avaient des problèmes respiratoires,
des brûlures, des maux de tête et de ventre. Depuis que nous cultivons le coton bio, tous ces symptômes
ont disparu. »
Karim Traoré a formulé le voeu « que certains d’entre vous se retrouvent un jour parmi les décideurs de
l’Union européenne, du Front monétaire international ou de l’Organisation mondiale du commerce. Grâce
à vos connaissances, votre expérience sur le terrain et nos échanges, vous aurez entre vos mains les vrais
arguments pour défendre les valeurs et tout l’intérêt du commerce bio équitable ».
15. RENNES
Territoire de commerce équitable
Remise du Trophée
Territoire de commerce équitable
au département d’Ille-et-Vilaine
Matinée professionnelle avec les collectivités et les acheteurs publics, portant sur différents thèmes, organisée par le
Conseil général et l’Association des Maires d’Ille-et-Vilaine, en partenariat avec la Ville de Rennes, Rennes métropole,
les acteurs locaux d’Ensemble Équitable avec le soutien de Max Havelaar France, FAIRE(e) un monde équitable,
AFD, TDCE, les représentants de producteurs de coton, et le soutien du Conseil régional.
Les thèmes abordés :
- Achats équitables : pourquoi et comment engager votre collectivité
- Présentation de la filière coton équitable par Huyen Montreau, responsable filière coton de Max Havelaar France
- Témoignage de Loïc Ménard du groupe Mulliez-Flory
- Aspects réglementaires pour les achats publiques et où trouver les produits du commerce équitables ?
- Témoignage de Chantal Brunet, chef du service commande publique du Conseil départemental d’Ille et Vilaine
- Présentation du dispositif «Territoire de commerce équitable», par Mathilde Esnault
- Remise du titre au département d’Ille et Vilaine par la PFCE
Le débat était animé par Anne Chevrel, journaliste. Un brunch équitable clôturait la matinée.
Les quelques collectivités présentent
ont marqué leur intéret pour le
commerce équitable dans le cadre
de leur politique d’achats publiques
responsables, à l’exemple du Conseil
régional et du Conseil général avec
l’achat de vêtements de travail en coton
bio équitable. Les collectivités ont le
pouvoir de faire changer les choses
avec la possibilité de se regrouper pour
mutualiser les commandes.
16. BRUZ
Ouest-France 26 mai 2015
En Bretagne 4 collectivités ont reçu le label
Territoire de commerce équitable :
Conseils généraux 22 et 35, Villes de Bruz et Betton
La remise du label
Territoires de commerce équitable
a été précédée de témoignages
de producteurs de coton,
à l’Eco-domaine de l’étrillet.
Pilotée par Artisans du Monde, Max Havelaar France et la Plate-forme pour le Commerce Equitable,
la campagne « Territoires de commerce équitable » favorise l’engagement des collectivités
territoriales françaises en faveur du commerce équitable. Elle les encourage à initier des actions en
faveur de ce mode de consommation responsable, dont les impacts en matière de développement
dans les pays du Sud sont reconnus (développement économique et social éducation et santé
notamment).
Dans le cadre de la Quinzaine du commerce équitable, Auguste Louapre, le maire de Bruz, a reçu, pour
la Ville, le label Territoires de commerce équitable, au domaine de l’Étrillet, samedi. C’est la deuxième
fois que la commune reçoit ce label, valable deux ans.
Marité Esnault, responsable collectivités au sein de Bretagne Cens (Commerce équitable Nord-Sud),
justifie l’attribution de ce titre : « Votre ville réalise des achats équitables en produits alimentaires destinés
à la cuisine centrale et à l’organisation des diverses manifestations qui y sont organisées. D’autre part,
il existe un conseil local de commerce équitable qui entretient la dynamique déjà engagée. » Pour ce
conseil, un prix spécial est aussi accordé à Bruz.
Un label rare
Marité Esnault a rappelé que seules 1 500 collectivités dans le monde étaient labellisées Territoires de
commerce équitable. « La démarche sur le commerce équitable était déjà engagée avant le début de
notre mandature. Il n’est pas question de la remettre en cause. Elle est louable et nous allons continuer
à la soutenir dans la mesure du possible », indique Auguste Louapre.
Avant cette remise de label, deux représentants de producteurs de coton du Mali et du Burkina Faso ont
apporté leurs témoignages sur le coton biologique produit dans leurs pays. « Le commerce équitable
permet de garantir une juste rémunération aux producteurs et contribue au développement des
infrastructures locales. Mais il fournit des produits de qualité aux consommateurs, notamment ce
coton, qui est bon pour la santé », ont-ils expliqué.