3. La comptabilité est une discipline pratique, consistant
à schématiser, répertorier et enregistrer les données
chiffrées permettant de refléter et de qualifier, pour
un agent ou une entité, aussi bien l'ampleur de son
activité économique que ses conséquences sur
l'inventaire de son patrimoine.
Dans le domaine commercial et administratif cette
discipline est mise en œuvre par le comptable ou
l'agent-comptable, éventuellement assistés
d'experts comptables et de logiciels, bureaux ou
agences spécialisés.
Dans le domaine de l'évaluation, dans le secteur non
marchand (ex : services écosystémiques), on parle
aussi de comptabilité environnementale, voire de
comptabilité universelle (dont en France avec
Michel Veillard)
4. Le bilan est une « photographie » du
patrimoine de l'entreprise qui permet
de réaliser une évaluation d'entreprise,
et plus précisément de savoir après
retraitement (par exemple d'une
optique patrimoniale à celle sur option
de juste valeur pour l'adoption des
normes internationales) combien elle
vaut et si elle est solvable.
Pour les petites entreprises le bilan sert
surtout aux tiers (banques,
administrations...) qui peuvent ainsi
contrôler si l'entreprise est solvable (par
une analyse des ratios ou de la
trésorerie notamment) et pour évaluer
les impôts et taxes dus. Les comptes
annuels (dont le bilan, le compte de
résultat, les annexes...) doivent
obligatoirement être établis à la clôture
de l'exercice (PCG article 123.16 en
France, pour les entreprises dépassant
763 000 € de chiffre d'affaires annuel
pour ventes de biens ou 230 000 €
pour ventes de
5. Le journal en comptabilité est un document comptable obligatoire
listant les opérations d'échanges de l'entreprise avec son
environnement. Il est plutôt rare de n'avoir qu'un seul journal
étant donné le nombre d'écritures comptables à enregistrer et
généralement on parle de journaux puisque pour éviter qu'il ne
soit un « fourre-tout », les entreprises divisent le journal en
plusieurs journaux en fonction de la nature des opérations à
enregistrer (journal des achats et frais, journal des ventes etc.),
journaux qu'on appelle "journaux auxiliaires".
6. Dans le système de la comptabilité en partie
double, chaque événement ayant fait l'objet
d'une écriture au journal est reportée au
Grand livre sous forme d'écriture présentant
une somme associée à un compte au débit
(partie gauche du compte) et à un autre
compte au crédit (partie droite). Le compte
individuel au Grand livre a la forme d’un " T "
; au-dessus de la barre supérieure du T, il
doit porter le numéro du plan comptable
interne et le nom du compte. À gauche sous
la barre s'inscrivent les opérations au débit
du compte, l'une sous l'autre dans l'ordre
chronologique ; à droite, les opérations au
crédit, dans le même ordre. En règle
générale, le compte qui reçoit enregistrée
d'un côté d'un compte en T a donc toujours
sa contrepartie de l'autre côté d'un autre
compte ou de plusieurs comptes, si l'écriture
comporte plusieurs débits ou plusieurs
crédits. Ainsi, sauf erreur de report, la somme
des débits au Grand-Livre est en permanence
égale à la somme des crédits
7. La balance est une aide fondamentale
pour contrôler la comptabilité et donc
le bilan et le compte de résultat.
La balance montre l'état de chaque
compte pour la période. La balance de
fin d'exercice est une synthèse du
bilan. Elle permet de faire le lien
directement des documents financiers à
contrôler avec le logiciel de
comptabilité. Il suffit de pointer les
comptes à contrôler avec le détail de ce
compte (le grand livre) pour pouvoir
s'assurer que les documents
informatiques sont cohérents.
C'est aussi avec la balance qu'il est
possible de contrôler la déclaration de
TVA et de s'assurer de son
enregistrement ainsi que de son
règlement.