1. Prelevents genitaux
Objectifs pedagogiques
1citer 3 types de pathologies infectieuses frequentes chez l’homme
2Citer les principaux agents infectieux impliqués dans les infections genital chez l’homme
3 connaitre les differentes etapes du diagnostic bacteriologique d’une ist
Introduction
Les pathologies génitales infectieuses chez l’homme sont relativement courantes et
correspondent à trois entités nosologiques :
Les ulcérations
Les urétrites
Les infections profondes : prostatites, épididymites, etc…
Il est nécessaire de traiter la (ou les) partenaire(s)
1. .ULCERATIONS
Les ulcérations génitales sont situées sur le gland, le sillon ballano-préputial et plus rarement
sur le penis. Elles peuvent avoir une étiologie virale ou bactérienne.
Comme virus responsible on peut citer le cmv, hsv II
Comme bacterie il s agit du treponeme responsible du chancre syphilitique,des chlamydia
trachomatis serovars L1 ,L2,L3 responsable de la donovanose ou maladie de Nicoloas favre et de
hemophilus ducreyi agent du chancre mou
2. URETRITES
L’urétrite est une inflammation de l’urètre qui se manifeste par un écoulement clair ou
purulent. Elle peut s’accompagner de dysurie, de pollakiurie ou de brûlures mictionnelles. Là
encore,.
Classiquement, on distingue les urétrites gonococciques dues à Neisseria gonorrhoeaeet les
urétrites non gonococciques (UNG) dues à Chlamydia trachomatis et à certains mycoplasmes
(Mycoplasma genitalium, Ureaplasma urealyticum.
3. PROSTATITES, ÉPIDIDYMITES ET ORCHI-ÉPIDIDYMITES
L’étiologie la plus fréquente des prostatites estEscherichia coli, les entérocoques, plus
rarement Pseudomonas aeruginosa.
L’épididymite est l’inflammation de l’épididyme qui peut s’étendre aux testicules constituant
une orchi-épididymite assez souvent observée au cours des oreillons. Le mode de
5. Gardnerellan’est pas le seul germe impliqué dans les vaginoses
(association avec des bactéries anaérobies, Mobiluncus spp).
Une gélose lactosée est utile pour la recherche de divers bacilles à
Gram négatif, en particulier les entérobactéries qui ne seront prises
en considération, dans les urétrites et vaginites, que si ells sont
abondantes, en l’absence d’autres germes. Sur prescription explicite,
d’autres cultures sontmises en oeuvre :
Cultures cellulaires pour l’isolement de Chlamydia trachomatis.
Milieux artificiels enrichis en sérum de veau et en extrait de levure
pour l’isolement et la numér a t i o n de Mycoplasma hominis et de
Ureaplasma urealyticum.
Gélose au sang en anaérobiose dans les endométrites du postpartum,
ou développées sur materiel intra-utérin à la recherche de Prevotella.
Milieux pour mycobactéries dans les endométrites
(rares), les épididymites : Mycobacteriumtuberculosis.
3- Biologie moléculaire
Les techniques d’amplification génique peuvent êtreutilisées, en particulier
pour la recherche deChlamydia à partir des produits pathologiques ou des
urines.De nouvelles techniques se développent pour larecherche des
streptocoques du groupe B ou deNeisseria gonorrhoeae, leur application au
diagnosticclinique reste à valider.
4- Antibiogramme
L’antibiogramme sera systématiquement réalisé dansles infections
endocervicales du haut appareil genital sur les germes pathogènes isolés, sur
les souches degonocoque avec recherche de bêtalactamases.Il n’est pas à
réaliser sur les bactéries colonisant lebas appareil génital en particulier chez
la femme,sauf dans le cas du portage des streptocoques dugroupe B au
cours du troisième trimestre de la grossesseétant donné la possibilité de
prévention desinfections néonatales par une antibioprophylaxiependant
l’accouchement.
5- Conclusion
En dehors des cas où la bactériologie met en evidence un agent pathogène
spécifique en culture pure,l’interprétation des examens des prélèvements
génitauxest toujours difficile, en particulier chez lafemme, du fait de
l’abondance et de la variété de laflore bactérienne du bas appareil génital.