E1 attracting and retaining french speaking immigrants in ontario-lumembo tshiswaka
1. L’immigrant francophone au jour
le jour en Ontario
Leçons apprises, évolution récente et
perspectives d’avenir
Une approche qualitative
Lumembo Tshiswaka
Coordonnateur Promotion et Liaison
OCASI, Etablissement.org
2. • « À mon arrivée, on m’appelait immigrant
francophone. Aujourd’hui, on m’appelle Franco
Ontarien. Demain, on m’appellera Canadien
anglophone avec un accent francophone sans que
ma situation de minorité dans une minorité ne
puisse changer » ( Nouvel Arrivant
francophone, Windsor 2010)
4. De quoi allons-nous parler?
1. Contexte
2. Vécu des immigrants autour de 5 thèmes.
3. Évolution récente ( 2002-2011)
4. Leçons apprises
5. Perspectives d’avenir
6. Questions?
5. Objectifs de ma présentation
• Analyser la vie quotidienne de
l’immigrant francophone pour en
dégager les perceptions &
réalités de son intégration en
Ontario.
6. Contexte
• Effectif des immigrants de langue française: 68 254 ( soit
2% de la population immigrée en Ontario en 2006)
• À l’extérieur du Québec, ces immigrants représentent
69,1% de tous les immigrants francophones du Canada.
• 5 principaux pays d’origine des immigrants de langue
française en Ontario en 2006: France (11,9%), Haïti
(6,2%), Congo-Kinshasa (5,3%), Liban (5,1%), Roumanie
( 4,6%)
7. Vécu des immigrants autour de 5 thèmes
Quelle est la qualité de vie des immigrants francophones
par rapport aux thématiques suivantes:
1. Transfert linguistique
2. Utilisation des services en français
3. Accès à l’emploi et intégration
4. Engagement civique et participation communautaire
5. Acceptation et intégration culturelle
8. Transfert linguistique
• Abandon progressif du français dans toutes les
sphères de la vie.
• En 2006, ce taux était de 42,3%. Il était de 30,3% en 1971.
• Ce taux augmente avec l’âge
• Contribue à la perte de l’identité francophone
• Contribue négativement à l’utilisation des services en
français.
9. Taux de transfert linguistique
Tableau 3.4.7
Taux de transferts linguistiques partiels et complets selon le groupe d'âge, personnes de langue maternelle française, Ontario, 2006
Langue maternelle française
Groupe d'âge
Transferts complets Transferts partiels Total
pourcentage
0 à 14 ans 5,4 11,4 16,8
15 à 24 ans 14,6 20,7 35,3
25 à 34 ans 20,4 25,9 46,2
35 à 54 ans 25,7 22,2 47,9
55 à 64 ans 30,8 18,2 49,1
65 ans et plus 31,8 13,6 45,3
Total 23,1 19,1 42,3
Source(s) : Statistique Canada, Recensement de la population de 2006.
10. Utilisation des services en français
L’utilisation dépend des variables suivantes:
• Quantité et diponibilité des services offerts
• Qualité des services offerts et heures d’ouverture
• Taux de transfert linguistique atteint
• Durée et statut de résidence de l’immigrant
• Visibilité et taux de couverture médiatique de l’ONG.
11. Accès à l’emploi
Le succès dans l’accès à l’emploi varie en fonction des paramètres
suivants:
Compétences langagières ( anglais oral, écrit & technique)
Niveau de réseautage atteint par l’individu
Accession au marché d’emploi
Accession aux cours spécifiques (dans un domaine professionnel)
Obtention d’une autonomie fainancière.
12. Immigrant francophone face à l’engagement
citoyen
• Engagement se définit comme une participation
citoyenne ( exercice de la démocratie, vote etc.)
• Compréhension de enjeux francophones
insuffisante
• Faible niveau de participation des francophones
• Contribution à la vie communautaire négligeable
• Inexpérience en matière d’engagement civique
13. Acceptation & intégration culturelle
• Plan stratégique (2006) en veilleuse ( coupures de fonds)
• “ Demander de paraître ce qu’on est pas”: ambiguïté
d’être francophone en Ontario.
• Francophonie plurielle: Immigrants sont encore à part.
• Enjeux politiques et financiers divergents entre
francophones
• Immigrants réticents à redefinir leur identité culturelle.
14. Leçons apprises
• Besoin des IF à constituer leur propre histoire
• IF apporte une plus value à la francophonie ontarienne :
aux IF à le démontrer
• MREF : solidification, lobby politique et appui fort.
• IF doivent développer l’entrepreneuriat
• Le français constitue encore une langue “à risque”
15. Évolution récente
• Avec les coupures de fonds, les associations des IF
doivent trouver d’autres moyens pour s’autofinancer
• Représentation presque nulle des IF dans les postes –
clés au sein du Gouvernement et des asbl francophones
inluente.
• Valeur et contribution du bilinguisme de plus en plus
reconnue par la majorité des Canadiens.
16. Perspectives d’avenir
• Développer et vendre le français comme un atout pour
le développement économique et social.
• Améliorer l’accès dans les deux langues officielles à
l’information et aux services de nature économique et
commercial
• Développer et appuyer les initiatives d’entrepreneuriat
• Intensifier la coopération intra-francophone.
• Créer des structures pour préserver la langue française
17. Débat
Merci beaucoup!
Avez-vous des questions?