1. Hépatite B La vaccination Françoise DEGOS Hôpital Beaujon, Clichy
2.
3. Estimated Incidence of Acute Hepatitis B United States, 1978-1995 Vaccine licensed HBsAg screening of pregnant women recommended Infant immunization recommended Adolescent immunization recommended Decline among homosexual men & HCWs Decline among injecting drug users 80 70 60 50 40 30 20 10 0 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 Year Cases per 100,000 Population * Provisional date
4.
5.
6.
7. MESURE DE L ’EFFICACITE DES CAMPAGNES DE VACCINATION 1) Nombre de sujets vaccinés 2) % de sujets développant des anticorps titre des anticorps (GMT) 3) Incidence des infections par le VHB avant et après vaccination
8.
9.
10. Protection vaccinale contre l ’hépatite B exposition réplication initiale Infection aiguë contrôle infection Infection chronique guérison cirrhose CHC 1er mécanisme : Neutralisation virale immédiate . La présence d ’anticorps neutralisants (>10 mUI/ml) permet de prévenir l ’infection initiale . Mécanisme protecteur efficace tant que persistance des Ac > 10mUI/ml) Siegrist 2.5.2001 Anticorps neutralisants >10 mUI/ml
11. Protection vaccinale contre l ’hépatite B exposition réplication initiale Infection aiguë contrôle infection Infection chronique guérison cirrhose CHC Siegrist 2.5.2001 4 -12 semaines Anticorps neutralisants Ag 4 - 7 jours Réactivation des B mémoires
12.
13.
14.
15. Bilan après 18 ans de vaccination à Taiwan Su FH, J Viral Hepat,2008 VHB chronique Infection aigue immunité vaccin
16. En résumé . La protection à long terme contre l’hépatite B dépend de : 1. la production et la persistance des anticorps . Due à des facteurs génétiques et environnementaux . Expliquée par la persistance des plasmocytes . Durée proportionnelle au titre initial des anticorps 2 .L’ induction des Cellules B mémoire est . proportionnelle au titre initial des anticorps . Réactivée rapidement en 4-7 jours
17. Facteurs impliqués dans la production des antiHBs . Age : nouveaux-nés- adolescents >> adultes . Co-facteurs : HLA, obésité, tabac, sexe masculin, maladies chroniques . Schémas de Vaccination : - quantité d’antigène vaccinal - nombre de doses de primo-vaccination - intervalle entre les doses : si l’ intervalle > 4-6 mois, la 3eme dose est déjà un «rappel » car elle réactive les cellules B mémoire avec affinité accrue pour l’Ag
27. Etudes cas contrôle relation vaccin-atteintes démyelinisantes Etude Salpétrière France GPRD NHS HMO Hernan GPRD maladie EAD EAD SEP SEP SEP SEP cas 4,9% 5,5% 4,2% 4,7% 6,7% témoins 3,3% 3,4% 2,1% 5,6% 2,4% OR 1,7 1,8 1,2 0,7 1,3 3,1 IC 95% 0,5-6,3 0,7-4,6 0,3-1,7 0,3-1,7 0,4-4,8 1,5-6,3
28.
29.
30.
31.
32.
33.
34.
35.
36.
Notas del editor
6 6 6
Ce travail s’intéresse au résultats au long terme de la vaccination anti-VHB. Une cohorte de 1578 résidents de l’Alaska (région à forte endemie du VHB) a été vaccinée de 1981 à 1982 par un vaccin plasmatique. 841 sujets ont pu être retestés 15 ans après pour le taux d’anticorps anti-HBs. En premier lieu, le taux de réponse vaccinale après la série initiale de vaccins était dépendant de l’âge : 99% si <20 ans ; 68% si plus de 50 ans. Cependant l’effet de l’âge était inverse quand on s’intéressait à la durabilité de la réponse vaccinale (évaluée sur le taux résiduel d’anti HBs 15 ans après la vaccination). En analyse multivariée les facteurs indépendamment associés à la durabilité étaient un âge à la vaccination > 20 ans, le sexe masculin et un taux d’antiHBs élevé 6 mois après la série vaccinale initiale. Certes les taux d’anti HBs diminuaient au cours du temps mais deux tiers des patients vaccinés gardaient des taux protecteurs (> 10 mUI/mL) 15ans après. En deuxième lieu la protection par le vaccin était de très bonne qualité au bout de 15 ans. Seize patients ont eu une infection par le VHB clairement documentée malgré le vaccin et 8 autres une infection probable. Toutes ces infections étaient asymptomatiques. Elle survenaient plsu fréquemment en cs de non réponse vaccinale. Ceci confirme l’efficacité du vaccin sur au moins 15 ans. Le rappel n’est toujours pas recommandé.
Lu CY et al. Hepatology 2004;40:1415-1420 Faut-il recommander le rappel vaccinal anti-VHB? Pr Vlad Ratziu Faut il faire des injections de rappel pour le vaccin anti-VHB à distance du schéma vaccinal initial? Jusqu'à présent, avec dix ans de recul, la réponse était non. Cette étude Taiwannaise rapportant le statut sérologique 15 ans après la vaccination initiale apporte des réponses plus nuancées. 78 adolescents à très haut risque d'infection virale B (nés de mère positive pour l'AgHBs et l'AgHBe et vaccinés à la naissance) et 113 adolescents à plus faible risque (vaccinés pendant la première année de vie) ont été étudiés. Une sérologie VHB avec un contrôle du titre des anti-HBs ont été réalisées à l'âge de 15 ans puis une dose de rappel vaccinal à été administrée à tous les ados afin de mesurer la réascension du titre des anti-HBs. 30% des ados à haut risque et 62% des ados à faible risque avaient, 15 ans après la vaccination, un taux très faible (<10 mIU/ml) d'anti-HBs. L'injection de rappel ne modifiait pas ce faible titre d'anti-HBs chez 2/23 de ceux à haut risque et chez 2/68 de ceux à faible risque. D'une façon générale, sur l'ensemble de la population, plus le taux d'antiHBs était faible après la vaccination initiale, à l'âge de 18 mois, plus la réascension des taux était réduite lors du rappel à l'âge de 15 ans. La deuxième constatation, plus inquiètante, est la découverte d'un cas de portage d'AgHBs acquis entre 7 et 15 ans chez un des ados du groupe à haut risque (1/78, 1.3%) malgré une réponse vaccinale initiale jugée satisfaisante (anti-HBs à 21 mUI/mL à 18 mois). Egalement importante est la mise en évidence d'une prévalence élevée de l'antiHBc (témoignant d'une infection par le VHB dans la petite enfance ou après l'âge de 10 ans malgré la vaccination). Les conclusions des auteurs sont que la protection par le vaccin est incertaine plus de 10 ans après, en particulier si la réponse vaccinale (titre antiHBs) a été faible. En raison des risques persistants de contamination dans l'enfance et l'adolescence une dose de rappel à 15 ans serait nécessaire chez ceux ayant un titre faible d'anti-HBs. Si ces résultats sont applicables en France ou l'endémie par le VHB est beaucoup plus faible et la polémique sur les vaccins beaucoup plus bruyante reste à démontrer.
OBJECTIVE: To investigate whether vaccination against hepatitis B (HB) increases the risk of incident multiple sclerosis (MS) in childhood in the short and long terms. DESIGN: Case-control study. SETTING: Population-based study conducted in France from January 1, 1994, to December 31, 2003. PARTICIPANTS: The case patients had incident MS with onset before age 16 years. Each case was individually matched for age, sex, and geographic location (current place of residence) to 12 control participants randomly selected from the general population of France. EXPOSURE: Hepatitis B vaccine. MAIN OUTCOME MEASURE: The risk of MS associated with HB vaccine exposure. RESULTS: One hundred forty-three case patients with MS were matched to 1122 control participants. The rate of HB vaccination in the 3 years before the index date was approximately 32% for both cases and controls. Vaccination against HB within the 3-year study period was not associated with an increased rate of a first episode of MS (adjusted odds ratio, 1.03; 95% confidence interval, 0.62-1.69). The rate was also not increased for HB vaccination within 6 months of the index date or at any time since birth or as a function of the number of injections or the brand of HB vaccine. CONCLUSION: Vaccination against HB does not seem to increase the risk of a first episode of MS in childhood.