Aux origine de la sociologie exemple de la socilogie francaise
Approche Paysagère
1. Réalisé par :
Ottmane Oumani
Youssef Najmi
Fadwa serri
Encadré par :
MR YAHIA EL KHALKI
2. L’approche paysagère :Définition et Historique
Plan d’exposé :
-Introduction:
* Le concept de paysage.
* Les différentes approches du paysage.
- Définition de l’approche paysagère .
- Historique de l’approche paysagère.
- Conclusion.
3. Introduction
Le concept de paysage
• « Ce que je vois » (NEURAY , 1982)
• Image de la réalité perçue par les sens ⇒ fournit des
informations sur un espace de dimensions réduites
• Aspect dynamique : un lieu est perçu subjectivement à
travers
une multitude de paysages.
• Une partie de territoire telle que perçue par les
populations, dont le caractère résulte de l'action de
facteurs naturels et/ou humains et de leurs
interrelations.
4. Les différentes approches du paysage
• Le géomorphologue
• Le géographe humain
• L’écologue
• L’historien
• L’économiste
• Le psychologue
• L’architecte - paysagiste
⇒ L’approche paysagère est globalisante
⇒ Image d’une interface nature / culture
5. Définition :
Le paysage est un système vivant qui ne se conserve que s’il
fonctionne donc s’il est normalement inséré dans un
processus économique et social ».Telle est l'une des
premières définitions enseignées. Le paysage évolue et
change dans le temps. Il peut être comparé à un
palimpseste. Un palimpseste est un manuscrit sur un
parchemin où une première écriture a été lavée, grattée,
gommée et sur laquelle un nouveau texte a été écrit : il reste
toujours des traces à chaque nouvelle utilisation.
L’évolution du paysage y ressemble, il reste toujours des
traces du passé, celles de l'époque romaine par exemple
(routes, parcellaires, ponts...) révélées par la toponymie («
Les Chavannes », « Blanzey ») ou du Moyen Âge (vestiges
du château féodal).
6. Les trames des différentes époques historiques
s’inscrivent en surimpression, le paysage évoluant dans
le temps.
7. Une définition de paysage aujourd'hui
largement partagée est celle contenue
dans la Convention européenne du
paysage, adoptée sous les auspices du
Conseil de l'Europe (L’Europe est une
région terrestre qui peut être considérée
comme un continent à part entière, mais
aussi comme...) en 2000. Selon cette
définition (Une définition est un discours
qui dit ce qu'est une chose ou ce que
signifie un nom. D'où la division entre les
définitions réelles et les définitions
nominales.)
8. « paysage » (Étymologiquement, le
paysage est l'agencement des traits, des
caractères, des formes d'un espace
limité, d'un « pays ». Portion de l'espace
terrestre saisi horizontalement par un
observateur,...) désigne une partie de
territoire (La notion de territoire a pris
une importance croissante en géographie
et notamment en géographie humaine et
politique, même si ce concept est...)
9. telle que perçue par les populations, dont le caractère
résulte de l'action de facteurs naturels et/ou humains
et de leurs interrelations". Le paysage fait l'objet (De
manière générale, le mot objet (du latin
objectum, 1361) désigne une entité définie dans un
espace à trois dimensions, qui a une fonction
précise, et qui peut être désigné par une étiquette
verbale. Il est défini par...)
10. d'interprétations, de plus en plus interdisciplinaire ;
histoire et théorie (Le mot théorie vient du mot grec
theorein, qui signifie « contempler, observer, examiner
». Dans le langage courant, une théorie est une idée ou
une connaissance spéculative, souvent basée sur
l’observation ou...) du paysage et du territoire, sciences
et techniques du vivant, sociologie, Lettres et arts
plastiques, techniques de la
représentation, image, sciences sociales.
11. Historique :
Le sentiment paysagiste apparaît au moment de la Renaissance : la peinture
exprime ce regard sur la nature et véhicule le terme de paysage.
Le deuxième temps fort se situe en fin du XVIIIème siècle. Une nouvelle
conception envisage une totalité, un ensemble unique avec une multiplicité de
relations entre les éléments de la nature. Le paysage se regarde comme une
unité et non plus une juxtaposition d’éléments.
Puis René de GIRARDIN (Marquis à l’origine du jardin d’Ermenonville et
auteur de « De la composition des paysages », 1783) et MOREL (Ingénieur
géographe puis architecte, auteur de « La théorie des jardins », 1776) proposent
de « paysager le pays » d’après leur vision esthétique et utilitariste du territoire.
Ces idées se répandent et vont avoir des conséquences sur l’aménagement de
l’environnement (plantation de forêts par exemple).
Le terme « horticulture » apparaît alors au début du XIXème siècle avec l’art
des jardins.
12. La notion d’environnement n’a pris naissance qu’après la
seconde guerre mondiale, avec la reconstruction. C’est l’époque où
s’effectue le basculement entre le monde rural et le monde urbain.
Avant, l’espace était géré par les agriculteurs mais avec l’apparition
des friches, ainsi que la nécessité de prendre en compte les besoins
de récréations des citadins, on assiste au début du zonage des
espaces.
Ce n’est que le 8 janvier 1993 que la loi sur la protection et la
mise en valeur des paysages entre en vigueur. L’objectif est
d’intégrer le paysage dans l’ensemble des opérations
d’aménagement du territoire (documents d’urbanisme, plan
d’occupation des sols (P.O.S. ; carte communale) puis plan local
d’urbanisme (PLU)…).
Enfin en 1999, un groupe restreint d’experts est chargé, par le
Comité des Ministres du Conseil de l’Europe, de rédiger une
convention européenne du paysage. Le texte final de la
Convention est adopté par le Comité des Ministres le 19 juillet
2000.
13. D’autres démarches sont nées à l’initiative, entre autres, du Parc Naturel
Régional des Ballons des Vosges. Ce territoire, conduit par une Charte, dont un
des objectifs est de « Maintenir des paysages ouverts et des espaces de
qualité », s’est doté d’un outil de gestion efficace : le plan de paysage.
Il est intéressant de constater qu’une simple étude paysagère nous apporte de
nombreux et précieux renseignements sur l’évolution de l’utilisation spatiale
par l’Homme à tous les niveaux (milieux urbain, forestier, agricole, prairies
humides, …) et par conséquent sur l’évolution des activités humaines et de leur
impact sur l’Environnement.
De nos jours, l’intégration de la problématique paysagère aux documents
d’urbanisme (PLU, …) et les outils de gestion qui ont été conçus sont le résultat
d’un long travail de discussions, d’échanges, conjointement entre les différents
acteurs, gestionnaires du territoire, et les grandes institutions, décideurs.
Néanmoins il reste à sensibiliser les premiers concernés, c’est à dire chacun
d’entre nous, en tant qu’habitants, propriétaires de bâtiments, de jardins, de
forêts, de terres agricoles, ... afin d’assurer un cadre de vie de qualité aux
générations futures.
14. Conclusion :
Le paysage est le produit des conditions naturelles, mais
surtout des activités économiques et sociales ; la nouveauté,
c'est que le paysage devient l'objet d'une demande sociale
en soi.
Le paysage est une portion de territoire, regardé par des
groupes sociaux : comprendre et se donner les moyens
d'agir sur le paysage, c'est bien sûr connaître ses dimensions factuelles
(l'environnement), mais c'est aussi comprendre le regard qui est porté sur
lui, connaître sa dimension sociale.
Aujourd'hui le paysage est en évolution constante et rapide, et malgré la
demande, on ne peut le mettre sous cloche