LEÇON 248 – Quoi que ce soit qui souffre ne fait pas partie de moi.
Lepé ~ leçon 187
1. LEÇON 187
Je bénis le monde parce que je me bénis moi-même. (1)
Nul ne peut donner à moins d’avoir. De fait, donner
est la preuve d’avoir. Nous l’avons déjà souligné. Ce
n’est pas cela qui semble faire que c’est difficile à
croire. Nul ne peut douter que tu dois d’abord
posséder ce que tu voudrais donner. C’est sur la
seconde phase que le monde et la perception vraie
diffèrent. Ayant eu puis donné, alors le monde
affirme que tu as perdu ce que tu possédais. La
vérité maintient que donner augmentera ce que tu
possèdes.
2. LEÇON 187
Je bénis le monde parce que je me bénis moi-même. (2)
Comment est-ce possible ? Car il est sûr que si tu
donnes une chose finie, les yeux de ton corps ne la
percevront pas comme tienne. Or nous avons
appris que les choses ne font que représenter les
pensées qui les font. Et tu ne manques pas de
preuves que quand tu donnes des idées, tu les
renforces dans ton propre esprit. Peut-être que la
forme sous laquelle la pensée semble apparaître est
changée en donnant. Or elle doit retourner à celui
qui donne. Et la forme qu’elle prend ne peut pas
être moins acceptable. Elle doit l’être plus.
3. LEÇON 187
Je bénis le monde parce que je me bénis moi-même. (3)
Les idées doivent d’abord t’appartenir, avant que
tu ne les donnes. Si tu dois sauver le monde, tu
acceptes d’abord le salut pour toi-même. Mais
tu ne croiras pas que c’est fait jusqu’à ce que tu
voies les miracles que cela apporte à chacun de
ceux que tu regardes. Ici l’idée de donner est
clarifiée et dotée d’une signification. Maintenant
tu peux percevoir que c’est en donnant que ta
réserve augmente.
4. LEÇON 187
Je bénis le monde parce que je me bénis moi-même. (4)
Protège toutes les choses que tu estimes par
l’acte de les donner et tu es sûr de ne jamais les
perdre. Ainsi est prouvé que ce que tu pensais
ne pas avoir t’appartient. Or n’en estime pas la
forme. Car elle changera et deviendra
méconnaissable avec le temps, si fort que tu
essaies de la sauvegarder. Aucune forme ne
dure. C’est la pensée derrière la forme des
choses qui vit inchangeablement.
5. LEÇON 187
Je bénis le monde parce que je me bénis moi-même. (5)
Donne avec joie. Tu ne peux qu’y gagner. La pensée
reste et grandit en force, renforcée par l’acte de
donner. Les pensées s’étendent en étant partagées,
car elles ne peuvent être perdues. Il n’y a ni
donneur ni receveur au sens où le monde les
conçoit. Il y a un donneur qui conserve; un autre qui
donnera aussi bien. Et tous deux doivent gagner
dans cet échange, car chacun aura la pensée sous la
forme qui l’aide le plus. Ce qu’il semble perdre est
toujours quelque chose qu’il estimera moins que ce
qui va sûrement lui être rendu.
6. LEÇON 187
Je bénis le monde parce que je me bénis moi-même. (6)
N’oublie jamais que tu ne donnes qu’à toi-même.
Qui comprend ce que donner signifie doit rire à
l’idée de sacrifice. Il ne peut pas non plus manquer
de reconnaître les nombreuses formes que le
sacrifice peut prendre. Il rit aussi bien de la douleur
et de la perte, de la maladie et du chagrin, de la
pauvreté, de la famine et de la mort. Il reconnaît
que le sacrifice reste la seule idée qui se tient
derrière elles toutes, et par son doux rire elles sont
toutes guéries.
7. LEÇON 187
Je bénis le monde parce que je me bénis moi-même. (7)
Une illusion reconnue doit disparaître. N’accepte
pas la souffrance et tu enlèves la pensée de
souffrance. Ta bénédiction s’étend sur chacun de
ceux qui souffrent, quand tu choisis de voir
toute souffrance pour ce qu’elle est. La pensée
de sacrifice engendre toutes les formes que la
souffrance paraît prendre. Et le sacrifice est une
idée tellement folle que la santé d’esprit la
rejette immédiatement.
8. LEÇON 187
Je bénis le monde parce que je me bénis moi-même. (8)
Ne crois jamais que tu puisses faire un sacrifice. Il
n’y a pas de place pour le sacrifice dans ce qui a une
quelconque valeur. Si la pensée te vient, sa
présence même prouve qu’une erreur a surgi et
qu’une correction doit être faite. Ta bénédiction la
corrigera. Donnée d’abord à toi, elle est à toi
maintenant pour que tu la donnes aussi. Aucune
forme de sacrifice ou de souffrance ne peut durer
longtemps devant la face de celui qui s’est
pardonné et s’est béni lui-même.
9. LEÇON 187
Je bénis le monde parce que je me bénis moi-même. (9)
Les lys que ton frère t’offre sont déposés sur ton
autel, à côté de ceux que tu lui offres. Qui pourrait
craindre de regarder une si belle sainteté ? La
grande illusion de la peur de Dieu est réduite à
néant devant la pureté de ce que tu verras là. N’aie
pas peur de regarder. La béatitude que tu
contempleras enlèvera toute pensée de forme et
laissera à la place le don parfait toujours là,
toujours s’augmentant, toujours à toi, toujours
donné.
10. LEÇON 187
Je bénis le monde parce que je me bénis moi-même. (10)
Maintenant nous ne faisons qu’un en pensée, car la
peur a disparu. Et là, devant l’autel à un seul Dieu,
un seul Père, un seul Créateur et une seule Pensée,
nous nous tenons ensemble comme un seul Fils de
Dieu. Ni séparés de Celui Qui est notre Source, ni
éloignés d’un seul frère qui fait partie de notre seul
Soi Dont l’innocence nous a tous joints ne faisant
qu’un, nous nous tenons dans la béatitude et nous
donnons comme nous recevons. Le Nom de Dieu
est sur nos lèvres. Et en regardant au-dedans, nous
voyons la pureté du Ciel resplendir dans notre reflet
de l’Amour de notre Père.
11. LEÇON 187
Je bénis le monde parce que je me bénis moi-même. (11)
Maintenant nous sommes bénis et maintenant nous
bénissons le monde. Ce que nous avons regardé, nous
voudrions l’étendre, car nous voudrions le voir partout.
Nous le verrions resplendissant de la grâce de Dieu en
chacun. Nous ne voudrions pas que cela soit refusé à quoi
que ce soit que nous regardons. Et pour nous assurer que
cette sainte vue est à nous, nous l’offrons à tout ce que
nous voyons. Car où nous la voyons, elle nous sera
rendue sous forme de lys que nous pouvons déposer sur
notre autel, en faisant une demeure pour l’Innocence
même, Qui habite en nous et nous offre Sa Sainteté
comme nôtre.