LEÇON 248 – Quoi que ce soit qui souffre ne fait pas partie de moi.
Section V - Entièreté et pur-esprit
1. Chapitre 1
LA SIGNIFICATION DES
MIRACLES
V. Entièreté et pur-
esprit (1)
Le miracle ressemble beaucoup au corps en
ceci qu’ils sont tous deux des aides à
l’apprentissage servant à faciliter un état dans
lequel ils ne sont plus nécessaires. Lorsqu’est
atteint l’état originel de communication
directe du pur-esprit, ni le corps ni le miracle
ne servent plus aucun but. Tant que tu crois
que tu es dans un corps, toutefois, tu peux
choisir entre des canaux d’expression qui sont
soit sans amour, soit miraculeux. Tu peux faire
une coquille vide, mais tu ne peux pas ne rien
exprimer du tout. Tu peux attendre, retarder,
te paralyser ou réduire ta créativité à presque
rien. Mais tu ne peux pas l’abolir. Tu peux
détruire ton moyen de communication mais
point ton potentiel. Tu ne t’es pas créé toi-
même.
2. Chapitre 1
LA SIGNIFICATION DES
MIRACLES
V. Entièreté et pur-
esprit (2)
Pour qui a l’esprit de miracle, la décision
fondamentale est de ne pas attendre plus
qu’il n’est nécessaire que le temps vienne.
Le temps peut gaspiller autant qu’être
gaspillé. Par conséquent, le faiseur de
miracles accepte avec joie le facteur de
contrôle du temps. Il reconnaît que toute
compression du temps rapproche chacun
de l’ultime délivrance du temps, dans
laquelle le Fils et le Père ne font qu’un.
Égalité ne veut pas dire
égalitémaintenant. Quand chacun aura
reconnu qu’il a tout, les contributions
individuelles à la Filialité ne seront plus
nécessaires.
3. Chapitre 1
LA SIGNIFICATION DES
MIRACLES
V. Entièreté et pur-
esprit (3)
Quand l’Expiation aura été complétée, tous
les talents seront partagés par tous les Fils de
Dieu. Dieu n’est pas partial. Tous Ses enfants
ont Son Amour total, et tous Ses dons sont
librement et pareillement donnés à tous. « Si
vous ne devenez comme les petits enfants »
signifie qu’à moins de reconnaître pleinement
ta complète dépendance de Dieu, tu ne peux
pas connaître la puissance réelle du Fils dans
sa relation véritable avec le Père. La
particularité des Fils de Dieu ne découle pas
de l’exclusion mais de l’inclusion. Tous mes
frères sont particuliers. S’ils se croient privés
de quelque chose, leur perception se distord.
Quand cela se produit, c’est la famille entière
de Dieu, ou la Filialité, dont les relations se
détériorent.
4. Chapitre 1
LA SIGNIFICATION DES
MIRACLES
V. Entièreté et pur-
esprit (4)
À la fin chaque membre de la famille
de Dieu doit retourner. Le miracle
l’appelle à retourner parce qu’il le
bénit et l’honore même s’il est absent
dans le pur-esprit. « On ne se moque
pas de Dieu » n’est pas une mise en
garde mais un encouragement. On se
moquerait de Dieu si l’une de Ses
créations manquait de sainteté. La
création est entière et la marque de
l’entièreté est la sainteté. Les miracles
sont des affirmations de la Filialité, qui
est un état de complétude et
d’abondance.
5. Chapitre 1
LA SIGNIFICATION DES
MIRACLES
V. Entièreté et pur-
esprit (5)
Ce qui est vrai est éternel et ne peut changer ni
être changé. Le pur-esprit est donc inaltérable
parce qu’il est déjà parfait, mais l’esprit peut
décider ce qu’il choisit de servir. La seule limite
imposée à son choix est qu’il ne peut servir
deux maîtres. S’il choisit de le faire, l’esprit peut
devenir le moyen par lequel le pur-esprit crée
dans le sens de sa propre création. S’il ne choisit
pas librement de le faire, il conserve son
potentiel créateur mais se soumet à un contrôle
tyrannique plutôt qu’à celui de l’Autorité. Le
résultat est qu’il emprisonne, parce que tels
sont les diktats des tyrans. Changer d’esprit
signifie le mettre à la disposition de
la véritable Autorité.
6. Chapitre 1
LA SIGNIFICATION DES
MIRACLES
V. Entièreté et pur-
esprit (6)
Le miracle est signe que l’esprit a choisi d’être
conduit par moi au service du Christ.
L’abondance du Christ est le résultat naturel
d’avoir choisi de Le suivre. Toutes les racines
superficielles doivent être arrachées parce
qu’elles ne sont pas assez profondes pour te
soutenir. L’illusion voulant qu’on puisse enfouir
plus profondément des racines superficielles, et
faire ainsi qu’elles tiennent, est l’une des
distorsions sur lesquelles repose l’inverse de la
Règle d’Or. À mesure que ces fausses fondations
sont abandonnées, l’équilibre est ressenti
temporairement comme étant instable.
Toutefois, il n’y a rien de moins stable qu’une
orientation sens dessus dessous. Et rien de ce
qui la maintient sens dessus dessous ne peut
contribuer à accroître la stabilité.