LEÇON 248 – Quoi que ce soit qui souffre ne fait pas partie de moi.
VI. Les vœux secrets
1. Chapitre 28
LE DÉFAIRE DE LA
PEUR
VI. Les vœux secrets
(1)
Qui punit le corps est insane. Car là est
vu le petit fossé, et pourtant il n’est
pas là. Il ne s’est pas jugé lui-même, et
il n’a pas fait de lui-même ce qu’il n’est
pas. Il ne cherche pas à faire de la
douleur une joie ni à trouver un plaisir
durable dans la poussière. Il ne te dit
pas quel est son but et il ne peut pas
comprendre à quoi il sert. Il ne rend
pas victime, parce qu’il n’a pas de
volonté, pas de préférences et pas de
doutes. Il ne se demande pas ce qu’il
est. Ainsi il n’a pas besoin d’être
compétitif. Il peut être rendu victime,
mais il ne peut pas se sentir lui-même
victime. Il n’accepte aucun rôle mais
fait ce qu’on lui dit, sans attaque.
2. Chapitre 28
LE DÉFAIRE DE LA
PEUR
VI. Les vœux secrets
(2)
C’est certes un point de vue insensé de
tenir responsable de la vue une chose qui
ne peut pas voir, et de la blâmer pour les
sons que tu n’aimes pas, bien qu’elle ne
puisse entendre. Elle ne souffre pas de la
punition que tu lui donnes, parce qu’elle
ne ressent rien. Elle se conduit de la façon
que tu veux, mais jamais elle ne fait le
choix. Elle n’est pas née et elle ne meurt
pas. Elle ne peut que suivre sans but le
chemin sur lequel on l’a placée. Et si le
chemin est changé, elle suit aussi
facilement une autre voie. Elle ne prend
pas parti et ne juge pas la route qu’elle
parcourt. Elle ne perçoit pas de fossé,
parce qu’elle ne hait pas. Elle peut être
utilisée pour la haine, mais elle ne peut
pas par là être rendue haïssable.
3. Chapitre 28
LE DÉFAIRE DE LA
PEUR
VI. Les vœux secrets
(3)
La chose que tu hais et crains, que tu
abhorres et veux, le corps ne la
connaît pas. Tu l’envoies pour qu’il
cherche la séparation et soit séparé. Et
puis tu le hais, non pas pour ce qu’il
est mais pour les usages que tu en as
faits. Tu recules devant ce qu’il voit et
ce qu’il entend, et tu hais sa fragilité et
sa petitesse. Tu méprises ses actions,
mais pas les tiennes. Il voit et agit
pour toi. Il entend ta voix. Et il est
fragile et petit par ton souhait. Il
semble te punir, et mériter ainsi que
tu le haïsses pour les limitations qu’il
t’apporte. Or tu en as fait un symbole
des limitations que tu veux que ton
esprit ait, voie et garde.
4. Chapitre 28
LE DÉFAIRE DE LA
PEUR
VI. Les vœux secrets
(4)
Le corps représente le fossé entre le
petit bout d’esprit que tu appelles le
tien et tout le reste de ce qui est
réellement à toi. Tu le hais, or tu
penses que c’est ton soi, et que, sans
lui, ton soi serait perdu. Voilà le vœu
secret que tu as fait avec chaque frère
qui voudrait cheminer à part. Voilà le
serment secret que tu fais à nouveau,
chaque fois que tu te perçois toi-
même attaqué. Nul ne peut souffrir s’il
ne se voit pas lui-même attaqué et
perdant par l’attaque. Informulée et
inentendue dans l’esprit est chaque
promesse de maladie. Or c’est la
promesse faite à un autre d’être blessé
par lui, et de l’attaquer en retour.
5. Chapitre 28
LE DÉFAIRE DE LA
PEUR
VI. Les vœux secrets
(5)
La maladie est colère passée sur le
corps, afin qu’il souffre. C’est l’effet
évident de ce qui a été fait en
secret, en accord avec le souhait
secret d’un autre d’être à part de
toi, comme tu voudrais être à part
de lui. À moins que vous ne soyez
d’accord tous les deux que c’est
votre souhait, il ne peut pas avoir
d’effets. Quiconque dit : « Il n’y a
pas de fossé entre mon esprit et le
tien » a tenu la promesse de Dieu,
et non son minuscule serment
d’être à jamais fidèle à la mort. Et
par sa guérison, son frère est guéri.
6. Chapitre 28
LE DÉFAIRE DE LA
PEUR
VI. Les vœux secrets
(6)
Que ceci soit ton accord avec chacun : que
tu sois un avec lui et non à part. Il tiendra
la promesse que tu as faite avec lui, parce
que c’est celle qu’il a faite à Dieu, de
même que Dieu la lui a faite. Dieu tient Ses
promesses; Son Fils tient les siennes. En sa
création, son Père a dit : « Tu es aimé de
Moi et Moi de toi à jamais. Sois parfait
comme Moi-même, car tu ne peux jamais
être à part de Moi. » Son Fils ne se
souvient pas d’avoir répondu : «Je le
serai», bien qu’en cette promesse il soit
né. Or Dieu la lui rappelle chaque fois qu’il
ne partage pas une promesse d’être
malade, mais laisse son esprit être guéri et
unifié. Ses vœux secrets sont impuissants
devant la Volonté de Dieu, Dont il partage
les promesses. Et ce qu’il substitue n’est
pas sa volonté, qui a fait promesse de lui-
même à Dieu.