LEÇON 248 – Quoi que ce soit qui souffre ne fait pas partie de moi.
VIII. Le changement intérieur
1. Chapitre 21
RAISON ET
PERCEPTION
VIII. Le changement
intérieur (1)
Est-ce donc que les pensées sont
dangereuses? Pour les corps, oui !
Les pensées qui semblent tuer sont
celles qui enseignent au penseur
qu’il peut être tué. Alors il «meurt»
à cause de ce qu’il a appris. Il passe
de la vie à la mort, preuve ultime
qu’il accordait plus de valeur à
l’inconstant qu’à la constance.
Sûrement qu’il pensait vouloir le
bonheur. Or il ne le désirait pas
parce qu’il est la vérité et doit donc
être constant.
2. Chapitre 21
RAISON ET
PERCEPTION
VIII. Le changement
intérieur (2)
La constance de la joie est une condition
tout à fait étrangère à ton entendement.
Or si tu pouvais seulement imaginer ce
qu’elle doit être, tu la désirerais même si
tu ne la comprends pas. La constance du
bonheur n’admet aucune exception, aucun
changement d’aucune sorte. Elle est aussi
inébranlable que l’Amour de Dieu pour Sa
création. Aussi sûr dans sa vision que son
Créateur l’est dans ce qu’il connaît, le
bonheur regarde tout et voit que c’est
pareil. Il ne voit pas l’éphémère, car il
désire que tout soit comme lui-même, et
le voit ainsi. Rien n’a le pouvoir de
confondre sa constance, parce que son
propre désir ne peut être ébranlé. À ceux
qui voient que la dernière question est
nécessaire au reste, il vient aussi sûrement
que la paix doit venir à ceux qui choisissent
de guérir et de ne pas juger.
3. Chapitre 21
RAISON ET
PERCEPTION
VIII. Le changement
intérieur (3)
La raison te dira que tu ne peux pas demander
le bonheur inconstamment. Car si tu reçois ce
que tu désires, et si le bonheur est constant,
alors tu as seulement besoin de le demander
une fois pour l’avoir toujours. Et si tu ne l’as
pas toujours, étant ce qu’il est, tu ne l’as pas
demandé. Car nul ne manque de demander ce
qu’il désire s’il croit qu’une chose offre
quelque promesse du pouvoir de le donner. Il
peut se tromper sur ce qu’il demande, où et à
quoi. Or il demandera parce que le désir est
une requête, une demande, et faite par
quelqu’un à qui Dieu Lui-même ne manquera
jamais de répondre. Dieu a déjà donné tout ce
qu’il veut réellement. Or ce dont il est
incertain, Dieu ne peut pas le donner. Car
aussi longtemps qu’il reste incertain, il ne le
désire pas, et le don de Dieu doit être
incomplet à moins d’être reçu.
4. Chapitre 21
RAISON ET
PERCEPTION
VIII. Le changement
intérieur (4)
Toi qui complètes la Volonté de
Dieu et qui es Son bonheur, dont la
volonté est aussi puissante que la
Sienne, une puissance qui n’est pas
perdue dans tes illusions, prends
bien soin de réfléchir à la raison
pour laquelle tu n’as pas décidé
comment tu voudrais répondre à la
dernière question. Ta réponse aux
autres a permis de t’aider à être
déjà partiellement sain d’esprit. Et
pourtant, c’est la dernière qui
demande réellement si tu es
désireux de l’être entièrement.
5. Chapitre 21
RAISON ET
PERCEPTION
VIII. Le changement
intérieur (5)
Qu’est-ce que l’instant saint, sinon
l’appel que Dieu te fait à reconnaître
ce qu’il t’a donné? Là est le grand
appel à la raison, la prise de
conscience de ce qui peut toujours
être vu, le bonheur qui pourrait être
tien pour toujours. Là est la paix
constante que tu pourrais éprouver à
jamais. Là t’est révélé ce que le déni a
nié. Car là, la dernière question a déjà
trouvé réponse, et ce que tu
demandes t’est donné. Là est le futur
maintenant, car le temps est
impuissant à cause de ton désir de ce
qui ne changera jamais. Car tu as
demandé que rien ne se dresse entre
la sainteté de ta relation et la
conscience que tu as de sa sainteté.