2. 2 LA GUERRE DES ECRANS
LA QUETE
ETERNELLE DE
L'AUDIENCE
76 % aiment la liberté d'être connectés partout,
à tout moment
69 % pensent que les interactions numériques
remplacent petit à petit les interactions en face
à face
63 % pensent que plus un écran est grand,
mieux c'est
65 % préfèrent regarder des programmes vidéo
en direct (à l'heure normale de diffusion)
49 % déclarent regarder plus volontiers un
programme vidéo en direct s'il est associé à un
réseau social
Les téléphones portables sont les appareils les
plus souvent cités pour visionner un contenu
en déplacement
De nombreuses opportunités numériques
liées aux canaux TV vacants existent dans des
secteurs tels que la santé, l'éducation, les
commerces alimentaires et les finances
A TRAVERS LE MONDE
4. 4 LA GUERRE DES ECRANS
UNE NOUVELLE
VISION
Alors que l'accès aux contenus et aux marques s'est plus que jamais développé
grâce à la prolifération des appareils et des plateformes, les programmes vidéo
exercent encore une grande influence sur nos vies. Ainsi, plus de la moitié des
personnes interrogées du monde entier (55 %) déclarent que la consultation de
programmes vidéo représente une activité importante de leur vie. La manière
dont les audiences regardent ces programmes est en revanche en train de
changer.
Pour ce qui est de la manière dont nous préférons regarder un programme
vidéo, la taille a son importance. La majorité des personnes interrogées (63 %)
pensent que plus l'écran est grand, mieux c'est ; mais elles apprécient également
le côté pratique et portable des appareils mobiles. Près de six personnes
interrogées sur 10 (59 %) estiment que regarder un programme vidéo sur un
appareil mobile est pratique et plus de la moitié (53 %) déclarent qu'une tablette
est tout aussi adaptée qu'un PC ou un ordinateur portable.
Les personnes interrogées apprécient également de pouvoir contrôler la façon
dont elles interagissent avec les contenus et les marques, ainsi que le moment
où elles peuvent le faire. Ainsi, 64 % d'entre elles déclarent rattraper leur retard
dans la diffusion de leur programme préféré en regardant plusieurs épisodes le
même jour. Le même pourcentage (64 %) affirme que regarder les programmes
en différé convient davantage à leur emploi du temps. En outre, de nombreux
consommateurs ont recours aux technologies pour limiter l'encombrement
publicitaire qu'ils subissent dans leur vie. Deux tiers des personnes interrogées
déclarent en effet changer de chaîne pendant la publicité.
« REGARDER LA TELEVISION DE FACON LINEAIRE N'EST
PLUS D'ACTUALITE POUR BEAUCOUP, PUISQUE NOUS
AVONS A PRESENT DAVANTAGE DE CONTROLE SUR CE
QUE NOUS REGARDONS, AINSI QUE SUR LE MOMENT ET LE
LIEU OU NOUS LE FAISONS », DECLARE MEGAN CLARKEN.
« LE PLUS IMPORTANT EST DE COMPRENDRE LA MANIERE
DONT LES HABITUDES DE VISIONNAGE EVOLUENT
ET DE DETERMINER LES RAISONS QUI MOTIVENT CES
CHANGEMENTS. LES TECHNOLOGIES CONTINUENT BIEN
ENTENDU D'EVOLUER ET AVEC ELLES NOS HABITUDES.
NOUS SOMMES AUJOURD'HUI CAPABLES DE NOUS
CONNECTER A DES APPAREILS DE FACON INEDITE ET DANS
DES ENDROITS QUE NOUS N'AURIONS JAMAIS IMAGINES,
CE QUI A DONNE AU MULTITACHE UN TOUT AUTRE SENS. »
6. 6 LA GUERRE DES ECRANS
En dépit du contrôle que nous avons désormais sur le temps, le
visionnage aux horaires de diffusion prévus reste une réalité pour la
plupart d'entre nous. En fait, 65 % des personnes interrogées préfèrent
toujours regarder les programmes vidéo en direct, à l'heure normale
de diffusion. Cette préférence ne faiblit pas, en partie grâce aux réseaux
sociaux qui sont en quelque sorte les machines à café de l'ère du
numérique. Le pouvoir passe du fournisseur au spectateur.
De plus en plus souvent, les conversations en temps réel sur les
réseaux sociaux remplacent les réunions autour de la machine à café
pour discuter de l'épisode de notre série télé préférée diffusé la veille
au soir. Le visionnage en temps réel permet d'éviter les spoilers et fait
de la télévision un événement social qui s'étend bien au-delà de notre
salon. Plus de la moitié des personnes interrogées (53 %) déclarent
aimer suivre régulièrement un programme pour pouvoir prendre part
aux conversations à ce sujet sur les réseaux sociaux, et près de la
moitié (49 %) d'entre elles reconnaissent regarder plus volontiers un
programme vidéo en direct s'il est associé à un réseau social. Parmi
les personnes interrogées, 47 % disent interagir sur les réseaux sociaux
lorsqu'elles regardent un programme vidéo.
Les personnes interrogées en Asie-Pacifique et dans la région
Afrique/Moyen-Orient sont particulièrement actives sur les réseaux
sociaux lorsqu'elles regardent des programmes télévisés, avec des
pourcentages supérieurs à la moyenne mondiale concernant les
attitudes relatives à l'utilisation des réseaux sociaux. Par exemple,
65 % des personnes interrogées en Asie-Pacifique et 57 % dans la
région Afrique/Moyen-Orient regardent un programme en direct s'il
est associé à un réseau social (la moyenne mondiale étant de 49 %).
En outre, plus de six personnes interrogées sur 10 en Asie-Pacifique
(64 %) et dans la région Afrique/Moyen-Orient (62 %) déclarent aimer
suivre régulièrement un programme pour pouvoir prendre part aux
conversations à ce sujet sur les réseaux sociaux.
L'utilisation des réseaux sociaux lors du visionnage d'un programme
vidéo est un exemple parmi d'autres de l'utilisation d'un second écran.
Accéder à un contenu complémentaire, rechercher des informations
sur les personnages, jouer à des applications mobiles ou lire/regarder
des interviews sur les coulisses d'un programme deviennent des
pratiques courantes. Plus de la moitié des personnes interrogées
(58 %) déclarent surfer sur Internet tout en regardant un programme
vidéo.
LA STRATEGIE
« PUSH-PULL »
S'INVERSE
« LA PRATIQUE DITE DU
DEUXIEME, TROISIEME
VOIRE QUATRIEME ECRAN
DEVIENT UNE EXTENSION
FONDAMENTALE DE
L'EXPERIENCE DE
VISIONNAGE », EXPLIQUE
MEGAN CLARKEN. « LA
MULTIPLICITE DES ECRANS
DIVERSIFIE, D'UN COTE, LES
OPTIONS A DISPOSITION
DES SPECTATEURS ET, DE
L'AUTRE, LES OPPORTUNITES
ET LES FACONS D'INTERAGIR
AVEC LES SPECTATEURS
POUR LES FOURNISSEURS
DE CONTENUS ET LES
PUBLICITAIRES. SI ELLE
EST BIEN CONCUE,
L'EXPERIENCE DE
VISIONNAGE PEUT
NON SEULEMENT ETRE
PLUS AGREABLE POUR
LE SPECTATEUR, MAIS
EGALEMENT PERMETTRE
D'OPTIMISER LE TEMPS
D'INTERACTION DU
SPECTATEUR AVEC LES
MARQUES. »
8. 8 LA GUERRE DES ECRANS
STRATEGIES A
ADOPTER FACE A
UNE PRATIQUE DE
DEUXIEME ECRAN :
• Etre sur les réseaux sociaux : l'étude de Nielsen montre que les réseaux
sociaux peuvent augmenter la sensibilisation au programme, rendre
l'expérience plus agréable et garantir l'implication du public. Le désir de
prendre part à la conversation collective peut être une puissante source
de motivation pour regarder le programme en direct. Les stratégies en
matière de deuxième écran doivent inclure une composante interactive/
sociale permettant aux utilisateurs d'interagir et faisant du programme un
événement ou une expérience à ne surtout pas manquer.
• Etre (inter)actif : mettre régulièrement à jour le contenu afin d'optimiser le
temps passé dessus et d'encourager les visites répétées. Il est également
important d'inclure des expériences interactives pour que les utilisateurs se
sentent impliqués et plus proches du programme.
• Etre disponible : hors de question pour les concepteurs de se focaliser sur un
seul écran ; ils doivent au contraire s'assurer que le contenu sera accessible
partout et que l'expérience utilisateur sera agréable sur tous les appareils.
10. 10 LA GUERRE DES ECRANS
AUTOEVALUATION PAR GENRE DES APPAREILS PRIVILEGIES POUR
REGARDER DES VIDEOS*
LE TELEVISEUR EST LE CHOIX NUMERO 1 POUR REGARDER
DES VIDEOS
Source : enquête mondiale Nielsen sur le paysage numérique, 3e trimestre 2014
* Parmi les personnes interrogées précisant regarder ce genre de programmes
EMISSIONS
D'ACTUALITES
EVENEMENTS SPORTIFS
EMISSIONS DE
REMISES DE PRIX
SOAP OPERAS
EMISSIONS CULINAIRESDOCUMENTAIRES
FILMS
COMEDIESDRAMES EMISSIONS DE
VARIETES
EMISSIONS POUR
ENFANTS
EMISSIONS
DIDACTIQUES
JEUX TELEVISES
EMISSIONS DE
TELE-REALITE
ACTUALITES SPORTIVES
VIDEOS DE COURTE
DUREE
TELEVISEUR ORDINATEUR TELEPHONE
PORTABLE
TABLETTE
12. 12 LA GUERRE DES ECRANS
AUTOEVALUATION PAR ACTIVITE DES APPAREILS PRIVILEGIES POUR
REGARDER DES VIDEOS*
L'ECRAN PRIVILEGIE DEPEND DE L'ACTIVITE ET DE L'ENDROIT
PENDANT
QUE JE SUIS AU
TRAVAIL
PENDANT
QUE JE FAIS DES
COURSES
SUR LE TRAJET
EN RENTRANT DU TRAVAIL
QUAND JE SUIS
EN FAMILLE
PENDANT QUE JE
CUISINE
DANS UNE SALLE
D'ATTENTE
AVEC
DES AMIS
EN FAISANT DE
L'EXERCICE
EN
CONDUISANT
POUR PASSER
LE TEMPS
EN
MANGEANT
LORSQUE JE SUIS
SEUL(E) À LA MAISON
DANS LA SALLE DE
BAINS
EN ATTENDANT UN
AMI
PENDANT
QUE JE SUIS A
L'ECOLE
Source : enquête mondiale Nielsen sur le paysage numérique, 3e trimestre 2014
*Sont exclues les personnes interrogées qui ne pratiquent pas cette activité ou ne regardent pas de programmes vidéo lors de cette activité
TELEVISEUR ORDINATEUR TELEPHONE
PORTABLE
TABLETTE
14. 14 LA GUERRE DES ECRANS
GENERATION Z
(15-20)
GENERATION
SILENCIEUSE
(+ de 65 ans)
GENERATION Y
(21-34 ans)
GENERATION X
(35-49 ans)
BABY-BOOMERS
(50-64 ans)
POURCENTAGE MOYEN DES PERSONNES INTERROGEES DECLARANT UTILISER UN
APPAREIL POUR REGARDER DES PROGRAMMES VIDEO A UN ENDROIT DONNE*
LES JEUNES GENERATIONS DE CONSOMMATEURS SONT LES PLUS GRANDS
UTILISATEURS D'APPAREILS MOBILES, A LA MAISON COMME A L'EXTERIEUR
Source : enquête mondiale Nielsen sur le paysage numérique, 3e trimestre 2014
* Parmi ceux qui regardent des programmes vidéo à un endroit donné
53 %
55 %
69 %
79 %
90 %
65 %
60 %
52 %
52 %
34 %
38 %
42 %
30 %
6 %
20 %
13 %
17 %
18 %
18 % 14 %
11 %
59 %
59 %
57 %
58 %
42 %
26 %
24 %
23 %
24 %
22 %
13 %
16 %
17 %
20 %
39 %
24 %
24 %
16 %
15 %
A LA MAISON A L'EXTERIEUR
TELEVISEUR ORDINATEUR
TELEPHONE
PORTABLE
TABLETTE
16. 16 LA GUERRE DES ECRANS
LES COURSES ALIMENTAIRES : alors que moins d'un tiers des personnes
interrogées du monde entier (32 %) déclarent utiliser d'ores et déjà un
appareil électronique pour faire leurs courses, près de la moitié (48 %) sont
disposées à le faire. Cette disposition est plus forte dans les régions où le
pourcentage de personnes interrogées effectuant déjà leurs courses par
voie électronique est le plus élevé (Asie-Pacifique et Afrique/Moyen-Orient).
L'Amérique du Nord, qui présente le plus faible pourcentage de personnes
interrogées effectuant déjà leurs courses par voie électronique, suit de
très près. La moitié des personnes interrogées de chacune de ces régions
(54 % dans la région Afrique/Moyen-Orient, 51 % en Asie-Pacifique et 50 %
en Amérique du Nord) sont disposées à utiliser un appareil électronique
pour faire leurs courses, suivies de quatre personnes interrogées sur 10 en
Amérique latine (46 %) et en Europe (40 %).
LES FINANCES : les personnes interrogées habitant dans des pays en
développement sont moins nombreuses à régler leurs factures ou à effectuer
des opérations bancaires par voie électronique, mais expriment un intérêt
à le faire dans le futur. Plus de quatre personnes interrogées sur 10 en
Asie-Pacifique (47 %), dans la région Afrique/Moyen-Orient (44 %) et en
Amérique latine (41 %) déclarent être disposées à régler leurs factures sur
un appareil électronique. Les pourcentages sont du même ordre pour ce qui
est d'effectuer des opérations bancaires sur un appareil électronique (46 %
en Asie-Pacifique, 45 % dans la région Afrique/Moyen-Orient et 36 % in
Amérique latine).
18. 18 LA GUERRE DES ECRANS
A LA RECHERCHE
D'OPPORTUNITES
D'EXPANSION
NUMERIQUE ?
CIBLEZ LES JEUNES,
MAIS N'OUBLIEZ PAS
LES PLUS AGES !
Les personnes interrogées appartenant aux générations X, Y et Z sont
celles qui présentent les taux autoévalués de participation numérique les
plus élevés pour la plupart des activités couvertes par l'enquête. Ce sont
également celles qui sont les plus disposées à adopter le numérique
pour les activités pour lesquelles ce n'est pas encore le cas.
Quelques activités, néanmoins, séduisent toutes les générations. Plus de
la moitié des consommateurs toutes générations confondues déclarent
utiliser des appareils numériques pour s'informer et communiquer avec
leurs amis et leurs proches. En outre, plus de la moitié des personnes
interrogées des générations X, Y, Z et des baby-boomers disent utiliser
des appareils numériques pour écouter de la musique et prendre ou
partager des photos. Sans surprise, la participation numérique chez les
personnes interrogées de la génération silencieuse pour ces activités
est bien moindre. Toutefois, la participation est plus importante chez
les générations plus anciennes que chez les jeunes générations pour
les activités suivantes : effectuer des opérations bancaires, régler des
factures et effectuer une recherche.
« L'INFLUENCE DU NUMERIQUE EST OMNIPRESENTE ET
TOUCHE TOUS LES SEGMENTS DEMOGRAPHIQUES »,
EXPLIQUE MEGAN CLARKEN. « LES TAUX D'UTILISATION
DU NUMERIQUE POUR CERTAINES ACTIVITES SONT
CERTES PARFOIS INEGAUX ENTRE LES DIFFERENTES
TRANCHES D'AGE, MAIS ILS EVOLUENT TOUS LES JOURS
ET CONTINUERONT D'EVOLUER DANS LES PROCHAINES
ANNEES. »