Assemblée Générale Vigilance Dépollution 28 février 2007
Revue presse chroniques-504-r_21-11-2012
1. REVUE DE PRESSE, Les Chroniques N° 504 – 21-11-2012
Le 24 Novembre 2012, convoqué par M. Raymond HARDY,
ancien Maire de Tonnerre (89) et organisé par l’association
locale « Vent de Colère sur l’Auxois-Sud », un collectif
bourguignon de 55 associations de « défense de
l’environnement et du patrimoine » se réunira à Pouilly-en-
Auxois (21), afin de formaliser un recours en contentieux contre
l’arrêté préfectoral approuvant le SRCAE (Schéma Régional,
Climat Air, Energie) et son volet SRE (Schéma Régional
Eolien), consécutif au vote du Conseil Régional de Bourgogne
du 25 Juin 2012.
La presse est cordialement invitée à participer à cet évènement
qui matérialise une opposition ferme et déterminée à la politique
actuelle du Conseil Régional de Bourgogne, qui veut imposer
inconsidérément un mitage d’éoliennes (de 600 à 700
éoliennes !), destructeur du patrimoine exceptionnel de la
région, de ses paysages, de son environnement et de ses
nombreux emplois liés au tourisme.
Dossier de presse, liste des associations du collectif, contacts et
instructions en pièces jointes.
Nous vous attendons nombreux,
Très cordialement.
M. Raymond HARDY, Responsable du Collectif Bourguignon.
M. Christophe BELMONT, Président de "Vent de Colère sur
l'Auxois-Sud"
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Vent de Colère ! - FEDERATION NATIONALE
Président : Alain BRUGUIER Chemin des Cadenèdes 30330 SAINT LAURENT LA VERNEDE
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2. REUNION DU COLLECTIF BOURGUIGNON POUR
RECOURS CONTRE LE SCHEMA REGIONAL EOLIEN
POUILLY-EN-AUXOIS (21) – SAMEDI 24/11/2012
Le 24 Novembre 2012, convoqué par M. Raymond HARDY, ancien Maire de Tonnerre (89) et organisé
par l’association locale « Vent de Colère sur l’Auxoix-Sud », un collectif bourguignon de 55 associations de
« défense de l’environnement et du patrimoine » se réunira à Ouilly-en-Auxois (21), afin de formaliser un recours
contentieux contre l’arrêté préfectoral approuvant le SRCAE (Schéma Régional, Climat, Air, Energie) et son volet
SRE (Schéma Régional Eolien), consécutif au vote du Conseil Régional de Bourgogne du 25 Juin 2012.
Les motivations sont nombreuses pour porter ce recours :
- Sur la forme, le collectif estime que plusieurs règles de base de la démocratie
participative sont bafouées et notamment retirent aux collectivités territoriales leurs
pouvoirs : après le vote scandaleux à l’Assemblée Nationale dans la nuit du 4 au 5
octobre 2012, au cours duquel de nombreux députés ont quitté la salle par protestation,
plusieurs amendements éoliens fatals aux règles élémentaires de démocratie ont été
adoptés, menés par les verts, et ce dans la confusion totale, la précipitation et
l’impréparation la plus complète, c’est-à-dire sans débattre et mesurer les effets de telles
décisions sur l’environnement :
• Suppression du pouvoir des collectivités territoriales par la suppression des ZDE
(Zone de Développement de l’Eolien)
• Pouvoir total donné aux Régions.
• Mise sous tutelle des communes par la Région qui n’auront été consultées que
d’une façon très sporadique sur le sujet.
• Bafouage des principes de participation du public aux décisions publiques ayant une
incidence sur l’environnement (Convention d’Aarhus et Charte de l’Environnement) :
ainsi, en Bourgogne, une consultation timide sur Internet pour le SRCAE a-t-elle été
mise en œuvre, ce qui n’a pas été une véritable consultation, anticipée, lisible et
accessible pour tous sur un sujet aussi grave que l’implantation de plus de 600
éoliennes sur un territoire !
• Enfin, d’un point de vue pratique, il n’y aura donc plus d’intermédiaires entre les
promoteurs et le préfet.
Les conséquences seront gravissimes et vont contribuer au développement anarchique total de l’éolien
en France : celui-ci se traduit, notamment en Bourgogne, par l’établissement du SRCAE : un processus qui
requérait dans un délai de 2 mois (et en plein été…), de façon non imposée et non claire pour les communes, leur
vote sur leur éligibilité à l’éolien par leurs conseils municipaux, l’absence de vote les rendant automatiquement
éligibles par défaut. C’est ainsi que plus de 80 % des communes sont devenues éligibles à l’éolien en Borgogne,
souvent sans même en avoir pris conscience !
- Sur le fond, le Schéma Régional Eolien de Bourgogne, avec plus de 600 éoliennes, porte
un coup fatal à notre belle région.
• Notre patrimoine bourguignon, mondialement reconnu et visité, composé de nombreux
châteaux, sites historiques classés à l’Unesco, comme l’Abbaye de Fontenay, va se trouver
endommagé par un mitage anarchique impactant toutes les parties de la Bourgogne (cf. annexe
1). Ce n’est pas un caprice de « châtelain » mais c’est toute une région qui refuse de se voir
envahir de mâts modifiant durablement l’essence même du patrimoine bourguignon, faisant
perdre au passage de la valeur immobilière à une grande partie de ses habitants, comme il a été
déjà constaté à ne nombreux endroits.
• Les paysages ne supporteront pas non plus l’envahissement prévu, il est fort probable qu’il
n’existera plus de vallées sans co-visibilité avec l’éolien, les mâts atteignant généralement les
150 m de haut.
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• Le tourisme va donc s’en trouver directement impacté : l’on se targue de créer quelques
emplois en Bourgogne avec l’éolien grâce à quelques industries (que l’on subventionne parfois),
mais que pèsent ces emplois en comparaison des emplois détruits en parallèle à cause de la
désertion des touristes tout à fait prévisible et très durable dans le temps ?
• L’atteinte à l’environnement, malgré les bienfaits soit disant « écologiques » ; c’est ainsi que
durablement, notre belle région va subir de profondes modifications : socles de béton condamnés
à rester en terre pour l’éternité, routes modifiées, nappes phréatiques atteintes (l’eau devient
rare), sans compter le carbone dépensé pour fabriquer et installer ces éoliennes.
• Problèmes de santé, atteinte au bien-être des habitants (un grand scandale vient d’émerger au
Danemark sur ce sujet), atteinte même au confort de vie, ce sont de véritables problématiques
scientifiquement démontrées qui s’accumulent sur la tête des bourguignons !
• Enfin, le système de rachat favorable de l’électricité éolienne, un privilège hors de prix pour les
français au bénéfice seul des promoteurs, sujet encore plus sensible dans un moment de crise :
les promoteurs, très souvent étrangers, exportent et défiscalisent cet argent au détriment du
consommateur français, qui reste le payeur final, et tout cela avec la bénédiction du ministère de
l’écologie ; c’est un scandale qui ne se justifie pas dans notre pays qui est le seul en Europe,
avec la Suède, à remplir les critères de Kyoto ; alors, à plus forte raison, pourquoi la Bourgogne,
l’une des régions de France les moins ventées, devrait-elle s’offrir à des promoteurs étrangers
qui n’ont que faire de notre belle région, utilisant des copier-coller pour conduire leurs enquêtes
localement et faire, à des élus qui ne connaissent souvent pas grand-chose, des promesses de
subsides qui ne seront jamais tenues par personne.
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4. Éoliennes de Plouvien. Et maintenant ?
Vendredi 16 Novembre 2012
Les éoliennes de Plouvien seront-elles démolies? Il faudra sans doute plusieurs mois pour le savoir. Photo Jean-Yves Quéré
PLOUVIEN (Finistère)
La nouvelle a fait l'effet d'une bombe, mercredi, dans la soirée, à l'annonce de l'annulation par le Conseil d'État du
permis de construire accordé par le préfet, en 2003, pour les huit éoliennes qui tournent dans le paysage
plouviennois depuis 2007. Même si le jugement est définitif- puisque cette instance est la plus haute juridiction en la
matière - , «il n'y a pas automaticité entre annulation et démolition», souligne le maire, Christian Calvez, qui retient,
par ailleurs, que le tribunal n'a pas jugé que les éoliennes produisaient des nuisances, le Conseil d'État ne s'étant
reposé que sur la loi Littoral pour expliquer sa décision. Et maintenant? La démolition du parc ne pourra intervenir,
le cas échéant, que sur décision d'un tribunal civil, à condition que celui-ci soit sollicité. D'ici là, il pourrait y avoir soit
un accord entre les différentes parties, un refus du tribunal mais aussi effectivement l'obligation de les démolir.
Le transfert de la partie littorale envisagée
Autre hypothèse, les parlementaires pourraient éventuellement changer la loi au vu de cette première en France.
Mais la commune envisage aussi une solution ultime : «le transfert de la partie littorale de Plouvien sans toucher
une maison vers celle de Tréglonou, en accord avec cette dernière», ajoute Christian Calvez qui se dit
«catastrophé» par une décision qui fragilise le développement durable. Si la démolition était aussi confirmée, la
société Néo pourrait se retourner contre l'État et réclamer les 13M€ investis.
REACTIONS :
• callonec – financier
En effet les Maires disent que l'enjeu financier est trop important et tant pis pour les riverains qui vont être détruit
par ces machines.
Ajouté le 16 novembre 2012 à 17h50
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• callonec – fatale
En réponse à l'énergie fatale, n'importe quel agent EDF vous le dira ,cette énergie est incontrôlable et non maîtrisé
quand aux maladies respiratoires regarder ce qui ce passe avec les hangars couvert avec des plaques de Fibro
Amianté, bien les panneaux solaire qui les remplace, Sauf que ces plaques sont enterrées a coté ou balancées
dans la nature ,Pareil dite la le a votre Préfet ,ça restera sans réponse ; l'Eolien c'est pareil on détruit des humains
sans broncher, bientôt ont boira de l'eau à basse d'Amiante car l'érosion va faire sont travail ....
Ajouté le 16 novembre 2012 à 17h48
• Arnaque – Crocodile
Plus personne ne croit que la demande d'éoliennes par les maires est motivée par le sauvetage de la planète.
Les graves dommages éoliens sur la santé à plusieurs km commencent à être bien connus, ils sont dus aux
infrasons. Les promeneurs ne sont pas incommodés par le bruit (audible) pendant les quelques minutes qu'ils
passent à proximité alors que les voisins, c'est tout le temps. Les larmes de crocodile de l'élu font d'autant plus
sourire que la population n'a jamais eu son mot à dire.
Ajouté le 16 novembre 2012 à 16h10
• soph – nuisances
Une étude de 2011 a prouvé que les symptômes liés aux éoliennes étaient inversement proportionnels à l’argent
que les éoliennes rapportent aux riverains, et au fait de voir ou pas les éoliennes.
Si les gens palpent, ils ne rapportent pas de symptômes, s’ils n’ont pas de retombées financières, ils sont beaucoup
plus enclins à en découvrir.
Penchez-vous aussi sur les maladies respiratoires (très réelles cette fois) provoquées par l’inhalation des fumées
de voitures diesel et faites donc interdire ces voitures, je vous soutiendrai !!
Ajouté le 16 novembre 2012 à 15h35
• legu... – A callonec
Vous dites une énergie " FATALE ' , je ne comprend pas la fatalité dans ce cas ?
Ajouté le 16 novembre 2012 à 15h33
• callonec – nuisances
Ces aérogénérateurs aux bruits impulsionnels à très basse fréquence, environ 60 fois par minutes et DURABLE !!
pénètre dans le corps humain provoquant des maladies irréversibles que les autorités se garde bien d'étudié,
quand aux personnes qui vont se promener aux environs de ces machine c'et généralement par beau temps et la
effectivement les bruit peuvent être minime !
Ce qui est déplorable c'est ce saccage des paysages en France pour une énergie fatale qui dans l'avenir n'aura
aucun sens quand aux trains et avions c'est ridicule de faire cette comparaison, mais sur ce sujet curieusement les
autorités travaillent.
Ajouté le 16 novembre 2012 à 14h20
• Woque – triste
Affligeant de voir des personnes (et une association en particulier (qui d'ailleurs n'est pas si neutre que ça)) profiter
de cette loi littorale qui finalement représente véritablement une faille sur ce genre de point de vu...
Ajouté le 16 novembre 2012 à 11h02
• chri... – désolant !!
Voilà la stupidité dans notre pays actuellement, on accorde tellement de crédit à certains groupements associatifs
qu'on arrive à des situations consternantes. Et cette loi du littoral applicable sur PLOUVIEN est une aberration !!!
J'habite proche de PLOUVIEN, je suis allée plusieurs fois près de ces éoliennes, et jamais je n'ai constaté de
nuisances, encore moins du bruit. Que dire des avions ou des trains pour ceux qui habitent proche d'un aéroport ou
d'une gare !!! CELA SUFFIT !!!
Ajouté le 16 novembre 2012 à 09h25 5
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6. Les éoliennes, impossibles sur les communes littorales ?
Vendredi 16 Novembre 2012 – Sébastien PANOU
Au fond, les éoliennes de Plouvien (Finistère).
A Plouvien (Finistère), le permis de construire de huit éoliennes est invalidé. Une décision confirmée au
plus haut niveau, en Conseil d'état. Elles produisent pourtant depuis 2007. La loi Littoral, imposant une
continuité du bâti, empêcherait ce genre de construction, dont d'autres règles veulent justement qu'elles
soient à l'écart des habitations.
Tempête sur les huit éoliennes de 100 mètres de haut à Plouvien (Finistère). Mercredi, le Conseil d’état a confirmé
la décision de la cour administrative d’appel de Nantes et rejeté la demande de la société Néo Plouvien (filiale de
Energias de Portugal), exploitant les machines depuis 2007. Les éoliennes sont bien considérées comme « une
extension de l’urbanisation ». Or, celle-ci est très encadrée sur les communes littorales. Parce qu’elles ne se
situent pas « en continuité d’une agglomération ou d’un village existant », leur permis de construire, délivré en
2004 par le préfet du Finistère est invalidé.
Commune littorale ? Après une bonne douzaine de procédures lancées contre les éoliennes, Bernard Le Borgne,
vice-président de l’association Les Abers savoure sa victoire. Il espère maintenant « faire arrêter et faire
démonter » les machines. Cela suppose d’abord une intervention auprès du ministère de l’industrie, pour l’arrêt de
production. Il lui faudra aussi aller au bout de la procédure civile pour trouble du voisinage. Rejetée par le tribunal
de grande instance de Brest, cette demande est en appel à Rennes.
D’une manière générale, Les Abers considèrent le parc éolien « soutenu abusivement par le maire », comme
« une démarche spéculative ».
En taxes, ces éoliennes rapportent environ 75 000 € par an à la communauté de communes et 50 000 € à la
commune. « Mais ce n’est pas ça l’enjeu » assure, Christian Calvez, maire de Plouvien et président de la
Communauté de communes du pays des Abers (CCPA). « C’est plus général ». Selon lui, «ces éoliennes font
partie du paysage aujourd'hui. L'immense majorité de la population est favorable».
Consterné, il rappelle que Plouvien est « tout sauf une commune littorale ». Certes, il n’y a ni port, ni plage, ni
résidence de tourisme balnéaire. Certes le bourg et les éoliennes sont à 10 km de la mer. Mais Plouvien borde
l’Aber Benoît sur environ 3 km jusqu’à Tréglonou. Et la mer monte jusque-là. D’un point de vue juridique, c’est toute
la commune qui est considérée comme littorale. …/…
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« Jusqu’où ira la bêtise ? » Le maire appuie sur « une contradiction » entre la loi Littoral, qui suppose une
continuité du bâti, et la loi sur les éoliennes, qui exige que les machines soient implantées à au moins 500 mètres
des habitations.
Dominique Cap, maire de Plougastel-Daoulas (Finistère) et spécialiste des questions littorales à l’Association des
maires de France, est lui aussi atterré. « Avec ce dossier, on voit l’absurdité du système. C’est kafkaïen.
Jusqu’où ira la bêtise ? ». Il estime que « l’argument de la loi Littoral sert trop souvent à défendre des
intérêts privés » et plaide pour « un bilan de cette loi ». Les communes littorales se trouveraient notamment
handicapées par rapport aux autres pour tous les projets qui devraient naturellement être mis un peu à l’écart des
habitations, comme les stations d’épuration par exemple.
Les autres parcs éoliens du secteur, eux aussi sur des communes littorales (Plouarzel, Ploumoguer,
Ploudalmézeau…), auraient pu être invalidés de la sorte. C’est trop tard pour les recours. En revanche, la décision
du conseil d’état risque de compromettre tout nouveau projet en France sur une commune littorale, c’est-à-dire là
où est le vent.
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9. EXTENSION DU SITE EOLIEN SUR LA COMMUNE DE MARSANNE
Sud de la DROME
Association ACE
L’apparition d’une extension du parc éolien de Marsanne; extension dont nous étions certains depuis le début du
1er projet mais qui avait, à l’époque, été vigoureusement démentie par le conseil municipal de Marsanne. La
versatilité de ce conseil n’a rien pour nous surprendre.
Ce qui est le plus surprenant, c’est que la municipalité gérait un village autrefois dans un « écrin de verdure » qui
faisait toute son identité et avait été préservée durant les siècles derniers, et qu’il sera dès lors “dans un écrin
industriel” suite au manque de respect de ce conseil pour la nature et les paysages.
- Un article sur « La Tribune de Montélimar » du 20 septembre 2012 nous informe du démarrage d’une étude
de faisabilité pour l’extension du parc éolien existant sur la commune de Marsanne (article en pièce jointe).
- Le permis de construire devra être dans une ZDE; il devra souscrire à la réglementation des ICPE
(Installations Classées pour la Protection de l’Environnement) et ne pourra être déposé que s’il est en
cohérence avec le Plan Local d’Urbanisme. Si ZDE il y a, son élaboration devrait se faire par la SESAME
(communauté de communes de Montélimar) qui absorbera la CCPM (communauté de communes du Pays
de Marsanne), en 2013.
Actuellement, toute la zone montagneuse de la forêt de Marsanne est située en Espaces Boisés Classés
ainsi qu’en ZNIEFF de type II (Zone d’Intérêt Floristique et Faunistique) et en Espaces Naturels Sensibles
(ENS - dénomination par le Conseil Général).
Plusieurs des zones étudiées comportent une espèce de plante protégée au titre national (inscrite comme
vulnérable dans le livre rouge de la flore menacée en France) : le Cytise à longue grappe et cette espèce ne
peut être détruite que suite au dépôt d’une « demande de destruction d’espèce protégée ».
Le Préfet de la Drôme, le Conseil Régional, le Conseil Général et le Député-Maire de Montélimar, Franck
REYNIER ont donné leur soutien au Maire de Marsanne pour la réalisation de ce parc éolien; M. Franck
REYNIER donne ainsi la preuve qu'il a changé l'opinion défavorable qu'il avait exprimée en 2004 sur le sujet
des éoliennes, citons :“ ... Quand je vois qu’il y a 180 projets d’éoliennes dans la Drôme, tout ça parce que ça
génère des recettes fiscales, je me dis que c’est un non-sens ... ce ne sont pas toujours les communes qui touchent
les dividendes qui ont aussi les nuisances visuelles. Le département a une utilité et là, vraiment, la solidarité doit
s’exercer”. (réf: article du Dauphiné Libéré du 08.01.2004)
Il faut noter que 100 % des crêtes de la forêt de Marsanne (culminant aux alentours de 550 mètres) seront
impactées, de part et d’autre du village de Marsanne entre les éoliennes déjà installées et la future
extension (5 à 7 machines sont prévues sur la gauche du village en supplément des 8 déjà en production
sur sa droite). Elles seront visibles de très loin et impacterons toute la plaine de Marsanne.
Contact ACE:
Association de Concertation sur l’Evolution de l’environnement sur les Plaine de Marsanne, des Andrans,
de la Valdaine et les collines environnantes.
Adresse électronique : jacques.simon5@wanadoo.fr
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10. Eolienne de VIEILLESPESSE Cantal
Morceaux de pales à 75 mètres
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11. Energie : l'éolien et le solaire risquent de
Coûter cher en travaux pour la RTE
Mercredi 21 Novembre 2012
La facture des travaux à réaliser dans les prochaines décennies pour renforcer le réseau électrique à haute tension
augmentera fortement si la France décide de mettre le paquet sur les énergies renouvelables, a prévenu mercredi
RTE.
Cette filiale d'EDF qui gère le réseau national de lignes à haute tension, c'est-à-dire les grandes artères du réseau
électrique, a chiffré mercredi entre 35 et 50 milliards d'euros les investissements qu'elle devra réaliser d'ici à 2030
pour accompagner l'évolution du système électrique.
Cet éventail très large, qui figure dans une actualisation de son "schéma de développement décennal", s'explique
par le grand écart entre les scénarios pris en compte, alors que le système électrique est à l'aube de profonds
bouleversements.
Ainsi, dans un scénario "médian" (réduction modeste de l'électricité nucléaire, accompagnée d'une forte hausse des
énergies renouvelables), les besoins seraient de "35 à 40 milliards". Mais dans un "nouveau mix" (une chute du
nucléaire et un développement très accéléré de l'éolien et du solaire), la facture grimperait à 50 milliards.
Ce chiffrage devrait éclairer le débat sur la transition énergétique, qui s'ouvrira à la fin du mois. Ce débat doit
aboutir à des recommandations pour atteindre l'objectif que s'est fixé le gouvernement de réduire de 75% à 50% à
l'horizon 2025 la part du nucléaire dans la consommation française d'électricité. Les solutions retenues feront l'objet
d'une loi de programmation attendue avant l'été 2013.
Or, l'implantation des énergies renouvelables (éolien sur terre et en mer, solaire, hydroliennes...) ne suit pas la
même logique que celles des centrales nucléaires, et selon la recomposition du "bouquet" énergétique national qui
sera décidée, il faudra rééquilibrer plus ou moins fortement le réseau électrique et renforcer le "maillage" de telle ou
telle région.
2.000 kilomètres de lignes à créer ou rénover
In fine, les dépenses des gestionnaires de réseaux sont financées par les consommateurs. Le réseau à haute
tension pèse à lui seul environ 10% des factures d'électricité des Français (contre 46 % pour l'ensemble des
réseaux, basse et moyenne tension inclues).
A une échéance plus rapprochée, de grands travaux sont également à prévoir. RTE prévoit la mise en service de
73 nouvelles lignes à haute tension entre 2013 et 2015, dont 63 seront souterraines, et investira sur cette période
environ 1,5 milliard d'euros par an.
De plus, le gestionnaire de réseau estime qu'il faudra créer ou renforcer au minimum plus de 2.000 km de lignes à
très haute tension (THT) d'ici à 10 ans, et investir 15 milliards d'euros d'ici 2020.
Il s'agit notamment de renforcer les liaisons aux frontières (qui permettent de combler les besoins du pays en
électricité durant les pics de consommation hivernaux, et d'exporter le reste de l'année), mais aussi de restructurer
les liaisons dans le Massif central, et de renforcer le réseau dans le grand Est et entre la Normandie et l'île de
France.
RTE souligne au passage qu'il s'agit d'un "socle d'investissements invariants", indispensables à
l'approvisionnement électrique du pays (notamment pour accroître les capacités d'échange d'électricité avec les
pays voisins). Et ce socle devra être complété en fonction des "options retenues à l'issue du débat sur la transition
énergétique", prévient la filiale d'EDF.
RTE mène déjà des travaux d'envergure. Il est notamment en train d'achever la très contestée ligne THT Cotentin-
Maine, qui reliera le futur réacteur EPR de Flamanville (Manche) au réseau national, et construit une liaison
électrique souterraine franco-espagnole à travers les Pyrénées Orientales.
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