3. edito
En à peine une décennie, la consommation médias a profondément
évolué, portée par les évolutions technologiques, nombreuses et
souvent spectaculaires.
Dans un même moment, les foyers se sont équipés d’écrans de plus
en plus grands, les programmes sont devenus HD et la 3D a fait
ses premiers pas, rendant à la télévision, s’il le fallait, les atouts du
grand spectacle.
Au travers de la TNT ensuite, puis du développement d’Internet ou
encore des réseaux mobiles haut débit et des télévisions connectées,
les modes de distribution des contenus et des programmes se sont
multipliés.
Ces évolutions représentent autant d’opportunités, pour un groupe
comme le nôtre, de toucher tous les publics, quels qu’ils soient, où
qu’ils se trouvent, et de multiplier avec eux les points de rencontre.
Loin d’être une menace pour les chaînes de télévision, ces médias
nouveaux sont très vite apparus complémentaires de notre
cœur de métier. Permettre à l’Internaute de redécouvrir
la télévision en lui proposant des programmes inédits
sur le web, permettre au téléspectateur de poursuivre
son expérience collective, de façon plus personnelle
sur Internet, sont parmi les enjeux que le Groupe TF1
a anticipés afin que chacun puisse s’approprier ses
contenus, selon son rythme, ses envies, ses habitudes
et ce, sur tous les supports.
Pour autant, ces nouvelles technologies
audiovisuelles sont parfois complexes à
appréhender. Il nous est donc apparu
utile de vous apporter les clés de ces
nouveaux services, formats et réseaux
numériques, désormais à la disposition
de tous.
Nonce Paolini,
Président-Directeur Général
du Groupe TF1
3
4. les technologies audiovisuelles
bienvenue
Ce hors-série Références a été créé spécialement pour satisfaire
à la fois les technivores les plus aguerris et les novices en la
matière. A vous de le parcourir selon vos besoins…
Il peut être envisagé comme une histoire et ainsi être lu du
début à la fin, pour une découverte page après page de l’univers
des technologies de l’audiovisuel.
Si vous avez des préférences ou des exigences précises, vous
pourrez vous attarder sur une thématique grâce aux chapitres :
la 3D ou encore les équipements téléphoniques mobiles par
exemple.
Enfin, ce hors-série a pour vocation de vous aider au quotidien,
comme un dictionnaire. Si les mots Ethernet, OS, Backbone,
DRM ou encore Overlay vous troublent, ou si vous pensez savoir
ce qu’est la géolocalisation, la syndication ou la fibre optique
mais qu’il vous manque certains éléments pour être totalement
au point… un index vous permettra d’être immédiatement
renvoyé à la définition.
Bonne lecture
4
5. sommaire
1/ télévision
• Les équipements
• Les moyens de diffusion
6
6
14
• vidéos (regarder autrement) 20
• Les connectiques 24
2/ internet 26
• Les équipements 26
• Les moyens d’accès 28
• vidéos (regarder autrement) 31
• La pubLicité 36
3/ Mobile 38
• Les équipements 38
• Les moyens d’accès 40
• vidéos (regarder autrement) 42
• La pubLicité 44
4/ radio 46
• La radio am/fm 46
• La rnt (radio numérique terrestre) 46
• ecouter autrement 47
5/ 360 48
ConClusion : la tv de deMain 50
index 52
5
6. TéLéVISION
Les équipements
Des écrans plus grands, plus plats,
plus qualitatifs et avec de plus en plus
d’options... Rappel des principaux
téléviseurs proposés sur le marché.
LeS fOrMaTS IMage
4/3 : Format d’image où le rapport largeur sur hauteur vaut 4/3. C’est l’ancien format classique
des téléviseurs cathodiques, il disparaît progressivement au profit du 16/9.
16/9 : Format d’image où le rapport largeur sur hauteur vaut 16/9. Ce format se généralise
aujourd’hui ; il se rapproche des formats cinéma ce qui permet de proposer des programmes
avec une meilleure qualité d’image, notamment en HauTe DéfINITION.
PIxeL : Autrement appelé point, unité de mesure des images numériques. La quantité de pixels
composant l’écran détermine la résolution.
LIgNe : Les écrans sont composés de fuLL HD 1080 LIgNeS x
lignes de pixels qui forment l’image. 1920 PIxeLS
Plus il y a de lignes, plus la qualité
d’image est bonne. HD reaDy 720 LIgNeS x
1280 PIxeLS
SD : Standard Definition, s’oppose à la
SD 576 LIgNeS x
Haute Définition, c’est la définition 720 PIxeLS
classique des téléviseurs, avec une
résolution de 576 x 720 pixels.
HD : Haute Définition, représente
l’évolution par rapport à la SD. Est
considéré comme signal HD tout
signal dont la définition est supérieure à 720 lignes. Une image Full HD peut aller jusqu’à
1080 lignes x 1920 pixels, soit près de 2.1 M pixels (presque 5 fois plus qu’une image SD).
Les images HD peuvent être soit NaTIVeS soit uP-cONVerTIeS :
HD NaTIf : Signifie que la source du programme que l’on regarde a été tournée en HD. Pour
produire des programmes HD natifs, des caméras spécifiques (HD) ainsi qu’un traitement
particulier de l’image sont nécessaires.
6
7. HD uP-cONVerTIe : Signifie que la source a été tournée en
SD puis convertie en HD.
3D : Procédé de captation et de restitution permettant au final
de voir une image en 3 dimensions (Voir page 11). Pour produire
des programmes 3D, des caméras spécifiques ainsi qu’un traitement
particulier de l’image sur le téléviseur sont nécessaires.
LeS fOrMaTS SON
SON MONO : Son diffusé sur un canal unique. Au final, les deux
haut-parleurs (gauche et droite) diffusent le même son. Ce
format est voué à disparaître.
SON STéréO (2.0) : Son enregistré au minimum avec deux
microphones ; les deux haut-parleurs (gauche et droite)
diffusent chacun un son. Le rendu donne une impression
de relief. Ce format est systématiquement utilisé pour
la télévision numérique.
Le son stéréo est aussi désigné par le code «2.0» : le
premier chiffre désigne le nombre de canaux du
son (2), le deuxième les basses (0).
Le SON MuLTI caNaL (5.1) : Son enregistré sur
plusieurs pistes audio afin d’être écouté sur
plusieurs enceintes. Le son multi canal «5.1»
par exemple nécessite pour sa reconstitution
5 enceintes et 1 caisson de basses ; un HOMe
cINéMa est donc nécessaire pour profiter
de cette qualité de son incomparable. Il est
généralement utilisé avec des programmes en
HauTe DéfINITION, notamment des films.
7
8. TéLéVISION
Les équipements
LeS DIfféreNTeS TecHNOLOgIeS exISTaNTeS :
LeS écraNS caTHODIqueS : Ce sont les téléviseurs «ancienne génération»,
assez encombrants…
Ils ne sont plus commercialisés mais sont encore relativement présents
dans les foyers.
LeS écraNS PLaTS : Plusieurs technologies permettent
la production d’écrans plats. On trouve :
• LeS écraNS PLaSMaS
• LeS écraNS LcD
• LeS écraNS LeD
• LeS écraNS OLeD
équIPeMeNT écraNS De La POPuLaTION fraNçaISe
(POSTe PrINcIPaL)
ECRAN ECRAN ECRAN
PLAT 16/9 TV HD
17,5 MILLIONS De fOyerS 17,1 MILLIONS De fOyerS 16,1 MILLIONS De fOyerS
64,8% DeS fOyerS 63,1% DeS fOyerS 59.5% DeS fOyerS
Source : Médiamétrie / GFK – REM Juillet/Sept. 2010 – Foyers en France métropolitaine
8
9. Tube caTHODIque PLaSMaS LcD LeD OLeD
Les postes sont Pour Liquid Crystal
équipés d’un Display ou affichage
Pour Organic
tube qui émet à cristaux liquides. Il s’agit d’écrans
Light-Emitting
un faisceau La lumière Ecrans composés LCD de dernière
Diode ou diode
d’électrons. est générée à de deux plaques génération. Le
électroluminescente
En frappant l’intérieur des transparentes principe est le même
organique. Désigne
et en balayant cellules par un enfermant des mais la lumière
fONcTIONNeMeNT des écrans plats
la surface gaz excité (appelé cristaux liquides. source est produite
dont les pixels
phosphorescente plasma) par Ces cristaux par des diodes
sont composés de
de l’écran, ce des impulsions laissent passer électroluminescentes
diodes. Il s’agit
faisceau crée électriques. ou non une (LED) au lieu du
d’une technologie
de la lumière, lumière source en néon.
d’avenir.
puis l’image sur s’orientant selon un
l’écran. champ électrique.
Ecran ultra plat.
Qualité d’image
Consommation plus
très recherchée, La qualité des
économe que le Très bonne qualité
surtout au niveau contrastes et des
plasma. d’image.
+ Bonne qualité
d’image.
du contraste des
couleurs. Gamme large de TV,
noirs est améliorée.
Consomme moins
Consommation
des petites tailles économe.
Fluidité des d’énergie.
aux grandes tailles.
mouvements. Luminosité et
contrastes.
Qualité moindre
des contrastes
et des noirs par
rapport au plasma. Non commercialisé
Consommation Pour compenser auprès du
élevée. ce défaut, les LCD Surcoût par rapport grand public.
Encombrant. «LED» produisent aux autres écrans
Gamme de TV Production encore
leur lumière source LCD.
limitée aux coûteuse.
avec des diodes
grandes tailles.
électroluminescentes En développement.
(LED) au lieu du
néon.
9
10. TéLéVISION
Les équipements
LeS NOuVeLLeS fONcTIONNaLITeS
La HauTe DéfINITION
LeS écraNS HauTe DéfINITION (HD) : Ils permettent de restituer une image en Haute Définition
c’est-à-dire une image d’excellente qualité avec une meilleure résolution.
Plusieurs labels sont apparus sur les écrans. Quelques informations pour s’y retrouver…
HD reaDy : Label officiel indiquant les postes compatibles avec les diffusions en
HD, mais ne disposant pas nécessairement d’un adaptateur TNT haute définition.
Ce label a tendance à disparaître car l’adaptateur TNT haute définition est
obligatoirement intégré dans les téléviseurs HD depuis décembre 2009.
HDTV : Label officiel indiquant les postes HD ready et disposant d’un aDaPTaTeur TNT HD.
TV
fuLL HD : Label officieux indiquant les postes ayant une résolution minimum de 1080
Full lignes, donc de qualité supérieure aux postes HD Ready.
TV HDTV 1080 : Label indiquant les postes Full HD avec tuner TNT HD.
1080p
aNNée De Full TV
TV
1080p
créaTION
2005 2007 2006 2007
réSOLuTION / Au moins Au moins Au moins Au moins
quaLITé 720 lignes 1080 lignes 720 lignes 1080 lignes
Adaptateur TNT Adaptateur TNT
HD intégré HD intégré
TNT HD : Ce logo a été créé par les chaînes afin d’indiquer que ces
écrans peuvent recevoir la TNT HD. Les écrans ayant un label
HDTV sont par définition TNT HD.
10
11. La 3D
Pour rappel, l’effet 3D se produit lorsque notre œil droit
a une perception différente de celle de notre œil gauche
(la même image mais avec un angle de vue décalé). Notre
cerveau interprète alors cette différence pour construire
une représentation 3D.
Ainsi, les programmes en 3D sont filmés avec deux
angles de vues différents (2 caméras).
LeS écraNS 3D : Désormais, on peut regarder des programmes en 3D dans son salon grâce
aux nouvelles télévisions 3D. Plusieurs technologies de téléviseurs existent, avec ou sans
lunettes.
- aVec LuNeTTeS :
acTIVe SHuTTer : Ces écrans permettent un affichage 3D grâce au décalage temporel, c’est-à-
dire la diffusion en alternance d’une image pour l’œil gauche puis pour le droit. La technologie
s’utilise avec des lunettes dites «actives», en synchronisation avec les images : les verres
s’obscurcissent tour à tour afin de masquer l’image gauche ou droite.
Les + : technologie de TV 3D la plus répandue auprès du grand public à ce jour. Elle est la
moins coûteuse à intégrer dans les téléviseurs.
Les - : les lunettes sont assez chères ; elles contiennent des piles (pour se synchroniser avec
le téléviseur) qu’il convient de recharger. Elles sont en conséquence plus imposantes
que les lunettes polarisées. Les images perdent légèrement en luminosité. Ces écrans
consomment davantage d’électricité.
POLarISaTION : Ces écrans sont équipés d’un filtre qui polarise la lumière émise (c’est-à-dire qui
ne laisse passer qu’une partie de la lumière correspondant à un certain «angle de polarisation»,
propriété physique de la lumière). Une ligne sur deux est utilisée pour l’image gauche et est
polarisée dans un premier angle ; l’autre ligne est utilisée pour l’image droite et est polarisée
dans l’angle opposé. Les verres des lunettes polarisées filtrent les bonnes images : le verre
gauche ne laisse passer que l’image gauche ; le verre droit ne laisse passer que l’image droite.
Les lunettes sont dites «passives» (c’est-à-dire qu’elles n’ont pas besoin d’être synchronisées
avec l’écran).
Les + : lunettes sans piles, légères et moins coûteuses. La luminosité des images est bonne.
Les - : l’affichage en 2D perd légèrement en qualité et les téléviseurs sont plus coûteux.
- SaNS LuNeTTeS :
auTO STéréOScOPIe : Le principe est de diffuser de la 3D sans lunettes grâce à différents
dispositifs sur les écrans qui orientent l’image gauche vers l’œil gauche et l’image droite vers
l’œil droit.
Les + : 3D sans lunettes.
Les - : technologie pas assez mûre pour être une TV de salon, encore très chère, et directionnelle
(la 3D est nette selon plusieurs axes). Production 3D plus complexe pour ce type de
technologie.
Bon à savoir ! Il existe encore peu de programmes télé en 3D mais ceux-ci sont amenés à se
développer. Pour les voir, il faudra être équipé du décodeur satellite, ADSL ou fibre optique
approprié. En attendant, vous pouvez profiter de la 3D via des bLu-ray.
11
12. TéLéVISION
Les équipements
L’INTercONNexION DeS equIPeMeNTS
PérIPHérIqueS D’uN TéLéVISeur
SD
SD carD cLé uSb Pc
ga
I. V
PaS De câbLe HDM
SP DIf. rca PerITeL. rca. yuV. LecTeur DVD
HOMe cINéMa STéréO. yuV DVI. DIN S-VIDéO
eL.
rIT uV
Pe I. y HDM
M
HD I.
wI eT
PerITeL. LecTeur bLu ray
Ou erN
cONSOLe De jeux eNregISTreMeNT
fI
HDMI.
H
Pe
eT
rIT
eL
.
bOx DécODeur TV DISque Dur exTerNe MagNéTOScOPe
eTHerNeT uSb, eTHerNeT, HDMI...
Ou wIfI
DLNa : La Digital Living Network Alliance est
une alliance créée entre plus de 250 marques
permettant aux appareils de ces marques de
communiquer entre eux. Ainsi, le téléviseur,
la chaîne HI-FI peuvent se connecter au PC
de la maison ou encore aux Smartphones et
lire les fichiers qui s’y trouvent, afin de créer
un réseau au sein même des foyers.
12
13. LeS équIPeMeNTS POur cOMPLéTer Sa TV :
tous Les équipements qui se connectent à La téLévision
VISIONNer eT cONSerVer
MagNéTOScOPe : Appareil aNaLOgIque permettant d’enregistrer des programmes et de lire des K7 ;
il est en voie de disparition au profit des appareils NuMérIqueS.
LecTeur DVD : Appareil numérique permettant de lire les DVD.
LecTeur DVD bLu-ray : En plus des DVD classiques, il lit les DVD bLu-ray en qualité Haute
Définition.
PVr : Le Personnal Video Recorder permet d’enregistrer des programmes numériques non pas
sur une K7 ou un DVD mais sur un disque dur. Ce dernier peut exister sous la forme d’un
appareil externe relié à la TV. Il peut également être inclus dans le DécODeur ou la bOx : il peut
alors offrir la possibilité de contrôler le direct, c’est-à-dire de mettre sur pause un programme
en diffusion à la télévision puis de le reprendre quand on le souhaite.
écOuTer
HOMe cINéMa : Equipement qui permet de recréer chez soi un son digne d’une salle de cinéma
en 5.1. Des équipements hybrides ont fait leur apparition et proposent de diffuser le son en 2.1
(2 enceintes plus un caisson de basses).
jOuer
cONSOLeS De jeux : Il en existe plusieurs qui se branchent à la télévision dont les plus connues
sont la Playstation, la XBox et la Wii. Elles proposent désormais de la 3D, de la HauTe-DéfINITION,
des jeux en réseau grâce à une connexion INTerNeT…
13
14. TéLéVISION
Les moyens de diffusion
TV hertzienne, par satellite, par câble,
par ADSL, par fibre optique…
Tour d’horizon des différentes
offres de diffusion TV.
La TV HerTzIeNNe
Contrairement à l’idée reçue, la TV hertzienne englobe la télévision analogique… mais aussi
la télévision numérique !
Elle désigne la TV que l’on reçoit par l’antenne râteau, et s’oppose donc à la TV par le câble,
par satellite…
La TV HerTzIeNNe : La télévision hertzienne utilise des fréquences (en hertz) pour diffuser, par
ondes électromagnétiques, un signal de télévision reçu par l’antenne râteau, généralement
située sur les toits. La TV hertzienne est aussi appelée télévision terrestre. Historiquement,
elle était analogique, elle devient aujourd’hui numérique.
La TéLéVISION aNaLOgIque TerreSTre : Un signal analogique permet de diffuser une chaîne sur
une seule fréquence.
• C’est la télévision à 6 chaînes. Elle va disparaître progressivement pour laisser place à la
télévision numérique…
La TéLéVISION NuMérIque TerreSTre (TNT) : Une nouvelle norme de diffusion hertzienne (le DVb-T)
qui permet de diffuser plusieurs signaux numériques et donc plusieurs chaînes sur une seule
fréquence.
Parmi ces signaux, certains utilisent la norme de compression numérique MPEG-2 (pour les
chaînes de la TNT gratuite), d’autres la norme MPEG-4 (pour les chaînes HD ou payantes).
• La TNT permet d’avoir une meilleure qualité d’image et de son, de recevoir plus de chaînes,
et d’avoir accès à la HauTe DéfINITION…
14
15. La transition est en cours…
Lancée en mars 2005, la TNT vit actuellement conjointement
avec la télévision analogique. Cette cohabitation prendra fin
au plus tard le 30 novembre 2011, la France passant à la
TV 100 % numérique région après région.
fraNce TéLé NuMérIque : Organisme public créé pour accompagner les téléspectateurs vers
le numérique.
DIVIDeNDe NuMérIque : Désigne les fréquences libérées par l’arrêt de la télé analogique. Elles
permettront le développement de nouvelles chaînes, de nouveaux services et des réseaux de
téléphonie mobiles de nouvelle génération.
rMc : Recherche et Mémorisation des Chaînes. A chaque fois qu’une région passe au
numérique, les fréquences utilisées pour la diffusion de la TNT sont modifiées. En
conséquence, le téléspectateur doit effectuer une rMc sur son adaptateur TNT ou sur sa TV
avec adaptateur intégré, afin de reprogrammer toutes les chaînes sur les bons canaux.
LeS équIPeMeNTS POur receVOIr La TV HerTzIeNNe :
• Une télévision
• Un adaptateur TNT, soit intégré dans le téléviseur (qui dispose alors d’un label TNT
intégré), soit externe sous forme de boîtier
Logo apposé sur les téléviseurs équipés d’un adaptateur TNT intégré
Attention ! Pour recevoir la TNT HD, il vous faudra un adaptateur compatible TNT HD
Logo apposé sur les téléviseurs équipés d’un adaptateur TNT Haute Définition
DéPLOIeMeNT De La TNT eN fraNce
MarS SePTeMbre juIN OcTObre OcTObre NOVeMbre MI
2005 2005 2007 2008 2010 2011 2012
cOuV.
35% 50% 65% 75% 90% 95%
POP.TNT
cOuV.
40% 60% 90% 95%
POP.HD
10 cHaîNeS 11 cHaîNeS LaNceMeNT 5 cHaîNeS LaNceMeNT INTerruPTION
graTuITeS PayaNTeS TNT SaT HD fraNSaT SIgNaL aNaLOgIque
source : CSA
15
16. TéLéVISION
Les moyens de diffusion
La TV Par SaTeLLITe
Les signaux de télévision sont diffusés par des ondes émises depuis un satellite et reçues par
une antenne circulaire : la parabole. Celle-ci est orientée vers un satellite.
ab3, HOT bIrD et aSTra : Satellites les plus utilisés pour la diffusion de la TV en France.
La TV Par SaTeLLITe PrOPOSe :
• Des offres satellites gratuites reprenant l’ensemble de l’offre gratuite de la TNT :
Le téléspectateur ne paye pas d’abonnement. Il doit toutefois acheter un équipement
de réception (décodeur avec carte) et potentiellement payer les frais d’installation d’une
parabole.
Deux offres proposent actuellement ce service : TNT SaT et fraNSaT. Ces offres permettent par
exemple de recevoir les chaînes de la TNT dans les zones non couvertes par la télévision
hertzienne.
• Des offres satellite payantes permettant la réception de chaînes supplémentaires et de
bouquets thématiques.
equIPeMeNT NéceSSaIre POur receVOIr La TV Par SaTeLLITe :
• Un téléviseur
• Une parabole
• Un décodeur satellite
• Une carte de décriptage
La plupart des opérateurs satellite proposent des chaînes en
HD. Pour les recevoir, le téléspectateur doit disposer d’un
décodeur HD.
16
17. La TV Par Le câbLe :
Les réseaux câblés ont été installés dans un premier temps dans les grandes villes et se sont
ensuite plus largement déployés. Les signaux de télévision sont transmis par des câbles reliés
à chaque maison ou appartement. Selon les réseaux câblés, les chaînes peuvent être diffusées
en mode aNaLOgIque et/ou en mode NuMérIque.
C’est a minima la réception gratuite des chaînes en clair de l’offre hertzienne. Des chaînes et
des services complémentaires sont accessibles via un abonnement.
A l’image des réseaux ADSL, le câble permet désormais de diffuser à la fois des services de
télévision, de téléphonie et d’accès Internet (on parle de faI).
equIPeMeNT NéceSSaIre POur receVOIr La TV Par câbLe
• Pour le câble analogique un téléviseur raccordé à la prise câble
• Pour le câble numérique selon les cas :
Avec un abonnement : un décodeur câble spécifique fourni par l’opérateur,
Sans abonnement : uN aDaPTaTeur TNT (intégré ou non dans le téléviseur).
Le saviez-vous ?
La loi oblige les opérateurs de réseaux câblés à fournir une offre gratuite pour les immeubles
ne pouvant pas la recevoir par un autre moyen : c’est ce que l’on appelle le SerVIce aNTeNNe.
La TV Par aDSL
aDSL signifie «Asymmetric Digital Subscriber Line» (Ligne d’abonné numérique à débit
asymétrique). Il s’agit d’une technologie de réseau permettant la transmission de données
jusqu’à un abonné, via sa ligne téléphonique traditionnelle.
L’ADSL permet, via un abonnement, de recevoir Internet (on parle de faI), de téléphoner et,
pour les foyers éligibles, de recevoir la télévision, c’est-à-dire l’offre de chaînes de la TNT
gratuite, mais aussi des chaînes supplémentaires et bouquets thématiques. La distribution
de la TV par les opérateurs ADSL est aussi appelée IPTV.
Equipement nécessaire pour recevoir la TV par ADSL :
• Un téléviseur
• Une bOx INTerNeT + Une bOx TV
17
18. La TéLéVISION
Les moyens de diffusion
La TV Par fIbre OPTIque
La fibre optique intéresse grandement les opérateurs faI (câbLe ou aDSL) car elle permet de
proposer des offres TrIPLe PLay en TrèS HauT DébIT, avec une qualité exemplaire. Ceux-ci
commencent à déployer la fIbre OPTIque dans certaines villes. Cela représente toutefois des
investissements importants.
Il existe plusieurs types de fibre optique ; la plus connue est le fTTH
fTTH : Le Fiber To The Home est un réseau de télécommunication composé de fibres optiques,
c’est-à-dire de fils très fins conduisant des signaux lumineux qui transmettent des données.
Cette technologie permet la transmission de données sur de très longues distances et à très
haut débit.
equIPeMeNT NéceSSaIre POur receVOIr La TV Par fIbre OPTIque :
Les équipements nécessaires pour recevoir la TV par fibre optique sont similaires à ceux des
offres TV des faI.
• Un téléviseur
• Une bOx INTerNeT + une bOx TV
Les modes d’accès des Français
(en millions de foyers)
câbLe NuMérIque TV aDSL SaTeLLITe NuMérIque TNT
1,8 million de 5,8 millions de 5,5 millions de 15,1 millions de
foyers abonnés foyers abonnés foyers abonnés foyers abonnés
6,5% des foyers 21,4% des foyers 20.4% des foyers 55,7% des foyers
Moins de 15,5 % des Français n’ont pas d’accès au numérique
Source : Médiamétrie / GFK-REM avril / juin 2010, 27,1 millions de foyers
18
19. L’INfO PrOgraMMe
Avant, sur le signal aNaLOgIque, il y avait uniquement le télétexte. Aujourd’hui avec le
NuMérIque, plusieurs fonctionnalités sont disponibles afin de rendre l’expérience TV toujours
plus riche.
- Historiquement, sur l’aNaLOgIque :
TéLéTexTe : Option accessible depuis la télécommande du téléviseur ; elle amène à un écran
d’informations gérées par les chaînes. Plusieurs informations sont disponibles telles des
services de sous-titrages, un guide des programmes… Le télétexte est disponible sur le signal
analogique et également sur la TNT SD.
- Et aujourd’hui sur le NuMérIque…
fIcHe INfO (ou eIT : Event Information Table) : accessible par la touche «Info» de la télécommande,
elle contient le plus souvent le nom du programme en cours, le résumé et le casting du
programme, sa durée, son genre…
guIDe DeS PrOgraMMeS (ou ePg : Electronic Program Guide) : accessible par la touche «guide» de
la télécommande, il permet d’accéder aux données éditoriales jusqu’à 7 jours, ou de rechercher
un programme par date, genre, chaîne...
L’acceSSIbILITé
SOuS-TITrage SOurDS eT MaLeNTeNDaNTS : Dorénavant proposé sur la quasi totalité des
programmes des grandes chaînes. Il est accessible sur certains réseaux depuis la touche
«Menu», puis «Sous-titrage» ou par le télétexte en page 888.
auDIO DeScrIPTION : Piste audio supplémentaire destinée aux non-voyants et aux malvoyants.
Elle consiste à insérer des commentaires décrivant tous les éléments visuels pendant l’absence
de dialogue afin de mieux se représenter la scène.
En plus des options proposées sur le programmes télé, de plus en plus de services additionnels
émergent comme la vidéo à la demande, la télévision de rattrapage, etc. (voir p.20)
La VO
VOST : La Version Originale Sous-titrée permet d’écouter des programmes dans leur version
audio originale, le plus souvent en anglais. Elle est accompagnée systématiquement des
sous-titres français associés. Elle est aujourd’hui accessible sur la majorité des réseaux
de distribution TV numérique (TNT, câbLe, SaTeLLITe et aDSL) depuis le menu ou le bandeau
d’infos.
19
20. TéLéVISION
vidéos (regarder autrement)
Après le cinéma, la télé, les DVD…
découvrez les nouvelles façons de
consommer des programmes payants
ou gratuits depuis sa TV…
La VIDéO à La DeMaNDe
VOD : Vidéo On Demand ou VaD Vidéo à la Demande. Ce service permet de choisir un programme
proposé par un distributeur de VOD (souvent un faI ou une chaîne TV), puis de le regarder,
moyennant un coût. Le programme reste ensuite disponible 24 ou 48 heures en général. Ce
service est également accessible via des sites web (voir p.32).
IL exISTe PLuSIeurS fOrMeS De VOD :
• La VOD : l’utilisateur paie pour un programme à visionner en VOD
• S-VOD pour Subscription Video On Demand : l’utilisateur paie un abonnement et peut
accéder à un catalogue de programmes qu’il choisit de visionner quand il le souhaite
• f-VOD pour Free VOD : VOD gratuite
• a-VOD pour Advertising VOD : VOD gratuite financée par la publicité
• VOD-eST pour VOD Electronic Sell Through : l’utilisateur paie pour le téléchargement
définitif de la vidéo. Il peut ensuite la visionner quand il le souhaite, comme un DVD.
Tf1 VISION : Le SITe De VOD De Tf1
Il propose du contenu payant, soit lié à la chaîne (émissions, dernières saisons des séries…)
soit non lié à la chaîne (cinéma, spectacle…).
TF1 Vision, c’est :
• 6 500 vidéos disponibles
• De nombreux contenus en HD
• La première plateforme à proposer du Premium
VOD (diffusion des séries américaines le
lendemain de leur diffusion aux Etats-Unis)
Le service est accessible depuis
• Le site Internet www.tf1vision.com
• Les box des principaux FAI
Pour visionner, 2 possibilités :
• Téléchargement depuis le PC (30 jours pour voir
la vidéo durant 48h, à volonté)
• Visionnage en streaming (la séance démarre
immédiatement)
20
21. La TéLéVISION De raTTraPage
caTcH-uP : service de «TV de rattrapage»
permettant à l’internaute de visionner tout
ou partie d’un programme récemment diffusé
à la télévision. Le service peut être gratuit ou
payant, il peut également être enrichi par des
bonus (programmes non diffusés) comme des
résumés, des «best of»....
Tf1 PrOPOSe DeS cONTeNuS eN caTcH-uP Sur :
• TF1.fr
• MyTF1
• TF1 Player sur les iPhone et smartphones Bada et Symbian
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22. TéLéVISION
vidéos (regarder autrement)
La TV eNrIcHIe
Qu’est-ce que la TV eNrIcHIe ?
Comme son nom l’indique, la TV enrichie propose plus qu’un simple
visionnage des programmes. Grâce aux nouvelles technologies, les
chaînes proposent à leurs téléspectateurs d’aller encore plus loin dans
les programmes, d’accéder à plus d’offres, et tout cela grâce à leur simple
télécommande.
La TV eNrIcHIe VIa LeS OPéraTeurS faI
Ce sont les services diffusés sur le réseau privé d’un faI. TF1 conclut des partenariats de
distribution avec les opérateurs faI afin de proposer sa TV enrichie à leurs abonnés.
MyTf1 : Le portail IPTV de TF1
MyTF1 permet, depuis sa télévision, d’accéder gratuitement et 24h/24 à des services et des
contenus enrichis autour de la chaîne TF1, sans quitter le direct (toujours présent dans une
petite fenêtre pendant la navigation sur MyTF1) :
• Sites dédiés aux programmes
• Actualité de la chaîne (bandes-annonces, coulisses, bonus...)
• Catch-up TV : revoir des programmes de la chaîne
• Actualités
• Sport
• Guide des programmes
• VoD : accès à la VOD de TF1 Vision
avec plus de 3 000 titres (service
payant)
• Jeux, concours et votes liés à
l’antenne
Le service est accessible pour l’instant
sur la Bbox de Bouygues Telecom et la
TV d’Orange.
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23. La TV eNrIcHIe VIa LeS «TV cONNecTéeS»
Les TV connectées permettent de raccorder son téléviseur à sa bOx INTerNeT afin d’accéder à
des services supplémentaires via Internet, sans passer par les bOx TV des opérateurs : on parle
souvent de services OTT.
OTT : (over the top) service arrivant sur un poste de TV connecté grâce à la bOx INTerNeT (et non
grâce à la bOx TV). Ces services prennent souvent la forme d’applications appelées «widgets
TV».
Les éditeurs de télévision (comme TF1) souhaitant développer ce type d’applications et proposer
ainsi des services de TV enrichie sur leurs chaînes, doivent nouer des partenariats avec les
constructeurs de TV connectables.
ExEmplE du partEnariat
tF1 / SamSung :
TF1 et Samsung ont signé en décembre
2009 un partenariat stratégique de
3 ans en vue d’offrir une expérience
inédite de divertissement.
Les téléviseurs connectés à Internet
du fabricant intègrent depuis mars
2010 des services interactifs inédits en
rapport avec les marques et contenus
de TF1. Ainsi, les téléspectateurs de
TF1 peuvent accéder directement
depuis leur poste de télévision
connecté Samsung à des services
comme l’information, la météo, le sport,
l’actualité des programmes…
Le service de VOD TF1 Vision sera
aussi très prochainement disponible
directement depuis les téléviseurs et
lecteurs Blu-ray du constructeur.
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24. TéLéVISION
Les connectiques
cONNecTIqueS auDIO :
reLIeNT uN aPPareIL auDIO à SeS PérIPHérIqueS (MIcrO, aMPLIS…) Ou LeS aPPareILS eNTre eux...
rca auDIO : Prise audio la plus courante en Hi-fi et Home-cinéma, utilisée pour
relier différents appareils à un amplificateur. Les connectiques RCA sont des câbles coaxiaux
(cuivre) qui permettent de transférer tout type de données identifiées par leur code couleur. Le
connecteur rouge représente l’audio du côté droit et l’autre celui du côté gauche.
jacK : Connecteur audio classique. Il permet de brancher un casque, un micro…
rca S/P-DIf : Sony/Philips Digital Interface. Format standard utilisé pour transférer des
données audio numériques entre deux appareils (lecteurs CD, MP3…) par un câble RCA.
TOSLINK S/P –DIf : Le Toslink utilise la fibre optique pour transporter des données audio
provenant d’un lecteur DVD par exemple.
cONNecTIqueS VIDeO :
reLIeNT La TéLéVISION au LecTeur DVD, cONSOLeS De jeux…
rca yuV : Connecteur vidéo (pas de son) rassemblant 3 câbles RCA (vidéos
en composantes : intensité, couleur, saturation) et permettant de transférer la haute définition
en analogique.
PerITeL : Prise vidéo analogique classique comportant 21 broches pour transférer le
son et l’image. Tous les téléviseurs en sont équipés.
MINIDIN S-VIDeO : STaNDarD De cONNecTeur VIDeO aNaLOgIque permettant une bonne
restitution de l’image (cependant inférieure aux composantes YUV). Le signal est décomposé :
l’intensité et la couleur voyagent séparément sur deux câbles.
rca VIDeO cOMPOSITe : Connecteur vidéo (analogique) associé aux connecteurs audios
rouge et blanc. La qualité est assez limitée (non compatible HD). Permet de relier un lecteur
DVD ou une console de jeux à une TV par exemple.
Vga : Video Graphics Array, ancien standard analogique à présent désuet (sa
résolution n’étant que de 640 x 480 pixels en 16 couleurs). Il sert à connecter une carte
graphique à un écran d’ordinateur.
HDMI : Interface Multimédia Haute Définition. Norme standard de connexion
numérique ayant pour but de remplacer la Peritel. Elle permet de transférer des données
audio et vidéo sans compression, donc en haute définition. Elle est utilisée pour les appareils
de Home cinema par exemple. Le HDMI est doté de la protection HDCP activable par l’émetteur
du transfert de données.
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25. cONNecTIqueS INfOrMaTIque :
reLIeNT L’OrDINaTeur à uN écraN, aux acceSSOIreS Ou à uN réSeau.
DVI : Interface vidéo numérique permettant de relier un moniteur à une source
vidéo (DVD, projecteur...). Elle est courante sur les ordinateurs pour se connecter à un écran,
un projecteur.
fIrewIre : Connecteur spécialisé dans le transfert de données en haut débit car sa
vitesse de transmission est plus élevée que celle de l’USB. Il relie donc souvent les périphériques
multimédias (appareil photo, disque dur, scanner, imprimantes…). Cette interface est aussi
connue sous le nom IEE1394 ou I.LINK, et a été adoptée par de nombreux industriels dont
Apple (l’inventeur) et Sony.
uSb : Universal Serial Bus, désigne un type de prise servant à connecter des
périphériques informatiques (clavier, souris…) à un ordinateur. Cette technologie «Plug and
Play» permet aux périphériques d’être reconnus et installés rapidement.
rj45 : cette connectique est utilisée pour terminer les câbles de type paire
torsadée. Elle est courante en téléphonie ou pour relier les ordinateurs au réseau Internet
(réseau local de type eTHerNeT).
cONNecTIqueS aLTerNaTIVeS :
wIfI : Wireless Fidelity, technologie qui permet à différents ordinateurs (d’une même
maison par exemple) d’être connectés à Internet sans fil et en même temps grâce à un réseau
local. Il est aussi appelé Ethernet sans fil.
bLueTOOTH : Réseau local sans fil qui relit entre eux des appareils (téléphones, souris,
imprimantes…) grâce à une technologie radio courte distance. Il permet par exemple de
télécharger une photo prise avec son portable sur son ordinateur, et ce, sans utiliser de câble.
Il est courant dans les kits mains libres sans fils des téléphones portables.
cPL : Courants Porteurs en Ligne, technologie qui permet à différents ordinateurs
d’être connectés à Internet par les lignes électriques. Elle utilise des boîtiers branchés sur des
prises électriques classiques.
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26. internet
Les équipements
Résumé des offres en matière
d’ordinateurs, des plus grands
aux plus petits, sans oublier
les nouveaux équipements
nomades…
FaMilleS et interFaCeS
Au-delà de leurs capacités techniques (processeur, mémoire vive, capacité de stockage…), les
ordinateurs se distinguent par leur système d’exploitation appelé OS (pour Operating System,
voir aussi MObile) : les plus connus pour les ordinateurs fixes sont Windows, Mac OS, Unix
et Linux.
Pour le grand public, deux familles d’ordinateurs s’opposent :
• Les PC (Personal Computer). Le terme «PC» est une marque déposée par IBM mais il est,
par abus de langage, souvent utilisé pour désigner les ordinateurs utilisant l’OS Windows
de Microsoft.
• Les MaC utilisant Mac OS conçus par Apple.
Certains logiciels ou applications ne fonctionnent que sur un OS particulier. D’autres logiciels
sont compatibles sur plusieurs OS, même concurrents (exemples : iTunes d’Apple fonctionne
sur Mac et PC ; Microsoft Office fonctionne sur PC et Mac). Il est techniquement possible de
faire tourner plusieurs OS sur un seul ordinateur.
L’ordinateur peut être :
• Fixe : Ordinateur composé d’un écran, d’une unité centrale (parfois intégrée dans l’écran)
et d’accessoires (clavier, souris…).
• POrtable : Ordinateur léger dont l’écran se replie et pouvant être transporté sans difficulté.
• netbOOk : Ordinateur plus petit qu’un portable classique mais également de capacités/
fonctionnalités réduites (moins de puissance, pas de lecteur DVD…). Il est souvent utilisé
pour des applications basiques telles que la navigation Internet ou le traitement de
texte.
• tablet PC : Ordinateur de la forme d’une «tablette» tenant dans la main, sans clavier. Soit
l’écran est totalement tactile, soit on utilise un stylet. Le clavier est virtuel, directement
affiché sur l’écran.
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27. iPad : La nouvelle tablette distribuée par Apple, sortie en 2010.
L’iPad est entièrement tactile (comme un iPhOne en plus grand)
et permet de surfer sur Internet, de travailler, de gérer ses
fichiers (comme l’iPod), d’utiliser les applications de l’App
Store. L’iPad peut aussi servir d’e-reader grâce à l’application
iBooks qui permet de télécharger des ouvrages.
Eurosport a déjà lancé son application sur iPad.
Pour sa part, TF1 lance son application iPad avant la fin de
l’année.
éCranS nOMadeS
Des équipements à mi-chemin
• e-reader : Livre électronique. Il se présente sous la forme d’une tablette extra-plate où l’on
télécharge via une connexion Internet des ouvrages ou des journaux électroniques sur
des sites marchands dédiés.
kindle : Livre électronique distribué aux Etats-Unis par le site Internet Amazon.
• leCteur MP3 : Le MP3 est à l’origine un standard de
compression de fichiers audio ou vidéo (il permet de réduire
jusqu’à 11 fois la taille d’un fichier). Par extrapolation, le
terme de lecteur MP3 est aujourd’hui utilisé pour désigner
les baladeurs de nouvelle génération qui permettent de
transporter beaucoup de musique par exemple.
iPOd : Lecteur MP3 d’Apple.
COMPléMentS
Clé uSb : Elle désigne une clé de stockage
mémoire, c’est-à-dire un petit appareil
permettant de transporter des données
(vidéo, texte…) d’un ordinateur à un autre
ou de les stocker. L’appellation «USB» s’est
démocratisée et vient du nom du port de
la clé en lui-même (voir p.25).
Clé tnt : Clé USB qui intègre un tuner
permettant de recevoir la tnt directement
sur son ordinateur.
Clé 3G : Clé USB se branchant à
l’ordinateur et donnant accès à
Internet grâce au réseau mobile 3G où
que l’on soit. Elle fonctionne grâce à
un abonnement souscrit auprès d’un
OPérateur de téléPhOnie MObile.
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28. internet
Les moyens d’accès
internet et Web : QuelleS diFFérenCeS ?
internet est un réseau inventé dans les années 60 ; pourtant, il ne s’est déployé à grande
échelle que dans les années 90. Le terme désigne un réseau informatique mondial qui
permet aux utilisateurs d’avoir accès à de multiples applications, comme le web, les mails, la
messagerie instantanée…
le Web : Le World Wide Web signifie «toile» mondiale : il désigne un système reliant ensemble,
comme une toile d’araignée, les sites Internet grâce à des liens hypertextes. Le web permet
concrètement de consulter les pages des sites à l’aide d’un navigateur.
Par association, le web désigne aujourd’hui Internet, même si, en réalité, le web n’est qu’un
constituant d’Internet (comme le sont les mails).
le Web 2.0 : De façon générale, on appelle le web (ou l’Internet) d’aujourd’hui «web 2.0», afin de le
différencier du web d’avant 2005. Le web 2.0 désigne un web facile d’utilisation (les internautes,
même peu qualifiés, peuvent créer des sites, des blogs…) et interactif (les internautes ont la
parole et sont en contact : réseaux sociaux, commentaires, partage d’information, wikis…).
Web 3.0 : Désigne le web de prochaine génération. Il devrait confirmer les aspects du web 2.0
et proposer des réponses plus précises et pertinentes aux requêtes. Il est souvent qualifié
de «sémantique», à savoir un web intelligent où les informations ne seraient pas seulement
stockées mais aussi comprises par les ordinateurs.
teChniQueMent, COMMent ça MarChe ?
réSeau : Interconnexion de plusieurs ordinateurs/serveurs s’échangeant des données entre
eux.
baCkbOne : Epine dorsale du réseau Internet, ou «réseau des réseaux», à laquelle se rattachent
des réseaux plus petits.
Serveur : Ordinateur central gérant les demandes informatiques des différents utilisateurs
d’un réseau informatique.
rOuteur : Passerelle entre plusieurs réseaux. Son rôle est d’aiguiller les données qu’il reçoit.
dSlaM : Elément d’un central téléphonique réunissant et connectant plusieurs lignes DSL.
iP : Pour Internet Protocol, c’est un protocole de communication utilisé pour échanger des
données sur les réseaux Internet, adSl, WiFi, 3G, etc.
adreSSe iP : C’est la signature, la plaque d’immatriculation (4 nombres, 3 points) attribuée à
chaque ordinateur connecté à un réseau. Elle est unique.
bande PaSSante : Désigne le débit Internet, c’est-à-dire la capacité d’un réseau à transmettre des
informations. Plus la capacité de la bande passante est grande, plus la quantité d’informations
transmises par seconde est grande et plus l’on peut surfer rapidement par exemple.
htMl : L’HyperText Markup Language est le langage informatique qui permet de façonner une
page web et d’organiser la mise en forme du texte. Le navigateur web le détecte et le traduit
pour afficher une page web finie.
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29. avOir aCCèS à internet
Comment :
• Par les Fai : Les Fournisseurs d’Accès à Internet proposent une offre permettant à leurs
clients de bénéficier d’une connexion Internet (généralement par l’adSl ou le Câble) via un
abonnement. Cette connexion nécessite un boîtier appelé MOdeM ou bOx internet, livré par
l’opérateur.
Où :
• Sur son Ordinateur : chez soi ou à l’extérieur, dans tous les lieux équipés en WiFi.
• Sur son MObile ou son Ordinateur POrtable : partout, en souscrivant un abonnement via
son opérateur télécom.
• Mais aussi sur sa téléviSiOn, sa COnSOle de jeux… De plus en plus de supports proposent
un accès, qu’ils soient fixes ou mobiles.
A quelle vitesse ?
• En baS débit, de plus en plus rare, avec un débit inférieur à 2 Mb/s. La navigation peut
s’avérer lente et la TV ne passe pas.
• En haut débit, appelé aussi adSl, la connexion a généralement un débit de 2 à 10 Mb/s.
Elle permet de surfer rapidement, les pages se chargent avec fluidité. La TV passe sans
problême.
• En très haut débit, une offre qui devrait se développer à l’avenir (notamment grâce à la
Fibre OPtiQue) pouvant aller au dessus de 10 Mb/s.
triPle Play : On parle d’offre Triple Play lorsque l’offre de l’opérateur FAI propose, dans un
forfait unique, les trois services suivants : téléphonie fixe, télévision et Internet. Afin de recevoir
la télévision, il sera nécessaire de relier un déCOdeur encore appelé bOx tv à son poste.
QuadruPle Play : Offre Triple play à laquelle s’ajoute un service de téléphonie mobile.
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30. internet
Les moyens d’accès
leS ServiCeS internet :
Naviguer :
le Web : Désigne l’ensemble des sites que l’on peut consulter (voir p.28).
brOWSer Web : Appelé aussi navigateur, c’est un logiciel qui, en interprétant les adresses des
pages Web, permet de les afficher et donc, de surfer sur Internet. Ex : Internet Explorer.
Dialoguer :
e-Mail : Désigne les messages électroniques envoyés d’un utilisateur à un autre, via une
messagerie électronique.
MeSSaGerie inStantanée : Aussi appelée chat, c’est un logiciel permettant d’avoir une
conversation (écrite, téléphonique ou vidéo) en direct avec un ou plusieurs interlocuteurs.
Rechercher :
MOteur de reCherChe : Outil de recherche qui référence automatiquement les pages web grâce
à un robot. Ex : Google, Pages Jaunes, Bing…
COMParateur : Service en ligne qui propose, suite à une requête, une liste de sites vendant le
produit recherché, classée par ordre de prix.
Interagir :
SyndiCatiOn : Système qui permet au contenu d’un site d’être reproduit ou diffusé sur d’autres
sites (notamment sur une page personnelle). Par exemple :
• Certains sites de partage vidéo permettent d’exporter une vidéo sur un autre site
• Les Flux rSS (Really Simple Syndication) sont des fichiers texte, hébergés sur des sites
Internet, qui permettent d’être au courant des dernières mises à jour. Pour s’abonner à
un flux RSS d’un site Internet, il suffit de cliquer sur le site sur le symbole ci-contre.
Des aggrégateurs de flux RSS (Google Reader, Netvibes, etc.) permettent de rassembler tous
les flux dans une même interface.
Contenus communautaires :
uGC : User Generated Content : ensemble des contenus générés par les internautes, du blog à la
vidéo postée sur Wat ou You Tube en passant par les commentaires laissés sur un article…
réSeaux SOCiaux : Communautés d’individus reliés entre eux par des sites communautaires
selon leurs centres d’intérêt, leurs besoins, leur situation… Ex : MySpace, Facebook,
Twitter…
GéO-lOCaliSatiOn : Technique qui localise géographiquement le visiteur d’un site web (ou d’un
téléphone mobile) et permet ainsi de lui proposer des offres plus ciblées.
réalité auGMentée : Elle consiste à incruster en temps réel des éléments virtuels sur une vue
réelle que l’on perçoit. Il s’agit souvent d’informations graphiques et textuelles (par ex : un plan
qui s’incruste sur l’image de la rue que l’on filme).
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31. lire / vOir / éCOuter…
WidGet : Contraction de «Windows gadget», il désigne une petite application
pratique qui permet de donner une info (news, météo, outils bureautiques comme une
calculette ou un calendrier) que l’on ajoute sur son bureau d’ordinateur, sur un site web et
désormais sur des TV connectées…
Player : Logiciel permettant de lire une vidéo ou des morceaux audio postés sur Internet.
Web radiO : Radio diffusée en ligne sur un site Internet. (voir p.46)
Web tv : Télévision diffusée en ligne sur un site Internet (voir p.33)
leS SiteS internet du GrOuPe tF1
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32. internet
Vidéos (regarder autrement)
Le web et les ordinateurs permettent une nouvelle
consommation des programmes, des films, des
vidéos… tout comme la télévision. Certains
services sont communs aux deux équipements
(comme la VOD), d’autres sont spécifiques à
chacun.
la vOd : Voir p.20.
la CatCh-uP : Voir p.21
le StreaMinG : Lire directement sur un site Internet une vidéo, mais sans jamais avoir à la
télécharger.
le téléCharGeMent : Transférer et enregistrer une vidéo sur l’ordinateur, puis y accéder sans
être connecté à Internet.
le téléCharGeMent PrOGreSSiF (Ou PrOGreSSive dOWnlOad) : Télécharger un fichier et pouvoir
commencer la lecture avant même qu’il ne soit entièrement transféré.
le POdCaSt : Fichier audio ou vidéo mis à disposition sur un site afin d’être téléchargé par les
internautes (système payant ou gratuit). Le processus de téléchargement peut être automatisé
(comme un abonnement).
leS SiteS de PartaGe vidéO : Ces sites permettent de regarder des vidéos en ligne (en streaming)
et de mettre en ligne ses propres vidéos, créations (uGC : USER GENERATED CONTENT) ou
parfois, contenus piratés. On trouve ainsi sur ces sites autant de contenus originaux, légaux,
qu’illégaux. Parmi les plus connus : You Tube, DailyMotion et Wat.tv.
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33. le Peer tO Peer : Il peut se traduire par «de pair à pair», désigne un réseau de partage gratuit
de fichiers entre internautes, tous connectés entre eux par un logiciel (ex : E-Mule). Ainsi,
les internautes peuvent télécharger de la musique, des films, des jeux vidéo gratuitement et
mettre leurs propres fichiers à disposition des autres internautes.
le direCt dOWnlOad : Ce système permet de télécharger directement d’un site à son ordinateur
un fichier (payant ou non). Cette technologie est de plus en plus utilisée par les pirates car elle
est plus rapide et moins contraignante que les logiciels de peer to peer.
Web tv du GrOuPe tF1
tF1.Fr : Le live de TF1 est accessible sur TF1.fr
lCi intéGrale : Player permettant de recevoir la chaîne sur son ordinateur (PC) grâce à
un abonnement payant. Le player propose du direct, du contenu exclusif, des fils news
permanents…
eurOSPOrt Player : Player permettant de recevoir Eurosport, Eurosport 2 et Eurosport News
sur son ordinateur (PC) grâce à un abonnement payant.
OFFre vidéO de tF1.Fr
Catch-up gratuite :
• 80 % de la grille de TF1 (programmes entre 18h et minuit) disponible chaque semaine
• Près de 100 nouvelles vidéos disponibles chaque semaine
• Plus de 100 programmes accessibles en permanence
Des programmes «live» (à suivre en direct) :
• Plus de 10 programmes en «live vidéo» chaque semaine
• Des programmes événementiels en live avec l’application Facebook Connect
Source : TF1
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34. internet
Vidéos (regarder autrement)
la PrOteCtiOn de FiChierS
le GéO-blOCaGe : Méthode permettant de bloquer l’accès de certains internautes (extérieurs au
pays, de zones géographiques éloignées…) à certains contenus. La localisation des internautes
se fait grâce à leur adreSSe iP.
le FinGerPrintinG : Méthode consistant à marquer les fichiers avec une signature (invisible) qui
permet de les tracer au cas où ils seraient piratés. Ce procédé a été retenu en France par la
plupart des site de vidéos (uGC) afin de vérifier que les vidéos postées par les internautes ne sont
pas issues des chaînes de télévision.
la SiGnature ina : Dans le cadre du FingerPrinting, l’INA a été retenu comme tiers de confiance
afin de vérifier par des signatures, calculées à partir des images des vidéos postées, si ces
dernières ne sont pas piratées.
la drM : La Gestion des Droits Numériques (Digital Rights Management) est un système permettant
de diffuser un fichier audio, vidéo ou texte sur Internet en le codant, afin de restreindre les
possibilités de visibilité ou de copie selon les utilisateurs.
dtCP : Pour Digital Transmission Content
Protection, système de protection des contenus
lors de leur transmission par Internet au
travers de certaines interfaces physiques.
hdCP : Pour High-Bandwidth Digital Content
Protection ou Protection des Contenus
Numériques Haute Définition sur les câbles
HDMI permettant de se raccorder aux
téléviseurs.
l’exCePtiOn de la COPie Privée
Cette pratique est autorisée par la loi, tant
qu’elle reste raisonnable. La copie privée
consiste à copier un fichier (audio, vidéo…)
pour un usage privé. Cette pratique légale
est une exception au droit d’auteur et
subventionne l’industrie culturelle grâce à la
redevance prélevée sur la vente de supports
de copie, comme les disques durs, les CD et
DVD vierges.
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35. hadOPi, l’arMe léGale
HADOPI est l’abréviation de «Haute Autorité pour
la Diffusion des Oeuvres et la Protection des droits
sur Internet». Cet organisme a été créé grâce à la loi
n° 2009-669 du 12 juin 2009 favorisant la diffusion
et la protection de la création sur Internet.
Son action :
Composé d’un collège et d’une commission,
l’organisme vise à enrayer le téléchargement illégal.
La Haute Autorité contrôle les internautes via
les réseaux Peer to Peer et y repère les «pirates».
S’organise ensuite un principe de «riposte graduée» :
lorsqu’un internaute télécharge illicitement, il reçoit
un mail d’avertissement. S’il récidive dans les six
mois, il reçoit un nouveau mail et éventuellement
une lettre recommandée. S’il récidive encore, la loi
prévoit la coupure de son abonnement Internet.
HADOPI est en place depuis le début 2010 ; les
premières mesures graduées sont effectives depuis
octobre 2010.
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36. internet
La pubLicité
Il existe plusieurs formats ou
techniques de publicité sur Internet.
PubliCité ClaSSiQue
diSPlay : Publicité sur Internet avec achat d’espace et utilisation d’éléments graphiques ou
visuels. C’est ce qu’on pourrait appeler «la publicité Internet traditionnelle ou classique».
bannière : Format allongé placé dans la têtière du site (468 x 60 pixels) qui disparaît au profit
de formats plus grands : Mégabannière (728 x 90 pixels) ou Gigabannière (980 x 90 pixels).
Elles peuvent être situées sous la têtière.
Pavé : Format rectangle ou carré, en général à droite de l’écran qui peut comporter de la vidéo
(300 x 250 pixels).
FlaSh tranSParent : Format qui a pris le nom d’une technique en surimpression du texte et qui
disparaît au bout de 8’’. Par extension l’interStitiel recouvre entièrement la page.
Pré-rOll / Mid-rOll / POSt-rOll : Spot publicitaire inséré dans une vidéo en ligne. Ils sont
respectivement placés en début, milieu et fin de la vidéo.
habillaGe de PaGe : Fond d’écran aux couleurs de la marque (ne gênant pas la navigation),
accompagné de formats display sur la page.
hOMe-theater : Création en fond d’écran puis en surimpression de la page lorsque l’on clique
dessus, accompagnée de formats display.
Grand éCran Web : Gigabannière qui, en se déployant, occupe le tiers de la page et fait descendre
le texte.
Overlay : Format publicitaire qui s’incruste totalement ou en transparence sur l’écran d’une
vidéo en ligne, sur l’image entière ou en partie seulement.
Ces formats sont recommandés par l’IAB (Interactive Advertising Bureau).
PubliCité textuelle
SearCh / lienS SPOnSOriSéS : Technique d’achat consistant à apparaître en priorité parmi les
résultats des moteurs de recherche. L’annonceur choisit un univers de mots clés en adéquation
avec sa marque ou ses produits.
PubliCité Par Mail
e-MailinG : E-mail commercial envoyé à une base d’individus ayant donné leur accord pour
recevoir des informations ou de la publicité sur le produit. Il doit inclure la possibilité de se
désinscrire à tout moment (obligation légale).
SPaM : E-mail commercial envoyé massivement et sans autorisation.
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37. OPt-in : opération consistant à collecter des adresses électroniques et des données personnelles
en demandant auparavant au destinataire l’autorisation de les exploiter. L’OPt-in permet
ensuite d’envoyer des courriers électroniques promotionnels «autorisés» à des personnes dont
on a reçu le consentement préalable. En général, l’internaute coche une case. Cette case n’est
pas pré-cochée. La collecte des bases de données e-mail doit se faire en OPt-in (Loi LEN, Loi
sur l’Economie Numérique, juin 2004).
bOuChe-à-Oreille
MarketinG viral : Version Internet du bouche-à-oreille : les destinataires d’un message
commercial vont parler dudit message autour d’eux et ainsi le propager comme un virus.
Grâce aux outils communautaires, le message est diffusé encore plus vite. Un des outils du
marketing viral est le buzz.
buzz : «Bourdonnement», stratégie de communication qui consiste à faire parler d’un produit
avant même son lancement.
et leS tariFS ?
CPM : Coût Pour Mille, mode de tarification de base de la publicité sur Internet, qui facture à
l’annonceur mille affichages publicitaires.
CPC : Coût Par Clic, méthode qui facture le nombre de fois que les internautes ont cliqué sur
les bannières de publicité.
audienCe
Pour calculer l’audience d’un site, plusieurs méthodes existent. Les mesures d’audience d’un
site Internet se divisent en deux catégories :
• Site-CentriC : Mesure centrée site, qui permet de mesurer la fréquentation du site (visites
pages vues, provenance, temps passé...).
• uSer-CentriC : Mesure centrée utilisateur, pour mesurer la couverture des sites consultés
en France grâce à un panel. Cette mesure permet en outre de qualifier la cible.
viSiteurS uniQueS (v.u.) : Les audiences sont communiquées en V.U., soit un internaute ayant
visité un site au moins une fois sur une période donnée. Les tarifs publicitaires sont donnés
en coût pour mille pages vues/trafic.
PaGeS vueS aveC PubliCité : Page d’un site Internet qui intègre un ou plusieurs formats
publicitaires.
MédiaMétrie netratinGS : Mesure de référence en France proposée par l’institut Médiamétrie.
COMSCOre : Institut concurrent de Médiamétrie dans la mesure d’audiences Internet.
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38. mobile
Les équipements
Téléphoner, oui, mais pas seulement !
Téléphone mobile : Téléphone… sans fil qui permet de téléphoner partout
(sous réserve d’avoir une couverture réseau).
Les téléphones mobiles «classiques» permettent de téléphoner, d’envoyer
des SMS (message texte) et parfois des MMS (message image, voire vidéo).
Certains proposent en plus un accès à Internet et diverses applications
assez basiques (agenda, jeux…). Ces téléphones utilisent principalement
les réseaux mobiles appelés 2G et 3G.
Les SmarTphoneS : Ou téléphones intelligents, ces mobiles possèdent les caractéristiques
classiques d’un téléphone mais aussi celles d’un micro-ordinateur : un accès web, une gestion
d’agenda, une messagerie instantanée, une lecture de fichiers (audio, vidéo, documents
écrits…) et la gestion d’applications. Ils utilisent les réseaux 2G, 3G et WiFi. C’est la nouvelle
génération de téléphones portables qui tend à se généraliser.
Ex : Blackberry, iPhone, Google Phone, Windows Phone…
Selon sa marque, chaque smartphone fonctionne avec :
- Un oS : L’Operating System, ou système d’exploitation, est le logiciel de base intégré dans les
SmarTphoneS qui permet de naviguer et d’accéder aux différentes fonctionnalités proposées
par le téléphone. Par comparaison, pour les ordinateurs les deux principaux OS sont Windows
et Mac OS.
Ex : Android par Google ; Symbian chez Nokia, iOS pour l’Iphone et Windows.
- Une plaTeForme de diSTribUTion : Site marchant permettant aux utilisateurs de SmarTphoneS
d’acheter et de télécharger des applications et contenus pour leur téléphone.
Ex : App Store ; Android Market ; OVI…
- Des applicaTionS : Logiciels permettant de fournir un service, de la vidéo, des jeux…
Ex : L’application TF1 Player disponible sur iPhone, smartphones Bada et Symbian ; l’application
Eurosport.com qui permet de retrouver l’actualité sportive sur iPhone, smartphones Androïd
et Blackberry.
38
39. apple GooGle WindoWS noKia SamSUnG
Smartphones
Smartphones de
de HTC,
HTC, Samsung, Smartphones Smartphones
SmarTphone iPhone Samsung, Sony
Sony Ericson, Nokia Samsung
Ericson, Acer,
Acer, LG…
LG…
oS iOS Androïd Windows Mobile Symbian Bada
App Store pour
les applications,
incluant
iTunes pour la Android Windows Samsung
plaTeForme OVI
musique et les Market Market Place Apps
contenus videos
et iBooks pour les
livres numériques
aUTreS SmarTphoneS avec leUrS propreS oS : palm, blacKberry, SamSUnG
iphone : Le smartphone d’Apple, entièrement tactile, qui a révolutionné le marché. Il permet de
téléphoner, surfer, gérer ses contenus musicaux et vidéo, et propose une multitude d’applications
à télécharger. En face, la concurrence s’organise. Au 1er semestre 2010, le nombre de smartphones
vendus aux Etats-Unis utilisant Androïd a dépassé les ventes d’iPhone. Microsoft et Nokia, qui
avaient pris du retard, le rattrapent peu à peu.
TF1 player : Application permettant de regarder la chaîne TF1 en direct et de revoir les derniers
programmes diffusés, le tout depuis son iPhone, son smartphone Bada ou Symbian.
39
40. mobile
Les moyens d’accès
leS opéraTeUrS mobileS
Les opérateurs d’infrastructure
mno : Pour Mobile Network Operator. Ces opérateurs mobiles disposent de licences
d’exploitation de fréquences mobiles, et déploient sur celles-ci des réseaux 2G/3G. Ainsi, ils
commercialisent des abonnements de téléphonie et d’Internet mobile.
Il en existe trois en France : Orange, Bouygues Telecom et SFR. Free a obtenu récemment la
quatrième licence de téléphonie mobile et devrait déployer prochainement son propre réseau
3G.
Les opérateurs virtuels
leS mvno : Mobile Virtual Network Operator, opérateurs virtuels de téléphonie mobile n’ayant ni
fréquence, ni infrastructure. Ils achètent des minutes de téléphonie aux trois (bientôt quatre)
opérateurs traditionnels français pour les revendre ensuite. Cela permet de proposer des
offres plus souples.
Ex : Universal Mobile.
TechniqUemenT, commenT cela marche ?
diFFérenTeS GénéraTionS de TechnoloGieS de réSeaUx
mobileS coexiSTenT :
2G : Les débits de la 2G permettent de téléphoner, d’envoyer des
SMS (messages textes) et des MMS (message
image).
3G : La 3G est une technologie au débit
beaucoup plus important que la 2G. Elle
permet d’avoir accès à plus d’applications et
d’interactivité (Internet, TV, messagerie...) et
notamment à de la vidéo (de plus ou moins
bonne qualité).
4G : L’évolution de la 3G qui arrivera d’ici
2 ou 3 ans. Elle permettra d’atteindre
des débits très élevés afin d’absorber les
usages grandissant de l’Internet mobile et
de diffuser de la vidéo avec une meilleure
qualité.
40
41. capaciTéS débiTS
GénéraTion normeS
développemenTS (eSTimaTion à TiTre indicaTiF)
2G GSM Téléphone - SMS - MMS 10 kb/s
2,5G GPRS 20 kb/s
2,75G EDGE Internet limité (lenteur) 200 kb/s
3G UMTS Augmentation du débit 400 kb/s
3,5G HSDPA De bonne qualité - rapide 2 à 3 Mb/s
(ou 3G+) Internet - TV - Messagerie -
Vidéo...
4G à venir LTE 100 Mb/s (théorique)
Dans la pratique, les débits
devraient être partagés
entre un plus grand nombre
d’utilisateurs et donc
proches de ceux de la 3G
Les smartphones utilisent aussi le WiFi : technologie sans fil qui permet
de se connecter à un «hotspot WiFi» (émetteur WiFi dans les lieux publics
comme les aéroports, gares, hôtels, salles de réunion, universités, centres
d’affaires, certains cafés…) ou au modem Internet WiFi du foyer.
Les débits Internet accessibles en WiFi sont généralement supérieurs
aux débits 2G/3G.
mobinaUTe : Utilisateur d’Internet sur mobile.
41
42. mobile
Vidéos (regarder autrement)
Il est possible de regarder des
programmes sur son mobile :
• râce à l’Internet mobile : En se connectant à Internet grâce aux
G
réseaux edGe, 3G et WiFi, les smartphones peuvent avoir accès à de
la vidéo par le biais de sites web mobiles ou par des applications
spécifiques proposant de la TV/vidéo (exemple : application
TF1 Player).
• râce aux offres TV des opérateurs mobiles :
G
Les opérateurs de téléphonie mobile proposent des offres de TV mobile, en option ou incluses
dans leurs forfaits.
Mode de diffusion :
Dans les deux cas précédents, la diffusion de vidéo se fait dans un mode de diffusion dit
«UnicaST».
UnicaST : ou liaison «point à point», le même flux de données est dupliqué sur le réseau
en fonction du nombre d’utilisateurs. En conséquence, si trop de mobinautes se trouvent
connectés de façon simultanée, la qualité de la diffusion est altérée (s’oppose à broadcast,
voir ci-dessous). Dans le cas extrême, la connexion n’est plus possible (saturation du
réseau).
• râce, potentiellement, à la Tmp : La Télévision Mobile Personnelle
G
est un projet de TV mobile utilisant un autre mode de diffusion. Les
chaînes de télévision seraient diffusées à destination des mobiles
(ou autre équipement de réception nomade) en mode broadcast.
Toutefois le projet est coûteux et le réseau n’est pas déployé à
ce jour.
Mode de diffusion :
broadcaST : un seul flux de données permet de toucher
l’ensemble des utilisateurs (à l’image de la TNT). La qualité
vidéo est la même quel que soit le nombre de récepteurs
situés en zone de couverture.
42
43. UnicaST (2G, 3G) : 1 SiGnal poUr 1 Terminal
brodcaST (Tmp) : 1 SeUl SiGnal poUr plUSieUrS TerminaUx
43
46. radio
am / Fm / RNT / ETC.
Comme pour la télévision,
il existe une radio analogique
et une autre numérique…
la radio aM / FM
Les équipements :
Les postes de radio AM/FM sont équipés d’un tuner analogique qui
permet de recevoir des ondes émises par un émetteur radio.
La réception :
Pour transporter le signal radio, on fait varier (on «module») soit les fréquences des ondes
électromagnétiques (c’est ce qu’on appelle la FM : Frequency Modulation), soit leurs amplitudes
(aM : Amplitude Modulation).
En plus de la radio, des données numériques sont diffusées en FM grâce au rdS.
rdS : Radio Data System, système qui permet :
• ’écouter une station sans interruption lors d’un déplacement, en prenant en charge
d
automatiquement le passage d’une fréquence à l’autre.
• ’identifier des stations par leur nom, d’afficher le titre du programme en cours,
d
l’heure...
• d’interrompre le programme en cours par un flash audio routier, etc.
la rnT (radio nuMérique TerreSTre)
La rnT (ou Radio Numérique Terrestre) devrait être mise en service courant 2011 a priori, dans
un premier temps à Paris, Marseille et Nice. L’extension sera ensuite progressive. Elle proposera
des avancées technologiques et nécessitera un remplacement des postes de radio.
Les équipements :
Ces nouveaux postes rnT permettront de recevoir la radio en numérique. Ils sont
équipés d’un écran LCD : les stations auront la possibilité d’y diffuser des données
associées à leurs programmes y compris des images (pochette de disque,
complément d’information d’une émission, fil info en temps réel, carte météo,
carte des perturbations trafic, pub...).
La réception :
La rnT utilisera les fréquences libérées par la télévision
herTzienne analogique (voir p.14).
46
47. Elle utilisera la norme T-dMb ou la norme dab+, deux standards de diffusion numérique.
Concrètement, la rnT qu’est-ce que c’est ?
• ne couverture étendue du territoire (90% au lieu de 60% pour la FM),
U
• ne écoute améliorée (qualité numérique),
U
• ne offre élargie avec l’apparition de nouvelles stations (dont LCI radio déjà disponible sur
U
le web),
• u contenu enrichi (données associées, images,…).
D
Elle sera accessible gratuitement à condition d’être équipé d’un poste radio numérique
compatible.
écouTer auTreMenT
Il est également possible d’écouter la radio depuis son téléphone, depuis son ordinateur ou sa
télévision. Grâce à Internet, on peut consommer différemment le media radio :
En écoutant :
une web radio : Désigne :
• es radios de la bande FM qui proposent une écoute depuis leur site Internet (on écoute
L
exactement la même chose que depuis un poste de radio),
• es radios créées spécialement pour Internet. Elles proposent donc leur propre
L
programmation.
en live : Ecoute en direct d’une émission radio.
en diFFéré : Permet de réécouter une émission en totalité ou par extrait, après sa diffusion,
sans avoir à la télécharger.
en podcaST : Il est possible de télécharger des émissions de radios après leur diffusion depuis
le site Internet de la radio (voir p 32).
lci radio
Lancée le 15 janvier 2009, LCI Radio est actuellement une web radio, on peut l’écouter
depuis le site TF1news.fr.
LCI Radio a été choisie au printemps pour être l’une des nouvelles radios de la RNT
présentes à Paris, Marseille et Nice, les trois premières villes qui accueilleront la RNT.
47
48. 360
la vision multi-supports
Les équipements ne se contentent plus de leurs
fonctions basiques, ils sont désormais multifonctions
et connectés : ils interagissent entre eux.
des Terminaux de réCepTion hyBrides...
des Tv qui deviennenT
ConneCTées...
des pC qui deviennenT nomades ...des moBiles ConneCTés
eT qui reçoivenT des flux vidéo... reCevanT des flux vidéo
... eT faCiliTanT le TransferT de ConTenus
Les programmes sont donc désormais conçus pour être déclinables sur tous les supports,
tous les médias et pour rayonner à 360 degrés.
Crossmedia : Déclinaison d’un même contenu sur différents supports non liés (TV, Internet,
Mobile, Cinéma) de façon coordonnée, interactive et complémentaire.
360 : Déclinaison d’un même contenu sur tous les médias mis à disposition par un même
groupe. Par exemple, avec TF1, il est possible d’utiliser l’antenne (spot de publicité, parrainage,
habillage…), le web (TF1.fr), le mobile (application TF1 Player), l’IPTV (My TF1), le outdoor
(affichage sur la tour TF1) pour faire vivre ce contenu.
Transmedia : Une histoire composée de plusieurs contenus propres à chaque support.
La publicité a également développé des offres 360°.
Brand ConTenT : Contenu éditorial créé ou inspiré par une marque (exemple : un article, un site
web, un programme court…).
Ex : MyTELEFOOT.
48
49. myTelefooT
Ce programme est à la fois un exemple
de contenu 360 et de Brand Content.
Imaginé par TF1 Publicité et Aegis
Media comme une proposition de
communication innovante, ce partenariat
éditorial inédit a séduit la marque Coca-Cola,
partenaire historique du football, et le groupe Bel, avec la marque «Mini Babybel».
Ce concept déclinant la marque TELEFOOT est une plateforme multi-écrans dédiée aux
jeunes sur le football. MyTELEFOOT se compose :
• d’un site web, hébergé sur TF1.fr et regroupant des articles, des vidéos…
• de sites communautaires, comme la page Facebook
• d’une web émission enregistrée sur le plateau TV de TELEFOOT
• d’un programme court diffusé tous les dimanches sur TF1, avant TELEFOOT
• d’une déclinaison sur le mobile, via l’application iPhone TF1 Player
• d’une déclinaison IPTV, via MyTF1 qui propose un espace dédié
Chaque message néCessiTe d’êTre adapTé au supporT par lequel il esT véhiCulé
Tv
renforCe la noToriéTé de la marque moBile
développe l’image de la marque
génère du searCh eT du TrafiC on line renforCe la proximiTé aveC la marque
ConTriBue au suCCès d’un lanCemenT de produiT développe le lien inTeraCTif
effiCaCe sur les venTes à CourT Terme eT sur la permeT la géo-loCalisaTion du message
marque à long Terme ouTil de markeTing direCT
à Chaque média,
un niveau de ConTaCT qualifié
inTerneT
renforCe l’image de la marque
esT influenT dans la déCision d’aChaT
permeT l’inTeraCTiviTé
CiBlage géo-loCalisé/ComporTemenTal markeTing viral
disCours CréaTif différenT
ouTil de markeTing direCT/r.o.i. daTa qualifiées
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