Les lignes aériennes dans une forêt inondable protégée. « L’écologie élargie » à la base de la planification et de la maintenance des lignes aériennes. Document CIGRE.
Les lignes aériennes dans une forêt inondable protégée
1. 21, rue d’Artois, F-75008 PARIS B2_107_2010-07-13 CIGRÉ 2010
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Les lignes aériennes dans une forêt inondable protégée
« L’écologie élargie » à la base de la planification et de la maintenance des lignes aériennes
A.HAGEN S. ABERLE
Sozialforschung und Umweltberatung H. MINICHBERGER
F. LENGLACHNER H. LUGSCHITZ
Vegetationskunde und Naturschutzplanung Verbund – Austrian Power Grid
Autriche
RÉSUMÉ
La construction de lignes aériennes, leur maintenance, leur réfection et leur renouvellement sont
aujourd’hui envisagés différemment. Les aspects environnementaux comptent parmi les aspects les
plus importants au quotidien. Le point de vue de la société a changé ces 20 dernières années ; la nature
et l’environnement sont désormais d’un intérêt capital. Outre les techniques et la science, la perception
du paysage, de la faune et de la flore, est prise en compte au cours du processus de planification d’une
ligne aérienne. C’est ce que l’on appelle « l’écologie élargie ».
Le projet présenté ici pour le remplacement d’une ligne aérienne de 220 kV, qui longera un corridor de
lignes aériennes existant au travers d’une forêt inondable dans une zone protégée, est un bon exemple
de cette nouvelle approche. Allier écologie et économie est une condition préalable au projet. Le
traitement responsable et prudent du corridor de lignes aériennes existant au cours de ces dernières
années a permis une amélioration des conditions. En quelques années seulement, le nombre d’espèces
menacées vivant dans ces zones et répertoriées dans les « listes rouges » est passé de 23 à 40.
La ville de Linz est la préfecture du nord de l’Autriche et représente le centre autrichien de l’industrie
lourde du métal, avec des dimensions européennes (par ex. VÖEST Alpine). La ville est également
connue pour ses technologies de pointe et plus récemment pour son art moderne (Ars electronica,
Klangwolke, Capital culturelle européenne 2009). L’expansion de l’industrie et des zones d’habitation
a réduit et mis en danger l’environnement ; par conséquent, et en toute logique, plusieurs zones ont été
déclarées zones protégées. Les lignes aériennes existantes traversent certaines de ces zones, et la
capacité de transport de certaines d’entre elles doit être augmentée.
Herbert.Lugschitz@Verbund.at
2. Deux lignes aériennes parallèles de 110 kV traversent la forêt inondable protégée de « Donau-Traun
Auen ». L’une d’elles a été construite dans les années 40 et doit être convertie en ligne de 220 kV.
Depuis 2006, des techniques de traitement écologique ont été appliquées à ces corridors. Cette zone
était initialement une vaste prairie alluvionnaire pauvre en nutriments et dégradée, riche en espèces
néophytes invasives, avec des fragments d’herbages calcaires semi-secs, des petites laîches ou des lits
de roseaux dans des trous humides, et du bois de taillis à révolution courte.
Ces dernières années, des mesures de compensation écologiques supplémentaires ont été mises en
place : des bassins ont été créés, et les zones gravelées ouvertes générées par les mesures de
construction ont été replantées, en tenant compte de la banque de semences du sol et en utilisant des
techniques de protection de la nature éprouvées. Le succès significatif peut être observé après
seulement quelques années d’un traitement non agressif, qui permet un développement optimal de la
végétation concernée. La composition typique des espèces de plantes pourrait être restaurée dans les
principales zones des prairies alluvionnaires pauvres en nutriments. Le nombre d’espèces présentes
répertoriées dans les « Listes rouges » est passé de 23 à 40, parmi elles des plantes très menacées
exigeant des régimes de perturbation modérés.
Si le traitement écologique continue, on peut s’attendre à ce que la valeur de la conservation
environnementale dans le corridor augmente encore.
MOTS CLÉS
Écologie élargie, espèces menacées, maintenance écologique du corridor, installations techniques et
nature, gestion durable de l’emprise
3. Aspects principaux
Au premier abord, il peut sembler étrange de présenter une ligne aérienne qui traverse une zone
protégée comme un projet écologique important. Pendant longtemps, le public a considéré les lignes
aériennes comme « non écologiques », un avis qui peut être perçu comme une opposition à une
intervention technique et forcée dans la nature qui a duré plusieurs dizaines d’années. La nature
menacée par les hommes a alors été considérée comme importante et doit être protégée. Ce qui a
ensuite conduit à une réévaluation de la nature et de l’environnement.
Outre les techniques et la science, la perception du paysage, de la faune et de la flore est prise en
compte au cours du processus de planification, la construction ainsi que la maintenance d’une ligne
aérienne [1].
Figure 1 : Deux lignes aériennes parallèles de 110 kV dans la forêt inondable protégée
de « Donau-Traun-Auen ». La ligne de droite doit être convertie en 220 kV.
De nos jours, les gestionnaires de réseau accordent une attention particulière à la nature et à
l’environnement pendant la planification et la maintenance des lignes aériennes. Ils appliquent un
principe « d’écologie élargie ». Cela signifie que la perception subjective et les émotions de la
population sont également prises en compte en tant qu’éléments de l’environnement. Cette « écologie
élargie » est la base d’une nouvelle culture de planification qui relie la nature, l’environnement et les
connaissances des experts, ainsi que la perception personnelle des individus.
Ce projet sensible, la traversée d’une zone protégée, est devenu un exemple illustrant comment les
lignes aériennes peuvent être la meilleure solution écologique pour le transport de l’électricité. Si elles
sont intégrées correctement, elles constituent la solution la plus durable et la plus agréable pour la
zone.
Le projet est en outre un exemple de l’importance d’une collaboration permanente entre l’industrie, les
fournisseurs d’électricité, les biologistes, les sociologues, et surtout les personnes responsables de la
protection environnementale, en particulier les autorités.
4. Zone du projet
La forêt inondable naturelle protégée de « Traun-Donau-Auen » s’étend en périphérie de la cité de
Linz et constitue une zone de loisirs régionale importante. Deux lignes aériennes à double circuit de
110 kV traversent actuellement les bois, l’une d’entre elles devant être convertie en 220 kV.
Avec un remplacement de ligne aérienne similaire dans la région voisine (Pichling), il a été démontré
il y a quelques années qu’une ligne aérienne pouvait être construite de façon responsable, même dans
un environnement sensible. L’expérience engrangée est à la base du projet actuel.
L’exemple en cours est également un symbole du développement d’une ville, un développement qui
intervient de façon rapide et homogène depuis une vingtaine d’années. Auparavant, Linz était
synonyme de ville industrielle enfumée, culturellement inintéressante, et le centre des industries
lourdes en Autriche (VOEST). Aujourd’hui, Linz est une toute « nouvelle » ville industrialisée avec
des performances environnementales surprenantes, grâce aux initiatives concentrées dans le domaine
de la protection environnementale et des événements culturels. Les pourcentages de 47 % de zones
vertes et 7 % de zones aquatiques en sont la preuve. La qualité de l’air est parmi les meilleures des
préfectures autrichiennes. Il y a plus d’emplois que d’habitants et le taux de chômage y est très bas
(2,5 %).
Linz est devenue un modèle de protection environnementale dans les régions industrielles denses. Les
événements culturels sont également avant-gardistes. En 2009, Linz était la capitale culturelle
européenne avec Vilnius. La tradition culturelle inclut entre autres le compositeur Anton Bruckner qui
y a vécu. Le nouveau centre Ars Electronica est un point de rencontre de la technologie moderne, et la
réputation mondiale du nouveau Musée d’art moderne « Lentos » n’est plus à faire.
Gestion durable de l’emprise
Pour ce projet, la maintenance du corridor applique également une « gestion durable de l’emprise » et
les principes « d’écologie élargie ». Ceci est très favorable à la nature. Le corridor peut devenir un
nouvel espace de vie pour la faune et la flore qui n’auraient pas choisi cet endroit comme lieu de
résidence permanente, par exemple dans une forêt exploitée économiquement. Le corridor permet un
paysage diversifié, et par conséquent des espaces de vie variés.
La gestion durable de l’emprise ne signifie pas uniquement maintenance « normale » de l’emprise,
amélioration des habitats pour la faune et la flore, élargissement des biotopes et leur protection. Elle
peut également couvrir des domaines comme le soutien aux projets socioculturels dans la région du
tracé (exemples : le parc naturel de « Kaunergrat », le projet de recherche « Keltenstadt » ainsi que le
musée d’histoire naturelle de Vienne [2]).
La gestion durable de l’emprise applique ces principes :
- La sécurité du fonctionnement est une priorité ultime
- Au cours des travaux de maintenance, les besoins de l’environnement et des propriétaires
sont pris en compte le mieux possible (principe de précaution)
- Au cours de travaux de maintenance, l’environnement naturel et culturel de la région est
respecté, ainsi que la situation écologique réelle
- Un dialogue permanent est entretenu avec les propriétaires et les représentants des divers
intérêts.
- Pour maintenir les avantages financiers dans la zone du projet, et dans la mesure du possible,
des mesures ont été prises par la population locale (fermiers et experts forestiers).
5. Aspects écologiques
Le projet en cours est un bon exemple qui montre les résultats positifs des mesures écologiques dans
un corridor de lignes aériennes.
La réserve naturelle de Traun-Donau-Auen est considérée d’importance nationale en raison de la
diversité de ses habitats, recouvrant pratiquement tous les types d’habitats possibles typiques de la
région, et de sa profusion d’espèces animales et végétales. Jusqu’à présent, 680 plantes vasculaires,
environ 30 % du total des taxa indigènes ou établies du nord de l’Autriche, ont été observées, parmi
lesquelles plus de 27 % sont des espèces nationalement ou régionalement menacées, répertoriées dans
les « Listes rouges » [3].
Si, comme dans ce cas, les corridors de lignes aériennes traversent un cours d’eau dans une forêt
inondable dans un paysage semi-ouvert précédemment pâturé, composé d’arbustes épars et d’herbages
alluvionnaires, les effets de la séparation en deux de l’habitat peuvent être minimisés. Les larges haies
d’arbustes naturelles semi-stables suivent l’axe transversal, alors que les corridors de connectivité et
les bords doux curvilignes de l’ensemble lignes aériennes-corridor réduisent les effets de séparation de
l’habitat pour les forêts adjacentes. Parallèlement, la gestion de l’ensemble lignes aériennes-corridor
offre la possibilité de conserver ce type de paysage culturel semi-ouvert menacé, caractéristique des
rivières (péri)alpines, y compris les habitats des herbages pauvres en nutriments secs à humides
menacés. Les impacts négatifs potentiels sur certaines espèces aviaires peuvent normalement être
minimisés par des mesures appropriées donnant de bons résultats.
La maintenance relativement régulière de l’ancien corridor était parallèle à la rotation courte intensive
de la zone boisée. Elle était uniquement déterminée par la hauteur des arbres et causait de fortes
perturbations. Aujourd’hui, une routine de gestion avec faibles perturbations contrôlées a été établie.
Par conséquent, les techniques de gestion sont adaptées au modèle de végétation actuel, elles visent à
développer les communautés d’arbustes semi-stables qui nécessitent un élagage minimal. Si la gestion
du corridor de lignes aériennes est optimisée de cette façon, elle répond parfaitement aux exigences de
protection de la nature.
Par le passé, le corridor de lignes aériennes était initialement une vaste prairie alluvionnaire, pauvre en
nutriments et dégradée, riche en espèces néophytes invasives, avec des fragments d’herbages calcaires
semi-secs, des petites laîches ou des lits de roseaux dans des trous humides et du bois de taillis à
révolution courte. Depuis 2006, des techniques de traitement écologique ont été appliquées. Après
seulement trois ans de gestion complexe visant au développement optimal de la végétation concernée,
un succès significatif est observé. Dans les zones principales des prairies alluvionnaires pauvres en
nutriments, subissant alors de graves pertes en espèces végétales caractéristiques, la composition des
espèces typiques pouvait être restaurée, alors que l’élimination des espèces néophytes invasives était
un succès. En outre, la quasi-totalité des bassins de vase et des ruisseaux a été élargie. De petites zones
gravelées ouvertes générées par les mesures de construction (des travaux sur les anciennes lignes) ont
été replantées en tenant compte de la banque de semences du sol et en utilisant des techniques fiables
de protection de la nature, en faisant uniquement appel à des graines autochtones collectées dans la
nature. Depuis lors, sous un régime de gestion précis, les habitats des herbages semi-secs initiaux
riches en plantes typiques et manquent presque d’espèces néophytes invasives pourraient être établis.
En comparaison avec la situation précédente, le nombre d’espèces de plantes vasculaires répertoriées
dans les « Listes rouges » est passé de 23 à 40 taxa, y compris des plantes en voie de disparition
exigeant des régimes de perturbation modérés.
6. Si la gestion du corridor écologique est poursuivie, on peut s’attendre à une amélioration encore plus
poussée de la protection de la nature dans un avenir proche.
- Number of Red List species before and after ecologiocal corridor
management = Nombre d’espèce répertoriées en “liste rouge” avant et
après la gestion écologique du corridor
- Number of species = Nombre d’espèces
- Survey 2002 = Etude 2002
- Survey 2008 = Etude 2008
- critically endangered = en voie de disparition
- endangered = menacées
- vulnerable = vulnérables
- regionally endangered = menacées localement
Figure 2 : gauche – la population d’Erect Clematis (Clematis recta), ici visitée par une cétoine,
menacée dans le nord de l’Autriche, a augmenté grâce à une gestion adaptée. Droite : le nombre
d’espèces répertoriées en liste rouge est passé de 23 à 40
Autres exemples « d’écologie élargie »
Protection des espèces menacées de faucons
En 2008, un projet de protection des espèces menacées de faucons a débuté en collaboration avec
l’Institut pour l’écologie sauvage de la « Veterinärmedizinische Universität Vienna ».
Le « faucon sacre » est sur la liste rouge des espèces menacées et compte parmi les animaux en voie
d’extinction en Autriche. Il en reste moins de 20 couples. Le faucon sacre préfère les pylônes de lignes
de transport pour ses nids car, de par leur hauteur, ils lui fournissent une vue parfaite pour chasser et se
reproduire. Par conséquent, plus de 60 pylônes sont équipés de nids artificiels au niveau des traverses
supérieures.
Figure 3 : Le faucon sacre niche sur les pylônes de transport
Aujourd’hui, à l’est de l’Autriche et en Hongrie, les faucons sacre dépendent de ces nids dans les
pylônes. Des exemples sont également connus à l’est de la Slovaquie, où le nombre de couples est
passé de 1 à 10 en 15 ans grâce aux nids sur les pylônes.
7. LIFE - Nature Project Outarde
Le nombre d’outardes en Autriche est passé de 700-800 (en 1940) à 150-170 (en 1970), puis il a
encore diminué jusqu’à environ 60 (en 1995). Ces dernières années, le nombre a légèrement augmenté.
Les zones principales sont aujourd’hui désormais dans des zones traversées par des lignes aériennes.
Les autorités ont déjà accordé une attention particulière à l’outarde par le passé, lors de la construction
des lignes aériennes dans ces zones, principalement en sélectionnant avec soin le tracé (pour éviter les
zones de reproduction et marquer la ligne).
Les ornithologues et l’Université technique de Graz ont fait développer des plaques de signalisation
pour les oiseaux. Elles peuvent être montées sur des conducteurs. Dans le cadre d’un LIFE-Nature
Project, environ 2800 plaques de signalisation pour les oiseaux et 4500 boules de signalisation ont été
montées sur trois lignes aériennes pour la protection des outardes (LIFE05 NAT/A/000077).
Figure 4 : gauche – une outarde, espèce menacée, droite – plaque de signalement pour les oiseaux sur
une double ligne (montée sur un espaceur)
Configuration, construction, maintenance de la ligne
Deux circuits doubles parallèles de lignes aériennes de 110 kV traversent la zone marécageuse
protégée de « Donau-Traun-Auen ». L’un d’entre eux a été construit dans les années 40 et doit être
converti en ligne de 220 kV. Le tracé fait 1204 mètres de long. 5 pylônes doivent être reconstruits.
80 % du tracé traversent une zone protégée. Un aspect important pour obtenir l’autorisation a été que
les bons résultats puissent être présentés à partir de la gestion de l’emprise existante, et que l’on puisse
faire référence à des projets similaires dans les environs. Pour ces projets, les conditions indiquées
concernant la protection de la nature avaient été remplies.
Les autorités pour la protection de la nature ont été impliquées très en amont dans le projet. Leurs
suggestions et exigences ont été prises en compte dès le début.
Les conditions préalables du tracé, de la conception, de la construction et de la maintenance de la
nouvelle ligne de 220 kV, imposées par les autorités, étaient les suivantes :
- ne pas dépasser le corridor existant
- ne pas toucher les arbres les plus précieux au bord du corridor
- conserver la hauteur et la configuration des pylônes de la ligne de 110 kV dans la mesure du possible
pour la ligne de 220 kV, afin de minimiser le risque de collision avec des oiseaux. Cela est possible
grâce à l’utilisation de conducteurs appropriés et l’optimisation des dégagements internes et de
l’emplacement des pylônes.
- optimiser la visibilité des conducteurs par l’application de mesures techniques éprouvées. Ces
mesures proviennent d’expériences effectuées dans d’autres régions du réseau.
8. - pas de pylônes dans les biotopes essentiels qui auraient du mal à se régénérer
- minimiser ce qui perturbe les animaux, interférences interdites dans les zones sensibles pendant la
construction et le déroulage. Ceci est possible en limitant les périodes de travaux (par exemple pas de
travaux pendant les périodes de reproduction) et en collaborant étroitement avec les biologistes et les
experts des autorités de protection de l’environnement.
- restauration des zones qui ont été affectées pendant les travaux à l’aide de méthodes approuvées de
restauration-écologie
- suivre les routes d’accès indiquées pour les travaux de construction et de maintenance à venir
Les nouveaux pylônes doivent respecter au mieux la forme des pylônes existants. Cela accentue l’effet
d’accoutumance de ces structures qui existent déjà depuis des dizaines d’années [4]. Ils sont en acier
galvanisé et possèdent une double couche de revêtement passée en usine. Cela augmente la durabilité
du revêtement et réduit les mesures de protection contre la corrosion [5].
Les conducteurs sont doubles de 32 mm ACSR 560/50, des isolateurs longs en porcelaine seront
utilisés. Les boules de signalisation pour les oiseaux seront montées sur les câbles de terre et les
plaques sur les conducteurs (entre les sous-conducteurs). Pour des raisons de protection
environnementale, les travaux de fondation sont uniquement autorisés pendant l’hiver, la construction
des pylônes et le déroulage sont autorisés pendant l’automne.
Résumé
« L’Écologie élargie » est la base de la planification et de la maintenance des lignes aériennes. Elle
regroupe la nature, l’environnement et les connaissances des experts, ainsi que la perception de la
population.
Les résultats obtenus avec un traitement protecteur de l’emprise dans la forêt inondable protégée sont
très encourageants. En seulement quelques années, le nombre d’espèces menacées vivant dans ces
zones répertoriées en « Listes rouges » est passé de 23 à 40. Avec un tel traitement, l’emprise a
véritablement une fonction importante, non seulement pour la ligne, mais également pour permettre
(voire pour conserver) une grande diversité d’espèces, pour les espèces menacées et les loisirs.
BIBLIOGRAPHIE
[1] “High voltage overhead lines, environmental concerns, procedures, impacts and mitigations”,
Cigre Publication 147, WG 22.14, 1999
[2] „Roseldorf - interdisziplinäre Forschungen zur größten keltischen Zentralsiedlung
Österreichs“ Forschung im Verbund, Band 102, Wien 2009
http://www.keltenforschung-roseldorf.at/sandberg.htm
[3] F. Lenglachner & F. Schanda. „Biotopkartierung Traun-Donau-Auen Linz 1987“
(Naturkundliches Jahrbuch der Stadt Linz 34/35 1990, pp 9-188), Linz 1990,
www.linz.at/presse/2005/200509_9937.asp
[4] E. Gehmacher, A. Hagen, „Integration von Freileitungen in die Natur –NANU“ (Intégration
des lignes aériennes dans l’environnement, BOAS, Vienne, 1998
[5] A. Ernst, T. Gros, H. Lugschitz, “Corrosion protection of steel towers and camouflage
of lines using the Duplex-system”, Cigre session 2004, rapport B2-313