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40 Jours de priere pour
le changement
La qualité du disciple
Au-delà des définitions multiples et diverses
que nous pouvons donner à la notion de disci-
ples, Jésus nous donne une définition claire et
nette de ce qu’est un véritable disciple. Et
lorsque nous lisons ce texte de jean 13: 35,
nous devons nous poser la question de savoir
si notre vie personnelle répond à cette défini-
tion.
Dans ce texte, Jésus ne définit pas le disciple
comme étant quelqu’un qui fait mais comme
quelqu’un qui aime. Comme quelqu’un qui est
en relation.
Ce qui fait de nous des disciples, c’est
d’abord cette capacité à aimer les autres. Le
christianisme est une religion de la relation:
relation avec Dieu et avec les autres. il ne
s’agit pas de vivre son salut en solitaire mais
en étant solidaires des autres.
Nous allons durant ces 40 jours réapprendre
à travers la Parole de Dieu ce que Dieu veut
nous dire concernant notre relation à l’autre,
dans le couple, dans nos familles, dans nos
églises, dans nos relations au travail,... Nous
parlerons de l’amitié, de la fraternité, du par-
don et de la réconciliation. Et nous allons
nous rendre compte que nous avons souvent
dévié de ce que Dieu attendait de nous. Il ne
s’agira pas de pointer du doigt, mais de nous
examiner nous-mêmes et de laisser l’Esprit
nous révéler ce qui, dans nos vies, ne corres-
pond pas à la volonté de Dieu.
Pourquoi ce thème pour nos 40 jours de
prière? Certains me diront que cela n’est
pas si important que cela! L’important diront
certains, c’est d’être en relation avec Dieu! Eh
bien non! La Bible enseigne que la réconcilia-
tion avec Dieu amène la réconciliation avec
l’autre. Cette réconciliation avec l’autre est
même un signe visible de ma qualité de disci-
ple.
Beaucoup de situations problématiques dans
nos familles, dans nos communautés reli-
gieuses, dans notre vie quotidienne sont des
problèmes relationnelles. Et il est dommage
de le dire: le fait d’être chrétien ne nous diffé-
rencie pas des autres. Mésententes, conflits,
querelles, malentendus, manque de pardon,
problème de réconciliation, jalousie, violence;
tout cela résulte bien souvent de notre diffi-
culté à entrer et à entretenir des relations pa-
cifiques, saines et constructives.
Nous sommes des êtres de relations. Que
nous le voulions ou non, nous sommes
condamnés à vivre avec les autres. Nous ne
pouvons être pleinement heureux sans les au-
tres. Certes, nos relations ont été abîmés par
le péché. Mais la bible nous présente la grâce
de Dieu comme un remède au péché. La
grâce a donc des incidences sur notre relation
avec Dieu, mais aussi avec les autres. La
grâce n’est pas seulement de moi avec Dieu,
mais fait de moi un être nouveau qui rentre
dans le projet premier de Dieu: créer une
communauté d’hommes et de femmes égaux
et interdépendants.
Seigneur, aide-moi à comprendre que tu m’as créé pour être en relation avec
toi et avec les autres. Aide-moi à entretenir de bonnes relations avec les au-
tres et à véritablement être comme tu le désires.
Jour 1: Lundi 27 octobre 2014
Ma priere pour aujourd’hui
«Ayez de l’amour les uns pour les autres.
Alors tout le monde saura que vous êtes
mes disciples.»
Jean 13: 35
Reflexions
Suis-je conscient d’être un être créé par Dieu pour être en relation avec les autres et avec Dieu?
Quelles sont les implications pratiques de cette vérité dans ma vie?
Comment vivre aujourd’hui cette vérité alors que tout nous pousse à l’individualisme?
40 Jours de priere pour
le changement
L’homme, un être de relation
Nous commençons notre parcours de prière
avec ce texte bien connu. Nous souhaitons
durant ces 40 jours mettre l’accent sur la
question des relations sous toutes ses
formes.
Il n’y a donc pas plus beau texte que cette pa-
role de Dieu dans la Genèse.Lorsque Dieu
crée l’homme, le récit de la Genèse au chapi-
tre 2 nous montre un Dieu qui a tout prévu
pour le bonheur de l’homme: un
magnifique jardin, une relation en face à face
avec son Créateur, un régime alimentaire des
plus sains. Il a aussi une mission formidable:
dénommer tous les animaux de la terre. Il est
donc un partenaire de Dieu dans la création.
Que lui manque-t-il? Rien jusqu’à ce qu’il se
rende compte que tous les animaux sont par
pair et que lui est tout seul. Il n’a pas d’être
semblable à lui. pas de possibilité de partager
avec un vis-à-vis.
Je me suis toujours posé la question suivante:
Dieu, dans son omnipotence, ne s’était-il pas
rendu compte de ce besoin chez l’homme?
Mais, dans ma question, il y a une partie de la
réponse. le Dieu omnipotent le savait. Alors,
Dieu avait sûrement une leçon à apprendre à
Adam et à nous aujourd’hui, à travers ce
texte.
Je crois que Dieu voulait surement attirer
notre attention sur une chose importante:
l’homme est un être de relation qui ne peut
être pleinement heureux sans un vis-à-vis.
Certes, la relation avec Dieu est vitale. Mais
l’homme ne peut se passer de la relation à
l’autre. Un autre être semblable à lui. Et Dieu
va donc prononcer cette phrase: «Il n’est pas
bon que l’homme soit seul, je lui ferai une
aide semblable à lui.» Cette phrase montre le
désir de Dieu d’inscrire l’homme dans un envi-
ronnement relationnel qui l’aidera à grandir et
à s’épanouir: relation avec Dieu et relation
avec son prochain. Il ne s’agit pas d’un choix
à faire entre les deux. Mais d’une manière de
vivre inscrite dans notre format de création,
dans le mode d’emploi pour une vie heureuse
donnée par le Concepteur céleste. Impossible
de sortir de ce format sans mettre en danger
notre bonheur et notre vie sur cette terre.
Nous avons souvent réduit ce texte à la ques-
tion du mariage. Mais je crois qu’il va beau-
coup plus loin que cela. Dieu veut nous
enseigner ici que la relation à l’Autre (Dieu) et
à l’autre (prochain) sont vitales pour la vie de
l’homme. Sans cela, il est incomplet. Il ressent
un vide qu’il cherchera à combler d’une ma-
nière ou d’une autre. Pourquoi ne pas simple-
ment respecter ce mode d’emploi donné à la
Création. L’homme est un être de relation. Il
n’a pas été créé pour se refermer sur lui-
même. Il n’a pas été créé pour vivre seul,
dans la solitude. Il a été créé pour être en re-
lation avec Dieu et avec son prochain. Son
bonheur, sa croissance et son salut passe par
là.
Seigneur, aide-moi à comprendre que tu m’as créé pour être en relation avec
toi et avec les autres. Aide-moi à entretenir de bonnes relations avec les au-
tres et à véritablement être comme tu le désires.
Jour 2: Mardi 28 octobre 2014
Ma priere pour aujourd’hui
«L’Éternel Dieu dit: Il n’est pas bon que
l`homme soit seul; je lui ferai une aide
semblable à lui.»
Genèse 2: 14
Reflexions
Suis-je conscient d’être un être créé par Dieu pour être en relation avec les autres et avec Dieu?
Quelles sont les implications pratiques de cette vérité dans ma vie?
Comment vivre aujourd’hui cette vérité alors que tout nous pousse à l’individualisme?
40 Jours de priere pour
le changement
La Trinité: modéle de relation.
Nous avons été créés à l’image de Dieu; c’est
une vérité qui me remplit de joie. Je ne suis
pas le résultat de sombres cellules qui, par
hasard, se sont rencontrées. Je suis le résul-
tat du projet divin. J’ai été créé par Dieu dans
un but bien précis. Il y a donc une relation
entre moi et Dieu. nous y reviendrons demain.
Mais le récit de la Genèse ne dit pas seule-
ment que j’ai été créé par Dieu; il souligne
que j’ai été créé à son image, à sa ressem-
blance. Quelle vérité! Comment comprendre
cela?
Oui, je ressemble à Dieu dans ma capacité à
entrer en relation avec les autres! Dieu n’est
pas un dieu solitaire: il est un Dieu trinitaire.
Trois personnes qui vivent en parfaite collabo-
ration. C’est selon cette image de Dieu que
nous avons été formés. Le pluriel du texte ne
fait aucun doute à ce sujet.
Dieu est la première communauté. Il est trois
mais qui forment un. Un dans l’intention. Un
dans l’objectif. Un dans la mission. Il n’y a pas
de dominant et de dominé. pas de hiérarchie.
Impossible de retirer à Dieu une partie de ce
qu’il est : Père, Fils et Saint-Esprit fonction-
nent ensemble et ensemble, ils sont Dieu. Dif-
ficle à comprendre pour les humains limités
que nous sommes. Quelle image employée
pour comprendre cela?
En discutant dernièrement avec une amie,
elle a utilisé l’image de l’oeuf. L’oeuf est com-
posé de trois parties: le blanc, le jaune et la
coquille. Ce sont les trois parties qui for-
ment l’oeuf. Vous ne pouvez prendre l’une
des parties et dire que vous avez un oeuf en
main. Retirer une partie et vous n’avez pas un
oeuf. Il en est de même de Dieu. Père, Fils et
Saint-Esprit son indissociables.
C’est à cette ressemblance que nous avons
été créés. Nous sommes des êtres relation-
nels avec comme modèle les relations harmo-
nieuses de la Trinité.
«Dieu est essentiellement un Dieu de commu-
nauté. Dieu lui-même n’existe pas en dehors
de la communauté. Au coeur même de Dieu,
en son centre, gît l’idée de communauté. On
ne peut vraiment comprendre Dieu en dehors
de son existence en communauté. Et tout
comme Dieu ne peut eixster seul, son peuple
ne le peut pas non plus. [...] Dans un monde
détruit par des communautés brisées, Dieu
cherche à restaurer dans l’humanité convertie
une démonstration de ce qu’est une authen-
tique communauté, parce qu’une commu-
nauté authentique est le reflet du Dieu qui vit
en communauté. Il est impossible de restaurer
l’humanité à l’image de Dieu sans une restau-
ration de la communauté.» Russel BURRILL,
Révolutionner l’Eglise du 21ème siècle,
page 18.
On ne peut concevoir la vie avec Dieu sans
parler de relations avec les autres. On ne peut
concevoir la vie chrétienne comme étant une
marche solitaire. Dieu nous a crées pour que
nous entrions en relation avec lui et avec les
autres.
Seigneur, merci de m’avoir créé. Merci de m’avoir créé à ton image. Le
péché a altéré cette image en moi, mais par tagrâce, je souhaite revenir à
ton plan pour moi afin de retrouver ton image en moi. Au nom de Jésus.
Jour 3: Mercredi 29 octobre
Ma priere pour aujourd’hui
«Faisons les êtres humains à notre image,
et qu’ils nous ressemblent vraiment! ...»
Genèse 1: 26a
Reflexions
As-tu réalisé que le modèle de relation que Dieu nous propose est basé sur les relations entre les
trois personnes de la Trinité: Père, Fils et saint-Esprit? Quelle implication cela a-t-il dans ma vie
quotidienne?
40 Jours de priere pour
le changement
Hommes et femmes: égaux devant
Dieu.
Voici un sujet qui revient souvent dans notre
société. Dans ce monde machiste, beaucoup
d’hommes élaborent divers concepts pour affir-
mer que l’homme est supérieur à la femme. Ils
vont même jusqu’à utiliser la Bible pour étayer
leurs arguments. Pour certains l’homme ayant
été créé avant la femme, cela lui donne une
supériorité. Et cette conception amplifié par
notre nature pécheresse a créé des hommes
qui croient avoir tous les droits sur la femme.
Homme et femme sont-ils égaux? Ce débat
existe aussi au sein des communautés reli-
gieuses. Le texte biblique dit-il cela? Le dit-il
dans les termes que certains utilisent au-
jourd’hui?
Nous l’avons déjà dit, le modèle de relations
proposé à l’homme est la Trinité. Hommes et
femmes sont donc égaux dans leurs relations
interpersonnelles. Alors pourquoi parler de
soumission de la femme envers l’homme?
L’apôtre Paul dit: «Obéissez les uns aux autres
par respect pour le Christ, les femmes à leur
mari comme au Seigneur. En effet, le mari est
le chef de sa femme, comme le Christ est le
chef de l’Eglise qui est son corps. Comme
l’Eglise obéit au Christ, les femmes doivent
obéir pour tout à leur mari.» Ephésiens 5: 21
à 24. Ce texte de l’apôtre Paul a fait couler
beaucoup d’encre et a souvent été mal com-
pris. Pourtant, lorsque nous le lisons dans le
contexte du passage, il ne pose aucun pro-
blème et ne dit nullement que l’homme est su-
périeur à la femme dans le sens où nous
l’entendons aujourd’hui. Ce texte ne dit nulle-
ment que la femme perd toute personnalité
face à l’homme. Ce texte ne dit pas que
l’homme devient un tyran qui doit faire marcher
sa femme à la baguette. Le texte ne donne
pas raison à tous ces hommes qui maltraitent
leurs femmes physiquement et psychologique-
ment.
Le texte dit que la femme accepte de se sou-
mettre à l’homme comme l’Eglise se soumet à
Christ. Jésus ne dirige pas l’Eglise à la ba-
guette, à coup d’injures ou d’intimidation. Il
aime son Eglise et la conduit avec une tendre
compassion. Il subvient à ses besoins, la guide
et lui propose sa grâce. Il l’entoure de sa ten-
dresse et même quand elle agit mal, il vient à
sa rencontre et lui offre son pardon.
«Une femme qui se soumet à son mari et se
laisse régenter dans les moindres détails de sa
vie domestique, qui abandonne sa propre
identité, ne sera ni d'une grande utilité, ni
d'une grande bénédiction ici-bas. Elle ne ré-
pondra pas au plan de Dieu pour elle. Elle
n'est qu'une machine manipulée par la volonté
et l'esprit d'un autre. Dieu a doté chacun,
homme ou femme, d'une identité et d'une per-
sonnalité, afin qu'ils puissent agir d'eux-mêmes
dans la crainte de Dieu.» Ellen G. WHITE,
Conseils sur la conduite sexuelle, l’adultère et
le divorce, page 18.
Dans nos relations hommes/femmes, n’ou-
blions jamais que nous sommes créatures de
Dieu ayant besoin de sa grâce. N’oublions pas
qui nous sommes et qui est celui qui nous a
créés à son image.
Seigneur, aide-moi à considérer chaque femme comme toi tu considères ton
église. Aide-moi à ne pas me laisser entrainer dans des conceptions sur les
relations humaines qui ne correspondent pas à ta volonté. Au nom de Jésus.
Jour 4: Jeudi 30 octobre
Ma priere pour aujourd’hui
«Alors Dieu crée les humains à son image,
et ils sont vraiment à l’image de Dieu. Il les
crée homme et femme»
Genèse 1: 27
Reflexions
Si je suis un homme, comment je traite les femmes en général? Si je suis marié, comment je
traite ma femme? Ai-je pour ma femme le même rapport que Christ a envers son Eglise?
40 Jours de priere pour
le changement
La famille selon Dieu
Ce verset de la Genèse nous présente le pre-
mier mariage entre les deux êtres créés par
Dieu. Et le récit de la Genèse ne laisse aucun
doute sur le sexe de ces deux premiers êtres.
Il s’agit bien d’un homme et d’une femme.
Le texte expliquant nos origines est très clair et
Dieu, à travers plusieurs répétitions, répond
déjà à des concepts que nous voyons fleurir ici
et là aujourd’hui: notion de genre, légalisation
du mariage homosexuel.
Dieu a laissé le choix à chaque être humain.
Chacun peut accepter le projet de Dieu ou le
refuser. Mais nos choix personnels ne doivent
en aucun nous amener à remettre en question
la Parole de Dieu. Chacun peut se détourner
du texte biblique, mais vouloir changer la Pa-
role ou la faire dire ce qu’elle ne dit pas, ne
rend pas le péché acceptable, ne nous dé-
douane pas de notre responsabilité.
Nous devons accepter les choix des uns et
des autres. Mais les autres doivent aussi ac-
cepter nos choix de suivre le projet de Dieu.
Les pensées de la majorité ne peuvent pas
changer les plans de Dieu. Un vote dans une
assemblée ne peut nous soustraire à la vo-
lonté et au projet de Dieu.
Alors certains ont l’impression que parler de
mariage, de relations sexuelles uniquement
dans le mariage, d’hétérosexualité, c’est être
vieux jeu, rétrograde. Eh bien, préférons la sû-
reté et la cohérence du projet de Dieu à l’in-
certitude des projets humains.
Le mariage est le premier cadeau offert à l’être
humain. Ce cadeau a un but bien précis.
Certes, il s’agit de peupler la terre. Dieu a
confié à nos premiers parents une responsabi-
lité: donner la vie. C’est là encore l’une des ca-
ractéristiques de notre ressemblance avec
Dieu. Mais ce don de la vie est prévu dans un
cadre bien précis: le mariage entre un homme
et une femme. C’est dans ce contexte que les
humains doivent grandir. Dans ce contexte,
qu’ils commencent leurs vies avec comme tu-
teurs des parents qui doivent les conduire vers
Dieu. Ainsi donc, les enfants que nous engen-
drons ne sont pas seulement les nôtres. Ils
n’ont pas seulement pour but notre plaisir ou
encore un intérêt social et financier. Notre de-
voir envers nos enfants est de les conduire à
entrer dans le projet de Dieu, à connaitre Dieu
personnellement et leur inculquer des valeurs
qui viennent de Dieu.
La famille est le premier lieu où nous appre-
nons à dépendre les uns des autres, où nous
cultivons la confiance, la tendresse et la bonne
manière de communiquer avec les autres.
«Le foyer devrait correspondre à tout ce que
ce mot implique. Il devrait être un coin du ciel
sur la terre, un endroit où les affections sont
cultivées et non soigneusement refoulées.
Notre bonheur dépend de cette culture réci-
proque de l'amour, de la sympathie et de la
vraie courtoisie.» Foyer chrétien, page 15
Seigneur Dieu, bénis ma famille et aide-moi à y jouer le rôle que tu m’invites
à y jouer. Aide-moi à ne faire confiance qu’à ta Parole et à ne pas me laisser
perturber par des conceptions destructrices. Au nom de Jésus.
Jour 5: Vendredi 31 octobre
Ma priere pour aujourd’hui
«Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez fé-
conds, multipliez, remplissez la terre, et l`as-
sujettissez; et dominez sur les poissons de la
mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal
qui se meut sur la terre.»
Genèse 1: 28
Reflexions
Qu’est-ce qui a plus d’importance pour moi: les enseignements de la Parole de Dieu ou les modes et
conceptions du monde actuel? Ma famille reflète-t-elle mon appartenance à la famille de Dieu?
40 Jours de priere pour
le changement
Un temps spéciale pour la relation
Lorsque Dieu termine son oeuvre de création,
il se repose le septième jour. Certains ont du
mal à comprendre ce repos de Dieu. Mais il
prend tout son sens dans le contexte de la re-
lation.
Dieu a tout créé. Tout était bon. Il crée le
sixième jour l’homme et la femme. Et il dit que
cela est très bon. L’oeuvre créatrice n’est pas
une labeur pour Dieu. Il parle et la chose
existe. Il n’y a qu’à la création de l’homme que
Dieu met la main à la pâte. il y a dans cette
main de Dieu qui façonne l’homme une image
de la relation de l’homme avec son Créateur.
Pour la femme, ce principe relationnel existe
aussi: elle est formé à partir de la côte d’Adam.
Il y a donc ici encore la question de la relation
profonde entre Dieu, l’homme et son prochain.
Nous sommes interdépendants.
Et puis, vient ensuite le repos. Non pas un
repos suite à une fatigue importante. Dieu ne
se fatigue pas. Mais un repos qui a du sens
dans l’optique de la relation. Vingt quatre
heures pour être en relation spéciale avec
Dieu. Le sabbat est un jour de relation. Il prend
du sens dans l’optique de la relation entre moi
et Dieu et entre moi et mon prochain.
Le premier jour entier que l’homme passe sur
cette planète est un jour de repos. L’homme
n’était donc pas fatigué. Ce repos du sabbat
n’est donc pas simplement une question phy-
sique. Il s’agit vraiment d’un moment de ren-
contre spécial entre Dieu et ses créatures.
Aujourd’hui, plus que jamais le sabbat prend
tout son sens. Dans ce monde où nous
n’avons plus le temps de nous rencontrer, le
temps de discuter, d’échanger vraiment et en
profondeur, Dieu nous a donné le sabbat.
C’est un jour spécifique, béni, mis à part par
Dieu pour me permettre de comprendre que je
suis un être de relation créé par Dieu et qui a
besoin de comprendre que l’important dans la
vie n’a pas d’avoir mais d’être. Etre une créa-
ture en relation avec Dieu et avec les autres.
Le sabbat n’est donc pas simplement un jour
chômé. Un jour sans activités. C’est un jour où
toutes les activités privilégient ma relation avec
Dieu et avec les autres. C’est la raison pour la-
quelle le culte communautaire est important.
Dans la communauté qu’est l’Eglise, nous ren-
controns Dieu avec les autres. Nous sommes
dans une double dimension: verticale dans ma
relation avec Dieu et horizontale dans ma rela-
tion avec les autres.
Et c’est pourquoi Jésus dans son explication
du sabbat, ne voit aucun inconvénient à porter
secours et à guérir. Jésus nous rappelle donc
que notre adoration à Dieu ne doit jamais nous
séparer des autres. Mon adoration n’est pas
un acte de solitude. Mon adoration me rap-
proche de tous ceux qui adorent Dieu comme
moi-même.
Le sabbat me rappelle donc que je suis créa-
ture. Une créature pour laquelle Dieu a un ob-
jectif. Dieu veut former un peuple. Le sabbat
est le jour par excellence où nous entrons en
relation: avec Dieu et avec les autres. Le jour
où nous nous rappelons que nous avons be-
soin de Dieu mais aussi des autres.
Seigneur Dieu, aide-moi à faire du sabbat un jour de relation vraie avec toi,
avec ma famille et avec mes frères et soeurs à l’Eglise. Donne-moi de dé-
couvrir l’importance de ce jour consacré par toi. Au nom de Jésus.
Jour 6: Samedi 1 Novembre
Ma priere pour aujourd’hui
«Dieu acheva au septième jour son oeuvre,
qu`il avait faite: et il se reposa au septième
jour de toute son oeuvre, qu`il avait faite.»
Genèse 2: 2
Reflexions
Le sabbat, ce moment particulier avec Dieu, est-il important pour moi? Est-il pour moi jour de Dieu ou jour
de l’Eglise? Les relations sont-elles primordiales pour moi en cette journée?
40 Jours de priere pour
le changement
Premier drame familial
Les conséquences du péché dans la famille
humaine ne vont pas tarder. Le drame se pro-
duit au sein même de la première famille hu-
maine.
J’imagine ce qu’aurait pu être les gros titres
des journaux en ce temps-là: Il tue son frère
pour une question de religion. Mais j’imagine
aussi Dieu et les anges qui assistent à ce pre-
mier meurtre. J’imagine les anges assistant à
cet acte odieux. J’imagine Dieu voyant ces
créatures s’entretuer. Lui, Dieu d’amour, qui
souhaite tant le bonheur de l’homme, qui a
prévu un si merveilleux projet pour lui.
Le péché nous avilit et crée en nous des senti-
ments négatifs et destructeurs qui vont de la
simple critique au meurtre, de l’indifférence à
la haine la plus implacable.
Tous les problèmes de notre société actuelle
de la violence verbale la plus banale au géno-
cide les plus odieux ont une seule et même
source: le péché. Tout être humain qui se
laisse dominer par le péché est séparé de
Dieu et capable comme Caîn de devenir un
meurtrier. Le péché est la maladie de tout
homme vivant sur cette terre.
Le drame du péché se voit premièrement dans
nos familles, dans les foyers. Combien de
femmes souffrent des coups de leurs
conjoints? Combien d’enfants grandissent
avec les coups, les brimades et les humilia-
tions? Combien d’hommes sont malheureux
dans leur vie de couple?
La famille est le lieu par excellence où agit le
diable pour déstabiliser les humains et les
écarter du plan de Dieu.
La famille est le pilier de la société. La famille
est le lieu d’apprentissage de la relation et de
transmission de valeurs. Satan a compris que
pour déstabiliser la société, il suffisait tout sim-
plement de déstabiliser les familles. Comme
pour Caïn et Abel, il crée des dissenssions
entre les membres de la famille. Il attise des
conflits.
Le Psalmiste nous donne une merveilleuse so-
lution à cette difficulté: «Si l`Éternel ne bâtit la
maison, Ceux qui la bâtissent travaillent en
vain; Si l`Éternel ne garde la ville, Celui qui la :
garde veille en vain.» Psaume 127:1. Si Dieu
n’est pas au centre de nos foyers, nous deve-
nons des jouets sombres au carnaval du
malin. Si les enseignements de la Bible ne
constituent pas la règle et la norme dans nos
foyers, nous aurons des foyers dysfonctionnels
et soumis aux anges maléfiques. Si Dieu n’est
pas celui qui a la première place et qui est
adoré dans nos familles, nos enfants seront
des êtres faibles et enclins à accepter toutes
les tentations du diable.
Le premier drame familial, ce meurtre perpétré
par Caïn, nous rappelle que s’éloigner de
Dieu, couper les relations avec lui; c’est pren-
dre un risque important: celui de ne pas être
heureux, d’être en réalité esclave de nos vils
passions, de nos tendances les plus mau-
vaises et mesquines.
La seule chose capable d’enrayer le mal dans
nos foyers est de redonner à Dieu sa place
dans nos vies et dans nos foyers.
Seigneur Dieu, sois le maître de mon foyer. Aujourd’hui je désire que tu
viennes habiter dans ma coeur et que tu prennes la direction de ma vie et et
de mon foyer. Au nom de Jésus.
Jour 7: Dimanche 2 Novembre
Ma priere pour aujourd’hui
«Cependant, Caïn adressa la parole à son frère
Abel; mais, comme ils étaient dans les champs,
Caïn se jeta sur son frère Abel, et le tua.»
Genèse 2: 2
Reflexions
Dieu est-il le centre de mon foyer? La Parole de Dieu est-elle la norme qui régit les relations au sein de ma
famille? Suis-je un exemple pour les autres membres de ma famille dans ma vie spirituelle?
40 Jours de priere pour
le changement
Un bon père de famille
Notre verset de ce jour donne un exemple de
ce que doit être un bon père de famille. Voici
sûrement le père que beaucoup d’enfants rê-
veraient d’avoir et le mari que beaucoup de
femme souhaiteraient connaître.
Dans notre société, beaucoup de père ont
abandonné leur responsabilité. Les familles
monoparentales où seule la mère a en charge
la responsabilité de l’éducation des enfants
sont de plus en plus nombreuses.
Pourtant dans la Bible donne aux pères une
responsabilité importante. Il est l’image de l’au-
torité. Celui qui doit conduire sa famille dans la
connaissance de Dieu. C’est ce rôle que Job
joue. Il est celui qui rappelle que la vie n’est
pas seulement rencontres et fêtes, elle est
aussi à vivre dans en accord avec le projet de
Dieu.
J’apprécie ce verset de l’histoire de Job. Et je
crois que si le texte biblique prend le temps de
nous décrire cette habitude Job, c’est sûre-
ment parce que Dieu désire attirer notre atten-
tion sur une chose importante. Et je crois que
ce texte est pertinent aujourd’hui. Dans l’An-
cien Testament, alors que l’écrit n’était pas à la
portée de tous, le père avait la responsabilité
de la transmission de l’histoire du peuple. Mais
pas seulement les faits marquants. Il s’agissait
surtout de rappeler comment Dieu avait
conduit le peuple. Ils devaient aussi rappeler
les termes de l’Alliance consignés dans les en-
seignements et les commandements de
Dieu.
Je crois que les pères doivent aujourd’hui re-
trouver leur place dans l’éducation des enfants.
Ils doivent être des passeurs, des personnes
garantes de la connaissance de Dieu et de la
transmission des enseignements divins. Ils doi-
vent, par leur vie, montrer que le projet de Dieu
est valable et pertinent pour aujourd’hui.
«Au sein de sa famille, le père représente le
divin législateur. Il est le collaborateur de Dieu:
il fait part des gracieuses volontés du Seigneur
et transmet à ses enfants les principes d'inté-
grité qui les prépareront à acquérir un carac-
tère pur et vertueux. Il aura nourri leur âme de
ce qui pouvait les rendre capables d'obéir non
seulement à leurs parents selon la chair, mais
aussi à leur Père céleste. Le père ne peut tra-
hir sa mission. Il ne peut, sur aucun point, abdi-
quer son autorité paternelle.» Ellen G. WHITE,
Le Foyer chrétien, page 204.
«Les pères devraient se départir de leur fausse
dignité, renoncer à certains passe-temps fu-
tiles, afin de se mêler à leurs enfants, considé-
rant avec bienveillance leurs petits problèmes
en les attirant à eux par les liens sacrés de
l'amour, et en exerçant sur leurs esprits malléa-
bles une influence telle que leurs conseils se-
ront considérés comme sacrés.» Idem, page
211
Que Dieu aide chaque père a accepter sa mis-
sion.
Seigneur Dieu, aide chaque père à prendre conscience de ses responsabili-
tés de chef du foyer. Bénis les pères qui jouent leur rôle chaque jour en te
représentant fignement. Au nom de Jésus.
Jour 8: Lundi 3 Novembre
Ma priere pour aujourd’hui
«Et quand les jours de festin étaient passés, Job appe-
lait et sanctifiait ses fils, puis il se levait de bon matin et
offrait pour chacun d`eux un holocauste; car Job disait:
Peut-être mes fils ont-ils péché et ont-ils offensé Dieu
dans leur coeur. C`est ainsi que Job avait coutume
d`agir.»
Job 1: 5
Reflexions
Les pères jouent-ils vraiment leur rôle dans nos foyers? Comment les aider à prendre conscience de leurs
responsabilité?
40 Jours de priere pour
le changement
La mère: pilier du foyer
Une maman. L’importance d’une maman. Il est
difficile de remettre en question l’importance
d’une maman!
Notre verset aujourd’hui nous présente une
mère d’Israël. Pour ceux qui sont des habitués
de la Bible, Anne est souvent prise comme
exemple d’une bonne mère. Son histoire est
une histoire qui m’a toujours étonné. Voici une
femme qui est stérile. Elle subit des brimades
de sa famille. Mais, c’est une femme de foi.
Son dernier recours reste Dieu. Elle va donc
prier Dieu. Et sa prière est tellement intense
que le sacrificateur la prend pour une ivrogne.
Même le sacrificateur qui doit la réconforter ne
la comprend pas.
L’histoire d’Anne est l’histoire de beaucoup de
femme. Une femme blessée. Une femme ba-
fouée qui ne trouve même pas d’aide auprès
de ceux qui sont en fonction pour cela. Et bien
souvent, dans nos communautés, cette femme
ne trouve personne à qui se confier. Elle souf-
fre en silence dans l’indifférence la plus totale
et cela n’est pas normal.
Anne, dont l’histoire se trouve dans le premier
chapitre du premier livre de Samuel, prie avec
intensité pour un enfant. Dieu ouvre toujours
ses bras à tous ceux qui sont dans la souf-
france. Dans sa prière, elle fait la promesse de
consacrer son enfant à Dieu pour toute sa vie.
J’admire le courage de cette femme, de cette
future mère qui décide de confier son futur en-
fant à Dieu. L’enfant qu’elle désire ardem-
ment.
Toute mère doit aujourd’hui agir comme Anne:
prendre la décision avant la naissance d’un en-
fant de le consacrer à Dieu. Consacrer un en-
fant à Dieu est un acte profondément spirituel.
Ce n’est pas une simple prière. Cette décision
s’accompagne d’actes hautement spirituels.
Consacrer son enfant à Dieu, c’est accepter de
le conduire dans les enseignements divins.
C’est prier pour lui et avec lui. C’est prendre le
temps chaque jour de lui enseigner les Ecri-
tures. C’est lui enseigner la crainte de Dieu et
l’importance des choses sacrées. Et c’est sur-
tout lui donner le bon exemple.
L’enfant qu’Anne attendait et désirait est de-
venu Samuel le prophète, celui à qui Dieu va
parler dès son jeune âge. Celui qui deviendra
un leader en Israël. Il ne l’est pas devenu par
hasard. L’éducation de sa mère y est pour
beaucoup. Anne est un exemple pour toute les
mères.
«Un roi sur son trône n'a pas une responsabi-
lité plus importante que celle d'une mère. Elle
est la reine de la maison. Elle détient le pouvoir
de modeler le caractère de ses enfants, afin de
les rendre dignes de la vie éternelle. Un ange
ne pourrait réclamer une mission plus haute;
car en accomplissant cette œuvre, elle est au
service de Dieu.» Ellen G. WHITE, Foyer
chrétien, page 223.
Seigneur Dieu, je te prie pour chaque mère. Je te prie de les aider à prendre
conscience de l’énorme responsabilité qui repose sur elle. Qu’elle trouve en
toi un soutien et un réconfort. Au nom de Jésus.
Jour 9: Mardi 4 Novembre
Ma priere pour aujourd’hui
« Elle fit un voeu, en disant: Éternel des armées! si tu
daignes regarder l`affliction de ta servante, si tu te sou-
viens de moi et n`oublies point ta servante, et si tu
donnes à ta servante un enfant mâle, je le consacrerai
à l`Éternel pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne
passera point sur sa tête.»
1 Samuel 1: 11
Reflexions
Les mères jouent-elles vraiment leur rôle dans nos foyers? Sont-elles consciente de la responsabilité que
Dieu leur a donné ? Comment les aider à prendre conscience de leurs responsabilité?
40 Jours de priere pour
le changement
Les enfants: honneur aux parents
Notre texte du jour fait partie des Dix Comman-
dements. On pourrait trouver bizarre de trouver
cette recommandation de Dieu dans les Dix
Commandements. Mais c’est oublier que les
Dix Commandements décrivent les régles de la
relation avec Dieu et avec le prochain. Il est
donc normal qu’ils parlent de la famille. c’est
d’ailleurs le premier des six commandements
régissant notre relation à l’autre.
Honorer ses parents, cela veut dire quoi au
juste? La version Parole de Vie rend le texte de
la manière suivante: «Respecte ton pére et ta
mère. Ainsi tu vivras longtemps dans le pays
que moi, le Seigneur, je te donne.»Honorer ses
parents, c’est les respecter, de ne pas dire du
mal d’eux, reconnaître qu’ils sont ceux qui ont
pris soin.
S’il est une chose qui existe de moins en moins
dans beaucoup de famille, c’est cette notion de
respect. Mais nous le dirons jamais assez:
toute bonne relation donc tout respect de l’au-
tre prend naissance dans le respect pour Dieu.
Dans une relation vivante avec Dieu qui me
remet à place de créature. Lorsqu’un enfant est
instruit dans la crainte de Dieu, il acquiert la
notion de respect envers ses parents.
Le respect dans notre texte n’est pas une sim-
ple obéissance forcée. C’est savoir dire du bien
de ses parents. Le respect ne se décrète pas à
coups de bâton. Il s’acquiert dans une relation
d’amour, de partage, d’entraide et de compré-
hension.
Il est important de le dire: Si les enfants sont
invités à honorer leurs parents, cela sous-en-
tend que les parents doivent être honorables.
Ils doivent avoir une attitude qui invitent à les
respecter. Il nous faut être logique: vous ne
pouvez pas demander à un enfant de vous res-
pecter, si vous ne respectez ni Dieu ni les au-
tres. Vous ne pouvez lui demander d’être
intégres si vous êtes un exemple de malhonnê-
teté.
Le texte donc ne vise pas seulement les en-
fants. Il invite aussi chaque parent à se poser
les bonnes questions dans sa relation avec
Dieu mais aussi avec les autres.
La relation parents-enfants est une relation qui
doit aider chaque enfant à prendre conscience
de l’amour de Dieu. Nous sommes invités à ho-
norer et à respecter Dieu. Dieu ne réclame pas
le respect par des brimades. Il se présente
comme un Dieu plein d’amour. Un Dieu qui
subvient aux besoins. Un Dieu heureux d’en-
trer en relation avec l’homme même s’il a
péché. Même s’il est imparfait. Il n’oblige ja-
mais à l’honorer, mais ceux qui ne l’honorent
pas ne peuvent trouver en lui une once de mal-
honnêteté envers eux. La nature elle-même
prouve la bonté de Dieu. c’est cette rencontre
avec Dieu, la reconnaissance de don amour,
qui nous invite à l’honorer et à le respecter.
Il en est de même de chaque parent: plus vous
êtes en relation avec Dieu, plus vos enfants
vous respecteront. Ils verront en vous l’image
du Dieu aimant et compatissant.
Seigneur Dieu, je te prie de m’aider à honorer mes parents. Aide chaque pa-
rent à prendre conscience de l’importance de l’exemple qu’il doit donner. Au
nom de Jésus.
Jour 10:
Mercredi 5 Novembre
Ma priere pour aujourd’hui
« Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se pro-
longent dans le pays que l`Éternel, ton Dieu, te
donne.»
Exode 20: 12
Reflexions
Nos enfants nous sont confiés par Dieu. En avons-nous toujours conscience? Le péché détruit les relations,
comment agit-il dans la relation parent-enfant? La grâce peut-elle changer les choses?
40 Jours de priere pour
le changement
Une famille consacrée à Dieu
Notre texte aujourd’hui est une déclaration de
Josué. Arrivée à la fin de sa vie, il rassemble le
peuple et leur rappelle comment Dieu les a
conduit depuis la sortie d’Egypte. Il leur rap-
pelle non seulement les hauts faits mais aussi
les moments moins glorieux.
Josué veut s’assurer qu’après sa mort le peu-
ple continuera à observer les préceptes de l’al-
liance. Il va donc mettre le peuple devant un
choix: Dieu ou les dieux des nations environ-
nantes. Et leur dit en bref: Faites ce que vou-
lez, mais moi et ma famille, nous continuerons
à obéir à Dieu.
Devant nous aujourd’hui, il y a aussi un choix.
Tous les jours, nous sommes invités à faire le
choix entre le vrai Dieu et une véritable relation
avec Lui et les dieux qu’offrent ce monde. Mais
l’histoire de Josué nous rappelle une chose.
C’est d’abord au sein de la famille que les
bonnes décisions se prennent. c’est d’abord au
sein de la famille que le choix de servir Dieu se
prend.
Les circonstances et la société autour de nous
ne nous invitent pas à faire le choix d’une rela-
tion pleine et entière avec Dieu. Dans la so-
ciété actuelle, Dieu n’est point invoqué dans
les décisions éthiques et morales. L’homme se
laisse aller à ses simples valeurs humanistes
qui reposent sur les modes du moment. Et
chaque jour, nous constatons ce que cela pro-
duit.
Aujourd’hui, notre société a besoin de chef de
famille qui, dans leur foyer, ont pris la résolu-
tion de servir Dieu. Des chefs de familles qui
malgré le flot montant du péché, ont décidé
de garder les préceptes de l’Alliance. Des
chefs de familles qui résolument veulent pour
leur famille le projet de Dieu.
Nous avons besoin dans nos communautés re-
ligieuses des chefs de famille, qui à l’instar de
Josué, vont faire le choix déterminé et
convaincu des enseignements de la Parole de
Dieu. Des pères et des mères qui guideront
leurs enfants dans la crainte de Dieu et dans la
véritable adoration.
Le foyer est véritablement le lieu où doit débu-
ter le véritable réveil spirituel dans nos commu-
nautés religieuses. S’il doit y avoir un
changement dans la société et dans nos
églises, ce changement doit commencer au
sein de nos familles. Il s’agit pour cela que
chaque parent prenne la ferme résolution de
servir Dieu premièrement, de faire de Dieu et
de la Bible, la base des relations et de l’éduca-
tion dans leurs foyers. Il s’agit pour chaque pa-
rent de réunir chaque matin et chaque soir sa
famille afin de prier et de lire la Parole de Dieu.
Il s’agit encore pour chaque parent de ne pas
seulement envoyer les enfants à l’Eglise, mais
de les y accompagner; montrant ainsi par leur
exemple l’importance des rendez-vous que
Dieu donne à son peuple.
Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel:
voilà le mot d’ordre de chaque parent au-
jourd’hui. Une détermination que Dieu enten-
dra. Dans sa grande bienveillance, il
s’approchera de toute famille prenant cette ré-
solution et ce foyer deviendra un coin du ciel
sur la terre.
Seigneur Dieu, je choisis aujourd’hui de faire de toi celui qui dirige mon
foyer. Que chaque décision prise soit en accord avec ta volonté. Seigneur,
fais de mon foyer un coin du ciel sur la terre. Au nom de Jésus.
Jour 1 1 :Jeudi 6 Novembre
Ma priere pour aujourd’hui
« ... Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel.»
Josué 24: 15
Reflexions
En tant que parents, mes enfants voient-ils chez moi l’exemple de quelqu’un qui a choisi de servir Dieu?
Mon foyer est-il un lieu où Dieu habite pleinement? Y a-t-il des choses qui empêchent cela?
40 Jours de priere pour
le changement
La communication: primordiale dans
une famille où Dieu réside.
Michel et Martine sont mariés depuis plu-
sieurs années. Comme tous couples, leur
vie conjugale a connu des hauts et des
bas. La particularité de leur couple, c’est
qu’à chaque difficulté, à chaque diver-
gence, ils font la grève de la parole; Ils
s’imposent un silence entre eux. Ils sont
ensemble dans la même maison, mangent
sur la même table, prient chacun au bord
du lit avant de se coucher le soir; mais ils
ne se parlent pas. Le plus difficile, c’est
qu’ils ont des enfants. Ceux-ci vivent donc
en faisant le facteur entre leurs deux pa-
rents. Dernière information: ils sont chré-
tiens et vont à l’Eglise ensemble. Et puis
quelques jours plus tard, ils se remettent à
se parler.
Cette petite histoire correspond-elle à votre
vie de famille? Cette situation est beau-
coup plus répandue que vous ne le pen-
sez. Elle existe aussi dans des
communautés religieuses, quelles soient
petites ou grandes.
Aujourd’hui, la question de la communica-
tion est primordiale dans la vie de famille.
Beaucoup de familles se disloquent faute
d’une communication convenable. Beau-
coup de situations conflictuelles perdurent
dans nos communautés par manque de
communication.
Lorsque nos premiers parents ont péché,
Dieu aurait pu leur faire le coup du si-
lence. Non, il est venu vers eux parce qu’il
est un Dieu de relation. Il fallait trouver une
solution.
L’apôtre Jean, dans son premier chapitre,
présente Jésus comme la Parole. Je crois
que cela n’est pas anodin. Jésus se pré-
sente comme celui qui vient nous parler.
Il est vrai que la communication ne s’arrête
pas seulement à la communication verbale.
Le regard, le toucher, tout cela participe à
la communication. Et Jésus durant son mi-
nistère l’a démontré.
Dieu, malgré notre état de péché, vient
vers nous. il désire nous parler. Il ne fait
pas la grève de la Parole. Avouons qu’il au-
rait bien des raisons de le faire. Mais cela
est contraire à sa nature: Il est amour. Et
l’amour sans communication véritable est
une coquille vide.
La mauvaise ou le manque de communica-
tion est le fruit du péché. «Celui dont le
cœur n'est pas habité par le Christ se lais-
sera aller à prononcer des paroles vul-
gaires, à des affirmations exagérées,,à
semer la discorde. La langue qui profère
des paroles méchantes, vulgaires, des
grossièretés a besoin d'être traitée aux
charbons ardents du genévrier.» Pour un
équilibre mental, page 596.
N’oublions pas que la grâce du Christ réta-
blit les relations. Communiquons comme le
Christ: tout en amour.
Seigneur Dieu, je suis conscient que le péché a aussi touché ma manière de
communiquer. Aide-moi à tenir ma langue en bride, à parler comme toi tu le
faisais quand tu étais sur terre. Au nom de Jésus.
Jour 1 2 :Vendredi 7 Novembre
Ma priere pour aujourd’hui
« Au commencement était la Parole, et la
Parole était avec Dieu, et la Parole était
Dieu.» Jean 1: 1
Reflexions
Ma communication avec les autres est-elle empreinte de l’amour de Christ? Mes propos reflètent-ils tou-
jours le Christ que je dis suivre?
40 Jours de priere pour
le changement
Le sabbat: jour de joie, d’amitié et de
fraternité.
Comme les juifs du temps de Jésus, certains
encore aujourd’hui, veulent faire du sabbat un
jour triste et difficile à vivre. Ils y ajoutent une
foule de préceptes oubliant l’essence même de
ce jour béni.
Jésus a remis les choses à l’endroit. Il a remis
les choses à leur place, invitant chacun à pren-
dre conscience de l’objectif du sabbat. Et là en-
core, il nous montre véritablement que le
sabbat est une question de relation.
Plusieurs fois Jésus est confronté aux Phari-
siens de son temps sur la question du sabbat.
Un jour, les disciples traversent un champ de
blé. Tout en le traversant, ils prennent des épis,
les frottent dans leurs mains et le mangent. A
cela, les pharisiens vont reprocher à Jésus de
permettre à ses disciples de faire ce qui n’est
pas permis le sabbat; c’est-à-dire travailler.
Une autre fois, Jésus va guérir un homme du-
rant le sabbat. Et les pharisiens vont encore lui
reprocher cette acte estimant qu’il y a six jours
pour cela. La réponse de Jésus à cette occa-
sion est étonnante. (Matthieu 12) Il leur rap-
pelle un texte de l’Ancien Testament: Dieu
prend plaisir à la miséricorde plus qu’aux sacri-
fices.
Cette réponse retient mon attention. Elle m’in-
cite à la réflexion. certes aujourd’hui, il n’y a
plus de sacrifices. Mais que peut bien vouloir
dire Jésus ici? Quelle était l’erreur des Juifs?
L’erreur des Juifs est celui que beaucoup re-
produisent aujourd’hui: mettre le rite ou le rituel
avant sa signification profonde. S’arrêter eux
rites et croire que l’on a bien fait. Vous ne
percevez toujours pas où je veux en venir?
Prenons des exemples: Aller à l’Eglise, obser-
ver le sabbat, participer au service de commu-
nion, tout cela est important. Mais si cela ne
rapproche de Dieu et de notre prochain, nous
sommes dans l’erreur. Nous serons alors de
parfaits religieux, non des chrétiens au sens bi-
bliques du terme.
Le sabbat est un exemple parfait concernant
cela et Jésus attire notre attention sur cela.
Oui, je peux observer les 24 heures du sabbat
mais si durant ma semaine, je ne suis pas mi-
séricordieux comme le Christ, le sabbat n’est
qu’un rite vide de sens.
Et Jésus va prendre un exemple simple qui va
aider à remettre les choses à leurs place: les
juifs faisaient tout pour sauver un animal le jour
du sabbat, mais guérir un être humain leur po-
sait problème.
Nous avons tendance à donner de l’importance
à beaucoup de choses dans nos vies: nos voi-
tures, nos possessions, nos portables, notre
rang social,... Chaque semaine, le sabbat nous
invite à remettre les choses à leur place: le
plus important, c’est ma relation avec Dieu et
avec mon prochain.
Lorsque nous rencontrons à l’Eglise le sabbat,
nous sommes tous égaux quelque soit la gran-
deur de nos maisons, le prix de nos voitures ou
notre rang social. Nous sommes tous là
conscients de notre besoin de Dieu et de nos
besoins des autres pour avancer sur le chemin
de la sanctification.
Seigneur Dieu, aide-moi à ne pas être un pharisien dans mon observation du sab-
bat. Donne-moi de faire de ce jour un jour véritablement différent dans ma se-
maine. Aide-moi à regarder les autres différemment le jour du sabbat. Au nom de
Jour 1 3 :Jeudi 6 Novembre
Ma priere pour aujourd’hui
« Puis il leur dit: Le sabbat a été fait pour l`homme,
et non l`homme pour le sabbat,»
Marc 2: 27
Reflexions
Le sabbat, est-ce que je prend le temps d’une réflexion sur ma relation avec Dieu? Sur ma relation avec les mem-
bres de ma familles? Avec les membres d’église? N’est-ce pas un jour privilégié où je devrais visiter ceux qui sont
seuls chez eux? à l’hôpital? N’est-ce pas le jour où je devrais prendre le temps de discuter sans regarder ma
montre?
40 Jours de priere pour le
changement
A contre-courant
S'il y a un verset qui caractérise mieux le sujet
de la grâce de Dieu et de son impact sur nos
relations, ce sont bien les versets d'aujourd'hui.
Pour beaucoup, la grâce n'est qu'une question
intellectuelle, une notion vague qu'ils vivent
entre eux et eux-mêmes. Lorsque nous étu-
dions le message du Christ, nous nous ren-
dons compte que son message, donc la grâce,
est plus qu'un concept philosophique ou une
idéologie politique. Il s'agit d'apporter à
l'homme un vrai changement, en profondeur,
une nouvelle perspective qui va à contre cou-
rant des idées de la société actuelle.
Le péché conduit à la solitude, a l'égoïsme, à
l’égocentrisme et à la recherche de notre inté-
rêt.
On voit cela aujourd'hui dans notre société.
Chacun vit pour lui-même, se coupant et se
désintéressant des autres. Vous pouvez vous
faire attaquer dans la rue sans que personne
ne lève le petit doigt. Dernièrement, les jour-
naux nous ont relatés l'histoire de cette jeune
fille violée dans le train sans que personne ne
lui vienne en aide. J'imagine le calvaire de
cette jeune fille. Mais je me pose aussi des
questions sur les personnes qui ont assisté à
cela sans rien dire. L'homme d'aujourd'hui ne
pense qu'à lui-même. Cela ne vise pas seule-
ment les hommes de manière individuelle. Cela
concerne des groupes, des corporations, des
groupes de pression,... Certains de ces
groupes n'hésitent pas à bloquer un pays, une
région, une ville pour des revendications parti-
culières. Que leurs actions mettent en diffi-
culté d'autres personnes, ne les gênent en
aucun cas. Leur objectif: eux-mêmes, leurs af-
faires, leur argent, leur salaire.
Plus nous nous éloignons de Dieu, plus nous
créons des relations avec les autres qui obéis-
sent aux principes dominant/dominé. Depuis le
péché, l'homme cherche à dominé sur son pro-
chain. Il est en compétition. Chacun veut ga-
gner au mépris de l'autre. Lorsque dans nos
foyers, nous nous éloignons de Dieu, il ne reste
plus que le conflit et la compétition. Lorsque
dans nos églises, nous mettons de côté les en-
seignements bibliques, nos communautés de-
viennent des champs de bataille où un petit
nombre tente de prendre le pouvoir au mépris
des enseignements bibliques et en écrasant
ceux que Dieu a placé pour diriger son église.
La grâce de Dieu va à contre pied de ces atti-
tudes de compétition et de domination. Jésus
va proposer un évangile qui va a l'encontre de
ce que la société propose aujourd'hui. Un
évangile qui nous ramène au projet de la créa-
tion: une communauté d'êtres égaux où la no-
tion de compétition n'existe pas. Une
communauté où les êtres sont complémen-
taires. Où chacun apporte sa pierre pour for-
mer un édifice spirituel à la gloire de Dieu.
L’Eglise est le lieu où nous réapprenons à vivre
en communauté, à nous faire confiance, à agir
avec amour. Le véritable amour. Un lieu où
nous apprenons à prendre soin les uns des au-
tres. Ce n’est pas une utopie. La grâce rend
cela possible.
Seigneur Jésus, aide-moi à comprendre ce que tu attends de moi dans mes rela-
tions avec les autres. Aide-moi à agir selon ton projet et non selon celui du monde
qui est proposé par le Malin. Aide-moi à aimer comme tu aimes. Au nom de Jésus.
Jour 14 :
Dimanche 9 Novembre
Ma priere pour aujourd’hui
Vous avez appris qu`il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu
haïras ton ennemi.
5:44 Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux
qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et
priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent,
Matthieu 5: 43 et 44
Reflexions
Nos relations aujourd’hui sont-elles empreintes de l’amour de la grâce? Sommes-nous conscients que pratiquer le
péché, vivre en dehors de Christ, amène querelles, disputes et dissensions?
Comment faire de l’Eglise, un lieu d’apprentissage de la relation selon le projet originel de Dieu?
40 Jours de priere pour le
changement
Souffrances dans la famille (1)
L’histoire que nous retrouvons dans 2 Samuel
13 est sûrement l’histoire la plus sordide des
Ecritures. Elle aurait pu faire la une des quoti-
diens d’aujourd’hui.
Amnon est le demi-frère de Tamar. Pourtant, il
en tombe éperdument amoureux. Amoureux
jusqu’à mettre en place un stratagème pour la
faire venir dans sa chambre et la violer. Le pire,
c’est qu’après l’avoir déshonoré, il la chasse et
la traite comme une malpropre. Il a eu ce qu’il
voulait et n’a plus besoin d’elle. Quelle attitude
misérable!
J’ai beaucoup réfléchi en choisissant cette his-
toire ce matin. Mais nous ne pouvons ignorer
que dans nos familles, il y a des prédateurs
qui, comme Amnon, abuse de personnes de
leur propre famille. nous ne pouvons plus fein-
dre de ne pas savoir que certains jeunes filles
subissent des attouchements de la part d’un
parent. Que des femmes se font violés par leur
propre mari.
Nous parlons ici de conduites touchant à la
sexualité. Mais il y en a d’autres. Combien de
femmes sont battus, harcelés psychologique-
ment et sont sommés de se taire pour ne pas
subir de représailles?
Oui, dans nos familles, il existe des situations
qui ne devraient pas s’y trouver, des situations
qui engendrent mal être, déprime, dépression,
souffrances,...
L’histoire d’Amnon se reproduit souvent dans
nos églises. Quelle est notre réaction lorsque
nous venons à avoir connaissance de ces
choses? Dans le cas d’Amnon, une phrase me
gêne à la fin du chapitre. Le texte biblique dé-
clare: «Absalom, son frère, lui dit: Amnon, ton
frère, a-t-il été avec toi? Maintenant, ma soeur,
tais-toi, c`est ton frère; ne prends pas cette af-
faire trop à coeur. Et Tamar, désolée, demeura
dans la maison d`Absalom, son frère. Le roi
David apprit toutes ces choses, et il fut très ir-
rité.»
Un frère (Absalom) qui demande à Tamar de
se taire, de faire avec, de passer à autre
chose. Un père (David) qui est irrité mais qui
ne fait rien. La lourde loi du silence qui oublie la
victime.
Lorsque nous utilisons le silence face à de tels
actes, nous devenons complices. Lorsque nous
restons silencieux face à des cas avérés d’at-
touchements, de viol, nous admettons l’inad-
missible et donnons le droit à l’agresseur de
continuer.
Absalom attendra deux ans pour se venger
d’Amnon. Pendant deux ans, rien n’a été fait.
Tamar a vécu dans ses souffrances. Elle a
complètement été oublié. Il ne fallait pas faire
de bruit, il s’agissait quand du fils du roi. Il ne
fallait pas salir l’image de la royauté.
Combien de fois pour ne pas salir l’image d’un
homme, d’un dirigeant, nous acceptons l’inad-
missible. Aucune fonction, aucune situation ne
doit nous empêcher d’agir pour soustraire une
victime des mains de celui qui l’agresse.
Tamar a vécu une souffrance que personne n’a
pris en compte. Elle, la victime, a du se cacher.
Quelle tristesse! Je prie Dieu pour toutes celles
et ceux qui vivent ces souffrances. Je prie Dieu
pour toutes les familles qui vivent ces moments
difficiles. Je prie Dieu pour que nous ne détour-
nions pas le regard de ces situations.
Seigneur Jésus, la réflexion du jour est difficile. Elle réveille en chacun de nous des
sentiments difficiles. Mais aide-nous à agir comme il le faut, à prendre les décisions
qu’il faut au moment où il le faut. Aide-nous à ne jamais être passif face à la souf-
france des autres. Au nom de Jésus
Jour 15 :Lundi 10 Novembre
Ma priere pour aujourd’hui
Après cela, voici ce qui arriva. Absalom, fils de
David, avait une soeur qui était belle et qui s`ap-
pelait Tamar; et Amnon, fils de David, l`aima.
2 Samuel 13: 1
Reflexions
Dois-je dénoncer des faits d’abus sexuels, de violences ou d’attouchements lorsque j’en viens à être au courant?
Quel serait la réaction de Jésus? L’amour fraternel ne nous incite-t-il pas à protéger les victimes et à prier pour
ceux qui sont les auteurs de tels actes? Comment ne pas être complices de tels faits?
40 Jours de priere pour le
changement
Souffrances dans la famille (2)
Dans le monde dans lequel nous vivons gé-
nère de la souffrance. Hier, nous avons parlé
d’un sujet assez difficile. Maladies, difficultés fi-
nancières, déprime, dépression, tentative de
suicide, désespérance, violences sous toutes
ces formes, conflits en tous genres,... Toutes
ces choses génèrent de la souffrance. Cette
souffrance se vit d’abord dans nos foyers. Au
sein même de nos familles.
Mais qu’en est-ils de l’Eglise, famille de Dieu?
Toute souffrance dans nos foyers respectifs re-
jaillit sur nos communautés. Tout dysfonction-
nements dans nos foyers a un impact sur
l’Eglise.
Comment l’Eglise gère-t-elle la souffrance de
ces membres? Femmes battues, incestes,
viols, addictions, jeunes en dépression ou en
perte de repère, ... comment la communauté
accueille-t-elle ces personnes?
Notre texte d’aujourd’hui nous apporte un
début de réponses. Et nous verrons dans les
jours à venir la question des relations dans la
communauté.
Souffrir avec ceux qui souffrent. Se réjouir avec
ceux qui se réjouissent. Une attitude qui carac-
térise ceux qui font partie de la famille de Dieu.
Etre à l’écoute de l’autre. Prendre soin les uns
des autres. S’intéresser aux autres. Voilà ce
que Dieu attend véritablement de nous.
La communauté chrétienne n’est pas seule-
ment un bâtiment bien fait, une organisation
froide, des règlements sans vie. La commu-
nauté chrétienne n’est pas non un plus un en-
semble de programmes.
Lorsque nous lions le Nouveau Testament, la
communauté chrétienne, c’est la rencontre de
personnes qui ont accepté le salut en Jésus
pour construire une communauté basée sur
l’amour vraie et profond. C’est la rencontre
d’hommes et de femmes qui ont été ballottés
par la vie mais qui ont rencontrés Jésus. Des
personnes qui ne vivaient que pour elle-même
et qui ont appris à s’intéresser véritablement
aux autres sans rechercher un une satisfaction
égoïste et personnelle.
L’Eglise, c’est le lieu de la relation: relation
avec Dieu et avec les autres. Indépendamment
du lieu ou des programmes. Et c’est pour cela
que Jésus va ramener l’Eglise à sa plus simple
expression: «Là où deux ou trois sont assem-
blés en mon nom, je suis au milieu d’eux.» Ce
texte comporte les deux parties de la relation.
Le terme assemblés montrent la relation hori-
zontale, les uns avec les autres. Et lorsque
nous sommes assemblés au non de Dieu, Dieu
condescend à habiter parmi nous.
L’Eglise aujourd’hui doit être le lieu où sont ac-
cueillis les uns et les autres avec leurs souf-
frances diverses. L’Eglise est d’abord faite pour
accueillir des personnes, pas dans le but d’or-
ganiser des programmes. Cette réalité doit être
comprise aujourd’hui. Lorsque nous compren-
drons cela, l’Eglise sera vraiment un hôpital, un
lieu de guérison où nous apprenons à prendre
soin les uns des autres.
L’Eglise est le lieu où doit être pris en compte
la souffrance de chacun. Le lieu où chacun
vient avec ses fardeaux et apprend à les dépo-
ser au pied de la croix. Ensemble, nous appre-
nons à former la communauté qui guérit. Une
communauté où chacun est accueilli sans ju-
gement. Ce n’est pas le lieu de la compéti-
tion,de la domination, de la hiérarchie mais
celui de la collaboration, du partage et de la
coopération.
Seigneur Jésus, aide-moi à vivre ta définition de la communauté chrétienne. A être
un membre véritable du Corps de ton Eglise et pas seulement le membre d’une
communauté. Au nom de Jésus
Jour 16 :Mardi 11 Novembre
Ma priere pour aujourd’hui
Et si un membre souffre, tous les membres souf-
frent avec lui; si un membre est honoré, tous les
membres se réjouissent avec lui.
1 Corinthiens 12: 26
Reflexions
Quelle est ma vision de l’Eglise en tant que communauté? Quelle est ma définition de l’Eglise?
40 Jours de priere pour le
changement
La communauté: une réalité pour celui
qui est rempli de l’Esprit
Notre texte d’aujourd’hui démontre de manière
pratique qu’il est possible de vivre la relation à
l’autre selon les enseignements du Christ.
Les premiers chrétiens nous donnent un exem-
ple vivant de ce que doit être la communauté. Il
ne s’agit pas ici d’une fable ou d’une histoire
pour faire jolie. Toutes les fois où le texte bi-
blique souligne un point, répète un fait ou se fo-
calise sur une attitude; c’est pour nous
enseigner quelque chose. Que nous appren-
nent les quelques versets d’aujourd’hui? Des
vérités fondamentales sur notre vécu en Eglise.
Permettez-moi une question: votre commu-
nauté ressemble-t-elle à la communauté des
premiers chrétiens?
Aujourd’hui, beaucoup trouveront toutes sortes
de prétextes ou d’excuses pour dire que vivre
ainsi est impossible. Mais analysons le texte.
Il ne met pas en avant les programmes de
l’église naissante. Elle ne fait pas le rapport du
nombre de concerts, de campagnes d’évangéli-
sation, de grands rassemblements,... Le texte
met en avant un changement dans les relations
entre les nouveaux chrétiens. Ce changement
est tellement significatif et visible que Luc, l’au-
teur du livres des Actes jugent nécessaires de
le souligner. Quelle est la cause de ce change-
ment? Le chapitre 1 y répond: le Saint-Esprit.
C’est le Saint-Esprit qui crée, soutient et orga-
nise la communauté selon Christ. Sans la
présence du Saint-Esprit, nos communautés ne
sont que des rassemblements de personnes
comme il y a tant aujourd’hui. Sans le Saint-Es-
prit, il n’y a pas d’églises. Pas de communauté.
Pas de fraternité.
Les disciples qui vivent la communauté dans le
livre des Actes sont les mêmes qui quelques
jours auparavant, se disputaient pour savoir qui
serait le premier, qui était le préféré de Jésus.
Avec l’effusion du Saint-Esprit, cette esprit de
compétition disparaît. Ils avaient tout en com-
mun... nous dit la Bible. Ils ne militaient plus
pour des questions de place. Le projet de Dieu
est devenu central dans leur vie. Mais ce projet
ne peut se réaliser que s’ils sont connectés à
l’Esprit de Dieu. Non, disons cela mieux: que
s’ils se laissent guider par l’Esprit de Dieu.
La communauté est un miracle. Un mystère qui
naît quand le Saint-Esprit prend possession de
chacun de nous. Quand le Saint-Esprit est
écouté. Il n’y a pas de communauté véritable
sans le passage dans la chambre haute, sans
véritable conversion. C’est le changement pro-
duit par le Saint-Esprit en nous qui construit
une communauté où nous ne défendons plus
des intérêts personnelles. Où la compétition
disparaît. Où les notions de hiérarchie n’ont
pas lieu d’être. Vivre sous l’influence du Saint-
Esprit, voilà ce qu’il nous faut aujourd’hui pour
créer une communauté selon Christ.
Seigneur Jésus, je souhaite que le saint-Esprit soit le maître de ma vie. Je ne sou-
haite plus faire les choses à ma manière mais être sous la direction de ton Esprit
afin que je sois une pierre vivante dans ton Eglise. Au nom de Jésus
Jour 17 :
Mercredi 12 Novembre
Ma priere pour aujourd’hui
Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu, et ils avaient
tout en commun.Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, et ils
en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun.
Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rom-
paient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec
joie et simplicité de coeur, louant Dieu, et trouvant grâce auprès de
tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l`Église ceux
qui étaient sauvés.
Actes 2: 44 à 47
Reflexions
La communauté à laquelle j’appartiens, a-t-elle les caractéristiques contenues dans le livre des Actes? Que puis-
je faire pour que ma communauté ressemble à cela?
40 Jours de priere pour le
changement
Les bonnes relations: réalité visible
de la grâce dans ma vie.
S’il y a un livre de la Bible qui décrit le mieux
l’impact de la grâce sur nos relations avec les
autres, ce sont bien les épîtres de Jean. Jean
fait souvent le parallèle entre notre salut en
Jésus et notre relation avec les autres. Il nous
indique par là que pour juger des effets de la
grâce dans la vie de quelqu’un, il suffit de re-
garder comment il traite les autres et premiè-
rement sa famille. Et c’est pourquoi Jean ira
jusqu’à dire les mots suivants: «Si quelqu’un
dit: je suis dans la lumière, mais s’il déteste
son frère ou sa soeur, celui-là est encore dans
la nuit. Celui qui aime son frère ou sa soeur
reste dans la lumière, il ne risque pas de tom-
ber dans le péché. Mais celui qui déteste son
frère ou sa soeur est dans la nuit, il marche
dans la nuit. Il ne sait pas où il va, la nuit l’a
rendu aveugle.» 1 Jean 2: 9 à 11
Les écrits de Jean nous ramène à une réalité
que nous ne voulons pas toujours entendre:
nous ne pouvons pas dire que nous avons ac-
cepté Jésus dans notre vie si nous n’aimons
pas notre prochain, premièrement ceux qui
font partie de la communauté chrétienne.
Lorsque nous vivons dans l’amour, nous vi-
vons dans la lumière. L’amour chasse les té-
nèbres et le péché. Lorsque nous vivons dans
l’amour, nous sommes sur les traces de
Jésus. Nous respectons les commandements
de Dieu qui se résument en deux points: aimer
Dieu et aimer notre prochain.
L’amour pour le prochain n’est donc pas une
option dans la vie du chrétien. Certains pen-
sent souvent que le plus important, c’est d’ai-
mer Dieu. Les écrits de Jean nous disent plu-
tôt que les choses sont indissociables: nous
devons aimer Dieu ET notre prochain. Il ne
s’agit pas de faire un choix entre les deux.
Et c’est le message du Christ. Jésus dira que
même dans l’adoration la relation à l’autre à
toute son importance. «Donc supposons ceci:
tu viens présenter ton offrande à Dieu sur l’au-
tel. A ce moment-là, tu te souviens que ton
frère ou ta soeur a quelque chose contre toi.
Alors, laisse ton offrande à cet endroit, devant
l’autel. Et va d’abord faire la paix avec ton
frère ou ta soeur. Ensuite, reviens et présente
ton offrande à Dieu.» Mathieu 5: 23 et 24.
Mon acte d’adorer n’implique pas seulement et
uniquement ma relation avec Dieu. Elle inclut
aussi ma relation à l’autre. Je ne peux valable-
ment me présenter devant Dieu et en même
temps, avoir de la rancune dans le coeur pour
une autre personne. Je ne peux profiter plei-
nement de l’adoration si j’ai un regard d’indiffé-
rence, de rejet de l’autre. Je ne peux pas
adorer en continuant à mépriser, critiquer, être
un coutumier de la médisance.
Ma relation avec les autres est donc impor-
tante dans ma relation avec Dieu.
C’est la raison pour laquelle la question du
pardon dans notre vie est importante. Et cela
Satan l’a compris: il fait tout pour créer des
conflits, querelles et divisions dans nos fa-
milles et églises. Ces conflits qui perdurent
mettent un frein à notre croissance spirituelle
donc à notre relation avec Dieu. C’est un en-
seignement que nous devons comprendre.
Seigneur Jésus, ta grâce a la capacité de renouer des relations brisées. Agis au-
jourd’hui dans mon coeur afin que je sois un digne représentant de ton amour. Que
ma vie entière montre que tu vis dans mon coeur et que mes relations avec les au-
tres soient empreintes d’amour. Au nom de Jésus
Jour 18 : Jeudi 13 Novembre
Ma priere pour aujourd’hui
Dieu est dans la lumière. Alors, si nous aussi,
nous marchons dans la lumière, nous sommes
unis les uns aux autres, et le sang de Jésus,
son fils, nous purifie de tous les péchés.
1 Jean 1: 7
Reflexions
Si je devais mesurer mes relations avec les autres sur une échelle entre 1 (pas bon) et 10 (excellent), quelle note
je mettrais? Ai-je compris que je ne peux plus quand j’accepte Jésus, continuer à détester les autres?
40 Jours de priere pour le
changement
L’Eglise: remède contre le racisme
Nous vivons dans un monde où les questions
de nationalité, d’ethnies ou d’origines sont à la
base de beaucoup de conflits, de guerres ou
d’incompréhension. La question du racisme et
du communautarisme est un sujet d’actualité.
Les différences sont exacerbés par des idéolo-
gies qui invitent à repousser l’autre, à voir en
lui la source de tous les problèmes. Certains
se basent même sur des concepts religieux et
même bibliques pour affirmer leur haine de
l’autre, de celui qui est différent.
Pour tant le texte biblique, lorsque nous pre-
nons le temps de comprendre son message,
va à l’encontre de ces idéologies. Le Christ n’a
jamais prononcé une parole invitant à rejeter
l’étranger. Du temps de Jésus, il y avait un sé-
rieux contentieux entre les Juifs et les Samari-
tains. Ils ne se parlaient pas. Et les Juifs
préféraient même faire un détour pour ne pas
traverser le pays des Samaritains. Jésus, dans
sa parabole du Bon Samaritain, va inviter les
juifs à réfléchir. Dans cette parabole, Jésus
met d’abord l’accent sur l’acte de bonté qui est
fait avant de voir la nationalité de celui qui le
fait. Jésus veut donc montrer que l’amour n’est
pas l’exclusivité d’un peuple ou d’une religion.
L’amour est dans le coeur de tous ceux qui ont
accepté Jésus comme Sauveur quelque soit
leur nationalités, leurs origines ou rangs so-
ciales.
L’apôtre Paul va continuer dans cette optique.
Dans sa lettre aux Galates, il explique que
tous qui ont foi en Jésus mort sur la croix et
ont été baptisés en Christ sont fils de Dieu. Il
explique que ceux-là ont revêtu Christ. Ils vi-
vent selon Christ.
Après cette démonstration, il prononce les
mots de notre texte du jour: «Il n`y a plus ni
Juif ni Grec, il n`y a plus ni esclave ni libre, il
n`y a plus ni homme ni femme; car tous vous
êtes un en Jésus Christ.»
Pour l’apôtre Paul, l’appartenance a l’Eglise
fait disparaitre toute vélléité de revendications
nationalistes ou ethniques. Lors que nous
nous rassemblons en Eglise, les questions de
nationalités, de rangs sociales, de niveau
d’études disparaissent pour faire place à un
peuple d’enfants de Dieu sauvés par grâce.
Quelque soit notre nationalité, notre seul be-
soin est de rencontrer Jésus et de comprendre
que seul sa mort sur la croix nous apporte le
salut. Seul le sang du Calvaire et l’intercession
actuelle de Jésus nous donne droit à la vie
éternelle.
L’Eglise n’est pas une communauté fermée
sur elle-même qui fait le choix d’accueillir
qu’une catégorie de personnes. C’est un lieu
ouvert sur le monde pour crier le message du
salut à tout être humain quelque soit sa natio-
nalité. Dans l’Eglise de Dieu, celle qui répond
à la définition biblique, il n’y a pas de racisme,
de nationalisme ou de communautarisme.
Nous devenons tous un en Jésus, enfants de
Dieu et par voie de conséquence frères et
soeurs.
Le message du salut est donc un remède
contre le racisme. Et l’Eglise est le lieu où
nous apprenons à vivre ensemble, en ne niant
pas nos différences. Mais en faisant de ces
différences un atout pour porter le message
d’amour au monde.
Seigneur Jésus, merci pour ton sacrifice sur la croix. merci de me sauver par ton
sang. Merci aussi de sauver tout être humain qui le désire quelque soit son origine.
Aide-moi à avoir l’attitude du Bon Samaritain. Au nom de Jésus
Jour 19 : Vendredi 14 Novembre
Ma priere pour aujourd’hui
Il n`y a plus ni Juif ni Grec, il n`y a plus ni es-
clave ni libre, il n`y a plus ni homme ni femme;
car tous vous êtes un en Jésus Christ.
Galates 3: 28
Reflexions
M’arrive-t-il d’avoir des pensées racistes et xénophobes à propos de telle ou telle communauté? Suis-je conscient
que le message du Christ est contraire à ces pensées?
40 Jours de priere pour le
changement
Témoignage
Nous voilà arrivé à la moitié de notre session
de prière! Je remercie le Seigneur de ce par-
cours avec Lui. Je remercie aussi Dieu pour
toutes les personnes qui lisent ces textes; et
ceci même si je n’ai pas beaucoup de retour.
La Parole fera son effet, j’y crois fermement.
Le jour du sabbat est véritablement un jour
d’adoration communautaire. Nous l’avons déjà
souligné. C’est le moment où nous nous ren-
controns en communauté pour louer Dieu.
Que serait ce moment si nous n’avions rien à
dire à Dieu, si nous n’avions aucune raison de
remercier Dieu pour ses bienfaits envers cha-
cun de nous?
Le témoignage est une des choses qui affer-
mit notre relation avec Dieu mais qui aussi
aide nos frères et soeurs. Ce parcours chré-
tien, nous ne le vivons pas seul. Nous
sommes ensemble sur cette route qui mène
au ciel. Dire ce que Dieu a fait dans nos vies
est une manière de tisser et de souder les
liens de la communauté chrétienne. C’est
montrer que dans notre vie nous nous ap-
puyons complètement sur Dieu.
Personnellement, lorsque je jette un regard en
arrière, je me rends compte des bénédictions
de Dieu à mon égard.
Lorsque j’ai accepté Jésus en juillet 1988
dans ce petit quartier de ma commune, je
n’aurais jamais pensé être ce que je suis au-
jourd’hui. Scolairement, je ne crois pas été
parmi les derniers. Et je n’ai jamais mis de
côté ma foi pour donner la priorité à mes
études. Dieu a toujours été pour moi la chose
qui donnait un sens à ma vie.
Professionnellement, depuis la fin de mes
études en 2001, je n’ai connu que 4 mois de
chômage. Comment ne pas remercier Dieu
pour cela!
Je n’ai pas eu que des moments heureux. En
1997, j’ai connu la plus grosse épreuve de ma
vie: déprime, dépression et tentative de sui-
cide. Je me suis éloigné de l’Eglise: boîte de
nuit, cigarettes et bien d’autres choses pas
très belle. Mais je crois que Dieu a toujours
veillé sur moi. Je n’ai jamais dit oui à la
drogue où à l’alcool. Dieu m’a empêché d’aller
aussi loin. Durant cette période, il m’a parlé de
diverses manières. mais je ne voulais pas en-
tendre. Un soir, une musique sur Radio Espé-
rance m’a ramené à ma réalité. Ce morceau à
pour titre: Je reviens vers toi. En l’entendant,
j’ai compris que j’étais sur une mauvaise voie
et qu’il était temps que je regagne la bergerie.
J’ai compris l’amour de Dieu pour moi et la
tristesse que lui occasionnait ma rebellion. Ce
chant ne m’a jamais vraiment abandonné et
dans mes moments difficiles, je l’écoute et
réalise que Dieu est capable de me secourir.
Je vous laisse le lien où vous pourrez l’écou-
ter:
http://www.youtube.com/watch?v=ylp5Sa7Uwj
U
Servir Dieu est aujourd’hui pour moi vitale.
C’est ma manière de le remercier pour tout ce
qu’il a fait pour moi. Même si je conscient
qu’aucun acte ne peut égaler la profondeur de
son amour pour moi.
Le petit garçon qui en 1988 avait rejoint
l’Eglise est aujourd’hui un homme. Certes pas
parfait, mais Dieu continue son oeuvre en
moi. Des responsabilités, j’en ai assumé dans
l’Eglise tant au niveau de mon église local que
de la Fédération adventiste de la Martinique.
Et le Seigneur m’a toujours guidé. J’ai pu voir
son amour dans ma vie et dans la vie de
beaucoup de personnes.
Aujourd’hui, je prends conscience des talents
que Dieu a mis en moi. Je veux le servir avec
les capacités qu’il m’a donné.
Dieu est bon. Prenez le temps d’analyser
votre vie et vous verrez qu’il y a tellement de
choses merveilleuses malgré les difficultés.
Oui, Dieu est bon! Prenez le temps de le re-
mercier!
Seigneur Jésus, quand je regarde ma vie, je ne peux que te remercier pour ton
soutien, ta présence, ton amour et tes bienfaits. Comment ne pas te louer! Au nom
de Jésus
Jour 20 : Samedi 15 Novembre
Ma priere pour aujourd’hui
Louez l`Éternel! Louez Dieu dans son sanc-
tuaire! Louez-le dans l`étendue, où éclate sa
puissance! Psaume 150: 1
40 Jours de priere pour le
changement
Les mots de la grâce (1): L’accueil
Nous avons déjà compris que la grâce de Dieu
apporte le salut qui est restauration des rela-
tions avec Dieu et avec le prochain. Nous al-
lons commencer aujourd’hui à découvrir des
mots qui sont caractéristiques de la grâce.
Notre premier mot: l’accueil.
Notre texte du jour se trouve dans la parabole
du fils prodigue. L’histoire d’un qui veut
s’émanciper de son père, qui demande son
héritage et s’en va très loin. Il dilapide son ar-
gent dans les plaisirs et avec des amis.
Lorsqu’il ne lui reste plus rien, il n’a plus
d’amis et se retrouve obligé de chercher du
travail. Il se retrouve à être gardien de pour-
ceaux dont il doit partager la nourriture. Là, il
se souvient que chez lui, même les employés
ont de quoi mangé. Il prend la décision de re-
tourner chez son père et de demander à être
qu’un employé. Notre texte du jour décrit l’ac-
cueil du père face à ce fils ingrat.
L’histoire du fils prodigue, c’est l’histoire l’être
humain. Nous avons tourné le dos à Dieu,
voulant prendre notre indépendance. Nous
avons estimé que vivre dans la maison du
Père était trop restrictif. Nous avons besoin
d’amusement. Et puis, nous nous rendons
compte finalement que cette vie loin de Dieu
ne nous apporte aucun bonheur. Il y a un vide.
Mais comment revenir? Dieu va-t-il nous ac-
cepter après de tant de révolte et de rébellion?
Après tant d’erreurs et de péchés.
Pourtant la Bible nous explique que notre Père
céleste nous attend. De loin, le père voit son
fils arriver. Il court à sa rencontre. J’aime cette
image de Dieu qui me voyant venir à lui re-
pentant et souillé par le péché, vient à ma
rencontre et m’enlace de ses bras d’amour. Le
fils prodigue ne devait pas sentir bon! Qu’im-
porte le père l’accueille et l’enlace. Content de
retrouver son fils. Nous aussi, nous sommes
sales et souillés par le péché, mais lorsque
nous reconnaissons notre erreur, Dieu nous
accueille et nous enlace.
Lorsque je prends conscience de cet accueil
de Dieu alors que c’est moi qui me suis re-
bellé, je prends conscience de l’amour de Dieu
pour moi. Je réalise que malgré tous mes pé-
chés, Dieu m’aime.
Que retirer de ce mot accueil dans mes rela-
tions avec les autres? Posons-nous la ques-
tion suivante: comment accueillons-nous ceux
qui sont ballottés par le péché dans nos com-
munautés? Avons-nous ce regard de juge-
ment, de dégoût, d’indifférence? Comment
réagissons-nous lorsque des personnes quit-
tent le droit chemin, laissent l’Église et s’en
vont vivre leur vie? Nous souvenons-nous de
comment Dieu nous a accueilli?
Comment accueillons-nous dans nos commu-
nautés ceux qui sont des pécheurs notoires,
des personnes de mauvaises vies, ceux qui ne
partagent pas notre foi?
Dieu nous rappelle à l’ordre. La grâce ac-
cueille le pécheur et l’enlace lorsque qu’il re-
vient vers Dieu. Dieu attend avec amour celui
qui s’est égaré dans les ténèbres du péché. Et
lorsqu’il accueille, il n’humilie pas en vous rap-
pelant vos erreurs. Il offre son pardon. Pardon:
c’est le deuxième mot que nous verrons de-
main.
Seigneur Jésus, merci de m’avoir accueilli et enlacé dans tes bras d’amour. Rap-
pelle-moi que moi aussi, comme tous les autres êtres humains, que je suis un fils
prodigue: un pécheur qui a besoin de ta grâce pour vivre comme tu le veux. Au
nom de Jésus
Jour 21 : Dimanche 16 Novembre
Ma priere pour aujourd’hui
Et il se leva, et alla vers son père. Comme il
était encore loin, son père le vit et fut ému de
compassion, il courut se jeter à son cou et le
baisa. Luc 15: 20
Reflexions
N’avons-nous pas tendance à oublier que nous sommes pécheurs et que notre présence dans l’Eglise n’est qu’un
effet de la grâce de Dieu? Comment accueillir celui qui reconnait ces erreurs et l’intégrer à la communauté?
40 Jours de priere pour le
changement
Les mots de la grâce (2): Le pardon
Le pardon est le deuxième caractéristique de
la grâce de Dieu. C’est aussi l’un des pro-
blèmes les plus difficiles dans nos vies person-
nelles mais aussi dans nos communautés.
Jeanne et Rose sont deux membres de la
même église. Elles sont actives dans la com-
munauté. Elles ont toutes les deux des res-
ponsabilités. Pourtant depuis des années,
existe un conflit entre elles. Elles ne se parlent
plus. Elles refusent de se parler, de se dire
bonjour. Toute la communauté est au courant.
Mais cela ne semble gêner personne. En
écoutant chacune d’elle, elle sont convaincues
d’être toutes les deux en accord avec Dieu.
Le péché nous a éloigné de Dieu. Christ est
venu pour nous réconcilier avec Dieu. Pour
cela, il est important que nous reconnaissions
notre rébellion. Ensuite, Dieu nous accueille et
nous pardonne.
Lorsque la Bible définit le pardon, Dieu montre
que lorsqu’il pardonne, il le fait entièrement et
intégralement. «C`est moi, moi qui efface tes
transgressions pour l`amour de moi, Et je ne
me souviendrai plus de tes péchés.» Esaïe
43: 25.
Dieu ne revient pas sur les péchés qu’il a par-
donné. Il se souvient plus. Pourtant, Dieu au-
rait des raisons de s’en souvenir. Lui qui
connait le passé et l’avenir, par essence sait
tout ce que nous avons fait. Pourtant, il choisit
d’oublier par amour.
«Le pardon de Dieu n'est pas seulement un
acte judiciaire par lequel il nous affranchit de la
condamnation. Ce n'est pas simplement le
pardon du péché, c'en est la délivrance.
L'amour rédempteur transforme le cœur.»
Heureux ceux qui, page 94.
Lorsque je réalise que Dieu me pardonne
tous mes péchés quand je les reconnais, je ne
peux que le louer. Mes lèvres ne peuvent que
le remercier et ma vie lui est complètement
dédiée.
La question du pardon ne concerne pas seule-
ment notre relation avec Dieu. Elle concerne
aussi nos relations avec les autres. Cette no-
tion est si importante que Jésus va le mettre
au centre de la prière dominicale: Pardonne
nos offenses comme nous, nous pardonnons à
ceux qui nous ont offensés. Voilà la phrase
que prononcent des milliers de chrétiens à tra-
vers le monde. Pourtant cette phrase sonne
creux dans la bouche de beaucoup d’entre
nous. «Dieu nous demande de faire preuve
envers les hommes de la miséricorde qu'il
éprouve à notre égard.» Education, page 289
Lorsque nous prenons conscience du pardon
de Dieu pour nous, pardonner aux autres de-
vient une chose possible. «Jésus nous en-
seigne ici que Dieu ne peut nous accorder son
pardon que dans la mesure où nous l'accor-
dons nous-mêmes à nos semblables. C'est
l'amour de Dieu qui nous attire à lui et cet
amour ne peut toucher nos cœurs sans susci-
ter en nous de l'amour pour nos frères.» Heu-
reux ceux qui, page 93.
Seul l’amour et la prise conscience du pardon
que nous offre Dieu nous permet de pardonner
à notre prochain. Cet offre du pardon à notre
prochain est une oeuvre de la grâce en cha-
cun de nous. Seul la grâce rend possible l’es-
prit du pardon en nous.
Seigneur Jésus, quand je réalise ton amour pour moi et ton pardon malgré mes pé-
chés, je ne peux que te remercier. Tu me demandes de pardonner à mon prochain,
c’est difficile. Mais je crois que ta grâce est une puissance qui peut m’aider à par-
donner. Aide-moi. Au nom de Jésus
Jour 22 : Lundi 17 Novembre
Ma priere pour aujourd’hui
Pardonne-nous nos offenses, comme nous
aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont of-
fensés;
Matthieu 6: 12
Reflexions
Pouvons-n ous continuer à ne pas pardonner quand nous réalisons le pardon de Dieu à notre égard? Pouvons-
nous retenir notre pardon envers notre prochain quand Dieu nous pardonne nos nombreux péchés?
40 Jours de priere pour le
changement
Les mots de la grâce (3): Le soutien
Quand nous parlons de la grâce de Dieu, ce
mot recouvre de nombreuses attitudes de
Dieu à notre égard. Il ne s’agit pas seulement
du pardon ou de l’effacement des péchés.
Aujourd’hui, nous voyons notre troisième mot:
le soutien. Nous pourrions aussi dire l’accom-
pagnement.
Jésus est venu sur terre, est mort sur la croix,
ressuscité le troisième jour et est ensuite
monté au ciel. Mais le plan du salut ne s’arrête
pas là. Certains pensent que depuis son dé-
part de la terre, Jésus nous a complètement
abandonné à notre sort. Il nous laisse nous
débattre dans le problème du péché, dans
notre misère et nos souffrances. La Bible me
dit, pourtant, autre chose.
Lorsqu’il laisse la terre, Jésus dit aux disciples
présents: Voici je suis avec vous les jours
jusqu’à la fin du monde. Il rassure ces disci-
ples sur sa présence permanente à leurs
côtés à chaque instant de leurs vies. Il vient de
leur donner leur mission. Mais il prend soin de
leur dire qu’ils ne seront jamais seuls.
Mais encore mieux, dans Jean 14, 15 et 16,
Jésus dit à disciples, donc à nous aussi, qu’il
leur laisse un Consolateur. Quelqu’un qui les
soutiendra dans leur marche dans la vie et
vers le ciel. Jésus est donc pleinement présent
dans nos vies en la personne du troisième
personnage de la divinité: le Saint-Esprit.
Le plan de sauvetage de l’humanité comprend
cette dimension de soutien par l’Esprit de
Dieu. Je ne suis pas un orphelin, perdu dans
cette vie, rêvant à des choses promis par
Jésus dans sa Parole. Non, le Saint-Esprit
vient me soutenir et rendre véritable ce que
Jésus a promis dans sa Parole: la délivrance
du péché par le salut en Jésus.
Oui, je suis pécheur et encore sur cette terre.
Oui, il m’arrive de tomber. Mais Dieu a mis à
ma disposition son Esprit pour me relever.
Chaque jour, l’Esprit me soutient dans ma
marche avec Jésus et m’aide à m’éloigner du
péché.
Cette question de soutien n’est pas seulement
un acte de Dieu envers l’être humain pécheur.
C’est aussi l’attitude des chrétiens entre eux.
Nous sommes appelés à nous soutenir et à
nous aider sur la route qui mène au ciel.
L’apôtre Paul va jusqu’à dire: «Portez les
charges les uns des autres, et ainsi, vous
obéirez à la loi du Christ.» Galates 6: 2.
Paul nous rappelle ici la nécessaire solidarité
des chrétiens sur la route du salut.
Lorsque mon frère ou ma soeur dans la com-
munauté est en difficulté, je ne peux m’en dés-
intéresser. Je dois, parce que l’amour du
Christ est en moi, parce que je veux ressem-
bler à Jésus, parce que l’Esprit de Dieu fait
son oeuvre en moi, venir en aide à ceux qui
sont à côté de moi et qui chancellent.
Nous soutenir mutuellement montre notre ma-
turité spirituelle. Nous ne sommes plus des
égoïstes, intéressés par notre seule personne.
Nous devenons des personnes qui savent re-
garder les autres et leur porter secours. Nous
devenons un Bon Samaritain sur la route des
autres.
Pourquoi aujourd’hui ne pas prendre le temps
de nous encourager les uns les autres, nous
soutenant mutuellement dans la vie chré-
tienne? C’est le défi de Dieu pour nous au-
jourd’hui.
Seigneur Jésus, merci pour ton soutien chaque jour par la présence de ton Saint-
Esprit. Aide-moi à avoir la même attitude que toi lorsque je rencontre d’autres per-
sonnes qui souffrent ou qui sont ballottées par la vie. Au nom de Jésus
Jour 23 : Mardi 18 Novembre
Ma priere pour aujourd’hui
Et voici je suis avec vous tous les jours jusqu’à
la fin du monde.
Matthieu 28:20
Reflexions
Ma vie chrétienne m’isole-t-elle des autres? Est-ce que je prends le temps de porter secours, d’encourager ceux
qui passent par des difficultés ou que Satan attaque durement?
40 Jours de priere pour le
changement
Les mots de la grâce (4): La réconci-
liation
Voici un mot que l’on aimerait entendre plus
souvent aujourd’hui: réconciliation. Notre gé-
nère des conflits. Ceux-ci sont inhérents à
notre nature pécheresse et existeront donc
jusqu’au retour de Jésus. Notre séparation
d’avec Dieu à cause du péché, nous sépare
des autres êtres humains. Mais la Bible nous
enseigne que ceci n’est pas une fatalité.
Christ est venu pour réconcilier le monde avec
Dieu. Depuis la mort de Jésus sur la croix du
Calvaire, l’homme peut, par l’intermédiaire du
Christ, avoir accès au Père.
La Bible va encore plus loin dans ce proces-
sus de réconciliation. L’apôtre Jean dans son
premier chapitre parle des humains qui ont ac-
ceptés Jésus comme des enfants de Dieu:
«Mais à tous ceux qui l`ont reçue, à ceux qui
croient en son nom, elle a donné le pouvoir de
devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés,
non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de
la volonté de l`homme, mais de Dieu.» Jean 1:
12 et 13
Nés de Dieu par l’intermédiaire du sang du
Christ, nous devenons enfants de Dieu. C’est
cela la réconciliation que Dieu propose aux
êtres humains pécheurs.
L’apôtre Paul affirme donc que cette accepta-
tion de la grâce de Dieu fait de nous des por-
teurs de la parole de réconciliation. Nous
sommes des artisans de paix, des médiateurs
pour la paix.
Un chrétien n’est donc jamais dans une pos-
ture de conflits permanents, de divisions in-
cessantes. Il est un réconciliateur. Un pacifi-
cateur. Nous comprenions mieux pourquoi
l’apôtre quand il décrit les fruits de la chair,
donc de notre pécheresse parle des inimitiés,
des querelles, des jalousies, des animosités,
des disputes et des divisions. Paul nous en-
seigne que ces choses sont le produit de notre
nature déchue. Et il conclut en disant que ceux
qui commettent ces choses n’hériteront pas le
ciel.
La grâce de Dieu a pour but de nous débarras-
ser de la nature pécheresse, de faire que le
péché n’ait plus de pouvoir sur nous. Ces fruits
de la chair sont remplacés par les fruits de
l’Esprit qui l’amour, la joie, la paix, la patience,
la bonté, le service, la confiance dans les au-
tres, la douceur et la maîtrise de soi. Tous ces
traits de caractère se vérifient dans ma relation
à l’autre. Un chrétien qui a rencontré Christ
n’est pas belliqueux. Il ne cherche jamais la di-
vision et les conflits. Et quand il rencontre un
conflits, il devient un pacificateur. Il n’est pas
celui qui exite les conflits.
Des agents de réconciliation. Voilà ce que
nous nous devons d’être dans nos foyers,
dans nos communautés ou au travail.
Christ nous a réconciliés avec Dieu et nous
devenons par le Christ qui vit en nous (Galates
2: 20) des personnes qui vivent pour la com-
munauté, pour l’amour fraternel. cela n’est
possible que si nous avons rencontrés le
Christ et si nous lui permettons de nous chan-
ger. Seulement le changement que Christ pro-
duit en nous est durable. As-tu rencontré
Christ?
Seigneur Jésus, merci d’avoir envoyé Jésus pour nous réconcilié avec toi. Merci de
ce sacrifice qui fait de nous des enfants de Dieu. Aide-moi à intégrer cette parole de
réconciliation en moi et à devenir un agent de réconciliation. Au nom de Jésus.
Jour 24 : Mercredi 19 Novembre
Ma priere pour aujourd’hui
Oui, c’est Dieu qui a réconcilié le monde avec
lui, par le Christ. Il ne tient plus compte des
fautes des êtres humains et il nous charge
d’annoncer cette parole de réconciliation.
2 Corinthiens 5: 19
Reflexions
Dans les situations de conflits, suis-je celui qui attisent les choses ou suis-je un artisan de paix? Suis-je pleine-
ment réconcilié avec Dieu? Cette réconciliation avec Dieu a-t-elle des incidences dans ma vie avec les autres?
40 Jours de priere pour le
changement
Les mots de la grâce (5): La réhabili-
tation
Voici encore un autre mot présent dans le
concept de la grâce de Dieu: réhabilitation.
C’est quoi la réhabilitation? Voici la définition
que donne le dictionnaire: Mesure individuelle,
judiciaire ou légale, qui efface une condamna-
tion pénale et ses conséquences (déchéance,
incapacités, etc.).
Réhabiliter quelqu’un, c’est donc effacer une
condamnation mais c’est aussi rétablir cette
personne dans ses droits. N’est-ce pas ce que
Dieu fait pour nous? Nous sommes pécheurs.
Nous avons transgressé la loi de Dieu. nous
sommes donc condamnables. Impossible de
nous en sortir sans une aide extérieure. Dieu a
donc envoyé Jésus. Il a pris notre place sur la
croix. Il a pris sur lui notre condamnation. Et
encore plus, lorsque nous acceptons ce sacri-
fice, nous sommes réhabilités. Nous redeve-
nons enfants de Dieu, co-héritiers de Christ.
La grâce de Dieu fait de nous de nouvelles
créatures. Notre passé est effacé. Dieu fait de
nous ses collaborateurs dans l’annonce de la
Bonne Nouvelle. Il met en nous des dons pour
nous permettre d’être efficace dans la mission.
Cette notion de réhabilitation est primordiale
dans le sujet de la grâce. Plusieurs exemples
de la Bible montrent comment Dieu réhabilitent
certaines personnes.
Nous pouvons parler de Zachée. Ce percep-
teur d’impôts, voleur. Mais Jésus va chez lui et
lui offre sa grâce. Il accepte cette grâce et il
devient un homme nouveau.
Autre exemple: L’apôtre Pierre. Il va renier
Jésus malgré tous ses propos précédents. Et
juste après avoir renié Jésus, il croise son re-
gard. Dans ce regard, il n’y a point de condam-
nation, mais de l’amour. Jésus comprend la
faiblesse de son disciple. Celui-ci, nous dit la
Bible, s’en va et pleure amèrement. Il se re-
pent de cette trahison. Jésus ne l’écarte pas.
Au contraire, à la résurrection, il prononce le
nom de Pierre. Ensuite, il y a cette question
posée à Pierre trois fois par Jésus: M’aimes-
tu? Dans cette conversation, Jésus réhabilite
Pierre dans sa relation avec lui, mais aussi au-
près des disciples, dans la communauté.
Imaginez encore l’apôtre Paul, ancien persé-
cuteur, tueur de chrétien. Comment accepter
cet homme dans la communauté? Une seule
réponse: Dieu l’a appelé. Dieu l’a réhabilité. La
communauté ne peut l’exclure. Il est un frère
qu’il faut aimer, parce qu’il est une nouvelle
créature.
Dans nos communautés, aujourd’hui, com-
ment participons-nous à la réhabilitation de
ceux qui sont tombés dans le péché? Les
écartons-nous de la communauté et de ces ac-
tivités alors qu’ils ont recommencé leur course
et qu’il y a des évidences de repentance?
L’Eglise n’est pas le lieu de l’exclusion. Mais le
lieu où l’on accueille et où l’on réhabilite. Un
lieu où on ne vous rappelle pas sans cesse
votre passé. Un lieu où l’on vous aide à inté-
grer la communauté et à participer à la procla-
mation de la Bonne Nouvelle selon vos dons.
Dans la communauté, je suis appelé à accep-
ter ceux que Dieu a appelé et qu’il transforme
chaque jour par sa grâce. Si Dieu leur par-
donne, si Dieu les accepte, qui suis-je pour les
rejeter?
Seigneur Jésus, je te remercie de ta réhabilitation. Merci d’avoir fait du pauvre pé-
cheur que je suis ton enfant et un collaborateur dans ton projet pour le salut des
être humains. Aide-moi à avoir la même attitude que toi. Au nom de Jésus.
Jour 25 : Jeudi 20 Novembre
Ma priere pour aujourd’hui
Si quelqu`un est en Christ, il est une nouvelle créa-
ture. Les choses anciennes sont passées; voici,
toutes choses sont devenues nouvelles.
2 Corinthiens 5: 17
Reflexions
Comment aidons-nous ceux qui dans nos communautés tombent dans le péché? Comment accueillons-nous des
personnes dont la vie dissolue avant d’arriver dans l’Eglise était connue de tous?
40 Jours de priere pour le
changement
Les mots de la grâce (6): La victoire
Durant toute cette semaine, nous avons vu un
certains nombre de mots qui caractérise la
grâce. Notre objectif était de comprendre que
ces mots qui caractérisent notre rapport avec
Dieu doivent aussi exister dans nos rapports
avec les autres. La grâce n’a pas seulement
un impact sur ma relation avec Dieu, elle a
aussi un impact sur ma relation avec mon pro-
chain. Si le péché détruit des relations, la
grâce rétablit les relations tant avec Dieu
qu’avec notre prochain.
Notre mot aujourd’hui est victoire. La grâce
nous donne la victoire sur le péché. Il nous est
impossible par nous-mêmes de nous débaras-
ser du péché. Certains peuvent pour un temps
ne pas faire certaines choses que la Bible
condamne. Mais la vraie victoire n’est possible
qu’en Jésus.
Si nous parlons de victoire, nous sommes
donc conscients qu’il y a une lutte à mener.
Une lutte pas contre les autres, mais contre
nous-mêmes. L’apôtre Paul l’exprime bien
quand il parle de ce duel en lui: «Car je prends
plaisir à la loi de Dieu, selon l`homme intérieur;
mais je vois dans mes membres une autre loi,
qui lutte contre la loi de mon entendement, et
qui me rend captif de la loi du péché, qui est
dans mes membres.» Romains 7: 22 et 23. Il
pose donc la question de savoir qui peut le dé-
livrer de cette lutte. Il exprime lui-même la ré-
ponse: Jésus-Christ.
La victoire contre le péché dans nos vies n’est
possible que par Jésus-Christ, dans une rela-
tion vivante et quotidienne avec lui. Dans une
étude diligente de sa Parole. Dans une de
prière continue. Il n’y a pas de formule ma-
gique. Pas besoin de pélerinages. Non, juste
croire en Jésus et lui demander de venir habi-
ter dans notre coeur. Juste lui laisser les rênes
de notre existence et le laisser nous conduire.
La lutte que nous avons à mener est de lui
confier les rennes de nos vies. Ainsi la victoire
est possible. Nous la vivrons chaque jour.
C’est cette vie de victoire quotidienne qui nous
permet d’être des collaborateurs de Dieu dans
le plan du salut. Ce sont nos victoires qui ser-
vent de preuves à d’autres pour croire que la
grâce de Dieu est pertinenete et efficace. Car
s’ils peuvent voir les effets de la grâce sur
nous, ils pourront comprendre que la grâce est
vraiment une Bonne Nouvelle. Vivons donc en
personnes sauvés et vainqueurs, conscientes
chaque jour que cette victoire n’est pas le pro-
duit de nos actes mais de la présence du
Christ en nous par son Esprit.
La victoire, quel sens a-t-il dans notre relation
à autrui? Si nous avons expérimenté la victoire
en Jésus Christ, nous devons admettre et
croire que Jésus peut donner la victoire à tout
autre être humain. Ne donnons jamais l’im-
pression que le salut n’est réservé qu’à
quelques-uns. Notre victoire ne doit jamais
être une gloire ou un orgueil de notre part. Ma
victoire doit me donner l’humilité de croire que
tout être humain peut être touché par la grâce
et avoir la victoire sur le péché.
«parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe
du monde; et la victoire qui triomphe du
monde, c`est notre foi.» 1 Jean 5: 4
Notre victoire est certaine. Elle n’est pas à
venir. Elle est à vivre au présent, maintenant.
Oh Dieu, merci pour cette victoire que tu me donnes en Jésus-Christ. aide-moi à
vivre cette victoire chaque jour non comme un dû comme un effet de ta grâce en-
vers moi. Au nom de Jésus.
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donne la victoire par notre Seigneur Jésus
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40 jours de prière 2014

  • 1. 40 Jours de priere pour le changement La qualité du disciple Au-delà des définitions multiples et diverses que nous pouvons donner à la notion de disci- ples, Jésus nous donne une définition claire et nette de ce qu’est un véritable disciple. Et lorsque nous lisons ce texte de jean 13: 35, nous devons nous poser la question de savoir si notre vie personnelle répond à cette défini- tion. Dans ce texte, Jésus ne définit pas le disciple comme étant quelqu’un qui fait mais comme quelqu’un qui aime. Comme quelqu’un qui est en relation. Ce qui fait de nous des disciples, c’est d’abord cette capacité à aimer les autres. Le christianisme est une religion de la relation: relation avec Dieu et avec les autres. il ne s’agit pas de vivre son salut en solitaire mais en étant solidaires des autres. Nous allons durant ces 40 jours réapprendre à travers la Parole de Dieu ce que Dieu veut nous dire concernant notre relation à l’autre, dans le couple, dans nos familles, dans nos églises, dans nos relations au travail,... Nous parlerons de l’amitié, de la fraternité, du par- don et de la réconciliation. Et nous allons nous rendre compte que nous avons souvent dévié de ce que Dieu attendait de nous. Il ne s’agira pas de pointer du doigt, mais de nous examiner nous-mêmes et de laisser l’Esprit nous révéler ce qui, dans nos vies, ne corres- pond pas à la volonté de Dieu. Pourquoi ce thème pour nos 40 jours de prière? Certains me diront que cela n’est pas si important que cela! L’important diront certains, c’est d’être en relation avec Dieu! Eh bien non! La Bible enseigne que la réconcilia- tion avec Dieu amène la réconciliation avec l’autre. Cette réconciliation avec l’autre est même un signe visible de ma qualité de disci- ple. Beaucoup de situations problématiques dans nos familles, dans nos communautés reli- gieuses, dans notre vie quotidienne sont des problèmes relationnelles. Et il est dommage de le dire: le fait d’être chrétien ne nous diffé- rencie pas des autres. Mésententes, conflits, querelles, malentendus, manque de pardon, problème de réconciliation, jalousie, violence; tout cela résulte bien souvent de notre diffi- culté à entrer et à entretenir des relations pa- cifiques, saines et constructives. Nous sommes des êtres de relations. Que nous le voulions ou non, nous sommes condamnés à vivre avec les autres. Nous ne pouvons être pleinement heureux sans les au- tres. Certes, nos relations ont été abîmés par le péché. Mais la bible nous présente la grâce de Dieu comme un remède au péché. La grâce a donc des incidences sur notre relation avec Dieu, mais aussi avec les autres. La grâce n’est pas seulement de moi avec Dieu, mais fait de moi un être nouveau qui rentre dans le projet premier de Dieu: créer une communauté d’hommes et de femmes égaux et interdépendants. Seigneur, aide-moi à comprendre que tu m’as créé pour être en relation avec toi et avec les autres. Aide-moi à entretenir de bonnes relations avec les au- tres et à véritablement être comme tu le désires. Jour 1: Lundi 27 octobre 2014 Ma priere pour aujourd’hui «Ayez de l’amour les uns pour les autres. Alors tout le monde saura que vous êtes mes disciples.» Jean 13: 35 Reflexions Suis-je conscient d’être un être créé par Dieu pour être en relation avec les autres et avec Dieu? Quelles sont les implications pratiques de cette vérité dans ma vie? Comment vivre aujourd’hui cette vérité alors que tout nous pousse à l’individualisme?
  • 2. 40 Jours de priere pour le changement L’homme, un être de relation Nous commençons notre parcours de prière avec ce texte bien connu. Nous souhaitons durant ces 40 jours mettre l’accent sur la question des relations sous toutes ses formes. Il n’y a donc pas plus beau texte que cette pa- role de Dieu dans la Genèse.Lorsque Dieu crée l’homme, le récit de la Genèse au chapi- tre 2 nous montre un Dieu qui a tout prévu pour le bonheur de l’homme: un magnifique jardin, une relation en face à face avec son Créateur, un régime alimentaire des plus sains. Il a aussi une mission formidable: dénommer tous les animaux de la terre. Il est donc un partenaire de Dieu dans la création. Que lui manque-t-il? Rien jusqu’à ce qu’il se rende compte que tous les animaux sont par pair et que lui est tout seul. Il n’a pas d’être semblable à lui. pas de possibilité de partager avec un vis-à-vis. Je me suis toujours posé la question suivante: Dieu, dans son omnipotence, ne s’était-il pas rendu compte de ce besoin chez l’homme? Mais, dans ma question, il y a une partie de la réponse. le Dieu omnipotent le savait. Alors, Dieu avait sûrement une leçon à apprendre à Adam et à nous aujourd’hui, à travers ce texte. Je crois que Dieu voulait surement attirer notre attention sur une chose importante: l’homme est un être de relation qui ne peut être pleinement heureux sans un vis-à-vis. Certes, la relation avec Dieu est vitale. Mais l’homme ne peut se passer de la relation à l’autre. Un autre être semblable à lui. Et Dieu va donc prononcer cette phrase: «Il n’est pas bon que l’homme soit seul, je lui ferai une aide semblable à lui.» Cette phrase montre le désir de Dieu d’inscrire l’homme dans un envi- ronnement relationnel qui l’aidera à grandir et à s’épanouir: relation avec Dieu et relation avec son prochain. Il ne s’agit pas d’un choix à faire entre les deux. Mais d’une manière de vivre inscrite dans notre format de création, dans le mode d’emploi pour une vie heureuse donnée par le Concepteur céleste. Impossible de sortir de ce format sans mettre en danger notre bonheur et notre vie sur cette terre. Nous avons souvent réduit ce texte à la ques- tion du mariage. Mais je crois qu’il va beau- coup plus loin que cela. Dieu veut nous enseigner ici que la relation à l’Autre (Dieu) et à l’autre (prochain) sont vitales pour la vie de l’homme. Sans cela, il est incomplet. Il ressent un vide qu’il cherchera à combler d’une ma- nière ou d’une autre. Pourquoi ne pas simple- ment respecter ce mode d’emploi donné à la Création. L’homme est un être de relation. Il n’a pas été créé pour se refermer sur lui- même. Il n’a pas été créé pour vivre seul, dans la solitude. Il a été créé pour être en re- lation avec Dieu et avec son prochain. Son bonheur, sa croissance et son salut passe par là. Seigneur, aide-moi à comprendre que tu m’as créé pour être en relation avec toi et avec les autres. Aide-moi à entretenir de bonnes relations avec les au- tres et à véritablement être comme tu le désires. Jour 2: Mardi 28 octobre 2014 Ma priere pour aujourd’hui «L’Éternel Dieu dit: Il n’est pas bon que l`homme soit seul; je lui ferai une aide semblable à lui.» Genèse 2: 14 Reflexions Suis-je conscient d’être un être créé par Dieu pour être en relation avec les autres et avec Dieu? Quelles sont les implications pratiques de cette vérité dans ma vie? Comment vivre aujourd’hui cette vérité alors que tout nous pousse à l’individualisme?
  • 3. 40 Jours de priere pour le changement La Trinité: modéle de relation. Nous avons été créés à l’image de Dieu; c’est une vérité qui me remplit de joie. Je ne suis pas le résultat de sombres cellules qui, par hasard, se sont rencontrées. Je suis le résul- tat du projet divin. J’ai été créé par Dieu dans un but bien précis. Il y a donc une relation entre moi et Dieu. nous y reviendrons demain. Mais le récit de la Genèse ne dit pas seule- ment que j’ai été créé par Dieu; il souligne que j’ai été créé à son image, à sa ressem- blance. Quelle vérité! Comment comprendre cela? Oui, je ressemble à Dieu dans ma capacité à entrer en relation avec les autres! Dieu n’est pas un dieu solitaire: il est un Dieu trinitaire. Trois personnes qui vivent en parfaite collabo- ration. C’est selon cette image de Dieu que nous avons été formés. Le pluriel du texte ne fait aucun doute à ce sujet. Dieu est la première communauté. Il est trois mais qui forment un. Un dans l’intention. Un dans l’objectif. Un dans la mission. Il n’y a pas de dominant et de dominé. pas de hiérarchie. Impossible de retirer à Dieu une partie de ce qu’il est : Père, Fils et Saint-Esprit fonction- nent ensemble et ensemble, ils sont Dieu. Dif- ficle à comprendre pour les humains limités que nous sommes. Quelle image employée pour comprendre cela? En discutant dernièrement avec une amie, elle a utilisé l’image de l’oeuf. L’oeuf est com- posé de trois parties: le blanc, le jaune et la coquille. Ce sont les trois parties qui for- ment l’oeuf. Vous ne pouvez prendre l’une des parties et dire que vous avez un oeuf en main. Retirer une partie et vous n’avez pas un oeuf. Il en est de même de Dieu. Père, Fils et Saint-Esprit son indissociables. C’est à cette ressemblance que nous avons été créés. Nous sommes des êtres relation- nels avec comme modèle les relations harmo- nieuses de la Trinité. «Dieu est essentiellement un Dieu de commu- nauté. Dieu lui-même n’existe pas en dehors de la communauté. Au coeur même de Dieu, en son centre, gît l’idée de communauté. On ne peut vraiment comprendre Dieu en dehors de son existence en communauté. Et tout comme Dieu ne peut eixster seul, son peuple ne le peut pas non plus. [...] Dans un monde détruit par des communautés brisées, Dieu cherche à restaurer dans l’humanité convertie une démonstration de ce qu’est une authen- tique communauté, parce qu’une commu- nauté authentique est le reflet du Dieu qui vit en communauté. Il est impossible de restaurer l’humanité à l’image de Dieu sans une restau- ration de la communauté.» Russel BURRILL, Révolutionner l’Eglise du 21ème siècle, page 18. On ne peut concevoir la vie avec Dieu sans parler de relations avec les autres. On ne peut concevoir la vie chrétienne comme étant une marche solitaire. Dieu nous a crées pour que nous entrions en relation avec lui et avec les autres. Seigneur, merci de m’avoir créé. Merci de m’avoir créé à ton image. Le péché a altéré cette image en moi, mais par tagrâce, je souhaite revenir à ton plan pour moi afin de retrouver ton image en moi. Au nom de Jésus. Jour 3: Mercredi 29 octobre Ma priere pour aujourd’hui «Faisons les êtres humains à notre image, et qu’ils nous ressemblent vraiment! ...» Genèse 1: 26a Reflexions As-tu réalisé que le modèle de relation que Dieu nous propose est basé sur les relations entre les trois personnes de la Trinité: Père, Fils et saint-Esprit? Quelle implication cela a-t-il dans ma vie quotidienne?
  • 4. 40 Jours de priere pour le changement Hommes et femmes: égaux devant Dieu. Voici un sujet qui revient souvent dans notre société. Dans ce monde machiste, beaucoup d’hommes élaborent divers concepts pour affir- mer que l’homme est supérieur à la femme. Ils vont même jusqu’à utiliser la Bible pour étayer leurs arguments. Pour certains l’homme ayant été créé avant la femme, cela lui donne une supériorité. Et cette conception amplifié par notre nature pécheresse a créé des hommes qui croient avoir tous les droits sur la femme. Homme et femme sont-ils égaux? Ce débat existe aussi au sein des communautés reli- gieuses. Le texte biblique dit-il cela? Le dit-il dans les termes que certains utilisent au- jourd’hui? Nous l’avons déjà dit, le modèle de relations proposé à l’homme est la Trinité. Hommes et femmes sont donc égaux dans leurs relations interpersonnelles. Alors pourquoi parler de soumission de la femme envers l’homme? L’apôtre Paul dit: «Obéissez les uns aux autres par respect pour le Christ, les femmes à leur mari comme au Seigneur. En effet, le mari est le chef de sa femme, comme le Christ est le chef de l’Eglise qui est son corps. Comme l’Eglise obéit au Christ, les femmes doivent obéir pour tout à leur mari.» Ephésiens 5: 21 à 24. Ce texte de l’apôtre Paul a fait couler beaucoup d’encre et a souvent été mal com- pris. Pourtant, lorsque nous le lisons dans le contexte du passage, il ne pose aucun pro- blème et ne dit nullement que l’homme est su- périeur à la femme dans le sens où nous l’entendons aujourd’hui. Ce texte ne dit nulle- ment que la femme perd toute personnalité face à l’homme. Ce texte ne dit pas que l’homme devient un tyran qui doit faire marcher sa femme à la baguette. Le texte ne donne pas raison à tous ces hommes qui maltraitent leurs femmes physiquement et psychologique- ment. Le texte dit que la femme accepte de se sou- mettre à l’homme comme l’Eglise se soumet à Christ. Jésus ne dirige pas l’Eglise à la ba- guette, à coup d’injures ou d’intimidation. Il aime son Eglise et la conduit avec une tendre compassion. Il subvient à ses besoins, la guide et lui propose sa grâce. Il l’entoure de sa ten- dresse et même quand elle agit mal, il vient à sa rencontre et lui offre son pardon. «Une femme qui se soumet à son mari et se laisse régenter dans les moindres détails de sa vie domestique, qui abandonne sa propre identité, ne sera ni d'une grande utilité, ni d'une grande bénédiction ici-bas. Elle ne ré- pondra pas au plan de Dieu pour elle. Elle n'est qu'une machine manipulée par la volonté et l'esprit d'un autre. Dieu a doté chacun, homme ou femme, d'une identité et d'une per- sonnalité, afin qu'ils puissent agir d'eux-mêmes dans la crainte de Dieu.» Ellen G. WHITE, Conseils sur la conduite sexuelle, l’adultère et le divorce, page 18. Dans nos relations hommes/femmes, n’ou- blions jamais que nous sommes créatures de Dieu ayant besoin de sa grâce. N’oublions pas qui nous sommes et qui est celui qui nous a créés à son image. Seigneur, aide-moi à considérer chaque femme comme toi tu considères ton église. Aide-moi à ne pas me laisser entrainer dans des conceptions sur les relations humaines qui ne correspondent pas à ta volonté. Au nom de Jésus. Jour 4: Jeudi 30 octobre Ma priere pour aujourd’hui «Alors Dieu crée les humains à son image, et ils sont vraiment à l’image de Dieu. Il les crée homme et femme» Genèse 1: 27 Reflexions Si je suis un homme, comment je traite les femmes en général? Si je suis marié, comment je traite ma femme? Ai-je pour ma femme le même rapport que Christ a envers son Eglise?
  • 5. 40 Jours de priere pour le changement La famille selon Dieu Ce verset de la Genèse nous présente le pre- mier mariage entre les deux êtres créés par Dieu. Et le récit de la Genèse ne laisse aucun doute sur le sexe de ces deux premiers êtres. Il s’agit bien d’un homme et d’une femme. Le texte expliquant nos origines est très clair et Dieu, à travers plusieurs répétitions, répond déjà à des concepts que nous voyons fleurir ici et là aujourd’hui: notion de genre, légalisation du mariage homosexuel. Dieu a laissé le choix à chaque être humain. Chacun peut accepter le projet de Dieu ou le refuser. Mais nos choix personnels ne doivent en aucun nous amener à remettre en question la Parole de Dieu. Chacun peut se détourner du texte biblique, mais vouloir changer la Pa- role ou la faire dire ce qu’elle ne dit pas, ne rend pas le péché acceptable, ne nous dé- douane pas de notre responsabilité. Nous devons accepter les choix des uns et des autres. Mais les autres doivent aussi ac- cepter nos choix de suivre le projet de Dieu. Les pensées de la majorité ne peuvent pas changer les plans de Dieu. Un vote dans une assemblée ne peut nous soustraire à la vo- lonté et au projet de Dieu. Alors certains ont l’impression que parler de mariage, de relations sexuelles uniquement dans le mariage, d’hétérosexualité, c’est être vieux jeu, rétrograde. Eh bien, préférons la sû- reté et la cohérence du projet de Dieu à l’in- certitude des projets humains. Le mariage est le premier cadeau offert à l’être humain. Ce cadeau a un but bien précis. Certes, il s’agit de peupler la terre. Dieu a confié à nos premiers parents une responsabi- lité: donner la vie. C’est là encore l’une des ca- ractéristiques de notre ressemblance avec Dieu. Mais ce don de la vie est prévu dans un cadre bien précis: le mariage entre un homme et une femme. C’est dans ce contexte que les humains doivent grandir. Dans ce contexte, qu’ils commencent leurs vies avec comme tu- teurs des parents qui doivent les conduire vers Dieu. Ainsi donc, les enfants que nous engen- drons ne sont pas seulement les nôtres. Ils n’ont pas seulement pour but notre plaisir ou encore un intérêt social et financier. Notre de- voir envers nos enfants est de les conduire à entrer dans le projet de Dieu, à connaitre Dieu personnellement et leur inculquer des valeurs qui viennent de Dieu. La famille est le premier lieu où nous appre- nons à dépendre les uns des autres, où nous cultivons la confiance, la tendresse et la bonne manière de communiquer avec les autres. «Le foyer devrait correspondre à tout ce que ce mot implique. Il devrait être un coin du ciel sur la terre, un endroit où les affections sont cultivées et non soigneusement refoulées. Notre bonheur dépend de cette culture réci- proque de l'amour, de la sympathie et de la vraie courtoisie.» Foyer chrétien, page 15 Seigneur Dieu, bénis ma famille et aide-moi à y jouer le rôle que tu m’invites à y jouer. Aide-moi à ne faire confiance qu’à ta Parole et à ne pas me laisser perturber par des conceptions destructrices. Au nom de Jésus. Jour 5: Vendredi 31 octobre Ma priere pour aujourd’hui «Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez fé- conds, multipliez, remplissez la terre, et l`as- sujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre.» Genèse 1: 28 Reflexions Qu’est-ce qui a plus d’importance pour moi: les enseignements de la Parole de Dieu ou les modes et conceptions du monde actuel? Ma famille reflète-t-elle mon appartenance à la famille de Dieu?
  • 6. 40 Jours de priere pour le changement Un temps spéciale pour la relation Lorsque Dieu termine son oeuvre de création, il se repose le septième jour. Certains ont du mal à comprendre ce repos de Dieu. Mais il prend tout son sens dans le contexte de la re- lation. Dieu a tout créé. Tout était bon. Il crée le sixième jour l’homme et la femme. Et il dit que cela est très bon. L’oeuvre créatrice n’est pas une labeur pour Dieu. Il parle et la chose existe. Il n’y a qu’à la création de l’homme que Dieu met la main à la pâte. il y a dans cette main de Dieu qui façonne l’homme une image de la relation de l’homme avec son Créateur. Pour la femme, ce principe relationnel existe aussi: elle est formé à partir de la côte d’Adam. Il y a donc ici encore la question de la relation profonde entre Dieu, l’homme et son prochain. Nous sommes interdépendants. Et puis, vient ensuite le repos. Non pas un repos suite à une fatigue importante. Dieu ne se fatigue pas. Mais un repos qui a du sens dans l’optique de la relation. Vingt quatre heures pour être en relation spéciale avec Dieu. Le sabbat est un jour de relation. Il prend du sens dans l’optique de la relation entre moi et Dieu et entre moi et mon prochain. Le premier jour entier que l’homme passe sur cette planète est un jour de repos. L’homme n’était donc pas fatigué. Ce repos du sabbat n’est donc pas simplement une question phy- sique. Il s’agit vraiment d’un moment de ren- contre spécial entre Dieu et ses créatures. Aujourd’hui, plus que jamais le sabbat prend tout son sens. Dans ce monde où nous n’avons plus le temps de nous rencontrer, le temps de discuter, d’échanger vraiment et en profondeur, Dieu nous a donné le sabbat. C’est un jour spécifique, béni, mis à part par Dieu pour me permettre de comprendre que je suis un être de relation créé par Dieu et qui a besoin de comprendre que l’important dans la vie n’a pas d’avoir mais d’être. Etre une créa- ture en relation avec Dieu et avec les autres. Le sabbat n’est donc pas simplement un jour chômé. Un jour sans activités. C’est un jour où toutes les activités privilégient ma relation avec Dieu et avec les autres. C’est la raison pour la- quelle le culte communautaire est important. Dans la communauté qu’est l’Eglise, nous ren- controns Dieu avec les autres. Nous sommes dans une double dimension: verticale dans ma relation avec Dieu et horizontale dans ma rela- tion avec les autres. Et c’est pourquoi Jésus dans son explication du sabbat, ne voit aucun inconvénient à porter secours et à guérir. Jésus nous rappelle donc que notre adoration à Dieu ne doit jamais nous séparer des autres. Mon adoration n’est pas un acte de solitude. Mon adoration me rap- proche de tous ceux qui adorent Dieu comme moi-même. Le sabbat me rappelle donc que je suis créa- ture. Une créature pour laquelle Dieu a un ob- jectif. Dieu veut former un peuple. Le sabbat est le jour par excellence où nous entrons en relation: avec Dieu et avec les autres. Le jour où nous nous rappelons que nous avons be- soin de Dieu mais aussi des autres. Seigneur Dieu, aide-moi à faire du sabbat un jour de relation vraie avec toi, avec ma famille et avec mes frères et soeurs à l’Eglise. Donne-moi de dé- couvrir l’importance de ce jour consacré par toi. Au nom de Jésus. Jour 6: Samedi 1 Novembre Ma priere pour aujourd’hui «Dieu acheva au septième jour son oeuvre, qu`il avait faite: et il se reposa au septième jour de toute son oeuvre, qu`il avait faite.» Genèse 2: 2 Reflexions Le sabbat, ce moment particulier avec Dieu, est-il important pour moi? Est-il pour moi jour de Dieu ou jour de l’Eglise? Les relations sont-elles primordiales pour moi en cette journée?
  • 7. 40 Jours de priere pour le changement Premier drame familial Les conséquences du péché dans la famille humaine ne vont pas tarder. Le drame se pro- duit au sein même de la première famille hu- maine. J’imagine ce qu’aurait pu être les gros titres des journaux en ce temps-là: Il tue son frère pour une question de religion. Mais j’imagine aussi Dieu et les anges qui assistent à ce pre- mier meurtre. J’imagine les anges assistant à cet acte odieux. J’imagine Dieu voyant ces créatures s’entretuer. Lui, Dieu d’amour, qui souhaite tant le bonheur de l’homme, qui a prévu un si merveilleux projet pour lui. Le péché nous avilit et crée en nous des senti- ments négatifs et destructeurs qui vont de la simple critique au meurtre, de l’indifférence à la haine la plus implacable. Tous les problèmes de notre société actuelle de la violence verbale la plus banale au géno- cide les plus odieux ont une seule et même source: le péché. Tout être humain qui se laisse dominer par le péché est séparé de Dieu et capable comme Caîn de devenir un meurtrier. Le péché est la maladie de tout homme vivant sur cette terre. Le drame du péché se voit premièrement dans nos familles, dans les foyers. Combien de femmes souffrent des coups de leurs conjoints? Combien d’enfants grandissent avec les coups, les brimades et les humilia- tions? Combien d’hommes sont malheureux dans leur vie de couple? La famille est le lieu par excellence où agit le diable pour déstabiliser les humains et les écarter du plan de Dieu. La famille est le pilier de la société. La famille est le lieu d’apprentissage de la relation et de transmission de valeurs. Satan a compris que pour déstabiliser la société, il suffisait tout sim- plement de déstabiliser les familles. Comme pour Caïn et Abel, il crée des dissenssions entre les membres de la famille. Il attise des conflits. Le Psalmiste nous donne une merveilleuse so- lution à cette difficulté: «Si l`Éternel ne bâtit la maison, Ceux qui la bâtissent travaillent en vain; Si l`Éternel ne garde la ville, Celui qui la : garde veille en vain.» Psaume 127:1. Si Dieu n’est pas au centre de nos foyers, nous deve- nons des jouets sombres au carnaval du malin. Si les enseignements de la Bible ne constituent pas la règle et la norme dans nos foyers, nous aurons des foyers dysfonctionnels et soumis aux anges maléfiques. Si Dieu n’est pas celui qui a la première place et qui est adoré dans nos familles, nos enfants seront des êtres faibles et enclins à accepter toutes les tentations du diable. Le premier drame familial, ce meurtre perpétré par Caïn, nous rappelle que s’éloigner de Dieu, couper les relations avec lui; c’est pren- dre un risque important: celui de ne pas être heureux, d’être en réalité esclave de nos vils passions, de nos tendances les plus mau- vaises et mesquines. La seule chose capable d’enrayer le mal dans nos foyers est de redonner à Dieu sa place dans nos vies et dans nos foyers. Seigneur Dieu, sois le maître de mon foyer. Aujourd’hui je désire que tu viennes habiter dans ma coeur et que tu prennes la direction de ma vie et et de mon foyer. Au nom de Jésus. Jour 7: Dimanche 2 Novembre Ma priere pour aujourd’hui «Cependant, Caïn adressa la parole à son frère Abel; mais, comme ils étaient dans les champs, Caïn se jeta sur son frère Abel, et le tua.» Genèse 2: 2 Reflexions Dieu est-il le centre de mon foyer? La Parole de Dieu est-elle la norme qui régit les relations au sein de ma famille? Suis-je un exemple pour les autres membres de ma famille dans ma vie spirituelle?
  • 8. 40 Jours de priere pour le changement Un bon père de famille Notre verset de ce jour donne un exemple de ce que doit être un bon père de famille. Voici sûrement le père que beaucoup d’enfants rê- veraient d’avoir et le mari que beaucoup de femme souhaiteraient connaître. Dans notre société, beaucoup de père ont abandonné leur responsabilité. Les familles monoparentales où seule la mère a en charge la responsabilité de l’éducation des enfants sont de plus en plus nombreuses. Pourtant dans la Bible donne aux pères une responsabilité importante. Il est l’image de l’au- torité. Celui qui doit conduire sa famille dans la connaissance de Dieu. C’est ce rôle que Job joue. Il est celui qui rappelle que la vie n’est pas seulement rencontres et fêtes, elle est aussi à vivre dans en accord avec le projet de Dieu. J’apprécie ce verset de l’histoire de Job. Et je crois que si le texte biblique prend le temps de nous décrire cette habitude Job, c’est sûre- ment parce que Dieu désire attirer notre atten- tion sur une chose importante. Et je crois que ce texte est pertinent aujourd’hui. Dans l’An- cien Testament, alors que l’écrit n’était pas à la portée de tous, le père avait la responsabilité de la transmission de l’histoire du peuple. Mais pas seulement les faits marquants. Il s’agissait surtout de rappeler comment Dieu avait conduit le peuple. Ils devaient aussi rappeler les termes de l’Alliance consignés dans les en- seignements et les commandements de Dieu. Je crois que les pères doivent aujourd’hui re- trouver leur place dans l’éducation des enfants. Ils doivent être des passeurs, des personnes garantes de la connaissance de Dieu et de la transmission des enseignements divins. Ils doi- vent, par leur vie, montrer que le projet de Dieu est valable et pertinent pour aujourd’hui. «Au sein de sa famille, le père représente le divin législateur. Il est le collaborateur de Dieu: il fait part des gracieuses volontés du Seigneur et transmet à ses enfants les principes d'inté- grité qui les prépareront à acquérir un carac- tère pur et vertueux. Il aura nourri leur âme de ce qui pouvait les rendre capables d'obéir non seulement à leurs parents selon la chair, mais aussi à leur Père céleste. Le père ne peut tra- hir sa mission. Il ne peut, sur aucun point, abdi- quer son autorité paternelle.» Ellen G. WHITE, Le Foyer chrétien, page 204. «Les pères devraient se départir de leur fausse dignité, renoncer à certains passe-temps fu- tiles, afin de se mêler à leurs enfants, considé- rant avec bienveillance leurs petits problèmes en les attirant à eux par les liens sacrés de l'amour, et en exerçant sur leurs esprits malléa- bles une influence telle que leurs conseils se- ront considérés comme sacrés.» Idem, page 211 Que Dieu aide chaque père a accepter sa mis- sion. Seigneur Dieu, aide chaque père à prendre conscience de ses responsabili- tés de chef du foyer. Bénis les pères qui jouent leur rôle chaque jour en te représentant fignement. Au nom de Jésus. Jour 8: Lundi 3 Novembre Ma priere pour aujourd’hui «Et quand les jours de festin étaient passés, Job appe- lait et sanctifiait ses fils, puis il se levait de bon matin et offrait pour chacun d`eux un holocauste; car Job disait: Peut-être mes fils ont-ils péché et ont-ils offensé Dieu dans leur coeur. C`est ainsi que Job avait coutume d`agir.» Job 1: 5 Reflexions Les pères jouent-ils vraiment leur rôle dans nos foyers? Comment les aider à prendre conscience de leurs responsabilité?
  • 9. 40 Jours de priere pour le changement La mère: pilier du foyer Une maman. L’importance d’une maman. Il est difficile de remettre en question l’importance d’une maman! Notre verset aujourd’hui nous présente une mère d’Israël. Pour ceux qui sont des habitués de la Bible, Anne est souvent prise comme exemple d’une bonne mère. Son histoire est une histoire qui m’a toujours étonné. Voici une femme qui est stérile. Elle subit des brimades de sa famille. Mais, c’est une femme de foi. Son dernier recours reste Dieu. Elle va donc prier Dieu. Et sa prière est tellement intense que le sacrificateur la prend pour une ivrogne. Même le sacrificateur qui doit la réconforter ne la comprend pas. L’histoire d’Anne est l’histoire de beaucoup de femme. Une femme blessée. Une femme ba- fouée qui ne trouve même pas d’aide auprès de ceux qui sont en fonction pour cela. Et bien souvent, dans nos communautés, cette femme ne trouve personne à qui se confier. Elle souf- fre en silence dans l’indifférence la plus totale et cela n’est pas normal. Anne, dont l’histoire se trouve dans le premier chapitre du premier livre de Samuel, prie avec intensité pour un enfant. Dieu ouvre toujours ses bras à tous ceux qui sont dans la souf- france. Dans sa prière, elle fait la promesse de consacrer son enfant à Dieu pour toute sa vie. J’admire le courage de cette femme, de cette future mère qui décide de confier son futur en- fant à Dieu. L’enfant qu’elle désire ardem- ment. Toute mère doit aujourd’hui agir comme Anne: prendre la décision avant la naissance d’un en- fant de le consacrer à Dieu. Consacrer un en- fant à Dieu est un acte profondément spirituel. Ce n’est pas une simple prière. Cette décision s’accompagne d’actes hautement spirituels. Consacrer son enfant à Dieu, c’est accepter de le conduire dans les enseignements divins. C’est prier pour lui et avec lui. C’est prendre le temps chaque jour de lui enseigner les Ecri- tures. C’est lui enseigner la crainte de Dieu et l’importance des choses sacrées. Et c’est sur- tout lui donner le bon exemple. L’enfant qu’Anne attendait et désirait est de- venu Samuel le prophète, celui à qui Dieu va parler dès son jeune âge. Celui qui deviendra un leader en Israël. Il ne l’est pas devenu par hasard. L’éducation de sa mère y est pour beaucoup. Anne est un exemple pour toute les mères. «Un roi sur son trône n'a pas une responsabi- lité plus importante que celle d'une mère. Elle est la reine de la maison. Elle détient le pouvoir de modeler le caractère de ses enfants, afin de les rendre dignes de la vie éternelle. Un ange ne pourrait réclamer une mission plus haute; car en accomplissant cette œuvre, elle est au service de Dieu.» Ellen G. WHITE, Foyer chrétien, page 223. Seigneur Dieu, je te prie pour chaque mère. Je te prie de les aider à prendre conscience de l’énorme responsabilité qui repose sur elle. Qu’elle trouve en toi un soutien et un réconfort. Au nom de Jésus. Jour 9: Mardi 4 Novembre Ma priere pour aujourd’hui « Elle fit un voeu, en disant: Éternel des armées! si tu daignes regarder l`affliction de ta servante, si tu te sou- viens de moi et n`oublies point ta servante, et si tu donnes à ta servante un enfant mâle, je le consacrerai à l`Éternel pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne passera point sur sa tête.» 1 Samuel 1: 11 Reflexions Les mères jouent-elles vraiment leur rôle dans nos foyers? Sont-elles consciente de la responsabilité que Dieu leur a donné ? Comment les aider à prendre conscience de leurs responsabilité?
  • 10. 40 Jours de priere pour le changement Les enfants: honneur aux parents Notre texte du jour fait partie des Dix Comman- dements. On pourrait trouver bizarre de trouver cette recommandation de Dieu dans les Dix Commandements. Mais c’est oublier que les Dix Commandements décrivent les régles de la relation avec Dieu et avec le prochain. Il est donc normal qu’ils parlent de la famille. c’est d’ailleurs le premier des six commandements régissant notre relation à l’autre. Honorer ses parents, cela veut dire quoi au juste? La version Parole de Vie rend le texte de la manière suivante: «Respecte ton pére et ta mère. Ainsi tu vivras longtemps dans le pays que moi, le Seigneur, je te donne.»Honorer ses parents, c’est les respecter, de ne pas dire du mal d’eux, reconnaître qu’ils sont ceux qui ont pris soin. S’il est une chose qui existe de moins en moins dans beaucoup de famille, c’est cette notion de respect. Mais nous le dirons jamais assez: toute bonne relation donc tout respect de l’au- tre prend naissance dans le respect pour Dieu. Dans une relation vivante avec Dieu qui me remet à place de créature. Lorsqu’un enfant est instruit dans la crainte de Dieu, il acquiert la notion de respect envers ses parents. Le respect dans notre texte n’est pas une sim- ple obéissance forcée. C’est savoir dire du bien de ses parents. Le respect ne se décrète pas à coups de bâton. Il s’acquiert dans une relation d’amour, de partage, d’entraide et de compré- hension. Il est important de le dire: Si les enfants sont invités à honorer leurs parents, cela sous-en- tend que les parents doivent être honorables. Ils doivent avoir une attitude qui invitent à les respecter. Il nous faut être logique: vous ne pouvez pas demander à un enfant de vous res- pecter, si vous ne respectez ni Dieu ni les au- tres. Vous ne pouvez lui demander d’être intégres si vous êtes un exemple de malhonnê- teté. Le texte donc ne vise pas seulement les en- fants. Il invite aussi chaque parent à se poser les bonnes questions dans sa relation avec Dieu mais aussi avec les autres. La relation parents-enfants est une relation qui doit aider chaque enfant à prendre conscience de l’amour de Dieu. Nous sommes invités à ho- norer et à respecter Dieu. Dieu ne réclame pas le respect par des brimades. Il se présente comme un Dieu plein d’amour. Un Dieu qui subvient aux besoins. Un Dieu heureux d’en- trer en relation avec l’homme même s’il a péché. Même s’il est imparfait. Il n’oblige ja- mais à l’honorer, mais ceux qui ne l’honorent pas ne peuvent trouver en lui une once de mal- honnêteté envers eux. La nature elle-même prouve la bonté de Dieu. c’est cette rencontre avec Dieu, la reconnaissance de don amour, qui nous invite à l’honorer et à le respecter. Il en est de même de chaque parent: plus vous êtes en relation avec Dieu, plus vos enfants vous respecteront. Ils verront en vous l’image du Dieu aimant et compatissant. Seigneur Dieu, je te prie de m’aider à honorer mes parents. Aide chaque pa- rent à prendre conscience de l’importance de l’exemple qu’il doit donner. Au nom de Jésus. Jour 10: Mercredi 5 Novembre Ma priere pour aujourd’hui « Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se pro- longent dans le pays que l`Éternel, ton Dieu, te donne.» Exode 20: 12 Reflexions Nos enfants nous sont confiés par Dieu. En avons-nous toujours conscience? Le péché détruit les relations, comment agit-il dans la relation parent-enfant? La grâce peut-elle changer les choses?
  • 11. 40 Jours de priere pour le changement Une famille consacrée à Dieu Notre texte aujourd’hui est une déclaration de Josué. Arrivée à la fin de sa vie, il rassemble le peuple et leur rappelle comment Dieu les a conduit depuis la sortie d’Egypte. Il leur rap- pelle non seulement les hauts faits mais aussi les moments moins glorieux. Josué veut s’assurer qu’après sa mort le peu- ple continuera à observer les préceptes de l’al- liance. Il va donc mettre le peuple devant un choix: Dieu ou les dieux des nations environ- nantes. Et leur dit en bref: Faites ce que vou- lez, mais moi et ma famille, nous continuerons à obéir à Dieu. Devant nous aujourd’hui, il y a aussi un choix. Tous les jours, nous sommes invités à faire le choix entre le vrai Dieu et une véritable relation avec Lui et les dieux qu’offrent ce monde. Mais l’histoire de Josué nous rappelle une chose. C’est d’abord au sein de la famille que les bonnes décisions se prennent. c’est d’abord au sein de la famille que le choix de servir Dieu se prend. Les circonstances et la société autour de nous ne nous invitent pas à faire le choix d’une rela- tion pleine et entière avec Dieu. Dans la so- ciété actuelle, Dieu n’est point invoqué dans les décisions éthiques et morales. L’homme se laisse aller à ses simples valeurs humanistes qui reposent sur les modes du moment. Et chaque jour, nous constatons ce que cela pro- duit. Aujourd’hui, notre société a besoin de chef de famille qui, dans leur foyer, ont pris la résolu- tion de servir Dieu. Des chefs de familles qui malgré le flot montant du péché, ont décidé de garder les préceptes de l’Alliance. Des chefs de familles qui résolument veulent pour leur famille le projet de Dieu. Nous avons besoin dans nos communautés re- ligieuses des chefs de famille, qui à l’instar de Josué, vont faire le choix déterminé et convaincu des enseignements de la Parole de Dieu. Des pères et des mères qui guideront leurs enfants dans la crainte de Dieu et dans la véritable adoration. Le foyer est véritablement le lieu où doit débu- ter le véritable réveil spirituel dans nos commu- nautés religieuses. S’il doit y avoir un changement dans la société et dans nos églises, ce changement doit commencer au sein de nos familles. Il s’agit pour cela que chaque parent prenne la ferme résolution de servir Dieu premièrement, de faire de Dieu et de la Bible, la base des relations et de l’éduca- tion dans leurs foyers. Il s’agit pour chaque pa- rent de réunir chaque matin et chaque soir sa famille afin de prier et de lire la Parole de Dieu. Il s’agit encore pour chaque parent de ne pas seulement envoyer les enfants à l’Eglise, mais de les y accompagner; montrant ainsi par leur exemple l’importance des rendez-vous que Dieu donne à son peuple. Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel: voilà le mot d’ordre de chaque parent au- jourd’hui. Une détermination que Dieu enten- dra. Dans sa grande bienveillance, il s’approchera de toute famille prenant cette ré- solution et ce foyer deviendra un coin du ciel sur la terre. Seigneur Dieu, je choisis aujourd’hui de faire de toi celui qui dirige mon foyer. Que chaque décision prise soit en accord avec ta volonté. Seigneur, fais de mon foyer un coin du ciel sur la terre. Au nom de Jésus. Jour 1 1 :Jeudi 6 Novembre Ma priere pour aujourd’hui « ... Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel.» Josué 24: 15 Reflexions En tant que parents, mes enfants voient-ils chez moi l’exemple de quelqu’un qui a choisi de servir Dieu? Mon foyer est-il un lieu où Dieu habite pleinement? Y a-t-il des choses qui empêchent cela?
  • 12. 40 Jours de priere pour le changement La communication: primordiale dans une famille où Dieu réside. Michel et Martine sont mariés depuis plu- sieurs années. Comme tous couples, leur vie conjugale a connu des hauts et des bas. La particularité de leur couple, c’est qu’à chaque difficulté, à chaque diver- gence, ils font la grève de la parole; Ils s’imposent un silence entre eux. Ils sont ensemble dans la même maison, mangent sur la même table, prient chacun au bord du lit avant de se coucher le soir; mais ils ne se parlent pas. Le plus difficile, c’est qu’ils ont des enfants. Ceux-ci vivent donc en faisant le facteur entre leurs deux pa- rents. Dernière information: ils sont chré- tiens et vont à l’Eglise ensemble. Et puis quelques jours plus tard, ils se remettent à se parler. Cette petite histoire correspond-elle à votre vie de famille? Cette situation est beau- coup plus répandue que vous ne le pen- sez. Elle existe aussi dans des communautés religieuses, quelles soient petites ou grandes. Aujourd’hui, la question de la communica- tion est primordiale dans la vie de famille. Beaucoup de familles se disloquent faute d’une communication convenable. Beau- coup de situations conflictuelles perdurent dans nos communautés par manque de communication. Lorsque nos premiers parents ont péché, Dieu aurait pu leur faire le coup du si- lence. Non, il est venu vers eux parce qu’il est un Dieu de relation. Il fallait trouver une solution. L’apôtre Jean, dans son premier chapitre, présente Jésus comme la Parole. Je crois que cela n’est pas anodin. Jésus se pré- sente comme celui qui vient nous parler. Il est vrai que la communication ne s’arrête pas seulement à la communication verbale. Le regard, le toucher, tout cela participe à la communication. Et Jésus durant son mi- nistère l’a démontré. Dieu, malgré notre état de péché, vient vers nous. il désire nous parler. Il ne fait pas la grève de la Parole. Avouons qu’il au- rait bien des raisons de le faire. Mais cela est contraire à sa nature: Il est amour. Et l’amour sans communication véritable est une coquille vide. La mauvaise ou le manque de communica- tion est le fruit du péché. «Celui dont le cœur n'est pas habité par le Christ se lais- sera aller à prononcer des paroles vul- gaires, à des affirmations exagérées,,à semer la discorde. La langue qui profère des paroles méchantes, vulgaires, des grossièretés a besoin d'être traitée aux charbons ardents du genévrier.» Pour un équilibre mental, page 596. N’oublions pas que la grâce du Christ réta- blit les relations. Communiquons comme le Christ: tout en amour. Seigneur Dieu, je suis conscient que le péché a aussi touché ma manière de communiquer. Aide-moi à tenir ma langue en bride, à parler comme toi tu le faisais quand tu étais sur terre. Au nom de Jésus. Jour 1 2 :Vendredi 7 Novembre Ma priere pour aujourd’hui « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.» Jean 1: 1 Reflexions Ma communication avec les autres est-elle empreinte de l’amour de Christ? Mes propos reflètent-ils tou- jours le Christ que je dis suivre?
  • 13. 40 Jours de priere pour le changement Le sabbat: jour de joie, d’amitié et de fraternité. Comme les juifs du temps de Jésus, certains encore aujourd’hui, veulent faire du sabbat un jour triste et difficile à vivre. Ils y ajoutent une foule de préceptes oubliant l’essence même de ce jour béni. Jésus a remis les choses à l’endroit. Il a remis les choses à leur place, invitant chacun à pren- dre conscience de l’objectif du sabbat. Et là en- core, il nous montre véritablement que le sabbat est une question de relation. Plusieurs fois Jésus est confronté aux Phari- siens de son temps sur la question du sabbat. Un jour, les disciples traversent un champ de blé. Tout en le traversant, ils prennent des épis, les frottent dans leurs mains et le mangent. A cela, les pharisiens vont reprocher à Jésus de permettre à ses disciples de faire ce qui n’est pas permis le sabbat; c’est-à-dire travailler. Une autre fois, Jésus va guérir un homme du- rant le sabbat. Et les pharisiens vont encore lui reprocher cette acte estimant qu’il y a six jours pour cela. La réponse de Jésus à cette occa- sion est étonnante. (Matthieu 12) Il leur rap- pelle un texte de l’Ancien Testament: Dieu prend plaisir à la miséricorde plus qu’aux sacri- fices. Cette réponse retient mon attention. Elle m’in- cite à la réflexion. certes aujourd’hui, il n’y a plus de sacrifices. Mais que peut bien vouloir dire Jésus ici? Quelle était l’erreur des Juifs? L’erreur des Juifs est celui que beaucoup re- produisent aujourd’hui: mettre le rite ou le rituel avant sa signification profonde. S’arrêter eux rites et croire que l’on a bien fait. Vous ne percevez toujours pas où je veux en venir? Prenons des exemples: Aller à l’Eglise, obser- ver le sabbat, participer au service de commu- nion, tout cela est important. Mais si cela ne rapproche de Dieu et de notre prochain, nous sommes dans l’erreur. Nous serons alors de parfaits religieux, non des chrétiens au sens bi- bliques du terme. Le sabbat est un exemple parfait concernant cela et Jésus attire notre attention sur cela. Oui, je peux observer les 24 heures du sabbat mais si durant ma semaine, je ne suis pas mi- séricordieux comme le Christ, le sabbat n’est qu’un rite vide de sens. Et Jésus va prendre un exemple simple qui va aider à remettre les choses à leurs place: les juifs faisaient tout pour sauver un animal le jour du sabbat, mais guérir un être humain leur po- sait problème. Nous avons tendance à donner de l’importance à beaucoup de choses dans nos vies: nos voi- tures, nos possessions, nos portables, notre rang social,... Chaque semaine, le sabbat nous invite à remettre les choses à leur place: le plus important, c’est ma relation avec Dieu et avec mon prochain. Lorsque nous rencontrons à l’Eglise le sabbat, nous sommes tous égaux quelque soit la gran- deur de nos maisons, le prix de nos voitures ou notre rang social. Nous sommes tous là conscients de notre besoin de Dieu et de nos besoins des autres pour avancer sur le chemin de la sanctification. Seigneur Dieu, aide-moi à ne pas être un pharisien dans mon observation du sab- bat. Donne-moi de faire de ce jour un jour véritablement différent dans ma se- maine. Aide-moi à regarder les autres différemment le jour du sabbat. Au nom de Jour 1 3 :Jeudi 6 Novembre Ma priere pour aujourd’hui « Puis il leur dit: Le sabbat a été fait pour l`homme, et non l`homme pour le sabbat,» Marc 2: 27 Reflexions Le sabbat, est-ce que je prend le temps d’une réflexion sur ma relation avec Dieu? Sur ma relation avec les mem- bres de ma familles? Avec les membres d’église? N’est-ce pas un jour privilégié où je devrais visiter ceux qui sont seuls chez eux? à l’hôpital? N’est-ce pas le jour où je devrais prendre le temps de discuter sans regarder ma montre?
  • 14. 40 Jours de priere pour le changement A contre-courant S'il y a un verset qui caractérise mieux le sujet de la grâce de Dieu et de son impact sur nos relations, ce sont bien les versets d'aujourd'hui. Pour beaucoup, la grâce n'est qu'une question intellectuelle, une notion vague qu'ils vivent entre eux et eux-mêmes. Lorsque nous étu- dions le message du Christ, nous nous ren- dons compte que son message, donc la grâce, est plus qu'un concept philosophique ou une idéologie politique. Il s'agit d'apporter à l'homme un vrai changement, en profondeur, une nouvelle perspective qui va à contre cou- rant des idées de la société actuelle. Le péché conduit à la solitude, a l'égoïsme, à l’égocentrisme et à la recherche de notre inté- rêt. On voit cela aujourd'hui dans notre société. Chacun vit pour lui-même, se coupant et se désintéressant des autres. Vous pouvez vous faire attaquer dans la rue sans que personne ne lève le petit doigt. Dernièrement, les jour- naux nous ont relatés l'histoire de cette jeune fille violée dans le train sans que personne ne lui vienne en aide. J'imagine le calvaire de cette jeune fille. Mais je me pose aussi des questions sur les personnes qui ont assisté à cela sans rien dire. L'homme d'aujourd'hui ne pense qu'à lui-même. Cela ne vise pas seule- ment les hommes de manière individuelle. Cela concerne des groupes, des corporations, des groupes de pression,... Certains de ces groupes n'hésitent pas à bloquer un pays, une région, une ville pour des revendications parti- culières. Que leurs actions mettent en diffi- culté d'autres personnes, ne les gênent en aucun cas. Leur objectif: eux-mêmes, leurs af- faires, leur argent, leur salaire. Plus nous nous éloignons de Dieu, plus nous créons des relations avec les autres qui obéis- sent aux principes dominant/dominé. Depuis le péché, l'homme cherche à dominé sur son pro- chain. Il est en compétition. Chacun veut ga- gner au mépris de l'autre. Lorsque dans nos foyers, nous nous éloignons de Dieu, il ne reste plus que le conflit et la compétition. Lorsque dans nos églises, nous mettons de côté les en- seignements bibliques, nos communautés de- viennent des champs de bataille où un petit nombre tente de prendre le pouvoir au mépris des enseignements bibliques et en écrasant ceux que Dieu a placé pour diriger son église. La grâce de Dieu va à contre pied de ces atti- tudes de compétition et de domination. Jésus va proposer un évangile qui va a l'encontre de ce que la société propose aujourd'hui. Un évangile qui nous ramène au projet de la créa- tion: une communauté d'êtres égaux où la no- tion de compétition n'existe pas. Une communauté où les êtres sont complémen- taires. Où chacun apporte sa pierre pour for- mer un édifice spirituel à la gloire de Dieu. L’Eglise est le lieu où nous réapprenons à vivre en communauté, à nous faire confiance, à agir avec amour. Le véritable amour. Un lieu où nous apprenons à prendre soin les uns des au- tres. Ce n’est pas une utopie. La grâce rend cela possible. Seigneur Jésus, aide-moi à comprendre ce que tu attends de moi dans mes rela- tions avec les autres. Aide-moi à agir selon ton projet et non selon celui du monde qui est proposé par le Malin. Aide-moi à aimer comme tu aimes. Au nom de Jésus. Jour 14 : Dimanche 9 Novembre Ma priere pour aujourd’hui Vous avez appris qu`il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. 5:44 Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, Matthieu 5: 43 et 44 Reflexions Nos relations aujourd’hui sont-elles empreintes de l’amour de la grâce? Sommes-nous conscients que pratiquer le péché, vivre en dehors de Christ, amène querelles, disputes et dissensions? Comment faire de l’Eglise, un lieu d’apprentissage de la relation selon le projet originel de Dieu?
  • 15. 40 Jours de priere pour le changement Souffrances dans la famille (1) L’histoire que nous retrouvons dans 2 Samuel 13 est sûrement l’histoire la plus sordide des Ecritures. Elle aurait pu faire la une des quoti- diens d’aujourd’hui. Amnon est le demi-frère de Tamar. Pourtant, il en tombe éperdument amoureux. Amoureux jusqu’à mettre en place un stratagème pour la faire venir dans sa chambre et la violer. Le pire, c’est qu’après l’avoir déshonoré, il la chasse et la traite comme une malpropre. Il a eu ce qu’il voulait et n’a plus besoin d’elle. Quelle attitude misérable! J’ai beaucoup réfléchi en choisissant cette his- toire ce matin. Mais nous ne pouvons ignorer que dans nos familles, il y a des prédateurs qui, comme Amnon, abuse de personnes de leur propre famille. nous ne pouvons plus fein- dre de ne pas savoir que certains jeunes filles subissent des attouchements de la part d’un parent. Que des femmes se font violés par leur propre mari. Nous parlons ici de conduites touchant à la sexualité. Mais il y en a d’autres. Combien de femmes sont battus, harcelés psychologique- ment et sont sommés de se taire pour ne pas subir de représailles? Oui, dans nos familles, il existe des situations qui ne devraient pas s’y trouver, des situations qui engendrent mal être, déprime, dépression, souffrances,... L’histoire d’Amnon se reproduit souvent dans nos églises. Quelle est notre réaction lorsque nous venons à avoir connaissance de ces choses? Dans le cas d’Amnon, une phrase me gêne à la fin du chapitre. Le texte biblique dé- clare: «Absalom, son frère, lui dit: Amnon, ton frère, a-t-il été avec toi? Maintenant, ma soeur, tais-toi, c`est ton frère; ne prends pas cette af- faire trop à coeur. Et Tamar, désolée, demeura dans la maison d`Absalom, son frère. Le roi David apprit toutes ces choses, et il fut très ir- rité.» Un frère (Absalom) qui demande à Tamar de se taire, de faire avec, de passer à autre chose. Un père (David) qui est irrité mais qui ne fait rien. La lourde loi du silence qui oublie la victime. Lorsque nous utilisons le silence face à de tels actes, nous devenons complices. Lorsque nous restons silencieux face à des cas avérés d’at- touchements, de viol, nous admettons l’inad- missible et donnons le droit à l’agresseur de continuer. Absalom attendra deux ans pour se venger d’Amnon. Pendant deux ans, rien n’a été fait. Tamar a vécu dans ses souffrances. Elle a complètement été oublié. Il ne fallait pas faire de bruit, il s’agissait quand du fils du roi. Il ne fallait pas salir l’image de la royauté. Combien de fois pour ne pas salir l’image d’un homme, d’un dirigeant, nous acceptons l’inad- missible. Aucune fonction, aucune situation ne doit nous empêcher d’agir pour soustraire une victime des mains de celui qui l’agresse. Tamar a vécu une souffrance que personne n’a pris en compte. Elle, la victime, a du se cacher. Quelle tristesse! Je prie Dieu pour toutes celles et ceux qui vivent ces souffrances. Je prie Dieu pour toutes les familles qui vivent ces moments difficiles. Je prie Dieu pour que nous ne détour- nions pas le regard de ces situations. Seigneur Jésus, la réflexion du jour est difficile. Elle réveille en chacun de nous des sentiments difficiles. Mais aide-nous à agir comme il le faut, à prendre les décisions qu’il faut au moment où il le faut. Aide-nous à ne jamais être passif face à la souf- france des autres. Au nom de Jésus Jour 15 :Lundi 10 Novembre Ma priere pour aujourd’hui Après cela, voici ce qui arriva. Absalom, fils de David, avait une soeur qui était belle et qui s`ap- pelait Tamar; et Amnon, fils de David, l`aima. 2 Samuel 13: 1 Reflexions Dois-je dénoncer des faits d’abus sexuels, de violences ou d’attouchements lorsque j’en viens à être au courant? Quel serait la réaction de Jésus? L’amour fraternel ne nous incite-t-il pas à protéger les victimes et à prier pour ceux qui sont les auteurs de tels actes? Comment ne pas être complices de tels faits?
  • 16. 40 Jours de priere pour le changement Souffrances dans la famille (2) Dans le monde dans lequel nous vivons gé- nère de la souffrance. Hier, nous avons parlé d’un sujet assez difficile. Maladies, difficultés fi- nancières, déprime, dépression, tentative de suicide, désespérance, violences sous toutes ces formes, conflits en tous genres,... Toutes ces choses génèrent de la souffrance. Cette souffrance se vit d’abord dans nos foyers. Au sein même de nos familles. Mais qu’en est-ils de l’Eglise, famille de Dieu? Toute souffrance dans nos foyers respectifs re- jaillit sur nos communautés. Tout dysfonction- nements dans nos foyers a un impact sur l’Eglise. Comment l’Eglise gère-t-elle la souffrance de ces membres? Femmes battues, incestes, viols, addictions, jeunes en dépression ou en perte de repère, ... comment la communauté accueille-t-elle ces personnes? Notre texte d’aujourd’hui nous apporte un début de réponses. Et nous verrons dans les jours à venir la question des relations dans la communauté. Souffrir avec ceux qui souffrent. Se réjouir avec ceux qui se réjouissent. Une attitude qui carac- térise ceux qui font partie de la famille de Dieu. Etre à l’écoute de l’autre. Prendre soin les uns des autres. S’intéresser aux autres. Voilà ce que Dieu attend véritablement de nous. La communauté chrétienne n’est pas seule- ment un bâtiment bien fait, une organisation froide, des règlements sans vie. La commu- nauté chrétienne n’est pas non un plus un en- semble de programmes. Lorsque nous lions le Nouveau Testament, la communauté chrétienne, c’est la rencontre de personnes qui ont accepté le salut en Jésus pour construire une communauté basée sur l’amour vraie et profond. C’est la rencontre d’hommes et de femmes qui ont été ballottés par la vie mais qui ont rencontrés Jésus. Des personnes qui ne vivaient que pour elle-même et qui ont appris à s’intéresser véritablement aux autres sans rechercher un une satisfaction égoïste et personnelle. L’Eglise, c’est le lieu de la relation: relation avec Dieu et avec les autres. Indépendamment du lieu ou des programmes. Et c’est pour cela que Jésus va ramener l’Eglise à sa plus simple expression: «Là où deux ou trois sont assem- blés en mon nom, je suis au milieu d’eux.» Ce texte comporte les deux parties de la relation. Le terme assemblés montrent la relation hori- zontale, les uns avec les autres. Et lorsque nous sommes assemblés au non de Dieu, Dieu condescend à habiter parmi nous. L’Eglise aujourd’hui doit être le lieu où sont ac- cueillis les uns et les autres avec leurs souf- frances diverses. L’Eglise est d’abord faite pour accueillir des personnes, pas dans le but d’or- ganiser des programmes. Cette réalité doit être comprise aujourd’hui. Lorsque nous compren- drons cela, l’Eglise sera vraiment un hôpital, un lieu de guérison où nous apprenons à prendre soin les uns des autres. L’Eglise est le lieu où doit être pris en compte la souffrance de chacun. Le lieu où chacun vient avec ses fardeaux et apprend à les dépo- ser au pied de la croix. Ensemble, nous appre- nons à former la communauté qui guérit. Une communauté où chacun est accueilli sans ju- gement. Ce n’est pas le lieu de la compéti- tion,de la domination, de la hiérarchie mais celui de la collaboration, du partage et de la coopération. Seigneur Jésus, aide-moi à vivre ta définition de la communauté chrétienne. A être un membre véritable du Corps de ton Eglise et pas seulement le membre d’une communauté. Au nom de Jésus Jour 16 :Mardi 11 Novembre Ma priere pour aujourd’hui Et si un membre souffre, tous les membres souf- frent avec lui; si un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui. 1 Corinthiens 12: 26 Reflexions Quelle est ma vision de l’Eglise en tant que communauté? Quelle est ma définition de l’Eglise?
  • 17. 40 Jours de priere pour le changement La communauté: une réalité pour celui qui est rempli de l’Esprit Notre texte d’aujourd’hui démontre de manière pratique qu’il est possible de vivre la relation à l’autre selon les enseignements du Christ. Les premiers chrétiens nous donnent un exem- ple vivant de ce que doit être la communauté. Il ne s’agit pas ici d’une fable ou d’une histoire pour faire jolie. Toutes les fois où le texte bi- blique souligne un point, répète un fait ou se fo- calise sur une attitude; c’est pour nous enseigner quelque chose. Que nous appren- nent les quelques versets d’aujourd’hui? Des vérités fondamentales sur notre vécu en Eglise. Permettez-moi une question: votre commu- nauté ressemble-t-elle à la communauté des premiers chrétiens? Aujourd’hui, beaucoup trouveront toutes sortes de prétextes ou d’excuses pour dire que vivre ainsi est impossible. Mais analysons le texte. Il ne met pas en avant les programmes de l’église naissante. Elle ne fait pas le rapport du nombre de concerts, de campagnes d’évangéli- sation, de grands rassemblements,... Le texte met en avant un changement dans les relations entre les nouveaux chrétiens. Ce changement est tellement significatif et visible que Luc, l’au- teur du livres des Actes jugent nécessaires de le souligner. Quelle est la cause de ce change- ment? Le chapitre 1 y répond: le Saint-Esprit. C’est le Saint-Esprit qui crée, soutient et orga- nise la communauté selon Christ. Sans la présence du Saint-Esprit, nos communautés ne sont que des rassemblements de personnes comme il y a tant aujourd’hui. Sans le Saint-Es- prit, il n’y a pas d’églises. Pas de communauté. Pas de fraternité. Les disciples qui vivent la communauté dans le livre des Actes sont les mêmes qui quelques jours auparavant, se disputaient pour savoir qui serait le premier, qui était le préféré de Jésus. Avec l’effusion du Saint-Esprit, cette esprit de compétition disparaît. Ils avaient tout en com- mun... nous dit la Bible. Ils ne militaient plus pour des questions de place. Le projet de Dieu est devenu central dans leur vie. Mais ce projet ne peut se réaliser que s’ils sont connectés à l’Esprit de Dieu. Non, disons cela mieux: que s’ils se laissent guider par l’Esprit de Dieu. La communauté est un miracle. Un mystère qui naît quand le Saint-Esprit prend possession de chacun de nous. Quand le Saint-Esprit est écouté. Il n’y a pas de communauté véritable sans le passage dans la chambre haute, sans véritable conversion. C’est le changement pro- duit par le Saint-Esprit en nous qui construit une communauté où nous ne défendons plus des intérêts personnelles. Où la compétition disparaît. Où les notions de hiérarchie n’ont pas lieu d’être. Vivre sous l’influence du Saint- Esprit, voilà ce qu’il nous faut aujourd’hui pour créer une communauté selon Christ. Seigneur Jésus, je souhaite que le saint-Esprit soit le maître de ma vie. Je ne sou- haite plus faire les choses à ma manière mais être sous la direction de ton Esprit afin que je sois une pierre vivante dans ton Eglise. Au nom de Jésus Jour 17 : Mercredi 12 Novembre Ma priere pour aujourd’hui Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu, et ils avaient tout en commun.Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun. Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rom- paient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de coeur, louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l`Église ceux qui étaient sauvés. Actes 2: 44 à 47 Reflexions La communauté à laquelle j’appartiens, a-t-elle les caractéristiques contenues dans le livre des Actes? Que puis- je faire pour que ma communauté ressemble à cela?
  • 18. 40 Jours de priere pour le changement Les bonnes relations: réalité visible de la grâce dans ma vie. S’il y a un livre de la Bible qui décrit le mieux l’impact de la grâce sur nos relations avec les autres, ce sont bien les épîtres de Jean. Jean fait souvent le parallèle entre notre salut en Jésus et notre relation avec les autres. Il nous indique par là que pour juger des effets de la grâce dans la vie de quelqu’un, il suffit de re- garder comment il traite les autres et premiè- rement sa famille. Et c’est pourquoi Jean ira jusqu’à dire les mots suivants: «Si quelqu’un dit: je suis dans la lumière, mais s’il déteste son frère ou sa soeur, celui-là est encore dans la nuit. Celui qui aime son frère ou sa soeur reste dans la lumière, il ne risque pas de tom- ber dans le péché. Mais celui qui déteste son frère ou sa soeur est dans la nuit, il marche dans la nuit. Il ne sait pas où il va, la nuit l’a rendu aveugle.» 1 Jean 2: 9 à 11 Les écrits de Jean nous ramène à une réalité que nous ne voulons pas toujours entendre: nous ne pouvons pas dire que nous avons ac- cepté Jésus dans notre vie si nous n’aimons pas notre prochain, premièrement ceux qui font partie de la communauté chrétienne. Lorsque nous vivons dans l’amour, nous vi- vons dans la lumière. L’amour chasse les té- nèbres et le péché. Lorsque nous vivons dans l’amour, nous sommes sur les traces de Jésus. Nous respectons les commandements de Dieu qui se résument en deux points: aimer Dieu et aimer notre prochain. L’amour pour le prochain n’est donc pas une option dans la vie du chrétien. Certains pen- sent souvent que le plus important, c’est d’ai- mer Dieu. Les écrits de Jean nous disent plu- tôt que les choses sont indissociables: nous devons aimer Dieu ET notre prochain. Il ne s’agit pas de faire un choix entre les deux. Et c’est le message du Christ. Jésus dira que même dans l’adoration la relation à l’autre à toute son importance. «Donc supposons ceci: tu viens présenter ton offrande à Dieu sur l’au- tel. A ce moment-là, tu te souviens que ton frère ou ta soeur a quelque chose contre toi. Alors, laisse ton offrande à cet endroit, devant l’autel. Et va d’abord faire la paix avec ton frère ou ta soeur. Ensuite, reviens et présente ton offrande à Dieu.» Mathieu 5: 23 et 24. Mon acte d’adorer n’implique pas seulement et uniquement ma relation avec Dieu. Elle inclut aussi ma relation à l’autre. Je ne peux valable- ment me présenter devant Dieu et en même temps, avoir de la rancune dans le coeur pour une autre personne. Je ne peux profiter plei- nement de l’adoration si j’ai un regard d’indiffé- rence, de rejet de l’autre. Je ne peux pas adorer en continuant à mépriser, critiquer, être un coutumier de la médisance. Ma relation avec les autres est donc impor- tante dans ma relation avec Dieu. C’est la raison pour laquelle la question du pardon dans notre vie est importante. Et cela Satan l’a compris: il fait tout pour créer des conflits, querelles et divisions dans nos fa- milles et églises. Ces conflits qui perdurent mettent un frein à notre croissance spirituelle donc à notre relation avec Dieu. C’est un en- seignement que nous devons comprendre. Seigneur Jésus, ta grâce a la capacité de renouer des relations brisées. Agis au- jourd’hui dans mon coeur afin que je sois un digne représentant de ton amour. Que ma vie entière montre que tu vis dans mon coeur et que mes relations avec les au- tres soient empreintes d’amour. Au nom de Jésus Jour 18 : Jeudi 13 Novembre Ma priere pour aujourd’hui Dieu est dans la lumière. Alors, si nous aussi, nous marchons dans la lumière, nous sommes unis les uns aux autres, et le sang de Jésus, son fils, nous purifie de tous les péchés. 1 Jean 1: 7 Reflexions Si je devais mesurer mes relations avec les autres sur une échelle entre 1 (pas bon) et 10 (excellent), quelle note je mettrais? Ai-je compris que je ne peux plus quand j’accepte Jésus, continuer à détester les autres?
  • 19. 40 Jours de priere pour le changement L’Eglise: remède contre le racisme Nous vivons dans un monde où les questions de nationalité, d’ethnies ou d’origines sont à la base de beaucoup de conflits, de guerres ou d’incompréhension. La question du racisme et du communautarisme est un sujet d’actualité. Les différences sont exacerbés par des idéolo- gies qui invitent à repousser l’autre, à voir en lui la source de tous les problèmes. Certains se basent même sur des concepts religieux et même bibliques pour affirmer leur haine de l’autre, de celui qui est différent. Pour tant le texte biblique, lorsque nous pre- nons le temps de comprendre son message, va à l’encontre de ces idéologies. Le Christ n’a jamais prononcé une parole invitant à rejeter l’étranger. Du temps de Jésus, il y avait un sé- rieux contentieux entre les Juifs et les Samari- tains. Ils ne se parlaient pas. Et les Juifs préféraient même faire un détour pour ne pas traverser le pays des Samaritains. Jésus, dans sa parabole du Bon Samaritain, va inviter les juifs à réfléchir. Dans cette parabole, Jésus met d’abord l’accent sur l’acte de bonté qui est fait avant de voir la nationalité de celui qui le fait. Jésus veut donc montrer que l’amour n’est pas l’exclusivité d’un peuple ou d’une religion. L’amour est dans le coeur de tous ceux qui ont accepté Jésus comme Sauveur quelque soit leur nationalités, leurs origines ou rangs so- ciales. L’apôtre Paul va continuer dans cette optique. Dans sa lettre aux Galates, il explique que tous qui ont foi en Jésus mort sur la croix et ont été baptisés en Christ sont fils de Dieu. Il explique que ceux-là ont revêtu Christ. Ils vi- vent selon Christ. Après cette démonstration, il prononce les mots de notre texte du jour: «Il n`y a plus ni Juif ni Grec, il n`y a plus ni esclave ni libre, il n`y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus Christ.» Pour l’apôtre Paul, l’appartenance a l’Eglise fait disparaitre toute vélléité de revendications nationalistes ou ethniques. Lors que nous nous rassemblons en Eglise, les questions de nationalités, de rangs sociales, de niveau d’études disparaissent pour faire place à un peuple d’enfants de Dieu sauvés par grâce. Quelque soit notre nationalité, notre seul be- soin est de rencontrer Jésus et de comprendre que seul sa mort sur la croix nous apporte le salut. Seul le sang du Calvaire et l’intercession actuelle de Jésus nous donne droit à la vie éternelle. L’Eglise n’est pas une communauté fermée sur elle-même qui fait le choix d’accueillir qu’une catégorie de personnes. C’est un lieu ouvert sur le monde pour crier le message du salut à tout être humain quelque soit sa natio- nalité. Dans l’Eglise de Dieu, celle qui répond à la définition biblique, il n’y a pas de racisme, de nationalisme ou de communautarisme. Nous devenons tous un en Jésus, enfants de Dieu et par voie de conséquence frères et soeurs. Le message du salut est donc un remède contre le racisme. Et l’Eglise est le lieu où nous apprenons à vivre ensemble, en ne niant pas nos différences. Mais en faisant de ces différences un atout pour porter le message d’amour au monde. Seigneur Jésus, merci pour ton sacrifice sur la croix. merci de me sauver par ton sang. Merci aussi de sauver tout être humain qui le désire quelque soit son origine. Aide-moi à avoir l’attitude du Bon Samaritain. Au nom de Jésus Jour 19 : Vendredi 14 Novembre Ma priere pour aujourd’hui Il n`y a plus ni Juif ni Grec, il n`y a plus ni es- clave ni libre, il n`y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus Christ. Galates 3: 28 Reflexions M’arrive-t-il d’avoir des pensées racistes et xénophobes à propos de telle ou telle communauté? Suis-je conscient que le message du Christ est contraire à ces pensées?
  • 20. 40 Jours de priere pour le changement Témoignage Nous voilà arrivé à la moitié de notre session de prière! Je remercie le Seigneur de ce par- cours avec Lui. Je remercie aussi Dieu pour toutes les personnes qui lisent ces textes; et ceci même si je n’ai pas beaucoup de retour. La Parole fera son effet, j’y crois fermement. Le jour du sabbat est véritablement un jour d’adoration communautaire. Nous l’avons déjà souligné. C’est le moment où nous nous ren- controns en communauté pour louer Dieu. Que serait ce moment si nous n’avions rien à dire à Dieu, si nous n’avions aucune raison de remercier Dieu pour ses bienfaits envers cha- cun de nous? Le témoignage est une des choses qui affer- mit notre relation avec Dieu mais qui aussi aide nos frères et soeurs. Ce parcours chré- tien, nous ne le vivons pas seul. Nous sommes ensemble sur cette route qui mène au ciel. Dire ce que Dieu a fait dans nos vies est une manière de tisser et de souder les liens de la communauté chrétienne. C’est montrer que dans notre vie nous nous ap- puyons complètement sur Dieu. Personnellement, lorsque je jette un regard en arrière, je me rends compte des bénédictions de Dieu à mon égard. Lorsque j’ai accepté Jésus en juillet 1988 dans ce petit quartier de ma commune, je n’aurais jamais pensé être ce que je suis au- jourd’hui. Scolairement, je ne crois pas été parmi les derniers. Et je n’ai jamais mis de côté ma foi pour donner la priorité à mes études. Dieu a toujours été pour moi la chose qui donnait un sens à ma vie. Professionnellement, depuis la fin de mes études en 2001, je n’ai connu que 4 mois de chômage. Comment ne pas remercier Dieu pour cela! Je n’ai pas eu que des moments heureux. En 1997, j’ai connu la plus grosse épreuve de ma vie: déprime, dépression et tentative de sui- cide. Je me suis éloigné de l’Eglise: boîte de nuit, cigarettes et bien d’autres choses pas très belle. Mais je crois que Dieu a toujours veillé sur moi. Je n’ai jamais dit oui à la drogue où à l’alcool. Dieu m’a empêché d’aller aussi loin. Durant cette période, il m’a parlé de diverses manières. mais je ne voulais pas en- tendre. Un soir, une musique sur Radio Espé- rance m’a ramené à ma réalité. Ce morceau à pour titre: Je reviens vers toi. En l’entendant, j’ai compris que j’étais sur une mauvaise voie et qu’il était temps que je regagne la bergerie. J’ai compris l’amour de Dieu pour moi et la tristesse que lui occasionnait ma rebellion. Ce chant ne m’a jamais vraiment abandonné et dans mes moments difficiles, je l’écoute et réalise que Dieu est capable de me secourir. Je vous laisse le lien où vous pourrez l’écou- ter: http://www.youtube.com/watch?v=ylp5Sa7Uwj U Servir Dieu est aujourd’hui pour moi vitale. C’est ma manière de le remercier pour tout ce qu’il a fait pour moi. Même si je conscient qu’aucun acte ne peut égaler la profondeur de son amour pour moi. Le petit garçon qui en 1988 avait rejoint l’Eglise est aujourd’hui un homme. Certes pas parfait, mais Dieu continue son oeuvre en moi. Des responsabilités, j’en ai assumé dans l’Eglise tant au niveau de mon église local que de la Fédération adventiste de la Martinique. Et le Seigneur m’a toujours guidé. J’ai pu voir son amour dans ma vie et dans la vie de beaucoup de personnes. Aujourd’hui, je prends conscience des talents que Dieu a mis en moi. Je veux le servir avec les capacités qu’il m’a donné. Dieu est bon. Prenez le temps d’analyser votre vie et vous verrez qu’il y a tellement de choses merveilleuses malgré les difficultés. Oui, Dieu est bon! Prenez le temps de le re- mercier! Seigneur Jésus, quand je regarde ma vie, je ne peux que te remercier pour ton soutien, ta présence, ton amour et tes bienfaits. Comment ne pas te louer! Au nom de Jésus Jour 20 : Samedi 15 Novembre Ma priere pour aujourd’hui Louez l`Éternel! Louez Dieu dans son sanc- tuaire! Louez-le dans l`étendue, où éclate sa puissance! Psaume 150: 1
  • 21. 40 Jours de priere pour le changement Les mots de la grâce (1): L’accueil Nous avons déjà compris que la grâce de Dieu apporte le salut qui est restauration des rela- tions avec Dieu et avec le prochain. Nous al- lons commencer aujourd’hui à découvrir des mots qui sont caractéristiques de la grâce. Notre premier mot: l’accueil. Notre texte du jour se trouve dans la parabole du fils prodigue. L’histoire d’un qui veut s’émanciper de son père, qui demande son héritage et s’en va très loin. Il dilapide son ar- gent dans les plaisirs et avec des amis. Lorsqu’il ne lui reste plus rien, il n’a plus d’amis et se retrouve obligé de chercher du travail. Il se retrouve à être gardien de pour- ceaux dont il doit partager la nourriture. Là, il se souvient que chez lui, même les employés ont de quoi mangé. Il prend la décision de re- tourner chez son père et de demander à être qu’un employé. Notre texte du jour décrit l’ac- cueil du père face à ce fils ingrat. L’histoire du fils prodigue, c’est l’histoire l’être humain. Nous avons tourné le dos à Dieu, voulant prendre notre indépendance. Nous avons estimé que vivre dans la maison du Père était trop restrictif. Nous avons besoin d’amusement. Et puis, nous nous rendons compte finalement que cette vie loin de Dieu ne nous apporte aucun bonheur. Il y a un vide. Mais comment revenir? Dieu va-t-il nous ac- cepter après de tant de révolte et de rébellion? Après tant d’erreurs et de péchés. Pourtant la Bible nous explique que notre Père céleste nous attend. De loin, le père voit son fils arriver. Il court à sa rencontre. J’aime cette image de Dieu qui me voyant venir à lui re- pentant et souillé par le péché, vient à ma rencontre et m’enlace de ses bras d’amour. Le fils prodigue ne devait pas sentir bon! Qu’im- porte le père l’accueille et l’enlace. Content de retrouver son fils. Nous aussi, nous sommes sales et souillés par le péché, mais lorsque nous reconnaissons notre erreur, Dieu nous accueille et nous enlace. Lorsque je prends conscience de cet accueil de Dieu alors que c’est moi qui me suis re- bellé, je prends conscience de l’amour de Dieu pour moi. Je réalise que malgré tous mes pé- chés, Dieu m’aime. Que retirer de ce mot accueil dans mes rela- tions avec les autres? Posons-nous la ques- tion suivante: comment accueillons-nous ceux qui sont ballottés par le péché dans nos com- munautés? Avons-nous ce regard de juge- ment, de dégoût, d’indifférence? Comment réagissons-nous lorsque des personnes quit- tent le droit chemin, laissent l’Église et s’en vont vivre leur vie? Nous souvenons-nous de comment Dieu nous a accueilli? Comment accueillons-nous dans nos commu- nautés ceux qui sont des pécheurs notoires, des personnes de mauvaises vies, ceux qui ne partagent pas notre foi? Dieu nous rappelle à l’ordre. La grâce ac- cueille le pécheur et l’enlace lorsque qu’il re- vient vers Dieu. Dieu attend avec amour celui qui s’est égaré dans les ténèbres du péché. Et lorsqu’il accueille, il n’humilie pas en vous rap- pelant vos erreurs. Il offre son pardon. Pardon: c’est le deuxième mot que nous verrons de- main. Seigneur Jésus, merci de m’avoir accueilli et enlacé dans tes bras d’amour. Rap- pelle-moi que moi aussi, comme tous les autres êtres humains, que je suis un fils prodigue: un pécheur qui a besoin de ta grâce pour vivre comme tu le veux. Au nom de Jésus Jour 21 : Dimanche 16 Novembre Ma priere pour aujourd’hui Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa. Luc 15: 20 Reflexions N’avons-nous pas tendance à oublier que nous sommes pécheurs et que notre présence dans l’Eglise n’est qu’un effet de la grâce de Dieu? Comment accueillir celui qui reconnait ces erreurs et l’intégrer à la communauté?
  • 22. 40 Jours de priere pour le changement Les mots de la grâce (2): Le pardon Le pardon est le deuxième caractéristique de la grâce de Dieu. C’est aussi l’un des pro- blèmes les plus difficiles dans nos vies person- nelles mais aussi dans nos communautés. Jeanne et Rose sont deux membres de la même église. Elles sont actives dans la com- munauté. Elles ont toutes les deux des res- ponsabilités. Pourtant depuis des années, existe un conflit entre elles. Elles ne se parlent plus. Elles refusent de se parler, de se dire bonjour. Toute la communauté est au courant. Mais cela ne semble gêner personne. En écoutant chacune d’elle, elle sont convaincues d’être toutes les deux en accord avec Dieu. Le péché nous a éloigné de Dieu. Christ est venu pour nous réconcilier avec Dieu. Pour cela, il est important que nous reconnaissions notre rébellion. Ensuite, Dieu nous accueille et nous pardonne. Lorsque la Bible définit le pardon, Dieu montre que lorsqu’il pardonne, il le fait entièrement et intégralement. «C`est moi, moi qui efface tes transgressions pour l`amour de moi, Et je ne me souviendrai plus de tes péchés.» Esaïe 43: 25. Dieu ne revient pas sur les péchés qu’il a par- donné. Il se souvient plus. Pourtant, Dieu au- rait des raisons de s’en souvenir. Lui qui connait le passé et l’avenir, par essence sait tout ce que nous avons fait. Pourtant, il choisit d’oublier par amour. «Le pardon de Dieu n'est pas seulement un acte judiciaire par lequel il nous affranchit de la condamnation. Ce n'est pas simplement le pardon du péché, c'en est la délivrance. L'amour rédempteur transforme le cœur.» Heureux ceux qui, page 94. Lorsque je réalise que Dieu me pardonne tous mes péchés quand je les reconnais, je ne peux que le louer. Mes lèvres ne peuvent que le remercier et ma vie lui est complètement dédiée. La question du pardon ne concerne pas seule- ment notre relation avec Dieu. Elle concerne aussi nos relations avec les autres. Cette no- tion est si importante que Jésus va le mettre au centre de la prière dominicale: Pardonne nos offenses comme nous, nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Voilà la phrase que prononcent des milliers de chrétiens à tra- vers le monde. Pourtant cette phrase sonne creux dans la bouche de beaucoup d’entre nous. «Dieu nous demande de faire preuve envers les hommes de la miséricorde qu'il éprouve à notre égard.» Education, page 289 Lorsque nous prenons conscience du pardon de Dieu pour nous, pardonner aux autres de- vient une chose possible. «Jésus nous en- seigne ici que Dieu ne peut nous accorder son pardon que dans la mesure où nous l'accor- dons nous-mêmes à nos semblables. C'est l'amour de Dieu qui nous attire à lui et cet amour ne peut toucher nos cœurs sans susci- ter en nous de l'amour pour nos frères.» Heu- reux ceux qui, page 93. Seul l’amour et la prise conscience du pardon que nous offre Dieu nous permet de pardonner à notre prochain. Cet offre du pardon à notre prochain est une oeuvre de la grâce en cha- cun de nous. Seul la grâce rend possible l’es- prit du pardon en nous. Seigneur Jésus, quand je réalise ton amour pour moi et ton pardon malgré mes pé- chés, je ne peux que te remercier. Tu me demandes de pardonner à mon prochain, c’est difficile. Mais je crois que ta grâce est une puissance qui peut m’aider à par- donner. Aide-moi. Au nom de Jésus Jour 22 : Lundi 17 Novembre Ma priere pour aujourd’hui Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont of- fensés; Matthieu 6: 12 Reflexions Pouvons-n ous continuer à ne pas pardonner quand nous réalisons le pardon de Dieu à notre égard? Pouvons- nous retenir notre pardon envers notre prochain quand Dieu nous pardonne nos nombreux péchés?
  • 23. 40 Jours de priere pour le changement Les mots de la grâce (3): Le soutien Quand nous parlons de la grâce de Dieu, ce mot recouvre de nombreuses attitudes de Dieu à notre égard. Il ne s’agit pas seulement du pardon ou de l’effacement des péchés. Aujourd’hui, nous voyons notre troisième mot: le soutien. Nous pourrions aussi dire l’accom- pagnement. Jésus est venu sur terre, est mort sur la croix, ressuscité le troisième jour et est ensuite monté au ciel. Mais le plan du salut ne s’arrête pas là. Certains pensent que depuis son dé- part de la terre, Jésus nous a complètement abandonné à notre sort. Il nous laisse nous débattre dans le problème du péché, dans notre misère et nos souffrances. La Bible me dit, pourtant, autre chose. Lorsqu’il laisse la terre, Jésus dit aux disciples présents: Voici je suis avec vous les jours jusqu’à la fin du monde. Il rassure ces disci- ples sur sa présence permanente à leurs côtés à chaque instant de leurs vies. Il vient de leur donner leur mission. Mais il prend soin de leur dire qu’ils ne seront jamais seuls. Mais encore mieux, dans Jean 14, 15 et 16, Jésus dit à disciples, donc à nous aussi, qu’il leur laisse un Consolateur. Quelqu’un qui les soutiendra dans leur marche dans la vie et vers le ciel. Jésus est donc pleinement présent dans nos vies en la personne du troisième personnage de la divinité: le Saint-Esprit. Le plan de sauvetage de l’humanité comprend cette dimension de soutien par l’Esprit de Dieu. Je ne suis pas un orphelin, perdu dans cette vie, rêvant à des choses promis par Jésus dans sa Parole. Non, le Saint-Esprit vient me soutenir et rendre véritable ce que Jésus a promis dans sa Parole: la délivrance du péché par le salut en Jésus. Oui, je suis pécheur et encore sur cette terre. Oui, il m’arrive de tomber. Mais Dieu a mis à ma disposition son Esprit pour me relever. Chaque jour, l’Esprit me soutient dans ma marche avec Jésus et m’aide à m’éloigner du péché. Cette question de soutien n’est pas seulement un acte de Dieu envers l’être humain pécheur. C’est aussi l’attitude des chrétiens entre eux. Nous sommes appelés à nous soutenir et à nous aider sur la route qui mène au ciel. L’apôtre Paul va jusqu’à dire: «Portez les charges les uns des autres, et ainsi, vous obéirez à la loi du Christ.» Galates 6: 2. Paul nous rappelle ici la nécessaire solidarité des chrétiens sur la route du salut. Lorsque mon frère ou ma soeur dans la com- munauté est en difficulté, je ne peux m’en dés- intéresser. Je dois, parce que l’amour du Christ est en moi, parce que je veux ressem- bler à Jésus, parce que l’Esprit de Dieu fait son oeuvre en moi, venir en aide à ceux qui sont à côté de moi et qui chancellent. Nous soutenir mutuellement montre notre ma- turité spirituelle. Nous ne sommes plus des égoïstes, intéressés par notre seule personne. Nous devenons des personnes qui savent re- garder les autres et leur porter secours. Nous devenons un Bon Samaritain sur la route des autres. Pourquoi aujourd’hui ne pas prendre le temps de nous encourager les uns les autres, nous soutenant mutuellement dans la vie chré- tienne? C’est le défi de Dieu pour nous au- jourd’hui. Seigneur Jésus, merci pour ton soutien chaque jour par la présence de ton Saint- Esprit. Aide-moi à avoir la même attitude que toi lorsque je rencontre d’autres per- sonnes qui souffrent ou qui sont ballottées par la vie. Au nom de Jésus Jour 23 : Mardi 18 Novembre Ma priere pour aujourd’hui Et voici je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Matthieu 28:20 Reflexions Ma vie chrétienne m’isole-t-elle des autres? Est-ce que je prends le temps de porter secours, d’encourager ceux qui passent par des difficultés ou que Satan attaque durement?
  • 24. 40 Jours de priere pour le changement Les mots de la grâce (4): La réconci- liation Voici un mot que l’on aimerait entendre plus souvent aujourd’hui: réconciliation. Notre gé- nère des conflits. Ceux-ci sont inhérents à notre nature pécheresse et existeront donc jusqu’au retour de Jésus. Notre séparation d’avec Dieu à cause du péché, nous sépare des autres êtres humains. Mais la Bible nous enseigne que ceci n’est pas une fatalité. Christ est venu pour réconcilier le monde avec Dieu. Depuis la mort de Jésus sur la croix du Calvaire, l’homme peut, par l’intermédiaire du Christ, avoir accès au Père. La Bible va encore plus loin dans ce proces- sus de réconciliation. L’apôtre Jean dans son premier chapitre parle des humains qui ont ac- ceptés Jésus comme des enfants de Dieu: «Mais à tous ceux qui l`ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l`homme, mais de Dieu.» Jean 1: 12 et 13 Nés de Dieu par l’intermédiaire du sang du Christ, nous devenons enfants de Dieu. C’est cela la réconciliation que Dieu propose aux êtres humains pécheurs. L’apôtre Paul affirme donc que cette accepta- tion de la grâce de Dieu fait de nous des por- teurs de la parole de réconciliation. Nous sommes des artisans de paix, des médiateurs pour la paix. Un chrétien n’est donc jamais dans une pos- ture de conflits permanents, de divisions in- cessantes. Il est un réconciliateur. Un pacifi- cateur. Nous comprenions mieux pourquoi l’apôtre quand il décrit les fruits de la chair, donc de notre pécheresse parle des inimitiés, des querelles, des jalousies, des animosités, des disputes et des divisions. Paul nous en- seigne que ces choses sont le produit de notre nature déchue. Et il conclut en disant que ceux qui commettent ces choses n’hériteront pas le ciel. La grâce de Dieu a pour but de nous débarras- ser de la nature pécheresse, de faire que le péché n’ait plus de pouvoir sur nous. Ces fruits de la chair sont remplacés par les fruits de l’Esprit qui l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, le service, la confiance dans les au- tres, la douceur et la maîtrise de soi. Tous ces traits de caractère se vérifient dans ma relation à l’autre. Un chrétien qui a rencontré Christ n’est pas belliqueux. Il ne cherche jamais la di- vision et les conflits. Et quand il rencontre un conflits, il devient un pacificateur. Il n’est pas celui qui exite les conflits. Des agents de réconciliation. Voilà ce que nous nous devons d’être dans nos foyers, dans nos communautés ou au travail. Christ nous a réconciliés avec Dieu et nous devenons par le Christ qui vit en nous (Galates 2: 20) des personnes qui vivent pour la com- munauté, pour l’amour fraternel. cela n’est possible que si nous avons rencontrés le Christ et si nous lui permettons de nous chan- ger. Seulement le changement que Christ pro- duit en nous est durable. As-tu rencontré Christ? Seigneur Jésus, merci d’avoir envoyé Jésus pour nous réconcilié avec toi. Merci de ce sacrifice qui fait de nous des enfants de Dieu. Aide-moi à intégrer cette parole de réconciliation en moi et à devenir un agent de réconciliation. Au nom de Jésus. Jour 24 : Mercredi 19 Novembre Ma priere pour aujourd’hui Oui, c’est Dieu qui a réconcilié le monde avec lui, par le Christ. Il ne tient plus compte des fautes des êtres humains et il nous charge d’annoncer cette parole de réconciliation. 2 Corinthiens 5: 19 Reflexions Dans les situations de conflits, suis-je celui qui attisent les choses ou suis-je un artisan de paix? Suis-je pleine- ment réconcilié avec Dieu? Cette réconciliation avec Dieu a-t-elle des incidences dans ma vie avec les autres?
  • 25. 40 Jours de priere pour le changement Les mots de la grâce (5): La réhabili- tation Voici encore un autre mot présent dans le concept de la grâce de Dieu: réhabilitation. C’est quoi la réhabilitation? Voici la définition que donne le dictionnaire: Mesure individuelle, judiciaire ou légale, qui efface une condamna- tion pénale et ses conséquences (déchéance, incapacités, etc.). Réhabiliter quelqu’un, c’est donc effacer une condamnation mais c’est aussi rétablir cette personne dans ses droits. N’est-ce pas ce que Dieu fait pour nous? Nous sommes pécheurs. Nous avons transgressé la loi de Dieu. nous sommes donc condamnables. Impossible de nous en sortir sans une aide extérieure. Dieu a donc envoyé Jésus. Il a pris notre place sur la croix. Il a pris sur lui notre condamnation. Et encore plus, lorsque nous acceptons ce sacri- fice, nous sommes réhabilités. Nous redeve- nons enfants de Dieu, co-héritiers de Christ. La grâce de Dieu fait de nous de nouvelles créatures. Notre passé est effacé. Dieu fait de nous ses collaborateurs dans l’annonce de la Bonne Nouvelle. Il met en nous des dons pour nous permettre d’être efficace dans la mission. Cette notion de réhabilitation est primordiale dans le sujet de la grâce. Plusieurs exemples de la Bible montrent comment Dieu réhabilitent certaines personnes. Nous pouvons parler de Zachée. Ce percep- teur d’impôts, voleur. Mais Jésus va chez lui et lui offre sa grâce. Il accepte cette grâce et il devient un homme nouveau. Autre exemple: L’apôtre Pierre. Il va renier Jésus malgré tous ses propos précédents. Et juste après avoir renié Jésus, il croise son re- gard. Dans ce regard, il n’y a point de condam- nation, mais de l’amour. Jésus comprend la faiblesse de son disciple. Celui-ci, nous dit la Bible, s’en va et pleure amèrement. Il se re- pent de cette trahison. Jésus ne l’écarte pas. Au contraire, à la résurrection, il prononce le nom de Pierre. Ensuite, il y a cette question posée à Pierre trois fois par Jésus: M’aimes- tu? Dans cette conversation, Jésus réhabilite Pierre dans sa relation avec lui, mais aussi au- près des disciples, dans la communauté. Imaginez encore l’apôtre Paul, ancien persé- cuteur, tueur de chrétien. Comment accepter cet homme dans la communauté? Une seule réponse: Dieu l’a appelé. Dieu l’a réhabilité. La communauté ne peut l’exclure. Il est un frère qu’il faut aimer, parce qu’il est une nouvelle créature. Dans nos communautés, aujourd’hui, com- ment participons-nous à la réhabilitation de ceux qui sont tombés dans le péché? Les écartons-nous de la communauté et de ces ac- tivités alors qu’ils ont recommencé leur course et qu’il y a des évidences de repentance? L’Eglise n’est pas le lieu de l’exclusion. Mais le lieu où l’on accueille et où l’on réhabilite. Un lieu où on ne vous rappelle pas sans cesse votre passé. Un lieu où l’on vous aide à inté- grer la communauté et à participer à la procla- mation de la Bonne Nouvelle selon vos dons. Dans la communauté, je suis appelé à accep- ter ceux que Dieu a appelé et qu’il transforme chaque jour par sa grâce. Si Dieu leur par- donne, si Dieu les accepte, qui suis-je pour les rejeter? Seigneur Jésus, je te remercie de ta réhabilitation. Merci d’avoir fait du pauvre pé- cheur que je suis ton enfant et un collaborateur dans ton projet pour le salut des être humains. Aide-moi à avoir la même attitude que toi. Au nom de Jésus. Jour 25 : Jeudi 20 Novembre Ma priere pour aujourd’hui Si quelqu`un est en Christ, il est une nouvelle créa- ture. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. 2 Corinthiens 5: 17 Reflexions Comment aidons-nous ceux qui dans nos communautés tombent dans le péché? Comment accueillons-nous des personnes dont la vie dissolue avant d’arriver dans l’Eglise était connue de tous?
  • 26. 40 Jours de priere pour le changement Les mots de la grâce (6): La victoire Durant toute cette semaine, nous avons vu un certains nombre de mots qui caractérise la grâce. Notre objectif était de comprendre que ces mots qui caractérisent notre rapport avec Dieu doivent aussi exister dans nos rapports avec les autres. La grâce n’a pas seulement un impact sur ma relation avec Dieu, elle a aussi un impact sur ma relation avec mon pro- chain. Si le péché détruit des relations, la grâce rétablit les relations tant avec Dieu qu’avec notre prochain. Notre mot aujourd’hui est victoire. La grâce nous donne la victoire sur le péché. Il nous est impossible par nous-mêmes de nous débaras- ser du péché. Certains peuvent pour un temps ne pas faire certaines choses que la Bible condamne. Mais la vraie victoire n’est possible qu’en Jésus. Si nous parlons de victoire, nous sommes donc conscients qu’il y a une lutte à mener. Une lutte pas contre les autres, mais contre nous-mêmes. L’apôtre Paul l’exprime bien quand il parle de ce duel en lui: «Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l`homme intérieur; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres.» Romains 7: 22 et 23. Il pose donc la question de savoir qui peut le dé- livrer de cette lutte. Il exprime lui-même la ré- ponse: Jésus-Christ. La victoire contre le péché dans nos vies n’est possible que par Jésus-Christ, dans une rela- tion vivante et quotidienne avec lui. Dans une étude diligente de sa Parole. Dans une de prière continue. Il n’y a pas de formule ma- gique. Pas besoin de pélerinages. Non, juste croire en Jésus et lui demander de venir habi- ter dans notre coeur. Juste lui laisser les rênes de notre existence et le laisser nous conduire. La lutte que nous avons à mener est de lui confier les rennes de nos vies. Ainsi la victoire est possible. Nous la vivrons chaque jour. C’est cette vie de victoire quotidienne qui nous permet d’être des collaborateurs de Dieu dans le plan du salut. Ce sont nos victoires qui ser- vent de preuves à d’autres pour croire que la grâce de Dieu est pertinenete et efficace. Car s’ils peuvent voir les effets de la grâce sur nous, ils pourront comprendre que la grâce est vraiment une Bonne Nouvelle. Vivons donc en personnes sauvés et vainqueurs, conscientes chaque jour que cette victoire n’est pas le pro- duit de nos actes mais de la présence du Christ en nous par son Esprit. La victoire, quel sens a-t-il dans notre relation à autrui? Si nous avons expérimenté la victoire en Jésus Christ, nous devons admettre et croire que Jésus peut donner la victoire à tout autre être humain. Ne donnons jamais l’im- pression que le salut n’est réservé qu’à quelques-uns. Notre victoire ne doit jamais être une gloire ou un orgueil de notre part. Ma victoire doit me donner l’humilité de croire que tout être humain peut être touché par la grâce et avoir la victoire sur le péché. «parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde; et la victoire qui triomphe du monde, c`est notre foi.» 1 Jean 5: 4 Notre victoire est certaine. Elle n’est pas à venir. Elle est à vivre au présent, maintenant. Oh Dieu, merci pour cette victoire que tu me donnes en Jésus-Christ. aide-moi à vivre cette victoire chaque jour non comme un dû comme un effet de ta grâce en- vers moi. Au nom de Jésus. Jour 26 : Vendredi 21 Novembre Ma priere pour aujourd’hui Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ! 1 Corinthiens 15: 57 Reflexions Suis-je prêt à comprendre que la grâce est disponible pour tout être humain? Mon attitude, mes propos ne donne- t-il pas souvent l’impression que je me crois seul bénéficiaire de la grâce de Dieu?