1. Concevoir un système de veille documentaire
S.Dardalhon IUFM Chalon sur Saône janvier 2011
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2. Plan
Partie 1 : Définitions et typologie de la veille
Partie 2 : Les étapes et les outils de la veille
Partie 3 : Diffuser les résultats de la veille
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3. La veille d'information fait partie intégrante des sciences de
l'information et de la documentation. Elle consiste à collecter,
analyser et diffuser l'information répondant aux besoins des usagers.
Elle est pratiquée dans de nombreuses entreprises et organismes par
des cellules de veille de façon à trouver les bonnes informations pour
prendre les bonne décisions. Jusqu'aux années 2000 elle était
pratiquée avec des outils traditionnels ( veille papier, web 1.0...)
L’évolution des technologies et de nouveaux usages du web ont
contribué à l’émergence de cette nouvelle vague que constitue le «
web 2.0 », caractérisé par une implication plus importante des
utilisateurs dans la création, l’enrichissement et la diffusion des
contenus.
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4. Infobésité. Explosion des sources, nouveaux outils, nouveaux accès à
l’information.
De cette « déferlante d'informations » ont découlé plusieurs
conséquences pour les professionnels de la veille :
- Un accès plus direct, plus immédiat et moins onéreux à l’information
sous toutes ses formes.
- Nouvelles stratégies de recherche : les pratiques de veille suivent les
évolutions rapides du paysage informationnel de ces dernières années,
liées notamment à l’irruption des usages du web2.0.
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5. La recherche d'info est une activité intellectuelle qui, pour donner des
résultats intéressants, demande du temps, chronophage.
Il est désormais impossible de gérer la collecte, le traitement, l'analyse
et la diffusion de l'information avec des outils de veille classiques,
traditionnels
La tâche du veilleur professionnel sera de faire de la veille en faisant
preuve de rigueur et de pertinence, dans le choix des sources toujours
plus abondantes afin de faire émerger des informations rares et
originales.
Il devra aussi maitriser les nouveaux outils qui modifient la pratique de
veille.
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7. Définitions de la veille
Définition de l’AFNOR norme X50-053 : C’est « l'activité continue et en grande
partie itérative visant à une surveillance active de l’environnement technologique,
commercial, etc., pour en anticiper les évolutions. »
Ghislaine Chartron définit la veille ainsi : « La veille (surveillance de l’environnement)
est la mise en place formalisée et organisée d’un système d’information visant la
collecte, le traitement et la diffusion de l’information concernant l’environnement de
l’organisation, ceci de façon continue et dynamique ».
Définition de Jean-Pierre Lardy, professeur à l'URFIST de Lyon
« La veille informationnelle est l’ensemble des stratégies mises en place pour rester
informé, en y consacrant le moins d’effort possible en utilisant des processus de
signalement automatisés. »
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8. Les différents types de veille
Le 1er terme fut celui de veille technologique. En France le concept apparaît à la
fin des années 80. En 1988, le ministre chargé de la recherche et de l'enseignement
supérieur créé un « Comité d'orientation stratégique de l'information scientifique
et technique de la veille technologique ».
Très vite le terme paraît étroit. Variantes du terme qui apparaissent :
Veille informative ou encore veille stratégique.
Ensuite apparaît le concept plus large d'intelligence économique.
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9. Veille stratégique
La veille stratégique est « l'observation et l'analyse de l'environnement
scientifique, technique, technologique et économique de l'entreprise pour en
détecter les menaces et saisir les opportunités de développement ».
« La Veille Stratégique est un système d'aide à la décision qui observe et
analyse l'environnement scientifique, technique, technologique et les impacts
économiques présents et futurs pour en déduire les menaces et les
opportunités de développement. Elle s'appuie essentiellement sur les
informations ayant un caractère stratégique ou des décisions importantes lui
associant le terme de veille stratégique » (David Coudol & Stéphane Gros)
Englobe tous les autres types de veille.
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10. Veille technologique
Elle a pour but la surveillance des technologies actuelles et
futures qui influencent les processus de l’organisation.
Essentiellement axée sur les technologies, les sciences
techniques, donc liée au monde de l'industrie. Exclue de fait,
les sciences humaines et sociales. Est donc né le terme plus
neutre de veille informative
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11. La veille concurrentielle
Elle permet de suivre l’activité des concurrents (concurrents, nouveaux
entrants, nouveaux produits, relations clients et fournisseurs).
La veille réglementaire et juridique
Elle consiste à suivre l’actualité des lois et règlements, ainsi que les normes,
qui peuvent avoir une influence sur l’organisation et d’anticiper ainsi les
changements à venir.
La veille événementielle
Il s’agit de se tenir au courant des colloques, salons, rencontres afin
d’échanger sur des problématiques communes.
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12. La veille sociétale
Elle a pour objet l’observation des tendances émergentes de la société :
facteurs culturels, politiques, sociaux, historiques, acteurs institutionnels,
opinion publique, environnement qui influencer les comportements des
citoyens et consommateurs.
La veille scientifique
Elle s’attache à l’analyse de contenus scientifiques. Les documents sont
sélectionnés analysés et mis en perspective.
La veille commerciale
Recherche, traitement et diffusion (en vue de leur exploitation) de
renseignements relatifs à l'environnement commercial de l'entreprise. Il
Surveillance des clients, circuit de distribution, fournisseurs.
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13. L'Intelligence Economique
L’intelligence économique est l'ensemble des activités coordonnées de
collecte, de traitement et de diffusion de l'information utile aux acteurs
économiques en vue de son exploitation.(Wikipedia)
Lorsque l'on sait délivrer l’information stratégique et utile au bon moment,
à la bonne personne, dans le bon contexte, on obtient un avantage
compétitif décisif.
4 « pôles »
Veille / renseignement économique (acquérir l'information pertinente).
Protection du patrimoine informationnel (ne pas laisser connaître ses
secrets). Aide à la décision (analyse, cartographie décisionnelle,...)
Influence (propager une information ou des modes de comportement et
d'interprétation qui favorisent sa stratégie).
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14. En 1996, Daniel Rouach (économiste) définit l’intelligence
économique comme «l’art de repérer, collecter et traiter, stocker des
informations et des signaux permanents (forts et faibles) qui vont
irriguer l’entreprise à tous les niveaux de rentabilité, permettre
d’orienter le futur (technologique, commercial…) et également de
protéger le présent et l’avenir face aux attentes de la concurrence».
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15. Schéma adapté de la présentation de G. CHARTRON (D’après Marie-Françoise Defosse)
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16. 2 types de veille documentaire : Push et pull
La veille s'appuie sur des techniques de "surveillance automatisée" de
type Push ou Pull dans le but de faciliter l'identification de ressources
pertinentes et de maintenir un flux régulier d'infos appropriées dans
des champs d'intérêts précis.
Pull : l'utilisateur va chercher les infos, le veilleur va tirer les
informations à lui ( exemple d'une requête sur un moteur de recherche
)
Push : L'info est "poussée" de manière automatique vers le chercheur,
en fonction de ses préférences et des critères préétablis par celui-ci.
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17. METHODE PULL
Avantages : info précise, l'usager doit effectuer des recherches, il est en
mesure d'écarter immédiatement les résultats non pertinents
Inconvénients : demande beaucoup de temps, très chronophage
processus lourd, veille irrégulière
Moyens, outils : sauvegarder ses stratégies de recherche et les relancer
dans les bases appropriées . Signets de pages à visiter
Implique une veille très régulière
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18. METHODE PUSH
-Avantages : économie de temps pour le chercheur
processus automatisé ( peu d'efforts une fois que les alertes sont créées ),
signalement rapide, veille régulière
- Inconvénients : risque d'être submergé si la stratégie de recherche n'est
pas assez précise.
- Moyens, outils : alertes par mail ( alertes google ), fils RSS, agrégateurs,
réseaux sociaux, bookmarks en ligne
CONSEILS : être sélectif, sinon inondation d'infos
Source : JP Lardy
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19. Différence entre veille et documentation classique
Bruno Delmas, professeur à l'École des Chartes et directeur de l'INTD jusqu'à
1996, avait coutume de définir la veille par rapport à la documentation plus
classique comme « la technique de commando par rapport à l'armée régulière.
La métaphore nous avait frappés par la richesse de ses prolongements
possibles. »
« Si la documentation défriche systématiquement un terrain qu'elle a pour
mission de couvrir tout comme l'armée régulière avance systématiquement en
terrain conquis, la fonction de veille a pour but d'explorer les possibles,
d'anticiper, de repérer les terres nouvelles à conquérir, au besoin de capter des
informations sur les positions, mouvements et intentions de l'adversaire. »
Source : Nicole Corsyn
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20. Veille documentaire au CDI
Pour entretenir sa culture professionnelle ( sciences de
l'information, éducation, édition, orientation, littérature jeunesse ),
et pouvoir faire face aux demandes des usagers ( professeurs,
élèves, administration )
Pour être en adéquation avec la politique documentaire de
l'établissement
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21. 2. Les étapes et les outils de la veille
documentaire
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22. But de la veille
Mieux connaître son environnement
Anticiper les évolutions
Pour : Suivre, cibler, gagner du temps, lutter contre l’infobésité, aider à la
prise de décision
En : Maintenant un flux régulier d’informations appropriées dans des
champs d’intérêts précis. En analysant, évaluant les informations et
partageant les connaissances produites
Source :T.Chaimbault
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23. Les étapes de la veille ( schéma de Nicole Corsyn )
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24. Les étapes de la veille
Un veilleur, au sein d’une organisation, a pour objectif principal la collecte,
le tri, l’analyse et la diffusion d’informations pouvant se révéler
stratégique lors d’une prise de décision. Plusieurs étapes sont nécessaires.
1. le ciblage
Définition des axes de surveillance, analyser les besoins : définir les
centres d’intérêts et les sujets d’ordre réglementaire, concurrentielle,
technologique, sociétale, pédagogique … sur lesquels il sera nécessaire de
recueillir l’information afin de mener les différentes veilles. Qui seront les
destinataires de la veille ?
Définition des types d’information utiles : Il faut dans cette étape,
identifier les documents ou éléments qui seront utiles : il peut s’agit de
rapports, d’appels d’offres, d’avis d’experts, des témoignages
d'expériences. 24
25. 2. Identification des sources : LE SOURCING
Il s’agit de déterminer quelles seront les sources les plus pertinentes (et
accessibles), en fonction de contraintes de coûts, de délais ou de
confidentialité dont on dispose. Nécessite une intervention humaine.
Important d'évaluer la qualité des sources d'infos repérées.
Sites institutionnels, presse en ligne, annuaires et portails documentaires,
blogs, forums, bases de données, réseaux sociaux...
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26. Le choix des sources est l’un des points clés de la réussite de la veille. C’est
la raison pour la quelle cette étape doit se fait manuellement en allant visiter
chacun des sites pour en évaluer la qualité et la pertinence. Les éléments
suivants seront donc vérifiés pour évaluer la qualité de l’information.
La fiabilité des sources
La réputation de l'auteur
L’objectivité de l'information
L’exactitude de l'information
L’actualité de l'information.
L'information sera jugée pertinente en fonction du but de la recherche.
Compétences requises pour le veilleur :
Connaissance des techniques et des stratégies de recherche, connaissance
des différents types d'outils
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27. Les sources peuvent être classées suivant la couleur de l’information :
Les informations blanches, informations officielles qui peuvent être obtenues
de façon légale et qui sont facilement accessibles. Ce sont les informations
présentes dans l’édition, la presse, l’audiovisuel, Internet (80% de l’information
disponible)
Les informations grises, informations officielles, légales mais d’un accès plus
restreint. Ce sont les rapports de stage, bases de données… (15%)
Les informations noires 5 % espionnage, secret
Cartes heuristiques ou cartes conceptuelles peuvent être utiles dans l'étape
du SOURCING, qui permettent de noter des relations, d’associer des
concepts.
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28. 3. Récolte
Collecte des informations : Dans cette étape, les informations sont
collectées selon une périodicité déterminée et sont sélectionnées en
fonction de leur critère de pertinence. Dans les médias traditionnels,
web ou « humains »
4. Analyse : Les informations recueillies sont analysées, organisées et
éventuellement mises en perspective afin d’être diffusées. (Résumé,
synthèse, lettre d’information). Etape la plus difficile, souvent assurée
par des experts ou des "analystes" du domaine.
Veiller ce n'est pas accumuler de l'info mais savoir la trier et l'analyser
5. La diffusion de l'information : Aboutissement et clé de voûte du
processus de veille
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29. LES ECUEILS DE LA VEILLE
- Informations manquantes, veille approximative
- Ne pas utiliser les résultats de la veille.
- Renvoyer à une information perdue ou inaccessible
Veiller, ce n’est pas uniquement se tenir au courant ; c’est
sélectionner, puis synthétiser l’information pour en faire quelque
chose.
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31. Le web 2.0 a modifié les pratiques de veille
Terme inventé en 2004 par Dale Dougherty.
Le Web 1.0 ne contenait que des pages statiques. Révolution avec le Web 2.0 : il
devient relationnel et collaboratif, chacun pouvant créer du contenu sur internet.
Terme de UGC: User. Crowdsourcing
La révolution du web 2.0 est qu’il place l’usager au cœur du web et des services.
Avec le Web 2.0 apparaissent de nouveaux termes et concepts qui vont modifier
les pratiques de veille
Tag et folksonomie
Tag : Balise sémantique qui qualifie le contenu d'un site web. Etiquetage social.
Folksonomie : classification collaborative de contenus web basé sur l'attribution de
tags. N'est pas normée, comme un thésaurus, indexation libre.
Widget : module paramétrable et personnalisable qui permet de « transporter » de
l'info et de la transférer à un autre endroit : bureau, téléphone, site web
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32. Les fils RSS : Moyen de syndication, capable de récupérer le contenu brut d'un
site web
Social Bookmarking : Partage de signets
Podcast : canal de distribution de contenu multimédia constitué de fichiers
audio ou vidéos encapsulés dans un flux RSS.
Les réseaux sociaux : la majorité des sites issus du Web 2.0 ont une dimension
sociale, ils permettent d'échanger et intéragir avec les autres. Facebook, Copains
d'Avant, Viadeo, Twitter...
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33. les outils de la veille
Choisir ses outils en fonction de ses besoins et de ses conditions de travail
Si c’est une veille personnelle, on ne fait que repérer de l’info. Pas besoin de
la classer ni de la diffuser.
Si c’est une veille destinée à des usagers, nécessaire de la repérer et la
diffuser. Ex : élèves
Si c’est une veille qui sert de base à un travail de recherche besoin de la
conserver et de la retraiter en vue de la réutiliser plus tard.
Source : B.Mulat
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34. Les moteurs de recherche (Google, Yahoo, Exalead, Bing... )
Requêtes manuelles sur un sujet, un thème précis. Equations de recherche,
opérateurs Booléens
Les métamoteurs : vont interroger la base de données de plusieurs moteurs
de recherche en une seule requête : Ixquick, Dogpile, Polymeta
Liste de métamoteurs Intelligence-Center
http://c.asselin.free.fr/french/metamoteurs.htm
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35. Logiciel agent de recherche : Copernic
Logiciel client qui permet d'interroger plusieurs moteurs de recherche (métamoteur ).
Possibilité d'enregistrer ses requêtes pour pouvoir les réutiliser régulièrement.
Version professionnelle qui offre plus de fonctionnalités
Les listes de diffusion, newsletters
Cdi-doc
Vigilibris ( Decitre )
Café Pédagogique
Les forums
Les signets, annuaires : Signets de la BNF
Plateformes de veille :
SINDUP http://www.sindup.fr
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36. Alertes Google
Les alertes sont des messages envoyés systématiquement par Google, par
la voie du courrier électronique, quand des articles publiés en ligne
correspondent à des sujets que l’on a définis.
Intérêt pour de la veille sur des questions très pointues
Risque de surabondance des messages reçus lorsque les sujets retenus
génèrent trop d'informations.
http://www.google.fr/alerts
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37. Les flux RSS
Un fil RSS est un fichier texte au format XML contenant le titre de
l'information, une courte description et un lien vers une page décrivant plus
en détail l'information.
Cela permet à un site web de diffuser largement ses actualités tout en
récupérant un grand nombre de visiteurs grâce au lien hypertexte permettant
au lecteur de lire la suite de l'actualité en ligne.
RSS pour Really Simple Syndication
Rend le contenu d’un site Web accessible de manière très simple
Axé sur le contenu (présenté de manière très synthétique) et non sur la
forme
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38. Pourquoi utiliser les fils RSS ?
Pour repérer les modifications de contenu d’un site
Exemples
Nouveautés sur un site d’éditeur
Entrées sur un blog, nouvel article
Nouveaux messages ( par exemple sur Twitter )
L'intérêt des flux RSS la veille s'organise grâce à l’agrégateur qui centralise les
sources d’information et importe les mises à jour automatiquement. Pas de
manipulation à faire. Evite de consulter directement les sites.
Annuaire de flux RSS : http://www.lamoooche.com/
http://www.fluxenet.fr/
http://www.flux-rss.info/
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39. Les agrégateurs de flux RSS
Netvibes
Google Reader
Bloglines
- De s’abonner à différents flux
- De classer ces flux en domaines
- D’effectuer des recherches uniquement sur les flux auxquels on est
abonné
- De se créer des listes de suivi en marquant les infos que l’on juge
intéressantes
- De partager, entre plusieurs personnes, la veille d’information sur une
thématique, portail documentaire
- De créer ses propres flux à partir de ses listes de suivi
- De publier directement sur un blog les informations sélectionnées
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40. Google Reader
Google reader est un des agrégateurs/lecteurs de flux RSS les plus
simples et performants à utiliser. Crée en 2005.
Nécessaire de se créer un compte Google
Ressources:
Tutoriel Google Reader
http://fr.calameo.com/books/0003117304368e23cb647
Article de Silvère Mercier sur sa pratique de veille avec Google Reader et
Diigo
http://www.bibliobsession.net/2011/01/05/comment-veiller-et-faire-de-la-
mediation-efficacement-avec-google-reader-et-diigo/
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42. Netvibes
http://fr.calameo.com/read/00004646252cf9729432c
Créé en 2005 par Tariq Krim
Netvibes est un site Internet utilisant les technologies du Web 2.0 permettant à
tout internaute de se créer une page personnalisée accessible de tout point
connecté à Internet.
Application web 2.0 qui offre un portail personnalisable, flux RSS.
Création d'onglets, insertion de widgets, centralise d'autres services internet :
mail, messagerie instantanée, podcasts, agenda. Outil de veille très performant.
•Netvibes peut permettre de se créer un véritable bureau virtuel. Utile pour
créer un portail documentaire.
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44. Partage de signets : les bookmarks sociaux
Sont des sites de partage de favoris en ligne, chaque utilisateur met en
ligne ses bookmarks en leur attribuant des tags ( descripteurs ).
Les utilisateurs enregistrent des listes de ressources web qu'ils trouvent
utiles, sont consultables par tag, catégorie, thèmes...Peut-être très utile
pour la veille, permet d'avoir accès à une info « choisie » par des
utilisateurs, plus de pertinence qu'un moteur de recherche.
Extensions Diigo sur différents navigateurs à installer
Quelques sites : Diigo, Del.ici.ous
Tutoriel Diigo
http://fr.calameo.com/read/000017682850f0b217433
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45. Les réseaux sociaux : Twitter
Twitter est un outil de veille puissant. Il permet de suivre
l'actualité en temps réel, veille très réactive.
Année de création : 2006. il faut attendre 2009 pour que le
service explose.
Les médias s'en emparent et l'info est souvent diffusée en
avant-première sur Twitter ( Iran, mort de Michael Jackson ),
moyen de lutter contre la censure, évènements récents en
Tunisie où les Tunisiens se sont exprimés via les réseaux sociaux
faute de pouvoir le faire avec les « médias traditionnels ». Est
devenu un outil journalistique à part entière.
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46. Fonctionnement de Twitter
Service de microbblogging qui permet d'envoyer des messages ( ou tweets )
de 140 caractères maximum. Il y a des followers ( personnes qui suivent vos
mises à jour ) et des followings ( personnes dont on suit les tweets ).
Jargon spécifique : Hashtag : sont souvent utilisés pour décrire le contenu
d'un tweet, par ex #medias. DM : Direct Message. @+nom du twittos. #FF
Une fois son compte créé il suffit de constituer son réseau en fonction de
ses centres d'intérêts et de ses objectifs de veille. On peut voir les
suggestions de Twitter et regarder le réseau des autres « twittos » pour
s'aider.
Possibilité de créer des alertes Twitter : http://tweetbeep.com/
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47. Saisie du tweet 140 Accès à ses
caractères maximum tweets
Liste
d'abonnés
Suggestions
d'abonnement
Timeline
47
49. Les blogs
Le Web 2.0 permet à l'internaute de devenir acteur du web et lui
permet de produire de l'information lui-même. Le blog en est
l'exemple type de cette prise de pouvoir de l'internaute. Outil de
publication personnelle sur Internet
Définition de Wikipedia : Un blog (mot-valise de web log ) ou
blogue est un site web constitué par la réunion de billets
agglomérés au fil du temps, et souvent, classés par ordre
antéchronologique (les plus récents en premiers). Chaque billet
(appelé aussi note ou article) est, à l'image d'un journal de bord
ou d'un journal intime, un ajout au blog ; le blogueur (celui qui
tient le blog) y délivre un contenu souvent textuel, enrichi
d'hyperliens et d'éléments multimédias, sur lequel chaque lecteur
peut généralement apporter des commentaires.
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50. Le blog se distingue des sites web par son interactivité, en effet n'importe
quel visiteur peut poster un commentaire sur les billets.
L'auteur du blog poste des billets qui apparaissent par ordre
antéchronologique. C'est grace à cette structuration que l'archivage
électronique des billets et la syndication aux flux RSS est possible.
Pour créer 2 possibilités : soit on choisit une plate-forme sur internet, dans ce
cas la création du blog est très facile, soit on choisit des logiciels de blogs qu'il
faut configurer et installer sur un espace web perso.
50
51. Avec une plate-forme :
Pour créer son blog aucune compétence en informatique n'est requise.
Choisissez une plateforme qui vous convient, remplissez le formulaire
d'inscription, allez sur votre boîte aux lettres chercher votre mot de
passe d'administrateur et la gestion du blog va s'effectuer à partir du
web, il n'y a pas besoin d'installer un logiciel spécifique.
Certaines plateformes sont gratuites, d'autres payantes (les possibilités
de stockage, de choix de modèles...sont alors plus importantes)
Quelques plates-formes: Overblog, Blogger, Wordpress, Tumblr
Choix de la plate-forme :
Article très complet sur Clubic
Article du Franc-Parler ( lien ajouté le 27/11/2009 )
51
53. Créer un blog avec un logiciel
Avec cette option, il faut disposer d'un hébergement sur le web,
vous pouvez activer des pages perso ( par exemple free ) soit
demander d'être hébergé par l'académie ou par l'établissement.(il
faut activer alors une base de données en demandant au
responsable du site de votre établissement)
Il faut télécharger un logiciel de transfert FTP ( comme Filezilla )
pour pouvoir transférer les fichiers de son disque dur sur son
espace web.
Les principaux logiciels sont Wordpress et Dotclear.
Pour télécharger Wordpress
Pour télécharger Dotclear
Pour télécharger Filezilla
53
54. Créer un wiki
C'est un système qui permet à tous les visiteurs autorisés d'un site Internet
de modifier à leur guise le contenu concerné. On parle alors d'écriture
collaborative. Le terme Wiki est d'origine hawaïenne et signifie "rapide". Le
Wiki est associé aujourd'hui au Web 2.0 et est devenu un terme très
générique. Depuis 2001, Wikipédia contient le Wiki le plus visité.
Comment créer son propre wiki?
Il en existe plusieurs avec leur charte graphique et leurs options propres, à
télécharger et à installer sur son site.
Wikini, gratuit, simple à installer, relativement fiable du point de vue de la
sécurité, proposant une bonne gestion des droits de lecture et d’écriture,
capable d’organiser les pages en arborescence et dont le graphisme tient
sur une feuille de style facile à modifier.
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55. Avec Twitter
Diffuser les résultats de sa veille avec paper.li
Lancé par Small Rivers Paper.li permet de créer un journal
quotidien public personnalisé composé d’articles en agrégeant
automatiquement des informations publiées à partir de comptes
Twitter que l’on suit…
Le résultat prend la forme d’un quotidien en ligne : de pages avec
articles : textes, photos, vidéos… Ce dispositif de veille rend visible
sa sélection de sources d’infos sous la forme d’une mise en page
attractive.
55
59. Créer un portail documentaire
Un portail est un point d'entrée personnalisable donnant accès à des
ressources documentaires au contenu hétérogène. Peut-être créé en
complément du site de l'entreprise ou établissement ( utile si on a des
documents, ressources à diffuser )
Il permet un : accès rapide à des informations, des contenus, des
applications
C'est un outil efficace de mise en valeur de cette veille documentaire,
permet une meilleure communication. Moyen efficace pour collecter,
publier, partager et diffuser l'information et la mettre en valeur
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60. Avec Symbaloo
Symbaloo propose de créer une page d’accueil personnalisable. « Son objectif est de
rendre Internet accessible à tous en facilitant ses usages grâce à la conception d’une
interface simple et ergonomique. » Wikipedia
Créé en 2006 et lancé en 2007, le site Web a connu une expansion rapide en Hollande,
son pays d’origine, avant de développer des versions localisées pour d’autres pays
Sélection de bureaux Symbaloo
http://aristide.12.free.fr/spip.php?article187
Tutoriel Symbaloo
http://gemtice.blogspot.com/2009/03/tutoriel-pour-symbaloo.html
Tutoriel vidéo :
http://intruders.tv/fr-tech/test-video-symbaloo-reussir-la-o-netvibes-a-echoue-et-
echouer-la-o-netvibes-a-reussi/
http://blog.mde78.ac-versailles.fr/index.php/post/15/01/2010/Symbaloo,-un-outil-
%C3%A9ducatif 60
63. Sitographie
LARDY, Jean-Pierre. Les fils RSS et la veille – Les fils RSS en documentation et veille
[en ligne]. Lyon, 2007.
BONDU Jérôme. Panorama d'outils de recherche d'informations gratuits et en ligne [En
ligne]. 2009. [Consulté le 23 novembre 2010]. <http://ddata.over-
blog.com/xxxyyy/1/69/75/75/Inter-Ligere_outils-recherche-gratuits-enligne_V1.pdf>
MAROIS André. Optimiser sa veille avec les flux rss [En ligne].Lyon. [Consulté le 23
novembre 2010].<http://www.slideshare.net/amarois/optimiser-sa-veille-avec-les-flux-
rss-mars-2009>
CHAIMBAULT Thomas. Les nouveaux outils de la veille informationnelle. [en ligne]. La
Rochelle, 2009. [Consulté le 18 octobre 2009].
<http://www.slideshare.net/Faerim/veille-informationnelle>
Les Infostratèges. Dossier Spécial Veille [En ligne]. Juin 2006. [consulté le 23
novembre 2010]
<http://www.les-infostrateges.com/article/0606231/dossier-special-veille>
63
64. CORSYN, Nicole. Approche comparative de la veille dans le contexte de la formation.
Etude pour la mise en place d'une veille sur la formation à la direction nationale des
formations du CNAM [en ligne]. Paris, 2009. [consulté le 21 décembre 2010 ]
http://fr.calameo.com/read/0000847124a63a572d5ec
MULAT, Brigitte. Veille Informationnelle et outils du Web 2.0 [ en ligne ]. Besançon, 2008. [
consulté le 12 octobre 2010 ]
http://www.educnet.education.fr/cdi/anim/interlocuteurs/reunions/reunion-
2008/veille/files/Veille-informationnelle-et-web2.ppt
Périodiques
Pleins feux sur la veille. Documentaliste-Sciences de l'Information. 2008, Vol. 45.
Livres
Cousin, Capucine. Tout sur le Web 2.0. CommentCamarche.net, 2008
64