3. 3 façons de représenter la transmission des caractères Phénotypique Hérédité uniparentale clonale Génétique des pops Lois de Mendel Génétique quanti Hérédité quantitative
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7. La GQ en une équation, et en plus elle est pas compliquée P = G + E La déviation Phénotypique (1 individu par rapport à sa pop) La déviation Génotypique (1 individu par rapport à sa pop) La déviation Environnementale (1 individu par rapport à sa pop) Jusqu’ici, un exercice purement formel; ça ne sert à rien si G et E restent indéterminés V P = V G + V E (Cov(G,E)=0)
8. P = G + E Cov(PX,PY; X et Y jumeaux) = Cov(Gx+Ex,Gy+Ey) = Cov(Gx,Gy)+Cov(Gx,Ey)+Cov(Ex,Gy)+Cov(Ex,Ey) = Cov(Gx,Gy) = (sachant que Gx=Gy…) Cov(Gx,Gx) = V(Gx) = V G G est la moyenne d’un même génotype répliqué (cloné) et distribué au hasard dans les environnements Déterminer G Autre écriture de la même chose : ressemblance entre clones Généralisation = L’hérédité en GQ se représente comme une ressemblance (=covariance) entre apparentés dans une population
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11. L’évolution en GQ : une deuxième équation, pas beaucoup plus compliquée que la première, et quelques variantes R = h² S = (VA / VP) S = VA (S/VP) = VA. -3 -2 -1 0 1 2 3 mid-parent enfant 0 Parents rejetés Parents conservés S R Réponse à la sélection héritabilité Différentiel de sélection Gradient de sélection = dLn(W) / dX h 2
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14. Ex: le Runaway de Fisher (1935) en sélection sexuelle : coévolution ornement-préférence w(préférence / femelle) = F+(ornement du partenaire, préférence des femelles) - the "sexy son hypothesis" Feed-back positif, Fisher's Runaway process w(ornement / mâle) = F+(préférence des femelles) - coût + +
15. * Le modèle monogénique haploïde de Kirkpatrick (1982) T,t exprimé uniquement chez les mâles P,p exprimé uniquement chez les femelles viabilité : t = 1, T = 1- c Proba (T x p / p ) = freq (T) Proba (T x P / P) > freq (T) * coévolution due à une association (déséquilibre gamétique) entre P et T * résultat dépend des fréquences de départ Freq(T) freq(P) 0 1 0 1 Ligne d'équilibres neutres
16. -b P x Pas d'évolution * Le modèle continu de Lande (1981), Pomiankowski et al 1991 T P G sel(T) sel(P) = variation du trait et de la préférence moyens en une génération matrice de variance-covariance génétique de T et P supposée constante avec covariances positives Gradients de sélection pour T et P = gains relatifs en fitness par unité de T (chez les mâles) ou P (chez les femelles), tout étant constant par ailleurs ln W(mâle)= a P (T - T) - c T 2 bénéfice coût ln W(femelle)= 0 Ligne d'équilibres neutres P = 2c/a T P T
17. -u 0 * Comment sauver le processus de Fisher ? le biais de mutation * idée : les mutations tendent en moyenne à détériorer l'ornement T P G sel(T) sel(P) = + Biais de mutation P T au point d'équilibre - la fitness des femelles n'est pas maximisée (coût) - la fitness des mâles n'est pas maximisée (id.)
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19. Les variances et covariances génétiques peuvent se mesurer !!! (c’est pénible mais ça se fait) Le principe = mesurer des covariances entre individus dont les relations d’apparentement sont connues ( pédigrées in natura ) ou fabriquées (pédigrées contrôlées au labo, croisements) Méthodes statistiques basées sur les modèles aléatoires Ex familles de demi-frères : Variance inter-familles = covariance intra-famille = ¼ VA Autre façon : mesurer l’héritabilité réalisée grâce à la réponse à une sélection artificielle H² = S / R
20. Ex de la sélection sexuelle : la matrice de variance-covariance génétique a-t-elle la forme spécifiée dans les modèles ? Gasterosteus aculeatus Cyrtodiopsis whitei corrélation frère-soeur sélection artificielle ornement (frère) préférence (soeur) nb de femelles mâle L - mâle S L S non sél.
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22. R= h² S marche bien Exemples : sélection sur la teneur en gras du maïs
23. R= h² S marche bien, à court terme !!! Exemples : sélection sur la masse protéique de souris
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25. -démarche typique d’un modèle de GQ 1) exprimer en termes simples les gradients de sélection 2) supposer la matrice G constante, éventuellement d’une forme contrainte 3) annuler le gradient de sélection pour trouver des équilibres s’il y en a; sinon rechercher des cycles-limites Pb : la matrice G (ou la variance génétique) n’est pas une constante fixée dans la nature Elle résulte d’un processus de mutation + sélection + recombinaison + dérive … dont le résultat dépend de l’architecture génétique du trait (nombre, position, effets des allèles)
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27. -exemple : traiter un problème de trade-off Modèle phénotypique Modèle mendélien (génet pop) Modèle quantitatif Fécondité F Taille de Graine Fonction très contrainte n’évoluant pas Fécondité F Taille de Graine * * Allèle 1 Allèle 2 Fécondité F Taille de Graine Allèles prédéfinis Matrice G fixée Les trois types de modèles partagent la même limite : restriction des devenirs possibles liée au champ de variation défini au départ
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31. 3 façons de mater la matrice G dans un modèle A l’anglaise A l’américaine A la bourrin -on suppose G constante, d’un trait de plume, et on y croit (méthode culottée mais élégante et facile, produit des formules compactes et simples) -on bricole un modèle multilocus (eg infinitésimal, gaussien) et on se lance dans les calculs (méthode compliquée, mais on obtient des formules qui épatent la galerie avec plein de et de ) -on simule un million d’allèles et de locus avec des simuls individu-centrées (bourrin et efficace, la grosse Bertha, on n’a pas besoin d’avoir sucé les maths au biberon, mais attention à ne pas s’égarer dans la jungle des paramètres)